Marles-les-Mines

commune française du département du Pas-de-Calais

Marles-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Marlésiens. La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Marles-les-Mines
Marles-les-Mines
Vue panoramique sur Marles-les-Mines.
Blason de Marles-les-Mines
Blason
Marles-les-Mines
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Karine Deruelle-Toursel
2023-2026
Code postal 62540
Code commune 62555
Démographie
Gentilé Marlésiens
Population
municipale
5 493 hab. (2021 en évolution de −2,81 % par rapport à 2015)
Densité 1 207 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 10″ nord, 2° 30′ 11″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 99 m
Superficie 4,55 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Auchel
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Marles-les-Mines
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Marles-les-Mines
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Marles-les-Mines
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Marles-les-Mines
Liens
Site web ville-marleslesmines.fr

Géographie

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Localisation

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La commune est située à 12 km à l'ouest-sud-ouest de Béthune (chef-lieu d'arrondissement).

 
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

Communes limitrophes de Marles-les-Mines
Lozinghem Lapugnoy
Auchel  
Calonne-Ricouart Bruay-la-Buissière

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 4,55 km2 ; son altitude varie de 37 à 99 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Clarence, un cours d'eau naturel de 33 km, qui prend sa source dans la commune de Sains-lès-Pernes et se jette dans la Vieille Lys aval au niveau de la commune de Calonne-sur-la-Lys[3],[4].

 
Réseau hydrographique de Marles-les-Mines[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 789 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 7 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

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Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le terril 14 d'Auchel. C’est un terril conique datant de 1876 et qui est un des derniers grands terrils coniques de l’extrémité occidentale du bassin minier[11].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Marles-les-Mines est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,6 %), terres arables (23,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,2 %), mines, décharges et chantiers (5,4 %), prairies (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Malnæ (vers 1036) ; Malnes (1152) ; Mares (1165) ; Malenes (1179) ; Masnes (1202) ; Maslene, Mallenes, Malesnes (1202) ; Mernes (1235) ; Marle, Marles (1443) ; Marnes (1515)[19] ; Marles en 1793 ; Marles en 1801 et Marles-les-Mines depuis 1905[1].

Toponyme, d'origine gauloise, de l'oïl marle, d'abord au singulier, marne « terre argilo-calcaire »[20]. « Les marliéres ou marniéres ont été parfois des lieux où l'ont tirait la marne pour amender les terres, parfois de lieux d'extraction d'une terre à poterie »[21].

Histoire

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En , la terre de Marles est érigée en comté, unie à celle de Fléchin, pour porter le nom de comté de Marles, par lettres données à Bruxelles[22],

Le comté a été maintenu par Louis XIV au profit de la famille Beaulaincourt, comte de Marles en 1696 en unissant les terres de Marles et de la Beuvrière (sur Labeuvrière)[23].

  • Adrien de Noyelles, seigneur de Marles, Fléchin, Corroy, baron de Rossignol, chevalier, conseiller d'État et de guerre des archiducs, (gouverneurs des Pays-Bas espagnols), gouverneur d'Arras, chef des domaines et finances, obtient par lettres données à Bruxelles en , que la terre de Marles soit érigée en comté, unie à celle de Fléchin, pour porter le nom de comté de Marles[22].
  • Jean Georges de Beaulaincourt, seigneur de Bellenville, Barlet, la Beuvrière achète Marles en 1692 et en est le seigneur. Il demande au roi Louis XIV que la terre de Marles soit réunie à celle de la Beuvrière, avec les fiefs et seigneuries qui en dépendent et qui relèvent du roi du fait du château de Béthune, afin qu'elles forment un comté. Des lettres données à Versailles en février 1696 lui accordent ce qu'il a souhaité et il devient comte de Marles. Jean Georges de Beaulaincourt descend d'une lignée alliée depuis 400 ans aux plus illustres familles. Il a eu pour bisaïeul (arrière-grand-père) Antoine de Beaulaincourt, premier lieutenant au gouvernement de Lille, Douai, Orchies, crée en 1530 par Charles Quint,premier roi d'armes de l'ordre de la Toison d'or, et comme tel chargé par Charles Quint de porter en France à Henri II, le collier de l'ordre de Saint-Michel, et d'aller à Nancy, y prendre et faire porter au Luxembourg le corps de Charles, duc de Bourgogne (Charles le Téméraire). Il a pour frères :
  1. Georges Philippe de Beaulaincourt, seigneur de La Motte, lieutenant au régiment de Bassigny
  2. Charles François de Beauffort, seigneur d'Esrevillers, officier au régiment du Beauvaisis, tué au siège de Mayence
  3. Albert de Beaulaincourt, seigneur de Bayeux, lieutenant au régiment royal Wallon, mort à Nice des suites d'un coup de fusil reçu en combattant dans les montagnes du Piémont[23].

Émile Rainbeaux fonde le la Compagnie des mines de Marles (la présence de houille s'est avérée après quelques sondages en 1852).

En 1861, à la mort de son père, c'est Firmin Rainbeaux qui exploite les gisements de charbon.

En 1904, la Compagnie des mines compte 5 360 ouvriers, dont 4 209 travailleurs de fond.

Le , par décret officiel, Marles devient Marles-les-Mines.

La ville a connu une forte immigration polonaise dans les années 1920. L'exemple vient de la Compagnie des mines de Bruay, épargnée par l'occupation allemande pendant la guerre de 1914-1918, qui a extrait 4,5 millions de tonnes de charbon dès 1917 contre 2 millions en 1914, puis recruté la première des mineurs westphaliens[24], habitués au marteau-piqueur[25], afin de doper la productivité. Elle leur a bâti 1 600 maisons en trois ans, après la conférence gouvernementale franco-polonaise du [25].

Le témoignage d'Édouard Fiba, recueilli par la Cité nationale de l'immigration (www.histoire-immigration.fr, cAtelier du Bruit/CNHI) montre la forte présence polonaise dans la ville « Ici, on aurait dit la Pologne en France » et leur intégration progressive « À Marles, la polonité s'est estompée progressivement ». Pour leur permettre d'arriver en famille, 3 000 maisons ont été bâties, par la Compagnie des mines de Marles[26].

Lors de la crise économique des années 1930, plusieurs expulsions de Polonais grévistes dans les mines ont été effectuées par les autorités :« Mais quand la crise s'est déclenchée, avec le chômage qui montait, je m'en souviens bien, en 1932, 33, 34, ils ont commencé à expulser les Polonais qui leur plaisaient pas. Pour avoir fait grève, pour ceci ou cela. »

Politique et administration

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La mairie.

Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[27].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021[27].

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton d'Auchel[27].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais[28].

Élections municipales et communautaires

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Depuis la Seconde Guerre mondiale, Marles-les-Mines n'a connu, jusqu'en 2020, que des maires communistes[29].

Marcel Coffre, maire depuis 1992, annonce mettre fin à sa carrière politique et n'est pas candidat en 2020[29].

Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de trois mois la tenue du second tour, qui a lieu le . Au premier tour, Éric Édouard (ex-PS) et Nathalie Laisné (PCF), adjoints, ont chacun monté leur liste estampillée divers gauche. Ils obtiennent respectivement 39 et 14,5 % des suffrages exprimés. Le Rassemblement national présente Jérôme Leroy qui obtient 32 % des voix, et fusionne au second tour avec la liste d'Irène Lignier, arrivée quatrième avec 14,4 % (qui comprenant un adjoint sortant). La liste prend alors l'étiquette divers[29].

  • Maire sortant : Marcel Coffre (PCF)
  • 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 579 habitants)
  • 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane)
Résultats des municipales de 2020 à Marles-les-Mines[30]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Éric Édouard DVG 706 39,11 928 47,37 22 2
Jérôme Leroy[31] RN 577 31,96 884 45,12 6 0
Irène Lignier[32] SE 260 14,40
Nathalie Laisné[33] PCF- Gilets jaunes 262 14,51 147 7,50 1 0
Votes valides 1 805 96,63
Votes blancs 22 1,18
Votes nuls 41 2,19
Total 1 868 100 100 29 2
Abstention 2 068 52,54
Inscrits / participation 3 936 47,46

Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Henri Leveau SFIO Ancien résistant
Décédé en fonction
mai 1945 mars 1971 Gabriel Pignon PCF[34] Maire honoraire (1973)
mars 1971 10 août 1992 Jean Wroblewski PCF Décédé en fonction
septembre 1992 4 juillet 2020 Marcel Coffre PCF Fonctionnaire territorial retraité, ancien adjoint au maire
Réélu pour le mandat 2014-2020[35],[36],[37],[38]
4 juillet 2020 16 novembre 2023[39] Éric Édouard PS Cadre de la fonction publique, ancien adjoint au maire[40],[41]
Décédé en fonction
29 novembre 2023[42] En cours
(au 3 décembre 2023)
Karine Deruelle-Toursel[43]   Assistante d’éducation, adjointe au maire (2020 → 2023)

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Marlésiens[44].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

En 2021, la commune comptait 5 493 habitants[Note 6], en évolution de −2,81 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
406442414431459459433448437
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5001 0601 0861 4171 6771 5351 7891 9212 157
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4932 8152 9834 56013 75513 39111 24912 82012 794
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
11 1199 9427 9387 3276 7906 0885 8855 8125 744
2015 2020 2021 - - - - - -
5 6525 5245 493------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Il est également important de constater que l'évolution de la population suit également l'évolution de l'exploitation minière, notamment dans la fosse de Marles-les-Mines. Cette importante augmentation est due à l'arrivée massive d'immigrants polonais. Cette immigration a d'ailleurs laissé des traces dans la ville, puisque le drapeau polonais flotte aujourd'hui encore sur la place de l'Hôtel-de-Ville.

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 617 hommes pour 2 944 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,2 
4,8 
75-89 ans
10,3 
17,4 
60-74 ans
19,6 
20,0 
45-59 ans
18,0 
18,3 
30-44 ans
17,1 
18,3 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 101 de Marles-les-Mines est formé par le chevalement de la fosse no 2 des mines de Marles[50],[51].

Monument historique

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Autres lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blason
D'azur à deux léopards assis d'or, adossés et les queues passées en sautoir, surmontés d'une couronne du même[55].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Clarence (E3640620 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vieille Lys aval (E3640600 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Marles-les-Mines et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « ZNIEFF 310007245 - Terril 14 d'Auchel », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Marles-les-Mines ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 255.
  21. Stéphane Gendron - 2003 - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 219.
  22. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 221, lire en ligne.
  23. a et b Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 60, lire en ligne.
  24. "De la Petite Pologne à l’intégration" sur l'Echo du 62
  25. a et b "Polonais méconnus: histoire des travailleurs immigrés en France dans l'entre-deux guerres", par Janine Ponty, page 62
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  29. a b et c R. M., « Treize villes où tout peut arriver », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24268,‎ , p. 4-5.
  30. « Elections municipales 2020 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
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