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Programme du mois

Mercredi 1er mai 2013

 
Code de Hammurabi

Le Code de Hammurabi est un texte juridique babylonien daté d'environ 1750 av. J.-C., à ce jour le plus complet des codes de lois connus de la Mésopotamie antique. Il a été redécouvert en 1901-1902 à Suse en Iran, gravé sur une stèle de 2,25 mètres de haut comportant la quasi-totalité du texte en écriture cunéiforme et en langue babylonienne, exposée de nos jours au Musée du Louvre à Paris. Plus qu'un code juridique, il s'agit en fait d'une longue inscription royale, comportant un prologue et un épilogue glorifiant le souverain Hammurabi, qui a régné à Babylone d'environ 1792 à 1750 av. J.-C., dont la majeure partie est constituée par des décisions de justice.

Depuis sa découverte, en 1901, cet ensemble de décisions est désigné comme un « code » et chaque décision comme autant de « lois » (ou « articles ») relatives à différents aspects de la vie de la société babylonienne de la période. La nature exacte du texte est l'objet de débats : bien qu'il soit souvent présenté comme un code de lois dont les dispositions sont destinées à être appliquées dans le royaume de Hammurabi, les assyriologues qui l'ont étudié plus précisément insistent sur sa fonction politique de glorification du roi et y voient plutôt une sorte de traité juridique visant à conserver le souvenir du sens de la justice et de l'équité de Hammurabi. Quoi qu'il en soit, y apparaissent des informations essentielles pour la connaissance de différents aspects de la société babylonienne du XVIIIe siècle av. J.-C. : organisation et pratiques judiciaires, droit de la famille et de la propriété, statuts sociaux, activités économiques, etc. Il convient cependant souvent de compléter ces informations par celles fournies par les nombreuses tablettes cunéiformes de la même époque exhumées sur les sites de Babylonie pour mieux comprendre le contenu du texte.

Jeudi 2 mai 2013

 
John Dewey en 1902

John Dewey (prononciation : [ˈduːi]), né le à Burlington dans le Vermont et décédé le 1er juin 1952 à New York, est un philosophe américain majeur du courant pragmatiste développé initialement par Charles S. Peirce et William James. Ses écrits dans le domaine de la pédagogie sont aussi une référence en éducation nouvelle, et il a eu des engagements politiques et sociaux forts, notamment à travers ses articles publiés dans le journal The New Republic.

Sa philosophie est d'abord marquée par l'instrumentalisme, c'est-à-dire par sa volonté de rompre avec une philosophie classique qu'il voyait comme plus ou moins liée à la classe dominante, pour en faire un instrument permettant aux hommes de mieux s'adapter au monde moderne. Le principal moyen envisagé par Dewey à cette fin est ce qu'il nomme la « théorie de l'enquête » qui repose sur l'idée qu'un changement dans l'environnement entraîne des problèmes d'adaptation qui doivent être résolus au moyen d'une enquête où diverses hypothèses sont examinées. Les théories philosophiques traditionnelles sont alors vues comme des moyens de fournir des hypothèses à tester.

Dewey a participé également, en parallèle avec le Nouveau Libéralisme anglais, à la constitution de ce qui est actuellement nommé le « social-libéralisme » dont il se situe à l'aile gauche. Pour lui l'individu n'est pas un être isolé, mais participe à une société. Cette thèse marque sa philosophie politique comme en témoigne l'importance donnée au public, et à l'harmonisation des intérêts particuliers qu'il ne tient pas comme allant de soi, mais comme résultant de l'« enquête ». Sa philosophie politique vise aussi, et peut-être surtout, le développement de l'individualité, c'est-à-dire de la réalisation de soi à travers la démocratie, conçue non pas comme une forme de gouvernement, mais comme une participation des individus à l'action collective. Enfin, sa pédagogie, étroitement liée à son idéal démocratique, vise à donner aux étudiants les moyens et le caractère nécessaires à une participation active à la vie publique et sociale.

Vendredi 3 mai 2013

 
Mâle reconnaissable à sa calotte noire.

La Sittelle corse (Sitta whiteheadi) est une espèce d'oiseaux de la famille des Sittidae. C'est une sittelle relativement petite, mesurant près de 12 cm. Les parties supérieures sont gris bleuté, les parties inférieures blanc grisâtre. Le mâle se distingue de la femelle par sa calotte entièrement noire. L'espèce est sédentaire, territoriale et peu farouche. Elle se nourrit souvent haut dans les Pins laricio corses, consommant principalement des pignons, mais attrapant aussi quelques insectes volants. La saison de reproduction a lieu entre avril et mai ; le nid est placé dans le tronc d'un vieux pin, et la couvée compte cinq à six œufs. Les jeunes s'émancipent 22 à 24 jours après leur naissance.

La Sittelle corse est l'unique espèce d'oiseaux endémique de France métropolitaine, et ne se trouve qu'en Corse, où elle peuple les vieilles forêts de Pins laricio d'altitude, descendant plus bas en hiver. Son nom scientifique lui vient de John Whitehead, l'ornithologue ayant fait découvrir l'oiseau au monde scientifique en 1883. La Sittelle corse est étroitement apparentée aux Sittelles de Chine (S. villosa) et à poitrine rousse (S. canadensis). L'oiseau est menacé par la perte de ses sites de nidification et par la fragmentation de son habitat, ses effectifs étant estimés à près de 2 000 individus, peut-être en déclin modéré. Cette petite taille de population associée à l'aire de distribution restreinte de l'espèce fait que la Sittelle corse est considérée comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Samedi 4 mai 2013

 
Modèle d'un kart de Mario Kart 7 au 2011 LA Auto Show, aux États-Unis.

Mario Kart 7 (マリオカート7, Mario Kāto Sebun?) est un jeu vidéo de course développé par Nintendo EAD et Retro Studios et édité par Nintendo pour la console portable Nintendo 3DS. Il est sorti en décembre 2011 au Japon, en Europe, en Australie et en Amérique du Nord. Il s'agit du septième opus de la série Mario Kart.

Comme les autres jeux de la série, Mario Kart 7 met en scène les principaux personnages de l'univers de Mario et les oppose dans des courses de kart disputées à huit sur des circuits situés pour la plupart dans les différents lieux du monde de Mario. C'est le premier jeu de la série dont les circuits contiennent des sections aériennes et aquatiques, et dans lequel le joueur peut personnaliser son kart. Il utilise la fonction 3D stéréoscopique de la 3DS.

Mario Kart 7 a été favorablement accueilli par la critique, avec une moyenne de 85 % sur le site de compilations de critiques Metacritic. Le mode multijoueur et la conception des circuits ont été particulièrement appréciés tandis que les critiques ont déploré la faible prise de risques de Nintendo. Le jeu est en outre un succès commercial ; avec 7,73 millions d'unités écoulées jusqu'en décembre 2012, c'est à cette date le deuxième jeu le plus vendu sur 3DS derrière Super Mario 3D Land.


 
David Cameron, actuel Premier ministre depuis le 11 mai 2010.

Cette page dresse la liste des Premiers ministres du Royaume-Uni par ordre chronologique depuis le XVIIIe siècle.

Le Premier ministre du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (Prime Minister of the United Kingdom of Great Britain and Northern Ireland) est le leader politique du pays et à la tête du Gouvernement de Sa Majesté (Her Majesty's Government). L'occupant du poste est chargé de nommer les autres membres de son gouvernement et de présider aux réunions du Cabinet.

Sir Robert Walpole, à la tête de la Grande-Bretagne de 1721 à 1742, est considéré comme le premier Premier ministre au sens moderne, ce titre n'était alors qu'officieux, et la fonction qu'il exerçait était celle de Premier Lord au Trésor (First Lord of the Treasury), tandis que le terme « Royaume-Uni », n'est utilisé pour la première fois qu'en 1801 par William Pitt le Jeune. Ce n'est qu'en 1905 que Henry Campbell-Bannerman porte officiellement le titre de « Premier ministre ».

Dimanche 5 mai 2013

 
Carte postale annonçant l'Oceanic à la fin des années 1920.

L'Oceanic (III) est un paquebot avorté de la compagnie maritime britannique White Star Line. Troisième navire de la firme à porter ce nom après l'Oceanic de 1871 et celui de 1899, il est envisagé en 1926, dans l'idée de moderniser le service transatlantique de la compagnie jusque-là déséquilibré. Avec l'arrivée de Lord Kylsant à la tête de la compagnie, le projet gagne en ampleur, jusqu'à devenir un grand navire destiné à être le premier à dépasser les barres symboliques des 300 mètres (1 000 pieds) et des 30 nœuds.

Après plusieurs années d'étude, le navire voit sa construction commencer en juin 1928 dans les chantiers Harland & Wolff de Belfast. Cependant, le travail s'effectue à un rythme ralenti, et cesse en juin 1929, probablement le temps d'effectuer de nouvelles études relatives à la propulsion. La Grande Dépression, qui éclate la même année, et l'affaire financière qui envoie Lord Kylsant en prison en 1931 mettent un terme définitif à la construction, pour laquelle le gouvernement refuse d'avancer des fonds.

Au sein de la flotte de la White Star Line, l'Oceanic est donc remplacé par deux navires plus petits, le Britannic et le Georgic, clairement inspirés de son profil. Le besoin d'un grand navire, que la compagnie ne peut financer, persiste à se faire ressentir. Pour y répondre, elle est poussée à fusionner avec sa rivale, la Cunard, leurs moyens unis leur permettant de finir le géant ébauché de cette dernière, le Queen Mary.

Lundi 6 mai 2013

 
Carte topographique d'une partie du Somerset avec les collines de Mendip au nord-est.

Les collines de Mendip, en anglais Mendip Hills, communément appelées The Mendips, sont situées dans le Somerset, en Angleterre, au sud-ouest des villes de Bristol et de Bath. Elles culminent à 325 mètres d'altitude à Black Down. Principalement constituées de calcaire, avec du grès et des roches volcaniques, elles présentent un relief karstique prononcé, avec un plateau sommital où s'enfonce un important réseau souterrain, des versants entrecoupés de gorges et des piémonts où ressurgissent les cours d'eau. Ceux-ci sont alimentés par d'importantes précipitations provoquées par le climat tempéré humide de la région. Les nombreuses prairies naturelles couvrant la partie supérieure des collines ont été aménagées par l'homme, notamment pour y pratiquer l'élevage. L'essentiel de la population, longtemps restée démunie en raison de son relatif isolement, se concentre dans leur partie basse.

La région, peuplée depuis le Paléolithique, a présenté un attrait dès l'âge du bronze, accentué durant la conquête romaine de la Bretagne, en raison de sa richesse en minerai et en particulier en plomb. Les collines présentent de nombreuses traces d'exploitation minière, laquelle se poursuit actuellement sous forme de carrières de pierre. Les nombreuses cavités naturelles constituent un site réputé parmi les spéléologues. Les collines sont également populaires pour la pratique de la randonnée pédestre. La zone est classée Area of Outstanding Natural Beauty depuis 1972 sur une superficie approchant 200 km2.

Mardi 7 mai 2013

William J. Masterton (né le à Winnipeg, dans la province du Manitoba au Canada - mort le à Edina, dans l'État du Minnesota aux États-Unis) est un joueur canadien naturalisé américain de hockey sur glace professionnel qui évolue en position de centre. Il est le seul joueur à mourir des conséquences directes de blessures subies lors d'une partie de la Ligue nationale de hockey.

Excellent joueur universitaire avec les Pioneers de Denver, Masterton emporte le championnat NCAA en 1960 et 1961. Il est nommé à deux reprises dans les équipes All-America du championnat et est désigné meilleur joueur du tournoi final 1961. Il joue ensuite deux saisons au sein de l'organisation des Canadiens de Montréal avant de s'installer au Minnesota où il évolue au niveau amateur. L'expansion de la Ligue nationale de hockey en 1967 lui offre une opportunité dans la ligue majeure avec les North Stars du Minnesota nouvellement créés. Le 11 octobre 1967, il inscrit le premier but de l'histoire de la franchise.

Le 13 janvier 1968, lors d'une partie entre les North Stars et les Seals d'Oakland, il est victime de graves blessures à la tête et en meurt deux jours plus tard. Son décès suscite un long débat sur les avantages du port d'un casque à une époque où peu de joueurs de la LNH en utilisent. Malgré plusieurs tentatives, le casque ne devient obligatoire en LNH que onze ans plus tard pour tout nouveau joueur à compter de la saison 1979-1980. En sa mémoire, la LNH crée le trophée Bill-Masterton remis chaque année depuis 1968 au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance, d'esprit sportif et de dévouement au hockey. Son numéro 19 ne sera plus jamais porté après son décès et il est officiellement retiré par les North Stars en 1987, un honneur qui suit la franchise lorsqu'elle est déménagée à Dallas.


 
Gélinas, à gauche, avec Craig Conroy lors du match des anciens des Canadiens de Montréal face aux anciens des Flames de Calgary, en ouverture de la Classique Héritage de la LNH 2011.

Martin Gélinas (né le à Shawinigan, dans la province du Québec au Canada) est un joueur de hockey sur glace canadien évoluant au poste d'ailier. Après une carrière junior avec les Olympiques de Hull, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, il est repêché par les Kings de Los Angeles lors du repêchage d’entrée dans la LNH de 1988, au premier tour (septième choix au total). La même année, il est échangé par les Kings aux Oilers d'Edmonton, lors de la transaction qui a mené Wayne Gretzky à Los Angeles.

Il fait ses débuts professionnels dans la Ligue nationale de hockey avec les Oilers lors de la saison 1988-1989, mais est renvoyé chez les juniors après six matchs. Il joue sa première saison professionnelle complète l’année suivante et participe aux séries éliminatoires qui lui permettent de remporter sa seule Coupe Stanley. En 1993, Martin Gélinas est échangé par Edmonton aux Nordiques de Québec, où il ne joue qu’une demi-saison, avant d’être réclamé au ballottage par les Canucks de Vancouver. Avec cette équipe, il participe, en 1994, à sa deuxième finale de la Coupe Stanley, perdue face aux Rangers de New York

Mercredi 8 mai 2013

 
Arrivée des Beatles à l'aéroport JFK, le 7 février 1964.

Les deux tournées américaines des Beatles en 1964 sont les deux premières tournées du groupe anglais aux États-Unis et au Canada.

Alors que les artistes britanniques populaires peinent à s'exporter aux États-Unis, les Beatles parviennent à s'y imposer dès leur première visite, en . Aidé par une importante campagne publicitaire menée par Capitol Records, le groupe attire les foules et apporte avec lui la Beatlemania. Durant ces deux semaines aux États-Unis, les Beatles se produisent à deux reprises au Ed Sullivan Show où ils pulvérisent les records d'audiences télévisuelles, et donnent des concerts dans des salles prestigieuses de New York, Washington et Miami. Si la presse, notamment new-yorkaise, peut se montrer critique et dubitative, ce premier passage du groupe en sol américain renforce ses ventes de disques et assoit sa domination des hit-parades américains.

La seconde tournée, bien plus importante, s’étale sur une période d’un mois, en août et . Très longue et harassante pour le groupe, elle comprend une trentaine de dates et nécessite une logistique importante, surtout de la part des autorités locales qui doivent veiller à éviter les débordements des fans. La tournée est ainsi émaillée de nombreux incidents et déclenche quelques controverses, notamment au sujet de l'hystérie dont font preuve les admirateurs du groupe. Malgré tout, cette tournée confirme le succès des Beatles en Amérique du Nord, attirant en tout un public d’environ 360 000 spectateurs. L'ensemble de ces évènements fait d'eux les initiateurs de la British Invasion.

Jeudi 9 mai 2013

 
Le roi Jean VI de Portugal par Jean-Baptiste Debret.

Jean VI de Portugal (en portugais : João VI de Portugal), roi de Portugal et des Algarves et roi puis empereur titulaire du Brésil, est né à Lisbonne, au Portugal, le et décédé dans cette même ville le . Surnommé « le Clément », il règne sur le Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves de 1816 a 1822 puis sur le seul royaume de Portugal de 1822 à 1826. Grâce au traité de Rio de Janeiro de 1825, qui reconnaît l'indépendance du Brésil, Jean VI est également proclamé empereur titulaire du Brésil, mais c'est son fils aîné, l'empereur Pierre Ier, qui est le véritable souverain du pays pendant son règne.

Deuxième fils de la reine Marie Ire et du roi consort Pierre III de Portugal, le futur Jean VI n'est, à l'origine, pas destiné à ceindre la couronne de son pays. Devenu l'héritier du trône en 1788, il doit pourtant assurer la régence peu de temps après, sa mère montrant des signes croissants de folie. Arrivé au pouvoir dans le contexte de la Révolution française, le prince déclare la guerre à Paris en 1793 mais son armée est vaincue et le royaume d'Espagne, avec qui il avait conclu une alliance, ne tarde pas à l'abandonner (1795). De plus en plus isolé internationalement, le futur Jean VI est alors victime de la diplomatie napoléonienne et du double jeu de Madrid, qui profite de la situation pour arracher au Portugal la région d'Olivenza après la « guerre des Oranges » (1801). Les tensions entre Paris et Lisbonne atteignent leur paroxysme en 1807, lorsque la France napoléonienne décide d'envahir le Portugal pour punir les Bragance d'avoir refusé d'appliquer le blocus continental dirigé contre le Royaume-Uni.

Incapable de résister à l'attaque du général Junot, le prince Jean prend la décision de fuir son royaume et de transférer la cour et le gouvernement au Brésil, qui est alors la plus prospère des colonies portugaises. Après plusieurs semaines de tribulations, la famille royale et les 500 à 15 000 personnes qui l'accompagnent (selon les sources) s'installent donc à Rio de Janeiro le . En compagnie de ses conseillers, le régent met rapidement en place une série de réformes qui ouvrent le Brésil au commerce international et le dotent d'institutions stables et modernes.

Après quelques années d'occupation française, le Portugal est définitivement libéré de l'occupant français en 1811 mais Jean refuse toutefois de rentrer en Europe. Le , il proclame au contraire le « Royaume uni de Portugal, du Brésil et des Algarves », ce qui confirme la nouvelle place du Brésil au sein de l'ensemble portugais. Monté sur le trône en 1816, le souverain doit pourtant bientôt affronter l'opposition très vive des Portugais, qui se soulèvent pour obtenir le retour de la famille royale en Europe, et d'une partie des Brésiliens, qui refusent de voir leur pays rétrogradé au rang de simple colonie. Sous la pression populaire, Jean VI et son entourage rentrent donc finalement à Lisbonne le , non sans avoir nommé auparavant le prince Pierre de Portugal régent du Brésil.

En Europe, Jean VI est à la fois victime des luttes de pouvoirs qui opposent libéraux et conservateurs et des conspirations de sa femme, la reine d'origine espagnole Charlotte-Joachime, avec qui il entretient des relations mouvementées depuis le début de son mariage. Il assiste par ailleurs, impuissant, à la montée du nationalisme brésilien et à la proclamation d'indépendance du pays par son propre fils aîné le . Contraint à reconnaître la sécession brésilienne en 1825, Jean VI est néanmoins proclamé empereur titulaire du pays par la même occasion. Six mois plus tard, le souverain s'éteint dans des conditions mystérieuses, sans que sa succession soit réellement assurée, ouvrant ainsi la voie à une longue crise successorale.

Vendredi 10 mai 2013

 
Un lancier polonais de la Garde impériale salue un officier supérieur du régiment. En chemin vers la parade par Bronisław Gembarzewski, 1896.

Le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais (polonais : 1 Pułk Szwoleżerów-Lansjerów Gwardii Cesarskiej) est une unité de cavalerie légère de la Garde impériale, créée par Napoléon Ier et en service dans la Grande Armée de 1807 à 1815. Avec un effectif théorique de 1 000 cavaliers et 32 hommes d'état-major, c'est le quatrième régiment de cavalerie intégré à la Garde.

Recrutés au sein de la noblesse polonaise, les chevau-légers effectuent leurs premières armes pendant la guerre d'Espagne, particulièrement au col de Somosierra où un seul de leurs escadrons s'empare successivement de quatre batteries adverses bien retranchées et gardées par plusieurs milliers d'Espagnols. Après cet exploit, les Polonais intègrent la Vieille Garde. En 1809, ils sont les premiers cavaliers de la Garde impériale à être dotés de la lance, et deviennent alors les « lanciers polonais ».

Sous les ordres de son colonel Wincenty Krasiński, le régiment participe à la campagne de Russie, où les lanciers sont particulièrement redoutés par les cosaques qu'ils affrontent notamment à Gorodnia en dégageant Napoléon et son état-major d'une attaque. Quelques centaines de lanciers seulement survivent à la retraite et le régiment est réorganisé pour prendre part aux campagnes d'Allemagne et de France où il fait brigade avec les lanciers rouges de la Garde impériale. Durant cette période, le 1er lanciers se signale à Reichenbach, Dresde, Peterswalde où les chevau-légers dispersent un régiment de hussards prussiens, et en de multiples affrontements sur le sol français. Après l'abdication de l'Empereur, la quasi-totalité du corps regagne la Pologne à l'exception d'un escadron sous le commandement de Jerzmanowski qui accompagne Napoléon sur l'île d'Elbe et charge aux côtés des lanciers rouges à Waterloo. Cet escadron, dernière formation étrangère à combattre au sein de la Garde impériale, est définitivement dissous le .

Considérés comme l'un des meilleurs régiments de cavalerie légère de leur temps, les lanciers polonais de la Garde sont fidèles à l'Empereur pendant toute la durée de l'épopée napoléonienne. Leur charge à Somosierra, regardée comme l'un des plus grands faits d'armes de l'histoire de la cavalerie, a suscité d'importantes controverses tout en prenant place dans l'imaginaire des peintres et des écrivains.


 
Jerry O'Connell, ici en 2008, joue son premier rôle comme personnage principal au cinéma dans Bienvenue chez Joe.

Bienvenue chez Joe, également connu sous les titres Joe's Apartment ou L'Appartement de Joe, est une comédie américaine réalisée par John Payson, sortie en 1996. Ce film est connu pour être la première production de MTV Films, filiale de la société MTV Networks, gérant la chaîne de télévision MTV. C'est aussi la première des deux productions commune entre MTV Films et Geffen Pictures.

Le film est tiré d'un court métrage, Joe's Apartment, également réalisé par John Payson, et diffusé pour la première fois sur MTV en 1992. L'histoire est celle de Joe, un jeune homme naïf, qui arrive de l'Iowa pour s'installer dans la ville de New York. Par un concours de circonstances, il s'installe dans un appartement insalubre, qui se révèle être habité par une colonie de cafards.

Le film est un échec à la fois critique et public ; il ne remporte qu'un peu plus de quatre millions de dollars, alors qu'il a coûté treize millions à la production. Le film est vu comme une analyse corrosive de la vie new-yorkaise ainsi qu'un désenchantement du rêve américain. Malgré cet accueil globalement décevant, le film reçoit quelques récompenses saluant notamment le travail d'animation des cafards effectué par les Blue Sky Studios de Chris Wedge.

Samedi 11 mai 2013

L’Amiens Sporting Club, abrégé en Amiens SC, est un club de football français fondé en 1901 sous le nom d'Amiens Athlétic Club et situé à Amiens en Picardie.

Au cours de son histoire, l'Amiens SC a effectué l'essentiel de ses saisons aux deuxième et troisième niveaux du football français, participant notamment à trente-six saisons de Division 2. En plus de cent ans d'activité, le club n'a cependant jamais atteint la première division. Avant le début du professionnalisme en France en 1932, l'Amiens AC est l'un des meilleurs clubs français. Il remporte régulièrement le championnat de Picardie USFSA, puis devient deux fois champion du Nord dans les années 1920, tout en obtenant de bons résultats en Coupe de France. Tout d'abord réticent à l'adoption du professionnalisme, l'Amiens AC adopte ce statut en 1933 et prend part au premier championnat de France de Division 2, sans parvenir à monter en Division 1 par la suite. Le club abandonne le statut professionnel en 1952 et redevient amateur, participant jusqu'en 1970 au championnat de France amateur et à la Division d'Honneur du Nord. En 1970, le club retrouve la Division 2 grâce à une réforme des compétitions, puis oscille dans les années 1970 et 1980 entre la Division 2 et la Division 3. En 1991, le club retrouve le chemin du professionnalisme près de quarante ans après l'avoir quitté. Depuis cette date, le club s'est régulièrement maintenu en Division 2, devenue la Ligue 2, sans toutefois réussir à monter en Ligue 1.

L'Amiens SC n'a remporté aucune compétition nationale au cours de son histoire. Son principal fait d'armes est une finale de Coupe de France en 2001 alors que le club évoluait en National, troisième niveau du football français, performance que seuls quatre clubs ont réussie alors qu'ils évoluaient à un niveau inférieur à la deuxième division. L'Amiens SC n'a cependant pas remporté cette finale, défait aux tirs au but.

Le club est actuellement présidé par Bernard Joannin, et l'équipe première, entraînée par Christophe Pellissier depuis janvier 2015, évolue en Ligue 2 lors de la saison 2016-2017.

Dimanche 12 mai 2013

Eddy Paape, de son véritable nom Édouard Paape, né le à Grivegnée (Belgique) et mort le à Bruxelles (Belgique), est un dessinateur belge francophone de bande dessinée, principalement connu pour les séries Jean Valhardi, Marc Dacier et Luc Orient.

Après des études à l'Institut Saint-Luc, il commence sa carrière artistique au studio de dessin animé, la Compagnie belge d'actualités. Après la fermeture du studio, il rejoint, en compagnie d'André Franquin, Morris et Will, l'équipe de Jijé qui va les initier à la bande dessinée. Le départ de son maître aux États-Unis, lui permet de récupérer le dessin de la série Jean Valhardi que Jijé assurait jusque-là dans le journal Spirou. Dans ce même journal il anime plusieurs fois l'Oncle Paul et les pages de jeux, avant de pouvoir dessiner à partir de 1958 sa propre série, Marc Dacier. Après une brouille avec son éditeur Dupuis dans les années 1960, il rejoint le journal Tintin où il a notamment animé la série de science-fiction Luc Orient, mais aussi d'autres séries plus courtes comme Tommy Banco ou Udolfo. Après l'arrêt de Luc Orient en 1984, il dessine des séries qui se limiteront à un ou trois albums comme Carol Détective, Les Jardins de la peur ou Johnny Congo.


 
Vue du Prieuré de la Primaudière, chapelle et bâtiments conventuels.

Le prieuré de la Primaudière est un ancien prieuré datant des XIIIe et XVIIIe siècles, bâti sur les communes d'Armaillé en Maine-et-Loire et de Juigné-des-Moutiers en Loire-Atlantique, dans la région Pays de la Loire, en France.

Il est fondé par les moines de l'ordre de Grandmont en 1207 avec l'aide et le soutien des seigneurs locaux. Les derniers moines le quittent en 1762. Le bâtiment principal est la chapelle de la Primaudière, construite au XIIIe siècle. Lieu de pèlerinage au Moyen Âge, l'organisation du prieuré est typique de l'architecture grandmontaine, notamment par l'organisation des ouvertures dans la chapelle, et ses deux portes, une pour les fidèles et la seconde pour les moines la desservant.

Lundi 13 mai 2013

 
L'Aquitania en 1914

Le RMS Aquitania est un paquebot transatlantique britannique de la Cunard Line en service de 1914 à 1950. Il est construit dans la lignée du Lusitania et du Mauretania (1906), tout en étant nettement plus grand et luxueux, mais moins rapide. Mis en service fin mai 1914, il n'a le temps de faire que trois traversées augurant d'un succès encourageant, avant le début de la Première Guerre mondiale. Durant le conflit, le paquebot, d'abord transformé en croiseur auxiliaire sans être utilisé comme tel, sert de transport de troupes et de navire-hôpital, notamment dans le cadre de la bataille des Dardanelles.

Retrouvant son service d'origine en 1920, il assure le service transatlantique principal de sa compagnie, aux côtés du Mauretania et du Berengaria. L'Aquitania devient un des paquebots les plus populaires de l'Atlantique nord, étant surnommé « the Ship Beautiful » (« navire de beauté ») par les passagers. Sa popularité lui permet de poursuivre son service après la fusion de sa compagnie avec la White Star Line en 1935, tandis que des navires plus récents sont retirés du service car jugés en surplus. Il est alors envisagé de le remplacer par le Queen Elizabeth prévu pour 1940.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale lui accorde un sursis de près de dix ans. Il sert en effet de transport de troupes durant tout le conflit, et jusqu'en 1947, parcourt le monde entier. Il est notamment utilisé pour ramener chez eux des soldats canadiens et les familles qu'ils ont fondées en Europe. Il termine sa carrière en transportant des émigrants au Canada, avant que le Board of Trade le juge hors normes. Le paquebot est retiré du service en 1949 et envoyé à la casse l'année suivante.

L'Aquitania a joui d'une grande popularité durant sa carrière et est l'un des paquebots les plus utilisés des années 1920. Avec sa grande durée de vie (36 ans), il est également le dernier paquebot à quatre cheminées retiré du service, le dernier construit pour la ligne de l'Atlantique nord et le seul à avoir servi durant les deux conflits mondiaux.

Mardi 14 mai 2013

 
La déesse Tellus, sur un des panneaux de l'Ara Pacis, consacré in 9 av. J.-C.

Dans la Rome antique, les Fordicidia sont une fête religieuse de la fertilité célébrée le 15 avril durant laquelle les Romains offrent en sacrifice des vaches pleines. Une fois les vaches sacrifiées dans chacune des trente curies, les embryons de veaux sont brûlés par les vestales et leur cendre sert quelques jours plus tard pour purifier le peuple lors des Parilia, le 21 avril. Ovide rattache les Fordicidia à un premier sacrifice durant le règne de Numa Pompilius.

Cette fête fait partie du cycle agraire célébré en avril, mois durant lequel ont lieu plusieurs autres fêtes ayant trait à la vie : les Cerealia le 19 (fêtes de Cérès), les Parilia le 21 (fêtes des bergers), les Vinalia le 23 (fêtes du vin) et les Robigalia le 25 (pour protéger les cultures de la rouille ou de la nielle du blé).

L'étymologie du nom Fordicidia pose plusieurs problèmes : les sources nous donnent quatre noms différent pour cette fête et la formation de ces noms ne suit pas les règles d'évolution phonétique du latin. On ne peut alors pas suivre les anciens qui rattachaient Fordicidia au latin fero (« porter », et dans ce cas précis « être enceinte »).

La fête des Fordicidia est considérée comme l'une des fêtes les plus anciennes de la religion romaine et ce rite de fécondité a en effet été rapproché d'autres rites ou mythes identiques présents dans les autres civilisations indo-européennes, particulièrement celui du sacrifice indien de l’aṣtāpadī.

Mercredi 15 mai 2013

 
Un soldat pakistanais sur le Baine Baba Ziarat, le point culminant de la vallée.

Le nom de Seconde bataille de Swat désigne au sens large les opérations militaires qui se sont déroulées du 26 avril au 15 juillet 2009 dans cinq districts de la province pakistanaise de Khyber Pakhtunkhwa, dont surtout le district, ou vallée de Swat. Elle oppose l'armée pakistanaise à des mouvements islamistes armés, dont le plus important est le Tehrik-e-Nifaz-e-Shariat-e-Mohammadi (TNSM), qui avait progressivement repris le contrôle du district de Swat depuis environ deux ans, et qui avait récemment étendu son contrôle à d'autres régions environnantes. La zone de conflit correspond donc à la division de Malakand, ancienne subdivision administrative qui a compris tous les districts dans lesquels ces combats se déroulent

L'offensive se déroule en deux étapes : l’opération Black Thunderstorm est lancée à partir 26 avril 2009 dans plusieurs districts périphériques du district de Swat : d'abord dans le district de Lower Dir et de Buner puis dans ceux de Shangla et Malakand. Ensuite, la sous-opération Rah-e-Rast se concentre dans le district de Swat, principal fief des insurgés. Les opérations auraient mobilisé 30 000 soldats dont la moitié dans la vallée de Swat, dans une région peuplée de plus de 5 millions d'habitants, causé près de 2 000 morts et plus de trois millions de déplacés

L'opération est considérée comme un tournant du conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan, marquant un retournement de la stratégie d'Islamabad qui a conclu à peine quelques mois auparavant un accord de paix avec le TNSM et qui établit officiellement la charia dans la région. Face aux exactions commises par les islamistes et à la dégradation de la sécurité dans tout le pays, l'armée lance l'une des plus importantes batailles de ce conflit et remporte une victoire décisive.

Jeudi 16 mai 2013

 
But de Livio Nabab contre Auxerre.

La saison 2011-2012 du Stade Malherbe de Caen est la treizième de l'histoire du club bas-normand en première division du championnat de France, la deuxième consécutive au sein de l'élite du football français. C'est aussi la quatre-vingt-huitième de l'histoire du club.

L'équipe est dirigée pour la septième saison consécutive par Franck Dumas, un ancien joueur du club, qui occupe le poste d'entraîneur depuis mai 2005, tandis que le club est présidé par Jean-François Fortin depuis 2002. L'objectif déclaré en début de saison est d'obtenir un maintien plus tranquille que la saison précédente.

Le Stade Malherbe réalise un relativement bon début de saison, puisque les Normands se trouvent au neuvième rang en championnat au bout de treize journées, avec dix-huit points. La suite est plus difficile : Caen traverse trois mois sans gagner le moindre match de championnat et plonge en deuxième partie de tableau. Malgré une embellie en février, Caen continue de s'enfoncer et devient relégable pour la première fois de la saison à l'issue de la 30e journée. Les joueurs se reprennent en fin de saison et semblent pouvoir réaliser l'objectif de début de saison alors qu'ils comptent quatre points d'avance sur le premier relégable à trois journées de la fin. Caen termine le championnat par trois défaites lors des trois dernières journées qui plongent l'équipe à la dix-huitième place. Le Stade Malherbe est relégué alors qu'il n'a connu la zone de relégation que lors de deux journées...


 
Traite manuelle d'une jument au Kirghizistan.

Le lait de jument est le lait que produit la jument pour nourrir son poulain durant les six premiers mois suivant la naissance, à raison d'une douzaine de litres par jour. Il contient beaucoup de lactose, peu de lipides et une bonne quantité de vitamine C.

Consommé par l'homme depuis la Préhistoire, le lait de jument est apprécié depuis des siècles par les Mongols, les habitants de l'Asie centrale et des steppes indo-européennes, notamment sous forme de la boisson fermentée kumiz, et de kéfir. Beaucoup moins consommé dans les pays occidentaux que le lait de vache, le lait de jument suscite pourtant un engouement depuis les années 2000 pour ses qualités nutritionnelles et sa composition assez proche du lait maternel humain. Des naturopathes lui prêtent de nombreuses vertus thérapeutiques, dans des publications liées à l'agriculture biologique, sans qu'une étude scientifique ne confirme ces hypothèses.

Vendredi 17 mai 2013

 
Un Brachyptérolle à longue queue adulte.

Le Brachyptérolle à longue queue (Uratelornis chimaera), unique représentant du genre Uratelornis, est une espèce d'oiseaux de la famille des Brachypteraciidae. Il est le seul brachyptérolle présentant un dimorphisme sexuel apparent, en l'occurrence des différences de plumages et de tailles. C'est un oiseau de taille moyenne avec une silhouette dodue et une longue queue. Les parties supérieures sont brun foncé avec des stries noires tandis que les parties inférieures sont gris clair. La gorge blanche est bordée de traits malaires noirs et d'une bande noire sur la poitrine, et une bande blanche s'étale un peu en dessous de l'œil. Des plumes bleu ciel sont visibles sur le bord des ailes et de la queue. L'oiseau crie rarement en dehors de la saison de reproduction, à l'exception de quelques cris territoriaux.

Ce brachyptérolle se nourrit principalement d'invertébrés, comme les fourmis, les coléoptères, les lépidoptères et les vers, qu'il trouve en fouillant dans l'épaisse litière des feuilles ou en guettant patiemment l'occasion d'attraper une telle proie. Ses ailes sont relativement courtes, de sorte que le Brachyptérolle à longue queue utilise essentiellement ses pattes pour se déplacer, au pas de course, à travers son habitat. C'est une espèce monogame, qui défend son territoire pendant la saison de reproduction qui s'étale d'octobre à janvier. L'espèce creuse un tunnel dans le sable, à l'extrémité duquel se trouve une chambre où il fait son nid sur des feuilles et des granules de terre. La femelle y pond deux à quatre œufs ; après l'envol des poussins, les oiseaux continuent à vivre en groupes familiaux au moins jusqu'en février avant de se disperser plus largement.

Le Brachyptérolle à longue queue est endémique des forêts épineuses et arides proches de la côte sud-ouest de Madagascar. Ses densités de population sont extrêmement faibles dans tout son habitat. Cette espèce a besoin d'ombre et d'une épaisse couche de feuilles, et elle est absente de certaines parties de la forêt épineuse dépourvues de ces habitats. Aucune sous-espèce n'est distinguée, et le plus proche parent de l'espèce est le Brachyptérolle écaillé (Geobiastes squamiger). Le Brachyptérolle à longue queue est une espèce considérée comme « vulnérable » par l'Union internationale pour la conservation de la nature car menacée dans son environnement : les forêts épineuses arides dans lesquelles elle vit n'étant pas protégées par le gouvernement malgache, son habitat est progressivement détruit au profit de l'agriculture sur brûlis, la production de charbon de bois et l'exploitation forestière. De plus, ce brachyptérolle est chassé par les peuples indigènes de Madagascar.

Samedi 18 mai 2013

 
Joueurs de StarCraft à la Gamescon 2017.

StarCraft est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) développé par Blizzard Entertainment. La version PC du jeu fonctionnant sous Microsoft Windows sort le et s’inscrit dans la droite lignée des deux premiers succès de Blizzard Entertainment dans le domaine des jeux de stratégie en temps réel : Warcraft: Orcs and Humans et Warcraft II: Tides of Darkness. Avec plus de onze millions de copies vendues dans le monde, il est l’un des jeux vidéo sur PC les mieux vendus et reste à ce jour le jeu de stratégie en temps réel le plus vendu de tous les temps.

En novembre 1998, la sortie de l’extension StarCraft: Brood War également développée par Blizzard Entertainment précède les sorties des versions Macintosh et Nintendo 64 qui ont lieu respectivement en et en juin 2000. Une suite est publiée le sous le nom de StarCraft 2: Wings of Liberty, et rencontre également un grand succès commercial avec plus de 4,5 millions de copies vendues six mois après sa sortie. Une édition mise à jour intitulée StarCraft: Remastered, comprenant le jeu original et son extension, est sortie le .

Le jeu prend place au XXVIe siècle et relate les affrontements entre trois espèces distinctes, pour la domination d’une zone de la Voie lactée connue sous le nom de secteur Koprulu. Les Terrans sont constitués de descendants de bagnards terriens exilés loin de leur monde natal alors que les Zergs sont une race d’insectes modifiés génétiquement et obsédés par l’assimilation des autres espèces de la Galaxie. Enfin, les Protoss constituent une race d’humanoïdes disposant de technologies et de pouvoirs psychiques très avancés et cherchant à préserver leur civilisation de la menace des Zergs. StarCraft est considéré comme un pionnier du genre pour avoir incorporé trois races aussi distinctes dans un jeu de stratégie temps réel.

De nombreux journalistes spécialisés désignent StarCraft comme un des meilleurs et des plus importants jeux vidéo de tous les temps, considérant que celui-ci a mis la barre très haut dans le genre des jeux de stratégie en temps réel. Le mode multijoueur de StarCraft: Brood War est particulièrement populaire, notamment en Corée du Sud où de nombreux joueurs ont acquis le statut de professionnels et participent à des compétitions dont les matchs sont retransmis à la télévision.


 
La chasse au cheval à Solutré, d'après une illustration de L'Homme primitif de L. Figuier, 1876.

L'expression « cheval de Solutré » fait référence aux restes d'équidés préhistoriques découverts près de la roche de Solutré par Adrien Arcelin et Henry Testot-Ferry en 1866, puis étudiés par le professeur Toussaint en 1874. Cette découverte est à l'origine d'une légende populaire de chasse à l'abîme, selon laquelle les chasseurs du Paléolithique guidaient des troupeaux de chevaux sauvages vers le haut de la roche pour les précipiter dans le vide et les tuer. En réalité, ces chevaux migrants étaient abattus par les hommes au pied de la roche.

Les recherches plus récentes de Jean Combier, François Prat et Jean-Luc Guadelli attribuent les restes de chevaux découverts à Solutré à des sous-espèces issues d’Equus caballus germanicus, à savoir Equus caballus gallicus et Equus caballus arcelini. D'un point de vue scientifique, le cheval de Solutré n'est donc pas considéré comme une espèce distincte, bien qu'il reste cité dans les ouvrages grand public comme étant l'ancêtre de certaines races de chevaux modernes, notamment du Camargue et de l'Ardennais.

Dimanche 19 mai 2013

 
Colbert au Rally to Restore Sanity and/or Fear en 2010.

Stephen Colbert, né le à Washington, est un animateur de télévision, humoriste et satiriste politique américain. Il présente The Colbert Report, une parodie de journal télévisé qui cible de manière détournée la droite américaine.

Le grand public le découvre en 1997 dans un rôle de faux envoyé spécial du Daily Show présenté par Jon Stewart et diffusé sur Comedy Central. The Colbert Report, créé en 2005, est une série dérivée du Daily Show qui devient rapidement l'une des émissions les plus regardées de Comedy Central et permet à Colbert de remporter deux Emmy Awards, ainsi que d'être invité à animer le gala annuel des correspondants de la Maison-Blanche en 2006, en présence du président George W. Bush.

Sous les traits du personnage Stephen Colbert, « un crétin arrogant, bien intentionné mais mal informé », le véritable Colbert parodie les émissions politiquement orientées à droite de la chaîne conservatrice Fox News, comme The O'Reilly Factor ou Hannity. Il critique également régulièrement les politiciens démocrates et républicains et s'est présenté aux élections primaires de Caroline du Sud pour les élections présidentielles américaines de 2008 et de 2012. En 2006 et 2012, Colbert est nommé l'une des cent personnes les plus influentes au monde par le magazine Time. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont I Am America (And So Can You!), numéro un de la liste des best-sellers du New York Times en 2007.


 
Red Cardell (Jean-Michel Moal et Jean-Pierre Riou) à Niort en 2011.

Red Cardell est un groupe musical français issu de la scène rock indépendante en Bretagne, fondé en 1992 à Quimper par Jean-Pierre Riou (chant, guitares), Jean-Michel Moal (accordéon) et Ian Proërer (batterie). Après le départ de ce dernier en 2001, Manu Masko devient le batteur du groupe jusqu'en 2015.

À partir de 2006 et l'album Naître, des musiciens devenus proches au fil des rencontres sont régulièrement invités, le trio devenant ainsi un collectif. En 2011 la formation intègre Mathieu Péquériau (harmonica, washboard) comme nouveau membre quelques mois avant que Jean-Michel Moal se mette en retrait du groupe à la suite d'ennuis de santé. De 2012 à 2015, ils sont rejoints sur scène par deux musiciens additionnels : Ronan Le Bars (cornemuse, flûtes) et Pierre Stéphan (violon) ou se produisent dans un spectacle commun avec le Bagad Kemper. En parallèle les cinq membres de l'équipe participent à l'ensemble The Celtic Social Club dans la même période.

En décembre 2015, Jean-Pierre Riou et Jean-Michel Moal, co-fondateurs du groupe en 1992, se retrouvent après quatre années de séparation. Ils sont accompagnés pour ce nouveau collectif par le multi-instrumentiste Pierre Sangra, un proche depuis l’album Naître, et le batteur Hibu Corbel.

Considéré par la critique musicale comme l'un des meilleurs groupes breton de son temps, Red Cardell apparaît comme un des piliers du rock celtique, enraciné et novateur à l'instar d'Alan Stivell et Dan Ar Braz, ayant réussi à concilier musiques actuelles et musiques traditionnelles. Le collectif, qui revendique être né du rock alternatif, tout en affirmant sa culture bretonne, croise depuis toujours ses influences et se définit comme un groupe de musique populaire, ouvert sur le monde.

Le groupe finistérien dont le parcours est jalonné de dix-huit albums dont cinq enregistrés en public, est essentiellement une formation scénique, dans l'esprit des jam bands, avec près de deux mille concerts depuis ses débuts, à travers toute l'Europe et la Côte Est américaine.

Le succès commercial de Red Cardell n'est cependant pas comparable à celui d'artistes en contrat avec une des majors de l'industrie musicale. Néanmoins le groupe signé par des labels indépendants depuis des débuts, dont Coop Breizh et Keltia Musique, est suivi par un public fidèle et reçoit également une reconnaissance professionnelle : il obtient des récompenses pour quatre de ses albums, des critiques élogieuses de la part de journalistes spécialisés, participe à des « grands événements » qui représentent la Bretagne, est accueilli en création par des scènes nationales ou conventionnées et bénéficie du soutien de la première marque internationale d'instruments de musique.


Lundi 20 mai 2013

 
Charles Dickens en 1867 ou 1868

Charles John Huffam Dickens, Charles Dickens [ˈtʃɑrlz ˈdɪkɪnz], né à Landport, près de Portsmouth, dans le Hampshire, le , mort à Gad's Hill Place, à Higham, dans le Kent, le , est considéré comme le plus grand romancier de l'époque victorienne, et, dès ses premiers écrits, il est devenu immensément célèbre, sa popularité ne cessant de croître au fil de ses publications.

L'expérience marquante de son enfance, que certains considèrent comme la clef de son génie, a été, peu avant l'incarcération de son père pour dettes à la Marshalsea, son embauche à douze ans chez Warren où il a collé des étiquettes sur des bouteilles de cirage pendant plus d'une année. Bien qu'il soit retourné presque trois ans à l'école, son éducation est restée sommaire et sa grande culture est essentiellement due à ses efforts personnels.

Il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, cinq livres de moindre envergure (novella en anglais), des centaines de nouvelles et d'articles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l'a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui, lors de tournées souvent harassantes, sont vite devenues extrêmement populaires en Grande-Bretagne et aux États-Unis.

Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l'éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées.

Il est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères. Ses œuvres ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836, format contraignant mais permettant de réagir rapidement, quitte à modifier l'action et les personnages en cours de route. Ses intrigues sont soignées et s'enrichissent souvent d'événements contemporains, même si l'histoire se déroule antérieurement.

Un chant de Noël (1843) a connu le plus vaste retentissement international, et l'ensemble de son œuvre a été loué par des écrivains de renom, comme William Makepeace Thackeray, Léon Tolstoï, Gilbert Keith Chesterton ou George Orwell, pour son réalisme, son esprit comique, son art de la caractérisation et l'acuité de sa satire. Certains, cependant, comme Charlotte Brontë, Virginia Woolf, Oscar Wilde ou Henry James, lui ont reproché de manquer de régularité dans le style, de privilégier la veine sentimentale et de se contenter d'analyses psychologiques superficielles.

Dickens a été traduit en de nombreuses langues, avec son aval pour les premières versions françaises. Son œuvre, constamment rééditée, connaît toujours de nombreuses adaptations au théâtre, au cinéma, au music-hall, à la radio et à la télévision.

Mardi 21 mai 2013

 
Le 60 pieds construit par Auguin en 1994 a successivement porté les noms Sceta-Calberson (1994-1996), Geodis (1996-2000), Voila.fr (Bernard Gallay – 2000-2004), UUDS (Hervé Laurent – 2004-2006) et Adriana Karembeu Paris (Philippe Fiston – 2006).

Christophe Auguin, né le 10 décembre 1959 à Granville, est un navigateur français, spécialiste des courses autour du monde en solitaire.

Parallèlement à son activité de professeur de technologie dans un lycée cherbourgeois, Christophe Auguin emporte la Solitaire du Figaro en 1986 et se tourne, à partir de 1989, vers la navigation autour du monde en solitaire. Avec les architectes Jean-Marie Finot et Pascal Conq, il fait construire un voilier de 60 pieds pour le BOC Challenge 1990-1991, qu'il remporte devant Alain Gautier. Devenu un marin connu et reconnu, il défend son titre avec succès en 1995 avant de s'engager victorieusement dans le Vendée Globe 1996-1997 dont il est le grand favori. Il est ainsi le seul marin à avoir remporté trois victoires dans des courses à la voile en solitaire autour du monde.

Désireux de courir en équipage, il lance la Route de l'Or en 1998 et essaie en vain à plusieurs reprises de monter un projet viable pour la Whitbread, tour du monde en escale et en équipage. Il participe à ses dernières courses en 2001 et devient chef d'une petite entreprise, avant de vivre en Terre de Feu. Installé désormais en Uruguay, il s'est reconverti dans l'élevage de bovins et d'ovins.

Mercredi 22 mai 2013

 
Entrée de la délégation saint-marinaise à la cérémonie d'ouverture.

Saint-Marin participe aux Jeux olympiques d'hiver de 2010 à Vancouver au Canada du 12 au 28 février 2010. Il s'agit de sa 8e participation à des Jeux olympiques d'hiver. Pour la deuxième fois consécutive, Saint-Marin n'est représenté aux Jeux olympiques d'hiver que par un seul athlète, le skieur alpin Marino Cardelli qui est également le porte-drapeau de sa délégation lors de la cérémonie d'ouverture.

Saint-Marin fait partie des nations qui ne remportent pas de médaille durant ces Jeux olympiques. Le seul sportif inscrit termine 80e de son épreuve, le slalom géant.


 
Dag chevauchant Skinfaxi, vu par Peter Nicolai Arbo, 1874. Selon le mythe, ce cheval n'est pas monté par le dieu, mais tracte son char.

Hrímfaxi et Skinfaxi sont, dans la mythologie nordique, les deux chevaux cosmiques à l'origine du cycle de la nuit et du jour. Le premier tire le char de la déesse de la nuit, Nótt, et l'écume qu'il bave autour de son mors devient la rosée du matin. Il précède Skinfaxi, cheval du dieu du jour Dag fils de Nótt, dont la crinière illumine le ciel. Leur mythe est cité dans le Vafþrúðnismál de l'Edda poétique au Xe siècle, puis dans le Gylfaginning de l’Edda de Snorri, au XIIIe siècle. Selon ces traditions, le dieu suprême Odin a remis ces deux chevaux à leur conducteur de char respectifs, avec la consigne de parcourir la Terre en un jour.

Chevaux cosmogoniques primitifs, Hrímfaxi et Skinfaxi proviennent de croyances anciennes, remontant vraisemblablement à l'âge du bronze, sans qu'on puisse exclure la possibilité d'une influence gréco-romaine. Des chevaux équivalents existent dans d'autres mythologies indo-européennes antiques, aussi bien dans le védisme que chez les Romains. Le nom et le mythe de ces chevaux sont repris dans la culture populaire.

Jeudi 23 mai 2013

 
Joseph Siffert en 1968.

Joseph Siffert, couramment appelé Jo Siffert dans le milieu automobile et Seppi par ses compatriotes suisses (né le 7 juillet 1936 à Fribourg et mort le 24 octobre 1971 à Brands Hatch), est un pilote automobile suisse.

Issu d'un milieu modeste, il répare des véhicules accidentés et les revend afin de financer sa passion pour les sports mécaniques. Champion de Suisse de motocyclette en 1959, il dispute également plusieurs compétitions internationales en side-car avant de passer au sport automobile. En 1960, il débute en Formule Junior et devient, l'année suivante, le meilleur représentant européen de la discipline. Il accède à la Formule 1 grâce à la Scuderia Filipinetti puis passe chez Rob Walker Racing Team, écurie qui lui permet de remporter cinq victoires dont deux en championnat du monde.

Pilote éclectique, il dispute plusieurs saisons de Formule 2 en tant que pilote d'usine BMW et se forge un palmarès conséquent en endurance en tant que pilote officiel Porsche. Il remporte les plus prestigieuses épreuves de la discipline comme les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona, les 6 Heures de Watkins Glen, les 1 000 km du Nürburgring, les 1 000 km de Monza, les 1 000 km de Spa ou la Targa Florio. Joseph Siffert est, avec 14 victoires en 41 courses, le pilote le plus titré durant la période 1968-1971 où le championnat international des marques se disputait en catégorie Sport (5 litres) et Prototype (3 litres).

Joseph Siffert meurt lors de la Course de la Victoire, une épreuve de Formule 1 hors-championnat à Brands Hatch où, après une sortie de piste, il meurt asphyxié dans l'incendie de sa monoplace. Véritable légende de la course automobile en Suisse, ses funérailles réunissent 50 000 personnes dans la ville de Fribourg.

Il est, avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried, un des trois pilotes suisses à avoir remporté une victoire en Formule 1. Au cours de sa carrière dans la discipline-reine, Jo Siffert a inscrit un total de 68 points et obtenu deux victoires, six podiums, deux pole positions et quatre meilleurs tours en course.

Vendredi 24 mai 2013

 
Mélina Mercouri, star de Jamais le dimanche, en 1982.

Le cinéma grec recouvre les productions cinématographiques réalisées en Grèce ou considérées comme grecques. Il est surtout connu par ses grands réalisateurs que sont Theo Angelopoulos, Michael Cacoyannis, Costa-Gavras et Jules Dassin et les grandes actrices Melina Mercouri et Irène Papas. Il existe en 2012 un peu plus de 4 000 films grecs connus et conservés, la plupart uniquement destinés à la diffusion nationale.

Les premières projections de films, des frères Lumière, eurent lieu en novembre 1896, à Athènes. Les premiers films tournés en Grèce, en 1897, sont attribués à Frederic Villiers. Les frères Manákis, pionniers du cinéma dans les Balkans, filmèrent l'actualité et le folklore. Après quelques courts métrages du comique Spyridion en 1911, le premier long métrage grec attesté, inaugurant le genre typiquement grec du « film en fustanelle », fut Golfo de Kostas Bahatoris, sorti en 1914. Daphnis et Chloé (1931) d'Orestis Laskos proposa les premières scènes de nu du cinéma européen ; L'Amoureux de la bergère (1932) de Dimitris Tsakiris est considéré comme le premier film parlant grec et Corruption sociale (1932) de Stelios Tatassopoulos fut le premier film grec engagé politiquement. Ensuite, le cinéma grec entra en crise, pour des raisons techniques et financières en partie liées à l'avènement du parlant. La production fut même délocalisée en Égypte.

Après la Seconde Guerre mondiale, le cinéma grec se développa grâce, entre autres, au grand studio de production Finos Film. Dans les années 1960, il connut ce qui est considéré comme son apogée avec jusqu'à plus de cent films par an et jusqu'à 137 millions d'entrées en 1967. Ce fut aussi l'« âge d'or » de la comédie grecque. Cependant, ces films peu originaux furent produits à la chaîne pour des raisons commerciales. En parallèle, les pistes qu'avait ouvertes Cacoyannis avec Stella, femme libre en 1955 furent suivies par de nouveaux réalisateurs, permettant la naissance d'un véritable cinéma intellectuel grec.

La dictature des colonels fut une période de transition. Le cinéma populaire disparut face à l'arrivée de la télévision et des grandes productions hollywoodiennes. En parallèle, la censure mit un coup d'arrêt au cinéma d'auteur. Le « Nouveau Cinéma grec » s'imposa dans les années 1970, avec des affrontements entre anciens et nouveaux, principalement au festival de Thessalonique. Cependant, après un immense succès critique international, le Nouveau Cinéma grec atteignit ses limites sur les plans du financement et de la diffusion, au début des années 1980. Il fut alors sauvé par le Centre du cinéma grec qui lui assura un financement pérenne. Malgré tout, du milieu des années 1980 aux début des années 2000, le cinéma grec connut un passage à vide, à l'exception des succès de Theo Angelopoulos, avant un renouveau à la fin de cette dernière décennie. De jeunes auteurs, comme Athiná-Rachél Tsangári ou Pános H. Koútras, qui s'éloignent des structures traditionnelles de financement et de création sont à nouveau récompensés dans les festivals internationaux.

Samedi 25 mai 2013

 
Blason de la famille Vaublanc.

Jean-Baptiste Bernard Viénot, chevalier de Vaublanc, est un militaire français, né le à Ouanaminthe à Saint-Domingue au Cap-Français (Cap-Haïtien de nos jours) et mort le à Gumbinnen (aujourd'hui Gusev dans l’oblast de Kaliningrad). Engagé volontaire à dix-sept ans, il prend part à la guerre d'indépendance américaine, de 1779 à 1782.

Pendant la Révolution française, il participe à la campagne du Rhin, puis devient président de la société populaire de Besançon, où il se fait remarquer par son calme et sa modération, tout en affichant clairement ses convictions républicaines.

Sous l'Empire, il participe à la guerre d’Espagne et est brièvement membre du Conseil du Portugal présidé par Junot lors de l'occupation française de ce pays en 1808. Il est successivement inspecteur en chef aux revues à l’armée d’Espagne puis à la Grande Armée. Il meurt d'épuisement fin 1812, lors de la retraite de Russie, non loin de Vilnius, en Lituanie.

Il est le deuxième frère cadet de l'homme politique Vincent-Marie de Vaublanc.


 
Façade du temple édifié à Uruk sous le règne du roi Kara-indash (fin du XVe siècle av. J.-C.), Pergamon Museum.

Uruk (ou Ourouk) est une ville de l'ancienne Mésopotamie, dans le sud de l'Irak. Le site est aujourd'hui appelé Warka, terme dérivé de son nom antique, qui vient de l'akkadien, lui-même issu du nom sumérien ou pré-sumérien UNUG, et qui a aussi donné l'hébreu Erech dans la Bible. Le site d'Uruk fut occupé à partir de la période d'Obeid (v. 5000 av. J.-C.), et ce jusqu'au IIIe siècle de notre ère. Cette ville joua un rôle très important sur les plans religieux et politiques pendant quatre millénaires.

Uruk est l'une des agglomérations majeures de la civilisation mésopotamienne ; elle joua un rôle important durant toutes les phases de sa période. Elle passe pour être la plus ancienne agglomération à avoir atteint le stade urbain dans la seconde moitié du IVe millénaire av. J.-C., pendant la période à laquelle elle a donné son nom (période d'Uruk), et c'est vraisemblablement là que l'écriture a été mise au point au même moment. Elle est ensuite un important centre politique et surtout religieux, grâce au rayonnement de ses deux divinités tutélaires, le dieu du Ciel, Anu, et surtout la déesse Inanna/Ishtar, dont le grand temple, l'Eanna, joue un rôle majeur dans l'histoire de la cité. Dans la tradition mésopotamienne, Uruk doit également une partie de son prestige aux rois semi-légendaires qui sont supposés y avoir régné, dont le plus connu est Gilgamesh...

Dimanche 26 mai 2013

 
La Mercie au début du VIIIe siècle.

Cenred ou Coenred (fl. 675-709) est roi de Mercie de 704 à 709. Il est le fils du roi Wulfhere et de son épouse Ermenilda de Kent. À la mort de son père, en 675, son oncle Æthelred devient roi. Celui-ci abdique pour entrer dans les ordres en 704, et Cenred monte alors sur le trône.

On ne sait pas grand-chose du bref règne du Cenred, en-dehors d'une mention d'invasions galloises dans une source contemporaine. Cenred abdique en 709 pour se rendre en pèlerinage à Rome, où il se fait moine et meurt à une date inconnue. Ni femme ni enfants ne lui sont connus, bien que des chroniques ultérieures fassent de lui l'ancêtre du roi Wigstan de Mercie (mort en 849). Son cousin Ceolred, fils d'Æthelred, lui succède.


 
John Carpenter en 2010

John Howard Carpenter est un réalisateur, scénariste, monteur, compositeur et producteur américain né le à Carthage (État de New York, aux États-Unis).

Fort d’une carrière cinématographique s’étalant sur près de quarante ans, Carpenter a réalisé nombre de films d’horreur et de science-fiction qui ont acquis, au fil des ans, une renommée internationale. Réalisateur indépendant, il met en scène son premier long-métrage, Dark Star, en 1974, alors qu’il n’a que 25 ans. Il signe deux ans plus tard un film d’action, Assaut, avant de se tourner vers un autre registre avec Halloween, la nuit des masques : l’horreur. Un genre qui deviendra vite son genre de prédilection. Sorti en 1978, Halloween rencontre un formidable succès, aussi bien critique que commercial. Dès lors, la carrière de Carpenter est lancée, et les productions se succèdent, Hollywood lui ouvrant par ailleurs ses portes grâce à son nouveau statut de « réalisateur rentable ».

Metteur en scène polyvalent, Carpenter a réalisé, écrit et composé la musique de la plupart de ses films. Au fil de sa carrière, il a progressivement imposé son style dans les registres de l’épouvante et de la science-fiction, au point d’être considéré comme le « Maître de l’Horreur »...

Lundi 27 mai 2013

 
La Bible de Gutenberg (Vulgate), première Bible imprimée, Bibliothèque du Congrès, Washington.

La datation de la Bible consiste à déterminer la période de composition et de rédaction de chaque livre qui la compose, et si possible de chaque texte à l'intérieur de chaque livre. Cette recherche tente donc de déterminer quand la Bible a été écrite, par qui, et où.

La Bible se présente comme une compilation de textes rédigés à différentes époques. La Bible hébraïque comprend trois parties, qui se sont constituées progressivement. Ce sont, de la plus ancienne à la plus récente : la Torah, les Nevi'im et les Ketouvim. À cette liste s'ajoutent les livres deutérocanoniques des catholiques et des orthodoxes, ainsi que le Nouveau Testament, propre à tous les chrétiens.

Depuis le XIXe siècle, des fouilles archéologiques au Moyen-Orient ont fourni de nouveaux éléments sur le contexte dans lequel la Bible a pris forme. Ces découvertes permettent de mieux préciser l'histoire des royaumes d'Israël et de Juda, aidant à mieux comprendre la formation du texte biblique qui s'y inscrit. La tradition pseudépigraphe faisant de Moïse l'auteur de la Torah, de David l'auteur des Psaumes et de Salomon celui des Proverbes est ainsi démentie, et une nouvelle approche historique et critique s'opère, reposant sur une base plus historique et scientifique que proprement religieuse.

La datation des textes bibliques dépend de méthodes telles que la philologie, la paléographie, la comparaison avec d'autres textes antiques, et l'archéologie. Les dates de rédaction des textes originaux de la Bible hébraïque sont parfois difficiles à établir, et certaines datations font l'objet de débats entre les spécialistes. La majorité d'entre eux s'accordent toutefois pour situer son écriture entre le VIIIe et le IIe siècle av. J.-C., et celle du Nouveau Testament entre le milieu du Ier et le début du IIe siècle.

Le plus ancien manuscrit de la Bible hébraïque retrouvé à ce jour est probablement le fragment d'un rouleau des livres de Samuel, datant du milieu ou de la fin du IIIe siècle av. J.-C., et trouvé à Qumrân en Cisjordanie. Le plus ancien texte du Nouveau Testament retrouvé à ce jour est le papyrus P52 de la bibliothèque Rylands, contenant un fragment de l’Évangile selon Jean, qui date de la première moitié du IIe siècle. Les plus anciennes versions relativement complètes qui nous sont parvenues des écrits vétérotestamentaires en grec sont des copies de la Septante datant du IVe siècle : le Codex Sinaiticus et le Codex Vaticanus. Le plus ancien manuscrit complet du texte massorétique, qui sert de base aux éditions des Bibles modernes, est le Codex Leningradensis, datant du XIe siècle.


 
Del Rey interprétant la piste au Bowery Ballroom.

Summertime Sadness est une chanson de l'auteure-compositrice-interprète américaine Lana Del Rey, issue de son premier album studio, Born to Die. Le titre est composé par Del Rey, Kieran de Jour, ainsi que Rick Nowels et produit par ce dernier de même qu'Emile Haynie. Il est commercialisé comme le troisième single du LP en Allemagne ainsi qu'en Autriche et comme le quatrième extrait en Suisse. La piste, mêlant des éléments de pop, d'indie pop et de rock indépendant, est accueillie de façon mitigée par la presse.

Au niveau commercial, le morceau est reçu favorablement, atteignant de hauts sommets dans les hit-parades d'Europe de l'Est et de l'Ouest, entres autres dans ceux d'Autriche, d'Allemagne, de Bulgarie, de Pologne et de Suisse. Peu après sa sortie, il est certifié disque de platine par la Bundesverband Musikindustrie (BVMI) pour ses 300 000 copies vendues sur le territoire allemand. Il se voit également certifié disque d'or par la IFPI en Suisse et en Autriche.

Afin d'assurer la promotion de la chanson, Del Rey lance un maxi incluant plusieurs remixes du titre sur l'iTunes Store, puis révèle ultérieurement sa vidéo. Celle-ci, réalisée par Kyle Newman et Susser Spencer, est dévoilée lors de l'été 2012 sur VEVO. Elle relate une romance entre Del Rey et Jaime King, l'épouse de Newman. Le clip suscite une controverse en raison des thèmes sensibles qu'il aborde, notamment le suicide et les relations homosexuelles. Après son lancement, Del Rey observe un regain dans sa popularité sur les réseaux sociaux, se hissant dans le Social 50.

Mardi 28 mai 2013

 
En-tête de lettre des « Houillères de Ronchamp », Champagney, Franche-Comté, 1913.

Les houillères de Ronchamp sont des mines de charbon situées dans l'est de la France exploitant la partie occidentale du bassin houiller stéphanien sous-vosgien, sous l'administration de différentes compagnies minières. Elles s'étendent sur trois communes, Ronchamp, Champagney et Magny-Danigon, dans le département de la Haute-Saône. Elles ont produit entre 16 et 17 millions de tonnes pendant plus de deux siècles, du milieu du XVIIIe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle pour alimenter les industries saônoises et alsaciennes. Leur exploitation a profondément marqué le paysage du bassin minier de Ronchamp et Champagney avec ses terrils, cités minières et puits de mine, mais aussi l'économie et la population locale (immigration polonaise et traditions minières notamment). Une forte camaraderie et une conscience de classe se développent, notamment avec l'arrivée des Fressais, favorisant plusieurs grèves et mouvements sociaux.

L'exploitation a démarré dans des galeries à flanc de coteaux avant que ne soit creusé le puits Saint-Louis en 1810. Il est le premier véritable puits d'extraction du bassin minier. Les couches de charbon s'enfonçant de plus en plus, les puits se succèdent et sont de plus en plus profonds jusqu’à ce que la compagnie (la Société civile des houillères de Ronchamp) finisse par creuser deux fois de suite le puits le plus profond de France ; le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. À la nationalisation des mines en 1946, les puits en activité et la centrale thermique sont confiés à Électricité de France. Cette exploitation est aussi marquée par des catastrophes minières, en particulier des coups de grisou.

Après la fermeture en 1958, les sites miniers sont mis en sécurité, les infrastructures sont pour la plupart démolies et les ouvriers sont convertis à d'autres activités. Dans les années 1970 et 1990, le musée de la mine Marcel-Maulini et deux associations sont créés pour préserver la mémoire de ce passé minier ; plusieurs sites sont réaménagés pour devenir visitables.


 
Calendrier 1907, Aleardo Villa.

La collection JOB est une production d'œuvres graphiques constituée de calendriers, affiches et cartes postales à vocation publicitaire pour la fabrique de papier à cigarettes JOB. De caractère artistique, elle est illustrée par des peintres et affichistes de renom, principalement lors de la période Art nouveau.

Les propriétaires de la marque JOB, petits-enfants et alliés du fondateur Jean Bardou, sont des industriels et mécènes. Dès 1895 et jusque pendant la grande guerre, ils obtiennent la contribution de nombreux artistes, souvent leurs amis proches, pour faire la publicité du papier à cigarettes. Des peintres et illustrateurs, représentant les principaux courants artistiques de l'époque, allant du peintre pompier Paul Jean Gervais au moderniste catalan Ramon Casas, de l'orientaliste Georges Rochegrosse à l'humoriste montmartrois Charles Léandre, pour n'en citer que quelques-uns, apportent leur concours. Cette collection de 32 œuvres sera connue du grand public par les tirages de calendriers ou affiches et très largement diffusée en cartes postales tant en France qu'à l'étranger. Les deux plus célèbres productions La Femme blonde et La Femme brune d'Alfons Mucha rencontrent un immense succès et sont, aujourd'hui encore, très recherchées des collectionneurs...

Mercredi 29 mai 2013

 
À l'intérieur du sanctuaire Kameido Tenjin (1857), de la série Cent vues d'Edo de Utagawa Hiroshige, qui fut une source d'inspiration pour Claude Monet.

Les Cent vues d'Edo (名所江戸百景, Meisho Edo Hyakkei?) forment, avec Les Cinquante-trois Stations du Tōkaidō et Les Soixante-neuf Stations du Kiso Kaidō, l'une des séries d'estampes majeures que compte l'œuvre très abondante du peintre japonais Hiroshige. Malgré le titre de l'œuvre, réalisée entre 1856 et 1858, il y a en réalité 119 estampes qui toutes utilisent la technique de la xylographie (gravure sur bois). La série appartient au style de l'ukiyo-e, mouvement artistique portant sur des sujets populaires à destination de la classe moyenne japonaise urbaine qui s'est développée durant l'époque d'Edo (1603-1868). Plus précisément, elle relève du genre des meisho-e (« peinture de vues célèbres ») célébrant les paysages japonais, un thème classique dans l'histoire de la peinture japonaise. Quelques-unes des gravures sont réalisées par son élève et fils adoptif Utagawa Hiroshige II, qui pendant un temps utilise ce pseudonyme pour signer certaines de ses œuvres.

Hiroshige est un grand paysagiste, un des meilleurs de son temps, saisissant en images lyriques et émotionnelles les sites les plus beaux et les plus renommés du Japon, et particulièrement de sa capitale, Edo, l'actuelle Tokyo. Dans cette série sont représentés les lieux les plus emblématiques de la ville, reconstruite depuis peu à la suite d'un séisme dévastateur survenu en 1855. Hiroshige ne montre toutefois pas les effets des destructions mais une ville idéalisée, essayant de transmettre au spectateur la beauté et la vie d'Edo, avec une tonalité penchant vers la nostalgie. Dans le même temps, la série offre au public une forme de revue d'actualités semblable à une gazette qui donne un aperçu du développement des reconstructions de la ville. Les estampes présentent aussi des scènes sociales, les rites et les coutumes des populations locales, combinant avec une grande diversité le paysage avec une description détaillée des personnes et des environnements.

Les Cent vues d'Edo illustrent la dernière phase de l'art de Hiroshige, où la sensibilité et le lyrisme presque poétique de ses paysages laissent place à plus d'abstraction et d'audace de composition. Adoptant le format vertical, rarement utilisé pour les séries paysagères, il innove volontiers en opposant un premier plan dramatiquement agrandi au paysage en fond, ainsi que par la vivacité de la couleur. Certains chefs-d’œuvre de la série ont été grandement étudiés en Occident par les impressionnistes et les postimpressionnistes, notamment Vincent van Gogh qui en a tiré deux copies.

Jeudi 30 mai 2013

 
Des agriculteurs polonais expulsés de Zamość, Hiver 1942/1943.

L'Action Zamość est un projet expérimental de colonisation mené par le Troisième Reich en Pologne pour servir de modèle à de futurs projets coloniaux. Ce projet est appliqué, à partir de 1942, par le chef supérieur de la police et des SS du district de Lublin, Odilo Globocnik, à Zamość, une circonscription administrative du Gouvernement général de Pologne. Il a été longuement élaboré à partir de 1941, sous l’impulsion du Reichsführer SS Heinrich Himmler, à partir d’études détaillées menées par des experts SS de la colonisation. Le district de Zamość a été choisi en raison de la présence de colons allemands établis durant le règne de Joseph II, de la richesse du terroir et de Zamość même, une ville datant de la Renaissance.

La première implantation a lieu à la fin de l'année 1942, après la déportation des habitants juifs, l’expulsion des Polonais, le déplacement des Ukrainiens (réimplantés dans d'autres villages du district) et une sélection précise des Volksdeutsche venus de toute l'Europe. Elle est rapidement renforcée par une seconde implantation au tout début de janvier 1943 mais ces établissements coloniaux gérés par la SS demeurent précaires : ils sont rapidement attaqués par la résistance polonaise, renforcée par des prisonniers de guerre évadés et des soldats soviétiques débandés.


 
Vue générale sur le village

São Bartolomeu dos Galegos est une paroisse civile (freguesia) portugaise, située dans le district de Lisbonne et la région Centre, à environ 80 km de Lisbonne et de Leiria. Elle fait partie de la municipalité de Lourinhã et se trouve à environ sept kilomètres de la paroisse du même nom.

Petit village agricole au début du XXe siècle, la paroisse civile de São Bartolomeu dos Galegos est restée une ville agricole avec plusieurs entreprises et industries. La population est en baisse depuis plusieurs années : en 1963, il y avait 1 570 habitants contre 1 011 habitants en 2011.

São Bartolomeu dos Galegos est composée de plusieurs lieux-dits : Paço, Carqueija, Pena Seca, Feteira, Casal da Galharda, Reguengo Pequeno, Casal Caldeira, Casal de São Domingos et le centre de São Bartolomeu.

Vendredi 31 mai 2013

 
Charles Cazalet, Grand officier de la légion d'Honneur, Président de l'USGF et de la Fédération internationale de gymnastique.

Charles Cazalet né le à Bordeaux et mort le dans cette même ville est un ancien président de l'Union des sociétés de gymnastique de France (de 1896 à 1931) et le second président de la Fédération internationale de gymnastique (de 1924 à 1933). Fils d'une famille de négociants en vins bordelais de confession protestante, il travaille dans l'entreprise familiale après des études au lycée de Bordeaux. Patron philanthrope, il est à l'origine de diverses mesures et crée la première association gymnique populaire de quartier. Élu au conseil municipal de Bordeaux il met ce mandat à profit pour innover en créant des bains-douches populaires, des habitations à loyers modérés, des jardins ouvriers. Puis sans négliger pour autant les engagements dans son milieu professionnel, il se consacre plus spécifiquement au développement de la gymnastique. Président de l'Union des sociétés de gymnastique de France en 1897 il assure cette charge pendant 34 ans en y ajoutant à partir de 1924 la présidence de la nouvelle fédération internationale de gymnastique qu'il assume jusqu'à son décès.


 
Statue de Trautmann au musée de Manchester City.

Bernhard Trautmann, dit Bert Trautmann OBE, né le à Brême, est un footballeur allemand qui a joué comme gardien de but pour le club de Manchester City de 1949 à 1964.

Né pendant l'entre-deux-guerres en Allemagne, Trautmann rejoint la Luftwaffe, l'armée de l'air allemande, comme Fallschirmjäger au début de la Seconde Guerre mondiale. Il combat sur le front de l'Est trois ans, gagnant cinq médailles dont une Croix de fer. Il est transféré plus tard sur le front de l'Ouest où il est capturé par les Britanniques alors que la guerre touche à sa fin, et transféré dans un camp de prisonniers de guerre situé à Ashton-in-Makerfield. À la fin de la guerre, Trautmann refuse une offre de rapatriement, et après sa libération en 1948, s'installe dans le Lancashire, combinant un travail agricole et le poste de gardien de but de l'équipe de football locale de Saint Helens.

Ses performances à Saint Helens lui confèrent une réputation de bon gardien de but et suscitent l'intérêt des clubs professionnels de la Football League. En octobre 1949, il rejoint le club de Manchester City qui évolue en First Division, le plus haut niveau du football dans le pays. La décision du club d'engager un ancien parachutiste de l'Axe suscite des manifestations mais au fil du temps, il se fait accepter par le biais de ses prestations dans l'équipe, jouant 245 des 250 matchs suivants...