Présentation

Cette page est consacrée à l’organisation et à la maintenance du cadre Wikipédia:Lumière sur de la page d’accueil de Wikipédia. Celui-ci est rempli par l’appel de la page correspondante, dont le contenu est renouvelé quotidiennement de façon automatique. Lorsqu'un article est labellisé à la suite d'un vote AdQ ou BA, il faut créer une sous-page « Wikipédia:Lumière sur/Nom de l'article labellisé ». Cette dernière comprend le résumé introductif de l'article (avec un maximum de 400 mots). L'article sera ensuite mis en lumière sur la page d’accueil le jour programmé.

Il n'y a pas de « sélection », tous les articles de Wikipédia apparaissent sur la page d'accueil, une fois labellisés. Ils peuvent également repasser une nouvelle fois après plusieurs années, s'ils ont été remis à neuf par le projet Après label.

Pour rédiger une Lumière sur un article, suivez les instructions de la page d'aide.

Programme du mois

Vendredi 1er septembre 2023

 
Pétroglyphes d'Alta.

L’histoire de la Norvège est largement liée à celle du reste de la Scandinavie mais sa situation à l'ouest de cette péninsule lui confère une longue façade maritime donnant sur l'océan Atlantique à travers la mer du Nord et la mer de Norvège, ce qui fait l'originalité de son histoire par rapport à ses voisins. Peuplée par les Samis ou Lapons à partir du Xe millénaire av. J.-C. puis par des peuples germaniques, elle fait partie des territoires d'origine des Vikings. Apportant de nouvelles techniques et utilisant plus largement l'écrit (le latin puis les langues germaniques), ces derniers dominent culturellement les Samis. Les conflits ouverts sont cependant peu nombreux, et ces populations accèdent, dans la deuxième moitié du XXe siècle, à une pleine reconnaissance.

Concurremment avec les Danois, les Norvégiens lancent de nombreuses expéditions maritimes vers l'ouest. Ils exercent une influence voire un contrôle éphémère sur une partie des îles Britanniques, puis s'installent plus durablement aux Orcades, aux Shetland, en Islande et au Groenland. Le royaume de Norvège, constitué au IXe siècle, forme pendant plusieurs siècles trois unions personnelles successives, d'abord avec le Danemark et la Suède (l'Union de Kalmar), puis le Danemark seul et enfin la Suède seule. Christianisé vers le Xe siècle, le pays adopte la Réforme luthérienne avant de connaître la déchristianisation et la sécularisation. Sur le plan politique, il passe d'une monarchie absolue à une monarchie constitutionnelle pratiquant l'alternance dans le cadre d'un bipartisme modéré puis d'un système privilégiant les coalitions.

Pleinement indépendante depuis 1905, la Norvège subit indirectement les effets de la Première Guerre mondiale puis, pendant la Seconde Guerre mondiale, est envahie puis occupée par le Troisième Reich pendant quatre ans. Après le second conflit mondial, à l'inverse de sa voisine suédoise, elle rejoint l'OTAN mais refuse à deux reprises l'entrée dans l'Union européenne. Depuis 1945, le pays connaît une prospérité qui l'a conduit à être l'un des pays européens les plus développés. Malgré les effets de la crise économique de 2008 et les attentats de 2011, elle combine une assez bonne prospérité et une société largement apaisée considérée comme un modèle.

Samedi 2 septembre 2023

 
Les Capcom Five, lors de leur annonce, constituaient le plus gros support d'un développeur tiers pour la Nintendo GameCube.

Les Capcom Five sont une série de cinq jeux vidéo annoncés par Capcom fin 2002 et édités à partir de . Alors que la console GameCube de Nintendo peine à obtenir des parts de marché, Capcom dévoile ces cinq nouveaux titres sur la plate-forme, ce qui constitue alors un soutien important et inattendu de la part d'un développeur tiers. Capcom USA confirme ensuite que ces jeux seront des exclusivités pour la console. Les cinq jeux sont P.N.03, un jeu de tir à la troisième personne ; Viewtiful Joe, un beat them all en vue latérale ; Dead Phoenix, un shoot 'em up ; Resident Evil 4, un survival horror (avec des éléments de jeu de tir à la troisième personne nouveaux pour la série) et Killer7, un jeu d'action-aventure mâtiné de tir à la première personne. Sans avoir de lien particulier les uns avec les autres, ces jeux voient leur développement supervisé par Shinji Mikami à l'exception de Killer7, développé par Grasshopper Manufacture. Plus tard, Capcom USA rectifie son communiqué de presse concernant l'exclusivité des titres pour annoncer que, finalement, seul Resident Evil 4 sera exclusif et que l'erreur est due à une mauvaise communication avec la maison-mère.

Parmi les cinq jeux, Dead Phoenix est annulé et seul P.N.03 reste finalement exclusif à la console (mais il est un échec critique et commercial). Viewtiful Joe et Killer7 connaissent des ventes modestes malgré de très bonnes critiques pour le premier et des critiques très polarisées pour le second. À terme, Killer7 finira par acquérir le statut de jeu culte et lance la carrière de son créateur Suda51. Resident Evil 4 est le seul véritable succès commercial parmi les quatre jeux sortis sur la console, mais celui-ci est amoindri par l'annonce d'un portage sur la PlayStation 2 de Sony.

Depuis la sortie de la console Nintendo 64, Nintendo a toujours eu des problèmes pour attirer des développeurs tiers comme Capcom vers ses consoles. Des analystes ont vu dans l'échec commercial des Capcom Five, et particulièrement lors de la perte d'exclusivité de Resident Evil 4, un coup d'arrêt majeur dans les relations entre Nintendo et Capcom et un symbole de l'échec de Nintendo dans son effort pour attirer des développeurs tiers durant l'ère GameCube.

Dimanche 3 septembre 2023

 
Vue partielle du site du Ripault en 1916 (carte postale).

La poudrerie nationale du Ripault est une ancienne poudrerie installée sur le territoire de la commune française de Monts, dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Elle est créée à la veille de la Révolution en 1786 par Antoine Lavoisier, régisseur général de l'Administration royale des poudres, en remplacement d'une tréfilerie établie sur le cours de l'Indre quelques années auparavant, cette tréfilerie faisant elle-même suite à des moulins à farine mentionnés au XVIe siècle. Elle prend de l'importance tout au long du XIXe siècle et elle est considérée, dans les années 1840, comme « la plus belle poudrerie d'Europe ». Pendant la Première Guerre mondiale, elle emploie jusqu'à 6 000 ouvriers et connaît un grand développement en produisant la poudre B qui a supplanté la poudre noire. Au début de la Seconde Guerre mondiale, au maximum de son extension, ses installations s'étendent sur 120 ha.

Son histoire est ainsi marquée par des phases d’expansion correspondant aux périodes où la France, en guerre, a des besoins accrus en poudre et explosifs, mais elle est aussi jalonnée d'accidents (incendies et explosions). Le plus grave d'entre eux tue au moins 74 personnes, en blesse 345 autres — le bilan reste toujours incertain — et la ravage accidentellement le alors qu'elle est réquisitionnée par les autorités allemandes. Son activité redémarre en 1945, mais la forte réduction des besoins en explosifs la contraint à diversifier ses activités avec la fabrication de meubles, de peintures et d'antibiotiques, jusqu'à sa fermeture en 1959.

La presque totalité du site et une partie du personnel sont repris en 1961 par le commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour la direction des applications militaires (DAM) qui l'exploite toujours en 2018 ; ses activités devraient s'ouvrir davantage au domaine civil dans les années suivantes. Une zone industrielle, qui couvre une partie des terrains revendus par la poudrerie à sa fermeture mais s'étend au-delà, se développe au sud du site. Un musée, inaccessible au public puisqu'il se trouve dans l'enceinte du centre du CEA, retrace l'histoire de la poudrerie.

Lundi 4 septembre 2023

 
Assaut de canne de combat au championnat d'Europe de Schiltigheim en 2006.

La canne de combat est un sport de combat français de percussion. Il se pratique à l'aide d'un objet contondant, la canne, un bâton de châtaignier de 95 cm de long avec lequel le « tireur » doit toucher son adversaire sans être lui-même touché.

Les premières traces écrites de théorie concernant la manipulation de cannes et bâtons en Occident remontent à la fin du Moyen Âge. La canne de combat ne commence toutefois à être perfectionnée qu'au milieu du XIXe siècle : plusieurs maîtres d'armes élaborent des méthodes, et la canne connaît son apogée à cette période, au point qu'elle figure aux programmes des concours d'exercices physiques et de sports de l'Exposition universelle de 1900 puis comme sport de démonstration aux Jeux olympiques d'été de 1924. Avec l'amélioration de la sécurité de Paris, sa pratique décline. Dans les années 1950, une pratique de la canne de combat destinée au sport et à la compétition est développée par Maurice Sarry sous l'égide de la Fédération de savate boxe française, et c'est sous cette forme qu'elle est pratiquée de nos jours.

Le répertoire technique de la canne de combat comprend six attaques codifiées, qui ciblent le flanc, la tête ou les jambes de l'adversaire. Chaque attaque doit être précédée d'un « armé », mouvement qui amène la main tenant la canne derrière l'axe de la colonne vertébrale ; cet armé, qui était historiquement destiné à augmenter la puissance des coups, donne une information à l'adversaire, et, par la dimension tactique qu'il donne aux assauts, constitue toute la richesse de la discipline dans sa pratique actuelle. Le combat se déroule dans une aire circulaire de 9 mètres de diamètre, et est divisé en plusieurs périodes (« reprises ») d'une à deux minutes durant lesquelles chaque tireur doit porter le plus de touches possible. Les assauts ont lieu sous la supervision d'un arbitre et sont notés par trois juges.

Ce sport compte son plus grand nombre d'adeptes en France, mais il est aussi pratiqué ailleurs dans le monde. Sa pratique compétitive est organisée en France par le Comité national de canne de combat et bâton depuis 1979. Des compétitions internationales sont organisées depuis 2004 telles que le championnat du monde et le championnat d'Europe.

Mardi 5 septembre 2023

 
Solidus à l'effigie de Pétrone Maxime.

Pétrone Maxime (en latin : Flavius Anicius Petronius Maximus Augustus) (vers 396-) est un empereur romain d'Occident pendant deux mois et demi, du au . Riche sénateur et aristocrate influent ayant eu une carrière particulièrement fructueuse dans l'administration impériale, il aurait joué un rôle central dans les complots visant le généralissime Aetius et l'empereur romain d'Occident Valentinien III.

Maxime s'empare du trône impérial le lendemain de la mort de Valentinien en s'assurant du soutien du Sénat et en soudoyant les officiels du palais. Il renforce sa légitimité en forçant la veuve de Valentinien, Licinia Eudoxia, à l'épouser et annule les fiançailles de la fille de Valentinien, Eudocia, au fils du roi vandale Genséric, Hunéric, la forçant à épouser son fils Palladius. Excédés, les Vandales mettent voile vers Rome depuis Carthage et pillent la ville. Maxime tente de fuir avant leur débarquement mais, reconnu parmi la foule, il est lynché et son corps jeté dans le Tibre.

Mercredi 6 septembre 2023

 
Élise Delzenne en 2013.

Élise Delzenne est une coureuse cycliste française, née le à Lesquin. Professionnelle de 2013 à 2017, elle pratique le cyclisme sur route et sur piste.


Dans la catégorie junior (17-18 ans), elle remporte le titre de championne de France sur route en 2007. La même année, elle est aussi championne de France en course aux points. Après avoir effectué une pause pour poursuivre ses études, elle reprend la compétition fin 2011. Elle remporte le championnat de France sur route en 2013. L'année suivante, elle signe dans une grande équipe internationale : Specialized-Lululemon. Elle devient championne de France de course aux points. En 2015, elle remporte deux courses professionnelles sur route.

Sur piste, elle est vice-championne d'Europe de la course aux points et de la poursuite ainsi que triple championne de France. En 2016, elle devient leader dans la formation Lotto Soudal et remporte le Trophée d'or. Elle redevient championne de France en course aux points et en poursuite. 2017 est sa dernière saison en tant que professionnelle et elle signe une nouvelle victoire. Elle s'investit dans le paracyclisme à partir de 2022 en tant que pilote d'athlète non-voyante.

Jeudi 7 septembre 2023

 
Un Dietrich City 29 à Rumilly en mai 2022.

J’ybus est une marque déposée par la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, qui désigne sous ce nom le réseau de transport en commun de Rumilly et de ses environs. Mis en service le , celui-ci se compose initialement de trois lignes urbaines à raison d’une structurante, d’une secondaire et d’une assurée en transport à la demande (TAD). Depuis le , deux lignes périurbaines sont venues compléter le réseau et le connecter au réseau Sibra d’Annecy, préfecture du département située à une quinzaine de kilomètres au nord.

Son exploitation est assurée par la Société intercommunale des bus de la région annécienne (SIBRA), société publique locale dont la communauté de communes est actionnaire, dans le cadre d’une obligation de service public de 4 ans depuis le . Deux transporteurs locaux, Albanais Voyages et les Voyages Grillet, sont en charge de l’exploitation d’une partie des lignes avec des contrats de sous-traitance. Le parc de véhicules se compose, à l’été 2023, de cinq minibus sur les lignes urbaines et de quatre autocars sur les lignes périurbaines, ainsi que de deux véhicules légers pour le transport à la demande et les besoins d’exploitation.

Il est complété par un service de location de vélos, commercialisé sous la marque J’yvélo, qui propose des VAE en location courte et moyenne durée depuis une agence multi-services située dans le bâtiment de la gare de Rumilly.

Le réseau J’ybus ne doit pas être confondu avec le réseau R’bus, un service de navettes proposé par la mairie de Rumilly en collaboration avec le transporteur Savoies Tourisme, qui a existé de 1996 à avril 2009, date à laquelle il est supprimé en raison d’une faible fréquentation.

Vendredi 8 septembre 2023

 
Une torchère en Thaïlande.

Le torchage du gaz naturel, ou brûlage, est l'action de brûler intentionnellement dans des torchères le gaz naturel, sans valorisation de son énergie. Les professionnels emploient fréquemment l'anglicisme flaring. Cette pratique concerne principalement le gaz associé, c'est-à-dire le gaz dissous dans le pétrole et séparé lors de l'extraction de celui-ci, pour lequel il n'existe pas de débouchés commerciaux. Elle peut aussi intervenir en urgence (par exemple à la suite de pannes), dans des installations qui, en temps normal, valorisent le gaz. Il est aussi pratiqué en aval, pour détruire des excès de gaz combustibles, par exemple dans des raffineries. Par extension, on peut y inclure la destruction de gaz de décharge ou de grisou.

Le torchage du gaz naturel représente la destruction sans contrepartie économique d'une ressource énergétique non renouvelable : c'est environ 3,5 % de la production mondiale de gaz naturel qui est ainsi perdue. Il est aussi la cause d'une émission de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone et méthane) considérable, contribuant ainsi au réchauffement climatique. C'est aussi une source de suie, de pluies acides, et de pollution lumineuse, avec des conséquences sur la santé humaine et sur les écosystèmes locaux. Rejeter le gaz naturel dans l'atmosphère sans le brûler aurait cependant un effet encore plus important sur le climat.

Les initiatives visant à réduire le torchage ont principalement été menées par la Banque mondiale. Les obstacles techniques, économiques et politiques restent nombreux, et les progrès sont relativement lents, et très inégaux entre les pays.

Samedi 9 septembre 2023

 
Amphithéâtre de Grand avec ses gradins en iroko.

Le site archéologique de Grand se situe dans le village de Grand et alentour, dans le département français des Vosges, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Il correspond probablement à la ville gallo-romaine d'Andesina, relevant de la civitas des Leuques, qui devait compter près de 20 000 habitants répartis sur une étendue dépassant largement celle du village actuel.

Le site archéologique, géré par le conseil départemental des Vosges, comprend l'amphithéâtre de 17 000 places et la mosaïque de 232 m2 pavant un édifice traditionnellement dénommé « basilique », tous deux classés au titre des monuments historiques respectivement en 1846 et en 1884. Comme un sanctuaire dédié à Apollon Grannus est mentionné dans différents textes, les archéologues cherchent depuis le XIXe siècle à retrouver ce bâtiment, mais leurs efforts sont restés vains.

Dimanche 10 septembre 2023

 
Église Saint-Félix de Ropidera.

L'église Saint-Félix de Ropidera (catalan : Sant Feliu de Ropidera) est une église romane fortifiée et en ruines située dans le village médiéval déserté de Ropidera, dans la commune de Rodès, dans le département français des Pyrénées-Orientales.

Bâtie au XIIe siècle, l'église Saint-Félix est peut-être abandonnée dès le XVe siècle, mais reste le siège d'une cure jusqu'au XVIIIe siècle.

Établie sur les rebords escarpés d'un plateau surplombant le fleuve Têt, l'église Saint-Félix mesure quinze mètres de long pour cinq de large. La voûte en berceau de sa nef unique s'est effondrée, de même qu'une partie de la voûte en cul-de-four de son abside, après l'abandon progressif du village de Ropidera à la fin du Moyen Âge.

L'emplacement de l'église, légèrement au sud de la frontière entre l'Espagne et la France fixée au traité de Corbeil de 1258, a conduit les autorités à faire construire une haute tour de guet au-dessus de son abside à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. De cette tour subsiste un angle d'une quinzaine de mètres de haut.

Lundi 11 septembre 2023

 
Alan Shepard dans les années 1960.

Alan Bartlett Shepard Jr., né le à Derry (New Hampshire) et mort le à Pebble Beach (Californie), est un aviateur naval, pilote d'essai, astronaute et homme d'affaires américain. En 1961, il devient le premier Américain à voyager dans l'espace et, en 1971, il est le cinquième homme à avoir marché sur la Lune.

Diplômé de l'Académie navale d'Annapolis, Shepard s'engage dans l'United States Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Il devient aviateur naval en 1946 et pilote d'essai en 1950. Il est sélectionné en 1959 dans les Mercury Seven, le premier groupe d'astronautes de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). En , il effectue le premier vol habité du programme Mercury, Mercury-Redstone 3 (MR-3), dans un vaisseau spatial qu'il nomme Freedom 7. S'il entre dans l'espace, il n'atteint pas l'orbite. Il devient le premier Américain et la deuxième personne après Youri Gagarine, à voyager dans l'espace. Il est le premier voyageur spatial à contrôler manuellement l'orientation de son vaisseau. Dans les dernières étapes du programme Mercury, Shepard aurait dû piloter le Mercury-Atlas 10 (MA-10) pour une mission de trois jours. Il nomme le vaisseau de cette mission Freedom 7 II en l'honneur du premier ; la mission est finalement annulée.

Shepard est désigné comme le commandant de la première mission du programme Gemini. Il est interdit de vol en 1963 parce qu'il souffre de la maladie de Menière, qui cause des épisodes d'étourdissements et de nausées extrêmes. Cette affection est corrigée chirurgicalement en 1969. En 1971, il commande la mission Apollo 14, pilotant le module lunaire Apollo Antares à l'alunissage le plus précis des missions Apollo. À 47 ans, il devient le cinquième et le plus âgé des hommes à marcher sur la Lune, le seul des sept astronautes du programme Mercury à atteindre la Lune. Pendant la mission, Shepard tape deux balles de golf à la surface lunaire. Il est chef du Bureau des astronautes de à (période approximative de son interdiction de vol) et de à sa retraite de la marine américaine et de la NASA le . Il est promu contre-amiral le , devenant ainsi le premier astronaute à atteindre ce grade.

Mardi 12 septembre 2023

 
Vue pendant les sauts de l'épreuve du combiné nordique.

L'épreuve de combiné nordique aux Jeux olympiques d'hiver de 1924 s'est tenue du 2 au au stade olympique de Chamonix pour la course de ski de fond et au tremplin olympique du Mont pour le concours de saut à ski. Il s'agit de la première édition des Jeux olympiques d'hiver, et donc a fortiori de la première épreuve olympique de combiné nordique.

Les épreuves de combiné nordique consistent en une course de ski de fond de 18 km en style classique suivie d'un concours de saut à ski. Jusqu'à ce que l'ordre soit inversé à partir de l'édition de 1952, le ski de fond précède le saut dans les épreuves olympiques.

À l'issue de l'épreuve, l'ensemble des skieurs norvégiens engagés prennent les quatre premières places. Le « roi du ski » Thorleif Haug remporte sa troisième médaille d'or au cours de cette édition des Jeux olympiques.

Mercredi 13 septembre 2023

 
Emblème ashanti représentant un porc-épic : surnom du roi déchu de Denkyira et remporté par Osei Tutu Ier à la suite de sa victoire.

Osei Tutu Ier ou Osei (Osseï) Toutou, de son nom complet Osei Kofi Tutu, est le premier asantehene de l'Empire ashanti, en Côte de l'Or, qui succède à la Confédération ashanti de 1701 à 1717. Il est un prince du clan Oyoko et neveu d'Obiri Yeboa, souverain de Kwaaman (Kumasi), État tributaire soumis au royaume de Denkyira.

En qualité d'héritier, il est envoyé comme otage à la cour du roi Boamponsem de Denkyira. Après avoir commis une faute, il s'enfuit à la cour du royaume d'Akwamu. Son oncle meurt au cours d'une guerre vers 1680 après avoir fédéré les États voisins, ce qui amène Osei Tutu à lui succéder au plus tard en .

Sur base de l'expérience acquise aux cours de Denkyira et d'Akwamu, il entreprend plusieurs réformes administratives, financières et militaires sur lesquelles il s'appuie pour centraliser le pouvoir politique à Kumasi. Il procède à l'unification par voie militaire et diplomatique de la confédération asante et déclenche une guerre contre Denkyira qui se conclut par la bataille de Feyiase en 1701.

Au terme de cette bataille, l'hégémonie territoriale passe de Denkyira à l'Empire ashanti naissant. Osei Tutu adopte une politique d'expansion impérialiste, avant de mourir au combat en 1717. Après sa mort, une guerre de succession oppose ses deux neveux dont ressort vainqueur Opoku Ware.

Jeudi 14 septembre 2023

 
La cathédrale de Cantorbéry vue depuis les ruines de l'abbaye fondée par le missionnaire Augustin.

La mission grégorienne est une entreprise missionnaire envoyée par le pape Grégoire le Grand en Grande-Bretagne à la fin du VIe siècle pour convertir les Anglo-Saxons au christianisme. Entre son arrivée sur le sol anglais en 597 et la mort du dernier missionnaire en 653, elle parvient à implanter la religion chrétienne dans le sud de la Grande-Bretagne.

Au cours du Ve siècle, l'ancienne province romaine de Bretagne est progressivement colonisée par des tribus germaniques pratiquant leur propre religion au détriment des autochtones celtes partiellement christianisés. En 596, Grégoire le Grand envoie un groupe de quarante missionnaires pour convertir Æthelberht, le souverain du royaume du Kent, dont la femme, Berthe, est une princesse mérovingienne chrétienne. Au-delà du simple accroissement du nombre de chrétiens, Grégoire cherche probablement à renforcer l'influence de la papauté en Europe.

Les missionnaires, menés par Augustin, débarquent dans le Kent en 597. Æthelberht les autorise à prêcher dans sa capitale de Cantorbéry, et il reçoit le baptême avant 601, date à laquelle le pape envoie une deuxième vague de missionnaires. Plusieurs sièges épiscopaux sont fondés dans les années qui suivent, à Rochester dans le Kent et à Londres dans le royaume voisin d'Essex. Dans l'esprit de Grégoire, Augustin doit devenir un archevêque métropolitain avec autorité sur le clergé celtique, mais ce dernier refuse de se soumettre aux missionnaires romains, qui sont peut-être perçus comme des agents des envahisseurs anglo-saxons par les Bretons.

La mort d'Æthelberht, en 616, est suivie d'un retour en force du paganisme dans le sud. Si Eadbald, le successeur d'Æthelberht, finit par se convertir à son tour, le siège épiscopal de Londres doit être abandonné par son détenteur, le missionnaire Mellitus. Pendant ce temps, la mission progresse dans le nord de l'Angleterre : le mariage du roi Edwin de Northumbrie avec Æthelburg, la fille d'Æthelberht, s'accompagne d'une vague de conversions dans la région, due aux efforts du missionnaire Paulin, qui devient le premier évêque d'York après le baptême d'Edwin, en 627. Cependant, ce dernier meurt au combat en 633 et sa veuve s'enfuit vers le Kent avec Paulin. La conversion de la Northumbrie, dans les décennies qui suivent, est finalement le fait de missionnaires irlandais.

Malgré les revers qu'elle subit, la mission grégorienne est à l'origine de l'établissement du christianisme romain dans le Kent et les régions environnantes. En réintroduisant la culture romaine en Grande-Bretagne, elle contribue également au développement des arts et du droit anglo-saxons. La succession des archevêques de Cantorbéry remonte de manière ininterrompue jusqu'à Augustin, le premier primat d'Angleterre.

Vendredi 15 septembre 2023

 
Les écuries attendent en vue d'une séance de warm-up qui est finalement annulée à cause du brouillard.

Les 1 000 kilomètres de Spa 2009, disputés le sur le circuit de Spa-Francorchamps en Belgique, sont la vingt-neuvième édition de cette épreuve, la vingt-quatrième sur un format de 1 000 kilomètres, et la deuxième manche des Le Mans Series 2009. Il s'agit de la vingt-huitième course des Le Mans Series courue depuis 2004.

La Peugeot 908 HDi FAP no 7 pilotée par Nicolas Minassian, Simon Pagenaud et Christian Klien, remporte l'épreuve avec moins de trente secondes d'avance sur leur poursuivant, la Pescarolo 01 no 16, pilotée par Jean-Christophe Boullion et Christophe Tinseau. Dans la catégorie LMP2, Xavier Pompidou à bord de la Lola B08/80 no 33 du Speedy Racing Team Sebah, ne parvient pas en fin de course à rattraper la Porsche RS Spyder Evo no 31 du Team Essex. Cette dernière, pilotée par Casper Elgaard, Kristian Poulsen et Emmanuel Collard, l'emporte pour sept dixièmes.

En GT1, seuls trois équipages prennent le départ. L'écurie française Luc Alphand Aventures, tenante du titre, s'impose une nouvelle fois avec sa Chevrolet Corvette C6.R pilotée par Luc Alphand, Patrice Goueslard et Yann Clairay. Enfin, en GT2, la Porsche 911 GT3 RSR (997) du Team Felbermayr Proton, pilotée par Marc Lieb, Richard Lietz et Horst Felbermayr, Sr., initialement disqualifiée, est reclassée et l'emporte devant la Ferrari F430 GTC du Team Modena pilotée par Antonio García, Leo Mansell et Jaime Melo.

Samedi 16 septembre 2023

 
Vue générale de l'édifice.

Le dolmen de la Coma Enestapera, ou de la Coma Estapera, est situé à Cerbère, dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Situé sur une hauteur du massif des Pyrénées surplombant la mer Méditerranée, ce dolmen de petite taille est fait de schiste ardoisier, une pierre qui se délite facilement. Réutilisé et aménagé en abri au cours des siècles, son état en rend l'étude difficile. Il y a débat pour savoir si son entrée se trouvait au sud, comme la plupart des dolmens de la région, ou au nord comme actuellement. D'autant que les fouilles qui y ont été menées ont donné peu de résultats.

Le dolmen est daté du IVe ou IIIe millénaire av. J.-C. Bien que classé monument historique dès 1889, il a ensuite été oublié des chercheurs pour être redécouvert en 1950, puis fouillé en 1963. En catalan, coma signifie combe et esta pera « cette pierre ». C'est le dolmen qui a donné son nom au lieu-dit Coma Estapera où il se trouve.

Dimanche 17 septembre 2023

Olive Elaine Morris, née le dans la paroisse de Sainte-Catherine en Jamaïque et morte le à Londres, est une activiste communautaire d'origine jamaïcaine vivant au Royaume-Uni. Elle milite dans les mouvements féministes, nationalistes noirs, pour le droit à l'éducation et pour les droits des squatters en Angleterre et dans le pays de Galles durant les années 1970.

À l'âge de 17 ans, elle est agressée par des agents de la police métropolitaine à la suite d'un incident impliquant un diplomate nigérian à Brixton, dans le sud de Londres. Elle rejoint alors les Black Panthers britanniques et devient une personnalité communiste marxiste-léniniste et féministe radicale, avec une perspective intersectionnelle. Elle est acquittée lors du procès des Old Bailey Three, à la suite de témoignages contradictoires d'agents de police impliqués dans l’échauffourée. Elle squatte des immeubles sur Railton Road à Brixton : l'un a accueilli la librairie Sabarr et est devenu plus tard le 121 Centre, un autre a été utilisé comme bureau par le collectif Race Today, qui publiait le magazine du même nom. Le squat est pour elle un moyen d'accomplir des projets politiques et de conserver l'autonomie du groupe.

Elle cofonde le Brixton Black Women's Group et l'Organisation des femmes d'ascendance africaine et asiatique à Londres, devenant ainsi une militante clé du Black feminism au Royaume-Uni. Elle s'implique dans la Manchester Black Women's Co-operative et se rend en Chine avec la Society for Anglo-Chinese Understanding. Elle participe à des publications collectives comme le bulletin Speak Out ou The Heart of the Race: Black Women's Lives in Britain.

Elle étudie l'économie et les sciences sociales à l'université Victoria de Manchester de 1975 à 1978, tout en continuant à militer, notamment en cofondant le Black Women's Mutual Aid Group. Après avoir obtenu son diplôme, elle retourne à Brixton et travaille au Brixton Community Law Centre. Dans l'année qui suit, elle tombe malade puis est diagnostiquée porteuse d'un lymphome non hodgkinien. Elle meurt à l'âge de 27 ans, en juillet 1979.

Sa vie et son travail sont commémorés à la fois par des organisations officielles comme le Conseil d'arrondissement de Lambeth à Londres, qui nomme un bâtiment en son honneur, et par le groupe d'activistes Remembering Olive Collective (ROC), comptant comme membres des personnalités telles que Liz Obi et Tanisha C. Ford. Elle figure sur des listes de femmes britanniques noires inspirantes.

Lundi 18 septembre 2023

 
Jules Ladoumègue en 1930.

Jules Ladoumègue, né le à Bordeaux et mort le à Paris, est un athlète français spécialiste des courses de demi-fond.

Orphelin, élevé par une tante et un oncle d'origines modestes, Jules Ladoumègue devient au milieu des années 1920 l'un des plus grands espoirs français de la course à pied. Jeune international français, le coureur bordelais s'installe à Paris pour effectuer son service militaire au bataillon de Joinville. Convoité par les clubs d'athlétisme de la capitale, surnommé Julot, il rejoint son ami Séra Martin et l’entraîneur Charles Poulenard au Stade français et se spécialise sur les distances du demi-fond.

À 22 ans, alors qu'il vient de battre plusieurs records de France, il apparaît comme un sérieux prétendant au titre olympique du 1 500 mètres aux Jeux olympiques d'Amsterdam de 1928. Battu à quelques mètres de l'arrivée, le Français y remporte une médaille d'argent. Dans la foulée, il est recruté par le Club athlétique des sports généraux après une première affaire d'amateurisme marron. Le coureur français s'attaque au chronomètre et bat six records du monde de demi-fond entre 1930 et 1931.

Athlète populaire, il est radié par la Fédération française d'athlétisme pour amateurisme marron en . L'« affaire Ladoumègue » consacre la vision utopiste de l'amateurisme de l'époque. Elle entraîne un préjudice sportif au coureur, qui est pourtant largement soutenu par la population. Recruté par la Fédération comme démonstrateur professionnel, Ladoumègue fait campagne pour son sport. Il effectue des voyages en URSS et à Berlin, se produit sur des scènes de music-hall et avec le cirque Medrano. Il est requalifié en 1943 alors qu'il a 36 ans.

Après la Seconde Guerre mondiale, il devient journaliste puis chroniqueur de la RTF et de l'ORTF jusqu’en 1971. Il meurt deux ans plus tard à l'âge de 66 ans.

Mardi 19 septembre 2023

 
Portrait de Charles van Hulthem.

Charles Van Hulthem, né le à Gand (Belgique) et mort le dans la même ville, est un bibliophile belge et un homme politique français, parlementaire sous le Consulat et le Premier Empire. Sa bibliothèque, composée de plusieurs dizaines de milliers d'ouvrages, est acquise, après sa mort, par le gouvernement belge pour former une partie de la collection de la Bibliothèque royale de Belgique, qui voit le jour en 1837.

Après des études de droit et une jeunesse tournée vers la littérature et les livres, Charles Van Hulthem entre en politique dans sa ville natale comme échevin. La période est marquée par une instabilité politique, notamment la révolution brabançonne, la restauration des Pays-Bas autrichiens, suivie par la reprise de Gand par la France en 1794. Charles Van Hulthem est nommé secrétaire général de la ville l'année suivante et devient membre du jury temporaire des arts et sciences et du jury d'instruction publique du département de l'Escaut. Il occupe alors le poste de bibliothécaire de l'école centrale du département. Il contribue largement à la mise en avant des artistes flamands et à la création d'un musée et d'un jardin botanique qui, au fil des ans, deviendra l'un des plus beaux de France après celui de Paris.

En 1797, il est élu député et rejoint le conseil des Cinq-Cents, poste qu'il occupe jusqu'en 1799. Il y prend principalement la parole à propos des élections, de diverses taxes et l'imposition de la noblesse belge. S'il reprend son rôle de bibliothécaire en 1800, il est rappelé à Paris en 1802, étant nommé membre, contre sa volonté, du Tribunat. Il occupe ce poste jusqu'en 1808, avant, l'année suivante, de devenir recteur de l'académie et école de droit de Bruxelles. Durant sa vie à Paris, il ne manque pas de célébrer les savants et artistes belges.

En 1815, il accueille favorablement la création du royaume des Pays-Bas, étant proche des milieux artistiques et scientifiques hollandais. Il devient greffier de la Seconde Chambre des États généraux et secrétaire provisoire, et puis perpétuel, de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, jusqu'en 1821. Il est alors élu à la Seconde Chambre des États généraux.

Lors de la révolution belge, ses appartements situés non loin du parc de Bruxelles sont saccagés et une grande partie de sa collection, comprenant des dizaines de milliers d'ouvrages, est détruite par les balles et les boulets de canon. Il retourne alors à Gand avec le reste de la bibliothèque et s'isole totalement de la vie publique. Il meurt peu après, laissant un héritage colossal, ayant accumulé d'innombrables ouvrages dont de nombreux incunables.

Mercredi 20 septembre 2023

 
Vue de la mosaïque.

La mosaïque du cirque de Gafsa est une mosaïque romaine datée de l'Antiquité tardive découverte en 1888 à Gafsa, ville du sud-ouest de l'actuelle Tunisie. Elle est désormais conservée au musée national du Bardo.

La mosaïque représente une course de chevaux et, outre le spectacle sur la piste, figure des spectateurs de façon stylisée. Cette représentation des spectateurs fait de la mosaïque une œuvre exceptionnelle.

Elle constitue, en outre, selon Mohamed Yacoub, spécialiste des mosaïques tunisiennes antiques relatives au monde du cirque, « l'exemplaire le plus tardif d'une importante série de pavements africains inspirés par le monde du cirque ».

Jeudi 21 septembre 2023

 
Sismicité historique de la Grèce, entre 1900 et 2023.

La méthode VAN, nommée d'après les initiales des trois chercheurs grecs — Varótsos, Alexópoulos et Nomikós — l'ayant mise au point en 1981, est une méthode de prédiction sismique basée sur la mesure des courants électriques basse fréquence circulant naturellement dans la croûte terrestre. Des anomalies appelées signaux électro-sismiques (SES) peuvent être identifiées et seraient des signes précurseurs de séisme. Les inventeurs de VAN affirment avoir réussi à prédire plusieurs séismes en Grèce dans les années 1980. La méthode est cependant contestée par une partie de la communauté scientifique internationale, tant sur les principes théoriques que sur l'interprétation des résultats obtenus. En effet, la méthode permet d'estimer une localisation géographique et une magnitude pour le séisme, mais pas une date (le séisme prédit est simplement qualifié d'« imminent »). Les inventeurs grecs ainsi que d'autres chercheurs internationaux convaincus par la méthode VAN répondent aux diverses critiques au cours des années qui suivent et multiplient les publications scientifiques, sans réussir à infléchir l'opinion de leurs opposants. Ainsi, après un engouement au milieu des années 1980 de la part des médias et des autorités publiques, les financements sont brutalement coupés par le gouvernement grec après une crise politico-scientifique en 1989. Les recherches sur la méthode VAN se poursuivent alors en France et au Japon, bien que difficilement.

En 2001, l'équipe grecque de recherche sur VAN présente une amélioration de sa méthode avec le nouveau concept de « temps naturel » pour analyser les signaux électro-sismiques (SES). Ce concept est utilisé d'une part pour mieux distinguer les SES du bruit de fond électrique, et d'autre part pour l'analyse de l'activité sismique régionale dans le but d'estimer une fenêtre temporelle de prédiction du futur séisme. Ce concept considère que le déclenchement d'un séisme est un phénomène critique. L'analyse en temps naturel est reprise par une équipe de sismologues japonais, notamment au travers d'une réanalyse de la sismicité historique au Japon. Celle-ci permet de mettre en évidence des variations systématiques et cohérentes de certains paramètres géophysiques avant chaque séisme majeur.

En 2006, l'équipe VAN annonce que tous les bulletins d'alerte de séisme liés à la détection de SES sont désormais immédiatement rendus publics sur le site d'archive ouverte arXiv. Malgré certains succès prédictifs de VAN, la méthode échoue cependant à prédire certains séismes importants. De nos jours, les promoteurs de VAN réclament plus de moyens, afin de densifier le réseau de stations et améliorer la précision des prédictions. Les détracteurs de la méthode continuent d'affirmer, de leur côté, que les prédictions ne sont pas suffisamment précises, notamment concernant la localisation et la date des séismes, rendant ainsi les bulletins d'alertes inutilisables du point de vue des autorités responsables de la gestion des risques.

Vendredi 22 septembre 2023

 
Drapeau du Turkménistan.

Le drapeau du Turkménistan est le drapeau national de la république du Turkménistan. Une première version est adoptée le , quelques mois après l'indépendance du pays. Il est légèrement modifié en 1997 par l'ajout d'une figure et son format est modifié en 2001. Le drapeau est à fond vert, rappel à l'islam et aux drapeaux des peuples turcs. Il est frappé d'une bande rouge verticale sur laquelle sont figurés cinq médaillons de tapis, correspondant aux cinq principales tribus du pays, et des branches d'olivier symboles de neutralité. Cinq étoiles et un croissant de lune blancs, symboles islamiques, représentent également l'espoir en un avenir radieux. Le drapeau turkmène est une construction du gouvernement du premier président Saparmyrat Nyýazow visant à l'établissement d'une unité nationale et d'une identité turkmène que la soviétisation n'avait pas permis.

Samedi 23 septembre 2023

 
Portrait d'O. G. S. Crawford en 1912.

Osbert Guy Stanhope Crawford, né le et mort le , plus connu sous le nom d’O. G. S. Crawford, est un archéologue britannique spécialisé dans l'étude de la préhistoire de la Grande-Bretagne et de l'archéologie du Soudan. Travaillant la majeure partie de sa carrière en tant qu'officier archéologique de l’Ordnance Survey (OS), il écrit une série d'ouvrages sur des sujets archéologiques et est un fervent partisan de l'archéologie aérienne. Photographe prolifique, il prend environ 10 000 photographies entre 1931 et 1957.

O. G. S. Crawford naît à Bombay en Inde britannique, d'une famille écossaise de la classe moyenne. Enfant, il vit en Angleterre et est élevé par ses tantes à Londres ainsi que dans le Hampshire. Il étudie la géographie au Keble College à Oxford et travaille brièvement dans ce domaine avant de se consacrer professionnellement à l'archéologie. Employé par le philanthrope Henry Wellcome, Crawford supervise les fouilles d'Abu Geili au Soudan avant de retourner en Grande-Bretagne peu de temps avant la Première Guerre mondiale. Pendant le conflit, il sert au sein du London Scottish Regiment et du Royal Flying Corps, où il participe à la reconnaissance terrestre et aérienne le long du front de l'Ouest. Après une blessure qui le contraint à une convalescence en Angleterre, il retourne sur le front, où il est capturé par l'armée allemande en 1918 et détenu comme prisonnier de guerre jusqu'à la fin du conflit.

En 1920, il est employé par l'Ordnance Survey. À ce poste, il fait le tour de la Grande-Bretagne pour localiser les sites archéologiques dans le paysage, ce qui lui permet d'identifier plusieurs sites inconnus auparavant. De plus en plus intéressé par l'archéologie aérienne, il obtient des photographies aériennes produites par la Royal Air Force, et identifie l'étendue de l'Avenue de Stonehenge, qu'il fouille en 1923. Avec l'archéologue Alexander Keiller, il mène une étude aérienne sur de nombreux comtés du sud de l'Angleterre et contribue à la collecte des fonds nécessaires pour acquérir les terres autour de Stonehenge et les présenter au National Trust dans le but d'éviter qu'elles ne soient ultérieurement endommagées par un développement agricole ou urbain. En 1927, il crée la revue scientifique Antiquity, qui recueille des contributions de nombreux archéologues parmi les plus éminents de Grande-Bretagne et, en 1939, il accède à la présidence de The Prehistoric Society. Internationaliste et socialiste, il est influencé par le marxisme et devient un temps sympathisant soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il travaille avec les Archives historiques de l'Angleterre, il est chargé d'un projet de documentation photographique à Southampton. Après sa retraite en 1946, il se concentre à nouveau sur l'archéologie soudanaise et écrit plusieurs livres avant sa mort.

Ses amis et collègues se souviennent de lui comme d'un individu acariâtre et irritable. Ses contributions à l'archéologie britannique, y compris dans Antiquity et l'archéologie aérienne, sont en revanche largement saluées ; certains l'ont qualifié d'une des grandes figures pionnières dans le domaine. Ses archives photographiques restent utiles aux archéologues jusqu'au XXIe siècle.

Dimanche 24 septembre 2023

 
Le groupe Nightwish en concert à Genève.

Calypso 25017 (né en mai 1897, mort en 1915) est un étalon Percheron doté d'une robe noire. Né dans la région du Perche en France, il est acheté et importé aux États-Unis par la firme Dunham, Fletcher & Coleman, qui a succédé à l'éleveur Mark Wentworth Dunham. Calypso est élu grand champion à l'exposition internationale de bétail de Chicago en 1900, ce qui lui vaut d'être acquis par l'un des juges de ce concours, et exporté à Rock Rapids en Iowa. Calypso devient dès lors un reproducteur populaire.

Il est élu meilleur cheval percheron pour son type parmi tous les vainqueurs de concours internationaux sur vingt ans par cent juges internationaux, en 1934. Sa descendance nombreuse inclut 38 vainqueurs internationaux de concours.

Lundi 25 septembre 2023

La franc-maçonnerie sous la Deuxième République connait une période qui va de l'euphorie autour de l'avènement de la République à une rapide désillusion. L'application de plusieurs de ses idéaux, comme l'abolition de l'esclavage, ainsi qu'une forte présence des francs-maçons dans les instances nationales, nourrissent l'espoir d'une « république maçonnique » qui s'éteint rapidement à la suite des émeutes ouvrières de juin 1848. La loi de juillet 1848 réglemente l'activité des clubs et augmente la pression des autorités, incitant les obédiences à la prudence.

À l'occasion de l'élaboration de sa première constitution, le Grand Orient de France, principale obédience, introduit dans l'article premier de sa constitution la devise républicaine — Liberté, Égalité, Fraternité. Il y inscrit également l'existence de Dieu et l'immortalité de l'âme comme base intangible de la franc-maçonnerie. Cette affirmation spiritualiste ouvre une longue période de débat et parfois de dissension sur la liberté de conscience entre les membres de ses loges. De son côté, le Suprême Conseil de France, seconde obédience du pays et occasionnellement rivale de l'obédience principale, garde une distance avec les événements. De ses rangs naît une proposition de refonte complète de l'ordre maçonnique.

Tentée par le bonapartisme, la franc-maçonnerie française soutient pour partie l'élection du prince Louis-Napoléon. Mise sous tutelle après le coup d'État de 1851, elle se soumet à l'autoritarisme du nouveau régime pour assurer sa survie.

Mardi 26 septembre 2023

 
Le groupe Nightwish en concert à Genève.

Oceanborn est le second album studio du groupe finlandais de metal symphonique Nightwish, sorti le en Finlande par Spinefarm Records puis dans le reste du monde au . Il est distribué par Drakkar Entertainment en Europe et par Toy’s Factory au Japon. L’album sort le aux États-Unis chez Century Media Records.

Contrairement à leur premier album, Angels Fall First, qui s’oriente vers une musique acoustique et ambient, Oceanborn marque un tournant dans leur musique en se dirigeant vers un power metal symphonique avec une voix lyrique qui marquera l’identité musicale de Nightwish. Le groupe enregistre au studio Huvikeskus à Kitee d'août à septembre 1998. En complément des voix féminines de Tarja Turunen, les parties vocales masculines de l’album sont réalisé par Tapio Wilska (Nattvindens Gråt, Fintroll), C’est le premier album du groupe dans lequel Sami Vänskä est bassiste. Des musiciens classiques (violoncelle, violon, alto, flûte) viennent compléter les instruments du groupe. L'album est mixé aux Finnvox Studios. Oceanborn contient le répertoire le plus difficile de la formation et les enregistrements sont éprouvants pour tous les membres de Nightwish.

L'opus est promu par le biais de trois singles : Sacrament of Wilderness, qui sort accompagné d'un clip vidéo le , la reprise Walking in the Air le chez Spinefarm Records. Les deux singles se placent en 1re place des charts finlandais. Passion And The Opera est publié en par Drakkar Records comme single promotionnel en Allemagne. La chanson Sleeping Sun sort comme single indépendant en , avant d'être inclus plus tard sur l’album comme titre bonus. Cette dernière contribue à accroître la popularité du groupe en Europe. Oceanborn entre dans les charts finlandais et allemands et obtient un disque d’or, avec 68 000 exemplaires vendus, puis de platine dans son pays natal.

Mercredi 27 septembre 2023

 
Van Steebergen passant la ligne d'arrivée.

La 1re étape du Tour de France 1952 s'est déroulée le entre les villes de Brest, qui accueille pour la première fois le départ d'un Tour, et de Rennes, qui est une ville-étape du Tour pour la sixième fois de son histoire. Le parcours franchit les reliefs bretons à travers les départements du Finistère, des Côtes-d'Armor et de l'Ille-et-Vilaine, sur une route accidentée longue de 246 km. Il passe notamment les villes de Morlaix, Guingamp et Saint-Brieuc.

Cette première étape des vingt-trois prévues lance la 39e édition du Tour de France, dont Fausto Coppi prend le départ dans le rôle de l'immense favori en l'absence d'Hugo Koblet, vainqueur de l'édition précédente, et de Louison Bobet, alors champion de France.

La course est remportée par le Belge Rik Van Steenbergen devant son compatriote et coéquipier Maurice Blomme, tous les deux membres de l'équipe de Belgique. Ils sont accompagnés sur le podium par un jeune coureur français, Pierre Pardoën, membre de l'équipe régionale Nord-Est / Centre, récemment passé professionnel et inconnu du grand public, qui a réussi à se maintenir jusqu'à l'arrivée dans ce trio d'échappés.

La course est marquée par un grand nombre de tentatives d'échappées principalement dans la première partie, dont celles de plusieurs favoris du Tour (Raphaël Géminiani et Fausto Coppi notamment) qui se sont systématiquement neutralisés, avant qu'une échappée de cinq coureurs (lancée au km 143) dans laquelle se trouvent les trois premiers coureurs à l'arrivée, parvienne à prendre un avantage définitif sur le peloton. Un seul coureur, Mustapha Chareuf, membre de l'équipe d’Afrique du Nord, abandonne sur les 122 coureurs partis de Brest.

La victoire de Rik Van Steenbergen, qui franchit la ligne d'arrivée à Rennes plus de six minutes avant le peloton, lui permet de prendre le maillot jaune du leader du classement général individuel avec une avance confortable et à l'équipe de Belgique de remporter le classement par équipes de la première étape. Pierre Pardoën remporte quant à lui le prix de la combativité.

Jeudi 28 septembre 2023

 
Affiche de Vichy contre le marché noir, 1943.

Le marché noir en France pendant la Seconde Guerre mondiale est l'ensemble des transactions illégales sur le territoire métropolitain français, en zone occupée comme en zone libre, de l'armistice du 22 juin 1940 à la fin du conflit. L'article couvre également le marché noir dans la France de l'après-guerre jusqu'à la fin du rationnement en 1949.

Dans un contexte de pénurie et de réglementation du marché, le marché noir constitue un marché parallèle et clandestin qui correspond à diverses infractions à la législation mise en place par le régime de Vichy sur la production, le stockage, le transport, les quantités, la qualité et les prix des denrées. Ces fraudes s'accompagnent de corruption de fonctionnaires, falsification de documents et autres délits.

Des débuts de l'Occupation à la fin de l'année 1941, le marché noir, qui naît par des détournements au sein des circuits officiels et par la création de filières clandestines, est considéré comme honteux. Ses principaux clients sont des Français riches et les forces d'occupation allemandes et italiennes, qui organisent des bureaux d'achat. Le mythe de l'abondance cachée nourrit la délation et l'antisémitisme tout en fragilisant le régime de Vichy, accusé d'inefficacité. Ce dernier mène pourtant une répression sévère.

De la fin de l'année 1941 à 1943, le marché noir se généralise et se démocratise. Pour faire face à la pénurie, les filières clandestines du « marché gris » s'organisent et les citadins vont de plus en plus se ravitailler directement à la campagne, auprès de paysans qui vendent à des prix supérieurs à la taxation. La fraude devient courante dans le commerce et l'industrie. La pratique n'apparaît plus immorale quand il s'agit de survivre et l'Église catholique ne la condamne plus. Par la loi du , Vichy tolère de fait le petit marché noir et concentre la répression sur les gros trafics. Le marché noir et le marché gris additionnés représentent alors entre le cinquième et la moitié de la production agricole. Leur géographie est liée à la proximité des grandes villes, Paris au premier chef. Ceux qui s'enrichissent le plus ne sont pas forcément les petits commerçants, mais plutôt les grossistes en amont et les gros trafiquants.

En 1943-1944, le marché noir devient un enjeu patriotique. Les Allemands, qui augmentent considérablement leur pillage économique, cessent de s'approvisionner au marché noir et demandent aux autorités de Vichy une répression plus intense. C'est un des éléments de la politique de collaboration, à laquelle participe la Milice. Au contraire, la Résistance encourage certaines formes de marché noir, s'appuyant sur le ressentiment répandu dans les campagnes contre Vichy. Les autorités de Vichy quant à elles présentent les résistants comme des bandits du marché noir, ce qu'ils sont parfois, dans un contexte où la pénurie s'aggrave.

Après la Libération, la punition des trafiquants du marché noir est un des enjeux de l'épuration et répond à une forte demande sociale. Toutefois, la confiscation des profits illicites est partielle et lente, sauf pour les trafiquants les plus notoires. La situation économique ne s'améliore que lentement et le marché noir est florissant. Les difficultés de ravitaillement, le rationnement et par conséquent le marché noir perdurent jusqu'en 1949.

Le marché noir demeure prégnant dans la mémoire collective jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle génération élevée dans la découverte de l'abondance des Trente Glorieuses. Son souvenir reste néanmoins présent à travers deux œuvres majeures, Au bon beurre et La Traversée de Paris.

Vendredi 29 septembre 2023

 
Carte des opérations militaires romaines à l'ouest de la Sicile en 249 av. J.-C.

La bataille de Drépane (ou Drepanum) est une bataille navale qui a lieu en , lors de la première guerre punique, au large de Drépane (aujourd'hui Trapani) à l'ouest de la Sicile, entre une flotte carthaginoise commandée par Adherbal et une flotte romaine dirigée par Publius Claudius Pulcher.

Le consul romain tente de bloquer la forteresse carthaginoise de Lilybée (aujourd'hui Marsala), mais sans réel succès, celle-ci étant toujours ravitaillée par voie maritime grâce aux connaissances locales d'Hannibal le Rhodien sur les hauts-fonds du secteur. Pour arrêter ce ravitaillement, Publius Claudius Pulcher décide d'attaquer la flotte punique qui se trouve dans le port de la ville voisine de Drépane.

La marine romaine s'avance vers son objectif, de nuit pour mener une attaque surprise, mais se disperse dans l'obscurité. Voyant la marine romaine désorganisée à l'aube, Adherbal, le commandant carthaginois, mène sa marine de cent à cent trente navires en mer avant qu'elle ne soit piégée dans le port, et gagne ainsi de l'espace marin pour manœuvrer. Les cent vingt navires romains, ou deux cents selon certaines sources, se retrouvent bloqués contre le rivage et, après une journée de combats, sont lourdement vaincus par les navires carthaginois plus maniables, leurs équipages étant aussi bien entraînés.

Il s'agit de la plus grande victoire navale des Carthaginois lors de cette guerre, qui chassent pratiquement les Romains de la mer. Sept années sont nécessaires pour que Rome tente à nouveau d'aligner une marine substantielle, tandis que Carthage met la plupart de ses navires en réserve pour économiser de l'argent et libérer de la main-d'œuvre.

Samedi 30 septembre 2023

 
Le prototype Toyota TF110 exposée au Prototyp Museum, à Hambourg, en 2019.

La Toyota TF110 est une monoplace de Formule 1 conçue par l'ingénieur français Pascal Vasselon pour le compte de l'écurie japonaise Toyota F1 Team, dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 2010. Elle est équipée d'un moteur V8 Toyota RVX-09 et de pneumatiques Bridgestone. Elle n'a jamais été engagée en Grand Prix et n'a effectué qu'un déverminage sur le parking de l'usine de Toyota Motorsport à Cologne, en , aux mains du pilote japonais Kazuki Nakajima.

Le , trois jours après la dernière manche du championnat du monde de Formule 1 2009, disputée à Abou Dabi, Toyota annonce la fin de son engagement en Formule 1, après avoir un temps envisagé de continuer jusqu'en 2012, justifiant des conditions économiques rendues difficiles par la crise économique mondiale de 2008 et une perte nette de 5 milliards d'euros.

La Toyota TF110 se distingue par un double diffuseur au concept considéré comme étant le plus « extrême » jamais conçu en Formule 1 et par un nez surélevé. D'après les simulations aérodynamiques, Pascal Vasselon et le pilote allemand Timo Glock, qui a développé la TF110 en simulateur, cette dernière aurait pu permettre à Toyota de remporter ses premières victoires en Formule 1, voire de disputer le titre mondial.

À la suite du retrait de Toyota, plusieurs structures tentent de racheter la propriété intellectuelle et le châssis de la TF110. Le projet le plus abouti est celui de l'écurie serbe Stefan GP, qui a obtenu un partenariat technique incluant la mise à disposition de la monoplace — rebaptisée Stefan S-01 —, de deux souffleries et de l'usine de Toyota Motorsport à Cologne. Néanmoins, Stefan GP n'est pas autorisé par la Fédération internationale de l'automobile à intégrer le championnat du monde de Formule 1 2010. D'autres écuries, comme Durango Automotive et Hispania Racing F1 Team, mais aussi le manufacturier de pneumatiques italien Pirelli, échouent à reprendre la TF110.