Wikipédia:Sélection/Bourgogne
Association de la Jeunesse auxerroiseL'Association de la jeunesse auxerroise (AJA) est un club de football français basé à Auxerre et fondé en 1905. Il est présidé depuis mai 2017 par Francis Graille. L'AJ Auxerre évolue en Ligue 2 depuis la saison 2012-2013 après avoir passé 32 saisons au plus haut niveau (en Division 1 rebaptisée « Ligue 1 »). Le club a remporté quatre Coupes de France et un championnat de France. À ce jour, l'AJ Auxerre a disputé plus de mille matchs en première division et plus de cent matchs en Coupe d'Europe. Il fait partie des cinq clubs professionnels en France à être propriétaire de son stade avec le Stade Malherbe Caen, l'AC Ajaccio, le Gazélec Football Club Ajaccio et l'Olympique lyonnais. Réputé pour son centre de formation, l'AJ Auxerre est indissociable de la figure emblématique Guy Roux qui en a été l'entraîneur pendant plus de quarante ans. |
André DupinAndré Marie Jean Jacques Dupin, dit « Dupin aîné », était, en France, avocat, procureur général près la Cour de cassation, député, né à Varzy dans la Nièvre le et mort à Paris le . Il fut député en 1815, président de la Chambre des députés en 1832, membre de l'Assemblée constituante en 1848, président de l'Assemblée législative en 1849 et enfin sénateur en 1857. Il fut également membre de l'Académie française, après son élection en 1832. Proche de Louis-Philippe d'Orléans, roi des Français en 1830, Dupin aîné fut un acteur politique important de la politique française après la chute de l'Empire napoléonien sous les deux Restaurations. Défenseur devant la Chambre des pairs de nombreux accusés politiques, dont le maréchal Ney et Savary, il fut, à la Chambre des députés, le rapporteur de la Charte de 1830. Sous la monarchie de Juillet, Dupin, que l'on a désigné comme le chef du « Tiers Parti », a été ministre sans portefeuille dans le premier ministère de la monarchie de Juillet. Il a présidé la Chambre des députés de 1832 à 1839. | |
Théodore-Augustin ForcadeThéodore-Augustin Forcade (né à Versailles le – décédé à Aix-en-Provence le ) est un religieux français. Considéré comme un grand voyageur, il est tour à tour vicaire apostolique de Tōkyō (Japon) de 1846 à 1852, puis évêque de Basse-Terre (Guadeloupe) de 1853 à 1860, évêque de Nevers de 1860 à 1873 et enfin archevêque d'Aix-en-Provence de 1873 à 1885. Évêque à Nevers, il contribue à éveiller la vocation de Bernadette Soubirous dans les années 1860. Il s'éteint à Aix-en-Provence des suites du choléra, après avoir été contaminé au contact de malades qu'il venait réconforter. |
Histoire de la BourgogneL'histoire de la Bourgogne retrace le passé du territoire que l'ancienne région administrative française de Bourgogne a en majeure partie repris de l'ancien duché. Elle l'inscrit dans la suite des ensembles géopolitiques qui, dans cet espace et au-delà, ont partagé le même nom. Terre de passage, ouverte entre le Nord et le Sud, la région de Bourgogne et ses ressources naturelles ont très tôt favorisé la présence de l'homme. Depuis Homo erectus, la présence de l’homme a été continue en Bourgogne où il a laissé d'abondants vestiges. Le vase de Vix, objet exceptionnel, témoigne notamment de la présence des tribus celtes sur le sol bourguignon. De Bibracte à Alésia, en passant par Autun, s'y relèvent les traces de la conquête de la Gaule par Jules César. Le premier royaume portant le nom de « Bourgogne », regnum Burgundiæ en latin (« royaume de Burgondie »), est l'œuvre des Burgondes. Vaincu par les Francs, ce peuple laisse en héritage un ensemble territorial qui perpétue son nom. Tour à tour, pendant dix siècles, au milieu de luttes continuelles, les familles régnantes de l'histoire – Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons – effacent et redessinent les frontières et le statut politique de ce territoire, donnant au vocable « Bourgogne » des acceptions différentes. La Bourgogne du Moyen Âge voit naître avec les abbayes de Cluny et de Cîteaux les plus grands mouvements de la réforme monastique. Les deux célèbres abbayes furent pendant plusieurs siècles tout à la fois des foyers de science dogmatique, de pensée réformatrice, des centres d'activité économique et sociale, artistiques et même politiques de premier ordre pour toute l'Europe. Des édifices comme la basilique de Vézelay et l'abbaye de Fontenay témoignent encore de ce rayonnement. Quelques siècles plus tard, l'entreprise des ducs de Valois marque profondément son histoire. Philippe le Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire font de leur État une grande puissance européenne qui englobe la Belgique et la Hollande actuelles et qui devient la rivale du royaume de France. Philippe le Bon, fondateur de l'ordre de la Toison d'or, fait rayonner sa cour et étend sa renommée jusqu'en Orient. Son fils Charles le Téméraire mate les révoltes de Gand en Flandre et de Liège. Il élève à son apogée l'État bourguignon, mais sa mort à la bataille de Nancy en 1477 fait rentrer définitivement la partie proprement bourguignonne du duché dans le domaine de la couronne. Cependant, la fille de Charles, Marie de Bourgogne, sauve son pouvoir sur les États du nord, donnant naissance à une descendance qui aboutit à Charles V dit Charles Quint, né à Gand, qui ne cessa de revendiquer la Bourgogne, source de conflits incessants avec la monarchie française... | |
Oppidum de BibracteBibracte était la capitale du peuple celte des Éduens de la fin du IIe siècle av. J.-C. à la fin du Ier siècle av. J.-C. Centre névralgique du pouvoir de l’aristocratie éduenne, c’était aussi un important lieu d’artisanat et de commerces où se cotoyaient mineurs, forgerons et frappeurs de monnaies sur une superficie de près de 135 hectares. Ce site remarquable, situé sur la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray (Saône-et-Loire) dans le Morvan au sommet du mont Beuvray, est au confluent des bassins de la Saône, de l’Yonne, de la Seine et de la Loire. Le Beuvray est constitué de trois sommets : le Theurot de la Wivre avec sa pierre, le Theurot de la Roche et le Porrey qui est le point culminant. Le site héberge le musée de la civilisation celtique qui retrace la vie de cette cité de quelques 5 à 10 milliers d’âmes au sein d’un oppidum fortifié que les fouilles archéologiques du mont Beuvray révèlent peu à peu. La conservation et la gestion du site est gérée par la société anonyme d’économie mixte nationale (SAEMN) éponyme du lieu qui est devenue un établissement public en 2007. |
Charles-Maurice de Talleyrand-PérigordCharles-Maurice de Talleyrand-Périgord, communément nommé Talleyrand, est un homme d'État et diplomate français, né le à Paris, mort dans cette même ville le . Issu d'une famille de la haute noblesse, souffrant d'un pied bot, il est orienté par sa famille vers la carrière ecclésiastique en vue de lui permettre de succéder à son oncle, l'archevêque de Reims : ordonné prêtre en 1779, il est nommé en 1788 évêque d'Autun. Il renonce à la prêtrise et quitte le clergé pendant la Révolution pour mener une vie laïque. Talleyrand occupe des postes de pouvoir politique durant la majeure partie de sa vie et sous la plupart des régimes successifs que la France connaît à l'époque : il est notamment agent général du clergé puis député aux États généraux sous l'Ancien Régime, président de l'Assemblée nationale et ambassadeur pendant la Révolution française, ministre des Relations extérieures sous le Directoire, le Consulat puis sous le Premier Empire, président du gouvernement provisoire, ambassadeur, ministre des Affaires étrangères et président du Conseil des ministres sous la Restauration, ambassadeur sous la Monarchie de Juillet. Il assiste aux couronnements de Louis XVI (1775), Napoléon Ier (1804) et Charles X (1825). Il intervient fréquemment dans les questions économiques et financières, pour lesquelles son acte le plus fameux est la proposition de nationalisation des biens du clergé. Toutefois, sa renommée provient surtout de sa carrière diplomatique exceptionnelle, dont l'apogée est le congrès de Vienne. Homme des Lumières, libéral convaincu, tant du point de vue politique et institutionnel que social et économique, Talleyrand théorise et cherche à appliquer un « équilibre européen » entre les grandes puissances. Réputé pour sa conversation, son esprit et son intelligence, il mène une vie entre l'Ancien Régime et le XIXe siècle. Surnommé le « diable boiteux », et décrit comme un traître cynique plein de vices et de corruption, ou au contraire comme un dirigeant pragmatique et visionnaire, soucieux d'harmonie et de raison, admiré ou détesté par ses contemporains, il suscite de nombreuses études historiques et artistiques. | |
Mercurey (AOC)Le mercurey est un vin d'appellation d'origine contrôlée (AOC) de la Bourgogne viticole. Son vignoble est situé en Saône-et-Loire, à douze kilomètres au nord-ouest de Chalon-sur-Saône (côte chalonnaise) et à sept kilomètres de Givry. Cette AOC s'étend sur les communes de Mercurey et de Saint-Martin-sous-Montaigu. Ce vignoble, reconnu en AOC en 1936 (dernières modifications du décret le le et le ) et implanté sur des sols marno-argilo-calcaires, a, depuis dix ans, une surface de production d'environ 650 hectares en appellation village et en premier cru. Sa production d'environ 28 000 hectolitres donne à peu près 90 % de vin rouge (cépage pinot noir et rendement de 40 à 58 hectolitres par hectare) et 10 % de vin blanc (cépage chardonnay et rendement de 45 à 64 hectolitres par hectare). Cette appellation, située sous un climat tempéré à tendance continentale, comprend 85 « lieux-dits » en AOC village et 32 en premier cru. C'est la plus importante AOC de la côte chalonnaise. Historiquement, Marguerite de Flandre et Gabrielle d'Estrées appréciaient ce vin. Olivier Poussier décrit les vins de Mercurey :
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CharolaiseLa charolaise est une race bovine française originaire de la région de Charolles en Bourgogne, vouée principalement à la production de viande, dont les individus sont de grand gabarit et de couleur blanche unie tirant parfois vers le crème. Fournissant une viande peu grasse et de bonne qualité gustative, elle est réputée pour ses qualités bouchères mais aussi pour sa forte croissance, sa rusticité et sa docilité. Cette race est très utilisée en croisement avec des races laitières ou locales afin d'améliorer la conformation des veaux. Son élevage marque encore la région de Charolles, où elle est présente depuis très longtemps. D'abord animal de trait spécifique à cette région, cette vache bien adaptée au commerce de la viande a été élevée dans le Nivernais tout proche, puis dans une majeure partie de la France. Deux herd-books distincts ont tout d'abord été créés, avant leur fusion en 1920. Au XXe siècle (époque du développement de la mécanisation dans l'agriculture), la race a été spécialisée avec succès dans la production de viande. Elle est ainsi devenue la première race bovine allaitante en France et en Europe. Faisant l'objet d'un schéma de sélection performant, la charolaise progresse régulièrement. Elle tient également une place importante dans la culture du Charolais, où elle est représentée dans les arts depuis longtemps. | |
Abbaye de CîteauxL’abbaye de Cîteaux, située dans la commune de Saint-Nicolas-lès-Cîteaux en Bourgogne, berceau et chef de l’Ordre cistercien, fut fondée par Robert, abbé de Molesmes en 1098. Maison-mère, à la tête de plusieurs centaines de monastères ayant marqué pendant plus de sept siècles la vie spirituelle, économique et sociale du monde chrétien, elle fit de Cîteaux un centre spirituel majeur de l’Europe. L’abbaye et son immense domaine furent vendus en 1791. Les Cisterciens-Trappistes de l'Ordre cistercien de la stricte observance (O.C.S.O.) qui l’occupent depuis 1898 lui ont redonné une vie spirituelle. Elle a aujourd’hui retrouvé son rang de chef de l'Ordre des Cisterciens-Trappistes et perpétue sa tradition et sa longue histoire. |
Vignoble de BourgogneLe vignoble de Bourgogne est un vignoble français situé exclusivement en Bourgogne sur les départements de l'Yonne, de la Côte-d'Or et de la Saône-et-Loire. Il s’étend sur 250 km de longueur du nord de Chablis au sud du Mâconnais. Le vignoble bourguignon comprend cent appellations d'origines contrôlées (AOC) : 23 appellations « régionales », 44 appellations communales ou « village » (avec 562 appellations « premier cru » sur ces appellations village) et 33 appellations « grand cru ». La surface de vignes représente 29 500 hectares (27 188 hectares en production dont 25 000 hectares en AOC). La production de cette région viticole donne 1 442 028 hectolitres de vin, pour environ 192 000 000 bouteilles commercialisées... | |
Bernard Courtois
Fils du chimiste Jean-Baptiste Courtois, il entre en 1798 à l’École polytechnique nouvellement créée, avant d’être incorporé dans le service de santé des Armées de la Première République française. De retour à la vie civile en 1801, il découvre la morphine en l’extrayant de l’opium. Devenu producteur de salpêtre, il découvre l’iode en 1811 au cours de recherches dans sa salpêtrière artificielle. Souvent considéré avec condescendance comme un industriel par ses pairs, qui contestent parfois la paternité de ses découvertes, il ne bénéficie que d’une notoriété limitée de son vivant et tire peu de bénéfices de ses recherches. La fin des guerres napoléoniennes précipite sa faillite. Il termine ruiné, malgré le prix de l’Académie des sciences qui lui est attribué en 1831 pour sa découverte de l’iode. |
Grands lacs de SeineLes grands lacs de Seine sont un établissement public territorial de bassin créé en 1969. Officiellement, son nom est « Institution interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la Seine » ou « IIBRBS ». Le but de cette institution est de réduire le débit de la Seine et de ses principaux affluents (l'Yonne, la Marne et l'Aube) lors des crues et de le renforcer quand les rivières sont au plus bas. Par extension, l'expression « grands lacs de Seine » évoque également l'ensemble des lacs artificiels, situés en Bourgogne et Champagne-Ardenne, construits et gérés par cet établissement. Leur superficie totale est 101 km2 ce qui équivaut à celle de la ville de Paris. |