Wikipédia:Lumière sur/Septembre 2015
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Programme du mois
Mardi 1er septembre 2015Languidic (prononcé [lɑ̃ɡidik] ; en breton Langedig) est une commune française située dans le département du Morbihan en région Bretagne. Par sa superficie, Languidic est la commune la plus étendue du Morbihan et la troisième de Bretagne derrière Scaër dans le Finistère et Paimpont en Ille-et-Vilaine ; par son nombre d'habitants, elle était en 2012 la 17e commune du Morbihan. Les premières activités humaines se manifestent sur le territoire communal dès le Néolithique ; plusieurs traces du passage de l'Homme sont aujourd'hui encore visibles. La voie romaine reliant Vannes à Quimper fixe le peuplement à l'époque antique. Faisant historiquement partie du Vannetais, Languidic, mentionnée dès le XIIe siècle, est attachée à plusieurs personnages chrétiens : saint Kinède d'abord, qui lui donne son nom ; Aubin d'Angers, vraisemblablement né dans la localité et premier patron de la paroisse, et enfin saint Gurloës, qui y serait mort ou aurait installé son ermitage près du Blavet. Sa proximité avec la cité médiévale d'Hennebont et la cité portuaire de Lorient lui ont parfois valu un passé tumultueux, notamment pendant la guerre de Succession de Bretagne, la Chouannerie ou plus récemment, la Seconde Guerre mondiale. Maintes fois remaniées, ses frontières actuelles sont définitivement adoptées après 1945. À la périphérie de l'aire urbaine de Lorient, cette commune de tradition rurale est surtout connue pour la richesse de son patrimoine naturel et religieux. Établie sur la rive gauche du Blavet, la commune est longée par un chemin de halage de 18 km, principale activité touristique. En outre, quatorze chapelles, abritant un riche mobilier liturgique, sont disséminées sur le territoire. La plus remarquable reste la chapelle Notre-Dame-des-Fleurs au bourg, classée au titre des monuments historiques depuis 1922. |
Mercredi 2 septembre 2015Élie Eugène Christophe dit Eugène Christophe, né le à Paris et mort le dans la même ville à l'Hôpital Broussais, est un coureur cycliste français. Issu d'un milieu modeste, il exerce la profession de serrurier avant de se consacrer au cyclisme. Il compte à son palmarès un Milan-San Remo, un Paris-Tours, deux Bordeaux-Paris, trois victoires d'étape sur le Tour de France et six titres de champion de France de cyclo-cross. Sa carrière impressionne par sa longévité : il dispute sa première course professionnelle en 1903, à l'âge de 18 ans, et ne se retire définitivement des pelotons qu'en 1926, âgé de 41 ans. Durant ces années, il a porté les couleurs des plus grandes équipes de l'époque, avant de créer sa propre marque de cycles vers la fin de sa carrière. Surnommé « Le Vieux Gaulois », en référence aux longues moustaches qu'il portait au début de sa carrière, Eugène Christophe est reconnu pour son endurance et brille particulièrement sur les épreuves de longue distance ou celles disputées dans des conditions climatiques éprouvantes, qualités qu'il doit à sa pratique régulière du cyclo-cross. Il est l'un des coureurs les plus populaires de son époque et le reste après sa mort, principalement en raison de ses déboires sur le Tour de France. En 1913, il casse sa fourche dans la descente du col du Tourmalet et se voit contraint de la réparer seul, en respect du règlement, dans une forge de Sainte-Marie-de-Campan. Il connaît le même incident à deux autres reprises : en 1919, alors qu'il porte le maillot jaune, le premier dans l'histoire du Tour, à deux étapes de l'arrivée, ainsi qu'en 1922, dans la descente du col du Galibier. Bien que n'ayant jamais remporté le Tour de France, avec pour meilleur résultat une deuxième place en 1912, il est considéré comme une des légendes de l'épreuve. |
Jeudi 3 septembre 2015Le pangaré est un gène et un phénotype de la robe des équidés et des petits camélidés, connu en particulier chez le cheval, l'âne et l'alpaga. Il s'exprime par une décoloration de zones spécifiques du pelage. Le museau, le contour des yeux, le ventre et la face interne des membres sont plus clairs. Surtout étudié dans le domaine de l'hippologie, le pangaré est en relation avec le gène agouti. Il provoque ces décolorations sous sa forme dominante, bien qu'une mutation faux sens puisse réduire sa transmission. Le pangaré forme une particularité de la robe du cheval bien connue chez les races primitives, comme le Fjord et l'Exmoor. Il est également observé chez les équidés sauvages, comme le cheval de Przewalski et le Kiang. Le pangaré est rare par ailleurs. À ce titre, il témoigne d'un type sauvage, impliquant une contre-illumination. |
Vendredi 4 septembre 2015Le Nathu La (tibétain : རྣ་ཐོས་ལ་, Wylie : rna thos la ; sanskrit : नाथू ला ; IAST : nāthū lā), aussi appelé col Nathu, est un col de montagne de l'Himalaya qui relie, à 4 310 mètres d'altitude, l'État du Sikkim en Inde à la région autonome du Tibet en Chine. Les chutes de neige qui se produisent à cette altitude contraignent à la fermeture hivernale du col durant quatre mois environ, tandis que la mousson estivale rend les sols propices aux glissements de terrain qui compliquent son accès en été. L'environnement du col, qui abrite plusieurs espèces protégées, est fragile. Le col se trouve historiquement sur une des branches de l'ancienne route du thé et des chevaux et de la route de la soie ayant permis les communications entre le sous-continent indien et le monde chinois, si bien qu'il est devenu un enjeu commercial majeur pour l'Empire britannique de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle. Après l'indépendance de l'Inde, le col est un point de passage pour de nombreuses personnalités chinoises, tibétaines et indiennes mais, en 1962, la guerre sino-indienne et des affrontements directs au col provoquent sa fermeture jusqu'en 2006. Depuis, le commerce est de nouveau autorisé sur certains produits détaxés, avec un nombre limité de marchands et avec des restrictions journalières ; il reste en deçà des prévisions. De nouveaux aménagements ont été construits au col et il attire des touristes indiens. |
Samedi 5 septembre 2015Le régiment des lanciers de la Garde impériale est une unité de cavalerie française du Second Empire faisant partie de la Garde impériale. Mise sur pied en 1855, elle est dissoute avec le reste de la Garde par décret du . Organisée à Melun, la composition du régiment connaît divers soubresauts avant d'être définitivement arrêtée à six escadrons en 1867. Au cours de ses quinze années d'existence, les lanciers assurent l'escorte de Napoléon III lors de l'attentat d'Orsini à Paris ; en campagne, ils sont également à la suite de l'empereur mais ne participent que rarement au combat. Au cours de la guerre franco-prussienne de 1870, le corps sous les ordres du colonel Latheulade se distingue à la bataille de Mars-la-Tour, peu avant la défaite française finale qui entraîne sa disparition. L'uniforme est caractérisé par le port du chapska polonais et de la lance. Le reste de la tenue comprend un habit blanc à plastron bleu et passementerie écarlate, ce qui amène le peintre militaire Lucien Rousselot à qualifier cet uniforme comme étant « l'un des plus brillants du Second Empire ». |
Dimanche 6 septembre 2015La notion de cheval sans papiers désigne des chevaux et des poneys dont la race et/ou l'origine exacte sont inconnus, et par extension les équidés qui ne disposent d'aucun document officiel et ne sont inscriptibles dans aucun studbook. Elle est comparable à la situation d'autres animaux domestiques tels que les chiens bâtards et les chats de gouttière. Les chevaux sans papiers peuvent être issus de croisements très divers, ou encore être des animaux issus de deux reproducteurs de race, mais qui ne respectent pas le standard de celle-ci. Beaucoup moins chers à l'achat que les chevaux pleins papiers, ils sont généralement dévalorisés par les professionnels de l'équitation et sur le marché de l'élevage. Ils sont le plus souvent employés comme chevaux de loisir et d'instruction dans des centres équestres et chez des particuliers. Ils sont extrêmement nombreux de par le monde, la plupart des chevaux ne disposant théoriquement pas de documents d'identification officiels. Leur présence pose des problèmes en matière de droit et de traçabilité, notamment en cas de vente, d'abattage ou de vol. Certains pays comme la France tentent de réguler leur présence sur leur territoire, en adoptant des lois pour obliger l'identification des équidés. |
Lundi 7 septembre 2015Le championnat de France de hockey sur gazon 2014-2015 est la 108e édition de ce championnat « Élite » qui constitue le plus haut échelon de compétition masculine de hockey sur gazon en France. La saison se déroule en deux temps. À l'automne 2014, les dix équipes du championnat sont réparties en deux poules. Les trois premières de chaque poule participent au Top 6. Les quatre autres équipes participent à la deuxième phase avec quatre clubs de Nationale 1 (deuxième division). Les quatre premières équipes du Top 6 jouent les play-offs qui déterminent le vainqueur du championnat. Le Racing club de France remporte le titre face au Saint-Germain-en-Laye Hockey Club. Il s'agit du vingtième titre du Racing et du premier depuis 1996. |
Mardi 8 septembre 2015Imbert de Batarnay (prénom et nom sont parfois orthographiés Ymbert ou Humbert et Bastarnay), également connu comme « Monsieur du Bouchage » du nom de l'un de ses nombreux domaines, dans le Dauphiné, est un homme d'État français du Moyen Âge tardif et de la Renaissance. Il est né vers 1438, probablement à Bathernay dans la Drôme, et il est mort le à Montrésor (Indre-et-Loire). Issu de la petite noblesse dauphinoise, remarqué par le futur Louis XI alors qu'il est adolescent, il devient son chambellan puis l'un de ses conseillers les plus écoutés ; il conserve les mêmes fonctions sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François Ier. Tous ces rois le consultent sur les affaires importantes du royaume, lui confient des missions diplomatiques en France comme à l'étranger, le mandatent pour négocier leurs mariages successifs ou le chargent de superviser l'éducation des enfants royaux. En échange de cette fidélité sans faille, ils en font le propriétaire ou le régisseur de seigneuries et châtellenies dans de nombreuses provinces (Auvergne, Berry, Dauphiné, Guyenne, Languedoc, Normandie, Picardie, Rouergue et Touraine), avec à la clé des revenus importants que Batarnay sait faire fructifier en les plaçant habilement. Imbert de Batarnay devient ainsi, à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, une grande fortune du royaume, au point de compter le roi François Ier parmi ses débiteurs. Marié à Georgette de Montchenu, père de trois enfants qui meurent avant lui, grand-père maternel de la favorite Diane de Poitiers, Imbert de Batarnay finit sa vie dans son château de Montrésor, à l'âge de 85 ans. |
Mercredi 9 septembre 2015La saison 2014-2015 du National est la dix-huitième édition du Championnat de France de football National. Le troisième niveau du football français oppose cette saison dix-huit clubs en une série de trente-quatre rencontres jouées d'août 2014 à mai 2015. C'est le plus haut échelon auquel peuvent accéder les équipes amateurs puisqu'au-delà, les clubs doivent avoir le statut professionnel pour participer au Championnat de France de football de Ligue 2. Dominé dans un premier temps par les SR Colmar, le championnat se dirige rapidement vers un leadership francilien, le Paris Football Club et le Red Star Football Club occupant successivement la première place. La fin de saison est marquée par une lutte du Racing Club de Strasbourg pour la troisième place et par des résultats exceptionnels du Vendée Luçon Football. Le Red Star termine champion et remporte ainsi son premier titre national depuis 1939. Avec le Paris FC, le FC Bourg-Péronnas complète le podium. Parmi les clubs classés de la 15e à la 18e place, seule l'US Colomiers est reléguée en CFA à la suite de sanctions de la FFF. Le retrait du Vendée Poiré-sur-Vie Football entraîne le repêchage du CA Bastia. Puis la rétrogradation de l'Athlétic Club Arles-Avignon de L2 directement en CFA entraîne celui du SAS Épinal, pourtant dernier : le FC Istres, avant-dernier, étant rétrogradé administrativement en DHR. Les clubs promus et relégués sont remplacés pour l'édition suivante par les quatre clubs promus de CFA et par les deux clubs relégués de Ligue 2. |
Jeudi 10 septembre 2015Le Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1995 (XLVIII RAC British Grand Prix), disputé le sur le circuit de Silverstone, dans le comté du Northamptonshire, en Angleterre, est la soixante-quatrième édition du Grand Prix, le 572e Grand Prix de Formule 1 couru depuis 1950 et la huitième manche du championnat 1995. La course, de 61 tours, est remportée par Johnny Herbert (Benetton Formula), parti de la cinquième position. Jean Alesi (Scuderia Ferrari) finit second et David Coulthard (Williams F1 Team) se classe troisième ; suivent Olivier Panis (Ligier), Mark Blundell (McLaren Racing) et Heinz-Harald Frentzen (Sauber). Le Grand Prix est marqué par la première victoire de Johnny Herbert en Formule 1 et la cinquième victoire de Benetton cette saison. Cette épreuve est dominée par la lutte entre Michael Schumacher et Damon Hill pour le gain du championnat du monde. Hill démarre de la position de tête après des essais qualificatifs réalisés dans des conditions météorologiques variables et conserve son avantage au départ tandis que Schumacher, second sur la grille, est gêné par Jean Alesi au premier freinage. Bien que se trouvant derrière une Ferrari plus lente, Schumacher adopte une stratégie à un seul arrêt aux stands, plus favorable pour prendre l'ascendant sur Damon Hill, qui marque deux arrêts au stand. Schumacher, qui a pris la tête au quarante-deuxième tour, est percuté quatre tours plus tard par Hill qui tente de le dépasser, ce qui provoque leur double abandon. Johnny Herbert et David Coulthard, qui se battaient jusqu'alors pour le gain de la troisième place, se retrouvent en lutte pour la victoire. Si Coulthard dépasse Herbert, il est ensuite rétrogradé à la troisième position après une pénalité d'un stop-and-go pour vitesse excessive dans les stands, ce dont Jean Alesi profite pour lui ravir la seconde place. |
Vendredi 11 septembre 2015Le Retour du Jedi (Return of the Jedi) est un film américain de science-fiction de type space opera sorti en 1983, co-écrit par George Lucas et Lawrence Kasdan, et réalisé par Richard Marquand. À partir de l'année 2000, il est exploité sous le nom Star Wars, épisode VI : Le Retour du Jedi (Star Wars Episode VI: Return of the Jedi). C'est le troisième opus de la saga Star Wars par sa date de sortie, mais le sixième selon l'ordre chronologique de l'histoire. Il est le dernier volet de la trilogie originale qui est constituée également des films Un nouvel espoir et L'Empire contre-attaque. Dans ce film, le maléfique Empire galactique construit une nouvelle station spatiale Étoile de la mort pour anéantir définitivement l'Alliance rebelle, son opposition principale. Pour tendre un piège à la flotte ennemie, l'empereur Palpatine se rend sur la station encore vulnérable. Les dirigeants de l'Alliance lancent donc toutes leurs forces à l'assaut ne se doutant pas que la flotte impériale les attend de pied ferme. De son côté, le jeune Jedi Luke Skywalker, l'un des héros de l'Alliance se démène pour sauver son père Dark Vador du côté obscur de la Force et le rallier à sa cause. George Lucas commence l’écriture du scénario en 1981. La préproduction du film dure un an. Le tournage en lui-même se déroule de janvier à , principalement aux studios Pinewood en Angleterre, mais aussi en extérieur en Californie. La musique du film est composée et dirigée par John Williams. Lucas profite du vingtième anniversaire du premier Star Wars pour remonter légèrement le film en 1997 en y ajoutant des effets numériques. Le film s'inspire à la fois du cinéma américain, du cinéma japonais et utilise le concept du voyage du héros comme base narratologique. Le Retour du Jedi est un succès commercial et obtient des critiques plutôt positives. Il remporte de nombreux prix, notamment l'oscar des meilleurs effets visuels. Le Retour du Jedi est sorti en VHS en puis progressivement sur d'autres supports, et a également engendré un nombre important de produits dérivés dont plusieurs centrés sur le peuple des Ewoks. |
Samedi 12 septembre 2015Christian Darrouy, né le à Pouydesseaux (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste d'ailier du milieu des années 1950 jusqu'à la fin des années 1960. Il compte quarante sélections en équipe de France entre 1957 et 1967. Il marque 69 points, 23 essais, le record français de l'époque. Fidèle au club du Stade montois, il est un des acteurs de la victoire française lors de deux Tournois des Cinq Nations (1959 et 1967). Il a été désigné capitaine à dix reprises. Il participe à la tournée en Afrique du Sud en 1964 et en 1967. Il est champion de France de rugby à XV en 1963 et finaliste en 1959. Il évolue en club et en équipe de France aux côtés des trois-quarts centres André et Guy Boniface. |
Dimanche 13 septembre 2015Alfred Roques, né le à Cazes-Mondenard dans le Tarn-et-Garonne, mort le à Cahors dans le Lot, est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de pilier droit du milieu des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960. Il joue au football avant de changer de sport pour le rugby à XV à l'âge de 26 ans, s'engageant d'abord avec Moissac. Il est repéré et recruté par le Stade cadurcien qui joue à partir de 1955 au plus haut niveau. Il compte trente sélections en équipe de France entre 1958 et 1963. Il est un des acteurs de la victoire française lors de quatre Tournois des Cinq Nations (1959, 1960, 1961 et 1962). Il participe aux tournées en Afrique du Sud en 1958 et en Argentine en 1960. |
Lundi 14 septembre 2015François Moncla, né le à Louvie-Juzon dans les Basses-Pyrénées, est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de troisième ligne aile du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960. Il compte trente-et-une sélections en équipe de France entre 1956 et 1961. Il est un des acteurs de la victoire française lors de trois Tournois des Cinq Nations (1959, 1960 et 1961). Il marque 27 points. Il participe aux tournées en Afrique du Sud en 1958, en Argentine en 1960 et en Nouvelle-Zélande en 1961. Il est capitaine de l'équipe de France à 18 reprises de 1960 à 1961. Parti à Paris pour le travail à l'école de l'Électricité de France, il joue d'abord avec le club du Racing CF ; il rejoint ensuite la Section paloise. Il est champion de France de rugby en 1959 avec le Racing, en 1964 avec la Section paloise. |
Mardi 15 septembre 2015Le Cercle athlétique bastiais, couramment abrégé en CA bastiais, CA Bastia ou CAB, est un club français professionnel de football fondé en 1920 et basé à Bastia, en Corse. Le club obtient de nombreux titres régionaux durant les années 1920. Après quelques décennies passées dans l'anonymat, le club bastiais se relance en 1952 en gagnant la Coupe de Corse et évolue en Division d'Honneur. En 1978, le club accède au championnat de France de Division 4. En 1986, le CA Bastia fusionne avec deux autres clubs des environs. Il oscille ensuite pendant une vingtaine d'années entre la Division d'Honneur, plus haut niveau régional, et la quatrième division nationale, avant la création en 1993 d'une cinquième division nationale, le National 3, actuel CFA 2. En 2006, le club parvient à intégrer le championnat de France amateur (quatrième échelon national) en 2006, puis le National (troisième niveau national) en 2012. Promu en Ligue 2 et devenu ainsi professionnel en 2013, le club redescend en National après une seule saison et évolue depuis dans cette division. Le club corse est présidé par Antoine Emmanuelli et entraîné par Christian Bracconi depuis 2015. |
Mercredi 16 septembre 2015Amédée Domenech, dit Le Duc, né le à Narbonne dans le département de l'Aude et décédé à Brive-la-Gaillarde dans la Corrèze le , est un joueur de rugby à XV international français qui évolue au poste de pilier du début des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960. Il compte cinquante-deux sélections en équipe de France entre 1954 et 1963. Il marque 24 points, soit 8 essais. Il est un des acteurs de la victoire française lors de cinq Tournois des Cinq Nations (1954, 1955, 1960, 1961 et 1962). Il participe à la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961. Formé au RC Narbonne, il rejoint le club de Bort. Après un passage au RC Vichy avec qui il connaît ses premières sélections internationales, il rejoint le CA Brive qu'il aide à remonter en première division. Il dispute dix saisons dans le club. Après sa retraite sportive, il a continué à gérer le restaurant briviste « Le Molière » dont il est propriétaire depuis 1957, il a dirigé également le « Grand hôtel de Bordeaux », avant d'être agent immobilier et acteur au cinéma ; enfin, il a fait une carrière dans la politique. Amédée Domenech devient très jeune un phénomène médiatique, client apprécié de la presse. |
Jeudi 17 septembre 2015Ramón Emilio Hoyos Vallejo, né le à Marinilla (département d'Antioquia) et mort le à Medellín (département d'Antioquia), est un coureur cycliste colombien des années 1950. Surnommé « El escarabajo de la montaña » (en français, littéralement, « le scarabée de la montagne ») en raison de son aisance dans les ascensions, il est considéré par ses pairs comme le premier « monstre » du cyclisme en Colombie. Hoyos remporte cinq éditions du Tour de Colombie entre 1953 et 1958 dont quatre consécutivement. Lors de l'édition de 1955, il gagne 12 des 18 étapes, record toujours d'actualité en 2014, année de son décès. En 1955, il devient également le premier Colombien à obtenir le titre de champion panaméricain sur route. Il participe avec la Colombie aux Jeux olympiques d'été de 1956 et 1960. Hoyos décide de mettre définitivement fin à sa carrière de cycliste en 1964, la fédération colombienne de cyclisme ne l'ayant pas intégré dans la liste des athlètes devant participer aux Jeux olympiques d'été de Tokyo qui se déroulent cette même année. La gloire de Hoyos est telle en Colombie que Gabriel García Márquez rédige pour le journal El Espectador quatorze articles sur sa vie sportive en 1955 tandis que Fernando Botero peint en 1959 un tableau intitulé Apoteosis de Ramón Hoyos. |
Vendredi 18 septembre 2015La masse corporelle du cheval est une donnée très variable, selon la race, le modèle, l'état physiologique, la condition, le but d'élevage et d'utilisation de l'animal. Toujours composée de 65 à 75 % d’eau, elle se répartit en moyenne entre 50 % de muscles, 11 % d'os et 9 % de graisses. Selon qu'il s'agisse d'un poney ou d'un cheval de trait, elle peut aller de moins de 200 kg à plus d'une tonne, pour une moyenne de 500 kg chez les chevaux de selle. Elle diffère également avec la saison, les chevaux étant presque toujours plus gras l'été que l'hiver. Différents outils permettent d'estimer leur poids et leur condition corporelle, des échelles vétérinaires ont été créées pour déterminer si le cheval présente une masse corporelle idéale suivant des critères précis. La maigreur est associée à la maltraitance, mais des facteurs indépendants du propriétaire liés à l'âge et à la maladie peuvent provoquer de spectaculaires pertes de poids chez les chevaux. Dans les pays occidentaux, l'obésité des chevaux représente l'un des problèmes de santé vétérinaire majeurs du XXIe siècle. Elle est directement liée à de multiples pathologies, telles que la fourbure, l'arthrose, la résistance à l'insuline et les coliques. Elle favorise aussi le développement d'un syndrome de Cushing équin, et provoque une baisse de la fertilité des étalons. |
Samedi 19 septembre 2015Offa est roi de Mercie de 757 à sa mort, en juillet 796. Il monte sur le trône dans un contexte troublé : Æthelbald, roi depuis 716, est assassiné en 757, et son successeur Beornred ne règne que quelques mois avant d'être supplanté par Offa. Après avoir rétabli l'autorité mercienne sur les peuples des Midlands, Offa étend vers 770 sa suzeraineté sur les royaumes de Kent et de Sussex. Il s'allie avec le roi Beorhtric de Wessex et soumet l'Est-Anglie dans les années 780. À la fin de son règne, Offa est sans conteste le plus puissant monarque de Grande-Bretagne. Il entretient une correspondance avec Charlemagne et finance la construction de nombreux établissements religieux, malgré ses relations conflictuelles avec l'archevêque de Cantorbéry Jænberht. Il ne parvient cependant pas à établir une dynastie durable : son fils et successeur Ecgfrith ne lui survit que cinq mois, et c'est un cousin éloigné, Cenwulf, qui devient roi après lui. De nombreux historiens considèrent Offa comme le plus important monarque anglo-saxon avant Alfred le Grand. Un témoignage évident de sa puissance est la digue d'Offa, une barrière de terre de 130 km de long édifiée sous son règne à la frontière du pays de Galles. Son règne a longtemps été considéré comme une étape vers l'unification de l'Angleterre, mais ce point de vue n'est plus majoritaire parmi les historiens. |
Dimanche 20 septembre 2015Frank Arthur Worsley, né le à Akaroa et mort le à Claygate, est un marin et explorateur polaire néo-zélandais. Worsley rejoint la New Zealand Shipping Company en 1888 et sert à bord de plusieurs navires assurant des voyages sur des routes commerciales entre la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l'océan Pacifique sud. Il se fait connaître pour sa capacité à naviguer vers de petites îles éloignées. Il rejoint la Royal Naval Reserve en 1902 et sert sur le HMS Swiftsure pendant une année avant de revenir à la marine marchande. En 1914, il rejoint l'expédition Endurance (1914-1916) d'Ernest Shackleton, qui vise à traverser le continent Antarctique. Après la perte du navire de l'expédition, l'Endurance, piégé dans la glace, le reste de l'expédition et lui naviguent sur les trois canots de sauvetage restants jusqu'à l'île de l'Éléphant, au large de la péninsule Antarctique. De là, avec Shackleton et quatre autres personnes, il navigue sur l'un des canots, le James Caird, environ 1 300 kilomètres à travers le difficile océan Atlantique sud pour finalement arriver en Géorgie du Sud. Ses compétences en navigation se révèlent cruciales dans la réalisation de cet exploit. Avec Shackleton et Thomas Crean, il traverse ensuite l'intérieur montagneux de la Géorgie du Sud dans une marche de 36 heures pour aller chercher de l'aide à Stromness, une station baleinière sur la côte opposée de l'île. Shackleton et lui retournent ensuite à l'île de l'Éléphant à bord d'un baleinier pour sauver les autres membres de l'expédition restés sur place. Pendant la Première Guerre mondiale, capitaine du Q-ship PC.61, il est responsable de la destruction du sous-marin allemand UC-33 le 26 septembre 1917. Pour son rôle dans ce combat, Worsley est décoré de l'ordre du Service distingué. Plus tard dans la guerre, il travaille dans le transport d'approvisionnement dans l'Arctique russe et dans l'intervention en Russie septentrionale contre les bolcheviks, gagnant une barre à sa première récompense militaire. Il est ensuite nommé officier de l'ordre de l'Empire britannique. De 1921 à 1922, il sert sur la dernière expédition de Shackleton en Antarctique en tant que capitaine du navire Quest. Il dirige également une expédition au cercle Arctique et participe à une chasse au trésor sur l'île Cocos. Il écrit plusieurs livres relatifs à ses expériences de l'exploration polaire et à sa carrière de marin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert d'abord avec la Croix-Rouge internationale en France et en Norvège puis, en 1941, il falsifie son âge afin de rejoindre à nouveau la marine marchande. Lorsque la fraude est découverte, il est libéré de ses fonctions. Il meurt d'un cancer du poumon en 1943. |
Lundi 21 septembre 2015La dent de Crolles est un sommet du département français de l'Isère s'élevant à 2 062 mètres d'altitude dans le massif de la Chartreuse, dans les Alpes. Elle domine à l'est la ville de Crolles et la vallée du Grésivaudan, à moins d'une heure de Grenoble. Elle est constituée de calcaire et parcourue par un important réseau karstique, qui attire la curiosité de Henri Ferrand dès le tournant du XIXe au XXe siècle ; son exploration en fait la cavité naturelle la plus profonde connue au monde de 1944 à 1953. Il est recherché des spéléologues, avec de nombreuses traversées souterraines possibles. La source du Guiers Mort, sur le versant septentrional de la montagne, est l'exsurgence de ce réseau. L'ascension de la montagne, généralement effectuée depuis le col du Coq, ne présente pas de difficulté en randonnée pédestre. Depuis les années 1920, le nombre de voies d'escalade s'est considérablement accru. La montagne fait partie du parc naturel régional de Chartreuse, d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique et son plateau sommital se situe en limite méridionale de la réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse classée Natura 2000. Le chamois, dans les parties abruptes au-dessus de la limite des arbres, et le lynx sont notamment présents. |
Mardi 22 septembre 2015Fleurines est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France au cœur de la forêt d'Halatte. Implantée au centre d'une clairière agricole, Fleurines bénéficie d'une situation particulière peu courante dans la région. La commune est en effet limitrophe des deux pôles urbains que constituent Pont-Sainte-Maxence au nord, et Senlis au sud. L'histoire de Fleurines est intimement liée au prieuré Saint-Christophe-en-Halatte, fondé au XIe siècle sur une butte à l'extérieur du village. Une communauté agricole s'installe ensuite le long de la route des Flandres. Fleurines se développe à la Renaissance grâce à la sécurisation de cette route et à la tuilerie. L'activité agricole et l'industrie tuilière déclinent ensuite à partir du XIXe siècle. Au XXIe siècle, la construction d'une zone d'activités au nord du bourg garantit des emplois dans les secteurs secondaire et tertiaire. Comme la plupart des communes du sud de l'Oise, Fleurines connaît un dynamisme démographique, survenant après la Seconde Guerre mondiale, et la commune voit sa population tripler en cinquante ans. L'ancien prieuré constitue aujourd'hui le principal élément du patrimoine architectural de Fleurines ; il est classé au titre des monuments historiques. La commune est également riche d'un important patrimoine naturel et paysager, et intègre le périmètre d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Depuis sa création en 2004, Fleurines entre également dans le périmètre du parc naturel régional Oise-Pays de France. |
Mercredi 23 septembre 2015Èli Tsion Ve-Areiha (hébreu : אֱלִי צִיּוֹן וְעָרֶיהָ « Lamente-toi, Sion et ses villes ») est une kina (élégie) pour le jeûne du 9 av, clôturant la lecture des kinot de l’office du matin dans le rite ashkénaze. Inspirée du Livre des Lamentations, cette pièce liturgique juive est construite en acrostiche, égrénant au fil de l’alphabet hébraïque les calamités qui s’abattent sur les Judéens lors de la destruction des Temples de Jérusalem et de la ville. Elle suit dans sa structure les conventions des chants de Sion d’inspiration espagnole, parmi lesquels elle est classée. Èli Tsion Ve-Areiha est connue pour sa mélodie distinctive, devenue symbolique du 9 av ainsi que des trois semaines qui le précèdent. Cette mélodie a fortement contribué à l’importance de cette kina dans la liturgie et la culture ashkénazes. Elle a de ce fait inspiré d’autres kinot, jusqu’à nos jours. |
Jeudi 24 septembre 2015Teka-her, littéralement « Celui au visage éclairé », est un serpent monstrueux de la mythologie égyptienne. Son existence est mentionnée dans le Livre des portes, une composition réservée aux pharaons du Nouvel Empire et inscrite dans leurs tombeaux. Dieu gardien et protecteur, Teka-her est l'un des nombreux êtres dont la tâche consiste à assurer la sécurité de la Douât, le monde souterrain des morts. Sa surveillance s'exerce plus précisément devant le battant de la porte d'entrée de la Quatrième Heure de la nuit, en compagnie de Tekmy et Amou, dieux momiformes à tête de chacal. Selon la croyance mythologique égyptienne, durant les douze heures de la nuit, Rê le dieu solaire, voyage à travers cet inframonde à bord d'une barque. À chaque changement d'heure, la barque se présente devant une porte étroitement gardée par une cohorte de démons bénéfiques. Leur rôle premier est de détruire les âmes damnées, c'est-à-dire les ennemis d'Osiris. Fort de sa puissance divine et lumineuse, Rê parvient tout naturellement à convaincre ces démons de le laisser passer. |
Vendredi 25 septembre 2015La guerre des mots dans le conflit israélo-palestinien fait référence à la guerre médiatique à laquelle se livrent en particulier sur internet les protagonistes du conflit israélo-palestinien ainsi que les militants et sympathisants pro-israéliens et pro-palestiniens. Elle s'étend également aux mondes académique et culturel où elle alimente de nombreuses polémiques. Le conflit israélo-palestinien et par extension le conflit israélo-arabe ont « toujours été une affaire de violence mais aussi une affaire de mots et une confrontation interminable entre des points de vue incompatibles ». La guerre des mots y pèse particulièrement depuis la seconde Intifada et le développement de l'internet a provoqué une mobilisation populaire sans précédent dans cette bataille. Pour Denis Sieffert et al., « la bataille de l'image [et des mots] précède et accompagne celle des armes » et vise les opinions publiques, dont les empathies sont fortes et diversifiées. Ces dernières sont sujettes à la désinformation, manipulées et instrumentalisées par tous les acteurs impliqués qui au vu des enjeux « doivent à tout instant avoir un discours sur ce qui se passe au Proche-Orient ». Pour Rania Massoud, « le langage peut s’avérer être une arme puissante de propagande où chaque terme a une connotation bien spécifique et peut éveiller consciemment ou non un sentiment chez le récepteur qui, généralement, n’est lui-même pas neutre […]. Faut-il utiliser l’expression « Barrière de sécurité » ou « Mur de séparation » ? « Territoires palestiniens occupés » ou « Territoires disputés » ? « Cisjordanie » ou « Judée-Samarie » ? « Implantation » ou bien « Colonie » ? Si la question ne se pose pas pour les médias qui ont choisi leur camp, pro-israélien ou pro-palestinien, elle constitue un véritable casse-tête pour ceux qui cherchent à s’en tenir à une certaine neutralité ». La guerre des mots touche également les mondes académique et culturel. Pour Gilbert Achcar, le « conflit israélo-arabe ne se réduit pas aux guerres menées sur les champs de bataille du Moyen-Orient. Il comprend aussi une autre dimension, une guerre à coups de récits opposés et de négation des récits des autres, tournant autour de […] deux traumatismes […] : la Shoah, la destruction des Juifs d'Europe, et la Nakba, le déracinement des Arabes de Palestine ». Des polémiques complexes où se mêlent faits, propagande et xénophobie sont débattues entre spécialistes, parfois avec virulence et accusations croisées de programme politique. Tandis que le monde arabe est soumis à une censure stricte et que la liberté d'expression n'y est pas pas de mise, en Israël, de nombreux incidents se produisent et des intellectuels prenant part aux débats subissent dénigrements, surveillances, boycotts, menaces, intimidations, procès, voire, cas extrêmes, appels au meurtre ; l'historien Zeev Sternhell ayant même été la cible d'un attentat. Des incidents se produisent également à l'étranger. |
Samedi 26 septembre 2015L’histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry commence avec la création, par lettre patente, d'un collège royal à Blois par Henri III en 1581 et continue jusqu'à nos jours, malgré plusieurs interruptions et changements de locaux. Ouvert le , le premier collège de Blois est d'abord implanté dans une maison du quartier du Bourg-Neuf, situé en dehors des murailles de la ville. L'établissement est ensuite déplacé, en 1601, dans la rue Bretonnerie, sur le site de la poste centrale actuelle. Tenu par des laïcs jusqu'en 1622, le collège royal est alors confié à la Compagnie de Jésus, qui en perd la direction lorsqu'elle est expulsée de France en 1764. Fermé en 1793 par les révolutionnaires, le collège n'est recréé qu'en 1804, sous la forme d'une école communale secondaire, promue au rang de collège en 1808. Désormais implanté dans l'ancien couvent du Bourg-Moyen, l'établissement accueille une bonne partie de la bourgeoisie blésoise. Son nom actuel lui est attribué le pour rendre hommage à l'un de ses plus célèbres élèves, l'historien blésois Augustin Thierry (1795-1856). Détruit dans un incendie provoqué par les bombardements allemands au début de la Seconde Guerre mondiale, le collège connaît alors plusieurs années d'itinérance sous l'égide de l'occupant. En 1944-1946, l'établissement est finalement déplacé au no 13 de l'avenue de Châteaudun, dans des locaux auparavant affectés à l'asile départemental de Loir-et-Cher. Promu au rang de lycée d'État en , Augustin-Thierry connaît plusieurs décennies de forte croissance et atteint son apogée à la fin des années 1980 : il accueille alors environ 2 600 élèves et étudiants. Devenu cité scolaire avec la création d’un collège d’enseignement général (1963) et d'une section technique (1964), Augustin-Thierry joue un rôle primordial dans l'ouverture internationale de Blois, grâce à la mise en place de jumelages avec les villes britannique de Lewes et allemande de Waldshut. Il contribue également longtemps au dynamisme culturel de la préfecture de Loir-et-Cher, par l'intermédiaire de bals, de représentations théâtrales ou de comédies musicales. |
Dimanche 27 septembre 2015Un cheval de loisir est destiné à l'équitation de loisir, et notamment à la randonnée pour les particuliers. Difficile à définir, c'est avant tout un animal doté de qualités particulières, plutôt qu'une race précise. Il se doit d'être polyvalent et de caractère calme, doté d'un mental à la fois volontaire et courageux. Dès les années 1970, certains éleveurs comme ceux des Franches-Montagnes suisses font naître des animaux destinés à cet usage alors nouveau. Le marché des chevaux de loisir est désormais porteur. La France a créé des « qualifications loisir » en ce sens. L'éducation d'un tel cheval passe souvent par une désensibilisation aux stimuli extérieurs et une manipulation précoce des poulains. Il est possible de rééduquer les chevaux réformés des courses hippiques pour les loisirs. Les chevaux de loisir sont désormais très présents dans le paysage équestre des pays occidentaux, notamment aux États-Unis, au Canada, en Belgique, en Suisse et en France, où ils représentent presque les deux tiers des chevaux recensés en 2015. |
Lundi 28 septembre 2015Le Journal d'un voyage de Londres à Lisbonne (The Journal of a Voyage to Lisbon) est le dernier ouvrage écrit par Henry Fielding (1707-1754) alors que, malade et à bout de forces, accompagné de sa seconde épouse Mary Daniel (Mary Fielding), d'une de ses filles Eleanor Harriot, de l'amie de cette dernière Margaret Collier et de deux serviteurs, la femme de chambre Isabella Ash et le valet de pied William, il était en route pendant l'été de 1754 pour Lisbonne à bord du Queen of Portugal. Soumis aux caprices du commandant et aux aléas du temps, le navire, longtemps privé de vent, a dérivé sur la Tamise, puis longé la côte sud, et c'est seulement dans les toutes dernières pages du livre que se gonflent les voiles et que le véritable voyage commence. Ainsi, à bien des égards, le Journal de Fielding concerne plus les rives et rivages anglais que la traversée du golfe de Biscaye et l'arrivée au Portugal. Ce court ensemble se présente sous la forme d'une chronique au jour le jour où se mêlent les anecdotes du quotidien et nombre de considérations autant politiques que morales sur la société et l'humanité en général. Le ton en est général humoristique, mais pointe dans le récit un discret stoïcisme devant les souffrances endurées. S'y trouvent également discutés de nombreux sujets concernant le droit maritime et surtout la dernière action menée par Fielding en tant que magistrat, profession que par la force des choses il vient de quitter. Quelques portraits croustillants de drôlerie et parfois non dénués de préjugés insulaires parsèment le récit, mais comme dans les romans, le pittoresque est absent des descriptions dont, à de rares exceptions près, le style reste calqué sur le langage poétique obligé de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle. L'ironie traverse l'ouvrage de page en page, dirigée contre certains personnages de rencontre, mais surtout contre le narrateur, plus parodique que franchement satirique, toujours comique. Elle s'appuie sur plusieurs récits de voyage anglais, mais essentiellement sur les épopées d'Homère et de Virgile dont les héros, à des degrés divers, représentent le passager souffrant balloté sur les flots en quête d'une nouvelle patrie. Le journal de cette traversée a été publié à titre posthume en janvier 1755, soit une année après la mort de l'auteur et ironiquement dix mois avant le tremblement de terre qui a incité Voltaire à se préoccuper de la divine Providence. |
Mardi 29 septembre 2015La Coloni C4B, également nommée Andrea Moda C4B, engagée dans le cadre du premier Grand Prix du championnat du monde de Formule 1 1992, est la première monoplace de Formule 1 de l'écurie italienne Andrea Moda Formula. Elle est pilotée par l'Italien Alex Caffi, en provenance de l'écurie Footwork Racing, et son compatriote Enrico Bertaggia, pilote de Formule 3000 japonaise dont la dernière apparition en Formule 1 remonte à la saison 1989, au sein de l'écurie italienne Coloni. Conçue par les étudiants de l'université de Pérouse sous la supervision de l'ingénieur britannique Paul Burgess, la Coloni C4B est une évolution de la Coloni C4 construite par l'ingénieur franco-belge Christian Vanderpleyn, la monoplace la plus lente de la saison 1991, engagée par Coloni. Il s'agit d'une monoplace de transition, mise en œuvre en attendant la mise au point de l'Andrea Moda S921, initialement prévue pour le Grand Prix d'Espagne. La Coloni C4B fait pourtant son unique apparition lors de la manche inaugurale du championnat du monde, en Afrique du Sud, lors de laquelle Andrea Moda Formula est exclue pour ne pas avoir payé les frais d'inscription en championnat et pour ne pas avoir engagé une monoplace inédite : l'écurie étant considérée comme une nouvelle venue en Formule 1, elle doit disposer d'une monoplace entièrement inédite. La C4B est remplacée par la S921 dès le Grand Prix suivant, au Mexique. |
Mercredi 30 septembre 2015La liste des albums musicaux les plus vendus dans le monde inclut tous les types d'albums (albums studio et live, compilations et bandes originales de film) dont les ventes ont été estimées à au moins 20 millions d'exemplaires. Ces albums sont classés selon leurs ventes estimées, avec les albums les plus vendus en haut de la liste. Les albums pour lesquels les ventes estimées sont les mêmes sont classés selon leur artiste, par ordre alphabétique. Les chiffres de vente exacts des albums sont très difficiles à estimer et les sources se contredisent souvent à leur sujet. Les maisons de disques ont par ailleurs tendance à exagérer les chiffres de vente, généralement dans un but commercial. Ceux cités dans la liste sont accompagnés d'une ou de plusieurs sources, spécialisées ou non dans le domaine musical. Cependant, ces chiffres ne peuvent pas être considérés comme « officiels » et sont donc à prendre avec du recul. Ils ne prennent pas en compte les reventes de disques, ni les téléchargements illégaux ou les ventes de disques copiés ou piratés. |