Guerre Israël-Hamas (depuis 2023)

guerre en Palestine, en Israël et au Liban ayant commencé le 7 octobre 2023

La guerre Israël-Hamas, également appelée guerre Israël-Gaza[42],[43], est un conflit opposant Israël principalement au Hamas, organisation politico-militaire islamiste palestinienne, et aussi à d'autres groupes armés palestiniens. Elle commence avec l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, et se poursuit avec des bombardements de la bande de Gaza entrepris par Israël, puis avec l'invasion de ce territoire palestinien. C'est le cinquième conflit entre Israël et Gaza ; elle s'inscrit plus largement dans le cadre du conflit israélo-palestinien ou même du conflit israélo-arabe.

Guerre Israël-Hamas
Carte des combats dans la bande de Gaza et ses environs.
Situation en octobre 2024.
  • Bande de Gaza sous contrôle palestinien
  • Étendue actuelle de l'avancée israélienne à Gaza
  • Zones évacuées à l'intérieur d'Israël.
  • Avancée maximale du Hamas en Israël
  • Zone de Gaza évacuée sur ordre d'Israël
Informations générales
Date Depuis le
(1 an et 28 jours)
Lieu Israël
Palestine
Débordements au Liban[1],[2], en Syrie[3] au Yémen et en Iran
Casus belli Attaque du Hamas contre Israël dénommée « Déluge d'Al Aqsa »
Issue En cours
Belligérants
Drapeau de la Palestine Bande de Gaza :
Cisjordanie :
Liban du Sud :
Irak :
Drapeau de l'Iran Iran
Drapeau de la Syrie Syrie
Yémen :
Drapeau d’Israël Israël
Commandants
Ismaël Haniyeh
Yahya Sinwar
Mohammed Deïf
Abou Obeida
Mourad Abou Mourad
Saleh al-Arouri
Ziyad al-Nakhalah
Nayef Hawatmeh
Hassan Nasrallah
Ibrahim Aqil
Abdul-Malik al-Houthi
Drapeau d’Israël Benyamin Netanyahou
Drapeau d’Israël Benny Gantz (2023-2024)
Drapeau d’Israël Yoav Gallant
Drapeau d’Israël Herzi Halevi
Drapeau d’Israël Kobi Shabtai
Drapeau d’Israël Ronen Bar
Drapeau d’Israël David Barnea
Forces en présence
Drapeau de la Palestine Salle des opérations conjointes palestiniennes
Conseil central du djihad
Forces de l'aube (ar)[11]
Aigles de la tornade
Tsahal
Police d'Israël
Shin Bet
Pertes
Bande de Gaza  :

Bilan du Centre d'information palestinien :

  • 43 259 morts au moins[16] (dont 40 % d'hommes, 20 % de femmes, 32 % d'enfants, 8 % de personnes âgées)[17].
  • 101 827 blessés au moins[18] (dont plus de 11 000 enfants[19])
  • 10 000 disparus au moins[17]
  • 1,9 million déplacés internes[20]

Bilan de The Lancet :


Cisjordanie
  • 763 morts (dont 103 enfants)[23],[24]
  • 6 250 blessés au moins[24]
  • 11 500 capturés au moins[25] (dont 200 enfants)

Sud-Liban
Attaque en Israël
  • 1 609 morts au moins, selon Tsahal[31]
En Israël
Bilan des autorités israéliennes :

Drapeau de la Syrie 341 morts dont 52 civils, 76 soldats et au moins 28 gardiens de la révolution[13],[14]
200 membres de l'UNRWA tués au moins
Drapeau de l'Égypte 2 soldats et 1 civil tués[15], 9 gardes frontières blessés, six civils blessés

Conflit israélo-palestinien
Conflit Gaza-Israël

Batailles


L'opération initiale appelée opération Déluge d'al-Aqsa (en arabe : عملية طوفان الأقصى Amaliyyat Ṭūfān al-Aqṣā) par ses instigateurs consiste en une série d'attaques terroristes lancées depuis la frontière entre la bande de Gaza et Israël par le Hamas, appuyé par le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine et le Front démocratique pour la libération de la Palestine. Après le tir de plusieurs milliers de roquettes Qassam sur Israël, la barrière entre la bande de Gaza et Israël est enfoncée et plus de 3 000 assaillants palestiniens envahissent plus de vingt villes et kibboutz de l'enveloppe de Gaza, dans le district sud d'Israël, faisant environ 1 160 morts[44] (dont environ 800 civils) avant de prendre 240 israéliens et étrangers en otage au moins. Cette attaque est sans précédent dans le conflit israélo-arabe avec un nombre de morts et d'otages inédit dans l'histoire d'Israël, et la plus meurtrière pour les Juifs depuis la Shoah (dans un contexte historique très différent). En réaction, 200 000 Israéliens sont évacués par mesure de sécurité.

Le même jour, Israël lance l'opération Épées de fer (en hébreu : מבצע חרבות ברזל ; Mivtsa' haravot barzel), comprenant des bombardements aériens et le renforcement du blocus de la bande de Gaza déjà établi depuis 2007. À partir du , Israël entreprend une invasion de la bande de Gaza, s'intensifiant à partir du , alors que des roquettes palestiniennes continuent d'être tirées sur Israël. Dans l'histoire des Palestiniens, le nombre de morts provoqués par les opérations militaires israéliennes sont d'une ampleur inédite. Au , au moins 41 020 Palestiniens[45],[16] sont tués, dont 14 100 enfants, et plus de 10 000 Palestiniens sont portés disparus, selon le ministère de la Santé de Gaza et l'UNICEF[18]. Au moins 93 778 personnes sont blessées[18]. Le nombre de Palestiniens tués par jour atteint des niveaux très élevés comparés aux conflits récents, en Irak, en Syrie et en Ukraine. Il s'explique par l'intensité des bombardements israéliens, supérieure à celle observée durant toutes les guerres y compris la Seconde Guerre mondiale. Israël impose le déplacement de plus de 1,9 million de personnes, soit 85 % de la population de Gaza, du nord vers le sud, rappelant la Nakba de 1948, déplacement forcé de population qui a fait, de 711 000 Palestiniens, des réfugiés. L'Organisation des Nations unies dénonce un risque de génocide palestinien.

Une crise humanitaire est provoquée par le siège militaire imposé par Israël à la bande de Gaza qui était déjà sous blocus depuis 2007. L'acheminement d'eau potable, de nourriture et d'électricité est interrompu par Israël, ce qui entraîne une pénurie de produits d'hygiène et de médicaments. À partir de fin , Gaza est menacée par la famine : 93 % de ses habitants sont « en situation d'insécurité alimentaire aiguë », selon le Programme alimentaire mondial. Au moins 60 % des bâtiments résidentiels sont détruits à Gaza. Parmi les trente-six hôpitaux de Gaza, 24 cessent de fonctionner. Du matériel médical et des ambulances sont détruites, et beaucoup de personnel soignant est tué. Les conditions sanitaires dans les camps de réfugiés sont catastrophiques, d'où des risques épidémiques.

La guerre menace de s'étendre dans la région du fait du conflit entre Hezbollah et Israël ; l'évacuation des zones frontalières est massive dans les deux pays. Israël entreprend de nombreuses incursions en Cisjordanie. Les États-Unis envoient deux porte-avions dans la région, et l'intervention des houthis yéménites par le biais de tirs de missiles et l'envoi de drones font craindre son internationalisation.

Le , la Cour internationale de justice rend une décision au titre de la Convention sur le génocide ordonnant à Israël d'empêcher tout éventuel acte génocidaire, et d'autoriser l'accès humanitaire à Gaza. En , la Cour pénale internationale demande l'émission de mandats d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas, Mohamed Deïf, Ismaïl Haniyeh et Yahya Sinwar[46]. Ces trois dirigeants palestiniens sont tués très vraisemblablement par Israël, Mohamed Deïf en à Gaza, Ismaïl Haniyeh à Téhéran en , et Yahya Sinwar à Rafah en .

Contexte

 
Nombre de morts israéliens et palestiniens dans un contexte de conflit et d"occupation, avant l'attaque menée par le Hamas contre Israël en 2023[47],[48].

La guerre israélo-arabe de 1948 a conduit à l'établissement d'Israël sur la majeure partie du territoire de la Palestine mandataire, à l'exception de deux territoires disjoints, la Cisjordanie et la bande de Gaza, placés en 1948 sous le contrôle de la Jordanie et de l'Égypte respectivement. Après la guerre des Six Jours de 1967, Israël occupe les territoires palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza[49],[50]. Deux soulèvements populaires des Palestiniens contre l'occupation israélienne ont lieu dans la période suivante : la première Intifada en 1987, et la deuxième Intifada en 2000[51]. En 2005 la deuxième Intafada débouche sur le retrait unilatéral d'Israël de Gaza[52].

A partir de 2007, la bande de Gaza est gouvernée par le Hamas, un groupe militant islamiste, tandis que la Cisjordanie reste sous le contrôle de l'Autorité palestinienne dirigée par le Fatah. Israël imposé un blocus de la bande de Gaza après la prise de contrôle du Hamas[53],[54] qui a très largement porté préjudice à l'économie de cette enclave palestinienne[55],[56]. Le blocus a été justifié par Israël par des raisons de sécurité[57] mais les organisations internationales de défense des droits humains ont qualifié le blocus de forme de punition collective[58],[59],[60],[61],[62],[63]. Du fait du blocus israélien de la bande de Gaza, 81 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté en 2023[64] selon les chiffres de l'UNRWA, et 63 % des Gazaouis sont en situation d'insécurité alimentaire, dépendants de l'aide internationale, toujours selon la même agence onusienne[48],[65].

Depuis 2007, Israël et le Hamas, ainsi que d'autres groupes militants palestiniens basés à Gaza, se sont engagés dans des conflits[57],[54],[66], notamment dans quatre guerres en 2008-2009, 2012, 2014 et 2021[67],[68]. Ces conflits ont tué environ 6 400 Palestiniens et 300 Israéliens[69],[47],[48].

En 2018-2019, de grandes manifestations hebdomadaires organisées ont eu lieu près de la frontière entre Gaza et Israël, violemment réprimées par Israël, dont les forces armées ont tué des centaines de Palestiniens et fait plusieurs milliers de blessés[70]. Peu après le début de la crise israélo-palestinienne de 2021, l’aile militaire du Hamas, les Brigades Al-Qassam, a commencé à planifier l’opération du 7 octobre 2023 contre Israël[71],[72].

Les responsables du Hamas ont déclaré que l'attaque était une réponse à l'occupation israélienne, au blocus de la bande de Gaza, à la violence des colons israéliens contre les Palestiniens, aux restrictions à la liberté de mouvement des Palestiniens et à l'emprisonnement de milliers de Palestiniens, que le Hamas cherche à libérer en capturant des otages israéliens[73]. De nombreux commentateurs ont identifié le contexte plus large de l'occupation israélienne des territoires palestiniens comme une cause de la guerre[64],[74],[75],[76],[77],[78],[79]. L'Associated Press a écrit que les Palestiniens sont « désespérés par une occupation sans fin en Cisjordanie et un blocus étouffant de Gaza »[80]. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International[81], B'Tselem[82], et Human Rights Watch[83] ont comparé l'occupation israélienne à l'apartheid, bien que les partisans d'Israël contestent cette caractérisation[84],[85]. Un avis consultatif de la Cour internationale de justice promulgué en juillet 2024 a déclaré l'occupation illégale et a déclaré qu'elle violait l'article 3 de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, qui interdit la ségrégation raciale et l'apartheid[86].

Déroulement

Événements du 7 octobre 2023

 
Carte montrant la présence du Hamas en Israël le .

Le à h 30 du matin (heure locale), alors que les Israéliens célèbrent Sim'hat Torah, le Hamas lance plusieurs milliers de roquettes Qassam sur l'ensemble du territoire israélien, de Dimona au sud jusqu'à Wadi Ara au nord, et à Jérusalem à l'est du pays, tandis que les positions et localités israéliennes proches de la frontière sont continuellement bombardées d'obus de mortier. Mohammed Deïf, commandant des brigades Izz al-Din al-Qassam, appelle les Arabes israéliens ainsi que les musulmans du monde entier à se joindre à la lutte[87].

 
Image satellite prise le , montrant les incendies en Israël autour de la bande de Gaza.

Ces tirs qui font plusieurs victimes, notamment dans les villages bédouins du Néguev[88],[89], permettent à environ 200 paramilitaires motorisés de la force Nukhba, division d'élite des brigades Izz al-Din al-Qassam, de se ruer sur la barrière entre la bande de Gaza et Israël ; équipés d'armes légères et lourdes, de roquettes antichar et de grenades, ils sont informés à ce moment qu'il ne s'agit pas d'un exercice, et la font exploser en plus de vingt points de passage, pendant que des drones de combat font éclater les caméras de surveillance sur la clôture, et que des dizaines de paramoteurs palestiniens traversent la frontière par voie des airs. La barrière est défoncée au bulldozer, des centaines de miliciens pénètrent par escouades de quinze dans huit avant-postes de Tsahal, qui sont rapidement conquis tandis que les soldats israéliens sont exécutés ou pris en otages[90]. Les membres de la force Nuhba désactivent les lignes électriques et générateurs près de la clôture, privant Tsahal de tout moyen de communication et d'observation[91]. Une autre vague d'environ 500 combattants motorisés — dont certains vêtus d'uniformes de l'armée ou de la police israéliennes[92] —, se rend alors vers des cibles désignées d'avance[90] pour se livrer au massacre de civils, aux incendies et au pillage d'habitations[93]. Des civils gazaouis traversent aussi la frontière[94].

Bénéficiant de renseignements de qualité[95], de radios et de cartes, les assaillants envahissent plus de vingt localités de l'enveloppe de Gaza par voie de terre — à l'aide de tracteurs, camions, fourgonnettes et motos —, de mer et par les airs[96],[97], dont les villes de Sdérot et d'Ofakim. À Zikim, se trouve un kibboutz et la base militaire Bahad 4, qui sert à l'entraînement des nouvelles recrues de Tsahal pour constituer des bataillons de sauvetage, qui est déclarée infiltrée et perdue par Tsahal à h[44] tandis que des civils armés dont un officier en congé, repoussent l'assaut du Hamas sur le kibboutz[98]. À Sdérot, les assaillants conquièrent le commissariat mais se heurtent à la résistance farouche des policiers, qui limitera relativement le nombre de pertes civiles.[réf. nécessaire] Les troupes du Hamas se rendent en revanche maîtres de plusieurs villes et kibboutz frontaliers, et l'attaque soigneusement planifiée contre Israël se transforme en un déchaînement de violence et de pillage[99], où plus de mille civils — Israéliens et étrangers, juifs et non-juifs, hommes et femmes, jeunes et vieux (y compris des rescapés de la Shoah[100]) — sont massacrés à Nir Oz, à Holit, à Be'eri, à Nahal Oz, à Nir Itzhak, à Ein Hashlosha, à Netiv HaAssara, à Kfar Aza, à Nirim, à Kissoufim et au festival de musique de Réïm, où le nombre de victimes semble avoir été le plus important. Quelques heures plus tard, dix fourgons armés de Palestiniens attaquent la division Réïm et éliminent les soldats mais ils ne parviennent pas à s'emparer du QG souterrain, d'où le commandement de la division de Gaza tente d'organiser une riposte[90].

 
Scène de destruction au kibboutz Be'eri, après l'attaque.

Équipés de caméras d'action ou de portables, les assaillants palestiniens filment leurs actes et atrocités[99], qu'ils déversent sur les réseaux sociaux, tant dans le cadre d'une guerre de communication et de recrutement des Arabes israéliens[101],[102] que d'une guerre psychologique contre le reste de la population israélienne[103],[104].

À 10 heures, le Premier ministre Benyamin Netanyahou s'adresse à la nation pour déclarer le pays en guerre ; il appelle les chefs des partis d'opposition de la Knesset à former un gouvernement d'union nationale d'urgence[105] et un cabinet de guerre pour la durée de celle-ci[106]. À 10 h 34 du matin (heure locale), la contre-attaque militaire nommée opération Épées de fer est lancée, avec des bombardements sur la bande de Gaza et une reprise du contrôle du territoire israélien.
Aux équipes de réserve locales qui tentent de contenir les assaillants qui déferlent en vagues sur leurs localités[107], se joignent les unités d'élite de Tsahal, dont la Sayeret Matkal, la Shayetet 13, l'unité Shaldag (en) et la brigade Oz (en), ainsi que la police, les gardes-frontières et le Shin Bet. Cependant, débordée par le nombre de fronts et d'embuscades où ses forces sont décimées, cette aide « s'effondre sous [les] yeux » du Hamas[99] et arrive souvent trop tard sur lieux pour empêcher les exactions que des assaillants palestiniens ont perpétrés sur les civils[88] : l'armée israélienne et des organisations paramédicales dont ZAKA, ont retrouvé des corps d'hommes, femmes, enfants, bébés et vieillards, décapités, énucléés, démembrés, émasculés, calcinés ou carbonisés[108],[109],[110]. Les autorités israéliennes ont récolté des témoignages de viols de guerre[111]. En outre, plus de 200 personnes sont enlevées[112],[113],[114] — plus que prévu, selon Ali Barakeh[99] — car une récompense de 10 000 dollars et d'un appartement a été promise pour qui ramènerait un otage dans la bande de Gaza[115],[116].
Dans la soirée, une autre salve d'environ 150 roquettes est lancée depuis Gaza vers le centre d'Israël, avec des explosions signalées à Yavné, Givatayim, Bat Yam, Beit Dagan, Tel Aviv et Rishon LeZion ; le ministre israélien de l'Énergie, Israël Katz, signe au même moment un décret ordonnant à Israel Electric Corporation de « cesser [sa] fourniture d'électricité à Gaza »[117].

Au terme du , au terme de la contre-offensive israélienne qui a permis de reconquérir la base de Réïm[118], le Hamas et ses alliés contrôlent sept communautés ainsi que le poste-frontière d'Erez par lequel d'autres combattants continuent d'entrer en Israël[88],[119], en ayant emprunté un vaste tunnel qui sera trouvé trois mois plus tard par l'armée israélienne[120].

 
Vestiges du commissariat de Sdérot, détruit par des frappes et des bulldozers pour tuer ses assaillants (8 octobre 2023).

Ce qui avait commencé comme un jour de fête s'est terminé par la journée la plus meurtrière en Israël depuis la fondation de l'État, 75 ans plus tôt, avec un bilan qui ne cesse de gonfler — de 250 lors des premières estimations, on passe à 1 400 morts au bout d'une semaine, dont plusieurs centaines de militaires, plusieurs dizaines de policiers et dix agents du Shin Bet (il sera établi en que quelque 200 corps sont ceux de miliciens palestiniens, ramenant le nombre de victimes israéliennes ou étrangères aux environs de 1 140) —[121],[Notes 2] et un nombre d'otages et de prisonniers tout aussi inédit dans les annales du pays, dont certains se sont barricadés dans les zones envahies[88] tandis que d'autres ont déjà été transférés dans les tunnels du Hamas et serviront, vraisemblablement, de boucliers humains[122].

 
James Cleverly visite la maison mitraillée du couple Edri à Ofakim, le .

Les blessés sont transportés dans les hôpitaux Soroka (en), Kaplan, Shamir, Sheba et Barzilaï[123]. Les corps sont transportés jusqu'aux morgues où le travail d'identification se poursuit plus d'un mois après les évènements[124]. Pour identifier les corps des victimes devenus méconnaissables et les rendre à leurs familles, diverses techniques de médecine légale sont utilisées, dont la reconnaissance faciale[125] et la génétique[126],[127],[128],[129],[130].

Israël appréhende par ailleurs l'ouverture d'un front supplémentaire au nord et à l'est voire d'un front intérieur dans les villes mixtes, comme en 2021[131]. Il existe des parallèles entre l'attaque du et celles de la guerre de Kippour cinquante ans plus tôt : attaque-surprise[132], faillite du renseignement[133], demande de comptes et limogeage des responsables, visant en particulier la personne déjà polarisée de Benyamin Netanyahou[134]. Ce dernier appelle à une « seconde guerre d'indépendance »[135].

Des combats ont lieu dans la région israélienne proche de la bande de Gaza, sur la plage de Zikim. À Sdérot, un commissariat de police est pris par des miliciens palestiniens puis détruit. D'autres combats ont lieu dans les petites villes d'Ofaqim et de Netivot, dans les villages ou kibboutzim de Nahal Oz, Magen, Kfar Aza, Be'eri, kibboutz de 1 200 habitants resté pendant dix-sept heures sous le contrôle du Hamas[136].

Le , le Hamas tire à nouveau sur Jérusalem et Tel Aviv, et une roquette atterrit près d'un terminal de l'aéroport Ben Gourion[137]. Le lendemain, des roquettes sont lancées sur Tel Aviv et Ashkelon[138], également le , ce qui oblige le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, en visite dans la ville d'Ofaqim (près de Beer-Sheva), à se mettre à l'abri[139].

Les semaines suivantes, le sud d'Israël et ses infrastructures très majoritairement civiles restent bombardés par les roquettes venues de Gaza, et ensuite de sa frontière nord[140],[141].

Le même jour, Benjamin Netanyahu et son rival de l'opposition Benny Gantz annoncent s'être mis d’accord pour créer un gouvernement d'union nationale d'urgence[105] et un cabinet de guerre pour la durée de celle en cours[106].

Pour sa part, Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, se félicite de la victoire palestinienne avec d’autres responsables du Hamas, dans ses locaux à Doha, capitale du Qatar[142]. Le , Ismaël Haniyeh rencontre, au Qatar, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian. Ce dernier évoque un éventuel « élargissement du conflit » si le « régime sioniste » s'attaque à la population de Gaza[143].

Opérations militaires israéliennes

Bombardement du nord de Gaza et blocus

 
Destruction d'une tour résidentielle à Gaza à la suite d'un bombardement israélien le .

Le , tandis qu'une roquette Qassam frappe le centre médical Barzilaï à Ashkelon malgré la protection du Dôme de fer, et que cent autres sont lancées sur Sdérot[144],[145],[146], l'armée israélienne bombarde la bande de Gaza, visant selon les autorités locales, de nombreuses infrastructures dont des écoles, mosquées, hôpitaux ainsi que des quartiers résidentiels, identifiées par Israël comme « cibles terroristes »[147],[148]. Le Hamas, qui détient 240 otages[149] dont des enfants, des personnes âgées et des jeunes capturés lors du festival Nova de musique de Réïm, menace de commencer à les tuer à chaque attaque israélienne non précédée d'un avertissement (roof knocking) sur des civils dans la bande de Gaza[150].

 
Destruction dans la bande de Gaza en octobre 2023

Le , Yoav Gallant, ministre de la Défense d'Israël, annonce un « siège complet » de la bande de Gaza où vivent 2,3 millions de Palestiniens, avec la suppression de l'approvisionnement, de l'eau potable[Notes 3], du gaz et de l'électricité[151]. Yoav Gallant justifie ce blocage en indiquant : « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence »[152]. Le ministère de la Défense annonce la mobilisation de 300 000 réservistes de l'armée. L'Organisation des Nations unies considère que le « siège complet » de la bande de Gaza est prohibé par le droit international humanitaire et s'y oppose[153], tout comme l'Union européenne[154].

Parallèlement, une quinzaine de villes et villages israéliens sis dans l'enveloppe de Gaza sont évacués en 24 heures de leurs quelque 200 000 résidents, selon un plan appelé Safe Distance[155],[156].

Le , le lancement d'une offensive terrestre dans la bande de Gaza est annoncé comme imminent[157]. Le même jour, Israël avertit qu'il n'y aura pas d'exception humanitaire à son blocus de la bande de Gaza tant que tous les otages n'auront pas été libérés[158].

Le , Tsahal demande à 1,1 million de civils gazaouis vivant au nord du Wadi Gaza, d'évacuer la zone pour le sud de la bande de Gaza, sous 24 heures[159]. Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, estime « impossible qu'un tel déplacement de population ait lieu sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices »[160]. Le Hamas demande à la population de rester sur place pour éviter une seconde Nakba[161]. Le Croissant-Rouge palestinien rejette également l'ultimatum, ses volontaires ne se résignant pas à « abandonner les plus nécessiteux »[162]. Le , un convoi humanitaire de civils gazaouis suivant l'ordre d'évacuation est atteint par une explosion sur l'itinéraire d'évacuation tracé par Tsahal ; au moins 70 personnes sont tuées et 200 autres blessées[163],[164],[165], les deux belligérants s'accussant l'un l'autre soit via une frappe de l'aviation israélienne ou part l'explosion d'une voiture piégée par le Hamas[166].

Un total de 6 000 bombes sont larguées par Israël pendant les six premiers jours de guerre, plus que celles utilisées par les États-Unis en un an en Afghanistan et le double de celle employées par la coalition contre l'État islamique sur un mois[167].

Un document d'orientation du Shin Bet, datant du , partagé par WikiLeaks le , préconise le déplacement des habitants de Gaza vers le Sinaï, en établissant d'abord des villes de campements dans cette région, suivi de la construction de villes dans le nord du Sinaï. Le document suggère que l'Égypte devrait accepter les déplacés en vertu du droit international humanitaire, et Israël devrait promouvoir une initiative diplomatique pour obtenir le soutien d'autres pays pour accueillir les personnes évacuées. Le ministère envisage également des campagnes de communication pour convaincre la population de Gaza de l'absence de perspectives de retour dans un avenir proche[168].

Vidéo de bombardements sur Gaza, .

Le , l'annonce d'une explosion dans la cour extérieure de l'hôpital Al-Ahli Arabi à Gaza et qui aurait fait entre 50 et 500 morts voire 800, provoque l'ire de nombreuses manifestants dans le monde. Les deux parties, Israël et Hamas, s'accusent mutuellement de cette frappe[169] mais selon Human Rights Watch[170], s'appuyant sur les analyses des vidéos, il paraît peu probable que cette explosion soit due à un bombardement israélien mais plutôt à une roquette palestinienne. Différentes enquêtes d'Associated Press, Libération[171], Le Monde, CNN ou Wall Street Journal relaient la confirmation d'un tir palestinien[170],[172]. Après avoir accusé Israël de cette frappe, la BBC admet qu'il était « erroné de spéculer » qu'Israël était à l'origine de l'explosion de l'hôpital gazaoui[173]. De la même façon, le New York Times admet qu'il s'est « trop fortement appuyé » sur les allégations du Hamas dans son rapport initial sur l'explosion de l'hôpital de Gaza. La France par la voix de la Direction du renseignement militaire français (DRM) tente également de corriger l'« emballement médiatique » avec une dépêche à l'AFP affirmant que « rien ne permet de désigner une frappe israélienne » - trop tardive, selon un chercheur à Sciences Po[174]. Le bilan humain de cette frappe dans le parking de l'hôpital, qui n'a causé aucun dommage structurel aux bâtiments, mais transmis par des organes ou médias affiliés au Hamas puis repris dans le monde, passe de plusieurs centaines de morts à 100 à 300 selon l'agence Reuters[175] et quelques dizaines, selon l'AFP[176],[177].

Dans une interview[178] donnée le sur une chaîne libanaise, le vice-ministre des Affaires étrangères et porte-parole du Hamas, Ghazi Hamad, déclare que « le déluge d'Al-Aqsa [du 7 octobre] n'est que la première fois, et il y en aura une deuxième, une troisième, une quatrième Nous sommes appelés une nation de martyrs (chahid), et nous sommes fiers de sacrifier des chahids ». Il ajoute qu'Israël est un pays qui n'a pas sa place sur terre : « Nous devons éliminer ce pays, car il constitue une catastrophe sécuritaire, militaire et politique pour la nation arabe et islamique »[179].

 
Une ambulance du Croissant-Rouge palestinien touchée par un missile israélien à Khan Younis

Comme demandé par le président américain, des convois d'aide humanitaire venus d'Égypte commencent à pénétrer le dans la bande de Gaza par le poste-frontière de Rafah[180]. À la suite d'une conversation entre Joe Biden et Benyamin Netanyahou, la bande de Gaza, assiégée par l'armée israélienne, peut bénéficier d'un « flux continu » d'aide humanitaire, alors qu'un troisième convoi d'aide humanitaire pénètre le dans la bande de Gaza[181]. Au , ce sont 117 camions d'aide humanitaire qui sont entrés dans l'enclave. Les jours suivants, l'aide humanitaire internationale augmente. Le , 756 camions d'aide humanitaire sont passés depuis le [182].

Entre le et le , l'armée israélienne tue une trentaine de figures (dirigeants politiques, cadres du parti, chefs de la branche armée…) parmi les hauts responsables du Hamas qu'elle cible aux fins d'anéantir l'organisation terroriste à l'origine des massacres du 7 octobre et de précédentes agressions sur son sol[183].

Le , l'armée israélienne tue 106 civils, dont 54 enfants, en bombardant un immeuble d'habitation à Gaza. Human Rights Watch indique n'avoir « trouvé aucune preuve qu'une cible militaire se trouvait à proximité du bâtiment au moment de l'attaque, ce qui signifie qu'il s'agissait d'une frappe (arbitraire) et illégale en vertu des lois de la guerre »[184].

Début de l'invasion de Gaza

 
Soldats israéliens se préparant pour l'offensive terrestre le .

Le , l'armée israélienne annonce entrer dans la « deuxième phase de sa guerre contre le Hamas »[185]. Dans la nuit menant au , elle intensifie « de manière significative » ses attaques sur Gaza avec une offensive terrestre[186] frappant « 150 cibles souterraines »[187], et accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux civils de Gaza et particulièrement celui d'Al-Shifa comme quartier général militaire, d'où il pomperait ses provisions (fuel, oxygène, eau et électricité) « destinées à l'hôpital pour mener ses opérations terroristes »[188],[189]. Le Hamas, ainsi que plusieurs médias arabes récusent ces affirmations[190] mais quinze jours plus tard, Israël maintient ses mêmes accusations et le , des documents déclassifiés des services secrets américains confirment que l'hôpital a été utilisé comme un centre de commandement et pour y retenir quelques otages[191].

Le lendemain, après avoir reçu les familles des otages, Benyamin Netanyahou aux côtés de Yoav Gallant et Benny Gantz, membres du gouvernement d'union nationale, s'adresse à la nation lors d'une conférence de presse et confirme que les opérations terrestres en cours constituent la seconde phase d'une « guerre longue et difficile » et que vaincre le Hamas constitue un « défi existentiel ». Il appelle à nouveau les civils de Gaza « à continuer à évacuer vers le sud » de l'enclave et il promet « que toutes les possibilités seront explorées pour ramener à la maison [les otages]. Leur captivité est un crime contre l’humanité »[192]. Le , Netanyahou répète son refus d'un éventuel cessez-le-feu qui serait « une reddition face au Hamas » ; sa position est soutenue par la Maison-Blanche[193].

Des chars israéliens sont aperçus momentanément pour la première fois en lisière de la ville de Gaza. Le Hamas confirme des « combats intenses » au nord de la ville[194].

L'évacuation lente de blessés palestiniens et civils bi-nationaux s'effectue par le poste-frontière de Rafah vers l'Égypte mais pour cela, Israël doit approuver la liste de blessés qui est transmise par les autorités du Hamas à celles d'Égypte[195].

Intensification des combats terrestres et des bombardements

 
Tanks israéliens dans la bande de Gaza le .

Le , 24e jour de la guerre, Benyamin Netanyahou annonce que la riposte israélienne est entrée dans sa « troisième phase »[194]. Elle étend son incursion terrestre précédente dans la bande de Gaza par étapes méthodiques, par un positionnement des troupes de Tsahal « équipées de véhicules lourdement blindés, de chars, de bulldozers et de véhicules blindés de combat… dans différentes parties du nord de la bande de Gaza… qui est le centre de gravité du Hamas », pour y traquer ses « commandants » et en continuant à frapper « leurs infrastructures et chaque fois qu'il y a une cible importante », précise un lieutenant-colonel israélien[194].

Netanyahu réitère et justifie son refus d'un quelconque cessez-le-feu : « Tout comme les États-Unis n'auraient pas accepté un cessez-le-feu après Pearl Harbor ou le , Israël n'acceptera pas une cessation des hostilités après l'horrible attaque du 7 octobre… Ceci est le temps de la guerre »[194].

L'armée israélienne confirme parallèlement l'aggravation de la situation humanitaire à Gaza mais estime que cette situation « n'est pas de (son) fait »[194].

Le , par la voix d'Abou Obaïda, le Hamas menace directement Israël et Benyamin Netanyahou : « Gaza sera un cimetière et un bourbier pour l'ennemi, ses soldats et sa direction politique et militaire » et promet au Premier ministre une « cuisante défaite » sonnant la fin de sa carrière politique[196].

Le même jour, l'armée israélienne bombarde le camp de réfugiés de Jabaliya situé au nord de la bande de Gaza faisant au moins 126 morts civils selon l'organisation indépendante AirWars, dont 69 enfants et 22 femmes, et 280 blessés. 12 à 24 combattants auraient par ailleurs été tués selon elle[197], tandis que Tsahal parle de « douzaines » de combattants. Tsahal revendique y avoir tué Ibrahim Biari, un haut commandant du Hamas parmi les responsables de l'attaque lancée en Israël le , et indique que son objectif était « les infrastructures terroristes » et le « bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza »[198]. Plus de 20 bâtiments ont été détruits[196]. Les brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas annoncent également la mort de sept otages dont trois étrangers dans ces bombardements[199].

Parallèlement, les autorisations d'exportations sont délivrées pour 303 millions d'euros d'équipements militaires allemands vers Israël, soit près de dix fois plus que les autorisations accordées il y a un an[195].

Le , la ville de Gaza est totalement encerclée par l'armée israélienne et le nord de la bande de Gaza est coupé du sud[200],[201]. Ce même jour, le cabinet de sécurité israélien décide que seront renvoyés à Gaza tous les travailleurs palestiniens travaillant en Israël le jour du début de la guerre, parmi les 18 500 bénéficiant d'un permis de travail, afin de couper tout lien avec cette ville[202].

Malgré les nombreux appels dont celui de la France[203] et du Vatican[204] à une véritable trêve humanitaire et ceux de cessez-le-feu après un mois de conflit, Israël refuse d'entendre ces voix tant que les otages aux mains du Hamas ne sont pas libérés[205], et aux fins de poursuivre sans relâche la recherche de Yahya Sinouar, le chef du groupe islamiste palestinien à Gaza et son projet d'anéantissement du Hamas dans son ensemble[206],[207]. Benjamin Netanyahu déclare[208] : « Qu'ils suppriment complètement ce terme (cessez-le-feu) du vocabulaire… Nous le disons à nos ennemis comme à nos amis. Nous continuerons jusqu'à ce que nous les battions ; nous n'avons pas d'autre choix. »

Après l'encerclement de Gaza[201], la bande de Gaza est coupée en deux, le , avec l'ambition pour Israël d'y « détruire le centre de commandement du Hamas »[208]. Les forces de Tsahal indiquent avoir pris le contrôle d'un avant-poste du Hamas où se trouvaient des postes d'observation, des complexes d'entraînement ainsi que des tunnels utilisés par le Hamas[209]. Selon le chercheur de l'université Columbia Stephen Biddle, l'objectif de cette scission de la bande littorale palestinienne serait pour Tsahal d'empêcher l'approvisionnement et le transfert de combattants du Hamas d'une partie vers l'autre, afin de les vaincre « pas à pas »[210].

L'armée de l'air israélienne indique que ses avions de combat ont attaqué environ 450 cibles du Hamas, dont des complexes militaires, des postes d'observation, des postes antichar…, tandis que la marine israélienne a attaqué le quartier général, les positions de lancement de missiles antichar et d'autres postes d'observation du Hamas[209].

Alors que le , les frappes s'intensifient sur Gaza et que les brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas palestinien annoncent avoir tiré des roquettes en visant la ville de Haïfa, à partir du Liban[211], des frappes aériennes israéliennes sont menées contre des centres opérationnels dans les tunnels du Hamas, selon Tsahal, et à Jabaliya et Beit Hanoun, les forces du Hamas subissent de lourds dégâts[209].

La Jordanie de son côté, avec le soutien d'Israël et des États-Unis, largue une aide médicale d'urgence à Gaza destinée à son hôpital de campagne sur le point de manquer de fournitures, pour « aider (ses) frères et sœurs blessés dans la guerre contre Gaza »[212].

Ce même jour, les informations israéliennes selon lesquelles le commandement central du Hamas à Gaza est situé sous l'hôpital Al-Shifa, le plus grand hôpital de la bande de Gaza, sont confirmées par un commentateur de la chaîne saoudienne Al-Arabiya, vite accusé de mensonge par les sites internet affiliés au Hamas[213].

Les porte-paroles de Tsahal et du Shin Bet indiquent que le commandant du bataillon Deir al-Balah du Hamas, qui a participé aux massacres du et planifiant d'autres attaques après cette date, est éliminé par un avion de chasse israélien[214],[209].

Pour contredire les propos du ministère de la Santé de Gaza qui accuse les « couloirs de sécurité » d'être des « couloirs de mort », Tsahal répète demander aux Gazaouis du nord d'évacuer les zones qu'il bombarde et diffuse les images d'un itinéraire dit « sécurisé » avec l'ouverture d'un couloir d'évacuation de civils palestiniens se dirigeant vers le sud[209]. Pourtant, l'armée israélienne attaque à plusieurs reprises les Palestiniens qui fuient la ville de Gaza[215],[216].

Traque du Hamas dans la bande de Gaza

L'armée israélienne affirme le que le Hamas a perdu le contrôle du nord de la bande de Gaza[195]. Ce même jour, les sirènes retentissent au kibboutz Kissufim qui avait été l'une des cibles de l'attaque du dernier[195].

Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. annonce le que 40 ressortissants philippins (sur 135) sont passés en toute sécurité de Gaza vers l'Égypte. Le ministère canadien des Affaires étrangères informe également que « 59 Canadiens, résidents permanents et membres de leur famille ont traversé la frontière de Gaza en Égypte au poste frontalier de Rafah » (sur les 400 Canadiens ayant demandé à quitter la bande de Gaza)[195].

Les premières estimations du ministère israélien des Finances évaluent le coût global de la guerre contre le Hamas au minimum à 50 milliards de dollars[195].

Le , Israël accepte d'officialiser et d'élargir les pauses localisées de quatre heures annoncées trois heures à l'avance dans les combats de Tsahal à Gaza pour la première fois depuis le déclenchement de la guerre[217].

Israël accuse le Hamas de mener des opérations militaires et de cacher des otages dans des hôpitaux et dans des tunnels situés en dessous. Le , le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, John Kirby, déclare que les renseignements américains confirment les affirmations israéliennes selon lesquelles le Hamas dispose de centres de commandement et de dépôts de munitions dans les hôpitaux gazaouis, y compris l'hôpital Al-Shifa, ce qui constitue un crime de guerre[218],[219]. Dans un rapport publié en 2015, l'ONG Amnesty International avait déjà accusé le Hamas d'avoir torturé et exécuté des Palestiniens dans l'enceinte de l'hôpital al-Shifa, durant l'offensive militaire israélienne contre Gaza de 2014[219].

Le lendemain matin , des soldats israéliens pénètrent à l'intérieur du complexe de l'hôpital al-Shifa, pour mener une opération « ciblée […] contre le Hamas dans un secteur spécifique de l'hôpital »[219]. Israël affirme que l'armée y est entrée « sur la base de renseignements exploitables » et avoir trouvé dans la zone d'imagerie médicale IRM des armes, des équipements militaires et de combat et des équipements technologiques. Toujours d'après les forces israéliennes, dans un autre service, les soldats trouvent un centre de commandement opérationnel et des équipements technologiques du Hamas — allégations que le Hamas dément immédiatement, ainsi que la direction du centre hospitalier, par la voix de son directeur général Mohammed Abou Salmiya[219]. Pour le journaliste Wassim Nasr de France 24 et d'autres experts et spécialistes du terrorisme, les trouvailles que l'armée israélienne a montrées dans ses vidéos ne sont « pas à la hauteur d'un centre de commandement, mais au mieux de la sécurité de l'hôpital ou d'un poste de police du Hamas »[220]. De plus, une des images publiées par l'armée israélienne montrerait un sac près d'un IRM contenant un AK-47 du Hamas. Plus tard, ils invitent des photo-journalistes de BBC et de Fox News filmer cette même salle, où deux AK-47 sont filmés au lieu d'un seul. Des soupçons de manipulation émergent et des doutes apparaissent quant au discours israélien[221].

Comme aucun tunnel n'est encore mis au jour par l'armée israélienne sous l'hôpital, sur les 500 kilomètres de souterrains et de tunnels construits par le Hamas, surnommé « métro de Gaza », l'expert en stratégie militaire Pierre Servent estime pour sa part qu'il faut « un certain temps » pour découvrir ces tunnels et vérifier si leurs entrées ne sont pas piégées[220]. Dans la soirée, les chars israéliens se retirent de l'hôpital pour se repositionner autour du complexe hospitalier. Le CICR et l'OMS se disent « horrifiés » puis « extrêmement inquiets » de la situation pour le personnel médical, les patients et les nombreux civils réfugiés dans l'enceinte hospitalière[219].

Ce même jour, une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, préparée par Malte est adoptée par 12 voix pour et 3 abstentions (États-Unis, Royaume-Uni, Russie). Elle insiste sur la situation des enfants, appelle à des « pauses et des couloirs humanitaires étendus et urgents pendant un nombre de jours suffisants » dans la bande de Gaza[222],[223]. Pour l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, cette résolution est « détachée de la réalité… il est regrettable que le Conseil continue d'ignorer et refuse de condamner ou même de mentionner le massacre perpétré par le Hamas »[222]. Dans la soirée, 27 malades du cancer et 13 accompagnateurs quittent Gaza via l'Égypte pour atterrir en Turquie afin d'y être soignés[222].

Le , la Jordanie publie une déclaration condamnant un bombardement israélien à proximité de l'hôpital militaire jordanien à Gaza, le qualifiant de « crime de guerre » et déclare qu'elle ne signera pas d'accord d'échange d'énergie et d'eau avec Israël initialement prévu[224].

Le , Israël permet que deux camions-citernes fournissent 60 000 litres de carburants par jour, malgré l'opposition des ministres d'extrême droite[225].

Le , Israël annonce la découverte d'un tunnel long de 55 mètres dissimulé sous l'hôpital Al-Shifa. Par la suite, il déclare avoir forcé une porte anti-explosion à l'extrémité d'un des tunnels du Hamas découverts, et publie deux images à ce propos. Il diffuse également des images de surveillance de l'hôpital datées du , montrant des hommes du Hamas amenant par la grande entrée du centre hospitalier un citoyen népalais blessé et un citoyen thaïlandais. D'autres de ces images montreraient des combattants du Hamas à l'intérieur de l'hôpital ainsi que des véhicules volés à l'armée israélienne amenés au centre hospitalier.

Le , Israël arrête Mohammad Abu Salmiya, directeur de l'hôpital Al-Shifa de Gaza, alors qu'il tentait d'évacuer vers le sud de la bande de Gaza via un corridor humanitaire ouvert par Tsahal, ainsi que cinq autres personnels de santé. Il est libéré le [226].

Trêve du au

Dans la nuit du au est annoncée par le Qatar une trêve de quatre jours pour libérer 150 prisonniers palestiniens incarcérés en Israël contre 50 Israéliens, avec un rythme minimum de dix otages par jour. Cet accord n'inclut pas de militaires ou policiers. La trêve s'accompagne d'un important volet humanitaire incluant le passage de 200 à 300 camions dont huit de carburant et de gaz, remis à des organisations d'aide internationale travaillant dans le sud de la bande de Gaza[227],[228],[229],[230]. Les belligérants s'engagent à suspendre les combats et Israël à ne pas survoler, même à l'aide de drones, le territoire de la bande de Gaza.

La trêve des combats prend effet le samedi à 7 heures[231],[232].

La libération des 13 premiers otages (des femmes et des enfants de 2 à 85 ans) a lieu, contre celle de 39 femmes et mineurs palestiniens de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, n'ayant pas commis de crime de sang[228]. En parallèle, 11 otages thaïlandais et un philippin sont également libérés sans être échangés[233],[234]. À l'arrivée des anciens prisonniers palestiniens en Cisjordanie, des scènes de liesse ont lieu, alors qu'à Jérusalem-Est occupé par Israël, les manifestations de joie étaient interdites[235].Le , 17 otages, dont 13 Israéliens (femmes et enfants âgés de trois à 67 ans[236]) figurant dans les accords du jour, en échange de 39 prisonniers palestiniens, sont libérés ainsi que 4 Thaïlandais sans contrepartie. À Tel-Aviv, des dizaines de milliers de manifestants étaient rassemblés pendant plusieurs heures sur la Place des otages, qui fait face au musée des beaux-arts de Tel Aviv, pour demander et attendre leur libération[235]. Le troisième jour de la trêve, le , 14 Israéliens dont 9 enfants, 4 femmes et un homme, sont libérés en échange de 39 prisonniers palestiniens. De plus, un otage israélo-russe est libéré par le Hamas à la demande du président russe Vladimir Poutine ainsi que trois ressortissants thaïs. Au dernier jour prévu de la trêve, 11 otages israéliens dont trois franco-israéliens et six Thaïlandais sont libérés par le Hamas[237] qui annonce que la trêve est prolongée de deux jours, jusqu'au jeudi 7 h (heure locale), le temps d'établir de nouvelles listes de personnes à libérer[238].

La trêve est reconduite chaque jour du au . Parmi les prisonniers libérés le , figure Ahed Tamimi (22 ans), icône de la lutte contre l'occupation israélienne[239],[240]. Le lendemain, quatre Franco-israéliens dont trois mineurs et Mia Schem (21 ans) dont la presse a souvent fait écho sont libérés[241]. Finalement, ce sont 110 otages, dont 80 femmes, enfants et jeunes de moins de 19 ans qui ont été libérés, et il resterait 145 otages dont 15 civils détenus à Gaza. 80 femmes, enfants et jeunes de moins de 19 ans. 210 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël ont été libérés. Ces libérations portent à 110 le nombre d'otages libérés pendant la trêve, Israéliens et étrangers, soit plus de 45 % des quelque 240 personnes séquestrées à Gaza depuis leur rapt le .

Le , au dernier jour de la trêve, un attentat revendiqué par le Hamas fait quatre morts civils à Jérusalem et le communiqué du Hamas appelle également à une « escalade de la résistance » contre Israël[242].

Reprise des combats

Le au matin, Tsahal déclare que le Hamas a rompu la trêve en ne fournissant pas de nouvelle liste d'otages à libérer plus tard dans la journée et en ayant tiré des roquettes sur Israël. En face, le Hamas affirme avoir proposé un échange de prisonniers et de personnes âgées, ainsi qu'une offre de restitution de corps des morts sous les bombardements israéliens[243]. En riposte à la violation de la trêve, Tsahal reprend son offensive. Une « pluie de bombes » s'abat sur le sud de Gaza, les zones de Khan Younès et de Rafah[244]. Dès le 1er décembre, l'armée israélienne communique de nouvelles zones à évacuer pour les civils[245], incluant une partie de la ville de Gaza, mais également autour de la ville de Khan Younès[246]. Sur X (anciennement Twitter), l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) parle de « point de non-retour à Gaza », et de « mépris flagrant à l'égard du droit international »[247]. Les jours suivants, une offensive importante est menée sur la ville de Khan Younès[248]. Ainsi le , des tanks israéliens sont présents au centre de la ville de Khan Younès[249].

De hauts responsables israéliens estiment que 5 000 hommes du Hamas ont été tués et que pour chaque combattant du Hamas tué dans la bande de Gaza, environ deux civils ont également été tués. Le Hamas estime que 16 000 personnes ont été tuées à Gaza sans faire de différence entre combattants et civils, mais selon lui 70 % des victimes seraient des femmes et des enfants. Ces proportions de 70 % sont conformes aux chiffres obtenus par une ONG indépendante se concentrant sur le décompte et l'identification des victimes civiles, pour la part des décès qu'elle a pu documenter (67 % sur une fourchette basse)[197]. Selon une responsable de l'Unicef, « plus de 5 300 enfants palestiniens auraient été tués dans 48 jours de bombardement incessant. Un chiffre qui ne comprend pas beaucoup d’enfants toujours portés disparus et présumés enterrés sous les décombres »[250].

Au , plus de 17 900 morts sont recensés dont les trois quarts seraient femmes et enfants, et 7 780 personnes seraient sous les débris d'une frappe israélienne.

Le , Israël abat à Beyrouth avec un drone le numéro 2 du bureau politique du Hamas Saleh al-Arouri[251].

Le , Israël lance un ultimatum au Hamas de libérer les otages avant le ramadan (le ), faute de quoi que Rafah serait attaquée[252].

Plusieurs leaders européens se déclarent soucieux d'une solution à propos de la situation dans la bande de Gaza. Ainsi à la mi-, le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé depuis Jérusalem, à un « accord sur les otages et à un cessez-le-feu durable »[253], alors que plus de 90 Palestiniens dont douze membres d'une même famille venaient de perdre la vie en moins de 24 heures dans des raids aériens israéliens ayant touché plusieurs parties de la bande de Gaza dont la ville de Rafah[253].

Propositions de cessez-le-feu et invasion de Rafah
 
Porte d'entrée à la frontière de Rafah.
 
Chars israéliens à Rafah le .

Le , Israël annonce le retrait de ses troupes de Khan Younès[254].

En raison des bombardements israéliens puis de l'invasion de la bande de Gaza, plus de 1,4 million de Palestiniens sont déplacés dans la ville de Rafah. Le , le Hamas en Égypte souhaite discuter d'une potentielle trêve dans les combats à Gaza, proposée par Israël[255],[256]. Le , le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu présentée par l'Égypte et le Qatar, mais Israël la rejette[257]. Le même jour, Israël ordonne l'évacuation de 100 000 personnes de l'est de Rafah. L'ONU et les États-Unis réitèrent alors leur opposition à une invasion israélienne de la ville de Rafah[258].

Quelques heures après l'annonce du Hamas, Israël envahit certains quartiers de Rafah avec des chars, et attaque le poste-frontière de Rafah, seul poste-frontière restant à Gaza[259].

Le , le président américain Joe Biden affirme que les États-Unis suspendront les livraisons d'armes à Israël en cas d'invasion de Rafah. Un responsable américain confirme que Washington avait par conséquent suspendu un envoi composé de 3 500 bombes[260].

Le , la Cour internationale de justice demande à Israël de cesser immédiatement son offensive militaire et toute autre action à Rafah. Israël répond quelques minutes après en bombardant le camp de Shaboura, en plein centre de Rafah[261]. Dans la nuit du , Israël bombarde un camp de réfugiés à Rafah, tuant au moins 45 personnes[262] et en blessant au moins 65[263]. La frappe israélienne est condamnée par l’ensemble de la communauté internationale[262],[264],[265].

Le , un échange de tirs à lieu à la frontière entre Rafah et l'Égypte, lors duquel un militaire égyptien est tué[262].

Fin , les forces israéliennes, avec notamment des chars, atteignent le centre de Rafah avec le contrôle du rond-point d'al-Awda et de la colline de Zoroub[266].

Le , l'armée israélienne libère à Nuseirat quatre otages détenus dans des appartements, dont Noa Argamani, dans une opération tuant au moins 274 Palestiniens selon le service de presse du Hamas. Les responsable hospitaliers annoncent la mort de 236 personnes, et le porte-parole de l'armée israélienne estime que 100 Palestiniens sont morts. Un officier israélien est mort dans l'attaque selon la police israélienne[267],[268].

Assassinat du chef du Hamas et menaces iraniennes

Le , Ismaël Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, est tué à Téhéran — selon les sources par une frappe aérienne israélienne contre sa résidence[269] ou par une bombe placée dans sa résidence et télécommandée à distance[270] — où il se trouvait pour assister à l'investiture de nouveau président iranien Massoud Pezechkian[269],[271]. Lors des funérailles d'Ismaël Haniyeh, le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei prévient Israël qu’« à la suite de cet événement amer et tragique survenu à l’intérieur des frontières de la République islamique, il est de notre devoir de nous venger »[272].

Le successeur d'Ismaël Haniyeh est Yahya Sinwar, le cerveau organisateur des attentats du 7 octobre[273]. Ce dernier est tué lors d'une opération en surface à Rafah le [274].

Internationalisation et extension du conflit

Liban

 
Frontière sud du Liban.

Des attaques du Hezbollah soutenu par l'Iran ont lieu le , avec des tirs d'artillerie depuis le Liban du Sud vers Israël[148]. Israël réplique en frappant les positions du groupe au Liban et met en place des points de contrôle à la frontière entre Israël et le Liban[275],[276]. Le , Tsahal annonce que des « terroristes infiltrés » depuis le Liban ont été tués à proximité de la frontière, en territoire israélien ; ces infiltrations sont revendiquées par le Jihad islamique palestinien (JIP)[277].

Le , huit personnes — un officier et deux soldats israéliens, trois membres du Hezbollah, ainsi que deux militants du JIP — sont tués lors d'un raid transfrontaliers de ces derniers[278].

Le , des tirs de chaque côté de la frontière israélo-libanaise perdurent. Tsahal bombarde des positions du Hezbollah[279].

Le , le Hezbollah revendique de nouveaux tirs de missiles guidés depuis le sud du Liban contre le nord d'Israël, en affirmant agir en solidarité avec l'offensive du Hamas et « en riposte aux agressions sionistes »[106]. Au cours de ces affrontements, un soldat israélien est tué par un missile antichar du Hezbollah.

Le , un journaliste de l'agence Reuters est tué et plusieurs journalistes blessés dans un bombardement israélien en territoire libanais, près de la frontière sud avec Israël. Des roquettes sont tombées sur un secteur où se trouvait un groupe de journalistes d'au moins trois médias différents, dans le village frontalier de Aalma ech Chaab[280].

Le , un civil israélien et un officier de l'armée israélienne sont tués dans des attaques de missiles en provenance du Liban et le lendemain, sur fond d'incidents transfrontaliers, Tsahal commence l'évacuation des milliers de résidents du nord d'Israël qui vivent dans la zone située à deux kilomètres de la frontière libanaise[281].

Le , quatre personnes qui tentaient de s'infiltrer dans le nord d'Israël depuis le Liban sont tuées par l'armée israélienne.

Le , la branche libanaise du Hamas tire un barrage d'une trentaine de roquettes vers le nord d'Israël. Le , les autorités israéliennes décident d'évacuer la localité de Kiryat Shmona sise au nord et ses 25 000 habitants[282].

Des forces de Al-Fajr de la branche militaire de la Jamaa Islamiya annoncent participer aux hostilités au-delà des frontières libanaises israéliennes « en défense de la souveraineté libanaise, de la mosquée Al Aqsa et en solidarité avec Gaza et la Palestine » et lancent également fin des missiles vers Kiryat Shmona[283].

Début , le chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, s'exprime pour la première fois sur le conflit[284]. Il accuse d'abord Israël d'avoir « commis des massacres » en défendant puis reprenant le contrôle des kibboutz et localités israéliens que les paramilitaires du Hamas avait attaqués le . Ensuite, il accuse les États-Unis d'être à l'origine et « entièrement responsables » de la guerre à Gaza quand Israël ne serait « qu'un instrument » d'exécution ; il les prévient en outre à se préparer à « toutes les options » en cas de dégradation de la situation et d'une intervention de leur part, c'est-à-dire à l'éventualité d'une « guerre régionale » - alors qu'en parallèle, la Maison-Blanche veut éviter l'extension du conflit[284],[285].

Le , les brigades Izz al-Din al-Qassam du Hamas palestinien annoncent avoir tiré seize roquettes sur le nord d'Israël, affirmant avoir visé le sud de la ville de Haïfa, à partir du Liban, en réponse aux massacres de l'occupation[211]. La ville de Kiryat Shmona est touchée par sept roquettes. Elle a été en grande partie évacuée et les habitants restés sur place sont priés de rester à proximité des abris anti-bombes.

Le , Israël lance des frappes sur la localité de Ghaziyeh (en)[286].

Le , douze enfants druzes de 10 à 16 ans sont tués, par un tir de roquette sur un terrain de football de Majdal Shams, dans le Golan occupé par Israël, Tsahal accuse le Hezbollah d'être responsable de l'attaque et promet une réponse sévère[287]. Le , Fouad Chokr, conseiller militaire de Hassan Nasrallah recherché par le gouvernement américain et identifié par Israël comme étant responsable de la frappe sur Majdal Shams est tué à Beyrouth lors d'une attaque aérienne israélienne ciblée qui fait cinq autres victimes[288].

En réponse à l'élimination de Fouad Chokr, le Hezbollah annonce avoir lancé le une attaque de « plus de 320 roquettes » Katioucha sur 11 bases militaires en Israël et sur le plateau du Golan. Toutefois, Israël annonce pour sa part avoir mené des attaques préventives au Liban et qu'« une centaine » de ses avions ont détruit « des milliers de rampes de lancement de roquettes » du mouvement libanais, cette réplique faisant trois morts en territoire libanais. Les dégâts seraient mineurs du côté israélien[289],[290].

Le , le gouvernement israélien ajoute aux buts de guerre antérieurs avec le Hamas un nouvel objectif, le retour des habitants qui avaient fui le nord d'Israël en raison des tirs du Hezbollah libanais[291]. Les et , des explosions de bipeurs et de talkies-walkies au Liban attribuées à Israël[292] tuent au moins 42 personnes et en blessent 3 500[292],[293]. Le sont tués Ibrahim Aqil, chef de la Force Redwan du Hezbollah et les membres de son état-major[294]

Intensification des bombardements dès le 23 septembre 2024

Le , les bombardements israéliens deviennent particulièrement massifs et meurtriers ; 1500 personne ont été tuées à la date du 10 octobre selon les Nations unies[295] ; la majorité sont des civils[296] selon le ministère libanais de la Santé. Il y a 1,2 million de personnes déplacées en raison du conflit[297],[298], dans un pays de 5 millions d'habitants[299]. Le bilan humain en un an - depuis le 8 octobre 2023, début des affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah - est de plus de 2.229 morts et 10.380 blessés à la date du 10 octobre 2024[300].

« Les experts militaires ont qualifié la campagne israélienne qui a commencé le de l'une des plus violentes de l'histoire de l'armée israélienne », selon le New York Times[301]. Ses conséquences sont « dévastatrices » pour les civils libanais, estiment les spécialistes Chiara Ruffa et Vanesa Newby[302].

Au-delà des objectifs officiels affichés, le choix de l'escalade par Benyamin Netanyahou serait lié au calendrier de l'élection présidentielle américaine, selon l'analyste Nimrod Goren : si le , Kamala Harris est élue, Joe Biden disposerait alors d'une plus grande marge de manœuvre pour faire aboutir un cessez-le-feu à Gaza avant de quitter le pouvoir en janvier 2025[303].

Le , le bombardement israélien sur le quartier général du Hezbollah cause la mort de plusieurs centaines de personnes selon des estimations préliminaires[304] ; il a pour cible principale Hassan Nasrallah, le secrétaire général du parti, tué durant le bombardement.

Les Nations Unies dénoncent « le coût humain de la violence pour les civils »[305]. Le New York Times et le Washington Post soulignent que la campagne israélienne de bombardements est l’une des plus violentes et meurtrières de l’histoire de l’armée israélienne[306],[307].

Le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés déclare le 6 octobre à propos des bombardements israéliens depuis le 23 septembre au Liban avoir constaté « de nombreux cas de violations du droit humanitaire international dans la manière dont les frappes aériennes sont menées, détruisant ou endommageant des infrastructures civiles, affectant les opérations humanitaires »[308],[309]. Filippo Grandi souligne le fait que la destruction de maisons civiles n'est pas conforme au droit de la guerre, de même que les déplacements forcés de population, ou « le fait de forcer les gens à fuir »[310]. L'analyse de Grandi est corroborée par les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé selon lesquels l'aviation israélienne a bombardé à 37 des établissements de santé, tué 70 professionnels de santé et 65 blessés personnes travaillant dans le même secteur d'activité[310].

Invasion israélienne du Liban le 30 septembre 2024

Cette invasion israélienne est la troisième au Liban, après celles de 1978, 1982 et 2006[311]. Selon Israël elle vise à éradiquer les forces et les infrastructures du Hezbollah qui pourraient constituer une menace pour les civils du nord d'Israël[312]. La Force intérimaire des Nations unies au Liban estime le que « tout passage au Liban est une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale libanaises »[313].

Cisjordanie

 
Carte de 2012 : Zones en rouge : colonies israéliennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé. Ligne en tirets verts : ligne verte de 1949. Ligne noire : mur de séparation israélien.

En Cisjordanie, depuis le , 300 Palestiniens sont tués par l'armée israélienne et dans certains cas par des colons à la date du [23].

Dans la nuit du au , l'armée israélienne bombarde la mosquée Al-Ansar de Jénine y faisant plusieurs morts, qui selon Tsahal, étaient des combattants dans un souterrain de la mosquée[314].

Au , l'armée israélienne affirme avoir arrêté 450 activistes du Hamas en Cisjordanie depuis le début de la guerre.

L'Autorité palestinienne déclare le que plus de 100 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie depuis le lors d'opérations de Tsahal[315].

Le , la France et les États-Unis réagissent en condamnant les attaques de colons israéliens contre des Palestiniens en Cisjordanie[316].

Le dernier jour du mois, l'agence palestinienne de presse Wafa informe que des « mista'arvim » (militaires israéliens en tenue civile se faisant passer pour des Palestiniens) sont entrés à Toubas (peut-être le village de Tuba près de At-Tuwani dans le sud du mont Hébron) avant d'y être suivis par des renforts de l'armée israélienne[317].

Le , d'intenses combats opposent l'armée israélienne et les groupes armés de Jénine, « célèbre pour sa résistance à l'occupation israélienne », avec des combattants du Fatah, du Djihad islamique et du Hamas[318].

Syrie

Le , l'armée de l'air israélienne bombarde simultanément les aéroports internationaux de Damas et d'Alep, en Syrie au nord, les rendant inutilisables en détruisant les pistes d'atterrissage[319].

Le , les aéroports internationaux de Damas et d'Alep sont de nouveau bombardés par Tsahal, les rendant une fois encore inutilisables et causant la mort d'un civil dans la capitale syrienne[320].

Dans la nuit du au , des raids aériens israéliens visent des positions de l'armée syrienne près de Deraa en riposte à des tirs de mortiers provenant du territoire syrien. Ces frappes font huit morts et sept blessés dans les rangs des forces armées syriennes[321].

Israël intensifie ses frappes en Syrie depuis le début de la guerre contre le Hamas, ciblant notamment des positions du Hezbollah, allié du mouvement palestinien, du régime syrien et de l'Iran, tous des ennemis jurés d'Israël. En , l'armée israélienne annonce avoir atteint « environ 4 500 cibles du Hezbollah » au Liban et en Syrie, dont « plus de 1 200 » par des frappes aériennes, depuis le début de la guerre à Gaza. Le , au moins 36 soldats syriens et 6 combattants du Hezbollah libanais sont tués dans des frappes israéliennes à Alep, dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH)[322].

Le , lors d'un raid israélien contre le consulat iranien à Damas, au moins onze personnes dont huit membres des gardiens de la révolution iraniens sont tués dont le chef de la force Al-Qods, le général Mohammad Reza Zahedi et son adjoint[323]. L'Iran répond à ce raid par une attaque sur Israël le [324]. Le , Israël réplique par une attaque sur le centre de l'Iran menée par de petits drones qui ne font pas de dégâts notables[325].

Mer Rouge

Le , le destroyer américain USS Carney, croisant en mer Rouge, intercepte au moins trois missiles de croisière et huit drones se dirigeant possiblement vers Israël ; certaines sources parlent de quatre missiles et 19 drones[326],[327]. Les interceptions ont lieu à l'aide de missiles surface-air RIM-66M[328]. Le même jour, l'Arabie saoudite aurait intercepté un cinquième missile pouvant toucher Djeddah en visant Eilat en Israël[141]. Selon le Pentagone, ils auraient été lancés par les milices pro-iraniennes chiites houthis au Yémen, qui sont en révolte contre le pouvoir en place depuis 2014 et ont conquis Sanaa et la partie ouest du pays[141].

Les interceptions de missiles et de drones tirés depuis le Yémen se succèdent et les avions de chasse israéliens interceptent des cibles au-dessus de la mer Rouge entre l'Afrique et le Moyen-Orient. L'un de ces engins s'écrase par erreur sur la ville égyptienne de Taba, faisant des blessés[141].

Le , les rebelles houthis lancent une nouvelle attaque vers le sud d'Israël. Le système de défense anti-missile israélien Arrow-3 intercepte et détruit dans l'espace, soit à plus de 100 km au-dessus du sol, un missile balistique à longue portée Qadr H[Notes 4] (version améliorée du Shahab-3 iranien), se dirigeant vers Eilat[Notes 5]. Réussir à détruire un missile balistique dans l'espace est une première mondiale dans l'histoire militaire[329],[141]. Israël intercepte également plusieurs missiles de croisière et drones yéménites, dont certains abattus par des pilotes de F35I[330],[331]. Les Houthis promettent de poursuivre leurs attaques contre Israël jusqu'à la fin de sa guerre contre le Hamas[330],[332].

Début , l'armée israélienne renforce la zone de la mer Rouge avec des corvettes Sa'ar VI armées du système naval « C-Dome » (système d'interception d'obus et de roquettes) qui est la version navale du système terrestre Dôme de fer[141].

Le , un autre destroyer américain de la classe Arleigh Burke également, l'USS Thomas Hudner, croisant en mer Rouge abat un drone en provenance du Yémen[333].

Dans la nuit du au , la frégate multi-missions française Languedoc patrouillant en mer Rouge à la hauteur d'Al-Hodeïda abat deux drones qui se dirigeaient sur elle et qui provenaient du nord du Yémen sous contrôle des rebelles houthis, qui ont menacé plus tôt d'attaquer tout navire dans la mer Rouge se dirigeant vers Israël si la population de la bande de Gaza ne recevait pas une aide d'urgence[334]. Le vers 22h (heure de Paris), le pétrolier Strinda (sous pavillon norvégien) subissait une attaque de missile antinavire tiré depuis le territoire yéménite contrôlé par les rebelles houthis. Le missile, en explosant, déclenche un incendie à bord sans faire de victime. L'appel de détresse du pétrolier est intercepté par la frégate Languedoc présente dans les environs. En s'approchant du pétrolier en détresse, les radars du bâtiment français détectent un drone menaçant directement le pétrolier en feu. Le drone est abattu par la frégate. L'incendie à bord est maîtrisé. L'État-Major des armées françaises précise : « La [frégate] s'est ensuite placée en protection du bâtiment touché, empêchant la tentative de détournement du navire. ». Un navire américain a ensuite escorté le pétrolier norvégien hors de la zone de menaces[335].

Le , un drone houthi atteint Tel-Aviv où son explosion tue une personne. Le lendemain, l'aviation israélienne bombarde le port d'Hodeïdah tenu par les Houthis au Yémen[336], provoquant 6 morts et un énorme incendie dans le port[337].

Le , après que les Houthis ont revendiqué un tir de missile vers l’aéroport de Tel-Aviv la veille, l'aviation israélienne attaque des centrales électriques et le port d'Hodeïda utilisé pour les importations de pétrole ; 4 personnes sont tuées et une trentaine blessées[338].

Conséquences humanitaire, sanitaire et destruction matériels

Catastrophe sanitaire à Gaza

 
Secouriste portant un enfant blessé à Gaza.

Les blocus, les bombardements puis l'invasion de la bande de Gaza par Israël provoque une crise humanitaire sans précèdent à Gaza : 93 % des Gazaouis sont « en situation d'insécurité alimentaire aiguë », selon le Programme alimentaire mondial le [339].

Fin , sur les 36 hôpitaux de la région de Gaza, 21 ne fonctionnent plus et les autres le font au-delà de leurs capacités[340]. En , trois autres hôpitaux ne fonctionnent plus[341]. L'hôpital Al-Shifa, le plus grand et plus important hôpital dans la bande de Gaza, ne peut plus traiter de patients à cause des assauts de ce dernier par l'armée israélienne. Entre le et le , cette dernière refuse à 6 reprises que l'OMS y évacue les patients. La majorité des bâtiments et des équipements médicaux sont détruits, dont 115 lits et 14 incubateurs, et le site de production d'oxygène. Pendant le siège, les patients n'ont pas d'accès suffisant à la nourriture, à l'eau, aux soins, à l'hygiène. Des patients sont forcés de se déplacer entre les bâtiments sous la menace d'armes à feu. Au moins 20 personnes meurent dans l'hôpital entre le début de l'assaut et le [342].

Entre le et le , 493 travailleurs de la santé sont tués à Gaza, et 130 ambulances sont détruites[341].

1,4 million de personnes sont réfugiés dans des abris où il y a en moyenne une toilette pour 400 personnes[343] et une douche pour 4 500 personnes[344]. L'accès difficile à l'eau potable, la pénurie de produits d'hygiène et la surpopulation dans les abris forment un terrain favorable à la propagation des maladies[343] ; l'OMS compte 14 maladies à « potentiel épidémique » en augmentation dans la bande de Gaza[344]. En moyenne, chaque habitant de ces abris ne dispose que d'un mètre carré. Au moins 41 % des abris manquent de ventilation et 57 % sont affectés par des infiltrations d'eau de pluie[341].

Selon l'OMS, le , 170 000 habitants de Gaza sont atteint d'infections respiratoires[343]. À cette date, le système de santé de Gaza est « dévasté » : seuls 9 des 36 centres de santé gazaouis fonctionnent encore en partie[343].

Toujours selon l'OMS, au à Gaza, il y a eu 710 000 cas d'infection respiratoire sévère, 380 000 cas de diarrhée sévère, 1 125 enfants sont hospitalisés à cause de la malnutrition et 1 million d'enfants ont besoin de support psychiatrique et psychologique[341].

En , « même les blessures les plus graves ne peuvent être correctement soignées » selon France Info[343]. Les personnes ayant des maladies de longue durée comme le cancer ne sont plus soignées selon la BBC ; les maladies non traitées en raison du siège de Gaza pourraient faire plus de victimes que les bombardements selon l'OMS[345].

Le , la situation devient si grave que le Programme alimentaire mondial décide de stopper ses livraisons d'aide après que des camions ont été pillés par des Gazaouis affamés[346].

Le au matin, un convoi humanitaire de 30 camions affrété sans aucun dialogue avec les agences des Nations unies arrive par le boulevard côtier dans la ville de Gaza au nord du territoire. Ce convoi est déjà attendu par des milliers de civils poussés par la faim, d'autant que certains camions d'aide sont pillés dès leur passage à Rafah. France 24 rapporte que des tirs israéliens sur une foule affamée et une vaste bousculade pendant une distribution d'aide, ont alors fait plus de 118 morts selon le ministère de la Santé de Gaza, évènement appelé massacre de la farine[347]. L'armée israélienne évoque des tirs limités par des soldats menacés, une bousculade et aussi des personnes renversées par les camions. Cet événement suscite une vague de critiques à l'égard d'Israël, d'autant que selon l'agence des Nations unies chargée de la coordination humanitaire — qui reprend les chiffres du ministère de la santé de Gaza —, « le risque de mort par famine ne cesse d'augmenter »[348],[349],[350].

Fin et début , plus de 20 largages humanitaires sont effectués en coordination avec l'armée israélienne, par la France, les Émirats arabes unis et l'Égypte avec les États-Unis et la Jordanie mais l'aide fournie est insuffisante pour répondre aux besoins du grand nombre de personnes dans la région. Les États-Unis particulièrement affirment avoir largué 36 000 rations alimentaires dans le nord de la bande de Gaza le , en coordination avec la Jordanie[351] après leur premier largage du [352]. Le président américain Joe Biden annonce aussi dans son discours sur l'état de l'Union du son intention, à cause de l'insuffisance de l'aide par voie terrestre, de faire construire avec d'autres pays un port artificiel devant Gaza mais cela pourrait prendre jusqu'à deux mois[353].

Avec leur abstention au sujet d'une résolution du Conseil de sécurité qui « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du ramadan qui soit respecté par toutes les parties et mène à un cessez-le-feu durable, exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages »[354] et surtout après le bombardement tragique de personnel humanitaire[355] le , les États-Unis infléchissent leur politique vis-à-vis d'Israël, conditionnent leur soutien à des mesures immédiates pour protéger les civils palestiniens à Gaza et appellent à un cessez-le-feu immédiat[356].

En , le virus de la poliomyélite est détecté dans plusieurs échantillons d'eaux usées de la bande de Gaza par le ministère de la Santé du Hamas. Le ministère de la Santé israélien confirme également la présence de la poliomyélite dans la région de Gaza. Après neuf mois de guerre, le manque de carburant a provoqué l'arrêt des stations de pompage des eaux usées à Deir el-Balah, ce qui aggrave les risques épidémiques. Les conditions de surpopulation dans lesquelles vivent les habitants de Gaza favorisent également la transmission du virus[357],[358]. L'armée israélienne démarre une campagne de vaccination de ses soldats contre le virus[359].

En , l'OMS annonce l'envoi de plus d'un million de vaccins contre la polio dans la bande de Gaza et demande un cessez-le-feu pour assurer la réussite de la vaccination[358],[359].

Destructions

 
El-Remal dans la ville de Gaza après un bombardement israélien le .

Le , des images provenant du satellite Sentinel-1 et autres données disponibles permettent d'estimer qu'environ 29 000 bâtiments soit 11 % du parc immobilier de la bande de Gaza ont été endommagés par les combats[317].

Le , Balakrishnan Rajagopal, expert à l'ONU, dénonce les crimes de guerre commis par Israël en détruisant près de 45 % des unités d'habitation et d'infrastructures de la bande de Gaza mais souligne également que les logements civils en Israël ne sont évidemment pas non plus des cibles militaires, avertissant que les tirs aveugles et continus de roquettes du Hamas depuis Gaza et ailleurs constituent également un crime de guerre[195]. Le , la BBC parle de près de 50 % des habitations qui sont soit détruites soit endommagées par près de 10 000 obus ou missiles[360]. Les quartiers les plus touchés sont ceux de la zone Nord évacué notamment Beit Hanoun ainsi que les quartiers côtiers de la ville de Gaza avec cependant des bombardements plus sporadiques dans la partie sud à Khan Younès ou à Rafah[360].

Le , l'ONU estime à 45 000 habitations complètement détruites et 234 000 partiellement endommagées, représentant entre 26 et 34 % de l'ensemble des immeubles de la bande de Gaza, chiffre qui monte à entre 52 et 65 % pour le nord de Gaza[361]. Le , l'ONU estime que plus de la moitié des habitations de la bande de Gaza sont détruites ou endommagées[362]. Le même jour, une autre estimation de l'ONU par imagerie satellitaire est publiée qui estime qu'au 18 % des habitations sont détruites ou endommagées[363].

60 % des infrastructures de Gaza sont détruites ou endommagées à la date du , selon l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA)[364]. « Le niveau de destruction dans le territoire palestinien est supérieur à celui de l'Allemagne lors de la Seconde guerre mondiale » selon Josep Borrell, haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité[365].

 
La Grande Mosquée de Gaza (photo de 2015), datant de l'époque médiévale, a été presque entièrement détruite lors d'un bombardement israélien en 2023.

En , la Banque mondiale estime à imagerie satellite que 45 % des habitations sont détruites complètement et ce taux atteint 60 % en prenant en compte les bâtiments grandement endommagés[366].

La moitié des cimetières gazaouis sont endommagés intentionnellement, ce qui constituerait une atteinte au droit international[367]. Les exactions des militaires israéliens sont documentés par eux-mêmes lorsqu'ils transmettent des vidéos et photographies sur des réseaux sociaux, dont des humiliations, du vandalisme, montrant un sentiment d'impunité de leur part[368].

En , les forces armées israéliennes commencent à mettre en place une zone tampon d'un kilomètre le long de sa frontière avec Gaza, en détruisant les bâtiments s'y trouvant. Dans le même temps, une route Est-Ouest est construite au sud de la ville de Gaza pour créer le corridor Netzarim, dans le but de couper celle-ci du reste de la bande de Gaza[369].

En , une évaluation des Nations Unies estime que la reconstruction de Gaza pourrait coûter entre 40 et 50 milliards de dollars et prendre jusqu'à 15 ans. La gestion des débris, estimés à près de 40 millions de tonnes, nécessiterait d'immenses sites d'enfouissement. Selon l'évaluation, la dévastation a également modifié le paysage, endommagé les infrastructures essentielles et causé de nombreux risques liés aux munitions non explosées[370].

En , une analyse d'image satellite montre que 44 % des bâtiments du gouvernorat de Rafah ont été endommagé ou détruit, notamment le long du corridor de Philadelphie où des quartiers entiers ont été détruits entre et , pour créer une zone tampon, comme par exemple le village de Al Qarya as Suwaydiya[371].

En octobre 2024, une étude satellitaire confirme une estimation de 59 % des bâtiments de l'ensemble de bande de Gaza détruits ou endommagés, allant de 47 % pour Rafah à 74 % pour la ville de Gaza. Ces dommages ont eu lieu principalement entre octobre 2023 et fin janvier 2024. Ces destructions ayant eu lieu d'abord au nord de Gaza entre octobre et décembre 2023, puis dans les zones autour de Deir el-Balah et Khan Younès entre décembre et fin janvier 2024 alors que les destructions autour de Rafah selon se sont plus étalées dans le temps jusqu'en septembre 2024[372],[373].

Bilan humain

 
Nombre de morts dus à la guerre Israël-Gaza entre le et le

Le , les chercheurs Rasha Khatib, Martin McKee et Salim Yusuf estiment, en se fondant sur des conflits comparables, qu'il n'est pas impossible que le nombre total de morts en lien avec le conflit à Gaza s'élève dans le futur ("in the coming months and years") à 186 000, soit l'équivalent de 7,9 % de la population totale de Gaza de 2022. Ce chiffre inclut, outre les décès recensés par le ministère de la Santé de Gaza, 10 000 corps qui pourraient être encore dans les décombres et les décès indirects liés aux maladies de la reproduction et à celles transmissibles ou non-transmissibles[21].

Côté israélien

Bilan humain de l'attaque du 7 octobre

Le , un premier bilan côté israélien monte à 700 morts[374]. Sur le site du festival de musique Nova de Réïm attaqué par le Hamas, au moins 260 corps sont découverts[375]. Beaucoup de festivaliers y ont été brûlés ; plusieurs femmes ont été violées d'après les témoignages concordants et les enquêtes[376], ont subi des tortures, ont été mutilées et certaines exécutées tandis que d'autres ont été emmenées de force dans la bande de Gaza[377],[376]. L'état de nombreux corps de civils rend très difficile leur identification[376]. En , le bilan passe à 1 160 morts[121].

Le , l'autorité sanitaire dénombre 2 156 blessés admis dans les hôpitaux israéliens[378] ; le , ce nombre monte à 2 700[106], le lendemain à près de 3 400[379] et le à 4 834 blessés[380]. Les citoyens israéliens sont appelés à donner leur sang[381].

Avec 1 160 morts[121], en majorité des civils – l'armée israélienne déclarant la perte d'au moins 169 soldats israéliens dans les premiers combats contre le Hamas[106], c'est l'attaque la plus meurtrière sur Israël en 75 ans : le nombre de morts en trois jours dépasse celui des vingt dernières années pour l'État hébreu[382],[383].

Outre les victimes des localités détruites, les Israéliens estiment le que 200 000 personnes ont dû se déplacer du sud ou du nord d'Israël vers le centre du pays, spontanément ou à la demande des autorités, de façon à éviter que des civils israéliens se trouvent dans de potentielles zones d'affrontement.

Un mois après les massacres sanglants du Hamas, le ministère des affaires étrangères israélien revoit à la baisse le nombre de 1 160 morts israéliens et étrangers initialement déclaré où figuraient en fait quelque 200 combattants palestiniens parmi les corps trouvés sur son sol après le et il indique qu'il est parvenu à identifier précisément 843 victimes civiles parmi ces 1 160 victimes israéliennes et étrangères[195],[121].

Attaques et massacres de différentes localités

Otages

Selon Abou Obaïda des brigades Izz al-Din al-Qassam, il y aurait 200 otages détenus par son organisation dans la bande de Gaza et une cinquante d'autres entre les mains d'autres factions palestiniennes, détenus dans d'autres endroits. Les familles de 199 personnes sont informées le par Tsahal que leurs proches font partie des captifs retenus dans la bande de Gaza à la suite de leur enlèvement au cours des attaques du Hamas du . Le , 242 personnes s'avèrent otages des membres du Hamas, parmi lesquels 32 sont des enfants[149],[384]. Des personnes de diverses nationalités sont prises en otages. Elles sont transportées en motos, voitures ou camionnettes à Gaza[385],[374].

Dans un premier temps, le Hamas et le Jihad islamique palestinien annoncent avoir pris respectivement 100 et 30 otages pour les échanger ultérieurement contre des prisonniers palestiniens d'Israël (environ 6 000)[279],[386].

Le , la première annonce du Hamas et du Jihad islamique palestinien indique que ces otages pris en Israël serviront de monnaie échange ultérieure contre des prisonniers palestiniens d'Israël[279],[386]. Le , le Hamas menace d'exécuter des otages israéliens en cas de bombardements sans préavis sur Gaza[387],[388] : « Chaque fois que notre peuple sera pris pour cible sans avertissement, cela entraînera l'exécution d'un des otages civils. ». Deux jours plus tard, le Hamas menace de les exécuter[387],[388]. Ensuite, le codirigeant du Hamas Moussa Abou Marzouk indique au magazine français Complément d'enquête que « les civils seront relâchés sans aucun doute » mais que « ces gens-là nous combattaient en tant qu'Israéliens… (devenus après leur capture) Français, Américains, Anglais, ou Allemands… et nous avons besoin de temps avant de vérifier tout cela »[389].

 
Affiches et posters en plusieurs langues affichés à Kirya (Israël).

Parmi ces 240 otages prisonniers du Hamas et du Jihad islamique palestinien, figurent des dizaines d'étrangers ou de bi-nationaux, devant plutôt servir de boucliers humains[122].

Libérations
Durant le conflit

Le , deux otages américaines sont libérées : une mère et sa fille de 17 ans « pour des raisons humanitaires »[390]. Le , les deux premières otages israéliennes sont relâchées ; il s'agit de deux octogénaires[391]. Le , la caporale Ori Megidish, est libérée après trois semaines de captivité par Tsahal, guidé par le Mossad, au cours de son intervention terrestre dans l'enclave palestinienne[392]. Cependant, le porte-parole du Hamas laisse entendre qu'elle aurait été détenue par un autre mouvement palestinien que le sien[393].

Durant la trêve
Chronologie de l'échange 80 contre 240
Date Israéliens Palestiniens
Enfants Femmes Hommes Enfants Femmes
24 novembre[394] 4 9 17 22
25 novembre[394],[395],[396] 7 6[Notes 6] + 2[Notes 7] 33 4
26 novembre[394] 9[Notes 8] 4 39
27 novembre[394],[396] 8[Notes 9] 3[Notes 10] + 3[Notes 7] 30
28 novembre[394],[396] 1[Notes 11] 9[Notes 12] + 15[Notes 7] 15
29 novembre[394],[397],[398] 2 7[Notes 13] + 7[Notes 7] 3[Notes 14] 16[Notes 15] 7[Notes 16]
30 novembre[394],[397], 1[Notes 17] 6[Notes 18] + 8[Notes 7] 1[Notes 19] 22
Sous-total 32 44 + 35[Notes 7] 4 172 33
Total 80[Notes 20] + 35[Notes 7] 205[Notes 21]

Le , treize otages israéliens sont libérés, en échange de la libération de 39 prisonniers palestiniens, ayant lieu lors d'une trêve négociée de plusieurs jours[399]. Dix otages thaïlandais et un Philippin sont également libérés sans contrepartie ce même jour[400],[234]. Le , dix-sept otages, dont treize Israéliens[236]) figurant dans les accords du jour, en échange de 39 prisonniers palestiniens, sont libérés, ainsi que quatre Thaïlandais sans contrepartie. Pour le journal israélien Haaretz, le Hamas a provoqué un retard de dernière minute dans le but de recourir à la guerre psychologique contre Israël[401]. Le , quatorze Israéliens, sont libérés en échange de trente neuf prisonniers palestiniens. De plus, un otage israélo-russe est libéré par le Hamas à la demande du président russe Vladimir Poutine ainsi que trois ressortissants thaïs, sans contrepartie. Au dernier jour de la trêve, onze otages israéliens dont trois jeunes franco-israéliens et six Thaïlandais sont libérés par le Hamas[237]. La trêve est prolongée jusqu'au 7 h (heure locale), le temps d'établir de nouvelles listes de personnes à libérer[238]. Le , un nouveau groupe d'otages israéliens et étrangers est libéré ; la moitié d'entre eux ont la double nationalité : un Néerlandais, trois Allemands et un Américain[402]. En contre-partie, un groupe de trente prisonniers palestiniens sont aussi libérés[402]. En dehors du cadre des négociations entre le Hamas et Israël et de ces échanges, quatre otages thaïlandais et deux Russes sont libérés[403]. Le deux nouvelles otages sont libérées à Gaza, après 55 jours de captivité[404].

Après la trêve

Le , 18 pays dont des ressortissants sont retenus comme otages (les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Argentine, l'Autriche, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, la Colombie, le Danemark, l'Espagne, la France, la Hongrie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Serbie et la Thaïlande) publient une déclaration demandant au Hamas la libération de tous les otages ce qui constituerait une étape dans la résolution de la crise. Le Hamas déclare ne pas céder à la pression internationale[405]. Selon le décompte de l'AFP, il resterait 129 otages, dont 34 sont considérés comme morts selon des responsables israéliens[406].

Otages morts à Gaza

Selon le Hamas, 70 otages sont morts à Gaza à cause des bombardements israéliens[407].

A la suite de la découverte par l'armée israélienne le des corps de six otages exécutés peu avant par leurs ravisseurs, dans un tunnel de la bande de Gaza[408], le syndicat Histadrout appelle à une grève générale le pour contraindre Benyamin Netanyahou à signer un accord permettant la libération des 97 otages sur 251 toujours détenus par le Hamas (dont 33 sont déclarés morts par Israël)[409].

Soldats israéliens morts à Gaza

Le , le nombre de soldats morts lors des opérations à Gaza dépasse le seuil symbolique des 100 morts[410]. Le , l'armée israélienne annonce que 17 % des soldats israéliens morts à Gaza sont tués par leur propre armée[411],[412].

Le , Israël rapporte que 279 soldats sont morts à Gaza[413].

Côté palestinien

Bande de Gaza

Nombre de victimes
 
Un enfant et un homme blessés reçoivent des soins sur le sol de l'Hôpital Al-Shifa à Gaza City, le .

Le , le seuil de 30 000 Palestiniens morts a été franchi[414]. À titre de comparaison, le bilan s'élevait, le , à 25 490 Palestiniens tués[415] et 62 108 Palestiniens blessés dans la bande de Gaza depuis le , selon le ministère palestinien de la Santé du Hamas. Ainsi, explique CNN, 1 % de la population de Gaza d'avant-guerre a été anéantie en trois mois[416]. 300 personnes sont tuées chaque jour depuis le selon un bilan établi le par la BBC qui, comparant avec d'autres conflits récents dans le monde (en Syrie, en Irak, en Ukraine), juge ce chiffre extrêmement élevé[417].

Au , 34 904 Palestiniens sont tués dans la bande de Gaza, 78 514 sont blessés[341].

 
Somme cumulée du nombre de victimes du conflit israélo-palestinien du au [418].

Ces chiffres sont considérés comme probablement sous-évalués, étant donné que le ministère du Hamas comptabilise uniquement les personnes décédées dans les hôpitaux ; or des milliers de personnes voire des dizaines de milliers se trouvent sous les décombres, selon Libération ()[419]. En effet, au , plus de 10 000 personnes sont déclarées disparues dans la bande de Gaza[341].

La cause du nombre de morts exceptionnellement élevé est l'intensité inédite des bombardements israéliens, avec un nombre de bombes larguées par jour plus élevé qu'en Irak, en Syrie, en Ukraine ou pendant la Seconde Guerre mondiale[420]. Les experts affirment n'avoir jamais observé une si forte intensité dans les bombardements[420]. Ainsi, l'armée israélienne a largué 1 000 bombes par jour en moyenne pendant la première semaine d'opérations militaires, 90% de ces bombes pesant entre 450 et 900 kg (entre 1 000 et 2 000 livres)[421]. À titre de comparaison, Londres pendant la Seconde Guerre mondiale, lors du Blitz, a été frappée de 19 000 tonnes de bombes au total sur une durée de huit mois[420]. Les fragments de bombes identifiés à Gaza sont ceux de bombes de fabrication américaine Joint Direct Attack Munitions (JDAM) qui pèsent 450 et 900 kilogrammes et « transforment la terre en liquide » selon Marc Garlasco, enquêteur sur les crimes de guerre à l'ONU ; ainsi que d'autres bombes de plus petit diamètre, selon Amnesty International[422]. Ont été également trouvées à Gaza des fragments de bombes SPICE (en) (Smart, Precise Impact, Cost-Effective : kit permettant d'ajouter un système de guidage de précision sur une bombe) de 900 kg (2 000 livres)[422]. Aux bombes larguées sur Gaza se sont ajoutés les obus d'artillerie[420].

Une proportion importante des victimes sont des enfants : près de la moitié de la population du territoire a moins de 18 ans en 2022, selon le ministère de la Santé de Gaza[417]. Selon CNN, 41 % des personnes tuées sont des enfants[423]. Le nombre d'enfants tués entre le et (4 100 enfants tués selon le ministre de Santé de Gaza) dépasse déjà, en un mois, le nombre d'enfants tués chaque année dans des guerres depuis 2019[423]. À titre de comparaison, durant la guerre en Ukraine, 477 enfants ont été tués en 2022 ; 83 enfants ont été tués en 2023 dans un décompte arrêté au [423].

Le bilan humain est le plus meurtrier depuis des décennies au cours du conflit israélo-palestinien ; il s'établit fin « alors qu'Israël continue de faire pression pour la destruction totale du Hamas », que les combats ne semblent pas devoir s'achever prochainement, le Hamas retenant toujours des otages et le Premier ministre israélien rejetant la solution de deux États, selon The Week[424].

Des familles entières ayant été tuées à Gaza. Le Financial Times rapporte que la perte de grands groupes familiaux « détruit le tissu social de Gaza »[425]. The New York Times a déclaré : « Des arbres généalogiques ont été démembrés et des branches entières effacées »[426]. Le , le nombre de familles entièrement tuées s'élevait à 825[427].

79 journalistes palestiniens ont été tués à Gaza entre le et début [428]. La chronologie du nombre de journalistes tués s'établit de la manière suivante : courant octobre, Reporters sans frontières dénonce un black-out médiatique imposé par Israël sur la bande de Gaza, avec le blocus déjà présent, la destruction des médias à Gaza et la mort d'au moins 19 journalistes tués lors des bombardements israéliens, dont 9 à leur domicile[429]. Le , 46 journalistes palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes[430].

Le Comité international de la Croix-Rouge annonce le que cinq membres du réseau de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC) ont été tués au cours du conflit entre le Hamas et Israël lorsque des ambulances ont été touchées par des raids israéliens[431].

Le , l'armée israélienne affirme avoir dénombré « environ 1 500 corps » de combattants du Hamas sur le territoire d'Israël[432].

Nombre de déplacés

1,9 million de personnes sont déplacées, contraintes de quitter le nord de la bande de Gaza, et acculées dans le sud à Rafah, depuis [433]. Cette situation perdure en . La chronologie s'établit de la manière suivante : selon l'Organisation des Nations unies, au , plus de 123 538 Palestiniens ont été déplacés dans la bande de Gaza pour s'éloigner des zones bombardées par Israël[360]. Ce nombre monte à 423 378 au , veille de l'ordre d'évacuation donné par l'armée israélienne[360]. Au et malgré le rejet par le Hamas de l'évacuation du nord de Gaza[434], l'OMS estime que le nombre de personnes déplacées à Gaza pourrait atteindre le million[435]. Le , le bilan se monte à 1 500 000 personnes déplacées[182]. Le , l'ONU estime à 1,9 million de personnes déplacées dans la bande de Gaza, soit 85 % de la population[436].

Fiabilité du nombre de morts à Gaza

Pour The New York Times fin , « même une évaluation prudente du nombre de morts déclaré à Gaza montre que le taux de mortalité pendant l'attaque d'Israël a peu de précédents dans ce siècle selon les experts », même au plus fort de la guerre d'Afghanistan (2001-2021), de la guerre d'Irak ou de la guerre civile syrienne. L'intensité des frappes sur un si petit territoire (15 000 cibles jusqu'au cessez-le-feu du ) et l'emploi de bombes de 2 000 pounds (907 kg) dans des zones urbaines densément peuplée qui peuvent détruire une tour résidentielle est du jamais vu depuis la guerre du Viêt Nam voire la Seconde Guerre mondiale. En comparaison, les militaires américains estimaient leurs bombes les plus communes de 500 pounds (226 kg) étaient surdimensionnées pour des cibles en milieu urbain dans les guerres précédemment mentionnées. Même si le chiffre de morts civils est difficile à calculer et que les agences contrôlées par le Hamas ne séparent pas les morts civils et militaires, les chercheurs estiment que le nombre de 10 000 femmes et enfants morts (en ) est un chiffre approximatif bien que conservateur. Les responsables et experts internationaux familiers avec les méthodes de comptage des agences de Gaza estiment que le chiffre global est fiable. L'armée israélienne déclare qu'elle ne cible pas les civils, qu'elle utilise les munitions les plus petites disponibles pour accomplir ses objectifs tout en minimisant les pertes civiles, et que la nature du conflit avec des tunnels du Hamas à côté, voire en-dessous de résidences met les civils directement dans la ligne de feu[437].

Libération note que la « presse israélienne, de même que l’ONU, a longtemps jugé plutôt fiables les bilans établis » par le ministère palestinien de la Santé parce que lors des conflits précédents « des vérifications indépendantes (par l'ONU ou par d'autres ONG) continuaient de corroborer peu ou prou les chiffres du ministère palestinien », mais que « la polémique sur l’explosion à l'hôpital Al-Ahli Arabi atténue leur crédit » et que l'antenne gazaouie du ministère palestinien de la Santé — de facto sous la coupe du Hamas — ne fait dans ses bilans aucune distinction entre les combattants du Hamas et les civils ; elle comptabilise également comme victimes des frappes israéliennes celles des tirs défaillants de roquette venant du Hamas[438]. Au sujet du nombre d'enfants morts qui serait 100 fois plus élevé coté palestinien qu'israélien (3 400 contre 30 au 31 octobre), même en prenant les réserves précédentes, pour les jeunes enfants, cela « ne fait aucune différence »[439].

Pour France Inter, le brouillard de guerre, les communications avec Gaza souvent coupées, l'absence de journalistes étrangers et la difficulté pour les journalistes locaux d'accomplir leur travail et parfois tués, la guerre de l'information que se livrent Israël et le Hamas doit inciter à la prudence[440].

La Maison-Blanche et Israël remettent en question les statistiques selon eux invérifiables[441] car publiées par les autorités sanitaires de Gaza, contrôlées par le Hamas alors qu'elles sont jugées fiables voire sous-estimées par l'ONU[442],[443].

Pour Le Monde, cette controverse est « très politique ». À la suite des « accusations de manipulation lancées par la Maison Blanche », le ministère de la Santé de Gaza a publié le une liste nominative de près de 7 000 morts depuis le . Le quotidien note que « le contraste est saisissant entre la mise à distance de ces morts civiles et l'empathie sincère des responsables américains pour les victimes israéliennes de l'attaque du Hamas »[443].

Inversement, le nombre de morts déclarés, entre 30 000 et 35 000 début , est aussi considéré comme sous-évalué, car à la suite de l'effondrement de l'état civil du Hamas, qui ne contrôle plus de fait la totalité de la bande de Gaza, et déjà manquant de fiabilité, il n'y a plus de moyen fiable de recenser les victimes, notamment celles des bombardements, enfouies sous les décombres et non dégagées. Par extrapolation, l'ancien officier français Guillaume Ancel évoque plutôt entre 60 000 et 70 000 morts[444].

Journalistes tués à Gaza

Selon la plateforme Forbidden Stories, 108 journalistes — pour la plupart gazaouis puisque les journalistes étrangers sont interdits par le gouvernement israélien — sont tués par des actions de l'armée israélienne entre le et . Pour une part importante d'entre eux, les journalistes auraient été repérés portant un gilet marqué « Press » par des drones ou autres armes de précisions, impliquant que ces morts n'étaient pas accidentelles[445]. Un porte-parole de l’armée israélienne dément que l'armée israélienne ait ciblé volontairement des journalistes et allègue que « la plupart des cas mentionnés sont des militants tués durant des activités militaires, mais recensés comme journalistes »[446],[447].

Comparaison avec le nombre de morts dans d'autres conflits récents

La moyenne de 300 personnes tuées par jour à Gaza entre le et fin est extrêmement élevée par rapport à d'autres conflits récents selon Emily Tripp, directrice d'Airwars, ONG qui comptabilise les morts civiles dans les guerres depuis 2014[417]. Il s'agit même du taux de morts quotidien le plus élevé de tous les conflits majeurs du XXIe siècle d'après Oxfam[448],[449].

Lors des opérations aériennes de la coalition internationale en Syrie, en 2017 à Raqqa, 20 civils par jour ont été tués en moyenne par les frappes aériennes et les tirs d'artillerie sur une période de quatre mois selon Amnesty International[417]. L'offensive de la coalition menée par les États-Unis avait pour objectif de faire sortir l'État islamique de la ville syrienne de Raqqa[417]. 160 000 civils auraient été déplacés à ce moment-là, ayant été contraints de fuir les bombardements[417].

Lors de la bataille de Mossoul (2016-2017) en Irak, 40 civils par jour ont été tués, soit au total entre 9 000 et 11 000 civils morts au cours des combats qui ont duré 9 mois selon des chiffres fournis par Associated Press[417]. La population de Mossoul était de près de deux millions d'habitants en 2014[417]. Cette bataille a opposé les forces irakiennes alliées des États-Unis d'une part, l'État islamique d'autre part, pour la ville irakienne de Mossoul[417].

Lors de la guerre en Ukraine, 10 000 civils auraient été tués en deux ans, selon l'ONU ; toutefois le nombre de morts pourrait être largement sous-évalué compte tenu des problèmes que pose le décompte des morts[417]. Par ailleurs, les comparaisons entre les guerres sont jugées complexes parce que les méthodes utilisées pour le décompte peuvent être différentes[417].

Proportion de civils et de combattants

Il n'existe « aucun chiffre fiable » sur la proportion de civils et de combattants tués à Gaza, selon des responsables du projet Iraq Body Count, qui recense le nombre de morts dans la guerre d'Irak[417]. Les autorités israéliennes ont affirmé avoir tué des « milliers » de combattants du Hamas, mais l'armée israélienne interrogée par la BBC a répondu « ne pas disposer de chiffre exact sur le nombre de terroristes du Hamas tués »[417].

Selon des dirigeants israéliens, deux civils palestiniens avaient été tués pour un combattant du Hamas[417] – soit une proportion de 66,6 % de civils tués.

L'universitaire Michael Spagat auteur de plusieurs études sur les problèmes liés au décompte des morts dans les guerres déclare fin qu'il « ne serait pas du tout surpris si environ 80 % des personnes tuées étaient des civils »[417]. Il souligne le fait que la proportion publiée par des dirigeants israéliens est invérifiable, et communiquée sans indication sur les moyens de mesurer un tel ratio[417].

Lorsque des armes explosives sont utilisées dans des zones densément peuplées, en moyenne 90 % des victimes sont des civils, selon le groupe de recherche et de défense Action on Armed Violence (en) qui a étudié les conflits récents entre 2011 et 2021[417]. 29 000 bombes israéliennes sont tombées sur Gaza entre le et la mi-, dont 40 à 45 % de bombes non guidées[417]. Or ce type de bombes peut manquer l'objectif jusqu'à 30 mètres[417].

Selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas, 70 % des personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants ; pour les 30% d'hommes tués, le ministère de la Santé ne distingue pas les civils et les combattants[417]. Cependant, cette proportion est finalement jugée non fiable par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires qui, début , décide d'utiliser uniquement la proportion parmi les victimes totalement identifiées, alors ramenée à 52 %, tout en reconnaissant l'absence de vérification indépendante du Hamas[450],[451],[452].

En Cisjordanie

Selon le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne, le , 300 Palestiniens sont morts depuis le lors d'affrontements avec les soldats israéliens et dans certains cas avec des colons en Cisjordanie[23].

Prisonniers palestiniens

Le gouvernement israélien durcit les conditions de détention des prisonniers palestiniens après le début de la guerre. En cinq mois, le nombre de Palestiniens emprisonnés en Israël, hors ceux de droits communs, double, passant à 9 500, dont 3 550 dits « administratifs » (des personnes incarcérées sans charges ni limite de temps). Les cellules sont surpeuplées, les radios ont été confisquées et l'électricité coupée, les couvertures et le matériel d'entretien manquent. La Croix-Rouge n'a plus accès aux prisonniers. La directrice de l'ONG israélienne Hamoked indique : « Nous n'avons jamais vu un tel niveau d'abus. Les prisonniers ne reçoivent pas assez de nourriture. Parmi ceux que nous avons rencontrés, certains ont perdu 20 kg ». Une autre ONG, Médecins pour les droits humains, qui a assisté à des autopsies, indique que des détenus ont succombé à un manque de soins. De nombreux témoignages font état de violences et de menaces, y compris de viols[453].

Entre le et le , 18 Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes[454].

De nombreuses vidéos montrent des Palestiniens, dont de nombreux civils, arrêtés et déshabillés en pleine rue à Gaza, pratiques humiliantes, dégradantes et interdites par le droit international. Israël invoque des raisons de sécurité pour justifier ces pratiques[455],[456].

Des Palestiniens capturés par Israël sont déshabillés, attachés, les yeux bandés avant d'être empilés dans des camions pour être envoyés dans des camps au milieu du désert. Les personnes enfermées n'y ont pas le droit de parler ou de bouger. Certaines personnes y sont attachées à des lits, sans vêtement, nourries par une paille. Parfois, elles sont attachées dans des positions volontairement stressantes ou douloureuses[454].

Le personnel médical y est sous qualifié. Des témoignages de celui-ci expliquent que des blessures causées par l'utilisation constante de menottes ne sont pas traitées correctement. Les personnes capturées vivent avec l'odeur des blessures qui pourrissent. Au moins une de ses personnes à été amputée à cause de la négligence de blessures dues au port prolongé de menottes. Beaucoup de patients qui y subissent des actes médicaux ne sont pas anesthésiés[454].

Victimes étrangères

Victimes étrangères de l'attaque du 7 octobre en Israël

Victimes étrangères et binationales[457]
Pays Morts Disparus Otages
Libérés
  Afrique du Sud 2 1
  Allemagne[458] 1 5
  Argentine 9 20
  Australie 1
  Autriche[459] 4 1
  Azerbaïdjan[460] 1
  Biélorussie 3 1
  Brésil[461] 3
  Cambodge 1
  Canada[462],[460] 6 3
  Chili 4 1
  Chine[463] 4 2
  Colombie 2
  Danemark[464] 1
  États-Unis[465],[460],[466] 32 13 2 2 ̟ 1
  Estonie 1
  Espagne[467] 1 1
  Éthiopie[468] 7
  France[460],[469],[470] 41 3 3 ̟ 1
  Honduras[471] 2
  Irlande 1 1
  Italie[472] 3
  Kazakhstan[473] 1
  Lettonie[474] 1
  Liban[475] 8
  Lituanie 1
  Mexique 2
  Népal[476],[477] 10 1 17
  Paraguay[478] 2 2
  Pérou[479] 2 5
  Philippines[480],[481] 4 2 7 1
  Portugal[482],[483] 9 5
  Roumanie[484],[485] 5 2 1
  Royaume-Uni 6 10
  Russie[486] 19 9 2 1
  Serbie[487] 1
  Syrie[488] 2
  Sri Lanka[489],[490] 2 1 2
  Suisse 1
  Tanzanie[491] 1 1
  Thaïlande[330],[317],[400],[235],[470] 32 14 22 10 ̟ 4 ̟ 6
  Turquie[492] 3
  Ukraine[493],[494] 23 8 1

Selon un bilan du , une quarantaine d'étrangers sont morts dans les opérations menées par les combattants du Hamas contre Israël[495].

Le , le Washington Post rapporte que des personnes originaires de 24 pays ont été tuées ou portées disparues pendant le conflit mais au fur et à mesure des enquêtes et identifications, une quarantaine de pays dont des ressortissants en séjour ou vivant en Israël comptent leurs victimes.

La Thaïlande est le pays, hors Israel, à compter compte le plus de victimes de l'attaque du 7 octobre[496]. Notamment car, en Israël, se trouvent environ 30 000 Thaïlandais originaires de régions pauvres, travaillant pour la plupart en tant qu'ouvriers agricoles en pays hébreu, appelés à l'origine pour remplacer une grande partie de la main-d'œuvre palestinienne à la suite de la première Intifada (années 1980 et 1990)[234]

Parmi environ 4 500 Népalais travaillant en Israël, souvent aides-soignants, et dont les transferts de fonds représentent près d'un quart du PIB du Népal, 100 étudiants en agriculture participant au programme « Earn and Learn », leur permettant de transformer la vie de leurs familles et la leur, sont morts ce 7 octobre[477].

De nombreux voyageurs français présents en Israël au moment des attentats pour les fêtes juives, 62 000 français sont enregistrés auprès du consulat général de Tel Aviv et 25 000 autres à Jérusalem, déplorant plusieurs dizaines de victimes[497]. Le , le ministère des Affaires étrangères français confirme la mort de plusieurs ressortissants français[498]. Pour le peuple français, l'attaque du Hamas du en Israël est la plus meurtrière depuis l'attentat de Nice en [499]. Le , une cérémonie d'hommage national est organisée à Paris par le Président Emmanuel Macron, dans la Cour des Invalides, en présence des familles des victimes[500].

Victimes étrangères des bombardements israéliens

Selon Abou Obaïda des brigades Ezzedine al-Qassam du Hamas, sept otages dont trois étrangers sont morts dans le bombardement du camp de Jabaliya, qui a permis l'élimination d'un haut responsable de l'attaque du [199]. Le , le Quai d'Orsay annonce la mort de deux enfants français dans le nord de la bande de Gaza ; leur mère Yasmine Znaïdi, âgée de 43 ans, et son troisième enfant seraient blessés[501],[502],[503]. Cette Française est « visée par un mandat d'arrêt international depuis 2016 pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme et financement d'une entreprise terroriste »[504],[503].

Victimes dues à l'internationalisation du conflit

Au Liban

Entre le et le , au moins 349 Libanais sont morts, dont 68 civils[505].

Otages étrangers libérés

À la faveur d'une trêve de quatre jours entre Israël et le Hamas, négociée par le Qatar, l'Égypte et d'autres puissances internationales, il est entendu d'échanger un otage civil (israélien, bi-national ou étranger) du contre trois prisonniers palestiniens détenus en Israël, soit environ 50 otages contre 150 prisonniers, entre le et le [399],[400].

  • Le [399], dix premiers otages thaïlandais et un philippin sont libérés après sept semaines de captivité, sans contrepartie, qui n'étaient initialement pas prévus dans l'accord conclu entre Israël et le Hamas[400],[233]. Un mois auparavant et sous l'égide de l'Iran, la Thaïlande avait envoyé une délégation composée exclusivement de musulmans thaïlandais pour rencontrer des représentants palestiniens du Hamas, à Téhéran, et leur rappeler que leur pays « traite bien les communautés musulmanes et leur offre de bonnes conditions de vie »[506] (voir Islam en Thaïlande).
  • Le lendemain, quatre autres Thaïlandais sont libérés indépendamment des accords internationaux et sans contrepartie. Quatre otages (femmes et enfants dont une Israélo-irlandaise âgée de 9 ans) sont libérés tardivement dans la soirée[235].
  • Le , sont libérés un homme israélo-russe de 25 ans[Notes 22] (à la demande du président russe Vladimir Poutine[507] et grâce à son « soutien à la cause palestinienne »[508]), une Israélo-sud-africaine de 62 ans et une fillette israélo-américaine devenue orpheline le [509]. De plus, trois travailleurs thaïlandais sont libérés sans contrepartie, ce même jour.
  • Le (dernier jour de la trêve), trois Franco-israéliens et six Thaïlandais sont libérés par le Hamas[470]. La trêve est prolongée de deux jours, jusqu'au [238].
  • Le , un nouveau groupe d'otages israéliens et étrangers est libéré composé de cinq mineurs et cinq femmes ; la moitié d'entre eux ont la double nationalité : un Néerlandais, trois Allemands et un Américain[402]. En dehors du cadre des négociations entre le Hamas et Israël et de ces échanges, quatre otages thaïlandais et deux otages russes[403] sont aussi remis en liberté[402].

Le dernier jour de la trêve prolongée, après 55 jours de captivité, deux nouvelles otages sont libérées à Gaza le [404].

À cette date, la trêve a permis la libération de 105 personnes enlevées le dont 80 Israéliens, en échange de 240 prisonniers palestiniens[510].

Soutien des États-Unis à Israël

Dès le , les États-Unis affichent leur soutien à Israël en dépêchant leur plus gros porte-avions, le USS Gerald R. Ford en Méditerranée orientale[511]. Un second porte-avion est envoyé le 16 octobre[512], l'USS Dwight D. Eisenhower[513].

Le , le président Joe Biden demande au Congrès américain des aides de 14,3 milliards d'USD pour Israël (et de 61,4 milliards d'USD pour l'Ukraine)[514].

Le , Robert A. Wood oppose le veto des États-Unis à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu permanent[515].

Livraisons d'armes américaines à Israël

Le président des États-Unis autorise le la vente à Israël de 14 000 obus pour les chars en contournant un vote au Congrès. Selon le Washington Post, cette livraison d'armes « pourrait enfreindre les propres règles de l'administration Biden sur la fourniture d'armements à des États étrangers qui stipulent que de tels transferts ne doivent pas avoir lieu si le gouvernement des États-Unis estime qu'il existe un risque « probable » de violations du droit international »[516]. Fin , les autorités des États-Unis décident la vente à Israël de munitions d'artillerie (obus de 155 mm et autres matériels) pour la somme de 147,5 millions de dollars[517], toujours sans passer par le Congrès[518].

En , à l'approche de l'offensive sur la ville de Rafah, le gouvernement américain autorise le transfert pour plusieurs milliards de dollars de bombes et d'avions de combat vers Israël. Les livraisons comprennent notamment des milliers de bombes Mark 84[519].

Crimes de guerre et crimes contre l'humanité

Les termes de crime de guerre et crime contre l'humanité, voire génocide, sont utilisés tour à tour pour décrire les actes meurtriers perpétrés par Israël et le Hamas[520],[521],[522],[523].

La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire de l'ONU, peut qualifier en droit ces types de crimes. Elle a une compétence universelle sur les différends entre États, mais n'est pas compétente pour juger des individus ayant commis des crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou génocides.

Des enquêtes sur les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide peuvent être conduites par la Cour pénale internationale (CPI), juridiction internationale indépendante[524], qui juge des individus, non des États, à la différence de la Cour internationale de justice[525]. Israël ne reconnaît pas l'autorité de la Cour pénale internationale ; la Palestine, en revanche, est devenue membre de la Cour pénale internationale en 2015[525]. Ainsi la Cour pénale internationale ne peut pas juger une personnalité israélienne (mais seulement émettre un mandat d'arrêt contre elle), un procès dans le cadre de la CPI ne pouvant se tenir en l'absence de l'accusé[525].

À la mi-, cinq États saisissent la Cour pénale internationale pour lui demander une enquête sur la situation dans l'État de Palestine, les crimes présumés commis pendant la guerre de 2023 faisant partie du mandat du procureur de la Cour, Karim Khan, de même que la colonisation des territoires palestiniens[526]. Toutefois, Israël ne reconnaissant pas l'autorité de la Cour pénale internationale, à laquelle il n'a pas adhéré, la Cour ne peut mener d'investigation dans ce pays. Selon des experts juridiques, aussi bien le Hamas qu'Israël pourraient être accusés de crimes de guerre[527]. La saisine de la Cour est le fait de l'Afrique du Sud, de la Bolivie, du Bangladesh, des Comores et de Djibouti.

Allégations contre le Hamas

Pour plusieurs spécialistes de droit international, comme Neve Gordon, ou Marco Sassoli, les diverses agressions subies par Israël le constituent un « crime de guerre »[522], du fait que des populations civiles ont été prises pour cibles[528]. Pour l'avocat Yaacov Garson, spécialisé en droit international, il s'agit de « crimes contre l'humanité et pas de crimes de guerre » car dans le droit international, le crime de guerre représente un « dérapage » lors d'une guerre entre deux armées régulières de deux États souverains[source insuffisante], alors que le crime contre l'humanité se caractérise par le fait que « les civils sont visés à dessein et en amont »[529]. Des familles de victimes franco-israéliennes ont ainsi déposé plainte auprès du parquet national antiterroriste pour crimes contre l'humanité contre le Hamas[529].

Jean-Louis Margolin qualifie l'attaque du par le Hamas de crime de guerre, en raison de l'utilisation de civils, palestiniens ou étrangers, comme boucliers humains ; du détournement des structures médicales protégées au profit de son effort de guerre ; et de la prise d'otages[530]. Il juge aussi qu'il s'agit de crime contre l'humanité du fait de la préméditation, du ciblage et de l'étendue de l'attaque[530].

Selon Jacques Semelin le Hamas « professe l'intention de détruire Israël » dans sa charte de 2017. L'objectif de l'action du « relève d'une intention génocidaire »[531]. Georges Bensoussan affirme aussi : « Il s'agit d'éradiquer toute présence juive de la mer au Jourdain, donc de détruire l'État d'Israël. C'est en ce sens que ce qui s'est passé le et le programme lui-même du Hamas est un programme de type génocidaire »[532].

Pour Serge Sur, professeur de droit international public, l'attaque du est « une attaque terroriste au sens du droit international »[533]. La Cour pénale internationale n'est pas compétente pour juger des actes terroristes (elle l'est uniquement pour les crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocides)[533]. En revanche des pays comme la France, dont des ressortissants ont été victimes de l'attaque, peuvent engager une procédure judiciaire[533].

Le , Human Rights Watch (HRW) publie un rapport qui relate les nombreux crimes notamment des crimes contre l'humanité perpétrés lors de l'attaque du 7 octobre 2023. HRW dresse un inventaire sans appel : « Attaques délibérées et aveugles contre des civils et des biens civils, meurtres intentionnels de personnes détenues, traitements cruels et inhumains, violences sexuelles et sexistes, mutilations et vols de dépouilles, utilisation de boucliers humains. [...] Des centaines » de crimes de guerre ont été commis par des groupes armés palestiniens. Le rapport incrimine non seulement le Hamas mais aussi le Jihad islamique palestinien[534].

Allégations contre Israël

Concernant Gaza, des experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies condamnent « la rétention des fournitures essentielles telles que la nourriture, l’eau, l’électricité et les médicaments », imposée par Israël. Ils ajoutent que « de telles actions vont précipiter une grave crise humanitaire à Gaza, où la population est désormais exposée à un risque inéluctable de famine ». Ils déclarent, en outre, que « la famine intentionnelle est un crime contre l’humanité »[535].

Pour Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale, « empêcher l'accès de l'aide humanitaire peut constituer un crime de la part d'Israël ». De plus, il indique que « les écoles, les hôpitaux et les mosquées » ne doivent pas être des cibles militaires. Dans le même temps, il demande la libération des otages détenus à Gaza[536].

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) affirme que les bombardements du camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, pourraient constituer des crimes de guerre (). En effet, même si Israël visait un chef du Hamas dans le camp, en vertu du principe de proportionnalité, il y a crime lorsque « l'ampleur des dommages causés aux civils est excessive par rapport à l'avantage militaire escompté »[537].

Le rapporteur de l'ONU Balakrishnan Rajagopal qualifie le « ciblage volontaire de résidences » de crime de guerre ; selon lui, « tous les éléments disponibles » suggèrent qu'Israël cherche « volontairement » et « systématiquement » à maximiser la destruction de bâtiments civils, « rendant tout retour à la normale à Gaza extrêmement difficile, voire impossible, une fois que le conflit sera terminé »[538].

Neve Gordon, professeur de droit international, qualifie de crimes de guerre nombre d'actions menées par Israël à Gaza : « il y a, écrit-il, le châtiment collectif par la privation d'eau et d'électricité, le déplacement forcé des populations et ensuite le déclenchement de violences éruptives qui tuent des milliers de civils tout en détruisant les infrastructures dans la bande de Gaza »[539]. Il souligne le fait que l'armée israélienne a souvent été dispensée d'envoyer à la population civile gazaouie les avertissements qui doivent précéder en principe les attaques contre des bâtiments résidentiels – avertissements auxquels elle procédait encore avant le , pour se défendre juridiquement, même si le délai accordé aux civils était insuffisant »[539].

Le juriste Serge Sur considère les bombardements indiscriminés pratiqués par Israël comme des violations du droit international humanitaire, qui exige une « réponse proportionnée à l'attaque »[533]. Il estime que l'armée israélienne devrait, dans le cadre du droit, « combattre au sol, et non en bombardant à distance, d'autant plus que le Hamas n'a pas d'aviation »[533]. Les délais insuffisants accordés à la population pour quitter une zone qui va être bombardée ; le blocage de l'aide humanitaire ; le blocage de l'approvisionnement en eau et en nourriture constituent d'autres violations claires du droit international[533].

Plusieurs experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies déclarent que le peuple palestinien « court un grave risque de génocide », le [540],[541].

Plusieurs organisations ou personnalités indiquent que la situation actuelle à Gaza pourrait être qualifiée de « génocide » : appel du de plus de 800 enseignants-chercheurs publié par l'organisation Approches tiers-mondistes du droit international[542], Center for Constitutional Rights (en)[543],[544], l'anthropologue Didier Fassin[545]. D'autres ont directement accusé Israël de génocide[546].

Le , un groupe d'avocats, de juristes et de citoyens, mené par Gilles Devers, estimant que les conditions sont réunies pour qualifier de « génocide » les massacres en cours à Gaza, déposent à La Haye une plainte contre Israël et demande à la Cour pénale internationale de mener des investigations[547].

Plusieurs personnalités israéliennes, dont le juriste spécialiste de droit international Michael Sfard, adressent une lettre au procureur général et au procureur de l'État d'Israël pour leur demander de prendre des mesures contre les incitations au génocide ou d'autres actes contraires au droit international contre les habitants de Gaza de plus en plus nombreuses et normalisées dans les discours politiques israéliens[548]. Si les auteurs de la lettre datée de ne portent pas d'accusations de génocide contre Israël, les propos violents qu'ils citent font partie des éléments à charge retenus dans la procédure ouverte par l'Afrique du Sud contre Israël en [548].

Selon Jacques Semelin, si dans les termes employés par les autorités israéliennes, l'objectif déclaré est d'« éradiquer le Hamas » plutôt que la Palestine, dans les faits les opérations menées par Israël relèvent du nettoyage ethnique[531].

Le , Francesca Albanese, une rapporteuse de l'ONU accuse Israël de commettre plusieurs « actes de génocide » dans la bande de Gaza[549]. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres apporte son soutien à l'UNRWA et rend hommage aux 171 personnes de l'organisation tuées à Gaza, « le plus grand nombre de morts parmi le personnel de l’ONU dans notre histoire »[549].

Le , le haut-commissaire des Nations unies déclare que les Palestiniens arrêtés puis détenus par Israël dans le cadre de la guerre à Gaza, l’ont été en grande partie dans le secret et ont été soumis, dans certains cas, à un traitement s’apparentant à de la torture[550].

Risque de génocide à Gaza

Utilisation d'outils d'intelligence artificielle

Israël utilise plusieurs outils d'intelligence artificielle tels qu'Évangile (Habsora), The Alchemist, Lavender, Depth of Wisdom et Firefactory[551],[552].

Évangile permet à l'armée israélienne de générer des centaines de cibles par jour dans ses bombardements à Gaza, comparé à cinquante par an dans les opérations antérieures. Son utilisation conduit à une augmentation significative des frappes dans des zones densément peuplées et à un nombre important de victimes civiles[553],[554],[555]. Lavender lui permet de générer des cibles potentielles pour des frappes aériennes. En , ce programme a été utilisé pour marquer environ 37 000 Palestiniens, y compris des civils, comme potentiels membres du Hamas ou du Jihad islamique palestinien. Les résultats sont parfois erronés et entraînent des attaques aériennes massives[556],[557],[558]. Un autre système d'intelligence artificielle nommé Where's Daddy? est utilisé pour suivre les cibles et mener des frappes à l'intérieur de leurs résidences familiales. Selon les témoignages de militaires ayant utilisé ces outils, ils auraient été largement utilisés sans vérification humaine adéquate, entraînant un nombre significatif de victimes civiles[556],[557],[552].

Suivant la parution en d'une enquête de +972 Magazine et Local Call portant sur Lavender et Where's Daddy?, les autorités israéliennes contestent la portée de ces programmes, affirmant que chaque cible est examinée individuellement pour respecter le droit international[558],[552]. Le , le secrétaire général de l'ONU António Guterres exprime son inquiétude quant au recours à des algorithmes pour « des décisions de vie ou de mort »[552],[559],[560].

Saisine des juridictions internationales

Résolutions de l'Assemblée générale des Nations unies et du Conseil de sécurité

 
Résultats du vote de l'Assemblée générale des Nations unies le concernant la résolution ES-10/21, qui appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza et exige l'accès à l'aide :
  • Pour (121)
  • Contre (14)
  • Abstention (44)
  • Absent (14)
  • Pas membres

Après que le Conseil de sécurité des Nations unies a échoué à adopter une résolution à quatre reprises en l'espace de dix jours, l'Assemblée générale des Nations unies vote le en faveur d'une « trêve humanitaire immédiate ». Cette résolution ES-10/21 non contraignante est approuvée par 120 pays, avec 14 votes contre et 45 abstentions. Israël a critiqué cette résolution en la qualifiant d'« infamie », tandis que le Hamas l'a saluée[561].

Le , le Conseil de sécurité adopte une résolution appelant à des pauses humanitaires à Gaza, à une augmentation de l'aide humanitaire et à la libération immédiate et inconditionnelle des otages emmenés à Gaza, alors que jusque-là, les résolutions étaient bloquées par le veto de la Russie ou des États-Unis[562]. Le , après l'utilisation par António Guterres de l'article 99 de la charte des Nations unies permettant au secrétaire général des Nations unies d'interpeler le Conseil de sécurité sur un sujet qui « pourrait mettre en danger le maintien de la paix et de la sécurité internationales », une nouvelle résolution du Conseil de sécurité propose un cessez-le-feu[436]. Les États-Unis mettent leur veto à cette proposition et le Royaume-Uni s'abstient[436]. Le , l'Assemblée générale des Nations unies, appelé par l'Égypte et la Mauritanie, vote à nouveau pour demander un cessez-le-feu humanitaire, avec une résolution non contraignante approuvée par 153 voix pour, 10 voix contre et 23 abstentions[563],[564].

Le , le Conseil de sécurité adopte une résolution par laquelle il exige de toutes les parties qu'elles « autorisent et facilitent l'acheminement immédiat, sûr et sans entrave d'une aide humanitaire à grande échelle » pour les civils palestiniens, et qu'elles « facilitent l'utilisation de toutes les routes disponibles vers et dans toute la bande de Gaza » à cette fin. Les parties sont appelées à « créer les conditions d'une cessation durable des hostilités ». Cette résolution, votée par 13 pays, deux s'abstenant la Russie et les États-Unis, exige aussi la libération des otages. Cette résolution qui n'appelle pas à un cessez-le-feu immédiat est le fruit d'un compromis pour que les États-Unis ne fassent pas usage de leur droit de veto[565].

En , une résolution du Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et dénonce tout déplacement forcé de population, avec le soutien de l'Algérie. Cependant, cette résolution reçoit un veto de la part des États-Unis[566].

Le , une résolution du Conseil de sécurité soutenue par les États-Unis soulignant « la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et durable […] en lien avec la libération des otages encore détenus », est rejetée par onze voix contre trois à la suite des vétos de la Russie et de la Chine et du vote contre de l'Algérie[567],[568],[569].

Le , pour la deuxième fois, l'Algérie propose une résolution du Conseil de sécurité qui « exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le mois du ramadan qui soit respecté par toutes les parties et mène à un cessez-le-feu durable, exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux et autres besoins humanitaires, et exige en outre des parties qu'elles respectent les obligations que leur impose le droit international à l’égard de toutes les personnes qu'elles détiennent ». Cette résolution est adoptée par le Conseil, 14 pays votant en faveur et un pays, les États-Unis, s'abstenant[570],[354].

Le , le Conseil de sécurité adopte par quatorze voix et une abstention (celle de la Russie) une résolution sur un cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza[571]. Cette résolution propose un plan en trois phases amenant à un plein cessez-le-feu et à la libération de tous les otages. Benyamin Netanyahou réagit en affirmant que tout débat sur un cessez-le-feu permanent est inutile tant que le Hamas n'a pas été démantelé[571], tandis que les dirigeants du Hamas déclarent « que tout accord doit aboutir à un cessez-le-feu permanent, à un retrait total d'Israël de la bande de Gaza, à la fin du siège israélien de Gaza, à la reconstruction et à « un échange sérieux » entre les otages de Gaza et les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes »[571].

Cour internationale de Justice

Plainte de l'Afrique du Sud contre Israël pour génocide

L'Afrique du Sud saisit la Cour internationale de justice, la plus haute juridiction de l'ONU, le , accusant Israël de génocide[572],[573] ; elle demande à la Cour de prendre des mesures conservatoires urgentes contraignant Israël à s'abstenir d'un certain type d'actes à Gaza ; ou à faciliter l'accès des Palestiniens à l'aide humanitaire, dans le but de prévenir un possible génocide[572]. Il faut quelques semaines à la Cour pour décider de mesures conservatoires, mais plusieurs années pour se prononcer sur la question d'un éventuel génocide[572].

La requête déposée par l'Afrique du Sud invoque le nombre de 23 000 morts palestiniens, le déplacement forcé de la population, le manque de nourriture, la destruction d'hôpitaux, ce qui empêche les femmes enceintes de donner naissance à des enfants dans des conditions sûres, comme indices permettant de conclure de manière plausible à des intentions génocidaires[574]. L'Afrique du Sud ajoute le fait que le patrimoine culturel des Palestiniens est attaqué ; elle cite également des propos de personnalités politiques israéliennes qui ont appelé à la destruction non seulement du Hamas mais des Palestiniens[575]. Depuis plusieurs pays comme la Turquie et l'Égypte se sont joints à cette requête. Israël qui a comparé la plainte à une « diffamation sanglante » a annoncé qu'il défendrait sa position devant la Cour[576].

Première décision de la Cour internationale de justice, janvier 2024

La Cour internationale de justice rend une première décision le , par laquelle elle considère comme plausible l'accusation de génocide dirigée contre Israël[577], indique six mesures conservatoires, mais s'abstient d'évoquer un cessez-le-feu à Gaza[578]. La Cour ordonne notamment à Israël d'empêcher tout éventuel acte génocidaire dans la bande de Gaza, de prendre des mesures immédiates permettant de fournir aux Palestiniens « l'aide humanitaire dont ils ont un besoin urgent »[579]. Israël doit aussi « prévenir et punir » l'incitation au génocide[580]. Cette décision a « l'impact symbolique « énorme » de toute décision rendue contre l'État hébreu au titre de la Convention sur le génocide, compte tenu de son histoire » selon une analyse pour l'AFP de Juliette McIntyre, experte en droit international à l'Université d'Australie du Sud[581]. Les ventes d'armes à Israël deviennent plus problématiques du fait de la mention par la Cour d'un risque de génocide à Gaza[581]. De même, selon le site Mediapart, cette décision, qu'elle soit mise en œuvre ou non par l'État hébreu, marque « un tournant dans la guerre »[582].

Cour pénale internationale

Le , les organisations Forum des familles des otages et centre Raoul Wallenberg ont remis au bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye un document accusant le Hamas de « crimes contre l'humanité » commis le . La CPI n'est pas reconnue par l'État d'Israël[583].

Le , le procureur général de la CPI, Karim Khan soumet une requête à la Cour pour la délivrance d’un mandat d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et le ministre de la défense Yoav Gallant pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza à partir du ainsi que contre Ismaël Haniyeh (chef du bureau politique du Hamas), Mohammed Deïf, commandant des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, et Yahya Sinwar (chef du Hamas dans la bande de Gaza) pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis sur le territoire d’Israël et de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à compter du [584].

Les accusations portées contre les dirigeants israéliens incluent des crimes « le fait d’affamer délibérément des civils », « homicide intentionnel » et « extermination et/ou meurtre ». « Nous affirmons que les crimes contre l’humanité visés dans les requêtes s’inscrivaient dans le prolongement d’une attaque généralisée et systématique dirigée contre la population civile palestinienne. D’après nos constatations, certains de ces crimes continuent d’être commis ».

Les accusations portées contre les dirigeants du Hamas incluent « l’extermination », « le viol et d’autres formes de violence sexuelle », « la prise d’otages en tant que crime de guerre » et « le fait de diriger intentionnellement des attaques contre la population civile en tant que crime de guerre »[584].

Commission d'enquête de l'ONU

En , le rapport d'une commission d'enquête de l'ONU établit qu'Israël « commet des crimes de guerre et le crime contre l'humanité d'extermination avec des attaques incessantes et délibérées contre le personnel médical et les installations »[585], et que l'Etat hébreu « met en œuvre une politique concertée de destruction du système de santé de Gaza »[586]. Dans de premiers résultats publiés en , la commission avaient jugé « que la malnutrition à Gaza était intentionnelle »[586].

Le rapport évoque aussi les mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens en Israël comme aux otages retenus à Gaza, et parle aussi bien pour Israël que pour les groupes armés palestiniens de tortures et de violences sexuelles[585].

Médias et guerre informationnelle

L'émission télévisuelle Complément d'enquête diffuse le un reportage sur la guerre informationnelle[587].

Acrimed, association française de critique des médias, publie plusieurs articles sur le traitement médiatique des attaques du puis des représailles israéliennes et y consacre sa revue trimestrielle de janvier-mars 2024[588]. En partenariat avec Blast, Acrimed critique à nouveau ce traitement médiatique dans une vidéo publiée à la fin du mois de [589].

En , le journal Le Monde déclare que, afin de « moins [...] documenter ce que fait l'armée israélienne à l'intérieur de la bande de Gaza », le gouvernement israélien interdit l'accès aux journalistes étrangers aux territoires en guerre, s'ils ne sont pas strictement accompagnés et dirigés par l'armée israélienne, officiellement pour couvrir leur sécurité[590].

Analyses

Analyses sur l'attaque du Hamas du 7 octobre

Selon la première lecture, adoptée entre autres par le secrétaire général de l'ONU, l'attaque du Hamas « n'[est] pas arrivée dans le vide [car les Palestiniens ont subi cinquante-six ans] d’occupation suffocante[591] » qui n'aurait donc pas cessé avec le plan de désengagement de la bande de Gaza et à laquelle s'ajouterait « la colonisation, avec 700 000 Israéliens qui s'installent en Cisjordanie et à Jérusalem-Est[592], » accompagnée de nombreuses provocations avec la bénédiction de la coalition nationaliste que dirige Benyamin Netanyahou depuis [593],[594],[595],[596].

Plusieurs agences de presse et observateurs décrivent le conflit en cours comme une « Troisième Intifada », faisant suite aux première (1987-1993) et deuxième intifada (2000-2005)[597]. De nombreux analystes et responsables considèrent plutôt l'assaut initial sur Israël comme une guerre de Kippour II[598] et comme « un israélien »[599],[598].

Pour Charles Enderlin, journaliste expert du conflit israélo-palestinien, c'est « l'événement le plus traumatique de l'histoire d'Israël » et « le plus grand massacre de Juifs depuis la Shoah ». Il accuse les gouvernements israéliens d'avoir favorisé l'implantation du Hamas à Gaza en voulant éliminer la gauche palestinienne du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), responsable d'attentats, en soutenant pendant 20 ans l'islam radical du cheik Ahmed Yassine, « la branche la plus extrémiste des Frères musulmans », jusqu'en 1988 et la création du Hamas et sa charte qui préconise itérativement la destruction d'Israël[600]. En 2005 Ariel Sharon décide le retrait d'Israël de la bande de Gaza pour la laisser au Hamas qui élimine le Fatah et l'Autorité autonome palestinienne. Selon lui, cette stratégie, reprise par Benjamin Netanyahou, est faite pour d'affaiblir l'OLP et l'Autorité palestinienne afin qu'il n'y ait jamais d'accord pour un État palestinien. « Netanyahou maintient le blocus de Gaza, mais en autorisant le financement du Hamas par le Qatar ». L'arrivée de l'extrême droite « religieuse, messianique, raciste et homophobe » en 2022 dans le dernier gouvernement Netanyahou a pour objectif « la totale conquête territoriale de la Cisjordanie » favorisant la montée des violences et les attaques de colons. Selon Enderlin, « l'armée a donc envoyé de nombreuses unités, dégarnissant les abords de Gaza ». Pour lui, la gauche israélienne doit lutter contre ce gouvernement car « toute personne qui a soutenu la politique de colonisation de Netanyahou soutenait de fait le renforcement du Hamas »[601].

Rigoulet-Roze considère que la question des otages israéliens représente « un dilemme moral » pour Israël car, rappelle-t-il, dans la culture juive, « la vie humaine n'a pas de prix » et dans l'histoire juive, « le rachat des captifs » tient une place centrale[598] ; ce sont des principes halakhiques du pikuah nefesh (en) – préservation de la vie.

Une polémique autour de l'usage du mot « génocide » illustre aussi le rôle pris par la guerre des mots dans le conflit israélo palestinien[602],[603],[604], l'usage de ce terme étant politique[605],[606].

De fait, la bande de Gaza est l'une des zones les plus densément peuplées du monde en 2023[607] et la plupart de la population vit dans une détresse humanitaire permanente[596] mais si le blocus israélo-égyptien limite fortement les ressources de l'enclave, cette précarité est aussi due aux pratiques du Hamas qui les répartit inéquitablement[594] et détournerait une importante partie des aides internationales pour financer ses attaques[608] car, ainsi que le déclare Khalil al-Hayya, un membre du conseil dirigeant du Hamas interrogé à Doha,

« Le but du Hamas n'est pas de gérer Gaza et de lui fournir de l'eau, de l'électricité ou quoi que ce soit. […] Ce n'est pas parce que nous voulons du carburant et du travail que nous livrons bataille. Ce n'est pas pour améliorer la situation à Gaza, c'est pour bouleverser la situation [et remettre la question palestinienne au premier plan][609]. »

Objectifs militaires et politiques d'Israël

L'objectif déclaré d'Israël est « l'éradication » du Hamas, responsable de l'attaque du [610]. Beaucoup d'experts considèrent cet objectif quasiment impossible, voire impossible[611]. Justin Crump, expert en terrorisme, considère même que se donner comme mission de détruire le Hamas « n'a aucun sens d'un point de vue militaire »[611]. Selon l'analyste militaire Amir Bar Shalom, un objectif plus réaliste est de « l'affaiblir autant que possible pour qu'il n'ait pas de capacités opérationnelles »[612].

La riposte militaire israélienne est jugée disproportionnée par Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme[613] et de nombreux analystes, qui avancent diverses explications. Dans un premier temps, plusieurs ont attribué à Israël l'objectif de dissuader les Palestiniens de procéder à de nouvelles attaques[614], conformément à « la doctrine Dahiya », qui théorise l'usage disproportionné de la force par l'armée israélienne[615]. Le nom « Dahiya » fait référence à la banlieue de Beyrouth (au Liban), où le Hezbollah, milice chiite, domine ; en 2006, l'armée israélienne bombarde de manière intensive la Dahieh Janoubyé à la suite du kidnapping de quelques soldats israéliens par le Hezbollah[616]. Selon Tewfik Hamel, spécialiste d'histoire militaire, cette doctrine « pose problème au regard du droit international, notamment la convention de Genève de 1949 » dans la mesure où elle traite de la même manière les civils et les cibles militaires[617]. Cette doctrine n'est pas reconnue officiellement par Israël[617].

Toutefois dès la fin du mois d' sont évoqués d'autres objectifs de cette « riposte disproportionnée » : l'expulsion des Palestiniens de Gaza, qui seraient « encouragés » à émigrer en masse[618], par exemple vers l'Arabie Saoudite[619]. Benyamin Netanyahou évoque un « plan de migration volontaire » ; des contacts auraient été pris avec des pays d'Amérique du Sud et d'Afrique où seraient adressés les Gazaouis (en )[620]. Un document du ministère israélien du Renseignement, dont l'existence avait été révélée dans la presse fin , « recommande le transfert forcé et permanent des 2,2 millions d'habitants palestiniens de la bande de Gaza vers la péninsule égyptienne du Sinaï »[621],[622],[623]. Avec 70 % des habitations détruites, les Gazaouis n'ont plus d'endroit où s'abriter, de sorte que, selon Radio France, « le déplacement de la population de la Gaza devient de plus en plus clairement la stratégie d'Israël » en , malgré les démentis des autorités israéliennes[624].

Le Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk souligne le fait que « le droit international interdit le transfert forcé de personnes protégées à l'intérieur d'un territoire occupé ou leur expulsion de ce territoire » ; il rappelle aussi que la population gazaouie actuelle est déjà composée à 85 % de déplacés internes[625]. Selon l'historien Thomas Vescovi, l'armée israélienne « fait en sorte que certaines zones de Gaza ne soient pas réinvesties par des habitants après la guerre, qu'elles deviennent des zones tampon ou qu'une colonisation se mette en place »[625].

Des hommes politiques israéliens évoquent ouvertement un projet de recolonisation de Gaza ; non seulement à l'extrême droite[626], mais au sein du Likoud[619]. Des colonies israéliennes avaient été implantées à Gaza entre 1967 et 2005, date du désengagement israélien de la bande de Gaza[626].

Quant à Benyamin Netanyahou, qui tiendrait compte pour sa part de l'opposition américaine à ce projet, il aurait l'intention d'établir dans Gaza une présence militaire permanente de l'armée israélienne[627], présence militaire qui diminuerait de 60 % la superficie des terres agricoles palestiniennes[619].

L'historien Vincent Lemire, lors d'une conférence au mémorial de Caen le , évoque une menace à moyen ou long terme pour l'État d'Israël qui pourrait expliquer le sentiment de mener une lutte existentielle, et une menace existentielle immédiate pour les Gazaouis[628].

Incitations à la violence

Une rhétorique incendiaire justifiant des crimes, voire appelant à en commettre, a été mobilisée de manière de plus en plus extrémiste dans la sphère publique en Israël et du côté du Hamas, depuis le .

Le langage de certains dirigeants israéliens incitant à la violence contre les Palestiniens de Gaza est particulièrement médiatisé à la suite de la plainte de l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour pénale internationale en  : le dossier présenté par l'Afrique du Sud tente de démontrer l'existence d'une intention génocidaire de la part de l'État d'Israël et, dans ce but, répertorie les discours de haine des responsables politiques israéliens comme éléments de preuve[629].

Ainsi par exemple, le , le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu mentionne Amalek en s'adressant aux citoyens israéliens : « Vous devez vous rappeler ce qu'Amalek vous a fait »[629]. Il fait ici référence aux Amalécites, un peuple mentionné dans la Bible comme étant les persécuteurs des israélites[629],[630]. La Bible ordonne aux Israélites d'exterminer les Amalécites : « Va maintenant, frappe Amalek, et dévouez par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l'épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes ». Ainsi, le propos de Benyamin Netanyahu sur Amalek a pu être considéré comme un appel dangereux à la violence[631]. Dans sa plainte contre Israël pour génocide, l'Afrique du Sud mentionne ce propos comme une « Expression d'intention génocidaire à l'encontre du peuple palestinien de la part de fonctionnaires d'état israéliens »[630]. Benyamin Netanyahu se défend sur X en écrivant que la comparaison à Amalek servait à désigner « ceux qui souhaitent éradiquer les Juifs », et à dénoncer l'attaque du Hamas du , et que ce propos n'était pas une incitation au génocide des Palestiniens[630]. Cette référence à Amalek a déjà été utilisée plusieurs fois par le passé par l'extrême droite israélienne pour justifier le meurtre de Palestiniens, voire pour appeler au génocide des Palestiniens[632].

Le , Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense annonce le siège complet de Gaza ; il ôte tout aspect humain à ses ennemis, disant dans une vidéo diffusée publiquement (pour parler de Gaza) : « Pas d'électricité, pas de nourriture, pas d'eau, pas de gaz, tout est fermé […] Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence »[629],[633] ; puis il ajoute : « Gaza ne sera plus jamais la même. Nous allons tout éliminer »[634]. Cette citation « a fait le tour du monde »[634], selon le journal Le Devoir qui y voit un propos visant l'ensemble des Gazaouis, puisque c'est tous les Palestiniens de Gaza qui n'ont plus d'électricité, plus de nourriture, plus d'eau, et non le Hamas seul[635]. Or l'animalisation permet de légitimer la violence à l'égard d'un groupe et, en temps de guerre, un tel langage peut conduire à transgresser toutes les limites imposées par le droit[634].

Le , Amihai Eliyahu, ministre israélien du Patrimoine, évoque dans une interview à la radio Kol Barama un possible recours à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza[629],[636]. « Une telle rhétorique peut être considérée comme potentiellement génocidaire de la manière dont elle déshumanise les civils palestiniens », selon Dov Waxman (en), spécialiste de la politique israélienne ; certes Amihai Eliyahu ne décide pas de la stratégie militaire, mais il a le statut de ministre, ce qui rend son discours problématique[637]. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou « recadre » Amihai Eliyahu en affirmant que ce propos est « déconnecté de la réalité » et en suspendant la participation du ministre aux réunions du gouvernement[638], sans le destituer[639].

Le , Nissim Vaturi (en), vice-président de la Knesset (Parlement israélien) déclare que les Israéliens partagent le même but : « effacer la bande de Gaza de la surface de la terre »[629]. Il appelle à brûler Gaza[640] ; en réaction à l'approbation par le cabinet de guerre israélien de l'entrée à Gaza de deux camions de carburant par jour, Nissim Vaturi avait publié sur le réseau social X « Nous sommes trop humains. Brûlez Gaza maintenant, rien de moins ! »[641].

Selon les avocats de l'Afrique du Sud qui accusent Israël de génocide, les propos déshumanisants à l'égard des Palestiniens ne sont plus des exceptions isolées, mais constitueraient une phénomène « systémique », « ces propos s'incarnent dans la politique de l'État »[629].

L'avocat d'Israël a répondu qu'il s'agissait de citations « aléatoires » et non significatives[629]. Les autorités israéliennes ont affirmé qu'elles poursuivraient les auteurs de telles déclarations ; des observateurs ont fait remarquer toutefois que ces auteurs n'avaient toujours pas été traduits en justice[629]. Israël met en cause le Hamas dont les dirigeants tiennent des discours incitant à la violence, comme l'expression du projet de reproduire une attaque semblable à celle du et « l'engagement du groupe en faveur de la destruction d'Israël »[629].

Associated Press rappelle le rôle que joue l'extrême droite israélienne dans cette multiplication des discours haineux[629]. Ainsi par exemple le ministre des Finances Bezalel Smotrich, membre de l'extrême droite, a appelé à « effacer » une ville palestinienne de Cisjordanie[629].

Dans le camp adverse, Ghazi Hamad, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que si la possibilité était offerte, le Hamas conduirait d'autres attaques semblables à celle du avec l'objectif de détruire Israël ; l'existence d'Israël est « illogique » et cet État doit être effacé de toutes les « terres palestiniennes » a-t-il ajouté ; ce propos a été rapporté par The Times of Israël[642]. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a « félicité » le peuple palestinien, considérant l'attaque du 7 octobre comme « un nouveau chapitre de la résistance et de l'action armée contre les occupants dans les territoires occupés »[643]. Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah loue l'attaque meurtrière du qu'il présente comme « juste et sage », tout en se dissociant d'une action selon lui « 100 % palestinienne »[644].

Information et propagande

Dans ce conflit, il convient de prêcher « a minima pour l'extrême prudence dans la manipulation de l'information »[440]. Certaines informations provenant d'Israël n'ont pu être vérifiées ou se sont révélées fausses — l'un des collecteurs de corps de ZAKA rapporte avoir trouvé une femme enceinte éventrée et le fœtus poignardé mais son témoignage, une fois vérifié, a été infirmé par les habitants des lieux[645], et l'illustration diffusée pour appuyer son récit, est en fait la photo d'une Mexicaine massacrée par le cartel des drogues en 2018[646] —, et « les bilans du ministère de la Santé de Gaza, piloté par le mouvement islamiste, sont désormais contestés »[440],[647],[443], « quand bien même l'ONU et des ONG jugent globalement ces bilans fiables »[440].

Depuis l'attaque du Hamas contre Israël le , laquelle a provoqué un regain d'intérêt médiatique pour Israël et la question palestinienne inédit depuis le plan de désengagement de la bande de Gaza en 2005[648], Israël et le Hamas se livrent également à une guerre sur le terrain de la communication qui a démarré dès les premières secondes de l'attaque du  : usant des possibilités de diffusion prodiguées par les réseaux sociaux, le Hamas utilise des caméras embarquées pour filmer et diffuser sur la messagerie Telegram des exactions contre des civils israéliens quasiment en temps réel. Les images et vidéos choquantes de cadavres, de sang, de prises d'otages — ainsi que des témoignages sur des violences sexuelles[649],[650] — ont été reprises par les médias du monde entier, ce que recherchait le mouvement islamiste, et se sont multipliées sur les réseaux sociaux avec comme objectif de montrer l'État d'Israël affaibli et subissant des pertes. Inquiète du manque de modération sur les réseaux sociaux depuis le début du conflit, l'Union européenne ouvre une enquête le sur Meta et TikTok pour vérifier si ces plateformes avaient pris des mesures suffisantes pour lutter contre la diffusion de « fausses informations » et de « contenus illégaux », dans le cadre du conflit[651].

Le , la journaliste de la chaîne franco-israélienne i24NEWS Nicole Zedeck affirme que quarante bébés ont été assassinés, et que certains ont été décapités ; la journaliste se rétracte plus tard en parlant de quarante enfants dont des bébés[652]. Ces fausses informations ont pu aider Israël à gagner le soutien de l'opinion publique dans ses représailles sur Gaza, elles ont en contrepartie participé à la négation, sur les réseaux sociaux, des massacres du , dont plus de 50 morts bien réels lors du massacre de Kfar Aza[646]. Le bilan publié par les autorités et la presse israéliennes le fait état de 2 bébés et 12 enfants de 1 à 9 ans (10 garçons et 2 filles) tués le .

Yoav Gallant, ministre de la Défense israélien, décide de projeter, à rebours de la culture juive[648], un film non censuré des actes du Hamas devant ses homologues de l'OTAN le même jour.

Après l'emballement mondial sur l'affaire de l'hôpital gazaoui al-Ahli Arabi où la presse avait immédiatement attribué à Israël une frappe palestinienne, David Colon, chercheur à Sciences Po perçoit « l'effet du souffle de la désinformation... avec des retombées immédiates auprès de l'opinion internationale »[174]. À l'heure des réseaux sociaux et de la postvérité, « la guerre entre Israël et le Hamas se déroule sur deux théâtres : le champ informationnel et celui des opérations militaires »[174].

Pour « montrer la barbarie » du Hamas[653],[651] « afin que tout le monde sache »[654] et lutter contre la diffusion d'informations négationnistes[654],[655], le sur la base militaire de Glilot près de Tel-Aviv, l'armée israélienne rompt avec sa tradition de communication et décide de projeter à plus de 150 journalistes du monde entier[Notes 23],[656] presque 45 minutes des images[657] de l'attaque et des massacres perpétrés par le Hamas, sur les centaines d'heures que les assaillants palestiniens ont tournées à l'aide de téléphones et de caméras embarquées en voiture (dashcam) ou GoPro fixées sur leur tête ou leur poitrine (caméra-piéton : bodycam), voire de caméras de vidéosurveillance locale dans les villages israéliens, le [658],[659]. La plupart des journalistes présents sont choqués par l'horreur des violences, et certains quittent la projection, ne pouvant y faire face[660]. Ce film est basé sur les images filmées par les assaillants palestiniens et les caméras de sécurité locales à partir du  ; y figurent, entre autres, le cadavre brûlé d'une femme violée[661],[662], un père déchiqueté par une grenade pour en protéger ses enfants[658] et des enfants tués devant leurs parents[663],[664]. Ce même film est projeté début aux parlementaires israéliens de la Knesset, au sein des ambassades israéliennes d'une trentaine de pays[195], et également à plus de 2 000 journalistes étrangers accrédités[657]. D'autres projections sont prévues dans le monde pour témoigner des atrocités commises par les hommes du Hamas le [657]. Un porte-parole de Tsahal a déclaré à ce propos : « Nous voulons montrer que la guerre que nous menons à Gaza, qu'on nous a imposée, n'est pas arrivée toute seule »[657]. Le , le film est projeté à 90 parlementaires volontaires à l'Assemblée nationale, à l'initiative du député Renaissance Mathieu Lefèvre[665]. Cependant, Moussa Abou Marzouk continue à nier dans une interview donnée le à la BBC, que le Hamas a intentionnellement visé des femmes et enfants[666] ; cette interview est par ailleurs diffusée en deux versions, anglaise et arabe, laquelle est passablement tronquée et minimise encore davantage la responsabilité du Hamas[667].

Par ailleurs, le ministère israélien a conçu et diffusé des spots publicitaires sur des jeux vidéo et des plateformes de vidéo en ligne populaires dans des pays occidentaux afin de diffuser sa version, de convaincre les populations étrangères et de façonner leur point de vue sur le conflit[668].

Israël a également diffusé sur les réseaux sociaux certains des interrogatoires dans des bureaux des assaillants palestiniens ayant participé aux agressions des villages israéliens, en exposant leur planification, leur cruauté et leur singularité[669]. Pour Ahmed Réda Benchemsi, directeur du plaidoyer pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord à l'ONG Human Rights Watch, l'armée israélienne « n'a pas le droit » de diffuser ces images, au nom des droits des prisonniers de la troisième convention de Genève (effectivement décrits par l'article 13)[669], alors qu'elle ne s'applique qu'aux prisonniers de guerre tels que définis dans l'article 4 de cette même convention, l'appartenance des membres du Hamas capturés à ce groupe faisant débat[670],[671].

De son côté, Israël doit aussi faire face aux images montrant la détresse des Gazaouis consécutive aux bombardements israéliens, avec des « images de Gaza en ruines, des témoignages de femmes et d'hommes en larmes après la mort de leurs enfants »[651],[440].

Une semaine après le début de cette guerre, plus de 50 millions de messages à son sujet sont publiés sur X, l'ancien Twitter[672]. Sur les réseaux sociaux où la désinformation fait son lit, le site NewsGuard montre que sur X, les trois quarts des fausses informations et des récits qui servent le Hamas sont diffusées par des robots, des comptes certifiés et de faux comptes gérés par l'Iran, le Hamas et le Jihad islamique[672],[440]. À travers cette propagande, les Israéliens ne sont ppas épargnés par les fausses nouvelles issues du Hamas et les diffusent[673].

Le , la vidéo des brigades Al Qassam montrant trois femmes présentées comme des otages sionistes qui supplient Netanyahu de procéder à un cessez-le-feu et un échange de prisonniers est considérée par Israël comme « une propagande psychologique cruelle du Hamas » et n'est pas diffusée sur les chaînes du pays[674].

The Wall Street Journal fait remarquer que « Le Hamas a deux messages pour deux publics différents. À la communauté internationale, il plaide pour un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires. Au monde arabe, il s’engage à réitérer l’attaque du et sacrifier autant de Palestiniens qu’il le faudra pour détruire Israël. »[179].

Au milieu d'un déferlement de critiques, des Arabe israélien, le militant Yossef Hadad (en) plaide pour Israël et contre la désinformation, l'antisémitisme sur les campus américains et ailleurs[675].

En France, le Conseil français du culte musulman interpelle l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique et les médias sur une « déshumanisation » des Palestiniens dans les médias audiovisuels français, et sur le « traitement médiatique humain » appliqué aux victimes israéliennes du conflit, permettant « une compassion et une solidarité unanime de nos concitoyens à leur égard » et avertit sur les risques de « manipulation » si le public, notamment jeune, préfère s'informer sur les réseaux sociaux[224].

Lors de la libération des otages israéliens du durant la première trêve humanitaire[236], les images filmées montrent Sharon Avigdori (52 ans) et sa fille Noam (12 ans) monter dans un véhicule de la Croix-Rouge en quittant leurs geôliers masqués des brigades Izz al-Din al-Qassam et leur faire toutes deux des petits signes de la main en guise d'au revoir et poursuivre ainsi en souriant alors qu'elles sont à l'intérieur du véhicule. Mais dans la vidéo, une voix masculine lance en anglais : « Continuez à saluer », mettant en doute la liberté de geste des otages. Des comptes proches du Hamas comme Gaza News ou Quds News Network relaient cette vidéo sur les réseaux sociaux en la présentant favorablement pour le Hamas[676].

Le , l'armée israélienne créé un channel sur Télégram dans lequel elle publie des images violentes de Palestiniens tués, accompagnés de messages racistes et déshumanisants. Le , une enquête réalisée par Haaretz démontre que le channel est bien détenu par l'armée israélienne, ce qu'elle nie dans un premier temps avant de le confirmer. Selon l'armée israélienne, le channel à été créé sans autorisation de la hiérarchie[677].

En , Haaretz et l'ONG israélienne Fake Reporter révèlent que le gouvernement Netanyahou a financé des campagnes de désinformation pour modeler l'opinion aux États-Unis, en visant les populations juive, afro-américaine et progressiste[678].

Rôle et intérêts de l'Iran

L'Iran, a exprimé son soutien et son approbation à l'attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas[679]. Au vu de l'ampleur de l'attaque du , de son degré de sophistication et de complexité logistiques ainsi que de son impact sur le processus de normalisation israélo-arabe, certains ont spéculé sur le rôle des Gardiens de la révolution islamique, voyant la main de l'Iran derrière celle du Hamas via Beyrouth[680],[681].

Dans un premier temps, l'Iran évite toute confrontation directe avec Israël, mais il finance et arme des groupes armés qui se sont engagés dans des hostilités militaires contre Israël, notamment le Hezbollah libanais, les houthis yéménites et des groupes en Irak[679]. Le , le porte-parole des Gardiens de la Révolution islamique Ramezan Sharif déclare que l'attaque du Hamas du était une action de représailles pour l'assassinat en 2020 du général iranien Qasem Soleimani mais il est démenti le lendemain par le commandant en chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami[682].

Dans un deuxième temps, plusieurs épisodes de confrontation directe entre l'Iran et Israël ont lieu, via l'envoi de missiles et d'assassinats ciblés[679]. En avril 2024, une attaque israélienne contre le consulat iranien à Damas entraîne la mort de plusieurs officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique dont le général Mohammad Reza Zahedi[679]. Toujours en avril 2024, l'Iran attaque alors Israël avec des missiles (censés, selon les autorités iraniennes, viser une base aérienne israélienne dans le Néguev), attaque qui ne fait pas de victime, la plupart des missiles ayant été interceptés avant leur arrivée en Israël[679]. Israël répond par une frappe ciblée sur un site militaire en Iran[679].

En , des documents du Hamas récupérés par Israël et vérifiés par le The New York Times, détaille comment le Hamas a organisé plusieurs réunions pendant plusieurs années dans le but d'associer le Hezbollah et l'Iran à l'attaque d'ampleur qu'à été le . Ces documents indiquent que Mohammed Said Izadi, le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique a été informé du plan élaboré[683].

Réactivation de traumatismes passés

La guerre a pu réactiver le souvenir de traumatismes collectifs aussi bien parmi les Israéliens juifs que parmi les Palestiniens[684]. En Israël, la mémoire de la Shoah demeurée lancinante a parfois été évoquée par les victimes de l'attaque du et plus largement par nombre de leurs compatriotes ; ce jour a été le plus meurtrier pour les Juifs depuis la Shoah[685].

Les habitants de Gaza, qui sont, pour 80 % d'entre eux, des descendants de réfugiés palestiniens déplacés de 1948[686], sont hantés par la perspective d'une nouvelle Nakba qui les jetterait sur les routes de l'exil, sans espoir de retour[687]. Le nombre de morts palestiniens pendant la guerre de 2023 est bien supérieur à celui de la « catastrophe » de 1948, qui était de 13 000 morts environ, en majorité des civils[688].

Guerre asymétrique

La guerre entre Israël et le Hamas est un « conflit asymétrique », les moyens militaires des protagonistes étant très inégaux. Israël dispose en effet d'une technologie et d'une capacité létale sans commune mesure avec celle de son adversaire (avions bombardiers, hélicoptères, artillerie, navires, chars et véhicules blindés, missiles guidés, satellites…). Du côté du Hamas, les ressources sont très limitées, et la plupart des équipements et technologies lui sont inaccessibles[689].

Pour Yakov Rabkin, professeur à l’Université de Montréal, « une des armées les plus fortes au monde » s’oppose à « une population avec des groupes de résistance qui utilisent toutes sortes de moyens qu’on appelle terroristes ». Il compare la situation dans la bande de Gaza aux « campagnes de pacification » menées jadis par les Empires français et britannique contre la population « indigène » de leurs colonies lorsque des « révoltes » y avaient lieu[690]. Le sociologue Rachad Antonius considère même que cette guerre, désormais asymétrique, a d'abord été « unidirectionnelle » pendant des années, jusqu’à ce que le Hamas réplique avec violence le 7 octobre[690].

Selon Marc Hecker, chercheur à l'Institut français des relations internationales, cette asymétrie explique les modes d'action et les choix tactiques des parties prenantes. Ayant face à lui des chars, des avions et des technologies modernes, le Hamas cherche à éviter le choc frontal, et utilise des moyens indirects pour attaquer l'adversaire, profitant parfois de l'effet de surprise. Il opère en mode guérilla et se fond dans le paysage et dans les populations. Pour Israël, le renseignement est primordial pour distinguer les insurgés du reste de la population[689].

Impacts et conséquences

Conséquences économiques

Indépendamment des conséquences pour les Israéliens et les Palestiniens, et des craintes d'une extension du conflit au Liban, à la Syrie, à l'Iran, la guerre a des répercussions économiques sur tous les pays de la région. Les trois premiers mois du conflit ont un coût, pour l'Égypte, la Jordanie et le Liban, estimé à 10 milliards de dollars, soit 2,3 % des PIB combinés de ces trois pays déjà fragilisés par une inflation et une dette très élevées. L'instabilité régionale compromet les améliorations dans certains secteurs enregistrées au Liban, affecté par la crise économique la plus grave de son histoire depuis 2019 ; le tourisme est touché en Jordanie et en Égypte[691]. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international alertent sur les risques qu'entraîne le conflit en particulier pour l'économie de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, qui s'ajoutent aux répercussions de la guerre civile sud-soudanaise[692].

Conséquences environnementales

Fin , les spécialistes estiment déjà que dans la bande de Gaza, « des dommages irréversibles sont en train d'être causés à l'environnement », et qu'une catastrophe environnementale est en train de se dérouler sur ce territoire, rapporte Euronews[693].

Les bombes provoquent une pollution des sols, de l'air et de l'eau à Gaza[693]. La combustion des bombes dégage une chaleur qui peut aller jusqu'à « modifier la structure physique et les propriétés chimiques du sol, réduisant ainsi la fertilité et augmentant la probabilité de maladies transmises par le sol », selon le directeur du Centre Synerjies pour les études internationales et stratégiques[693].

D'après une étude parue début , la guerre a provoqué des émissions de gaz à effet de serre considérables, principalement du fait des bombardements sur Gaza[694]. Durant les deux premiers mois de ce conflit, 281 000 tonnes de dioxyde de carbone engendrées à 99 % par les opérations militaires israéliennes auraient ainsi été injectées dans l'atmosphère[695]. Cette empreinte carbone dépasse celle de 20 pays en développement sur une durée d'un an[694]. Les États-Unis jouent un rôle important dans cette pollution atmosphérique : selon The Guardian qui relaie cette étude, « près de la moitié des émissions totales de CO2 sont imputables aux avions-cargos américains qui transportent des fournitures militaires vers l'État hébreu »[695]. Les roquettes lancées par le Hamas ont quant à elles injecté 713 tonnes de dioxyde de carbone dans l'atmosphère[695].

Le magazine environnemental américain Grist souligne les risques écologiques liés aux destructions d'usines[696]. La ville de Gaza a un quartier industriel qui produit des médicaments, des cosmétiques, etc., et qui a été très touché par les bombardements ; a été identifiée, au-dessus de Gaza, « une nuée de fumée noire émanant d'une usine de boissons gazeuses, suggérant des plastiques en train de brûler »[696]. Par ailleurs dans les quartiers résidentiels, les destructions d'habitations dégagent des poussières d'amiante dangereuses pour la santé[696].

Israël a largué du phosphore blanc sur Gaza et sur le Sud-Liban, d'après les résultats d'une enquête de Human Rights Watch[693]. Cette substance provoque des brûlures profondes, pouvant pénétrer jusqu'aux os. Elle est également dangereuse pour les yeux et le système respiratoire[697]. D'autre part, elle produit des effets toxiques sur l'environnement : elle « endommage les sols, contamine les sources d'eau et empoisonne les écosystèmes aquatiques »[693].

La guerre a provoqué une crise des déchets, avec des tonnes d'ordures qui s'amoncellent, d'autant que dans la ville de Khan Younès qui doit désormais accueillir 1 million de personnes dans 30 km2, la décharge principale a été bombardée[693]. Les polluants et la prolifération de rongeurs et d'insectes sont dangereux pour la santé et l'environnement[693]. Les déchets se répandent dans la Méditerranée[698].

Israël ayant limité l'entrée de carburants à Gaza, les stations d'épuration des eaux ne peuvent fonctionner normalement, de sorte que les eaux usées envahissent les lieux[693].

Les oliviers, les agrumes, les cultures de légumes etc., « ont fait l'objet d'une destruction étendue et sans précédent », selon Euronews[693].

Conséquences politiques

Le conflit divise beaucoup les mouvements de gauche et d'extrême-gauche en Amérique du Nord et en Europe[699].

Fracture entre pays du Sud et du Nord

Le soutien sans faille des États-Unis et de la plupart des pays occidentaux à Israël, au moment où les bombardements israéliens et le blocus de Gaza provoquent des milliers de morts parmi les civils, est très mal perçu dans un grand nombre de pays d'Amérique latine, d'Afrique ou du Moyen-Orient ; Courrier international parle à ce sujet d'un clivage géopolitique autour de ce conflit[700]. Souvent critiques de longue date à l'égard du traitement par les États-Unis et les pays européens du conflit israélo-palestinien, la plupart des pays du Sud global ont soutenu la demande d'un cessez-le-feu immédiat dans la guerre Israël-Gaza de 2023[701]. Ils jugent « hypocrite » le discours occidental sur le droit, les crimes de guerre, etc. et soulignent un « deux poids deux mesures » favorable à Israël[702]. Le Brésil a condamné ouvertement la gestion du conflit par les puissances occidentales dans ce conflit[701].

Des pays du Moyen-Orient (Liban, Jordanie, Égypte) dénoncent les positions politiques et la couverture médiatique de la guerre aux États-Unis et en Europe ; ils y voient une entreprise de « déshumanisation des Palestiniens »[703]. À la suite de l'explosion survenue à l'hôpital Al-Ahli Arabi, à Gaza, le , et alors que Joe Biden s'apprêtait à se rendre en Israël, des manifestations ont éclaté du Maroc au Bahreïn, en Jordanie, en Iran, au Liban[700].

Aides humanitaires en faveur des Palestiniens

Pour faire face à la crise humanitaire dans la bande de Gaza, provoquée par les opérations armées israéliennes et un siège presque total de l'enclave, l'aide humanitaire internationale s'active.

Concrètement, les tonnes de fournitures humanitaires avaient jusqu'alors été « fournies à Gaza par le biais d'un mécanisme géré conjointement avec les États-Unis, l'Égypte et l'ONU » ; elles passent d'Israël en Égypte via le poste-frontière de Nitzana (sud de Gaza) où elles sont soumises à un contrôle de sécurité, pour être ensuite acheminées par le poste-frontière de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et Gaza, et enfin transférées aux agences de l'ONU pour organiser leur distribution, indique le directeur du département civil de la Coordination des activités gouvernementales dans les territoires, en contact avec les agences humanitaires internationales opérant sur le terrain.

Parallèlement à son rôle de coordination des interventions d'urgence et de distribution d'aides humanitaires, le Programme alimentaire mondial facilite la collecte des dons de particuliers, notamment avec son application de collecte de fonds ShareTheMeal pour les personnes souffrant de la faim.

Le , un premier camion chargé de plus de 23 000 litres d'essence venant d'Égypte entre dans la bande de Gaza « mais leur utilisation a été restreinte par les autorités israéliennes, (et servira) seulement pour le transport de l'aide » humanitaire et non pas « pour faire fonctionner l'approvisionnement en eau ou les hôpitaux », déplore le patron de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient à Gaza[704].

La Croix rouge achemine de l'aide (nourriture, médicaments, eau...) à partir d'un délai d'un peu plus d'une semaine après l'attaque. Un pont aérien humanitaire sous la forme de plusieurs vols à destination de l'Égypte permet à plusieurs pays d'envoyer de l'aide, à partir de la deuxième moitié d' ; l'Algérie, l'Union européenne, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Luxembourg, le Canada, la Jordanie, les Émirats arabes unis, comptent parmi les donateurs.

Selon le média français Le Parisien, la France a participé à l'accord avec le Qatar qui a rendu possible l'opération qui devrait permettre, 100 jours après l'attaque du Hamas contre Israël, de faire livrer des médicaments aux otages de Gaza, malades ou blessés[705].

Le , une première cargaison de 200 tonnes de vivres arrive à Gaza par le bateau Open Arms affrété par l'ONG espagnole Proactiva Open Arms[706].

Le , sept bénévoles de l'ONG World Central Kitchen fondée par le cuisinier José Andrés sont tués par une frappe aérienne israélienne qualifiée de « non intentionnelle » et de « tragique incident » par Benyamin Netanyahou[355]. De nombreux pays occidentaux demandent à Israël d'éclaircir les conditions qui ont amené à cette frappe, la première à toucher des personnels internationaux selon le secrétaire général de l'ONU, António Guterres[707].

Comme demandé par Joe Biden le lors de son discours sur l'état de l'Union, des navires militaires américains commencent le à construire un port temporaire et une jetée en mer de façon à améliorer la livraison d'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne[708]. Mise en service à la mi-, elle devient hors service à la suite d'une tempête fin et remise en service le [709].

Réactions internationales

Les réactions internationales à ce conflit ont été variées. Plusieurs pays ont exprimé leur soutien à Israël ou au contraire leur condamnation de ses actions, tandis que d'autres ont cherché à jouer un rôle de médiation pour promouvoir un cessez-le-feu. Des organisations internationales telles que l'ONU ont également été impliquées, appelant à la désescalade de la violence et à la protection des civils. Des manifestations et des rassemblements ont eu lieu dans de nombreuses villes à travers le monde pour exprimer des positions pro-israéliennes ou pro-palestiniennes.

Manifestations pro-israéliennes, pro-palestiniennes ou pour la paix

 
Paris : Manifestation, du 11 novembre 2023, pour un cessez-le-feu à Gaza[710].

Les manifestations pro-israéliennes, pro-palestiniennes ou pour la paix se concentrent sur diverses questions liées au conflit, notamment les demandes de cessez-le-feu, la fin du blocus, le retour des otages israéliens, les protestations contre les crimes de guerre et la fourniture d'une aide humanitaire à Gaza. Les protestations contre l'action israélienne à Gaza sont particulièrement importantes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, en particulier après l'explosion à l'hôpital Al-Ahli Arabi[711].

Selon Reuters, qui cite les chiffres de l'Armed Conflict Location & Event Data Project, entre le 7 et 27 octobre 2023 la majorité des manifestations (près de 86 %) sont pro-palestiniennes ; une minorité s'abstient de prendre parti et demande la paix ou un cessez-le-feu[712].

Résolutions du Parlement européen

Le , le Parlement européen appelle à un « cessez-le-feu permanent » à Gaza. Ce texte marque un changement significatif par rapport à la position précédente du parlement, adoptée en , qui appelait seulement à une « pause » humanitaire afin d'accélérer l'acheminement de l'aide aux civils de Gaza. La résolution précise qu'un cessez-le-feu devrait être subordonné à la libération de tous les otages détenus à Gaza et au « démantèlement » du Hamas, désigné comme une organisation terroriste par l'Union européenne[713].

Antisémitisme et islamophobie

Notes et références

Notes

  1. dont :
    • 120 civils au moins[36] (dont 32 enfants)
    • 117 sont libérés[37]
    • 70 sont morts à la suite des bombardements israéliens selon le Hamas[38]
  2. Parmi ces 1 140 morts, au moins quarante ont la nationalité française.
  3. En temps habituel, Israël fournit à la bande de Gaza moins de 10 % d'eau potable. Le reste est livré par l’Égypte ou produite par les usines de dessalement de Gaza – lesquelles ne peuvent pas fonctionner correctement quand le carburant livré par l'ONU est volé par le Hamas pour un usage militaire (« Est-il vrai qu'en temps normal, Israël ne livre que 8% de l'eau à Gaza ? », sur tf1info.fr, ). Le , deux des trois aqueducs venant d'Israël sont réouverts, qui fournissent environ 9 % de l'eau consommée dans la bande de Gaza.
  4. « Un missile Qadr est « une version améliorée du Shahab-3 iranien. Mesurant 15 mètres de haut, il emporte une ogive de 700 à 1 000 kilos et fonctionne au propergol, le carburant des fusées. Sa portée est d’environ 2 000 km ». », La Voix du Nord, ,
  5. Alain Rodier, « Un grand nombre de réfugiés israéliens ont trouvé temporairement asile dans la station balnéaire d'Eilat, au sud d'Israël. », Magazine Raids,
  6. Y compris un citoyen polono-israélien.
  7. a b c d e f et g Israël a relaché ses propres citoyens arabes.
  8. Y compris un citoyen américano-israélien.
  9. Tous les Israéliens ont une deuxième nationalité : 3 - Argentine, 3 - France et 2 - Allemagne.
  10. Tous les citoyens argentins-israéliens.
  11. Citoyen argentin-israélien.
  12. Dont trois Israéliens ayant la double nationalité : 2 - Argentine et Philippines.
  13. Dont six Israéliens ayant la double nationalité : 3 - Allemagne, 2 - Russie et États-Unis.
  14. Y compris un citoyen néerlando-israélien qui a eu 18 ans à Gaza.
  15. Ou 15.
  16. Ou 8.
  17. Bédouin du Néguev.
  18. Dont deux Israéliens ayant la double nationalité : Russie et France.
  19. Bédouin du Néguev.
  20. Ils ont été libérés par le Hamas.
  21. Ils ont été libérés par Israël.
  22. Amaury Coutansais-Pervinquière, « Une de ses particularités est d'avoir pu s'échapper une première fois lors du bombardement du bâtiment dans lequel il était retenu par le Hamas à Gaza, d'avoir tenté de s'approcher de la frontière mais avoir été repris quatre jours plus tard par des civils gazaouis qui l'ont remis au Hamas », le Figaro, ,
  23. « Ces vidéos ont uniquement été montrées à la presse étrangère, délestée de téléphone ou caméra, pour épargner aux familles et à la population israélienne la violence de ces images. », Europe 1,

Références

  1. « Le Hamas revendique des tirs de roquettes vers Israël depuis le Liban », sur Le Devoir, (consulté le ).
  2. « Mort de Saleh Al-Arouri, vice-président du bureau politique du Hamas, dans une frappe israélienne à Beyrouth », sur Le Figaro, (consulté le ).
  3. « Guerre Israël – Gaza : frappes israéliennes en Syrie après des tirs de roquette, la frontière entre Israël et le Liban sous haute tension », sur RTBF (consulté le ).
  4. (en) Joe Truzman, « Al Qaeda-aligned Jaysh al-Ummah says it is fighting Israeli troops in Gaza », sur Long War Journal (en), (consulté le )
  5. « ما قصة فصائل المقاومة الجديدة التى دخلت على خط القتال مع حماس؟ », sur dostor.org,‎ (consulté le )
  6. (en) « Israel Army Fires Artillery at Lebanon as Hezbollah Claims Attack », Asharq al-Awsat,‎ (lire en ligne [archive du ]).
  7. (en) Naharnet Newsdesk, « Two Resistance Brigades members killed by Israeli shelling », (consulté le ).
  8. « Second Shia militia group joins clashes on Lebanese border », sur Roya News, (consulté le )
  9. (en) Ashka Jhaveri, Annika Ganzeveld et Nicholas Carl, « IRAN UPDATE, OCTOBER 14, 2023 », Institut pour l'étude de la guerre, (consulté le ).
  10. « الحزب السوري القومي الاجتماعي" نعى عنصرًا له أثناء "قيامه بواجبه القوميّ على طريق فلسطين" » [« Le « Parti social-nationaliste syrien » a pleuré un de ses membres alors qu'il « accomplissait son devoir national sur la route de la Palestine » »], sur gulf365.net,‎ (consulté le )
  11. a et b (ar) Bassam Ramadan, « قوات الفجر في لبنان تتبنى قصف مستوطنة كريات شمونة الإسرائيلية وتؤكد استعدادها لتوسيع دائرة الرد » [« Les forces de l'aube au Liban revendiquent la responsabilité du bombardement de la colonie israélienne de Kiryat Shmona et confirment leur volonté d'élargir la portée de leur riposte »], Al-Masri al-youm,‎ (consulté le ).
  12. « Yémen. Les houthistes lancent de nouveaux missiles et affirment être en guerre contre Israël », sur Courrier international, (consulté le ).
  13. « Guerre Israël-Hamas : Tsahal lance un raid sur la Syrie, huit soldats tués », sur L'indépendant,
  14. « Syrie: 42 soldats syriens et combattants du Hezbollah tués dans des frappes israéliennes », sur La Croix,
  15. (en) « Netanyahu calls Israeli strike that killed dozens in Gaza tent camp 'a tragic mistake' », NBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. a et b « Les invités du jour - Vincent Lemire : "C'est comme si la 3e intifada avait démarré, mais qu'elle ne disait pas son nom" », sur France 24, (consulté le )
  17. a et b « Gaza : des dizaines de morts dans une frappe israélienne sur une école selon le Hamas », (consulté le )
  18. a b et c Perla HAJJ, « Israël-Palestine : des milliers d'enfants usés par la guerre », sur UNICEF, (consulté le )
  19. « Guerre Israël-Hamas : les enfants à Gaza, une génération sacrifiée », La Croix, (consulté le )
  20. « Guerre Israël-Hamas : d’intenses bombardements se poursuivent dans le sud de la bande de Gaza », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. a et b (en) Rasha Khatib, Martin McKee et Salim Yusuf, « Counting the dead in Gaza: difficult but essential », The Lancet,‎ (lire en ligne  )
  22. « "Plus de 186 000 morts" à Gaza : quelle fiabilité pour l'estimation publiée sur le site The Lancet ? », sur France 24, (consulté le )
  23. a b et c « Guerre Hamas-Israël : six morts dans un raid israélien en Cisjordanie occupée, un combattant du Hezbollah et deux civils tués au Liban », sur Libération (consulté le )
  24. a b et c « Les victimes étrangères depuis l'attaque du Hamas en Israël », RMC,‎ (lire en ligne).
  25. « Palestinian prisoners living 'never-ending nightmare' in Israeli detention this Ramadan », sur Middle East Eye, (consulté le )
  26. a et b « Le bilan des frappes israéliennes au Liban atteint 2.306 morts et 10.698 blessés », Le Courrier du Vietnam,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (en) « Tensions rise in South Lebanon between Hezbollah and Israel: Day 23 of Israel-Hamas war », L'Orient Today, (consulté le ).
  28. (en) David Gritten, « Israeli soldiers and militants killed in confrontation on Lebanon frontier », BBC, (consulté le ).
  29. (en) « Nearly 29,000 Displaced In Lebanon Amid Skirmishes On Israel Border: UN », Barron's, (consulté le ).
  30. (en) « Feature: Thousands of families flee S. Lebanon amid border tension with Israel », Xinhua, (consulté le ).
  31. « Israël: Tsahal assure avoir retrouvé "environ 1500 corps" de combattants du Hamas », RMC, .
  32. « Guerre Israël-Hamas, jour 180 : les corps des humanitaires de WCK tués à Gaza remis aux représentants de leurs pays », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) « Gaza and Israel: The cost of war will be counted in children’s lives », UNICEF, (consulté le ).
  34. (en) « Israel's Dead: The Names of Those Killed in Hamas Attacks, Massacres and the Israel-Hamas War », Haaretz, (consulté le ).
  35. « Israël / Territoires palestiniens : nombre de morts et de blessés en raison de l'attaque du Hamas contre Israël et des contre-attaques d'Israël dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, depuis le 7 octobre 2023, au 24 novembre 2023 », Statista,‎ (lire en ligne)
  36. (en) « 300 Palestinians killed in past 24 hours, health ministry reports – as it happened », The Guardian, (consulté le ).
  37. « Israël-Hamas : qui sont les otages du 7 octobre ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  38. « Hamas armed wing says seven hostages killed in Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne).
  39. « Otages à Gaza : force ou diplomatie ? Le sort des 240 otages au cœur du conflit », sur France 24,
  40. (en) Simon Hattenstone, « The mothers whose children are held hostage by Hamas: ‘I heard him crying, begging them not to take him’ », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  41. « Guerre Israël - Hamas : le fil des événements du mercredi 8 novembre », .
  42. « Guerre Israël-Gaza : notre carte pour comprendre la situation autour de la bande de Gaza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  43. « Guerre Israël-Gaza : Quels sont les pays qui soutiennent les représailles d'Israël et ceux qui les condamnent ? », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  44. a et b (en-US) David S. Cloud, Anat Peled, Chao Deng and Dov Lieber, « Israel’s First 24 Hours Under Attack: ‘We Are Going to Die’ », sur WSJ, (consulté le ).
  45. https://www.unicef.fr/article/israel-palestine-les-enfants-paient-le-prix-de-la-guerre/
  46. « Le procureur de la CPI demande des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et Yahya Sinwar », sur Courrier international, (consulté le )
  47. a et b (en) « Data on casualties »  , sur Ocha
  48. a b et c (en) Kiara Alfonseca, « Palestinian civilians suffer in Israel-Gaza crossfire as death toll rises »  , sur ABC News,
  49. (en) Sarah El Deeb, « What is Hamas? The group that rules the Gaza Strip has fought several rounds of war with Israel »  , sur AP News,
  50. Clémence Mary, « Henry Laurens sur la guerre Israël-Hamas : «Fondamentalement, la Nakba est l’élément qui bloque tout» », sur Libération (consulté le )
  51. (en) « Intifada »  , sur Encyclopedia Britannica,
  52. (en) « Gaza Strip explained: Who controls it and what to know »  , sur NBC News,
  53. (en) Tom Perry et Angus McDowall, « Timeline of conflict between Israel and Palestinians in Gaza »  , sur Reuters,
  54. a et b (en) Alex Kane, Mari Cohen, Jonathan Shamir et Isaac Scher, « The Hamas Attacks and Israeli Response: An Explainer »  , sur Jewish Currents,
  55. « Guerre entre Israël et le Hamas : l'article à lire pour comprendre l'escalade qui a mené à l'épisode le plus meurtrier du conflit israélo-palestinien », sur Franceinfo, (consulté le )
  56. 'Gaza Strip: Interim Damage Assessment,', World Bank/European Union/United Nations 29 mars 2024
  57. a et b (en) Allison Meakem, « The Geopolitics of Palestine, Explained »  , sur Foreign Policy,
  58. (en) Stephanie Nebehay, « U.N. experts say Israel's blockade of Gaza illegal »  , sur Reuters,
  59. (en) « Amnesty International Report 2022/23: The State of the World's Human Rights »  , sur Amnesty International, , p. 206–211
  60. (en) « Deprived and Endangered: Humanitarian Crisis in the Gaza Strip »  , sur Human Rights Watch,
  61. (en) « Hamas hardliner Yahya Sinwar elected as Gaza leader »  , sur BBC News,
  62. (en) Seth Ackerman, « There was an Iron Wall in Gaza »  , sur Jacobin,
  63. (en) Raja Abdulrahim, « Gaza Has Suffered Under 16-Year Blockade », sur The New York Times,
  64. a et b (en) M.T. Samuel, « The Israel‐Hamas War: Historical Context and International Law », Middle East Policy,‎ (ISSN 1061-1924 et 1475-4967, DOI 10.1111/mepo.12723, lire en ligne, consulté le )
  65. (en) « The Gaza Strip : The humanitarian impact of 15 years of blockade - June 2022 », sur Unicef,
  66. (en) Zack Beauchamp, « Why did Hamas invade Israel? »  , sur Vox,
  67. (en) « These six charts show the scale of human loss in the Israel-Gaza war »  , sur ABC News,
  68. (en) Joanna Tan, « Charts show a stark difference in the human cost of Israeli-Palestinian conflicts over the years »  , sur CNBC,
  69. (en) « Where We Work. Gaza Strip »  , sur UNRWA,
  70. (en) « Two Years On: People Injured and Traumatized During the "Great March of Return" are Still Struggling »  , sur CNBC,
  71. (en) Menachem Klein, « Israeli arrogance thwarted a Palestinian political path. October 7 revealed the cost »  , sur 972 magazine,
  72. (en) Menachem Klein, « Hamas Says Its Attack on Israel Was Planned for Two Years »  , sur The Wall Street Journal,
  73. (en) Bethan McKernan, Ruth Michaelson, Emma Graham-Harrison, Quique Kierszenbaum, Hazem Balousha, Sufian Taha, Harriet Sherwood et Peter Beaumont, « Seven days of terror that shook the world and changed the Middle East »  , sur The Guardian,
  74. « Alain Dieckhoff, spécialiste d’Israël : “Sans perspective politique crédible, la guerre reprend toujours” », sur telerama.fr, (consulté le )
  75. « « Israël peut contenir la menace sécuritaire, mais pas les causes profondes de cette menace » », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  76. Henry Laurens, « Israël, Hamas : un nouveau conflit israélo-arabe ? une conversation avec Henry Laurens », sur legrandcontinent.eu, (consulté le )
  77. « Pourquoi une attaque du Hamas lors du rapprochement d'Israël et de l'Arabie saoudite? Interview de Jean-Paul Chagnollaud », sur rts.ch, (consulté le )
  78. (en) Haggai Matar, « Gaza's shock attack has terrified Israelis. It should also unveil the context »  , sur +972 Magazine,
  79. (en) Hillel Schenker, « The Catastrophe of October 7. Why Did It Happen? »  , sur The Nation,
  80. (en) Josef Federman et Issam Adwan, « Hamas militant group has started a war that 'Israel will win,' defense minister says »  , sur Associated Press,
  81. (en) Josef Federman et Issam Adwan, « Israel's Apartheid Against Palestinians: Cruel System of Domination and Crime Against Humanity »  , sur Amnesty International,
  82. (en) « A regime of Jewish supremacy from the Jordan River to the Mediterranean Sea: This is apartheid »  , sur B'Tselem,
  83. (en) Oliver Holmes, « Israel is committing the crime of apartheid, rights group says »  , sur The Guardian,
  84. Oliver Holmes, « Israël: l'Assemblée nationale rejette une résolution communiste dénonçant un "régime d'aparthei »  , sur Le Figaro,
  85. (en) Alexandra Hutzler et Lauren Peller, « House passes resolution saying Israel isn't a 'racist or apartheid state' »  , sur ABC News,
  86. (en) Haroon Siddique et Lauren Peller, « UN court orders Israel to end its occupation of Palestinian territories »  , sur The Guardian,
  87. (he) Einav Halabi, « מוחמד דף על מתקפת הרקטות: ישראל חיללה את אל-אקצא, קורא לערביי ישראל להצטרף » [« Mohammed Deïf sur l'attaque à la roquette : Israël a blasphémé al-Aqsa et j'appelle les Arabes israéliens à nous rejoindre »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  88. a b c et d (en-US) Dana Kennedy et Matthieu Sédacca, « Israelis cry for help as Hamas militants break into homes », sur New York Post, (consulté le ).
  89. (en) « Negev Bedouin fear getting caught in crossfire of Israel's war with Hamas », sur France 24, (consulté le ).
  90. a b et c (he) Nir Dvori, « תוכננה במשך כשנה: כך התרחשה מתקפת הפתע של חמאס – שלב... » [« Planifiée depuis environ un an : voici comment s'est produite l'attaque surprise du Hamas - étape par étape »], sur www.mako.co.il,‎ (consulté le ).
  91. (he) Einav Halabi, « השמידו את "העיניים של הלוחמים", פוצצו גדר - ופשטו: התיעוד ממתקפת הפתע, והסימנים המעידים שפוספסו » [« Ils ont détruit les "yeux des combattants", ont fait sauter une clôture - et ont fait un raid : la documentation de l'attaque surprise et les signes précurseurs qui ont été manqués »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  92. (he) « "היו פה ממש קרבות בתוך האוגדה, מחדר לחדר, בין משרדי המפקדות, עד שהצלחנו להדוף אותם" » [« "Il y a eu de véritables combats ici au sein de la division, de pièce en pièce, entre les bureaux du quartier général, jusqu'à ce que nous parvenions à les repousser" »], Epoch,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  93. Hélène Terzian, « Le Hamas libère une otage israélienne pro-palestinienne de 85 ans et provoque le trouble en Israël », sur RMC, (consulté le )
  94. (he) Carmela Menashe, « הערכה: בתקיפה בשבת – כ-2,500 מחבלים ואזרחים חדרו לישראל » [« Estimation : lors de l'attaque du shabbat, environ 2 500 terroristes et civils ont infiltré Israël »], Kan Hadashot,‎ (lire en ligne, consulté le )
  95. « Attaque du Hamas contre Israël : des nouveaux documents détaillent l'offensive contre les kibboutz », sur Franceinfo, (consulté le )
  96. (en) Ibrahim Dahman,Hadas Gold,Lauren Iszo,Amir Tal,Abeer Salman,Kareem Khadder,Richard Allen Greene,Hande Atay, « Netanyahu says Israel is 'at war' after Hamas launches surprise air and ground attack from Gaza », sur CNN, (consulté le ).
  97. Hugo Martin, Reuters, « Attaque du Hamas contre Israël : "Soudainement, sortis de nulle part, ils ont commencé à tirer"… terrorisés, les survivants témoignent », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  98. (en) « 'Kobi and the squad saved the kibbutz' », sur israelnationalnews.com, (consulté le ).
  99. a b c et d (en) Shira Rubin, Sarah Dadouch et Steve Hendrix, « How Hamas’s carefully planned Israel attack devolved into a chaotic rampage », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  100. (he) Amir Bohbot, « גלנט הציג לשרי ההגנה של נאט"ו סרטון לא מצונזר של זוועות חמאס: "ראשים נערפו" » [« Gallant a présenté aux ministres de la Défense de l'OTAN une vidéo non censurée des atrocités du Hamas : « Des têtes ont été décapitées » »], sur Walla!,‎ (consulté le )
  101. (en) Kevin Collier, « Hamas videos spread across some social media apps », sur NBC News, (consulté le )
  102. (en) Take a look at Hamas' sophisticated social media use to recruit new followers, CNN, 18 octobre 2023 [présentation en ligne]
  103. Samuel Laurent et Lorraine de Foucher, « Attaques du Hamas en Israël : des vidéos et des photos d’atrocités se déversent sans filtre sur les réseaux depuis samedi », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  104. « Joe Biden: "Les terroristes du Hamas ont commis des atrocités qui font pâlir l'État islamique" », BFMTV,
  105. a et b « Israël : Benjamin Netanyahou annonce la formation d'un gouvernement d'union nationale d'urgence" », sur BFMTV, .
  106. a b c d et e « Guerre Israël-Hamas, jour 5 : l'Égypte aurait averti Israël, plus de 2 200 victimes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  107. (he) Matan Zuri, « המחבלים הסתערו, חברי כיתות הכוננות נלחמו על הבית: כל הקרבות ההירואיים » [« Les terroristes ont assailli, l'équipe de réserve s'est battue pour la maison : toutes les batailles héroïques »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  108. (en-US) Joshua Zitser, « IDF says it won't back up its claim that Hamas decapitated babies in Israel because it is 'disrespectful for the dead' », sur Business Insider (consulté le )
  109. « Israël : d’où vient le chiffre de « 40 bébés tués » et parfois « décapités » par le Hamas à Kfar Aza ? », sur Libération (consulté le )
  110. (en) Aaron Poris, « Evidence on Display at Israel’s Forensic Pathology Center Confirms Hamas’ Atrocities », sur The Media Line, (consulté le )
  111. (en) « Israeli Police Collect Eyewitness Testimony of Gang Rape During Hamas Attack », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  112. Hélène Terzian, « Le Hamas libère une otage israélienne pro-palestinienne de 85 ans et provoque le trouble en Israël », sur RMC, (consulté le ).
  113. (en) Andrew Raine,Chris Lau,Joshua Berlinger,Aditi Sangal,Thom Poole,Matt Meyer, « October 7, 2023: Israel says it is 'at war' after Hamas surprise attack », sur CNN, (consulté le ).
  114. (en) Ynet, « Dozens killed, abducted as Israel comes under surprise Hamas attack », Ynetnews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  115. Clémence Mart, « "Un appartement et 10 000 dollars" : la récompense des terroristes du Hamas pour la capture d'otages israéliens », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  116. Wilfried Devillers, « « Un appartement et 10.000 dollars » : comment le Hamas récompense les terroristes qui ont fait des otages », sur Europe 1, (consulté le ).
  117. « Israël ordonne de couper la fourniture d'électricité à Gaza », sur rfi.fr, .
  118. (en) Dylan Malyasov, « Israel says it regains control of Re’im army base », sur Defense Blog, (consulté le ).
  119. (en) Graham Russell, Nadeem Badshah, Maya Yang et Lili Bayer, « Civilians and soldiers held hostage in Gaza, says Israel – as it happened », the Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  120. (en) « Israel finds large tunnel adjacent to Gaza border, raising new questions about prewar intelligence », sur AP News, (consulté le )
  121. a b c et d « Guerre Israël-Hamas : 21 000 Palestiniens tués à Gaza, tractations en vue d’une trêve », sur Radio-Canada, (consulté le )
  122. a et b « Les otages, des boucliers humains : épisode • 10 du podcast Israël-Palestine : les mots de la guerre », sur France Culture, (consulté le ).
  123. (he) Reuven Caspi, « התמונה משתפרת: משרד הבריאות בעדכון אודות מצב הפצועים » [« Le tableau s'améliore : le ministère de la Santé fait le point sur la situation des blessés »], Bhol,‎ (lire en ligne).
  124. François-Xavier Ménage, Alice Chomy et Axel Charles-Messance, « "On utilise l'ADN mais c'est long" : la difficile identification des corps en Israël », sur TF1 INFO, (consulté le )
  125. « L'hôpital israélien utilise la reconnaissance faciale pour identifier les morts et les blessés de la guerre du Hamas », sur forbes.fr, (consulté le ).
  126. Vincent Gautronneau, « « Des femmes n'ont plus de visage » : dans la morgue géante d’Israël, les légistes abasourdis »  , sur leparisien.fr, (consulté le ).
  127. « DOCUMENT RTL/M6 - Attaque du Hamas en Israël : au cœur de la base militaire où les corps des victimes sont identifiés », sur rtl.fr, (consulté le ).
  128. Luc Bronner, « En Israël, la difficile identification des corps mutilés lors de l’attaque du Hamas retarde le deuil des familles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  129. (de) « Mutter: Shani Louk ist tot », sur n-tv.de (consulté le ).
  130. (he) Matan Zuri, « חודש וחצי לאחר הטבח בבארי - ואחרי "טקס פרידה": זוהו שרידי גופת ליאל בת ה-12 » [« Un mois et demi après le massacre de Be'eri - et après une "cérémonie d'adieu" : les restes du corps de Liel, 12 ans, ont été identifiés »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  131. Guillaume de Dieuleveult, « Roquettes, infiltrations, otages : ce que l’on sait de l’opération « déluge d'Al Aqsa » du Hamas contre Israël », sur Le Figaro, (consulté le ).
  132. Tom Kerkour, « "Une date symbolique": le Hamas frappe Israël 50 ans quasiment jour pour jour après la guerre du Kippour », sur BFMTV, (consulté le ).
  133. « Attaques du Hamas en Israël: un "échec" des services de renseignement et de défense », sur BFMTV (consulté le )
  134. (he) Shelly Yachimovich, « נתניהו האשם המרכזי. הוא צריך ללכת » [« Netanyahou est le principal coupable. Il doit s'en aller »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  135. Peter Beaumont, « Netanyahu declares a ‘second war of independence’ as fears for Gazans grow », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  136. AFP, « "Je n'ai jamais été aussi effrayée" : au petit matin, jour de shabbat, une attaque surprise du Hamas sème la terreur sur Israël », sur FranceInfo, .
  137. (en) Associated Press, « Israel strikes and seals off Gaza after incursion by Hamas, which vows to execute hostages », sur AP News, (consulté le ).
  138. (en) « Palestinians scramble for safety as Israel pounds sealed-off Gaza Strip to punish Hamas », sur AP News, (consulté le ).
  139. (en) « Foreign Secretary James Cleverly runs for cover in Israel after siren warning of incoming rocket fire goes off », sur Sky News, (consulté le ).
  140. « L'Iran tente de tirer les bénéfices de la guerre entre Israël et le Hamas », sur France Inter, (consulté le ).
  141. a b c d e et f Alain Rodier, « LES HOUTHIS YÉMÉNITES EN GUERRE CONTRE ISRAËL », sur Magazine Raids, (consulté le ).
  142. « Qui sont les principaux chefs du Hamas ? », L'Obs, (consulté le ).
  143. « Le risque d'escalade régionale dans le conflit Israël-Hamas se confirme », Le Point, (consulté le ).
  144. (en) « Hamas surprise attack out of Gaza stuns Israel and leaves hundreds dead in fighting, retaliation », sur AP News, (consulté le ).
  145. (en-GB) « Gaza hospital deluged as Israel retaliation kills and wounds hundreds », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  146. « Attaque du Hamas : ce qu'il faut retenir au cinquième jour du conflit », sur Europe 1, (consulté le ).
  147. « La bande de Gaza sous le feu des bombardements israéliens », RFI,‎ (lire en ligne).
  148. a et b « En direct, guerre Israël-Hamas : le « siège complet » de Gaza est « interdit » par le droit international humanitaire, rappelle l’ONU », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  149. a et b Florent Rodo, « Le débat - Otages à Gaza : force ou diplomatie ? Le sort des 240 otages au coeur du conflit », sur France 24, (consulté le ).
  150. (en) « Israel retakes Gaza border areas as war death toll mounts », sur France 24, (consulté le ).
  151. « "Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz" : après les attaques du Hamas, un "siège complet" de la bande de Gaza », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  152. Fabien Jannic-Cherbonnel et Violaine Jaussent, « Attaque du Hamas : Israël impose un "siège complet" à la bande de Gaza, annonce le ministre de la Défense israélien », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  153. « Attaques en Israël : L'ONU s'oppose au siège total de Gaza au nom du droit humanitaire », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  154. « Guerre Israël-Hamas : l'UE opposée au blocus de Gaza », sur rfi.fr, (consulté le ).
  155. « Israël : évacuation urgente des résidents autour de la bande de Gaza », sur Linfo.re, (consulté le )
  156. « Guerre Israël-Hamas. Pour les Israéliens évacués, la crainte du “jour d’après” », sur Courrier international, (consulté le )
  157. « Attaque du Hamas : « L'attaque terrestre est imminente », confirme le chargé d'affaires d'Israël en France », sur Europe 1, (consulté le ).
  158. « Israël : près de 150 otages aux mains du Hamas », sur France 24, (consulté le ).
  159. (ar) « "لا تعودوا".. نص المنشور الذي ألقته إسرائيل على سكان غزة » [« « Ne revenez pas »… le texte du tract qu'Israël a distribué aux habitants de Gaza »], Sky News,‎ (consulté le ).
  160. Ariel Guez, « Israël ordonne l'évacuation de 1,1 million d'habitants du nord de la bande de Gaza d'ici 24 heures, l'ONU s'inquiète », BFM TV, (consulté le ).
  161. (en) Ruth Michaelson et Sam Jones, « ‘I’m just praying to God’: people in Gaza caught between evacuation order, Hamas and bombs », The Guardian, (consulté le ).
  162. « L'armée israélienne a multiplié ses frappes sur Gaza tout au long de la journée de samedi », sur Le Figaro, (consulté le )
  163. « Strike on civilian convoy fleeing Gaza: What we know from verified video », sur BBC, 15octobre 2023.
  164. (en) « Dozens killed by Israeli attack on civilian convoy heeding evacuation order », sur The Cradle, (consulté le ).
  165. (ar) « الجيش الإسرائيلي يعلن فتح "طريق آمن" لسكان مدينة غزة للمغادرة » [« L'armée israélienne annonce l'ouverture d'une « route sûre » permettant aux habitants de la ville de Gaza de quitter la ville »],‎ (consulté le ).
  166. Mehul Srivastava, Sam Joiner et Peter Andringa, « Did Israel bomb a civilian evacuation route in Gaza? », Financial Times,‎ (lire en ligne)
  167. (en-GB) Manisha Ganguly, Emma Graham-Harrison, Jason Burke, Elena Morresi, Ashley Kirk et Lucy Swan, « Al-Ahli Arab hospital: piecing together what happened as Israel insists militant rocket to blame », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  168. Jacques Pezet, « Que contient le document partagé par WikiLeaks, selon lequel Israël prévoit de déplacer les habitants de Gaza vers le Sinaï ? », sur Libération (consulté le ).
  169. LIBERATION et AFP, « Guerre Hamas-Israël : ce que l’on sait de la frappe meurtrière sur l’hôpital Al-Ahli Arabi à Gaza », sur Libération (consulté le ).
  170. a et b Jacques Pezet, « Hôpital Al-Ahli : Human Rights Watch évoque un tir raté de roquette comme cause de l’explosion du 17 octobre », sur Libération (consulté le )
  171. Service Checknews, « Explosion à l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza : ce que nous disent les vidéos », sur Libération (consulté le )
  172. (en-US) « The Media’s Favorite Israel-Bashing Pundit Reveals His Vile Antisemitism for All to See », sur National Review, (consulté le ).
  173. (en-US) Jake Kanter, « BBC Admits It Was “Wrong To Speculate” That Israel Was Behind Gaza Hospital Blast », sur Deadline, (consulté le ).
  174. a b et c « Israël, le Hamas et la désinformation : les leçons oubliées de la bataille de Jénine », sur L'Express, (consulté le ).
  175. « Probablement entre 100 et 300 morts à l'hôpital bombardé de Gaza - Renseignement US », sur zonebourse.com, .
  176. « Des dizaines de morts, non des centaines, à l'hôpital de Gaza (source européenne de renseignement à l'AFP) », sur Notretemps.com, (consulté le ).
  177. « Explosion de l’hôpital Al Ahli à Gaza : comment les médias sont passés, de 500, voire 800 morts, à « plusieurs dizaines » ? », sur Libération, (consulté le ).
  178. (en) « Ghazi Hamad | Nharkom Said, Talk Show », sur LBCIV7 (consulté le ).
  179. a et b Clémence Martin, « « Israël n’a pas sa place sur notre terre » : qui est Ghazi Hamad, la « voix du Hamas » depuis le massacre du 7 octobre ? », sur Libération, (consulté le ).
  180. « Guerre Israël-Hamas : entre Rafah et la bande de Gaza, l’aide humanitaire a pu enfin passer », sur Huffington Post, .
  181. « Un troisième convoi d'aide entre à Gaza, alors que les frappes israéliennes s’intensifient », sur rfi.fr, .
  182. a et b « Conflit Israël-Hamas : Quel bilan après plus d’un mois de conflit ? », Forbes,‎ (lire en ligne).
  183. « Qui sont les dirigeants du Hamas dans le viseur d'Israël ? », sur France 24, (consulté le ).
  184. « Cent six civils tués par une frappe en octobre, "apparemment un crime de guerre" », L'Orient le jour,‎ (lire en ligne)
  185. « L'ambassadeur de France en Israël évoque le "déclenchement de la 2e phase" de la guerre contre le Hamas », sur BFMTV, (consulté le ).
  186. « L’armée israélienne « étend » ses opérations à Gaza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  187. Juliette Desmonceaux, « Bande de Gaza: l'armée israélienne diffuse les premières images de son offensive terrestre », sur BFMTV, (consulté le ).
  188. Charles Delouche-Bertolasi, « L’armée israélienne accuse le Hamas d’abriter ses QG dans les sous-sols des hôpitaux de Gaza », sur Libération, (consulté le ).
  189. « Conflit Israélo-palestinien : Tsahal accuse le Hamas de « mener la guerre depuis les hôpitaux » de Gaza », sur Le Figaro, (consulté le ).
  190. « Accusé par Israël d'utiliser les hôpitaux de Gaza pour "mener la guerre", le Hamas dément », sur TF1 INFO, (consulté le ).
  191. (en) Julian E. Barnes, « Hamas Used Gaza Hospital as a Command Center, U.S. Intelligence Says », sur The New York Times,
  192. Sonia Delesalle-Stolper, « Seconde phase - Benyamin Nétanyahou : « La guerre sera longue et difficile » », sur Libération, .
  193. « Guerre en Israël : un cessez-le-feu serait « une reddition face au Hamas », martèle Netanyahou », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  194. a b c d et e Maxime Birken, « À quoi correspond la « troisième phase » de la risposte israélienne évoquée par Netanyahu ? », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  195. a b c d e f g h et i « Guerre Israël - Hamas : le fil des événements du mercredi 8 novembre », sur Les Echos, (consulté le ).
  196. a et b « Guerre Hamas-Israël : l'armée israélienne dit avoir tué un responsable du Hamas », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  197. a et b Alexandre Horn, « A Gaza, l'ONG AirWars veut rendre leur nom aux milliers de civils tués par les bombardements israéliens », sur Libération (consulté le )
  198. « Gaza : l’armée israélienne confirme avoir bombardé le camp de réfugié de Jabaliya, indiquant avoir tué un commandant du Hamas », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  199. a et b « Gaza: 7 otages dont 3 étrangers sont morts dans le bombardement de Jabaliya, selon le Hamas », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  200. « Guerre Israël-Hamas : Gaza-ville encerclée, des centaines d’étrangers évacués… le point au 27e jour », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  201. a et b AFP, « L’armée israélienne a encerclé la ville de Gaza malgré « des pertes douloureuses » », sur La voix du Nord, .
  202. « Guerre Hamas – Israël : L'armée israélienne annonce avoir achevé « l'encerclement de la ville de Gaza », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  203. « Guerre Israël-Hamas : la France appelle à une « trêve humanitaire immédiate » », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  204. « Guerre Israël-Hamas : le pape François réitère son appel à un cessez-le-feu et à la libération des otages », sur lejdd.fr, (consulté le ).
  205. « VIDÉO. Israël-Hamas : l'étau se resserre à Gaza », sur information.tv5monde.com, (consulté le ).
  206. « Guerre Israël-Hamas : la France appelle à une "trêve humanitaire immédiate", l'Etat hébreu progresse dans Gaza », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  207. « Nétanyahou refuse toute « trêve temporaire » sans « la libération des otages » », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  208. a et b Igor Sahiri, Domitie Bertaud, Ulysse Gosset et Grégory Philipps, avec Ariel Guez, « Près d'un mois après les attaques contre Israël, un dirigeant du Hamas répond à BFMTV », sur BFMTV, (consulté le ).
  209. a b c d et e (en) Yoav Zitun et Einav Halabi, « Prominent Hamas commander killed in IDF airstrike », Ynetnews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  210. « Pourquoi Israël a-t-il divisé Gaza en deux ? », L'Orient le Jour,‎ (lire en ligne)
  211. a et b « Gaza : le Hamas n'acceptera pas un « gouvernement de Vichy », affirme un responsable », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  212. « Le largage d'une aide jordanienne sur Gaza s'est fait "en coordination" avec Israël », sur L'Orient-Le Jour,
  213. « Quand une chaîne saoudienne confirme les déclarations de Tsahal », sur News.Day, .
  214. (he) יואב זיתון et עינב חלבי, « צה"ל חיסל מהאוויר מג"ד נוסף בחמאס: "תכנן פיגועים גם אחרי 7 באוקטובר" | תיעוד » [« Tsahal a éliminé un autre terroriste du Hamas depuis les airs : « Il planifiait des attaques même après le 7 octobre » | Documentation »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  215. (en) « 70 killed after convoys of evacuees in Gaza hit by Israeli airstrikes », (consulté le )
  216. (en-GB) David Gritten, « Tank seen on key Gaza road as Israeli forces push deeper into north », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  217. Marc Henry, « Conflit Hamas-Israël: Benyamin Netanyahou sous pression des États-Unis », sur Le Figaro, .
  218. (en) Michael D. Shear, « U.S. Says Hamas Operates Out of Gaza Hospitals, Endorsing Israel’s Allegations », sur The New York Times, .
  219. a b c d et e Joanna York, « "Cache d'armes, QG du Hamas" : l'hôpital al-Chifa de Gaza, au cœur d'une guerre de communication », sur France 24, (consulté le ).
  220. a et b Victor Mérat, « Ce que montrent les images de Tsahal dans l’hôpital al-Shifa, à Gaza », sur Le Figaro, (consulté le ).
  221. (en) « What we know about what Israel says it has found at Al-Shifa »  , sur edition.cnn.com
  222. a b et c « En direct, guerre Israël-Hamas : le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à des « pauses humanitaires » dans la bande de Gaza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  223. (he) « מועצת הביטחון קראה להפוגות הומניטריות בעזה ושחרור כל החטופים, ארה"ב לא הטילה וטו - וואלה! חדשות » [« Le Conseil de sécurité a appelé à un cessez-le-feu humanitaire à Gaza et à la libération de toutes les personnes enlevées, les États-Unis n'ont pas opposé leur veto »], sur news.walla.co.il,‎ (consulté le ).
  224. a et b « Guerre à Gaza : l’armée israélienne annonce avoir trouvé le corps d’une otage près de l’hôpital Al-Shifa », sur Libération, (consulté le ).
  225. Pascal Brunel, « Gaza : Israël accorde le minimum vital de carburants », sur Les Echos, .
  226. (en) Hiba Yazbek, « Release of Gazan Hospital Director Draws Outcry in Israel », sur The New York Times
  227. Tanguy Berthemet, « Israël attend le retour d’un premier groupe d’otages », sur Le Figaro, .
  228. a et b « Guerre Israël-Hamas : selon Israël, 200 camions d’aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza ainsi que 4 camions d’essence et 4 citernes de gaz », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  229. (en) « Israel, Hamas Reach Deal to Release 50 Hostages », sur The Wall Street Journal, (consulté le ).
  230. (en) « Israel’s cabinet votes to approve deal to release at least 50 hostages in exchange for 4-day truce », sur CNN, (consulté le ).
  231. (en) « Israel says truce and Gaza hostage release postponed until at least Friday », sur Le Monde, (consulté le ).
  232. (en) « Gaza hostage release will not start before Friday, Israel says », sur Reuters, (consulté le ).
  233. a et b « Guerre à Gaza : dix otages thaïlandais et un Philippin libérés en parallèle de l’accord Israël-Hamas », sur leparisien.fr, (consulté le )
  234. a b et c « Dix otages thaïlandais et un Philippin libérés par le Hamas sans contrepartie », sur Libération, (consulté le )
  235. a b c et d « Nouvelle libération d’otages, avant celle de prisonniers palestiniens », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  236. a b et c Salomé Robles, « Qui sont les 13 otages israéliens libérés lors du nouvel échange avec le Hamas? », sur BFMTV, (consulté le )
  237. a et b « Guerre à Gaza : trois enfants franco-israéliens et huit autres otages libérés par le Hamas », sur Libération,
  238. a b et c « En direct, guerre Israël-Hamas : le Qatar affirme qu’un accord « a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  239. « En images : Ahed Tamimi, l’icône palestinienne, libérée par Israël », sur parismatch.com, (consulté le )
  240. « Israël/Hamas: nouvelles libérations à quelques heures de l'échéance de la trêve », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  241. « Après la libération de Mia Schem, Sarko était-il de la négo ? », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  242. « Le Hamas revendique l’attentat à Jérusalem et appelle à « l’escalade » », sur Le Figaro,
  243. Hala Kodmani, « Hamas-Israël : la trêve prend fin, le cauchemar revient », sur Libération, (consulté le )
  244. Clothilde Mraffko, « Une pluie de bombes sur le sud de Gaza, où l’armée israélienne étend désormais son offensive », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  245. « Guerre entre Israël et le Hamas : l'armée israélienne publie une carte des "zones d'évacuation", à destination des civils de Gaza »  , sur France Info,
  246. « Israël émet des ordres d'évacuation pour 25% du territoire de Gaza, selon l'ONU »  , sur Le Courrier du Vietnam,
  247. (en) UNRWA, « UNRWA on X »
  248. François Blanchard, « Israël - Hamas : Khan Younès, nouvel épicentre du conflit dans le sud de Gaza »  , sur BFM TV,
  249. (en) Bassam Masoud et Nidal Al-Mughrabi, « Israeli tanks reach centre of Khan Younis in new storm of southern Gaza »  , sur Reuters,
  250. « Gaza : plus de 15 200 morts, dont 70% de femmes et d'enfants (Hamas) », sur euronews, (consulté le )
  251. « Le Hezbollah confirme à L'OLJ que la frappe israélienne qui a visé un bureau du Hamas à Beyrouth a tué Saleh el-Arouri »  , sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  252. Laurent Guena, « Ultimatum d'Israël à Gaza : sans la libération des otages avant le ramadan, Rafah ne sera plus épargnée », sur La Tribune,
  253. a et b "Guerre Israël-Hamas, jour 163 : « Nous ne pouvons pas rester là sans rien faire », dit Olaf Scholz depuis Jérusalem", le , article du quotidien national Le Monde
  254. « Guerre Israël-Hamas : Tel-Aviv annonce un retrait de troupe du sud de la bande de Gaza », sur La Croix,
  255. Aymeric Vincenot et Robbie Corey-Boulet de Agence France-Presse, « Le Hamas en Égypte lundi pour discuter d'une trêve dans les combats à Gaza », LeDevoir,‎ (lire en ligne)
  256. « Guerre Israël-Hamas, jour 205 : une délégation du Hamas répondra lundi aux propositions d’Israël sur la trêve », sur Le Monde,
  257. « Guerre à Gaza : quelles différences entre la trêve validée par le Hamas et les demandes d’Israël ? »,
  258. « Guerre Israël-Hamas, jour 213 : des bombardements intenses ont touché Rafah, Israël « examine » la proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  259. « A Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, la percée des chars israéliens fragilise l’espoir d’une trêve », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  260. « Gaza: Joe Biden affirme que les Etat-Unis [sic] suspendront les livraisons d’armes à Israël en cas d’invasion de Rafah », sur L'Opinion,
  261. (en-GB) « Gaza war: ICJ orders Israel to stop Rafah offensive », sur bbc.com (consulté le )
  262. a b et c (en) « Netanyahu calls Israeli strike that killed dozens in Gaza tent camp 'a tragic mistake' », sur NBC News, (consulté le )
  263. « Bombardement israélien à Rafah, Israël interdit à l’Espagne tous services consulaires aux Palestiniens… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 27 mai », sur Libération (consulté le )
  264. Guerre Israël-Hamas : La communauté internationale condamne les frappes israéliennes après le bombardement sur Rafah, 20 Minutes, 27/5/2024
  265. Guerre à Gaza : la frappe qui a fait 45 morts à Rafah suscite l’indignation, 27/5/2024
  266. (en) Rushdi Abu Alouf et David Gritten, « Israeli tanks reach central Rafah as strikes continue »  , sur BBC,
  267. (en) Maayan Lubell et Nidal Al-Mughrabi, « Israel rescues four hostages in Gaza raid that Hamas says kills 210 Palestinians »  , sur Reuters,
  268. « Guerre Israël-Hamas : après la libération des 4 otages, ce que l’on sait de l’opération militaire de Tsahal », sur Huffington Post,
  269. a et b « Guerre Israël-Hamas : le chef du mouvement palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran », sur Le Figaro, (consulté le ).
  270. (en) Ronen Bergman, Mark Mazzetti et Farnaz Fassihi, « Bomb Smuggled Into Tehran Guesthouse Months Ago Killed Hamas Leader », sur New York times,
  271. (en) Kathleen Magramo, Lex Harvey, James Legge, Jessie Yeung, Antoinette Radford et Sana Noor Haq, « Hamas political leader Ismail Haniyeh killed in Iran », sur CNN, (consulté le )
  272. Hélène Sallon et Ghazal Golshiri, « Frappés au cœur, à Téhéran et à Beyrouth, l’Iran et ses alliés préparent leur riposte à Israël », sur Le Monde,
  273. Serge Duchêne, « Yahya Sinwar, cerveau des attentats du 7 octobre, nouveau dirigeant du Hamas », sur euronews,
  274. « L’armée israélienne publie une vidéo de Yahya Sinwar dans les tunnels de Gaza »  , sur Libération,
  275. « En direct, attaque du Hamas contre Israël : le Hezbollah revendique des tirs sur Israël, l’armée israélienne frappe le sud du Liban et évacue la population autour de la bande de Gaza », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  276. « Attaque surprise, réactions… Récit d’un samedi de guerre en Israël », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  277. « EN DIRECT - Un deuxième Français est mort dans les attaques du Hamas en Israël », sur BFMTV, (consulté le ).
  278. Pascal Airault, « Le Hezbollah intensifie la pression militaire sur Israël », sur L'Opinion,
  279. a b et c « En direct, guerre Israël-Hamas : 10 Français ont été tués en Israël et 18 sont portés disparus, dont des enfants « probablement enlevés » par le Hamas », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  280. « Israël : un journaliste de Reuters, Issam Abdallah, tué par des bombardements à la frontière avec le Liban », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  281. « Israël évacue des milliers de personnes près de la frontière libanaise », sur Ici Beyrouth, .
  282. « Israël évacue Kiryat Shmona, à la frontière avec le Liban : "C'est tous les jours des bombardements, tous les jours des sirènes d'alerte" », sur Franceinfo, (consulté le ).
  283. Hussein Abou Saleh, « Comment l’Iran mobilise son « Axe de la Résistance » face à Israël », sur La Tribune, 2023-11-01cet07:49:00+0100 (consulté le ).
  284. a et b « Israël-Gaza : le Hezbollah menace les Etats-Unis et se dit prêt pour une escalade des tensions », sur La Tribune, (consulté le ).
  285. « Le chef du Hezbollah menace d'une extension régionale du conflit entre Israël et le Hamas », sur information.tv5monde.com, (version du sur Internet Archive).
  286. « Au moins deux frappes israéliennes simultanées dans une localité du sud du Liban », sur Franceinfo, (consulté le )
  287. « Tirs de roquettes sur le plateau du Golan : ce que l'on sait de l'attaque attribuée au Hezbollah par Israël », sur Franceinfo, (consulté le )
  288. (en) AFP, « Liban: le corps du chef militaire visé par une frappe israélienne retrouvé », sur La DH,
  289. « Israël-Liban : ce que l'on sait de l'attaque d'ampleur du Hezbollah et de la réplique israélienne », sur BFM TV,
  290. « Ce que l’on sait de l’attaque d’ampleur lancée par le Hezbollah libanais contre Israël », sur Le Monde,
  291. « Israël: une opération armée dans le Nord cherche à «affaiblir un maximum les capacités militaires du Hezbollah» », sur RFI,
  292. a et b (en) A. B. C. news, « 20 more dead, 450 injured as new round of explosions rocks Lebanon: Health officials », sur ABC News, (consulté le ).
  293. « Ce que l'on sait de l'explosion massive de bipeurs au Liban | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  294. « Liban: Israël décapite l'état-major de la force al-Radwan, l'unité d'élite du Hezbollah », sur RFI, (consulté le )
  295. « What International Law Says About Israel’s Invasion of Lebanon », New York Times,‎ (lire en ligne)
  296. « Israël mène d'intenses frappes sur plusieurs régions du Liban et appelle les habitants à évacuer », sur RFI, (consulté le ).
  297. « Israël prolonge les avertissements d'évacuation dans le sud du Liban », sur euronews, (consulté le )
  298. « DIRECT. Guerre au Proche-Orient : trois hôpitaux hors service au Liban, après des frappes de l'armée israélienne », sur Franceinfo, (consulté le )
  299. (en) Sam Heller, « Where Hezbollah Goes From Here », sur TIME, (consulté le )
  300. « Israeli military renews evacuation orders in Gaza, 22 killed in a strike », The Economic Times,‎ (ISSN 0013-0389, lire en ligne, consulté le )
  301. Erika Solomon, « Lebanon’s Growing Civilian Death Toll Includes Children and Rescue Workers », New York Times,‎ (lire en ligne)
  302. (en-US) Chiara Ruffa et Vanessa Newby, « It would be a mistake for Israel to invade Lebanon – here’s why », sur The Conversation, (consulté le )
  303. « Guerre au Proche-Orient : pourquoi le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a intérêt à ce que le conflit dure », sur Franceinfo, (consulté le )
  304. (en-GB) Lorenzo Tondo, Peter Beaumont (en) et William Christou, « Israel launches massive airstrike on Beirut in apparent bid to kill Hezbollah leader », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
  305. Rebecca Rossman, « Israel's military fights Hezbollah in Lebanon, as it vows to respond to Iran's missiles », NPR,‎ (lire en ligne)
  306. (en) Erika Solomon, « Lebanon’s Growing Civilian Death Toll Includes Children and Rescue Workers », New York Times,‎ (lire en ligne).
  307. « Israeli strikes on Lebanon are deadliest in decades », Washington Post, no https://www.washingtonpost.com/world/2024/10/02/israeli-strikes-lebanon-deadliest/,‎
  308. Reuters, « Des bombardements au Liban ont violé le droit humanitaire international dit le HCR », sur Challenges, (consulté le )
  309. « Raids sur Beyrouth, roquettes sur Haïfa, la région “au bord d’une situation périlleuse” », sur Courrier international, (consulté le )
  310. a et b (en-GB) « Fresh Israeli strikes hit Beirut on eve of 7 October commemorations », sur BBC News (consulté le )
  311. « Israël, qui affirme mener depuis le 30 septembre une offensive terrestre dans le sud du Liban, n’en est pas à son coup d’essai : depuis un demi-siècle, son armée a envahi à plusieurs reprises son voisin pour y combattre ses ennemis, de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) au Hezbollah », Célia Lebur, « Retour sur cinquante ans d’interventions israéliennes au Liban », sur Le Devoir, (consulté le ).
  312. (en) « Why Did Israel Send Troops Into Lebanon? », sur The New York Times, (consulté le ).
  313. (en) Helen Regan, Nadeen Ebrahim, « Israeli troops have launched a ground offensive in southern Lebanon. Here’s what we know », sur CNN, (consulté le ).
  314. « Guerre Israël-Hamas : mosquée bombardée, renforcement militaire des États-Unis… Les dernières infos », sur Ouest-France, .
  315. « Cisjordanie : un Palestinien a été tué par un colon israélien, affirme l'Autorité palestinienne », sur Franceinfo, (consulté le ).
  316. « La France et les Etats-Unis condamnent les attaques de colons israéliens contre des Palestiniens en Cisjordanie », sur Le Soir, (consulté le ).
  317. a b et c « Le conflit Israël-Hamas: notre suivi du mardi 31 octobre 2023 », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  318. Stanislas Poyet, « À Jénine, Tsahal mène son raid le plus meurtrier depuis la seconde Intifada »  , sur Le Figaro, (consulté le ).
  319. « Syrie : des raids israéliens ont eu lieu contre les aéroports de Damas et Alep », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  320. « Les aéroports de Damas et d’Alep bombardés par Israël », sur icibeyrouth.com,
  321. « Guerre Israël-Hamas : Tsahal lance un raid sur la Syrie, huit soldats tués », sur lindependant.fr (consulté le ).
  322. AFP, « Syrie: 42 soldats syriens et combattants du Hezbollah tués dans des frappes israéliennes », sur La Croix,
  323. « Garduiens de la Révolution tués en Syrie : un grave revers pour l'Iran et ses alliés régionaux », sur RFI,
  324. (en) Jeremy Diamond, Hamdi Alkhshali, Nectar Gan, Adam Pourahmadi, Tamar Michaelis et Andrew Raine, « Iran launches unprecedented strikes on Israel in major escalation of widening conflict »  , sur CNN, (consulté le )
  325. « L'attaque israélienne contre l'Iran a été menée par de petits drones, possiblement lancés depuis le territoire iranien », sur La Tribune,
  326. « Un destroyer américain abat plusieurs missiles et drones en mer Rouge « potentiellement » vers Israël, annonce le Pentagone »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rfi.fr, (consulté le ).
  327. « Un destroyer américain abat plusieurs missiles en mer Rouge », sur France 24, (consulté le ).
  328. Leïla Sénéchal, « Comment l'USS Carney a intercepté, pendant neuf heures, des missiles et drones houthis lancés en direction d’Israël », sur Geo.fr, (consulté le )
  329. F.P, « Israël intercepte un missile houthi dans la haute atmosphère, une première mondiale », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  330. a b et c « EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : nouvelles évacuations de binationaux de la bande de Gaza vers l'Égypte », sur TF1 INFO (Groupe TF1), (consulté le ).
  331. Frédéric Lert, « Un F-35I israélien abat un missile de croisière », sur Aerobuzz, (consulté le ).
  332. Thomas DESZPOT, « Le Yémen a-t-il officiellement déclaré la guerre à Israël ? », sur TF1 INFO (LCI Vérif'), (consulté le ).
  333. « Un navire américain abat en mer Rouge un drone lancé du Yémen », sur Le Figaro, (consulté le ).
  334. « La frégate française « Languedoc » a abattu deux drones provenant du Yémen en mer Rouge », sur Le Monde,
  335. Gaétan Powis, « La frégate française Languedoc défend le pétrolier en feu Strinda en mer Rouge et abat un troisième drone », sur Air & Cosmos,
  336. « Raids israéliens au Yémen au lendemain d'une attaque de drone des Houthis à Tel-Aviv », sur France 24,
  337. « Frappes israéliennes au Yémen : six morts et 83 blessés, le port d'Hodeïda toujours en flamme », sur Le Figaro,
  338. « En direct, guerre au Proche-Orient : Israël a poursuivi ses bombardements au Liban et visé des « cibles » houthistes au Yémen. », sur Le Monde,
  339. « Sous les bombes, Gaza menacée de famine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  340. « Hôpitaux, famine… la population de Gaza est en « grand danger », martèle l’OMS », sur leparisien.fr, (consulté le )
  341. a b c d e et f (en) « United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - occupied Palestinian territory | Hostilities in the Gaza Strip and Israel - reported impact | Day 217 », sur United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs - occupied Palestinian territory, (consulté le )
  342. (en) « Six months of war leave Al-Shifa hospital in ruins, WHO mission reports », sur who.int (consulté le )
  343. a b c d et e « "Les conditions sanitaires sont épouvantables" : avec la guerre entre Israël et le Hamas, la catastrophe humanitaire gagne du terrain dans la bande de Gaza », sur Franceinfo, (consulté le )
  344. a et b « Guerre Israël-Hamas. Gaza désormais sous la menace des épidémies », sur Courrier international, (consulté le )
  345. « Conflit Israël - Hamas : des maladies non traitées pourraient tuer plus que les bombardements à Gaza, avertit l’OMS », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  346. Valentine Pasquesoone et Marie-Violette Bernard, « Guerre dans la bande de Gaza : quelle est la situation dans le nord de l'enclave, où l'aide alimentaire a dû être suspendue face au "chaos total" ? », sur Franceinfo,
  347. Jacques Pezet et Alexandre Horn, « «Massacre de la farine» à Gaza : les témoignages de rescapés et de médecins mettent à mal la version israélienne », sur Libération (consulté le )
  348. « Ce que l'on sait des tirs israéliens sur un convoi d'aide à Gaza et la bousculade mortelle », sur France 24,
  349. Guillaume de Dieuleveut, « À Gaza, l’émeute de la faim meurtrière suscite une tempête de critiques contre Israël », sur Le Figaro,
  350. Elisabeth Pierson, « Émeute de la faim à Gaza : « Les équipes de MSF ont été témoins plusieurs fois de ce genre de scène » », sur Le Figaro,
  351. « Pourquoi le largage d'aide humanitaire sur Gaza est-il si controversé ? », sur BBC,
  352. « Les premiers largages américains de nourriture au-dessus de Gaza, le Hamas au Caire pour discuter d’une trêve… Ce qu’il faut retenir du conflit Hamas-Israël ce samedi 2 mars », sur Libération,
  353. Philippe Chapleau, « Un port artificiel pour nourrir Gaza : un air de déjà-vu en Normandie, en 1944 »,
  354. a et b « Gaza: le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu humanitaire immédiat pendant le ramadan », sur United Nations - Couverture des réunions & communiqués de presse,
  355. a et b « Guerre Hamas-Israël : des humanitaires tués à Gaza, Netanyahou admet une frappe « non intentionnelle » », sur Le Point,
  356. « Yaïr Lapid, opposant de Benyamin Netanyahou, rencontrera des Démocrates américains qui défendent des élections anticipées en Israël. », sur Le Figaro,
  357. « Guerre entre Israël et le Hamas : le virus de la polio a été détecté dans les eaux usées de Gaza »  , sur France Info, (consulté le )
  358. a et b (en) Tom Bennett, « WHO to send 1.2m polio vaccines to Gaza after outbreak warning »  , sur BBC, (consulté le )
  359. a et b « Polio: l’OMS va envoyer plus d’un million de vaccins à Gaza »  , sur Le Matin, (consulté le )
  360. a b c et d (en) « Gaza Strip in maps: Life in Gaza under siege »  , sur BBC, .
  361. (en) Renée Rigdon et Annette Choi, « Thousands of homes in Gaza are damaged or destroyed. See the destruction. »  , sur CNN,
  362. « Israël presse le sud de Gaza, les civils attendent l'aide »  , sur L'Orient - Le Jour,
  363. (en) « Nearly a fifth of Gaza's buildings destroyed or damaged: UN estimate »  , sur Reuters,
  364. « EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : le chef du mouvement palestinien islamiste en Égypte mercredi pour discuter d'un cessez-le-feu », sur TF1 INFO, (consulté le )
  365. « Guerre Hamas – Israël : Intenses combats à Gaza, le Hamas ne libérera pas d'otages sans « négociations » », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  366. Pascal Brunel, « Guerre Israël-Hamas : près de la moitié des habitations de Gaza ont été rasées »  , sur Les Echos,
  367. Enquête vidéo : comment Israël détruit les cimetières de Gaza, Le Monde, Liselotte Mas, Cellule Enquête vidéo, Marceau Bretonnier et Juliette Prigent, 29 janvier 2024
  368. « Des soldats israéliens déployés à Gaza mettent en scène leurs exactions sur les réseaux sociaux », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  369. Pascal Brunel, « Israël accélère son projet de no man's land autour de Gaza »  , sur Les Echos,
  370. (en) Jason Burke, « Clearing Gaza of almost 40m tonnes of war rubble will take years, says UN »  , sur The Guardian, (consulté le )
  371. (en) Jake Godin, « Satellite Imagery Shows Vast Destruction in Rafah »  , sur Bellingcat,
  372. (en) Daniel Wood, « These maps and images show what's left of Gaza, 1 year into the Israel-Hamas war »  , sur NPR,
  373. (en) Lucy Swan, Tural Ahmedzade et Harvey Symons, « How a year of war laid waste the Gaza Strip – visualised »  , sur The Guardian,
  374. a et b Nathalie Amar et Hala Abou-Hassira, « Guerre Israël-Hamas: "Un carnage est en train de prendre place dans la bande de Gaza" », sur rfi.fr, (consulté le ).
  375. (en) « Israeli rescue service Zaka says at least 260 bodies removed from music festival that came under Hamas attack »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur abcnews.go.com (consulté le ).
  376. a b et c Lina Fourneau, « En Israël, la morgue de Tel-Aviv comme témoin du « massacre » des civils », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  377. « Attaque contre Israël : appels malveillants, usage des réseaux sociaux… Comment le Hamas tourmente les familles des victimes », sur L'Obs, (consulté le ).
  378. Matheo Malik, « Israël face à un désastre inédit. Sept Français portés disparus. Des centaines d’otages à Gaza », sur Le Grand Continent, (consulté le ).
  379. « En direct, guerre Israël-Hamas », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  380. (he) Reuven Caspi, « התמונה משתפרת: משרד הבריאות בעדכון אודות מצב הפצועים » [« Le tableau s'améliore : le ministère de la Santé fait le point sur la situation des blessés »], sur בחדרי חרדים (consulté le ).
  381. (he) ליאור אוחנה, אופיר שמיר, אדיר ינקו et אדם קוטב, « התגייסות ענק למבצע תרומות הדם: "המעט שיכולנו לעשות" » [« Immense mobilisation pour l'opération don du sang : "La moindre des choses" »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  382. (en) « Israel retakes Gaza border areas as war's toll mounts », sur France 24, (consulté le ).
  383. Audrey Le Guellec, « Attaque du Hamas contre Israël : "C'est plus de morts en 72 heures que ces vingt dernières années" dans l'État hébreu », sur TF1 Info, (consulté le ).
  384. (en-GB) Simon Hattenstone, « The mothers whose children are held hostage by Hamas: ‘I heard him crying, begging them not to take him’ », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  385. Juliette Pousson, « Attaques du Hamas : Noa, Shani, Doron… qui sont les otages capturés en Israël ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  386. a et b « Attaque du Hamas contre Israël : ce que l'on sait de la situation des otages détenus par le groupe palestinien », sur francetvinfo, (consulté le ).
  387. a et b « Hamas et Jihad islamique : Détenir des otages est un crime de guerre », sur Human Rights Watch, (consulté le ).
  388. a et b « Le Hamas menace d'exécuter des otages civils en cas de frappes d'Israël sans préavis à Gaza », sur BFMTV, (consulté le ).
  389. Shaya Baldassari, « Guerre Israël-Hamas : « Les civils seront relâchés sans aucun doute », déclare le numéro deux du Hamas », sur Le Figaro, (consulté le ).
  390. « Le Hamas libère deux otages américaines », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  391. « Le conflit Israël-Hamas: notre suivi du lundi 23 octobre 2023 », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  392. « L’armée israélienne libère une soldate prise en otage par le Hamas, une première », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  393. « Le Hamas promet de libérer bientôt des otages étrangers et s’en prend directement à Netanyahu », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  394. a b c d e f et g (en) « Who are the hostages released so far in the Israel-Hamas deal? », sur CNN, (consulté le )
  395. (en) « Another 39 Palestinian prisoners to be released, here are their names », sur Al Mayadeen, (consulté le )
  396. a b et c (en) « Several Israeli Arab Women Included in Latest List of Prisoners Up for Release in Exchange Deal With Hamas », Haaretz, (consulté le )
  397. a et b (en) « Who are the released hostages? », BBC News, (consulté le )
  398. (en) « Sixth batch of Palestinian prisoners to be released include15 women and 15 teenage boys », Wafa, (consulté le )
  399. a b et c « Gaza: qui sont les 13 otages israéliens libérés par le Hamas? », sur BFMTV, (consulté le )
  400. a b c et d « DIRECT. Treize otages israéliens ont été libérés par le Hamas et pris en charge par la Croix-Rouge, selon le porte-parole de l'organisme, Frédéric Joli », sur Franceinfo, (consulté le ).
  401. « Trêve à Gaza. Libération des otages : la “guerre psychologique” du Hamas », sur Courrier international,
  402. a b c et d « Nouvel échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens », sur France 24, (consulté le )
  403. a et b « Guerre Israël-Hamas : qui sont les seize otages libérés par le groupe palestinien ce mercredi ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  404. a et b « L'otage franco-israélienne Mia Schem a été libérée par le Hamas », sur www.france24.com (France 24), (consulté le ).
  405. (en) Steve Holland et Doina Chiacu, « US, 17 other countries urge Hamas to release hostages, end Gaza crisis », sur Reuters,
  406. « Guerre Israël-Hamas : « action offensive » au Liban, le Hamas publie une vidéo d’otage... Le bilan du 201e jour », sur La Croix,
  407. (en) « Hamas armed wing says seven hostages killed in Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne)
  408. Jean-Philippe Rémy, « En Israël, colère et stupeur après la découverte des corps de six otages dans des tunnels de la bande de Gaza », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  409. « Guerre Israël-Hamas : "Il faut une autre stratégie" pour "sauver ceux qui peuvent l'être", estime l'avocat de plusieurs familles d'otages », sur Franceinfo, (consulté le )
  410. Louis Imbert, « A Gaza, une guerre des images »  , sur Le Monde,
  411. « Conflit Israël-Hamas : 17% des soldats israéliens morts dans la bande de Gaza ont été tués par leur propre armée », sur France Info, (consulté le )
  412. Clément Machecourt, « Guerre Hamas-Israël : une trentaine de soldats de Tsahal tués par des tirs amis à Gaza »  , sur Le Point, (consulté le )
  413. (en) « Hostilities in the Gaza Strip and Israel - reported impact | Day 224 », sur Bureau de la coordination des affaires humanitaires, (consulté le )
  414. (en) Mohammed Salem, « As Gaza death toll passes 30,000, grave-digger longs to build houses again »  , sur Reuters,
  415. « Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne a perdu 24 soldats en une journée », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  416. « Graphique 7.5. Proportion de personnes connaissant à la fois la pauvreté non monétaire et la pauvreté monétaire et de personnes connaissant soit la pauvreté non monétaire, soit la pauvreté monétaire », sur dx.doi.org (consulté le )
  417. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t (en-GB) « Israel Gaza: What Gaza's death toll says about the war », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  418. Kaggle
  419. Léa Masseguin, « Près de 25 000 de morts à Gaza : pourquoi les chiffres de victimes de l’offensive israélienne sont sous-estimés », sur Libération (consulté le )
  420. a b c et d Eva Dyer, "Israel's Gaza bombing campaign is the most destructive of this century, analysts say", CBC, 30 décembre 2023, lire en ligne
  421. Lauren Leatherby, "Gaza Civilians, Under Israeli Barrage, Are Being Killed at Historic Pace", The New York Times, , lire en ligne
  422. a et b (en) « Israel's military campaign in Gaza seen as among the most destructive in recent history, experts say », sur AP News, (consulté le )
  423. a b et c (en) Rachel Wilson, Rosa deAcostaNoya, Alex Leeds Matthews, Alexandra Newman, « One month’s death toll in the Israel-Hamas war, in charts », sur CNN, (consulté le )
  424. (en) Justin Klawans, « 10 things you need to know today: January 21, 2024 », sur theweek, (consulté le )
  425. Khaled, « How the loss of entire families is ravaging the social fabric of Gaza », sur Financial Times (consulté le )
  426. Yee, « More Than 100 Members of This Gaza Clan Have Been Killed in War », The New York Times (consulté le )
  427. (en) « Israeli Airstrikes Have 'Wiped Out Entire Families' », sur TIME, (consulté le )
  428. « Enquête internationale sur les journalistes tués à Gaza, pression des Etats-Unis sur Israël pour épargner les civils, reprise des vols d’Air France vers Tel Aviv… Ce qu'il faut retenir de ce mardi 9 janvier de la guerre au Proche-Orient », sur Libération avec l'AFP (consulté le )
  429. « Pris au piège à Gaza, les journalistes palestiniens tentent d’informer au péril de leur vie », sur France 24, (consulté le )
  430. « Guerre Israël-Hamas : quatre Libanais, dont deux journalistes, tués dans des frappes israéliennes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  431. « En direct. Israël-Hamas : Une « situation catastrophique à Gaza », Emmanuel Macron s'exprimera dans une allocution télévisée jeudi à 20 heures », sur humanite.fr, (consulté le ).
  432. « En direct, guerre Israël-Hamas : 10 Français ont été tués en Israël et 18 sont portés disparus, dont des enfants « probablement enlevés » par le Hamas », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  433. « Guerre Israël-Hamas : d’intenses bombardements se poursuivent dans le sud de la bande de Gaza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  434. « Bande de Gaza : pourquoi l'ordre d'évacuation lancé par Israël semble "impossible" pour l'ONU », sur BFMTV, .
  435. « Pour des déplacés de Gaza, l'éprouvante fuite vers le sud », sur Le Point, .
  436. a b et c « "Cessez-le-feu" à Gaza : véto américain à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU »  , sur Euronews,
  437. Gaza Civilians, Under Israeli Barrage, Are Being Killed at Historic Pace, The New York Times, 25/11/2023
  438. Florian Gouthière, « Victimes des bombardements sur Gaza : peut-on (encore) faire confiance aux chiffres du Hamas ? », sur Libération, (consulté le )
  439. « Est-il vrai que 100 fois plus d'enfants palestiniens sont morts depuis le 7 octobre que d’enfants israéliens ? », sur libération.fr, (consulté le )
  440. a b c d e et f « Le brouillard des informations dans la guerre Israël-Hamas », sur France Inter, (consulté le ).
  441. « Guerre Hamas-Israël : les bombes de Tsahal ont-elles vraiment fait 8 000 morts à Gaza ? », sur Le Point, (consulté le ).
  442. Yaroslav Trofimov, Margherita Stancati et Abu Bakr Bashir, « Les dessous de la controverse sur le nombre de morts palestiniens »  , sur lopinion.fr, (consulté le ).
  443. a b et c « Le bilan des morts dans la bande de Gaza, une controverse très politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  444. Oriane Verdier, « Guerre à Gaza: «Les seuls morts que l'on recense aujourd'hui, ce sont ceux qui sont apparents» », sur Radio France internationale, (consulté le ).
  445. « Comment Israël cible les journalistes à Gaza : « Le gilet presse nous met désormais en danger » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  446. Cécile Andrzejewski, Léa Péruchon et Phineas Rueckert, « « Gaza Project » : comment Forbidden Stories a enquêté sur la mort de plus de 100 journalistes à Gaza »,
  447. « Guerre à Gaza : plus de cent de journalistes tués et des accusations contre l’armée israélienne », sur Libération,
  448. (en) « Oxfam: Daily death rate in Gaza higher than any other major 21st-century conflict »  , sur Middle East Eye, (consulté le )
  449. (en) « Daily death toll in Gaza higher than any other major 21st-century conflict, says Oxfam »  , sur The Guardian, (consulté le )
  450. Christian Makarian, « L’ONU reconnaît une erreur sur le nombre de victimes à Gaza. Comment a-t-elle pu autant se tromper ? », sur Radio Classique, (consulté le ).
  451. Erwan Seznec, « Gaza : l’ONU prend ses distances avec les chiffres de victimes annoncés par le Hamas », sur Le Point, (consulté le ).
  452. Nathan Gallo, « Un nombre de victimes à Gaza à la baisse ? Confusion autour du bilan humain présenté par l'ONU », sur Les Observateurs - France 24, (consulté le ).
  453. « Marwan Barghouti, prisonnier en Israël depuis 2002, symbole du calvaire carcéral des Palestiniens », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  454. a b et c (en) Tamara Qiblawi, « Israeli whistleblowers detail horror of shadowy detention facility for Palestinians », sur CNN, (consulté le )
  455. Lise Kiennemann, Juliette Prigent et Cellule Enquête vidéo, « Enquête vidéo : à Gaza, des humiliations publiques de prisonniers palestiniens par Israël », sur Le Monde, .
  456. Clothilde Mraffko, « Disparitions, humiliations et mauvais traitements : le calvaire des civils de Gaza arrêtés par Israël », sur Le Monde, .
  457. « Attaque contre Israël : des étrangers d’au moins 16 pays tués, kidnappés, ou disparus », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
  458. (en) « Israel-Hamas war: Woman paraded naked by militants identified as German tattoo artist », sur Hindustan Times, (consulté le ).
  459. (de-AT) « Zwei weitere Österreicher nach Hamas-Angriff tot », sur DER STANDARD (consulté le ).
  460. a b c et d (en) « Foreigners killed, abducted or missing after Hamas attack », sur France 24, (consulté le ).
  461. (pt-BR) « Família de Bruna Valeanu confirma morte da jovem em Israel », sur G1, (consulté le ).
  462. « Guerre Israël-Hamas: plus de 1000 Canadiens évacués d'Israël », sur TVA Nouvelles, (consulté le ).
  463. « Guerre Israël-Hamas: trois Chinois sont décédés, selon Pékin », sur Figaro Live, (consulté le ).
  464. (da) « Dansk statsborger meldt savnet i Israel », sur DR, (consulté le ).
  465. (en-US) « Israel-Hamas war: More airstrikes on Gaza as aid remains stuck in Egypt; Israeli troops told to "be ready" to invade », sur cbsnews.com, (consulté le ).
  466. « Conflit Israël-Hamas : après deux semaines aux mains du Hamas, deux otages américaines libérées », sur Le Figaro, (consulté le ).
  467. (es) « Israel incluye al español Iván Illarramendi entre los cerca de 200 secuestrados por Hamas y Pedro Sánchez pide su liberación », sur ELMUNDO, (consulté le ).
  468. (en-US) Account, « Seven Ethiopians reportedly killed in Israel-Hamas War », sur Borkena Ethiopian News, (consulté le ).
  469. « Attaque du Hamas : 40 Français tués en Israël, huit disparus, selon un nouveau bilan donné par Élisabeth Borne », sur laprovence.com, (consulté le ).
  470. a b et c « Guerre à Gaza : trois enfants franco-israéliens et huit autres otages libérés par le Hamas », sur Libération,
  471. (es) « Un hondureño y su esposa fueron asesinados en el brutal ataque de Hamás a Israel », sur HCH.TV, (consulté le ).
  472. (it) « Tajani, morto anche l'ultimo dei 3 italo-israeliani dispersi - Mondo - Ansa.it », sur Agenzia ANSA, (consulté le ).
  473. (en) Татьяна Кудренок, « Kazakh national dies in Gaza Strip – Kazakh MFA », Kazinform,‎
  474. (lv) « « Hamās » teroristu uzbrukumā Izraēlā bojā gājusi Latvijas valstspiederīgā », sur lsm.lv (consulté le ).
  475. (en) « Two civilians killed in Israel shelling of Lebanon: mayor », sur France 24, (consulté le ).
  476. (en) « At least 7 Nepali injured, 17 held captive by Hamas in Israel: Nepal's envoy », ANI,‎ (lire en ligne).
  477. a et b AFP et Times of Israel Staff, « Des Népalais pleurent leurs jeunes tués en Israël et leurs rêves détruits », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le ).
  478. (en-GB) « Hamas Israel attacks: The international victims of the assault on Israel », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  479. (en) « Foreigners killed, abducted or missing after Hamas attack », sur France 24, (consulté le ).
  480. (en) « DFA verifying kidnapped Filipino; 2 hurt, 7 missing in Israel-Hamas war », sur cnn (consulté le ).
  481. (en) « Fourth Filipino killed in Israel-Hamas war », ABS-CBN News,
  482. (pt) « Encontrada morta luso-israelita de 25 anos que estava desaparecida », sur SIC Notícias, (consulté le ).
  483. (pt) Maria Lopes, « Identificados nove mortos em Israel com passaporte português », sur PÚBLICO, (consulté le ).
  484. (ro) « MAE: Doi români au murit în războiul din Israel », sur digi24.ro, (consulté le ).
  485. (ro) « MAE: Un cetățean român a fost răpit de Hamas și luat ostatic în Gaza », sur digi24.ro, (consulté le ).
  486. (ru) « Число погибших в Израиле россиян увеличилось до 19 », sur Коммерсантъ,‎ (consulté le ).
  487. (sr) « "Znamo da je Srbin kidnapovan u Gazi, radimo šta možemo" | Svet », sur Direktno (consulté le ).
  488. (en) « Israeli air strikes kill two workers at Syria's Damascus airport, official says », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  489. (en-US) Gayan Abeykoon, « One Lankan hurt, two missing following Hamas strike on Israel », sur DailyNews, (consulté le ).
  490. (en) « Two Sri Lankan women kidnapped at Israel–Jordan border, says Sri Lankan Ambassador », sur Sri Lanka News - Newsfirst, (consulté le ).
  491. (en) Ofer Aderet, « Tanzania Announces Death of One of Its Citizens Kidnapped by Hamas Into Gaza », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  492. (tr) « SON DAKİKA HABERİ... İsrail: Hamas'ın saldırılarında 3 Türk vatandaşı öldü », sur ntv.com.tr (consulté le ).
  493. (en) « Embassy: 2 Ukrainians killed in Israel attacks », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
  494. (en) « Ambassador: 23 Ukrainians killed in Israel since Hamas attack », sur The Kyiv Independent, (consulté le ).
  495. AFP, « Israël : plus d’une quarantaine d’étrangers parmi les centaines de personnes tuées par le Hamas, dont deux Français », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  496. « Des familles thaïlandaises paient un lourd tribut à l'attaque du Hamas en Israël », sur France 24, (consulté le ).
  497. « Conflit Israël-Hamas : 39 Français tués, 9 disparus selon un nouveau bilan », sur Le Figaro, (consulté le ).
  498. « Attaques terroristes en Israël - Décès de deux autres ressortissants français (10.10.23) », sur France Diplomatie - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
  499. « Guerre Israël-Hamas : 31 Français sont morts, 9 sont retenus en otage depuis l’attaque du mouvement islamiste », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  500. « Hommage aux victimes du Hamas : Emmanuel Macron a appelé à « ne rien céder à un antisémitisme rampant, désinhibé » », sur Le Monde,
  501. Décès de deux jeunes ressortissants français dans la Bande de Gaza (31.10.23) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
  502. Lucie Beaugé, Juliette Campion, « DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : le Quai d'Orsay annonce la mort de deux enfants français dans la bande de Gaza », sur Franceinfo, (consulté le ).
  503. a et b LP avec Cassandre Braud, « Deux enfants français tués à Gaza: ce que l’on sait sur leur mère », sur RMC, (consulté le ).
  504. « Le quai d'Orsay annonce la mort de deux enfants français à Gaza », sur BFMTV, (consulté le ).
  505. « Guerre Israël-Hamas, jour 180 : les corps des humanitaires de WCK tués à Gaza remis aux représentants de leurs pays », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  506. Carol Isoux, « Dix otages thaïlandais et un philippin libérés après des négociations parallèles de Bangkok », sur Libération, (consulté le )
  507. (he) יאיר קראוס, « רוני שנחטף מהמסיבה שוחרר מהשבי: "כל החברים מאושרים ובהלם" » [« Roni, kidnappé lors de la fête, a été libéré de captivité : "Tous les amis sont heureux et surpris" »], Ynet,‎ (lire en ligne, consulté le )
  508. « Israël : qui sont les 17 otages libérés dimanche par le Hamas ? », sur Le Figaro, (consulté le )
  509. « Guerre Israël-Hamas. Elma, Abigail, Hagar, Dafna… Qui sont les 17 otages libérés ce dimanche ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  510. « Gaza: des proches d'un otage israélien confirment sa mort après l'échec d'un raid de l'armée », sur BFMTV, (consulté le )
  511. « Israël : les États-Unis déploient leur plus gros porte-avions en Méditerranée orientale », sur Le marin, .
  512. « Les États-Unis envoient un deuxième porte-avions au large d’Israël », sur Le marin, .
  513. Marion Justinien, « Guerre Israël-Hamas : militaires, porte-avions… L’impressionnant déploiement des États-Unis en Méditerranée », Le Parisien,
  514. « Joe Biden demande au Congrès une aide de 14 milliards de dollars pour Israël et 60 pour l'Ukraine », sur BFMTV, .
  515. (en) Michelle Nichols, « US blocks UN Security Council demand for humanitarian ceasefire in Gaza », sur Reuters,
  516. « Gaza. Les livraisons d’armes américaines à Israël plus que jamais contestées », sur Courrier international, (consulté le )
  517. « Guerre Israël-Hamas : les Etats-Unis valident la vente « d’urgence » de munitions d’artillerie », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  518. « EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : Washington approuve une nouvelle vente "d'urgence" d'obus à l'État hébreu », sur TF1 INFO, (consulté le )
  519. (en-GB) « US reportedly approves transfer to Israel of bombs and jets worth billions », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne)
  520. « Attaque du Hamas : des crimes de guerre sont-ils commis ? », sur Europe 1, (consulté le ).
  521. (en) « Israel/Palestine: Devastating Civilian Toll as Parties Flout Legal Obligations », sur Human Rights Watch, (consulté le ).
  522. a et b « "Génocide", crimes "de guerre" ou "contre l'humanité"… Quels mots pour la guerre Israël-Hamas ? », sur France 24, (consulté le ).
  523. Benjamin Laurent, « Israël-Gaza : quelle est la différence entre un crime de guerre et un acte terroriste ? », sur geo.fr, (consulté le ).
  524. « L’ONU estime que les bombardements de Jabaliya « pourraient être des crimes de guerre » », sur L'Obs, (consulté le )
  525. a b et c « Guerre Israël-Hamas : quel rôle la justice internationale peut-elle jouer ? », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  526. « Guerre Israël-Hamas : la CPI sous pression pour délivrer des mandats d’arrêt pour « crimes de guerre » et « crimes de génocide » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  527. « Guerre Israël-Hamas: cinq États saisissent la Cour pénale internationale pour enquêter sur les crimes commis », sur RFI, (consulté le )
  528. Neve Gordon, MArya Hannun, M, « Israel and the Laws of War A Conversation with Neve Gordon », MERIP, 6 novembre 2023, lire en ligne.
  529. a et b Farida Nouar, Laurent Macchietti, « Attaque du Hamas : "Plans, téléphones, caméras, drapeaux…", les traces laissées par les assaillants soigneusement collectées en Israël », sur Franceinfo, (consulté le ).
  530. a et b Jean-Louis Margolin, « Des crimes de guerre des deux côtés? », sur Telos,
  531. a et b « Israël-Hamas : que désigne le terme de génocide, et est-il approprié ? », sur GEO,
  532. Yanis Darras, « « Le Hamas a un programme de type génocidaire », estime Georges Bensoussan », sur Europe 1, .
  533. a b c d e et f « Guerre Israël-Hamas : « Les bombardements indiscriminés sont contraires au droit international » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  534. « Massacre - Attentat du 7 Octobre : Human Rights Watch dénonce «des centaines» de crimes de guerre commis par des groupes palestiniens », sur Libération,
  535. « Conflit israélo-palestinien : des experts de l’ONU déplorent les attaques contre les civils et appellent à une trêve », sur news.un.org, (consulté le ).
  536. « À Rafah, le procureur de la Cour pénale internationale appelle au respect des lois de la guerre », sur Le Monde, (consulté le ).
  537. Reuters, « L'attaque d'Israël contre le camp de Jabalia pourrait constituer un crime de guerre, selon l'Onu », sur Challenges, (consulté le )
  538. Marc Thibodeau, « Israël et le Hamas en guerre: La destruction de bâtiments civils, un « crime de guerre » », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  539. a et b Neve Gordon, Marya Hannun, M, « Israel and the Laws of War A Conversation with Neve Gordon », MERIP, 6 novembre 2023, lire en ligne.
  540. « L'armée israélienne affirme avoir encerclé la ville de Gaza », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  541. Sept experts de l'ONU : M. Pedro Arrojo Agudo, Rapporteur spécial sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement ; M. Michael Fahri, Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation ; Mme Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial sur le droit de toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint ; Mme Paula Gaviria Betancur, Rapporteur spécial sur les droits de l'homme des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays ; Mme Irene Khan, Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression. Francesca Albanese, Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé depuis 1967 ; Mme Ashwini K.P., « ‘Le temps presse’ pour Gaza, avertissent les experts de l'ONU, qui exigent un cessez-le-feu pour empêcher un génocide », sur ohchr.org, .
  542. (en-US) sujithxavier, « Public Statement: Scholars Warn of Potential Genocide in Gaza », sur TWAILR, (consulté le ) : « Statements of Israeli officials since 7 October 2023 suggest that beyond the killings and restriction of basic conditions for life perpetrated against Palestinians in Gaza, there are also indications that the ongoing and imminent Israeli attacks on the Gaza Strip are being conducted with potentially genocidal intent. Language used by Israeli political and military figures appears to reproduce rhetoric and tropes associated with genocide and incitement to genocide. Dehumanising descriptions of Palestinians have been prevalent. Israeli Defense Minister Yoav Gallant declared on 9 October that “we are fighting human animals and we act accordingly”. He subsequently announced that Israel was moving to “a full-scale response” and that he had “removed every restriction” on Israeli forces, as well as stating: “Gaza won’t return to what it was before. We will eliminate everything.” On 10 October, the head of the Israeli army’s Coordinator of Government Activities in the Territories (COGAT), Maj. Gen. Ghassan Alian, addressed a message directly to Gaza residents: “Human animals must be treated as such. There will be no electricity and no water, there will only be destruction. You wanted hell, you will get hell”. The same day, Israeli army spokesperson Daniel Hagari acknowledged the wanton and intentionally destructive nature of Israel’s bombing campaign in Gaza: “The emphasis is on damage and not on accuracy.” ».
  543. (en-US) Alice Speri, « Going All-In for Israel May Make Biden Complicit in Genocide », sur The Intercept, (consulté le ).
  544. (en-GB) Ed Pilkington, « Top UN official in New York steps down citing ‘genocide’ of Palestinian civilians », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  545. Didier Fassin, « Le spectre d’un génocide à Gaza - AOC media », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, (consulté le ) : « L’organisation états-unienne Jewish Voice for Peace implore « toutes les personnes de conscience d’arrêter le génocide imminent des Palestiniens ». Une déclaration signée par 880 universitaires du monde entier « alerte sur un potentiel génocide à Gaza ». Neuf Rapporteurs spéciaux des Nations unies chargés des droits humains, des personnes déplacées, de la lutte contre le racisme et les discriminations, l’accès à l’eau et à la nourriture parlent d’un « risque de génocide du peuple palestinien ». Pour la Directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord, « la situation dans la bande de Gaza entache de plus en plus notre conscience collective ». Quant au Secrétaire général des Nations unies, il affirme : « Nous sommes à un moment de vérité. L’histoire nous jugera ». ».
  546. Raz Segal, « Guerre d’Israël contre Gaza : un cas d’école de génocide », (consulté le ).
  547. « La justice internationale saisie d’une plainte pour « génocide » à Gaza », sur humanite.fr (consulté le ).
  548. a et b (en-GB) Emma Graham-Harrison et Quique Kierszenbaum, « Israeli public figures accuse judiciary of ignoring incitement to genocide in Gaza », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  549. a et b « Guerre Israël-Hamas, jour 171 : une rapporteuse de l’ONU accuse Israël de commettre plusieurs « actes de génocide » dans la bande de Gaza », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  550. « En Israël, des prisonniers palestiniens soumis à la torture selon l’ONU », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  551. (en) Omar Yousef Shehabi et Asaf Lubin, « Israel – Hamas 2024 Symposium – Algorithms of War: Military AI and the War in Gaza »  , sur Lieber Institute West Point, (consulté le )
  552. a b c et d Florian Gouthière et Alexandre Horn, « Lavender, Gospel, Depth of Wisdom, Firefactory : comment l’IA est utilisée par Israël dans sa guerre à Gaza »  , sur Libération, (consulté le )
  553. (en) Harry Davies, Bethan McKernan et Dan Sabbagh, « ‘The Gospel’: how Israel uses AI to select bombing targets in Gaza »  , sur The Guardian, (consulté le )
  554. « Israël utilise une IA baptisée « l'évangile » pour choisir ses cibles à Gaza »  , sur korii., (consulté le )
  555. Amélie Férey et Laure de Roucy-Rochegonde, « L’IA au cœur de la stratégie israélienne à Gaza »  , sur The Conversation, (consulté le )
  556. a et b (en-US) Amjad Iraqi, « ‘Lavender’: The AI machine directing Israel’s bombing spree in Gaza »  , sur +972 Magazine, (consulté le )
  557. a et b « « Lavender », cette intelligence artificielle israélienne utilisée pour le ciblage de civils à Gaza »  , sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  558. a et b « Guerre dans la bande de Gaza : des médias israéliens affirment que Tsahal utilise une IA pour choisir les cibles de ses frappes »  , sur France Info, (consulté le )
  559. « Guerre Israël-Hamas : Guterres « perturbé » par des informations sur l'utilisation de l'IA par Tsahal »  , sur Le Figaro, (consulté le )
  560. « Gaza: Guterres dénonce l'utilisation de l'IA par Israël »  , sur Ici Beyrouth, (consulté le )
  561. « "Honte à vous !" : la colère d'Israël après la résolution de l'ONU appelant à une trêve humanitaire »  , sur euronews, .
  562. « Guerre Israël-Hamas : le Conseil de sécurité de l’ONU sort du silence et demande des pauses humanitaires », sur Le Parisien,
  563. « L'Assemblée générale de l'ONU réclame un « cessez-le-feu humanitaire » à Gaza »  , sur Le Figaro,
  564. Julie Connan, « Guerre Israël-Hamas : l’ONU réunie en Assemblée générale pour appeler à un « cessez-le-feu humanitaire » »  , sur La Croix,
  565. « Gaza: le point sur la résolution votée par le Conseil de sécurité de l'ONU », sur RFI
  566. « Guerre à Gaza : les Etats-Unis s’opposent encore à une demande de cessez-le-feu « immédiat » à l’ONU »  , sur Le Monde,
  567. « Cessez-le-feu à Gaza : la résolution américaine rejetée après un veto russe et chinois », sur Libération,
  568. Solveig Godeluck, « Gaza : l'appel américain au cessez-le-feu se heurte au veto russo-chinois »  , sur Les Echos,
  569. « La Russie et la Chine opposent leur veto à une résolution américaine jugeant impératif un cessez-le-feu immédiat à Gaza », sur ONU info,
  570. (en) US Ambassador to the United Nations Linda Thomas-Greenfieldabstains during a resolution vote calling for an immediate cease-fire in Gaza as UK Ambassador Barbara Woodward et Algeria's Amar Bendjama, « UN Security Council adopts Gaza cease-fire resolution after US abstains - Al-Monitor: Independent, trusted coverage of the Middle East », sur www.al-monitor.com, (consulté le )
  571. a b et c « Gaza : le Conseil de sécurité de l'ONU adopte une résolution en faveur d'un plan de cessez-le-feu », sur Euronews,
  572. a b et c « Israël accusée de « génocide » devant la CIJ: la justice internationale est « susceptible d’agir » », sur RFI, (consulté le )
  573. Jérôme Hourdeaux, « La Cour de justice de l'ONU examine les accusations d’actes de génocide contre Israël », sur mediapart.fr, (consulté le )
  574. « Guerre à Gaza. Pourquoi la saisine de la Cour internationale de justice par l’Afrique du Sud inquiète Israël », sur Courrier international, (consulté le )
  575. « Stakes high as South Africa brings claim of genocidal intent against Israel », sur web.archive.org, (consulté le )
  576. « Conflit israélo - palestinien : 11 questions pour comprendre l'accusation de génocide de l'Afrique du Sud contre Israël (et quel rôle joue la Cour internationale de Justice) », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  577. « La décision de la Cour internationale de justice est un camouflet historique pour Israël », sur Le Soir, (consulté le )
  578. « Israël malmené à La Haye mais aucun cessez-le-feu imposé à Gaza », sur Le Soir, (consulté le )
  579. « Guerre Israël-Hamas : la CIJ ordonne à Israël d’autoriser l’accès humanitaire à Gaza et lui demande d’empêcher tout éventuel acte de « génocide » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  580. « Décision. La Cour internationale de justice épingle Israël sur la guerre à Gaza », sur Courrier international, (consulté le )
  581. a et b « Israël - Afrique du Sud : quelles réactions à la décision historique de la CIJ ? | TV5MONDE - Informations », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  582. François Bougon, Jérôme Hourdeaux, « La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’empêcher un génocide à Gaza », sur Mediapart, (consulté le )
  583. « La Haye: des familles d'otages israéliens demandent à la CPI de poursuivre le Hamas », sur RFI,
  584. a et b « Le procureur de la Cour pénale internationale réclame des mandats d’arrêt contre Benyamin Nétanyahou et trois leaders du Hamas pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité », sur Le Monde,
  585. a et b « Une enquête de l'ONU accuse Israël de chercher à "détruire" le système de santé à Gaza », sur Franceinfo, (consulté le )
  586. a et b « Que dit ce rapport de l’ONU fustigé par Israël sur des « crimes de guerre » à Gaza ? », sur Le HuffPost, (consulté le )
  587. Complément d'enquête / La guerre de l'info : Israël / Hamas, France Télévision, 15 février 2024
  588. « Médiacritiques », sur Acrimed, (consulté le )
  589. « Israël-Palestine : un naufrage médiatique sans précédent », sur Blast le souffle de l’info, (consulté le )
  590. Gaza interdit d'accès : comment nous vous informons quand même [Podcast], Jean-Philippe Rémy, Liselotte Mas, et Clothilde Mraffko sur Le Monde (, 6:59 minutes), Le Monde, consulté le
  591. Libération et AFP, « Le chef de l'ONU juge que l'attaque du Hamas n’est pas « arrivée dans le vide », provoquant la colère d'Israël », Libération,‎ (lire en ligne)
  592. Marie-Violette Bernard et Louis Dubar, « Guerre entre Israël et le Hamas : l'article à lire pour comprendre l'escalade qui a mené à l'épisode le plus meurtrier du conflit israélo-palestinien », sur France Info, .
  593. (en) David Benatar, « It's Not the Occupation », sur Quillette, (consulté le ).
  594. a et b (en) Amjad Iraqi, « A psychological barrier has just been shattered in Israel-Palestine », +972 Magazine,‎ (lire en ligne)
  595. (en) Majed Kayali, « Why did Hamas start a war with Israel? », Al Majalla,‎ (lire en ligne)
  596. a et b BBC News Afrique, « Pourquoi le Hamas a-t-il attaqué Israël ? », sur BBC,
  597. (en) « Hamas-Israel escalation: What we know so far, and whether it could lead to the Third Intifada », sur The Indian Express, (consulté le )
  598. a b et c « Israël-Hamas. Nombre de morts, otages, représailles… Une guerre massive, totale et sans précédent », sur actu.fr, (consulté le ).
  599. (en-US) Jon Schwarz, « Yes, This Is Israel’s 9/11 », sur The Intercept, (consulté le )
  600. « Est-il vrai que la charte du Hamas fixe comme objectif la destruction de l’Etat d’Israël ? », sur Libération, (consulté le ).
  601. « Comment la droite nationaliste israélienne a fait le jeu du Hamas : l’éclairage de Charles Enderlin », sur telerama.fr, (consulté le )
  602. Louise Leduc, « Israël et le Hamas en guerre, jour 27: Le peuple palestinien « court un risque grave de génocide » », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  603. « Polémique. Peut-on parler de “génocide” en cours à Gaza ? », sur Courrier international, (consulté le ).
  604. « "Génocide", crimes "de guerre" ou "contre l’humanité"… Quels mots pour la guerre Israël-Hamas ? », sur France 24, (consulté le ).
  605. Joseph Confavreux, « Guerre au Proche-Orient : le « génocide », terme juridique et arme politique », sur Mediapart, .
  606. Raphael Enthoven, « La guerre des maux », sur Franc-Tireur, .
  607. Mélanie Meloche-Holubowski, « La bande de Gaza en cartes et en chiffres », sur Radio-Canada, (consulté le )
  608. « Comment le Hamas finance ses attaques », sur La Tribune, (consulté le ).
  609. (en) « Necessary cost’: Behind Hamas’ bloody gambit to create a permanent state of war », sur The Straits Time, .
  610. « Éradiquer le Hamas ? Israël face aux défis d’une opération terrestre à Gaza », sur France Inter, (consulté le )
  611. a et b Sandrine Blanchard et Cathrin Schaer, « Pourquoi Israël ne peut pas "éliminer" le Hamas », Deutsche Welle,‎ (lire en ligne)
  612. Paul Kirby, « Une invasion terrestre israélienne de Gaza pourrait-elle atteindre ses objectifs ? », BBC,‎ (lire en ligne)
  613. « L'actu en dessin : la riposte israélienne, à quel prix ? », sur France 24, (consulté le )
  614. « Guerre à Gaza : la « riposte disproportionnée », une stratégie assumée par Israël », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  615. « Guerre entre Israël et le Hamas : qu'est-ce que "la doctrine Dahiya", l'usage disproportionné de la force théorisé par l'armée israélienne ? », sur Franceinfo, (consulté le )
  616. « Pourquoi la riposte israélienne à Gaza semble disproportionnée », sur France Inter, (consulté le )
  617. a et b « "La doctrine Dahiya" ou comment Israël a théorisé l'usage disproportionné de la force », sur France 24, (consulté le )
  618. Sélim Nassib, « L’objectif inavoué d’Israël - AOC media », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, (consulté le )
  619. a b et c « Israël voudrait pousser les Palestiniens de Gaza à émigrer massivement », sur Les Echos, (consulté le )
  620. « Revue de presse. Israël serait déjà en contact avec plusieurs pays pour y expulser les Gazaouis », sur Courrier international, (consulté le )
  621. (en-US) Amjad Iraqi, « Expel all Palestinians from Gaza, recommends Israeli gov't ministry », sur +972 Magazine, (consulté le )
  622. « Guerre. Transférer la population de Gaza en Égypte : un scénario bel et bien envisagé par Israël », sur Courrier international, (consulté le )
  623. Jacques Pezet, « Que contient le document partagé par WikiLeaks, selon lequel Israël prévoit de déplacer les habitants de Gaza vers le Sinaï ? », sur Libération (consulté le )
  624. « Pourquoi le plan d'Israël à Gaza semble bien être la relocalisation de ses habitants », sur France Inter, (consulté le )
  625. a et b « "Émigration volontaire" des Palestiniens, retour des colons à Gaza... Les propositions de ministres israéliens d'extrême droite créent la polémique », sur Franceinfo, (consulté le )
  626. a et b « En Israël, l’extrême droite rêve tout haut à la recolonisation de Gaza », sur Radio-Canada, (consulté le )
  627. « Guerre Israël-Hamas : vers une nouvelle occupation de la bande de Gaza ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  628. « Israël-Palestine - vers la guerre existentielle », sur Youtube, (consulté le ) - écouter particulièrement les minutes 16 et 38
  629. a b c d e f g h i j k et l (en) « Harsh Israeli rhetoric against Palestinians becomes central to South Africa's genocide case », sur AP News, (consulté le )
  630. a b et c (en) « Why a biblical story is central to South Africa's ICJ case against Israel », ABC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  631. Emilie Nicolas, « Qui commande, au juste? », (consulté le )
  632. (en-US) Noah Lanard, « The dangerous history behind Netanyahu's Amalek rhetoric » (consulté le )
  633. « Guerre Israël-Hamas : Yoav Gallant, un ministre de la Défense en première ligne », sur France 24, (consulté le )
  634. a b et c Aurélie Lanctôt, « Gaza, humanité bafouée », sur Le Devoir, (consulté le )
  635. Emilie Nicolas, « Qui commande, au juste? », sur Le Devoir, (consulté le )
  636. « Qui est Amichay Eliyahu, ministre israélien suspendu pour avoir évoqué une bombe nucléaire sur Gaza ? », sur Libération (consulté le )
  637. (en) « Israel right-wing ministers' comments add fuel to Palestinian fears », sur NBC News, (consulté le )
  638. « De la haine et de l'outrance : la stratégie de l'extrême droite israélienne pour peser », sur France 24, (consulté le )
  639. « Un ministre israélien évoque "l'option" d'une bombe nucléaire à Gaza… et se fait recadrer par Netanyahou », sur marianne.net, (consulté le )
  640. « Israël accusé de génocide à la Cour internationale de justice : audience scrutée d'Israël en Afrique du Sud », sur France Culture, (consulté le )
  641. (he) « With ICJ Trial Looming, Israeli Lawmakers Double Down on Calls to 'Burn Gaza,' Relocate Palestinians », הארץ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  642. « Hamas official vows to 'repeat' Oct 7 attack repeatedly to teach Israel a lesson », The Economic Times,‎ (ISSN 0013-0389, lire en ligne, consulté le )
  643. (en-US) Cara Tabachnick et Khaled Wassef, « Middle East leaders praise and condemn Hamas attacks against Israel », sur cbsnews.com, (consulté le )
  644. « Hassan Nasrallah: Hezbollah leader praise Hamas attack on Israel but say na only 'Palestinian carry out di attack 100%' », sur BBC News Pidgin, (consulté le )
  645. (en) « Hamas Committed Documented Atrocities. But a Few False Stories Feed the Deniers », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  646. a et b Cédric Mathiot et Florian Gouthière, « Israël, 7 octobre : un massacre et des mystifications », sur Libération, (consulté le )
  647. Mélinée Le Priol, « Nombre de morts à Gaza : peut-on se fier aux chiffres du Hamas ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  648. a et b François Bougon, « « Les images de l’horreur diffusées par les acteurs du conflit sont une nouvelle escalade » », Mediapart,‎ (lire en ligne  )
  649. A. Vahramian, S. Yassine et L. Lavieille, « Guerre entre Israël et le Hamas : le traumatisme des viols du 7 octobre », sur FranceInfo,
  650. (en) Jeffrey Gettleman (en), Anat Schwartz et Adam Sella, « Screams Without Words’: How Hamas Weaponized Sexual Violence on Oct. 7 »  , sur The New York Times,
  651. a b et c Barbara Gabel, « Entre Israël et le Hamas, une guerre de communication qui se joue sur tous les fronts », sur France 24,
  652. Service Checknews, « Israël : d’où vient le chiffre de « 40 bébés tués » et parfois « décapités » par le Hamas à Kfar Aza ? », sur Libération, (consulté le )
  653. Nicolas Coadou, « Attaques du Hamas: l'armée israélienne dévoile des images insoutenables, le récit de notre reporter », sur BFMTV, (consulté le ).
  654. a et b « [VIDEO] Guerre Israël-Hamas : les autorités israéliennes ont diffusé des vidéos des attaques du 7 octobre pour prouver l'horreur au monde entier », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  655. « François Margolin: « Pourquoi il faut montrer les images des massacres du Hamas » », sur Le Figaro, (consulté le ).
  656. « Tsahal aurait refusé de le montrer à ses propres soldats pour éviter « l’esprit de vengeance » », Libération,
  657. a b c et d Nicolas Rouger, « CheckNews - Crimes du Hamas : qu’y a-t-il dans la vidéo de 48 minutes d’horreur que montre Tsahal à la presse étrangère ? », sur Libération, (consulté le ).
  658. a et b « Conflit Israël-Hamas : l'horreur des images montrées par l'État hébreu aux journalistes », sur rtl.fr, (consulté le ).
  659. Capucine Licoys, « Israël : des journalistes conviés à visionner sans filtre les crimes du Hamas », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  660. Sébastien Le Belzic (envoyé spécial à Tel-Aviv), édité par Gauthier Delomez, « Israël-Hamas : des images diffusées par Tsahal montrent les massacres commis par les terroristes », sur Europe 1, (consulté le ).
  661. Carroll Rory, « Israel shows footage of Hamas killings 'to counter denial of atrocities' », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  662. (en-US) Roxana Saberi, « Israel releases graphic video of Hamas terror attacks as part of "narrative battle" over war in Gaza », sur CBS News, (consulté le ).
  663. (en) Paul Sakkal, « Israeli children orphaned after watching parents’ murders by Hamas », sur The Sidney Morning Herald, (consulté le )
  664. (en) Dennis Bihler, « 36 children murdered by Hamas in October 7 massacre, over 30 still held hostage », sur Ynet, (consulté le )
  665. Dinah Cohen, « Israël-Hamas: 90 députés présents pour la projection du film des massacres à l'Assemblée nationale », sur l'Opinion, (consulté le ).
  666. (en) Feras Kilani, « Hamas leader refuses to acknowledge killing of civilians in Israel », (consulté le )
  667. (en) Patrick Sawer, « BBC Arabic report ‘minimises Hamas atrocities’ included in English version », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  668. Elsa de La Roche Saint-André, « Comment Israël a payé plusieurs millions de dollars pour inonder les internautes français de publicités anti-Hamas », sur Libération, (consulté le ).
  669. a et b « Guerre entre Israël et le Hamas : l'armée israélienne diffuse des interrogatoires de membres du groupe terroriste palestinien », sur Franceinfo, (consulté le ).
  670. (en) Robert Goldman, « What are the laws of war, and how do they apply to the Israel-Gaza conflict? », sur CBS News, (consulté le ).
  671. (en) « How the ‘laws of war’ apply to the conflict between Israel and Hamas », sur The Conversation, (consulté le ).
  672. a et b (he) « מנכ"לית X: "הסרנו מהפלטפורמה מאות חשבונות הקשורים לחמאס" | כלכליסט » [« PDG de X : « Nous avons supprimé de la plateforme des centaines de comptes liés au Hamas » »], sur calcalist,‎ (consulté le ).
  673. « חרף האזהרות, הישראלים צורכים פייק ניוז מטעם חמאס - ומפיצים אותו הלאה » [« Malgré les avertissements, les Israéliens consomment les fausses nouvelles du Hamas et les diffusent encore davantage »], TheMarker,‎ (lire en ligne, consulté le )
  674. « Guerre Israël-Gaza : le Hamas diffuse une vidéo de trois femmes présentées comme des otages et suppliant Netanyahu », sur RTBF, (consulté le ).
  675. (en) Leandro Fleischer, « Yoseph Haddad: "This is Israel's second War of Independence" », sur Voz Media, .
  676. « Fake Off : Des otages israéliennes remercient le Hamas ? Prudence », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  677. (en) Matthew Gault, « IDF Admits It Ran Gory Telegram Calling Palestinians ‘Roaches’ to be ‘Exterminated’ », sur Vice, (consulté le )
  678. Anatomie d’une campagne israélienne de désinformation, Le Monde, Jean-Pierre Filiu, 30 juin 2024
  679. a b c d e et f « Crise entre Israël et l'Iran : De la guerre par procuration à la crainte d'un conflit régional », sur BBC News Afrique, (consulté le )
  680. Michel Touma, « L’éditorial – Le sabotage d'une dynamique à l'autre », sur Ici Beyrouth,
  681. Noé Pignède, « Attaque du Hamas contre Israël : une offensive préparée de longue date depuis Beyrouth, selon la presse libanaise », sur FranceInfo, .
  682. (en) « Iran's IRGC Spokesman Breaks Ranks On Hamas, Soleimani », sur Iran International,
  683. (en) Ronen Bergman, Adam Rasgon et Patrick Kingsley, « Secret Documents Show Hamas Tried to Persuade Iran to Join Its Oct. 7 Attack »  , sur The New York Times,
  684. (en-US) Mohamad Moustafa Alabsi, « Israël-Palestine : un affrontement « apocalyptique » entre deux mémoires traumatisées », sur The Conversation, (consulté le )
  685. (en) « In Hamas' horrific killings, Israeli trauma over the Holocaust resurfaces », sur AP News, (consulté le )
  686. « Bande de Gaza : aux origines des camps de réfugiés nés de l'exode de 1948 », sur Geo.fr, (consulté le )
  687. Charles Delouche-Bertolasi, « Qu’est-ce que la « Nakba », redoutée par les civils de Gaza ? », sur Libération (consulté le )
  688. « Jamais la Palestine n’a autant souffert », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  689. a et b Marc Hecker, « Guerre Hamas-Israël : les enjeux plus forts que les moyens militaires ? » [archive], sur www.ifri.org, (consulté le )
  690. a et b Zacharie Goudreault, « Le conflit Israël-Hamas est-il réellement une «guerre»? » [archive], sur Le Devoir, (consulté le )
  691. « Guerre Israël-Hamas : comment l’économie de toute la région est affectée par le conflit », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  692. « Guerre Israël-Hamas : des risques de « graves » conséquences économiques, pointe la Banque mondiale », sur latribune.fr, (consulté le )
  693. a b c d e f g h et i « Eaux usées, air toxique : une catastrophe environnementale est en cours à Gaza », sur euronews, (consulté le )
  694. a et b Coppélia Piccolo, « Incendies causés par les combats, bombes en tout genre et carburant brûlé à foison… La guerre Hamas-Israël dévaste aussi la planète », sur Libération (consulté le )
  695. a b et c (en-GB) Nina Lakhani et Nina Lakhani Climate justice reporter, « Emissions from Israel’s war in Gaza have ‘immense’ effect on climate catastrophe », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  696. a b et c « Gaza: les débris laisseront un héritage de risques pour la santé publique », sur Agence Science-Presse (consulté le )
  697. (en) « White phosphorus », sur who.int (consulté le )
  698. « COP28 : six effets dévastateurs des guerres sur l'environnement », sur Les Echos, (consulté le )
  699. (en) « Around the world, the left is tearing itself apart over Israel », sur Politico,
  700. a et b « À la une de l’hebdo. Guerre Israël-Hamas : une fracture mondiale », sur Courrier international, (consulté le )
  701. a et b « Israël-Hamas : dans le monde, entre le Nord et le Sud, le fossé se creuse », sur information.tv5monde.com, (consulté le )
  702. Pierre Haski, « Entre les Occidentaux et les pays du Sud, la rupture est consommée », sur L'Obs, (consulté le )
  703. « La guerre Israël-Hamas éloigne les pays du Proche-Orient de l’Occident », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  704. « Gaza : un premier camion de carburant est entré, mais ça ne sera « pas du tout suffisant » pour l’ONU », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  705. Par Henri Vernet Le 13 janvier 2024 à 18h00, « Guerre Israël-Hamas : la France va jouer un rôle décisif dans la livraison de médicaments pour les otages à Gaza », sur leparisien.fr, (consulté le )
  706. « DIRECT - Gaza : le Hamas fait part de ses exigences en vue d'une trêve », sur TV5 Monde,
  707. Victor Mérat, « Humanitaires tués à Gaza : World Central Kitchen réclame une enquête indépendante », sur Le Figaro,
  708. « Les Etats-Unis ont commencé la construction d’une jetée à Gaza pour y acheminer de l’aide humanitaire », sur Libération,
  709. AFP, « Reprise de la livraison de l'aide à partir de la jetée temporaire américaine », sur L'Orient - Le Jour,
  710. « Guerre Israël-Hamas : 16 200 manifestants à Paris pour réclamer un cessez-le-feu à Gaza », Le Parisien, (consulté le ).
  711. (en) Magramo et Karadsheh, « Gaza hospital explosion sparks anger and protests in Arab countries » [archive du ], sur CNN, (consulté le )
  712. (en) Mariano Zafra, Jon McClure, Prasanta Kumar Dutta et Jon McClure, « Mapping the conflict in Israel and Gaza », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  713. "Le Parlement européen appelle pour la première fois à un "cessez-le-feu permanent" à Gaza", euronews, 18 janvier 2024

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Rapports

Liens externes