Wikipédia:Oracle/semaine 27 2013

Dernier commentaire : il y a 11 ans par Bertrouf dans le sujet phéromones

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Transformation de photos

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Bonjour, Voilà, je me permets de vous contacter car j'ai un désir de pouvoir voir une fois mon fils qui est décédé à l'âge de 3 ans et demi à l'âge qu'il aurait actuellement. Je ne sais où je dois me renseigner pour cette transformation qui peut se faire actuellement, et c'est la raison pour laquelle je fais appel à vous. Je vous remercie d'avance.

Bonjour. Le terme utilisé pour ces logiciels est le morphing, mais cette recherche,
ramène des résultats pour des offres, gratuites ou payantes, en ligne ou par téléchargement de programmes.
Pour les offres de téléchargement j'invite à la prudence, le plus souvent les sites de téléchargement précisent le nom de l'éditeur, le mieux alors est d'y aller voir directement plutôt que de passer par un site tiers, pas toujours fiable. -O.--M.--H.- 1 juillet 2013 à 03:34 (CEST)Répondre

Lunettes 3D

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Expériences avec des lunettes polarisantes 3D dans un miroir : à gauche, polarisation linéaire - à droite, polarisation circulaire; dessus normalement portée - dessous, à l'envers (branches vers l'extérieur). En linéaire l'autre verre est obscurci; en circulaire, c'est le verre propre mais uniquement quand les lunettes sont portées normalement. -- Xofc [me contacter] 4 juillet 2013 à 14:57 (CEST)Répondre

Bonjour. Il en a déjà été question dans l'Oracle ici (s52-2009) ou (s2-2010) (et quelques articles pas tous très clairs) mais peut-être que la situation ou que la connaissance des pythies a évolué. Il semble qu'aussi bien pour le cinéma que pour la télévision, ce soient des lunettes polarisantes passives qui soient aujourd'hui utilisées (bien qu'il semble aussi encore exister des systèmes (actifs) à occultations (?)). La polarisation est-elle linéaire ou circulaire (en:Circular polarizer)? Et comment peut-on voir la différence entre les deux types de lunettes? (J'aurais tendance à penser qu'il suffit de se regarder dans un miroir avec un œil avec les lunettes à l'endroit puis à l'envers (dedans/dehors), les polarisantes circulaires ont deux comportements différents mais je ne suis pas sûr de bien comprendre le phénomène... Probablement que la lumière polarisée dans le sens des aiguilles d'une montre vers le miroir revient polarisée dans l'autre sens et ne repasse pas dans le verre (?). D'autre part, avec deux paires de lunettes à polarisation circulaire, on n'obtient pas d'obscurcissement significatif en tournant un verre gauche sur un verre gauche, les deux laissant passer la lumière polarisée dans le sens des aiguilles d'une montre (ou le contraire)... Enfin, les écrans LCD classiques émettent de la lumière polarisée (on peut faire de la photoélasticimétrie en observant un CD devant un écran avec des lunettes 3D). Mais, comment font les écrans TV 3D pour émettre deux sens de polarisation? Autre observation : je ne pense pas qu'il faille un écran spécial parce que si j'observe la réflexion d'une lampe de poche sur un dispositif rétroréfléchissant (a priori, des micro-billes de verre), le résultat est le même qu'avec un miroir (ce qui est vraiment mystérieux...). D'avance merci. L'avantage d'une polarisation circulaire est qu'on n'est pas obligé de garder la tête droite. Et, dans tous les cas, il faut un standard gauche et un standard droit, linéaire +/- 45° (par exemple) ou circulaire droit/gauche. En fait, ces lunettes sont devenues très démocratiques et il y a plein d'expériences amusantes à faire.... Encore merci à ceux qui parviendront à réduire ma confusion. -- Xofc [me contacter] 1 juillet 2013 à 15:07 (CEST)Répondre

 
Autoportrait de lunettes 3D à polarisation circulaire après simple et double réflexion dans un (double) miroir. On notera que l'on ne voit pas l'objectif de l'appareil photo dans la première réflexion (et que les indications 'Mic' et 'Canon' sont à l'envers) alors qu'on le voit parfaitement dans la double réflexion (où les indications 'Canon', 'AiAF', 'MIC',... sont à l'endroit).
Je viens de recevoir des lunettes vendues comme 'à polarisation circulaire'... Et, contrairement à celles à polarisation linéaire, quand je ferme un oeil devant un miroir, c'est le reflet du verre par lequel je regarde qui s'assombrit (avec celles à polarisation linéaire, je vois mon œil ouvert mais pas l'autre). Et, si je mets les lunettes à l'envers (branches vers l'extérieur), je vois les deux yeux avec un seul œil (alors que dans le cas linéaire, je ne vois pas l’œil fermé). Il va falloir aller tester tout ça chez un marchand de TV...   -- Xofc [me contacter] 4 juillet 2013 à 12:51 (CEST)Répondre
En se regardant dans un miroir avec un œil ouvert lunettes 3D à polarisation circulaire, le verre de celui-ci est obscurci (alors que le verre de l’œil fermé est clair). Après une double réflexion (deux miroirs en coin), c'est le contraire. Mais cela ne me dit toujours pas quelles sont les lunettes passives utilisées en TV et au cinéma... -- Xofc [me contacter] 6 juillet 2013 à 10:59 (CEST)Répondre

phéromones

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Chien hostile.
 
Chien affectif.

Madame, Monsieur,

j'ai comme un don avec les chiens. J'en ai adopté 2. Un avait très peur des gens et l'autre grognait quand quelqu'un s'approchait d'elle. Lorsque je les ai adoptés et mis dans la voiture pour rentrer, ils sont couchés sur les sièges comme s'ils m'avaient toujours connue (pas de grognement, aucun signe de peur). Couramment, de telles choses avec les animaux et moi se répètent.Une connaissance m'a alors dit que cela était une question de phéromones. Je voulais donc savoir, par ce mail, si ces "phéromones" pouvaient agir entre un homme et un animal.

Merci d'avance pour vos renseignements.

Bien à vous

Bonsoir. WP est assez pauvre pour vous répondre : elle ne dispose - pour le moment - que de cet article : Phéromone qui est évidemment perfectible. Ceci dit, et hors sphère scientifique, il est connu que certaines personnes ont un excellent contact avec certains animaux (ou un mauvais avec d'autres...) D'autres réponses devraient vous être données prochainement sur cette page. Consultez-la régulièrement. Bien à vous, Égoïté (d) 1 juillet 2013 à 23:00 (CEST)Répondre
Le chien est un animal à instinct de meute. Selon votre comportement naturel, vous allez vous placer dans la hiérarchie de l'animal en tant que concurrent, mâle dominant, suiveur... Voir les travaux de Konrad Lorenz sur ce sujet. Il semble que votre "don" que j'appellerai comportement vous fasse accepter comme chef de meute par les chiens, qui le vivent alors très bien et vous suivent. Il est possible de s'entraîner à avoir ce comportement en présence de l'animal.
Je n'ai pas trouvé d'étude sur les phéromones de l'homme, et je ne dis pas que ça n'entre pas en compte, mais jouez un peu à laisser vos chiens poser la patte sur vous, faite la sieste dans l'herbe en leur montrant votre cou, donnez-leur à manger avant vos repas... et phéromone ou pas, ils ne vous obéiront plus. Bertrouf 16 juillet 2013 à 09:55 (CEST)Répondre

Lipare (énigme?)

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Bonjour,

Je cherche à résoudre une énigme.

J'ai trouvé le mot lipare en cherchant sur le Wiktionnaire, avec pour référence le Littré. Ceux-ci indiquent un genre d’insectes coléoptères. Rien sur Wikipédia. En cherchant sur d'autres dictionnaires, j'ai trouvé une définition: Famille d'insectes coléoptères, comprenant des papillons nocturnes. (L'internaute)!!! Sur le Larousse, j'ai trouvé: liparidé, synonyme de lymantriidé. J'ai alors trouvé la page Lymantriidae, et en consultant la page de la version anglaise, j'ai trouvé un début d'explication dans la rubrique Systematics ou ils expliquent la disparition de Liparidae pour les insectes (homonymie avec une famille de poissons).

Si quelques entomologistes avaient des disponibilités pour se pencher sur la question, je serais heureux de savoir si lipare est coléoptère ou lépidoptère.

D'avance merci--JFD63 (d) 2 juillet 2013 à 13:32 (CEST)Répondre

Salut. D'après cette référence un peu ancienne mais très précise, c'est une famille de coléoptères. Cette recherche,
ramène d'autres résultats fiables allant dans le même sens. -O.--M.--H.- 2 juillet 2013 à 20:09 (CEST)Répondre
Merci pour la référence, je n'avais pas réussi à la trouver.--JFD63 (d) 2 juillet 2013 à 23:59 (CEST)Répondre

les 12 coups de midi

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Bonjour, sujet : les 12 coups de midi" Dans le tableau de classement des candidats, certains ont leur ordre de classement suivi d'un astérisque "*". Je n'en trouve nulle part la signification qu'il faut en retenir ! Pouvez être plus précis à ce sujet. Merci et Bonne continuation. Salutations. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.20.244.222 (discuter), le 2 juillet 2013 à 13:49 (CEST)Répondre

Pas trouvé de réponse, merci tout de même pour la découverte d'un article de Wikipédia écrit avec les pieds. -O.--M.--H.- 2 juillet 2013 à 20:15 (CEST)Répondre
Il y a au bas du tableau une puce. Je me suis demandé si ce n'est pas un défaut d'affichage, à cause de la syntaxe wiki, qui remplace l'étoile * par une puce. Le contributeur a peut-être voulu mettre le renvoi de l'astérisque à cet endroit et wiki affiche une puce... Mais vu le contenu de la fameuse ligne, j'ai un peu de mal à comprendre... Mitch-Mitch 3 juillet 2013 à 09:23 (CEST)Répondre
En fait si, je viens de comprendre : C'est bien ce que je soupçonnais. L'astérisque permet d'expliquer le décompte du nombre de participations, du fait de certains événements. Je vais voir pour corriger cela. Mitch-Mitch 3 juillet 2013 à 09:26 (CEST)Répondre
C'est ce que je soupçonnais aussi, ça indiquerait les joueurs qui ont participé à certains des jours non décomptés signalés là où tu dis, et qui ont donc plus de participations effectives que nominales. Mais bon, parfois les Pythies sont fatiguées, là je n'avais pas trop désir de vérifier mon intuition... -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 09:31 (CEST)Répondre

Cerises toxiques ?

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Tronc d’un merisier qui ressemble à ceux que j’ai vus
 
Feuille de merisier

Bonjour, j’habite au sud de l’Allemagne et les cerises commencent à mûrir. Ces trois derniers jours, j’ai par deux fois fait mine d’attraper une cerise ou merise sur un arbre. La première fois, un enfant m’a dit que c’était toxique. Je n’ai pas insisté. La deuxième fois (le lendemain, dans une ville différente mais avec un arbre en tous points semblable), une collègue m’a dit que c’était poison. Je lui ai demandé si elle en était sûre, elle m’a répondu que non.

Les indices qui me font penser à un cerisier ou à un merisier sont

  • les lenticelles horizontales sur l’écorce du tronc et d’une partie des branches
  • les fruits (rouges, pas translucides contrairement à certaines griottes, souvent en « paires », au bout d’une longue tige, bref, tout pareil que d’honnêtes cerises ou merises, juste un peu plus petites que les cerises du commerce, mais pas riquiqui non plus)
  • les feuilles : dentelées, un peu plus sombres que sur la vignette ci-contre, couleur mate

Je suis absolument certain que ce n’étaient ni des cerises de laurier (feuilles mates et dentelées, façon dont se présentent les baies, couleur rouge), ni des belladones (pas de "col", relativement grands arbres, couleur rouge), ni des pommes, ni des avocats.

Est-ce que la peur de s’empoisonner avec des cerises poussant hors du supermarché est fréquente (en Allemagne ou ailleurs) et est-ce qu’elle est justifiée dans le cas présent (abstraction faite des éventuels traitements que ces arbres auraient reçu) ?

J’espère que ma question n’est pas considérée comme trop {{Médical}}e. 188.99.196.215 (d)

Mais non, pas du tout, là il s'agit d'une demande d'information, non pas de conseil sur une maladie ou équivalent. Pour le reste, le mieux est de voir avec le portail:Botanique où il y a un atelier d'identification, mais sauf si tu dessines très bien, quelques photos du genre ci-contre seront utiles. -O.--M.--H.- 2 juillet 2013 à 20:20 (CEST)Répondre
Merci. Je ne retrouverai sans doute pas le premier arbre avant un bon moment, mais je passe à côté du deuxième tous les jours. J’essaierai de le prendre en photo demain si la météo est clémente (je ne dessine malheureusement pas très bien et ma mémoire visuelle est tout sauf fiable). J’essaierai de prendre une feuille, le tronc, les fruits et l’ensemble, en espérant que ça puisse être utile à un projet de la Fondation Wikimédia, mais ce sera très probablement avec un appareil photo de téléphone portable milieu de gamme, donc pas forcément terrible. eiku (d) 2 juillet 2013 à 23:28 (CEST)Répondre
… comme les amandes amères, les noyaux de pêche, le sureau hièble… les cerises contiennent du cyanure d'hydrogène, liquide incolore très volatil (il bout à 26 °C) ou gaz incolore exhalant une odeur caractéristique d'amande amère. Si vous machez du noyau de cerise par erreur et qu'il se casse ou se brise légèrement, il se dégage du cyanure d'hydrogène. Les symptômes que vous pouvez ressentir sont des maux de tête, étourdissements, confusion, anxiété et vomissements. Des doses élevées peuvent entraîner des difficultés respiratoires, une modification de la pression artérielle et du rythme cardiaque, une insuffisance rénale. Les réactions les plus violentes peuvent aboutir à un coma, des convulsions et la mort due à un arrêt respiratoire.Mais les cerises contiennent aussi des quantités élevées de mélatonine, hormone utile pour la régulation des fonctions du corps humain agissant sur le sommeil et bon anti-oxydant. — Hautbois [canqueter] 3 juillet 2013 à 11:23 (CEST)Répondre
Merci pour cette nouvelle réponse. En effet, j’avais déjà lu que les noyaux de cerise contiennent des précurseurs du cyanure, mais en général, j’évite de les manger : je m’intéresse beaucoup plus à leur chair  . Pour les abricots, il m’arrive de récolter les amandes, mais j’en mange très peu, au grand maximum dix en une semaine quand c’est la saison, et encore, seulement si elles ne sont pas trop amères car je préfère le goût des amandes douces (j’ai remarqué que l’amertume varie énormément selon les abricots).
Pour revenir au sujet, je n’ai malheureusement pas pu prendre de photo aujourd’hui car il pleuvait. Peut-être demain… Sinon, on peut voir l’arbre sur Google maps, mais ça n’apporte rien, la résolution est trop faibles et il n’y a pas de "street view" dans cette partie de l’Allemagne.
Sinon, cette histoire de cyanure pourrait expliquer que certains aient peur de s’intoxiquer avec des cerises, mais dans ce cas, ça devrait concerner toutes les cerises (sauf dénoyautées) et pas juste les cerises sauvages. eiku (d)
J’ai mangé (et je mange encore, mais ça touche à la fin) des kilos de… de quoi, au fait ? de merises, enfin de cerises sauvages, d’un arbre qui pousse de l’autre côté du mur de mon jardin, dans le « domaine public », mais dont les branches empiètent largement sur mon territoire. Les fruits sont tout petits, mais très abondants, j’en avale une poignée d’un coup et je crache les noyaux. Je suis toujours vivant. Je me demande même (juste pour savoir, je ne le ferai pas) s’il est techniquement possible, au bout d’une branche, de greffer un vrai cerisier et d’obtenir ainsi (au bout de combien de temps ?) de vraies cerises « pirates » ? --Morburre (d) 4 juillet 2013 à 09:48 (CEST)Répondre
C'est possible et même, on peut greffer n'importe quel arbre fruitier avec n'importe quel autre. J'exagère un peu mais guère, j'entendais il y a quelques temps déjà une émission sur France Culture (dans l'émission Les Pieds sur terre) où l'on interviouvait un jardinier fou dont la passion est de faire des arbres-patchworks, portant plusieurs sorte de fruits, par greffe. Fondamentalement ça ne marche pas différemment de ce qui se passe avec le gui, par exemple, le greffon devient une sorte de commensal qui tire sa substance de son hôte. Bien sûr, contrairement à un parasite comme le gui il y a une certaine réciprocité, le greffon fait de la photosynthèse pour son hôte. -O.--M.--H.- 4 juillet 2013 à 14:09 (CEST)Répondre
Je n’ai pas de doute sur le principe de la greffe, seulement sur une application pratique sans doute inhabituelle, le fait de faire une greffe sur une extrémité de branche, forcément inclinée et instable, agitée par le vent, et en plus (pour le sport) de façon très discrète. Morburre (d)
Coucou ! J’ai posé ma question chez les botanistes, avec des photos en prime (et je n’ai pas tout téléversé, loin de là). eiku (d) 4 juillet 2013 à 21:23 (CEST)Répondre
Bien que non botaniste je suis tranquille pour te dire que c'est bien des cerises ou des merises pour le premier arbre que tu as photographié. Je n'ai pas connaissance de merises toxiques, par contre il y en a pas mal de très amères, ça ne tue pas son humain mais c'est vraiment dégueulasse... -O.--M.--H.- 5 juillet 2013 à 02:34 (CEST)Répondre
P.S. Enfin, ça ne tue pas son humain, je n'en sais rien, disons que je ne connais personne qui en ait mangé plus d'une tellement celles amères sont, justement, immangeables, du coup je n'ai pas la preuve empirique de la non-toxicité de merises de ce genre consommées à dose plus importante   -O.--M.--H.- 5 juillet 2013 à 03:46 (CEST)Répondre
Les « miennes » ne sont pas du tout amères, à peine un peu plus acidulées que les cerises. Le goût doit dépendre de nombreux facteurs mystérieux (pour moi). En tout cas j’en ai mangé des kilos et pour le moment, ça va. Je suis peut-être mithridatisé par une longue pratique de consommation de baies sauvages en tous genres. Tiens, je me souviens quand même avoir vu avec effroi, quand j’étais petit, des estrangers se régaler de baies de sureau, alors que chez moi c’était considéré comme pas bon, sinon toxique. --Morburre (d) 5 juillet 2013 à 09:59 (CEST)Répondre
Des kilos ? Alors tu as du jeter des tonnes de noyaux ! Je me rappelle d'un merisier qui poussait le long de la voie ferrée à côté de chez ma grand-mère, et y avait pas lourd de chair autour du noyaux - mais elles étaient savoureuses aussi. Beaucoup de travail pour peu de résultat, quoi   -O.--M.--H.- 5 juillet 2013 à 10:50 (CEST)Répondre
… alors peut-on parler du « paradoxe de la cerise » ? La cerise dit qu'elle est toxique. Ce que la cerise dit est vrai (si elle est toxique) ou faux (si elle ne veut pas se faire manger) ? Ah ! — Hautbois [canqueter] 5 juillet 2013 à 11:47 (CEST) (… vive les vacances !)Répondre
Je maintiens des kilos, noyaux compris, mais je veux bien ajouter les années précédentes, et en effet j’ai craché beaucoup de noyaux mais il n’en demeure pas moins que le solde est positif en faveur de la chair de merise. --Morburre (d) 5 juillet 2013 à 14:12 (CEST)Répondre
Comme Morburre, je pense que des facteurs mystérieux jouent sur le goût car, comme je l’ai dit sur la page de l’atelier d’identification, les merises que j’ai photographiées sont bonnes (j’ai enfin goûté), mais pas très sucrées ni très parfumées alors que j’ai des souvenirs de merises délicieuses dégustées dans mon adolescence. D’ailleurs, le rapport couleur/maturité variait aussi d’un arbre à l’autre (la plupart n’étaient mangeables que très noires alors que celles d’un autre arbre – hélas arraché depuis – avaient le même goût lorsqu’elles étaient rouge vif). eiku (d) 5 juillet 2013 à 21:44 (CEST)Répondre
C’est ce qu’on appelle le polymorphisme, c’est tout. Note en passant que c’est un des intérêt de la greffe, qui permet d’obtenir des fruits d’un type déterminé. rv1729 5 juillet 2013 à 21:58 (CEST)Répondre
D’accord, ça a un nom, mais c’est mystérieux quand même (ça le serait peut-être moins si on faisait analyser le sol et si on étudiait l’ensoleillement là où sont plantés les arbres – qui étaient probablement des clones ou au moins des frères). Eiku (d) 6 juillet 2013 à 20:46 (CEST)Répondre
Je parlais de polymorphisme génétique (nul n’est identique à son frère, gémellité à part), tu soulignes les aspects environnementaux et tu as raison de le faire ; bon. Tout dépend de ce qu’on appelle mystérieux : le fait que les gens que tu croises dans la rue sont tous différents n’est pas moins mystérieux que les différences de goût entre les fruits de tes deux merisiers. rv1729 7 juillet 2013 à 11:20 (CEST)Répondre
Oui ! Eiku (d)

Question à un germanophone musicophile

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Mon bien cher Oracle,

Je dois traduire en français le texte de la scène n°29 l'acte 2 de la Flûte Enchantée de Mozart ("Pa... Pa... Pa... Pa...", air bien connu). Or je ne parles pas un mot d'allemand... Je ne peux me permettre une traduction sous copyright, et je n'en n'ai trouvé aucune qui soit clairement présentée comme libre de droit. Mais ce n'est pas un problème: à l'aide d'une traduction existante et des outils de traduction google, j'arrive tant bien que mal à comprendre le sens des phrases et formuler ma propre traduction. Bref.

Je me pose une question sur la traduction d'un mot "Weibchen". A plusieurs reprise, ce mot est utilisé par Papageno pour désigner son amour, Papagena. Il est également utilisé par les trois garçons qui empêchent Papageno de se pendre: "Hé bien fais sonner tes petites clochettes, ça te ramenera ta Weibchen" ("So lasse deine Glöckchen klingen, dies wird dein Weibchen zu dir bringen").

Or, les dictionnaires et traducteurs automatiques me donnent tous des traductions très dures, et même grossières, du mot "Weibchen": chienne, salope, femelle, etc... Ce qui ne me semble guère dans le ton de la scène, voire de l'Opéra entier :-D Les traductions du livet que j'ai lu utilisent presque tous l'expression "petite femme" à la place.

Ma question est donc: ce mot a t-il changé de sens à travers les siècles? A t-il pris une charge insultante qu'il n'avait pas auparavant? Ou bien Papageno comme les trois garçons de l'opéra sont ils des gens à ce point grossiers? :-)

Par avance merci, cher Oracle! .: Guil :. causer 2 juillet 2013 à 21:22 (CEST)Répondre

Voir de:Weibchen que google traduc arrive à bien rendre. rv1729 2 juillet 2013 à 21:48 (CEST)Répondre
… bonsoir Guil,
je te propose de voir pour la traduction générale la réduction piano/voix d'Hector Salomon (1838–1906) et la traduction française de Charles Nuitter (1828–1899) et Louis Alexandre Beaumont (1827–1909) aux éditions Heugel et Fils, n.d. (ca.1861) Paris. Les dates sont importantes puisque ce travail est dans le domaine public et donc libre de droits. Sur IMSLP, en téléchargement gratuit . L'extrait dont tu parles est à partir de la page 208, et est traduit par « Sonne, ma clochette, Rends-moi mes amours ! » La traduction tient compte de la phraséologie et essaie donc à la fois d'être aussi proche que possible du sens, en gardant la rythmique de la musique et une certaine poésie du texte (dur compromis). Voilà, bon courage dans tes recherches, — Hautbois [canqueter] 2 juillet 2013 à 23:07 (CEST)Répondre
Weibchen est le diminutif de Weib (femme, épouse). D'après l'article de:Weibchen, il avait cette signification à l'époque de Mozart. Actuellement, il a plutôt la signification de "femelle" (animal de sexe féminin), et je suppose en langage familier tout ce qu'on peut imaginer d'une "femelle"... --Serged/ 3 juillet 2013 à 08:19 (CEST)Répondre
Weibchen a un aspect mignon et désuet que je suggère de rendre par "épousée". "Ta mie" fait trop moyen-âge, et "ta femelle" fait décidément trop biologie. Weibchen sous-entend une femme encore jeune, une délicatesse, et qu'il y a un sentiment amoureux réel qui justifie la terminaison en "-chen" qui est mignonne en allemand. Amicalement Aluminium (d) 4 juillet 2013 à 01:25 (CEST)Répondre

sur moypathie

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salut je m appele mariem a tunis j ai myopathie tunisienne jai 32 ans ; je malade a moypathie a l age de 13ans maintenant je suis en chaise roulant si il vous plais je pose un question quel est la nouvelle rechechre ou traitement de cette maladie et maerci

Bonjour. J'ai bien peur que les avancées concernant les myopathies soient faibles. En outre, on ne peut pas donner de réponse d'ordre général car comme le montre notre article, il y a une grande diversité de maladies regroupées sous ce nom générique, qui n'ont comme point commun que de « se tradui[re] par une dégénérescence du tissu musculaire ». Seul un médecin bien informé, à la fois sur les avancées dans ce domaine et sur votre cas précis, peut être de bon conseil. -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 09:27 (CEST)Répondre
Concernant la myopathie de Duchenne, il y a des essais cliniques basés notamment sur la thérapie par saut d’exons (cf [1]). Malheureusement apparemment les résultats se font attendre, ça fait plusieurs années qu’on en parle mais il semble qu’il reste de gros problèmes à régler. La thérapie par saut d’exons ne peut pas guérir totalement la myopathie de Duchenne mais pourrait améliorer considérablement les symptômes et l’espérance de vie.
Mais le diagnostic de la myopathie de Duchenne se fait bien avant 13 ans. Les deux autres myopathies les plus courantes sont la myopathie de Steinert et la myopathie de Becker ; je ne suis pas au courant des avancées concernant celles-ci. Ce document de l’AFM vous en dira beaucoup plus.
Mais le conseil d’Olivier est le bon : les médecins spécialistes se tiennent au courant des avancées de la recherche. Ils vous répondront beaucoup mieux que nous. rv 3 juillet 2013 à 09:58 (CEST)

Escargot stressé

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Anatomie d'un escargot, schéma en coupe. 1 : coquille ; 2 : foie ; 3 : poumon ; 4 : anus ; 5 : pore respiratoire ; 6 : œil ; 7 : tentacule ; 8 : cerveau ; 9 : conduit salivaire ; 10 : bouche ; 11 : panse ; 12 : glande salivaire ; 13 : orifice génital ; 14 : pénis ; 15 : vagin ; 16 : glande muqueuse ; 17 : oviducte ; 18 : sac de dards ; 19 : pied ; 20 : estomac ; 21 : rein ; 22 : manteau ; 23 : cœur ; 24 : canal déférent.

Bonsoir , suite à ma rencontre avec un escargot que j'avais failli écraser aujourd'hui (déposé dans un talus plein de verdures pour éviter qu'il ne se fasse écraser par plus inattentionné que moi), et ayant remarqué la vitesse à laquelle il s'était rétracté dans sa coquille, je me suis posé la question suivante: Un escargot peut-il mourir d'une crise cardiaque à cause d'un stress trop intense? Merci d'avance pour les réponses qui me seront données, cordialement, -- Joe La Truite(Courriel | Le Bar Joe) 3 juillet 2013 à 02:55 (CEST)Répondre

Le mieux à mon avis est de s'adresser à l'escargot avec des paroles douces en lui expliquant qu'on va le déplacer pour son bien, et d'éviter tout geste brusque ou intempestif. Personnellement, je procède toujours ainsi, et je n'ai pas encore constaté d'accident cardio-vasculaire parmi mes protégés. Oblomov2 (d) 3 juillet 2013 à 08:27 (CEST)Répondre
Chez moi, les escargots ont plutôt tendance à l'« accident culinaire »... -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 08:59 (CEST)Répondre
Blagues à part, le risque de crise cardiaque chez les escargots est peu vraisemblable, le système sanguin est très primitif et leur (parfois leurs) cœur(s) très sommaire(s) et peu guetté(s) par l'arrêt. Puis bon, leurs capacités intellectuelles ont de bonnes chances de les mettre à l'abri du type de stress qui amène l'infractus l'infarctus. -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 09:19 (CEST)Répondre
Je ne pense pas qu'on puisse qualifier le système circulatoire des mollusques de "primitif" (par rapport à quoi?), mais il est évidemment moins complexe que chez les vertébrés. J'aurais tendance à penser que la circulation est assurée par des muscles lisses, qui sont beaucoup moins gourmands en oxygène et qui ne risquent probablement pas de souffrir d'un infacrtus. Par contre, évidemment qu'il peuvent mourir d'un stress environnemental, comme n'importe quel organisme (il n'y a pas de lien entre le stress et le système nerveux, les plantes peuvent être stressées par des variations brutales de température, de luminosité, d'hygrométrie, etc). Arnaudus (d) 3 juillet 2013 à 09:56 (CEST)Répondre
Tu donnes à « stress » son sens scientifique, Joe (et Olivier lui répondant) lui donnent son sens familier... rv 3 juillet 2013 à 10:02 (CEST)
J'ai en effet eu l'impression que Joe pensait au stress psychologique, pas au stress physiologique à cause environnementale. Sinon, et bien, primitif par rapport à ceux évolués, pour l'essentiel le système sanguin des mollusques est un système circulatoire lacunaire, avec peu de vaisseaux et un mélange des sangs veineux et artériel au niveau du cœur, des systèmes plus évolués sont typiques des vertébrés, une nette séparation des circuits veineux et artériel, typique des mammifères et des oiseaux, bref il y a des critères pour déterminer si un système est plus ou moins primitif. -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 13:13 (CEST)Répondre
Hum, je doute qu'un système circulatoire existait chez l'ancêtre commun des bilatériens: le système circulatoire des escargots est peut-être plus primitif que celui des céphalopodes (qui, d'après Wikipédia, est fermé), mais comparer des systèmes qui ont évolué indépendamment (deux systèmes dérivés) n'a aucun sens (est-ce que la plume est primitive par rapport au poil?). Si tu veux dire "plus complexe", tu dis "plus complexe", "primitif" ça n'est pas pareil. Le système locomoteur des baleines est par exemple probablement plus simple que celui du cheval, mais c'est bien le cheval qui est primitif. Arnaudus (d) 3 juillet 2013 à 18:10 (CEST)Répondre
(j'admet que c'est facile de se cramer avec des notions de biologie évolutive qu'on croit connaitre mais qui sont en fait assez complexes. Raison de plus pour faire attention :-) ) Arnaudus (d) 3 juillet 2013 à 18:11 (CEST)Répondre
En général je suis prudent sur ces histoires de « primitif » VS « évolué » mais en ce cas je crois qu'on peut aller dans ce sens sans problème : tant chez les invertébrés que chez les vertébrés on peut constater que le système circulatoire évolue d'un système lacunaire vers un système fermé et même doublement fermé — développement d'un réseau de veines et artères et séparation complète des ventricules, donc des deux réseaux — chez les vertébrés les plus récents. Mis à part l'aspect mal dégrossi du système circulatoire des escargots, l'emploi de « primitif » au sens « qui vient en premier » (en ce cas, qui vient avant) se justifie mais bon, disons « moins complexe » ou plutôt, « peu complexe » si une comparaison ne se justifie pas. -O.--M.--H.- 4 juillet 2013 à 02:30 (CEST)Répondre
Les escargots, ils bouffent mes salades. J'essaie de m'en débarrasser mais ils s'incrustent. À ma connaissance, le stress le plus terrible pour eux, c'est la dessiccation. Je ménage autour de mon carré une large bande que je couvre de cendre quotidiennement renouvelée. Le gastéropode y regarde généralement en deux fois avant de renoncer finalement, sauf quelques-uns plus convaincus qui tentent l'aventure pour leur malheur. J'ignore quand leur cœur a cessé de battre lorsque je les ramasse tout racorni, mais si je pouvais concevoir qu'il possèdent un sentiment dans un si petit cerveau, je souhaiterais par humanité qu'ils soient morts d'une crise cardiaque. Mais, que veux tu ? L'aventure c'est l'aventure ! Et puis ça sert à rien de faire la leçon aux mollusques. --le sourcier 3 juillet 2013 à 16:41 (CEST)Répondre
Merci pour toutes ces réponses  (et y en aura p'être d'autres), et oui, pardon de ne pas avoir précisé, je demandais au niveau physiologique et psychologique. Cordialement, -- Joe La Truite(Courriel | Le Bar Joe) 3 juillet 2013 à 17:45 (CEST)Répondre

Prononciation en espagnol

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Bonjour. Je note dans une modification de Escavèche la phrase : « Le "b" et le "v" se prononcent de la même façon en espagnol, d'où sans doute le "v" en français... ». Sans parler de la conclusion qu'elle affirme, j'aimerais savoir si effectivement b et v se prononcent de la même façon en espagnol ? Merci déjà, Égoïté (d) 3 juillet 2013 à 15:26 (CEST)Répondre

Comme dans beaucoup de pays, il y a plusieurs accents en Espagne. En castillan, effectivement, le v se prononce comme un b. C'est le Bêtacisme-- Cobra Bubbles Dire et médire 3 juillet 2013 à 15:33 (CEST)Répondre
Pour compléter, les deux se prononcent de la même manière, et ni comme B ni comme V, c'est une spirante bilabiale qui se prononce comme le [β̞] grec, d'où ce nom de bêtacisme. Du moins en castillan donc, dans d'autres régions ou pays il peut être plus appuyé et se rapprocher du [v] ou du [b]. -O.--M.--H.- 3 juillet 2013 à 17:36 (CEST)Répondre
J'ai envie d'écrire que ce sont les espagnols qui utilisent la même prononciation depuis longtemps alors que la distinction est réelle, Égo, bonjour depuis l'Espagne justement, je te conseille de lire en travers les articles es:b et es:v tu t'apercevras qu'il existe par exemple des règles grammaticales bien précises pour certains mots, j'ai l'habitude de lire beaucoup en castillan et à force on connait les orthographes des mots, mais pour la prononciation on entend souvent un "v" ou un "b", mais ne sont pas concernés par exemple les mots qui commencent par ces lettres (ou rarement) et la distinction pour épeler un mot existe notablement : b=be et v=uve, (prononciation brute en espagnol : et ouvé), et pour en revenir à Escavèche faire la distinction pour un plat précis wallon c'est une chose, mais affirmer que ces 2 lettres se prononcent de la même façon en espagnol est faux, je suis pour supprimer la section « Confusion terminologique » [sic] dans les articles Escavèche et Escabèche  .
Petite remarque hors question : écrire que c'est une sauce typiquement méditerranéenne là aussi c'est inexact et du coup notre article Escabèche serait à revoir car transformer une méthode de conservation, dont l'origine arabe et perse est décrite depuis longtemps, en sauce c'est comme écrire les cornichons sont conservés dans une sauce ! --Doalex (d) 3 juillet 2013 à 17:46 (CEST)Répondre
100% d’accord. J’ai appris le castillan en Cantabrie où il est réputé « très pur » et le b et le v se prononcent différemment. Avec les accents du sud ou des Canaries ou d’Amérique c’est une autre histoire. rv 4 juillet 2013 à 08:48 (CEST)_Hola rb muchas gracias  .--Doalex (d) 4 juillet 2013 à 12:53 (CEST)Répondre
Je vais dans le même sens, le v et le b se prononcent de façon différente dans la langue soutenue en Espagne, dans la rue ou aux Amériques c'est une autre histoire (idem pour le catalan qui garde néanmoins une distinction plus nette de ces deux lettres dans le langage familier) v_atekor (d) 10 juillet 2013 à 08:26 (CEST)Répondre
Grand merci à tous ! et merci pour la correction sur WP... Bisous, Égoïté (d) 4 juillet 2013 à 17:45 (CEST)Répondre

Hachis parmentier. Quelle origine ?

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Bonjour

Dans l'article Hachis parmentier, il est indiqué : "Ce gratin doit son nom à l'apothicaire Antoine Parmentier qui, convaincu que le tubercule pouvait combattre efficacement la disette, le fit goûter à Louis XVI". Quelqu'un connaît-il la date d'apparition (ou la première mention) du hachis parmentier comme recette ? Est-elle contemporaine de Parmentier ou est-elle apparue plus tard ?

Merci pour vos lumières 83.203.150.143 (d)

Bonjour, d'après Manfred Höfler (Dictionnaire de l'art culinaire français) l'expression « hachis parmentier » n'est attestée qu'en 1898 dans le Dictionnaire universel de cuisine : encyclopédie illustrée d'hygiène alimentaire de Joseph Favre. L'utilisation du nom de l'illustre Parmentier, décédé en 1813, pour qualifier un plat remonte toutefois à 1835 dans l'Art de la cuisine française au XIXe siècle... d'Antonin Carême, dans lequel on trouve une recette de « selle d'agneau à la Parmentier ». Spedona (d) 3 juillet 2013 à 23:54 (CEST)Répondre
Parmentier a laissé son nom au hachis parmentier, mais la pomme de terre était bien connue en Europe avant lui, et déjà consommée en France à titre de curiosité botanique. Il a, je crois, fait des efforts pour obtenir une farine panifiable avec la pomme de terre, mais sans succès. C'est surtout le passeur vers la France de la pratique allemande d'en cultiver, car il avait été prisonnier de guerre en Prusse et c'est ce qu'on donnait aux prisonniers à manger. Le problème de la diffusion de la pomme de terre, c'est que la plante est toxique dans son ensemble, comme en général le sont les solanacées. Convaincre les gens de cultiver un légume qui ne peut être consommé que cuit, et dont la tige, les feuilles et les fruits sont dangereux n'était pas facile, j'imagine. Pour en revenir au hachis, c'est sans doute simplement en hommage que la recette a pris son nom. Et puis c'est un plat qui se fait au four, avec un gratin, et il me semble que ce genre de pratique s'installe plutôt au XIXe siècle, mais je m'attends à ce que d'autres pythies me tombent dessus pour me dire le contraire. Amicalement Aluminium (d) 4 juillet 2013 à 00:43 (CEST)Répondre
(conflit) C’est ce que confirme une rapide recherche sur Google Books. La première occurrence de "à la Parmentier" se trouve dans L’Art de la cuisine française (Google Books a une édition de 1847). Par contre, pour "hachis parmentier", il a une occurrence légèrement antérieure, d'une revue culinaire en anglais, en 1895 (qui utilise le terme français, mis entre guillemets, pour décrire un plat mangé en France) : [2]. Donc, cela date de la fin du XIXe siècle environ. Mais il s'agit de l’appelation, bien sûr. La recette elle même est plus ancienne à mon avis, mais il faudrait lire des livres de recettes de l’époque pour le préciser. En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’assez vite, on a pris l’habitude de dire "à la parmentier", puis "parmentier" tout court, pour désigner un plat avec des pommes de terre. Parmentier, lui même, n’a rien à voir avec la recette. gede (d) 4 juillet 2013 à 00:55 (CEST)Répondre
On a aussi donné à la pomme de terre le nom de « parmentière », semble-t-il du vivant de Parmentier, puisque le CNRTL date ce terme de 1812. Parmentière ne s'est pas imposé dans l'usage, bien que certains dictionnaires l'aient repris, notamment Littré. Spedona (d) 4 juillet 2013 à 13:56 (CEST)Répondre
On avait proposé à Parmentier de partir en Amérique voir les terres d'origine des solanacées. Il avait répondu « Non merci. Je ne pourrais pas supporter le voyager en mer. Je suis trop homme de terre. » --Rene1596 (d) 5 juillet 2013 à 22:53 (CEST) … surtout avec un jambon de Parme entier. — Hautbois [canqueter]vous avez fumé trop de hachis tous les 2 !--Doalex (d) 6 juillet 2013 à 11:20 (CEST) Modèle:Roulement de tambour — trrrrrrrrrrrrrrrrrAh ! ch'uis pas r'monté pour r'en ! Modèle:Fin roulement de tambour — trrrrrrrrrrrrrrrrr… qu'ose pas signerRépondre

Mite

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Salut tout le monde,
Est-ce que quelqu’un, versé en choses naturelles, sait si nous avons l’équivalent de ce que les anglophones appellent "mite" en français ? Ou cette classification "populaire" est-elle étrangère au français ? Si nous avons un équivalent, il faudrait créer l’interwiki. Thanks in advance, as they say overseas. -- gede (d)

Oui, on a acari, communément appelés acariens. Dhatier jasons-z-en 4 juillet 2013 à 00:11 (CEST)Répondre
Non, voici ce que dit l’intro de l’article anglais : "Mites, along with ticks, are small arthropods belonging to the subclass Acari". Donc, pour les anglophones, il y a deux grandes catégories d’acariens : les tiques (on a en français) et les "mites" (j’ai bien l’impression que nous n’avons pas). Mais peut être qu’en français "non savant" les tiques ne font pas partie de ce que l’on appelle (toujours en français non savant) les acariens, et que "mite" est donc bien "acarien", comme tu le dis. gede (d) 4 juillet 2013 à 00:29 (CEST)<Répondre
d'autant plus que l'article anglais indique «48,200 species of mites have been described», et l'article acari «près de 50 000 espèces répertoriées» Dhatier jasons-z-en 4 juillet 2013 à 03:39 (CEST)Répondre
Et si il est question des bestioles qui vivent sur certains fromages (Mimolette, Cantal) on dit bien en général « acariens »... rv 4 juillet 2013 à 08:44 (CEST) L’actualité étant ce qu’elle est
Tous les acariens, toutes les acariennes, Vont chanter, vont danser sur le ciron...Blue [ -02- ] 4 juillet 2013 à 10:40 (CEST)Répondre
Mite peut tout à fait désigner les acariens de fromage, en français. Ça viendrait du néerlandais du XIIIe siècle (voir sur le site du C.N.R.T.L.) --Anedja (d), le 4 juillet 2013 à 12:11 (CEST)Répondre

fusion nucleaire

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Bonjour, physiciens competents. Lorsque dans les années 20, Eddington suggera à la suite des travaux de Aston que la fusion nucleaire des éléments du soleil etait insuffisante pour expliquer son energie et qu'il fallait chercher une autre cause, comment etaient_ils parvenu à cette évaluation? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 2.3.183.34 (discuter), le 4 juillet 2013 à 15:40


Bonjour,

A priori, les résultats d'Aston ont mené Eddington à conclure que la fusion de l'hydrogène en hélium était la source d'énergie des étoiles. Et, bien que les probabilités quantiques de fusion en fonction de la température aient été ignorées à cette époque (années 20), les approximations que pouvait ainsi obtenir Eddington pouvaient être compatibles avec l'observation.
L'article sur Eddington indique d'ailleurs :
« En 1920, sur la base des mesures précises des atomes effectuées par Francis Aston, il fut le premier à suggérer que la source d'énergie des étoiles provenait de la fusion nucléaire de l'hydrogène en hélium. Cette hypothèse se révéla correcte, mais suscita un long débat avec James Jeans acquis à l'idée de Lord Kelvin pour qui cette énergie provenait de la contraction de l'étoile sur elle-même. »
Et Eddington qui était, par ailleurs, un fervent acteur du développement de la Relativité générale, a très probablement vérifié l'option soutenue par Jeans et Kelvin, et obtenu que l'énergie gravitationnelle acquise était insuffisante pour expliquer l'énergie rayonnée des étoiles (à un facteur 1000 environ) : peut-être est-ce à ce point auquel vous faites allusion ?
Une autre hypothèse pourrait être une analyse par Eddington de la densité d'énergie possiblement libérée par la fission au sein des étoiles (possibilité également amenée par les résultats d'Aston) ?
A défaut de plus de précision sur le contexte d'une telle affirmation d'Eddington, il est difficile de préciser plus avant.
Sinon, pourriez-vous préciser ou le contexte ou la référence du texte d'Eddington ?
Cordialement,
--Achille.Elea (d) 11 juillet 2013 à 02:09 (CEST)Répondre

Eau jeune

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Bonjour,

Il n'y a pas de chronologie précise dans cet article, alors j'aimerais savoir si, comme le laisse entendre cet article, l'eau qu'on consomme date généralement de moins d'un milliard d'années.

Merci. Apokrif (d) 4 juillet 2013 à 19:19 (CEST)Répondre

^_^ S'agissant d'eau courante, l'eau qu'on consomme généralement est juste de l'eau, prise dans le cycle de l'eau. Qu'elle ait ou non été formée il y a longtemps est indifférent. Le point de l'article cité étant uniquement que l'eau stagnante depuis plus d'un milliard d'années n'a pas un goût terrible - ce qui n'est pas surprenant, mais ne concerne en réalité pas grand'monde. Cordialement, Biem (d) 4 juillet 2013 à 20:09 (CEST)Répondre

Question impossible

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Une sorte de Crétois...

Bonjour voila un petit énoncer au quel je souhaiterais des réponces . Merci

Un homme disait qu il était en train de mentir.Ce que l homme disait est-il vrai ou faux ?

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par Nemesis1200 (discuter), le 5 juillet 2013 à 10:21‎

« Paradoxe du menteur » est la réponse. Si cela n'est pas, merci de compléter dans l'article. — Hautbois [canqueter] 5 juillet 2013 à 10:24 (CEST)Répondre
Sinon, ce qui fait d'un paradoxe (au sens de « proposition qui contient ou semble contenir une contradiction logique ») un paradoxe, est précisément qu'on ne peut pas lui attribuer une valeur de vérité ou de fausseté. Si je dis « tous les Français sont menteurs », étant Français ma proposition est indécidable. -O.--M.--H.- 5 juillet 2013 à 11:03 (CEST)Répondre
Ca dépend si « menteur » signifie qu'on dit toujours des énoncés faux (le menteur des logiciens), ou qu'on n'en dit que de temps en temps sans vergogne (ce qui est le sens usuel). Quand un menteur dit qu'il est menteur, l'énoncé qu'il prononce dit la vérité sur sa nature propre (parce qu'habituellement il ment, mais pas en l'espèce) ; quand un menteur dit qu'il est en train de mentir, l'énoncé est autoréférent et la proposition est indécidable (parce que autoréférente). Ici, l'énoncé est bien du second type (autoréférence et indécidable). Cordialement, Biem (d) 5 juillet 2013 à 12:32 (CEST)Répondre
J'avoue que je ne comprend pas comment on peut s'exciter devant des énoncés auto-contradictoires, qui sont simplement des constructions grammaticalement correctes mais logiquement indécidables. J'ai peut-être loupé un épisode, mais j'ai l'impression qu'à force d'appeler "paradoxe" n'importe quel truc qui n'éveillerait même pas la curiosité d'un lycéen, on finit par passer à côté de la profondeur des vrais paradoxes physiques ou mathématiques. Arnaudus (d) 5 juillet 2013 à 13:14 (CEST)Répondre
Ce qu'on appelle paradoxe c'est avant tout un résultat non conforme à l'intuition du lecteur ; c'est donc une qualification essentiellement subjective, et pour un lecteur éduqué par des études supérieures de logique ce n'est plus un paradoxe mais un théorème ou un résultat connu depuis longtemps. Les lycéens s'exitent sur ce genre de paradoxe parce que ça ne correspond pas à leur intuition, dans l'état où cette intuition peut se trouver chez un lycéen de base. Et on laisse les lycéens s'exiter devant ça, parce que c'est comme ça qu'on éduque leur compréhension du monde, ça fait partie de l'éducation de leur intuition. Ne méprise pas les enfants, souviens-toi simplement du temps (déjà si lointain?) où ta curiosité était éveillée par ce genre de chose et tu comprendras mieux. Cordialement, Biem (d) 5 juillet 2013 à 14:19 (CEST)Répondre
OK, je reformule : la réponse que tu as proposé (l'indécidabilité) est une réponse sophistiquée de logicien. Peut-être que je me trompe, mais la personne qui a posé la question semblait attendre une réponse de type "vrai" ou "faux", et c'est ça mon problème : quasiment n'importe qui peut voir qu'il y a un problème avec cette phrase, et que la solution la plus simple, ce n'est pas que le problème est indécidable, c'est que c'est un simplement un problème à la con qui n'a pas de solution. À mes yeux, un paradoxe intéressant doit avoir des solutions crédibles et non-triviales, autrement, son intérêt n'est qu'historique. Arnaudus (d) 5 juillet 2013 à 15:01 (CEST)Répondre
Conflit Les énoncés auto-référents sont généralement perçus comme ludiques (au moins la première fois qu’on les rencontre), qu’ils soient « paradoxaux » ou non : « cette phrase pas de verbe », « cette phrase a cinq mots », etc. Hofstadter en a fait son fond de commerce pendant un temps. Certains énoncés auto-référents (et proches du paradoxe du menteur) sont à la base de résultats de logique mathématiques généralement considérés comme assez profonds et qui fascinent des générations d'étudiants. Ça a même, il fut un temps, considérablement fasciné des non-mathématiciens.
Une fois qu’on ne trouve plus ça drôle, la question de pourquoi on a trouvé ça si drôle, et pourquoi tant de gens trouvent ça drôle, est – à mon avis – elle-même assez rigolote et je trouve qu’elle mérite plus qu’un haussement d’épaules. rv 5 juillet 2013 à 15:04 (CEST)
Ah, mais je trouve ça ludique aussi! Mais le paradoxe du menteur est amusant parce qu'il est évident que c'est une blague. C'est une sorte de prestidigitation verbale : il y a un "truc", et la partie amusante, c'est de trouver le truc. Demander la solution au paradoxe du menteur, c'est un peu comme demander si la fille est vraiment coupée en deux dans la boîte du magicien.
Finalement, j'ai probablement plus une âme d'informaticien que de mathématicien : je ne vois dans le paradoxe du menteur qu'une boucle infinie triviale, alors que le matheux y voir Gödel :-) Arnaudus (d) 5 juillet 2013 à 17:14 (CEST)Répondre
Mais le questionneur ne demande probablement la solution au paradoxe que pour le plaisir de nous voir nous débattre avec... il doit pas être déçu ! rv1729 5 juillet 2013 à 21:53 (CEST)Répondre
Le premier point important est effectivement que les lycéens puissent trouver ça « drôle » : on n'attire pas des mouches avec du vinaigre, c'est ce qui fait que leur attention est capturée. Ensuite, s'ils réfléchissent effectivement à ce que ça signifie ou pas, le travail des cellules grises contribue à muscler leurs cervaux. Ce n'est pas qu'un intérêt historique, c'est surtout un intérêt pédagogique. Mais OK, je donne la bonne réponse ci-dessous pour la personne qui a posé la question ^_^ . Cordialement, Biem (d) 5 juillet 2013 à 15:36 (CEST)Répondre
Le paradoxe du menteur montre qu’il faut considérer le langage sur deux niveaux : les mots et leurs significations intrinsèques et la valeur qu’on leur donne. En réalité, il n’y a pas de problème « irrésoluble » : une personne qui déclare : « je suis en train de mentir » ne peut faire référence qu’à un énoncé récent ou immédiat mais pas à une parole en train de se constituer. Le langage ne permet pas autre chose. Quand Épiménide, orateur crétois, dit : « Tous les Crétois sont menteurs », il ne ment pas, il porte un jugement. Dans tous les langages, on traduit que les Crétois sont généralement menteurs et que l’orateur rapporte une expérience. Quand on juge, on ne raisonne pas sur un fait qui existe ou qui n’existe pas, on ne suit pas une logique mathématique, mais on y met toute sa personnalité. C’est, en fait, un amusement pour la philosophie. --Mistig (d) 5 juillet 2013 à 15:50 (CEST)Répondre
D’où sors-tu une idée aussi évidemment fausse ?! Le langage permet parfaitement de faire référence à une parole en train de se constituer. Par exemple, et en Toulousain : je vais finir cette phrase par « con », con. rv 5 juillet 2013 à 15:59 (CEST) Et en gascon : Ballade du duel qu'en l'hôtel bourguignon Monsieur de Bergerac eut avec un bélître.
Incidemment, il n'y a pas de question impossible, si du moins certaines réponses le sont. -O.--M.--H.- 5 juillet 2013 à 16:17 (CEST)Répondre
La réponse est : Mu (zen). Cordialement, L'oracle (Posez une question).
La question posée n'est pas absurde, même s'il s'agit d'un grand classique. Une réponse adaptée n'est sans doute pas de répondre que c'est idiot ou qu'il n'y a pas de solution, mais d'expliquer clairement ce qui pèche dans le raisonnement. De telles questions ont agité des générations de logiciens et de sémanticiens, et continuent de le faire d'ailleurs. Leur compréhension nécessite une analyse claire des données du problème, et la réponse à apporter devrait s'exprimer en termes à la portée du demandeur (pédagogie). Oblomov2 (d) 6 juillet 2013 à 07:43 (CEST)Répondre
Eh bien, ne te gêne pas, vas-y, on regarde... rv1729 6 juillet 2013 à 15:59 (CEST)Répondre
Ben justement, j'aimerais bien qu'on m'explique clairement. L'article Paradoxe du menteur me semble extraordinairement embrouillé et donne l'impression de tourner sans cesse autour du pot. De plus, il donne une quantité de variantes de la situation en question. C'est soit, "Un homme déclare : Je mens", soit "Un homme disait qu'il était en train de mentir", soit "Tous les Crétois sont des menteurs", soit "Je mens en ce moment même", soit "Je mens toujours", soit "Cette phrase est fausse", soit même "je suis mort" ! (et d'autres encore). Il est clair qu'il faudrait étudier chacun de ces cas un par un. La bonne conclusion est probablement, en effet, qu'il ne faut pas confondre le langage (qui est censé avoir le monde comme référent) et le métalangage (qui a comme référent le langage, ou la parole). Mais personnellement, j'en tire aussi une autre conclusion, c'est que la logique classique s'applique tout simplement très mal dans le cadre du langage, qui n'est pas logique, et qui comprend notamment des sous-entendus et des allusions contextuelles non exprimés, ainsi que des ambigüités et des obscurités (sans compter que la même idée peut s'exprimer de manière totalement différente, syntaxiquement et lexicalement, dans des langues différentes). Autrement dit, des fois ça a l'air de coller à peu près, et des fois, pas. Bertrand Russell (et d'autres) ont longuement disserté sur la phrase "Le roi de France est chauve" (question : quel roi de France, vu qu'on est en république ?) François Recanati (et d'autres) se sont posé plein de question sur la philosophie du langage, en général totalement à côté de la plaque à mon avis (il prend notamment comme exemple "la neige est blanche", comme s'il s'agissait d'une proposition géométrique, style "un triangle a trois côtés" ; il est évident qu'il confond deux registres totalement différents : vouloir assigner une valeur "vrai" ou "faux" a une telle phrase du langage courant n'a pas de sens). Ma conclusion serait qu'il n'y a pas de question insoluble, il n'y a que des questions mal exprimées - et qu'en même temps, le langage ne permet tout simplement pas d'exprimer une question un tant soit peu complexe clairement : l'interlocuteur croit plus ou moins saisir, par approximation et analogies, ce que dit le locuteur, mais la conception qu'il se fait, dans sa propre tête, de ce qui a été dit est quasiment toujours (plus ou moins) différente de ce que le locuteur avait lui-même en tête, cela pouvant aller jusqu'au contresens complet. Tout ceci sous réserve que les deux personnes aient elles-mêmes une idée claire de ce qu'elles croient elles-même dire, ou comprendre, et c'est généralement loin d'être le cas. La logique n'est qu'un aimable jeu d'esprit, exactement comme les échecs, qui obéissent à des règles strictes : la logique comme les échecs échouent à représenter la réalité complexe du monde, et de la parole. Ce sont des outils inadaptés à cet usage, et il faut les cantonner dans leur domaine. Et maintenant, je vais aller boire un coup. Oblomov2 (d) 6 juillet 2013 à 18:11 (CEST)Répondre
La perplexité vient bien de ce qu'on considère le langage comme une formule mathématique. Une égalité reste une égalité quel que le soit le moment où elle a été posée. Une phrase a besoin de son contexte. En philosophie, on dirait que le langage exprime une expérience. On ne peut pas mentir, je le réitère, pendant une énonciation: « être en train de mentir » ne peut se référer qu'à un propos déjà émis (= je viens de mentir) ou qui va suivre immédiatement (je vais mentir). Il y a une distanciation nécessaire, sinon on fait comme Zénon qui en découpant indéfiniment le parcours d'une flèche dans l'air, a dû en conclure que la flèche ne tomberait jamais par terre. Je n'ai sans doute pas le lexique qui convient mais certains me comprendront peut-être. --Mistig (d) 7 juillet 2013 à 17:05 (CEST)Répondre
Le problème est précisément qu'il n'y a aucune précision de ce genre, ce qui permet le jeu. On peut bien prendre le langage pour un langage formel qui implique ses conséquences logiques. L'étude mathématique (voir supra) de tels énoncés a été faite, et est pertinente puisque, c'est sur des énoncés de cette classe que gödel a démenti Cantor qui pensait que sa théorie des ensemble permettrait de décider de la véracité de tous les énoncés possibles. v_atekor (d) 9 juillet 2013 à 13:02 (CEST)Répondre

Draguage des barrages

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On drague les ports avec des bateaux spécialement conçu pour. Qu'en est-il pour les barrages où le limon s'est déposé au fil du temps limitant le volume retenu? Je me pose la question à cause des problèmes d'accès. Skiff (d) 6 juillet 2013 à 07:54 (CEST)Répondre

C'est connu, Google est ton ami, mais ça marcherait mieux avec
où l'on découvre que l'opération se fait, et peut même servir à amender les sols. Il y a aussi de jolies images pour illustrer ces opérations, lesquelles sont très diverses, selon le type et les dimensions des barrages. -O.--M.--H.- 6 juillet 2013 à 08:26 (CEST) Il y a un contrepet dans le titre  Répondre
Il semble aussi que les lacs de barrage soient vidés régulièrement (anciennement tous les 10 ans pour inspecter les parois; voir, par exemple, Barrage de Roselend#Entretien; actuellement, il existe des inspections sous-marines). Mais je n'ai pas trouvé d'article du genre 'Vidange (barrage)'. -- Xofc [me contacter] 6 juillet 2013 à 08:30 (CEST)Répondre
Merci pour les réponses, je me demande dans le cas d'une vidange, si on a déjà envoyé des pelles mécaniques et des camions pour enlever les dépôts de limon ou pas (/risque enlisement). Skiff (d) 7 juillet 2013 à 17:27 (CEST)Répondre

Formation d'Amélie Nothomb

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Bonjour,

En récoltant des informations sur Nothomb, j'ai su qu'ele était agrégée et licenciée. De quoi est-elle agrégée ? A-t-elle vraiment une simple licence de philologie romane ?

Merci. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 92.106.140.22 (discuter), le 6 juillet 2013 à 17:21‎

Salut 92.106.140.22 (d · c · b). Se méfier des faux-amis, en Belgique jusqu'à il y a peu (réforme LMD) il en allait comme en France jusqu'au début des années 1970, la licence correspondait à la maîtrise ou au DEA en France avant la même réforme, et était précédée par une sorte de propédeutique ou de DEUG de deux ans, la candidature, bref la licence n'est pas « une simple licence » mais bel et bien le niveau requis pour prétendre postuler à l'agrégation en Belgique, qui correspond plutôt au CAPES français. Je n'ai pas fouillé la question pour la Suisse mais tes questions donnent à croire que les termes utilisés y sont plus proches de leur acception française. Bon puis, « une simple licence en philologie romane », je voudrais t'y voir   -O.--M.--H.- 6 juillet 2013 à 18:24 (CEST)Répondre

« Trois p'tits chats » et niquetaire

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Ni « que », ni « taire », c'est nous les trois mousquetaires !

Bonjour, bonjour, les fabuleuses pythies ! Passez-vous de bonnes vacances ?

Alors voilà, dans la comptine des Trois petits chats, il y a un mot qui m'est inconnu : « niquetaire ». J'ai fait quelques recherches (en vue de ne pas faire perdre votre temps), et ai seulement trouvé ici (à : message du 19 avril 2009, Trois petits chats) un avis donnant ce mot pour inventé.

Qu'en est-il d'après vous ? Est-ce que ce mot n'est pas plutôt mis pour ictère (ce qui n'est pas tellement mieux dans un autre sens, il faudrait alors prononcer « i-que-taire » ) ?

Si cette question a déjà reçu une réponse dans un lointain passé, désolé mais j'ai la flemme de faire ce genre de recherche.

Merci par avance, chères et dévouées pythies. Bonne journée. -- Warp3 (d) 6 juillet 2013 à 20:58 (CEST)Répondre

D’après Littré, "Niqueter = Couper certains muscles de la queue d'un cheval, sans amputer le tronçon, et de manière à la faire tenir relevée." puis "Niquetage = action de niqueter". Le niquetaire pouvant être la personne qui niquete? 78.118.109.159 6 juillet 2013 à 21:58
Bonjour, IP. Si les mots « niqueter » et « niquetage » existent indéniablement dans le dico (et d'ailleurs l'un des mots est évoqué dans une des réponses au message du 19 avril 2009), j'ai des doutes à propos de « niquetaire » avec le sens que tu donnes. Mais après tout, « niquetait » fonctionne pas si mal dans la comptine. Merci pour l'aide. -- Warp3 (d) 7 juillet 2013 à 00:32 (CEST)Répondre
Oh ! Je n'avais pas pensé à la forme conjuguée « [ils] niquetèrent », mais ça irait parfaitement ! -- Warp3 (d) 7 juillet 2013 à 01:07 (CEST)Répondre
Dans 'ma' version, ce n'est pas niqueterre, mais plutôt : Nick Carter. Dhatier jasons-z-en 7 juillet 2013 à 00:22 (CEST)Répondre
Bonjour, Dhatier. Est-elle reconnue encyclopédique, ta version ? D'où la détiens-tu ?-- Warp3 (d) 7 juillet 2013 à 00:39 (CEST)Répondre
Je relaye la question sur les questions sur les mots du Wiktionnaire. Eiku (d) 7 juillet 2013 à 01:04 (CEST)Répondre
Quelle que soit la graphie, niqueterre ou niquetaire, ce mot est semble-t-il un hapax, on peut supposer sans grand risque qu'il n'a pas de sens et vient là à la manière de « Jérimadeth » chez un certain poète pour pallier un manque, on voit aussi « Zeanne d'Arc » dans beaucoup de versions du Net, ce qui est cohérent avec « Courtisane » juste avant. Incidemment je découvre cette comptine : une kyrielle assez récente ou alors, pas pratiquée dans les cours d'écoles que je fréquentais ? -O.--M.--H.- 7 juillet 2013 à 01:51 (CEST)Répondre
Il en est question dans un livre de 1986, mais je suis certain que c’est plus ancien (il faudrait que je demande à mes grands-parents, grands-oncles et grand-tantes si ça leur dit quelque chose). Eiku (d) 7 juillet 2013 à 02:08 (CEST)Répondre
Merci de toutes tes démarches, Eiku. J'apprécie beaucoup.
@ O. H. : Bonsoir. « Hapax », ça rimerait presque avec « impasse », comme dans : « faire l'impasse » :). Oui, il y a des approximations dans la suite des mots. C'est pour ça que je (et d'autres) me demandais si ce n'était pas « ictère » plutôt, puisque il y a déjà « courtisane - jeanne d'arc ». Des sources bien fondées (comme un recueil reconnu de chansons et comptines, par exemples) seraient la bienvenue. La comptine des Trois petits chats n'est pas récente, elle existe de façon certaine depuis au moins plusieurs dizaines d'années, et certainement beaucoup plus (d'après le lien donné ci-dessus par Eiku). Merci cependant de ton hypothèse, c'est une solution possible. -- Warp3 (d) 7 juillet 2013 à 03:36 (CEST)Répondre
Probable que ça s'appuie sur « ictère », sinon. -O.--M.--H.- 7 juillet 2013 à 09:19 (CEST)Répondre
La comptine date d'avant les années 60, je l'ai apprise enfant. Je continue à penser que niqueterre est une déformation de Nick Carter. Voici un un portail du scoutisme (mais non reconnu encyclopédique...) où c'est mentionné. Et n'oublions pas que dans les années 1930 et 40 ce détective jouissait d'une notoriété similaire à celle de James Bond aujourd'hui. Dhatier jasons-z-en 7 juillet 2013 à 13:55 (CEST)Répondre
Merci d'avoir trouvé cette source ! Elle vaut ce qu'elle vaut, mais ça se tient. Il y a déjà plusieurs versions de la comptine pas du tout sourcées (même si la 1ère semble très représentée sur Internet). Peut-être ajouter cette version à l'article ? Cordialement, -- Warp3 (d) 8 juillet 2013 à 09:24 (CEST)Répondre
Un de mes parents a confirmé, c'est bien « Nick Carter » ! J'ajoute la version « scout », sensiblement différente, à l'article. -- Warp3 (d) 10 juillet 2013 à 06:02 (CEST)Répondre

JWST

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Les points de Lagrange
 
Situation du télescope spatial James-Webb

Bonjour. Voici ma question : Est-ce que depuis le point de Lagrange Terre-Soleil L2 on voit le Soleil ? Personne sait ? Je sais que c'est en rapport avec diamètre apparent, mais je n'y comprends rien, aidez-moi svp.

Merci

Moi qui ne suis pas très pointu sur ces questions, je trouve ça assez simple : le diamètre apparent, nous dit la dernière formule, est environ le diamètre divisé par la distance; Si tu connais la distance de L2 relativement à la terre et au Soleil, et le diamètre de ces deux objets, tu peux vérifier leur diamètre apparent et voir si celui de la terre est supérieur. -O.--M.--H.- 7 juillet 2013 à 20:30 (CEST)Répondre
L2 est situé à environ 1,5 million de km de la Terre. Diamètre apparent de la Terre à cet endroit : 12700km/1500000 = 0,00847 Diamètre apparent (min/max) du Soleil entre 1390000/148000000 = 0,00939 et 1390000/153000000 = 0,00908. (Le dividende est le diamètre réel de l'astre, le diviseur la distance de l'astre au point de Lagrange). Donc le point de Lagrange L2 est dans une sorte d'éclipse annulaire permanente. Dhatier jasons-z-en 7 juillet 2013 à 21:46 (CEST)Répondre
Merci, c'est pour ça que le JWST a besoin d'un bouclier ! Je vais essayer de refaire les calculs. ça plaira à ma prof.
Sinon, le théorème de Thalès devrait aussi permettre de voir si le diamètre de la Terre rentre dans le triangle Soleil-L2 à la distance Terre-L2 (si on me pardonne l'imprécision de langage...). -- Xofc [me contacter] 8 juillet 2013 à 09:02 (CEST)Répondre
Ayant lu récemment Tempête solaire (roman) second tome de L'Odyssée du temps de Arthur C. Clarke et Stephen Baxter il n'est question que de ça ou presque car une partie de la population la plus aisée se réfugie dans un vaisseau spatial qui se rend au point de Lagrange 2 (L2 pour les intimes) protégé du soleil par la Terre en maintenant son point d'équilibre à l'aide de corrections constantes.--Doalex (d) 8 juillet 2013 à 10:08 (CEST)_Il faut préciser que ce bouclier situé en arrière doit bloquer le rayonnement infrarouge cumulé du Soleil, de la Terre et de la Lune puisque les observations futures vers l'espace seront essentiellement basées sur les émissions du rayonnement infrarouge en évitant toutes les pertubations.Répondre
Dans d'autres romans, on ne parle pas de cette question précise mais du moins, il est question des points de Lagrange et de l'intérêt d'y placer des vaisseaux en orbite stationnaire pour les y maintenir à peu de frais, c'est ceux de John Varley, notamment Le Canal Ophite, Gens de la Lune, Persistance de la vision (un recueil de nouvelles) et, de manière plus incidente, les deux derniers volumes de la Trilogie de Gaïa. Pour les amateurs de très bonne science fiction vraiment littéraire et vraiment scientifique (genre A. C. Clarke justement), c'est un auteur à lire. -O.--M.--H.- 8 juillet 2013 à 10:30 (CEST)Répondre
En orbite géostationnaire bien sûr, un satellite au point L2 aurait bien évidemment une orbite elliptique similaire à celle de la Terre, en plus éloigné du soleil. -O.--M.--H.- 8 juillet 2013 à 18:42 (CEST)Répondre
En y réfléchissant, un objet qui serait sur un point de Lagrange aurait une position relative à la Terre fixe mais non pas stationnaire puisque la Terre tourne sur elle-même et bascule sur son axe. Bref un tel objet ne serait pas proprement stationnaire, juste en position relative fixe, comme dit. -O.--M.--H.- 9 juillet 2013 à 23:10 (CEST)Répondre