Leforest
Leforest [ləfɔʁɛ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Leforestois.
Leforest | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin | ||||
Maire Mandat |
Christian Musial 2020-2026 |
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Code postal | 62790 | ||||
Code commune | 62497 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Leforestois | ||||
Population municipale |
7 179 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 154 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
552 694 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 17″ nord, 3° 03′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 20 m Max. 66 m |
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Superficie | 6,22 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Hénin-Beaumont-2 | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | villedeleforest.fr | ||||
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La commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin.
La Compagnie des mines de l'Escarpelle y a ouvert ses fosses nos 2, 6 et 10, remblayées à la fin du XXe siècle.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLeforest est située dans l'ex-bassin minier, à 10 minutes de Douai et Hénin-Beaumont, 15 minutes de Lens et 30 minutes de Lille et d'Arras en voiture. L'autoroute A21 se situe à proximité de la ville.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes, dont quatre situées dans le département du Nord :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 6,22 km2 ; son altitude varie de 20 à 66 m[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
La commune est traversée par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[3].
Quatre autres petits canaux, ou chenaux, drainent le territoire de la commune :
- le Filet Maurant Amont, petit canal, chenal de 5,22 km, qui prend sa source dans la commune d'Ostricourt et se jette dans le Deûle au niveau de la commune d'Auby[4] ;
- le Cité Cornuault, petit canal, chenal de 3,57 km, qui prend sa source dans la commune de Moncheaux et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[5] ;
- le Falemprise, petit canal, chenal de 1,07 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[6] ;
- le marais du forest, petit canal, chenal de 1,81 km, qui prend sa source dans la commune d'Évin-Malmaison et se jette dans le Filet Maurant Amont au niveau de la commune d'Évin-Malmaison[7].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
modifierZones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- la forêt domaniale de Phalempin, le bois de l'Offlarde, bois Monsieur, les Cinq Tailles et leurs lisières, d’une superficie de 1 824 ha et d'une altitude variant de 26 à 65 mètres. Cette ZNIEFF est majoritairement occupée par un complexe forestier dont la forêt domaniale de Phalempin constitue le principal massif forestier[14] ;
- le terril 122 de Leforest et marais périphérique, d’une superficie de 9 ha et d'une altitude variant de 35 à 45 mètres. Cette ZNIEFF est constituée d’un petit terril conique érigé à partir de 1923 et fait partie d’un espace ouvert au public qui peut accéder au sommet par un chemin aménagé[15].
Espèces faunistiques et floristiques
modifierL’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[16].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Leforest est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,1 %), terres arables (30,5 %), forêts (15,1 %), mines, décharges et chantiers (5,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), prairies (1,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
modifierLeforest est desservie par les lignes 21, 23 et des circuits scolaires du réseau de transport TADAO. La ligne 2 du réseau douaisien Évéole dessert également la commune.
La commune possède une gare située sur la ligne de Paris-Nord à Lille.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté dans les textes aux environs du XIIe siècle sous les formes Forest en 1125 ; Forestum en 1184 ; Foriest en 1224 ; Le Forest en 1307 ; Forestz en 1463 ; Forest-lez-Lens en 1530[23]. Il faut attendre le XIXe siècle, en 1801, pour voir le nom de « Leforest » désigner définitivement la commune[1].
Venant de l'article picard féminin le et de l'oïl forest[24].
Histoire
modifierLa ville est décorée, pour ses capacités à résister à l'occupation allemande, de la Croix de guerre 1914-1918.
Leforest était à l'origine un petit bourg où résidaient quelques défricheurs de forêts.
Leforest était avant la Révolution française le siège d'au moins une seigneurie longtemps détenue par la famille de La Tramerie[25].
En août 1667, par lettres données depuis le camp devant Lille, est érigée en marquisat, la terre de Le Forest. Cette terre a moyenne et basse justice (justice seigneuriale) et jouit d'un revenu considérable en ayant plusieurs fiefs et arrière-fiefs. Elle relève du roi en raison du château de Lens. L'érection en marquisat donne au détenteur de la terre le droit de haute justice (possibilité de juger les crimes et de prononcer des peines de mort), ce dont témoignait la permission d'ériger des fourches patibulaires à quatre piliers(un gibet). Si le marquisat vient à tomber entre les mains d'une personne convertie à la religion protestante, il ne pourra y être fait aucun prêche ni service de la dite religion, sous peine de nullité de l'érection en marquisat[26]
Seigneurs de Leforest
modifier- En 1598, Robert de la Tramerie, chevalier, est seigneur du lieu et du Forest (Leforest). Il a pour frère Ponthus de la Tramerie, seigneur de Hestaing. Ils descendent des Monchy (Monchy-au-Bois)-Cayeux (Cayeux-sur-Mer). Ils passent un accord le 10 mars 1598 avec Hugues de Bassecourt, seigneur de Hornaing, qui écartèle ses armes avec celles de Monchy. Ils reconnaissent aux Bassecourt (Hugues seigneur de Hornaing; son frère aîné, seigneur de Grigny) le droit de porter les armes des Duriez, dont les dits Bassecourt descendent[27].
- Louis de La Tramerie, est seigneur de Le Forest et d'Auby en 1667 lorsque la terre de Le Forest est érigée en marquisat à son profit. Il descend d'une des plus anciennes et plus illustres familles du comté d'Artois. Ses ancêtres et lui ont rendu de grands services à leurs souverains[26].
Exploitation charbonnière
modifierLa Compagnie des mines de l'Escarpelle a exploité ses fosses nos 2, 6 et 10 sur le territoire de Leforest. Elle employait de nombreux travailleurs polonais. Certains ont été expulsés pendant la Grande Dépression. Le , pour protester contre l'expulsion de onze mineurs polonais, 347 Polonais et 88 Français refusent de remonter pendant deux jours de la fosse 10. La rébellion vaut à deux d'entre eux d'être arrêtés et incarcérés et à cent-vingt sept autres d'être licenciés. Puis 250 Polonais (mineurs- notamment Edward Gierek, futur chef du gouvernement polonais entre 1970 et 1980, alors syndicaliste à la C.G.T.U. et membre du P.C. depuis 1931 - et leurs familles) sont expulsés du pays[28],[29]
Les fosses ayant été remblayées successivement des années 1970 aux années 1990, il ne subsiste pratiquement aucune trace de la mine de nos jours.
- Un forage effectué près de la sablière prévoyait la construction d'un onzième puits pour la Compagnie des Mines de l'Escarpelle. Le projet a été abandonné. Les traces de l'essai sont encore visible (en plein champs)ou par vue aérienne, notamment sur le site officiel Géoportail. Le site est a cheval sur le lieu-dit "Martin Terre" commune de Raimbeaucourt et "Mardichon" (Leforest).
Immigration polonaise
modifierLa commune a accueilli, dans les années 1920, comme de nombreuses autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France.
Seconde guerre mondiale
modifierPendant la Seconde guerre mondiale, la ville fut occupée une nouvelle fois par les troupes allemandes.
Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[30].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation allemande en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[31], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux : la bataille du charbon (1945-1947), la grève des mineurs de 1947 et celle de 1948.
XXIe siècle
modifierLa Générale du solaire construit la centrale solaire photovoltaïque de Leforest de 2022 à 2023 sur le site de l'ancienne décharge[32].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais[33].
Commune et intercommunalités
modifierLa commune est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin qui regroupe 14 communes et compte 126 840 habitants en 2021[33].
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton d'Hénin-Beaumont-2[33].
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la onzième circonscription du Pas-de-Calais[34].
Élections municipales et communautaires
modifierLors du premier tour des élections municipales le , vingt-neuf sièges sont à pourvoir ; on dénombre 5 392 inscrits et seulement 2 387 votants (44,27 %), 60 votes nuls et blancs , soit 2 327 suffrages exprimés (97,49 %). La liste divers gauche Vivons Leforest au naturel menée par le maire sortant Christian Musial recueille 1 957 voix (84,10 %) et remporte ainsi vingt-sept sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Leforest pour vous menée par Tiphanie Usta avec 370 voix (15,90 %)[35].
Liste des maires
modifierInstances de démocratie participative
modifierLa commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[43].
Équipements et services publics
modifierEn 2011, la commune de Leforest a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[44], ce qui est toujours d'actualité en 2024[45]
Population et société
modifierDémographie
modifierLes habitants sont appelés les Leforestois[46].
Évolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2021, la commune comptait 7 179 habitants[Note 6], en évolution de +1,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 406 hommes pour 3 826 femmes, soit un taux de 52,90 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Nicolas.
- Le monument aux morts[52].
- Le château Blanche-Maison.
- La cité du Planty. Elle a servi de lieu de tournage du film Armaguedon de Alain Jessua. On voit très distinctement le chevalet de la fosse 10 de la Compagnie des mines de l'Escarpelle alors en activité. Dans le scénario se trouve la maison de Louis Carrier (incarné par Jean Yanne). Le personnage cherche à se venger de la société en défiant la police par des menaces terroristes. La police fait appel à un psychiatre pour en venir à bout (incarné par Alain Delon). Différents plans ont été pris dans la cité en 1976.
Personnalités liées à la commune
modifier- Bernard Pivot, journaliste : une partie de la famille de sa femme Monique habite Leforest, la médiathèque porte son nom et a été inaugurée par lui.
- Michel Quint, écrivain et chroniqueur à Wéo, né dans la commune.
- Jean Yanne, après le tournage du film Armaguedon lorsqu'il se confie à Nicole Calfan[53] se sentait un peu coupable d'incarner un meurtrier originaire du Nord de la France (dans le film, sa maison se situe à Leforest). Il dira : "...[dans ce film] j'incarne un salaud qui aurait très bien pu venir de Nice, mais tu vois, comme par hasard, on a décidé que ce salaud viendrait d'ici [Leforest]. Alors quand je rencontre ces habitants qui sont d'une gentillesse rare avec moi, c'est à ce moment-là que je me sens un vrai salaud". Alain Jessua[54] se plaint vivement de l'attitude d'Alain Delon acteur pendant le tournage tandis qu'il confirmera l'attitude bienveillante de Jean Yanne lors du tournage.
Héraldique
modifierDe sable au chevron d’or accompagné de trois merlettes du même, à la bordure aussi d’or. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierOuvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[55] :
- L. Naudet, Recueil d'histoires relatives à Leforest, Lognes, auto-édition, 2018.
- A. De Ternas, Notice sur le village de Leforest, sur son château et sur ses seigneurs (1370-1792), Arras,
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Pas-de-Calais
- Aide à la rédaction des articles consacrés aux communes de France
Liens externes
modifier- Le site de la commune
- Dossier relatif aux rattachements de la commune sur le site de l'Insee, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 7]
- « La commune » sur Géoportail.
Bases de données, dictionnaires et encyclopédies
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de la Deûle ( E3--021-) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Filet Maurant Amont (E3010700) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Cité Cornuault (E3010780) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Falemprise (E3010880) » (consulté le )
- Sandre, « Fiche cours d'eau - marais du forest (E3010880) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 45, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 17-18, lire en ligne.
- Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 57
- Christian DELABOS, « L 'expulsion des mineurs polonais. Leforest 11 Août 1934. », Histoire de l'Antiquité à nos jours, , p. 66-67 (lire en ligne)
- Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273, , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
- « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
- « À Leforest, l'ancienne décharge va se transformer en centrale solaire », L'Hebdo Éco, supplément de La Voix du Nord, , p. 2.
- « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
- « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Élections municipales, », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165, , p. 33.
- Pascal Wallart, « Municipales de Leforest : la force tranquille de Christian Musial peut-elle être perturbée ? : En 2008, il a fait ses premières armes dans l’arène municipale face à un Michel Rodriguès en proie au chaos. L’espace d’un mandat, le jeune élu socialiste a su imposer un style participatif et sortir sa ville de quelques sérieuses ornières. De quoi repartir en campagne avec un gros moral, bien utile dans une ambiance plutôt délétère où les mauvais coups volent bien bas… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Le Couteux, « Christian Musial : « Parce qu'on était surendetté, j'ai dû me débrouiller » : Logement, commerces, EHPAD, fiscalité : Christian Musial, maire de Leforest, tire le bilan d'un mandat durant lequel il reconnaît avoir beaucoup appris », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Isabelle Conynck, « Leforest: réélection de Christian Musial avec une majorité confortable : C’est dimanche matin, au sein de la mairie, que le conseil municipal a voté pour élire leur maire. Le deuxième mandat de premier magistrat débute donc officiellement ce dimanche pour Christian Musial », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- Céline Debette, « Leforest: nouveaux logements, béguinage, école Voltaire... Les projets du maire Christian Musial : Ce deuxième mandat, le maire de Leforest le veut dans la continuité du précédent pour mener à bien ce qui a été entrepris ces six dernières années. Et poursuivre le développement de sa ville, malgré des dotations en baisse », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
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- Toi l'ours, Moi la Poupée, "Jean Yanne et moi" de Nicole Calfan, éditeur Michel Lafon publié en 2004.
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