Liste des catastrophes et accidents dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

page de liste de Wikimédia

Le sous-sol de la région Nord-Pas-de-Calais a été exploité pour son charbon entre 1720 et 1990. Au fil des années, un nombre important de catastrophes et d'accidents ont eu lieu dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Catastrophes et accidents

modifier
Un coup de grisou tue 11 ouvriers. Vingt autres qui travaillaient sur le même chantier sont sauvés par leurs camarades, accourus d'autres galeries. À la surface, le sol tremble, un mur s'écroule et les bâtiments du carreau sont ébranlés.
Vers 1805, un incendie à l'accrochage à 53 mètres de profondeur fait 11 victimes. Cet étage d'extraction sera définitivement fermé, si bien qu'il n'y aura plus qu'à 73 mètres de profondeur que le charbon sera exploité. Le cuvelage était tellement en mauvais état que le puits est remblayé en .

1823-1824

modifier
Deux coups de grisou. Celui du cause la mort de 22 mineurs, celui du en tue 20 autres[3],[4].
Un coup de grisou fait deux morts.
  • Les 20 et à la Fosse Saint-Louis des mines d'Aniche deux mineurs sont tués par suite d'éboulement, François Hypolite Vilette 10 ans et 10 mois ; François Gouy 18 ans, six sont saufs[5]
L'incident appelé à l'époque « catastrophe de Marles » désigne en fait la remontée précipitée de mineurs travaillant dans un environnement dangereux où ils risquaient l'ensevelissement. Grâce à la présence d'esprit d'un machiniste qui signale une anomalie dans le fonctionnement des cages, il n'y eut aucun blessé.
4 morts après un coup de grisou.
11 tués par décrochage de cage.
19 morts, asphyxiés dans un incendie.
  •  : Fosse 1 à Bauvin.
La chute d'une cage tue 8 mineurs.
7 morts après un coup de grisou.
Chute au fond du puits : 5 morts.
Des guides rompent et deux cages se rencontrent dans le puits : 13 morts
  •  : Fosse 3 à Liévin
8 morts après un coup de grisou.
4 morts après un coup de grisou.
  •  : Fosse 2, Ferfay
Une explosion tue 17 personnes.
http://fouquiereschf.free.fr/histoire/mines/catastrophe_de_ferfay_17_morts.htm
  •  : Fosse 1 à Liévin
Une explosion tue 28 personnes.
3 morts après un coup de poussières.
10 morts après un coup de grisou.
Une explosion de dynamite tue 21 mineurs.
4 morts[Comment ?]
7 morts après un coup de grisou.
Un coup de poussière fait 1 099 morts, ce qui restera la plus grave catastrophe minière en Europe. Elle provoque une prise de conscience importante sur la nécessité d'une sécurité renforcée, alors qu'aucun accident auparavant n'avait dépassé la trentaine de morts.
  •  : Fosse 5 à Calonne-Liévin.
3 morts après un coup de grisou.
  •  : La Clarence, à Divion.
Deux explosions font 79 morts. Six ans seulement après Courrières, c'est la deuxième catastrophe la plus meurtrière du bassin.
42 morts après un coup de poussière.
  •  : fosse de Rœulx à Escaudain.
17 morts dans la chute d'une cage.
Un éboulement tue 3 mineurs.
8 morts[Comment ?].
8 morts après un coup de grisou.
Un bombardement allemand provoque un coup de poussière qui tue 34 personnes.
16 morts après un coup de grisou.
6 morts après un coup de grisou.
  •  : fosse 1, Oignies (mines d'Ostricourt)
13 morts après un coup de grisou.
Un éboulement provoque 9 morts.
  •  : Fosse 11, Grenay.
1 mort et 31 blessés après un coup de poussière.
2 morts dans une explosion.
Un coup de poussières provoque 11 morts[10]. Le 13 janvier 1951, Henri Grave, délégué mineur à l'hygiène et à la sécurité avait pourtant noté qu'« il faudrait boiser des échelles à chaque rallonge, le toit étant mauvais »[10],[11].
  •  : Fosse Schneider, Lourches.
9 morts après un coup de poussières.
2 morts dans un éboulement.
  •  : un éboulement dans la veine Élisa de la fosse no 13 des mines de Lens du Groupe de Lens-Liévin cause la mort de six mineurs[R 1].
  •  : A la Fosse Delloye de Lewarde aujourd'hui Centre historique minier de Lewarde le vendredi à 3hr50 une catastrophe minière par éboulement à 377m de fonds dans la veine du Grand Moulin, situé vers Villers-au-tertre tua deux mineurs et en blessa un troisième. Franciezk Wosniak, 43 ans de Monchecourt, boutefeu, a été le premier remonté après 3 heures d'efforts. Le soir Adolf Buttwill, 44 ans d'Ecaillon a été remonté survivant blessé aux jambes. Samedi matin Henrick Drzewiecki, 31 ans, d'Auberchicourt est retrouvé sans vie[12],[13].
 
Plaque commémorative inaugurée le 7 décembre 2013, située sur le clocher de l'église Saint-Nicolas.
  •  : Fosse Agache, Fenain.
Deux morts dans un éboulement.
L'explosion du terril de Quenehem tue 6 habitants du coron voisin.

Notes et références

modifier
Références
  1. http://fouquiereschf.free.fr/histoire/mines/conde.htm 16 juillet 1756 : Gros Caillou]
  2. 1805 : Saint Roch
  3. « Il y a 190 ans: la catastrophe du Chaufour en 1823 », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  4. Pierre Pierrard, Enfants et jeunes ouvriers en France: XIXe – XXe siècle, Editions de l'Atelier, , 225 p. (lire en ligne).
  5. L'Ami de la religion, vol. 41337, Librairie Ecclésiastique d'adrien le clere et cie, (lire en ligne), Dans la nuit du 20 au 21 avril a eu lieu un éhoulement à la fosse Saint Louis delà compagnie d Aniche Nord Deux jeunes ouvriers ont péri Sx antres n ont éch ppé que par miracle.
  6. Jean-Pierre Tondeur, Courrier Douaisien du 29 octobre 1854, Auberchicourt, Histoire locale d'Auberchicourt,
  7. Bulletin de la Société de l'industrie minérale, vol. 3, Société de l'industrie minérale, Saint-Étienne, (lire en ligne)
  8. 28 avril 1866 : Fosse no 2 des mines de Marles
  9. « Lourches (Nord) 30 juillet 1881 », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  10. a et b Récit de la catastrophe, Photos Daniel POQUET [1]
  11. Liste des catastrophes [2]
  12. André Gailard, « Trois mineurs ensevelis à la fosse Delloye de Lewarde », La Voix du Nord,‎ .
  13. « Dernier hommage à l'insécurité du puits Delloye », La tribune des mineurs,‎ .
Références au magazine Relais
  1. a b c d e f g h i j k l m et n Gérard (dir. et rédacteur en chef) et al., « L'adieu Solennel aux victimes des catastrophes : D'émouvantes cérémonies (Relais, janvier 1975) », Relais, Douai, Service communication des H.B.N.P.C., no spécial « Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais de 46 à 90 à travers les journaux de l'entreprise »,‎ , p. 44-45 (ISSN 0753-3454)

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Bibliographie

modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles

modifier
  • Gérard (dir. et rédacteur en chef) et al., « L'adieu Solennel aux victimes des catastrophes : D'émouvantes cérémonies (Relais, janvier 1975) », Relais, Douai, Service communication des HBNPC, no spécial « Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais de 46 à 90 à travers les journaux de l'entreprise »,‎ , p. 44-45 (ISSN 0753-3454)