Wikipédia:Oracle/semaine 36 2015
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La présomption d'innocence ???
modifierBonjour à tous.
L'article relatif à la présomption d'innocence reprend le texte suivant, extrait de la charte des droits de l'homme de l'ONU : " Article 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées."
Dans ce cas, la détention préventive, qui peut durer des mois, voire des années, est elle illégale ? Si quelqu'un est écroué sans procès, sur simple décision d'un juge d'instruction, il y a une contradiction flagrante entre ce fait et l'esprit de l'article précité. Où est l'astuce ?
Merci par avance de vos avis éclairés. --Lupercus (discuter) 31 août 2015 à 14:10 (CEST)
- En fait non, il n'y a pas contradiction. Le cœur de la question est le passage « jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public » : on peut être auteur avéré ou présumé d'un crime, en revanche la culpabilité, qui sera sanctionnée par une peine, ne peut être établie qu'à la suite d'un procès. En revanche, et plusieurs pays européens dont, assez régulièrement, la France, sont sanctionnés pour ça par la Cour européenne des droits de l'Homme, la Convention européenne des droits de l'homme précise dans son article 6, alinéa 1, « Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable » (souligné par moi), de ce fait une incarcération préventive de trop longue durée n'est pas permise, en Europe. Par ailleurs, on voit toujours la préventive comme une contrainte sur l'accusé mais ça n'est pas toujours le cas, en France sur les sept cas où la détention provisoire est autorisée, le 4° est « Protéger la personne mise en examen », le 7°, « Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de l'infraction, les circonstances de sa commission ou l'importance du préjudice qu'elle a causé », dans ces deux cas c'est donc plutôt une mesure de protection des accusés.
- Pour exemple connu d'un cas extra-européen où l'incarcération préventive apparaît somme toute assez justifiée, celui de O. J. Simpson, dont il était avéré qu'il a tenté de se soustraire à la justice. Ce qui ne préjuge pas de la condamnation du prévenu, qui aura lieu, ou non, après le procès. >O~ ♦M♦ ~H< 31 août 2015 à 19:47 (CEST)
- Merci pour cette réponse, Olivier, comme toujours bien documentée et frappée au coin du bon sens. Mais tu le dis toi-même : "présumé d'un crime". Tu parles donc bien ici de présomption de culpabilité qui permet la détention préventive, contrairement à la notion de présomption d'innocence qui devrait s'appliquer, assortie du fait que le doute profite à l'accusé, non ? --Lupercus (discuter) 31 août 2015 à 23:41 (CEST)
- … sauf à mettre en danger autrui ou soi-même, sans oublier les possibilités de collusion, chantage, intimidation, fuite et autres menaces qui imposent une mise à l'écart le temps de l'enquête. — Hautbois [canqueter] 1 septembre 2015 à 00:11 (CEST)
- La présomption n'est pas ce qu'il semble que tu croies, que ce soit « de culpabilité » (notion à discuter) ou « d'innocence », dans les deux cas il s'agit précisément de présomption. Il semble donc que tu interprètes le terme dans l'acception fausse qu'indique notre article, « existence d'un fait juridique même en l'absence de preuve », alors précisément qu'il s'agit du « mécanisme probatoire par lequel la preuve d'un fait inconnu est déduite d'un ou plusieurs faits connus à la fonction probatoire incidente », dit autrement, la présomption n'est pas la supposition sans preuve mais la preuve sans supposition. Le cas particulier de la présomption d'innocence est le fait que, établie ou non, la commission d'un fait par une certaine personne ne sera considérée judiciairement vraie, ou fausse, qu'une fois le verdict énoncé.
- Concernant ta notion de « présumé coupable », ni pour la police ni pour la justice elle n'existe, ce qu'on présume, ou ce qui est avéré, est que telle personne est l'auteur des faits, mais seul un verdict pourra établir si ce fait avéré ou présumé en fait une coupable. Pour bien illustrer la chose, deux affaires bien connues, l'affaire Caillaux et l'affaire Christian Ranucci, dite « affaire du pull-over rouge ». Dans le premier cas, il n'y a aucune présomption, Henriette Caillaux est l'auteur avéré de l'assassinat de Calmette ; dans le second cas, Ranucci n'est que l'auteur présumé du crime dont il sera accusé. Dans le premier cas, bien qu'on sache avec certitude qu'elle est l'auteur des faits, l'accusée sera jugée innocente ; dans le second cas, bien qu'on ne sache pas avec certitude s'il est l'auteur des faits, Ranucci sera jugé coupable. Il n'y a donc pas de relation simple et directe entre la certitude ou la seule présomption qu'une personne a commis un crime et le verdict de culpabilité ou d'innocence, raison pourquoi tout accusé est présumé innocent jusqu'à énoncé du verdict. >O~ ♦M♦ ~H< 1 septembre 2015 à 00:45 (CEST)
- C'est tellement clair que je me demande comment j'ai pu poser une telle question. L'exemple d'Henriette Caillaux fut le déclic. Merci beaucoup pour ta patience et ta pertinence, Olivier. --Lupercus (discuter) 1 septembre 2015 à 09:55 (CEST)
- … sauf à mettre en danger autrui ou soi-même, sans oublier les possibilités de collusion, chantage, intimidation, fuite et autres menaces qui imposent une mise à l'écart le temps de l'enquête. — Hautbois [canqueter] 1 septembre 2015 à 00:11 (CEST)
- Merci pour cette réponse, Olivier, comme toujours bien documentée et frappée au coin du bon sens. Mais tu le dis toi-même : "présumé d'un crime". Tu parles donc bien ici de présomption de culpabilité qui permet la détention préventive, contrairement à la notion de présomption d'innocence qui devrait s'appliquer, assortie du fait que le doute profite à l'accusé, non ? --Lupercus (discuter) 31 août 2015 à 23:41 (CEST)
Demande de précisions sur la nature des observables et des constantes physiques
modifierBonjour à tou(te)s,
En espérant qu'elles aient leur place ici, voici quelques questions que je me pose au sujet des "observables" d'un système physique quantique et des "constantes physiques".
Je lis dans l'article "observable" qui concerne la physique quantique qu'une opération de mesure (c'est-à-dire obtenir la valeur ou un intervalle de valeurs d'un paramètre physique, ou plus généralement une information sur un système physique) est représentée par ce qu'il est convenu d'appeler une observable.
Plus loin dans le même article, je lis qu'une observable est formalisée mathématiquement par un opérateur agissant sur les vecteurs d'un espace de Hilbert , et un peu plus loin, je lis qu'une des propriétés de l'opérateur Observable est qu'il doit être un opérateur linéaire.
D'autre part, il me semble que nous disposons d'un intervalle de valeurs pour la constante physique (voir article "constante de Planck réduite" qui en donne la mesure).
Mes trois questions sont les suivantes :
1- si l'on considère que est un paramètre physique (mesurable) du système physique "Univers" ou "Réalité", a-t'on physiquement et mathématiquement le droit d'en conclure que la constante de Planck réduite peut être considérée comme un opérateur linéaire agissant sur les vecteurs d'un espace de Hilbert ?
2- peut-être n'est-ce que pure spéculation, mais l'équation de Schrödinger (voir article "équation de Schrödinger") peut-elle donner l'expression de cet éventuel opérateur linéaire, de la manière suivante : ? Un tel serait-il fixé dans l'espace-temps, puisque est une constante physique ?
3- Si ce qui précède n'est pas valable, quelle est la différence de nature entre les constantes physiques, comme , qui sont mesurables, et les observables classiques mesurables aussi, tels que position, vitesse, énergie,... (hors-mis le fait d'être fixé ou pas dans l'espace-temps) ?
Vous remerciant par avance pour d'éventuelles réponses,
cordialement, R. H. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.62.126.83 (discuter), le 1 septembre 2015 à 07:58 (CEST/UTC+0200)
- Bonjour à tous. En attendant une réponse plus autorisée (cela fait des lustres que je n'ai plus pratiqué la physique quantique) j'en esquisse une, partielle. La différence me paraît cruciale entre "observables" et "constantes physiques" (= universelles). Les premières correspondent à des grandeurs pouvant varier d'un objet ou d'une circonstance à l'autre (quantité de mouvement, p. ex.), les secondes non. On peut connaître la valeur d'une observable via une opération de mesure, avec les difficultés intrinsèques qu'on connaît (interférence du processus de mesure avec le résultat, relations d'incertitude). La valeur d'une constante physique n'est pas soumise à ces aléas mais sa connaissance découle de la mesure d'observables (reliées entre elles par une formule impliquant la constante), d'où l'incertitude portant sur sa valeur. — Ariel (discuter) 1 septembre 2015 à 11:23 (CEST)
- Je vais peut être dire une bêtise, mais l'équation de Schrödinger n'est elle pas une solution, au moins partielle, à ce type de problème ? --Lupercus (discuter) 1 septembre 2015 à 14:29 (CEST)
- Bonjour, merci pour cette formulation claire de la différence de nature entre "observable" et "constante physique". Oui, cette différence m'apparait également cruciale ainsi expliquée. En effet, on peut difficilement considérer qu'il y ait d'autre choix pour la circonstance "appartenir à la "Réalité" " que "oui" ou "non" : donc cette circonstance ne peut pas varier d'un objet y appartenant à l'autre, comme la valeur de . Quant à étudier les objets d'une "Réalité" différente, nous ne sommes sans doute plus dans le domaine des sciences de la matière où s'applique la notion de "constante physique"!! Cordialement, R.H.
- Je vais peut être dire une bêtise, mais l'équation de Schrödinger n'est elle pas une solution, au moins partielle, à ce type de problème ? --Lupercus (discuter) 1 septembre 2015 à 14:29 (CEST)
Identification tableau
modifierBonjour, Pourriez-vous m'indiquer le nom et l'auteur de ce tableau :
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51SJjsFVppL._SL460_.jpg
Merci
41.251.67.89 (discuter) 1 septembre 2015 à 12:20 (CEST)
- ...Je ne connais rien en peinture, j'ai demandé à Google image. J'en suis baba... -- Xofc [me contacter] 1 septembre 2015 à 14:18 (CEST)
- Oui, ça marche assez bien mais pas pour toutes les sortes d'images, c'est très efficace pour les tableaux, les paysages pittoresques et les bâtiments (terrestres ou navals) et ouvrages d'art singuliers, un peu moins bien pour l'identification de personnes, les dessins, les gravures et les bâtiments et ouvrages d'art sans grande particularité, et bien sûr franchement pas bien pour les images sans particularité. >O~ ♦M♦ ~H< 1 septembre 2015 à 19:22 (CEST)
Quel est le point culminant de la planète Mercure ?
modifierBonjour,
J'ai découvert par hasard, que la propriété « point culminant » n’avait pas été renseigné pour l'élément Wikidata de Vénus (d:Q313). C'est maintenant chose faite mais du coup, je me suis rendu compte que cela n'avait pas été fait pour Mercure non plus. Et là je sèche quel est le nom du point culminant de Mercure ? Il semblerait qu'il se trouve dans Caloris Montes (un lien rouge :( et le seul mons de Mercure selon le WGPSN) mais impossible de trouver un nom précis. PS: si possible avec une source ;)
Cdlt, Vigneron * discut. 2 septembre 2015 à 20:24 (CEST)
- Mmm... Un mont sur Mercure avec une source ? M'étonnerait qu'on trouve ça, la planète est aride... (je sors...) >O~ ♦M♦ ~H< 3 septembre 2015 à 00:28 (CEST)
- … y'a-t-y pas un mont Saint-Michel sur Mercure ? (je sors aussi...)— Hautbois [canqueter] 3 septembre 2015 à 06:15 (CEST)
- … plus sérieusement, là il est dit : « Le relevé altimétrique par laser (…) montre que l'hémisphère Nord présente une dénivellation maximale de 9,85 kilomètres entre l'altitude la plus basse et le point culminant. » L'hémisphère Sud ne semble pas avoir encore de relevé précis (?), alors peut-être que cette donnée n'est pas encore connue[réf. nécessaire]. — Hautbois [canqueter] 3 septembre 2015 à 06:43 (CEST)
- Attention, il ne s'agit pas ici d'altitude à proprement parler mais de différence entre le point le plus haut et le point le plus bas. C'est comme si on disait 19882 mètres pour la Terre alors que l'altitude la plus haute n'est que de 8848 mètres. Et, effectivement, ces données ne sont que partielles. A cause de son orbite fortement elliptique autour de Mercure, la sonde Messenger (dont la mission vient de prendre fin en avril) n'a pu qu'étudier valablement l'hémisphère nord. Si l'article concernant Mercure ne mentionne pas cette donnée d'altitude c'est, d'une part, parce que l'information est encore parcellaire et que, d'autre part, la mise à jour de toutes les données de la mission Messenger n'a pas encore été effectuée, de nombreuses données datant de Mariner 10. Une des principales surprises de cette dernière mission est la présence importante d'eau sous forme de glace, planquée dans le fond de cratères du pôle nord, bien à l'abri du rayonnement solaire. Pour en savoir plus, il faudra attendre la prochaine mission, dont le lancement est prévu pour 2017 et la mise en orbite pour 2024. --Lupercus (discuter) 3 septembre 2015 à 09:24 (CEST)
- À noter aussi que la notion même d'altitude ne va pa de soi, et passe par l'établissement (en partie arbitraire) d'un niveau de référence. Sur Terre on a défini le système international de référence terrestre qui correspond en gros à l'équipotentielle de pesanteur se confondant en domaine océanique avec le niveau moyen des mers. Sur Mars on a défini le système de référence sur la base de l'isobare 610 Pa. Sur Mercure aussi on a dû définir un système de référence mais je ne le connais pas, et l'article Wiki ne semble pas en parler. Contrairement à l'intuition, sur aucune planète l'altitude moyenne n'est égale à zéro (car ce n'est pas la définition la plus commode pour définir un système de référence). — Ariel (discuter) 3 septembre 2015 à 10:03 (CEST)
- Mais le choix de ce système de référence ne devrait pas modifier la relation d’ordre « plus élevé que »... euh... n’est-ce-pas ? rv1729 3 septembre 2015 à 10:39 (CEST)
- Bien d'accord, rv, avec ou sans « référentiel », le point de la surface le plus éloigné du centre de la planète est culminant... Cela dit, pas certain que ce point culminant soit un sommet, vu la configuration du terrain il se peut que se soit la ligne de crête d'une falaise géante.
- Mes recherches m'ont mené au même résultat que toi, Vigneron, il semble que dans le territoire déjà exploré, c'est-à-dire, comme déjà relevé, pour l'essentiel celui de l'hémisphère nord, la longue chaîne des Caloris Montes (environ 1 000 km) contient les pics les plus élevés. Mais comme rappelé aussi par mes prédécesseurs, les données topographiques les plus valides sont en cours de dépouillement et en l'état actuel, sauf quelques rares sites remarquables, seuls les éléments les plus massifs (chaînes de montagnes, plaines, cratères importants – les « mers » –, falaises) sont nommés. Si tu veux mettre à jour l'article sur la question, tu peux toujours préciser que, donc, Caloris Montes est la chaîne de montagne connue la plus élevée, avec plusieurs massifs allant de mille à deux mille mètres (info vue sur plusieurs sites, je suppose que cette « altitude » n'est pas absolue mais relative au socle sur lequel reposent ces massifs). >O~ ♦M♦ ~H< 3 septembre 2015 à 10:44 (CEST)
- Euh non pas tout à fait, l'altitude étant mesurée par rapport à une équipotentielle de gravité (grosso modo le niveau moyen des mers) et non par rapport au centre de la Terre, il est en théorie possible que le point de la surface le plus éloigné du centre de la planète ne soit pas culminant. De plus, lorsque l’aplatissement de la planète est important, il est sans doute plus rigoureux de mesurer la distance au foyer. En fait, je suppose que le concept de "sommet culminant" dépend beaucoup du point de vue de l'observateur : par exemple s'il est au pied de la montagne, dans un Tie-Fighter, voire encore s'il est géodésien (surtout s'il fait encore ses calculs à la règle et au compas). 37.1.253.18 (discuter)
- C'est effectivement le cas sur Terre : le Chimborazo est plus éloigné du centre de la Terre que l'Everest. Dhatier discuter 4 septembre 2015 à 18:43 (CEST)
- Intéressantes informations. De l'autre côté, l'Everest est sans conteste le plus haut sommet de la Terre relativement au niveau de la mer et le point culminant de l'Himalaya, pas certain que ça en fasse le point culminant de la Terre. >O~ ♦M♦ ~H< 4 septembre 2015 à 21:04 (CEST)
- C’est ce que je redoutais... Voilà pourquoi les « bonnes définitions » sont basées sur des isobares ou sur des équipotentielles de pesanteur. rv1729 5 septembre 2015 à 07:50 (CEST)
- En complément, cette page va dans le sens d'une relativisation de l'idée de l'Everest comme point culminant – et plus haut sommet – de la Terre. Ça ne répond pas à la question de Vigneron concernant Mercure, cela dit >O~ ♦M♦ ~H< 6 septembre 2015 à 15:05 (CEST)
- C’est ce que je redoutais... Voilà pourquoi les « bonnes définitions » sont basées sur des isobares ou sur des équipotentielles de pesanteur. rv1729 5 septembre 2015 à 07:50 (CEST)
- Intéressantes informations. De l'autre côté, l'Everest est sans conteste le plus haut sommet de la Terre relativement au niveau de la mer et le point culminant de l'Himalaya, pas certain que ça en fasse le point culminant de la Terre. >O~ ♦M♦ ~H< 4 septembre 2015 à 21:04 (CEST)
- C'est effectivement le cas sur Terre : le Chimborazo est plus éloigné du centre de la Terre que l'Everest. Dhatier discuter 4 septembre 2015 à 18:43 (CEST)
- Euh non pas tout à fait, l'altitude étant mesurée par rapport à une équipotentielle de gravité (grosso modo le niveau moyen des mers) et non par rapport au centre de la Terre, il est en théorie possible que le point de la surface le plus éloigné du centre de la planète ne soit pas culminant. De plus, lorsque l’aplatissement de la planète est important, il est sans doute plus rigoureux de mesurer la distance au foyer. En fait, je suppose que le concept de "sommet culminant" dépend beaucoup du point de vue de l'observateur : par exemple s'il est au pied de la montagne, dans un Tie-Fighter, voire encore s'il est géodésien (surtout s'il fait encore ses calculs à la règle et au compas). 37.1.253.18 (discuter)
- Mais le choix de ce système de référence ne devrait pas modifier la relation d’ordre « plus élevé que »... euh... n’est-ce-pas ? rv1729 3 septembre 2015 à 10:39 (CEST)
- À noter aussi que la notion même d'altitude ne va pa de soi, et passe par l'établissement (en partie arbitraire) d'un niveau de référence. Sur Terre on a défini le système international de référence terrestre qui correspond en gros à l'équipotentielle de pesanteur se confondant en domaine océanique avec le niveau moyen des mers. Sur Mars on a défini le système de référence sur la base de l'isobare 610 Pa. Sur Mercure aussi on a dû définir un système de référence mais je ne le connais pas, et l'article Wiki ne semble pas en parler. Contrairement à l'intuition, sur aucune planète l'altitude moyenne n'est égale à zéro (car ce n'est pas la définition la plus commode pour définir un système de référence). — Ariel (discuter) 3 septembre 2015 à 10:03 (CEST)
- Attention, il ne s'agit pas ici d'altitude à proprement parler mais de différence entre le point le plus haut et le point le plus bas. C'est comme si on disait 19882 mètres pour la Terre alors que l'altitude la plus haute n'est que de 8848 mètres. Et, effectivement, ces données ne sont que partielles. A cause de son orbite fortement elliptique autour de Mercure, la sonde Messenger (dont la mission vient de prendre fin en avril) n'a pu qu'étudier valablement l'hémisphère nord. Si l'article concernant Mercure ne mentionne pas cette donnée d'altitude c'est, d'une part, parce que l'information est encore parcellaire et que, d'autre part, la mise à jour de toutes les données de la mission Messenger n'a pas encore été effectuée, de nombreuses données datant de Mariner 10. Une des principales surprises de cette dernière mission est la présence importante d'eau sous forme de glace, planquée dans le fond de cratères du pôle nord, bien à l'abri du rayonnement solaire. Pour en savoir plus, il faudra attendre la prochaine mission, dont le lancement est prévu pour 2017 et la mise en orbite pour 2024. --Lupercus (discuter) 3 septembre 2015 à 09:24 (CEST)
- … plus sérieusement, là il est dit : « Le relevé altimétrique par laser (…) montre que l'hémisphère Nord présente une dénivellation maximale de 9,85 kilomètres entre l'altitude la plus basse et le point culminant. » L'hémisphère Sud ne semble pas avoir encore de relevé précis (?), alors peut-être que cette donnée n'est pas encore connue[réf. nécessaire]. — Hautbois [canqueter] 3 septembre 2015 à 06:43 (CEST)
- … y'a-t-y pas un mont Saint-Michel sur Mercure ? (je sors aussi...)— Hautbois [canqueter] 3 septembre 2015 à 06:15 (CEST)
- Ces considérations topographiques sont intéressantes pour la Terre, mais sont sans objet pour Mercure. En effet, cette petite planète met près de deux mois pour effectuer une rotation complète. Avec une force centrifuge quasi-nulle, il n'y a pas d'aplatissement. Le diamètre polaire est identique au diamètre équatorial et le plus haut sommet est donc bien celui le plus éloigné du centre de la planète, contrairement à la Terre. La remarque d'Olivier était donc pleinement justifiée. --Lupercus (discuter) 5 septembre 2015 à 00:32 (CEST)
- Quand j’étais petit j’ai appris que la période de rotation de Mercure sur elle-même était égale à sa période de révolution, cette synchronisation étant due aux forces de marées. J’ai pu rectifier cette fausse idée depuis (Mercure est en fait en résonance 3:2) mais je m’aperçois aujourd’hui en regardant l’article qu’à l’époque où j’ai appris cela, les astronomes avaient déjà rectifié le tir ! rv1729 5 septembre 2015 à 08:02 (CEST)
-
- Il n'y a pas que l'aplatissement dû à la force centrifuge, il y a aussi la répartition éventuellement asymétrique des masses à l'intérieur de la planète. Je ne sais pas ce qu'il en est pour Mercure, mais sur la Lune la présence de mascons déforme le géoïde lunaire (ou sélénoïde). — Ariel (discuter) 5 septembre 2015 à 09:32 (CEST)
Conversation du miel
modifierBonjour :-).
J'ai lu ou entendu quelque part que le miel pouvait se conserver éternellement. L'article ne m'éclaire pas plus « Parvenu à maturité, le miel a une durée de conservation extrêmement longue. ».
La question que je me pose est pourquoi comment ? D'un point de vue scientifique.
Merci de vos éclairages . 82.65.25.154 (discuter) 4 septembre 2015 à 15:46 (CEST)
- Apparemment l’inhibine présente dans le miel est un antibactérien (cf l’article et la référence inclue). Je suppose aussi que des raisons de pression osmotique entrent en ligne de compte : une bestiole plongée dans le miel perd vite toute son eau. PS Je trouve ici que son pH joue également un rôle. rv1729 4 septembre 2015 à 15:56 (CEST)
- Sans oublier que le miel est tellement sucré qu'il a une AW quasi nulle. Il peut se conserver plusieurs dizaines d'années. En revanche, il parle peu, la wikt:conversation du miel est limitée.. EDIT : j'avais un lien vers un PDF technique sur http://www.sucre-info.com, mais mon lien direct est détecté comme spam. Bertrouf 4 septembre 2015 à 16:22 (CEST)
- Pas vraiment de raison que le miel se conserve moins longtemps que le sucre, lequel se conserve extrêmement longtemps (si les fourmis n'y ont pas accès). Sans problème plusieurs décennies, mais je ne connais pas le record. — Ariel (discuter) 4 septembre 2015 à 16:31 (CEST)
- Merci. Comme ce produit est visqueux, peu d'eau est présente, c'est ça ? Et encore moins dans le sucre. Je comprends sinon, (avec l'histoire de l'activité de l'eau qui est très faible), puisque la majorité des microorganismes se développement en présence d'eau. De l'article, ce que j'ai compris, c'est qu'un pH acide (donc faible) empêche la prolifération des mo. Et pourquoi pas un pH basique, qui lui aussi pour nous est "dangereux" (brûlures) ? Je vais peut-être un peu loin mais je tente . 82.65.25.154 (discuter) 4 septembre 2015 à 16:46 (CEST)
- Pas vraiment de raison que le miel se conserve moins longtemps que le sucre, lequel se conserve extrêmement longtemps (si les fourmis n'y ont pas accès). Sans problème plusieurs décennies, mais je ne connais pas le record. — Ariel (discuter) 4 septembre 2015 à 16:31 (CEST)
- Sans oublier que le miel est tellement sucré qu'il a une AW quasi nulle. Il peut se conserver plusieurs dizaines d'années. En revanche, il parle peu, la wikt:conversation du miel est limitée.. EDIT : j'avais un lien vers un PDF technique sur http://www.sucre-info.com, mais mon lien direct est détecté comme spam. Bertrouf 4 septembre 2015 à 16:22 (CEST)
- … ici, il est dit que des « scientifiques ont par exemple retrouvé du miel vieux de 3000 ans dans des tombes égyptiennes, dans un état intact et encore propre à la consommation ! ». Pour une bonne conservation, ils insistent sur les effets néfastes de l’humidité mais aussi de la lumière. Et là, l'auteur remonte à 4000 ans avec moult détails.
- … très bon sujet, ça fait causer, forcément ! — Hautbois [canqueter] 4 septembre 2015 à 18:52 (CEST)
- Voir aussi, par exemple, Confiture#Conservation et Conservation des aliments#Conservation par ajout d'un agent conservateur. -- Xofc [me contacter] 4 septembre 2015 à 20:44 (CEST)
… cuillère à miel
modifierB'soir les pythies,
… mais qui a eu cette idée folle un jour d'inventer… la cuillère à miel ? Comment ? Pourquoi ? Pour qui ? Où ? À quelle occasion ? A-t-elle un nom particulier ? Comment ça marche ? Quel est l'intérêt de cette forme particulière ?
… tout, tout, tout, vous saurez tout sur… la cuillère à miel. Remerciements bien mielleux, — Hautbois [canqueter] 4 septembre 2015 à 21:07 (CEST)
- Euh...pour lui faire la conversation ? Ok, je sors. --Lupercus (discuter) 4 septembre 2015 à 22:07 (CEST) … — Hautbois [canqueter]
- Il me semble que c'est Aymard Amiel qui a inventé cette cuillère vers 1330, bien avant que Patrice Abeille n'invente l'insecte produisant le miel dans les années 1970. De fait, l'usage originel de cette cuillère n'a été découvert que depuis peu. Cobra BubblesDire et médire 5 septembre 2015 à 10:16 (CEST)
- Chépa, mais y'a du boulot sur Liste de cuillères. Rien trouvé sur l'invention des honey spoon, honey drizzler, honey dipper, cuiller à miel, cuillère à miel, ni la même en sirop. Bertrouf 7 septembre 2015 à 10:37 (CEST)
- C'est le recyclage d'un prototype de brosse à mascara en matériau durable --90.34.107.217 (discuter) 9 septembre 2015 à 17:18 (CEST)
- Chépa, mais y'a du boulot sur Liste de cuillères. Rien trouvé sur l'invention des honey spoon, honey drizzler, honey dipper, cuiller à miel, cuillère à miel, ni la même en sirop. Bertrouf 7 septembre 2015 à 10:37 (CEST)
- Il me semble que c'est Aymard Amiel qui a inventé cette cuillère vers 1330, bien avant que Patrice Abeille n'invente l'insecte produisant le miel dans les années 1970. De fait, l'usage originel de cette cuillère n'a été découvert que depuis peu. Cobra BubblesDire et médire 5 septembre 2015 à 10:16 (CEST)
Métrologie ː significations de symboles sur des appareils de mesure ?
modifierBonjour. On peut trouver des petits symboles suivis de chiffres sur des appareils de mesure (à aiguille…), peut-être liés à l'étalonnage, à leur précision, classe, etc. Savez-vous à quoi correspondent les termes suivants (exemples) ː
-
« Cl. 1.6 » trouvé sur un manomètre. « Cl. » pour classe ?
-
« KI. 1,0 » d'une jauge de niveau
-
Réservoir pompier métallique équipé d'une jauge de niveau
En tout cas, ce n'est pas l'indice de protection (sigle IP, comme en anglais).
Merci. --Cjp24 (discuter) 5 septembre 2015 à 02:42 (CEST)
- Ouh la la ! Ça fait mal à la tête, les réponses ! En tout cas, Cjp24,
- Je n'ai pas tout bien compris dans les résultats ramenés par cette requête, qui ne sont pas tous convergents, sinon que la classe d'un appareil de mesure indique le niveau d'imprécision de l'objet, et qu'un appareil parfait serait de classe 0. >O~ ♦M♦ ~H< 5 septembre 2015 à 04:02 (CEST)
- Bonjour. Les manomètres sont répartis en classes de précision en conformité, selon la technique qu'ils mettent en œuvre, en conformité de la norme EN 837. Ces classes sont codifiées comme celles des appareils de mesure électriques : le nombre caractérisant la classe est la précision des mesures réalisées avec l'appareil exprimée en centième de la plus grande mesure lue sur l'appareil. Ainsi, le manomètre Atlas Copco a une précision de 0,016 fois 1 600 kPa, soit ~25 kPa. Pour plus d'explications, c'est ici : [1] (et c'est payant). 88.165.212.52 (discuter) 5 septembre 2015 à 08:07 (CEST)
- Bonjour. En 1976, on nous disait en lycée que pour avoir l'incertitude d'une mesure (dans le domaine de l'électricité surtout), il fallait multiplier la classe C par le calibre qui est la valeur maxi mesurable. Pour le 2e exemple montré ça donnerait : Kl=1,0 et « calibre »=10 d'où une incertitude = 1 bar ce qui me paraît aberrant quand on voit des graduations à 0,2 bar près. --Jojodesbatignoles (discuter) 6 septembre 2015 à 14:04 (CEST)
- Sauf que d’après ce que dit notre ami 88.165, la classe est exprimée en centièmes — donc il faut diviser par 100. rv1729 6 septembre 2015 à 14:47 (CEST)
- Le 2e exemple montre une jauge de niveau de cuve pour incendie (voir la 3e photo) graduée en mCE (et non en bar).--Cjp24 (discuter) 6 septembre 2015 à 17:27 (CEST)
- Sauf que d’après ce que dit notre ami 88.165, la classe est exprimée en centièmes — donc il faut diviser par 100. rv1729 6 septembre 2015 à 14:47 (CEST)
- Bonjour. En 1976, on nous disait en lycée que pour avoir l'incertitude d'une mesure (dans le domaine de l'électricité surtout), il fallait multiplier la classe C par le calibre qui est la valeur maxi mesurable. Pour le 2e exemple montré ça donnerait : Kl=1,0 et « calibre »=10 d'où une incertitude = 1 bar ce qui me paraît aberrant quand on voit des graduations à 0,2 bar près. --Jojodesbatignoles (discuter) 6 septembre 2015 à 14:04 (CEST)
- Bonjour. Les manomètres sont répartis en classes de précision en conformité, selon la technique qu'ils mettent en œuvre, en conformité de la norme EN 837. Ces classes sont codifiées comme celles des appareils de mesure électriques : le nombre caractérisant la classe est la précision des mesures réalisées avec l'appareil exprimée en centième de la plus grande mesure lue sur l'appareil. Ainsi, le manomètre Atlas Copco a une précision de 0,016 fois 1 600 kPa, soit ~25 kPa. Pour plus d'explications, c'est ici : [1] (et c'est payant). 88.165.212.52 (discuter) 5 septembre 2015 à 08:07 (CEST)
Contenu de la cuve incendie ?
modifierPar ailleurs, concernant la cuve pour incendie, il ne doit a priori pas s'agir d'eau pure (d'eau additivée ?) ; en effet, l'article Hauteur manométrique totale indique : 1 m d'eau correspond environ à 98,1 mbar à 4 °C et le 2e exemple montre une jauge de niveau (de cuve pour incendie, voir la 3e photo) avec l'indication « 10 mCE = 0,883 bar ». Qu'en pensez-vous (du contenu de la cuve pompier) ? Un pompier, par exemple, serait bien placé pour répondre. Merci par avance. --Cjp24 (discuter) 6 septembre 2015 à 17:27 (CEST)
- Même avec un additif, la densité de l'eau serait pratiquement la même (voire supérieure). Donc soit :
- La cuve n'est pas pleine
- La cuve est située en altitude où la gravité est plus faible.
- --Serged/♥ 7 septembre 2015 à 08:04 (CEST)
- La cuve est située à Saint-Yrieix-la-Perche (à ~400 m d'altitude), donc l'écart de ~10 % de pression (~98 vs ~88 mbar) ne vient pas de l'altitude ; ni d'ailleurs de la température (densité de l'eau à 4 °C et ~20 °C voisine). La hauteur de cuve n'intervient pas car les deux pressions sont données pour 1 m d'eau. --Cjp24 (discuter) 7 septembre 2015 à 15:16 (CEST)