Salon d'Automne

salon artistique tenu annuellement à Paris depuis 1903
(Redirigé depuis Salon d’automne)

Le Salon d'Automne est une exposition artistique qui se tient chaque année à Paris depuis 1903.

Salon d'Automne
Salon d'automne de 1937, affiche illustrée par une Vue de Lyon de Georges Dufrénoy.
Salon d'automne de 1937, affiche illustrée par une Vue de Lyon de Georges Dufrénoy.
Type Art
Pays Drapeau de la France France
Localisation Paris, Petit Palais puis Grand Palais
Date de la première édition 1903
Site web www.salon-automne.com

Historique

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Henri Bellery-Desfontaines, affiche lithographiée du Salon d'Autome de 1903.

La Société du Salon d'Automne, reconnue d'utilité publique, est créée le au Petit Palais à Paris, à l'initiative du Belge Frantz Jourdain (1847-1935), architecte, homme de lettres et grand amateur d'art, président du syndicat de la critique d'art, et de certains de ses amis comme l'architecte Hector Guimard, les peintres Jules Adler, George Desvallières, Eugène Carrière, Victor Charreton, Charles-François-Prosper Guérin, Henri Lebasque[1], Félix Vallotton, Édouard Vuillard, Adrien Schulz, Jules-Léon Perrichon (chargé de la gravure) ou le décorateur Jean-Henri Jansen.

Le but est alors double : offrir des débouchés aux jeunes artistes et faire découvrir l'impressionnisme et ses prolongements à un public populaire.

Le choix de l'automne comme saison de présentation est stratégique à plus d'un titre : il permet aux artistes de présenter les petits formats réalisés en extérieur au cours de l'été — en se plaçant ainsi à la pointe de l'actualité artistique — et de se démarquer des deux autres grands salons — celui de la Société nationale des beaux-arts et celui des artistes français — qui ont lieu au printemps.

Le Salon d'Automne se singularise par sa pluridisciplinarité en présentant des peintures, sculptures, photographies (à partir de 1904), dessins, gravures, œuvres d'arts appliqués… et par la clarté de son agencement, plus ou moins par école. Les peintres étrangers y sont particulièrement représentés.

De nombreuses disciplines sont venues s'ajouter. À ce jour, le Salon d'Automne compte une vingtaine de sections (entre autres : Art digital, Art singulier, Livres d'artistes, Art naïf, Pop Art…).

Premiers Salons

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Avant-gardiste, le Salon d'Automne a lancé deux grands courants de l'art moderne : le fauvisme en 1905 et le cubisme en 1911. Au salon de 1912, František Kupka présente pour la première fois au public des toiles abstraites non figuratives (Amorpha, fugue à deux couleurs, Prague, Narodni Galerie, et Amorpha, chromatique chaude, Malá Strana, musée Kampa).

De la création du Salon à la Première Guerre mondiale

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  • 1903 : L'inauguration du premier Salon d’Automne a lieu le à 18 h. Cette heure tardive du vernissage est rendue possible grâce à l'électricité[a 1]. Au total, 998 œuvres sont exposées et près de 10 000 invitations sont envoyées dans tout Paris. La première exposition s’étend du au .
  • 1904 : Le , l'inauguration de la deuxième édition du Salon d’Automne est réalisée par le président de la République Émile Loubet. Près de 2 074 œuvres sont exposées dans cette première édition au Grand-Palais[b 1].
  • 1905 : Le Salon d'Automne de 1905 a un très grand retentissement. La salle VII du salon exposent notamment Henri Matisse, Henri Manguin, André Derain, Maurice de Vlaminck et Albert Marque. Les peintres proposent des toiles aux couleurs vives, pures, disposées en larges aplats. Ces peintures contrastent avec les deux bustes traditionnels de Marque placés au centre de la salle. Louis Vauxcelles écrit le dans la rubrique artistique du Gil Blas : « La candeur de ces bustes surprend au milieu de l'orgie de tons purs : c'est Donatello chez les fauves »[2]. Dès lors, le mouvement prend le nom de fauvisme. Cette édition marque également le début de la répartition des artistes dans le catalogue par ordre alphabétique quelle que soit leur catégorie.
  • 1906 : exposition sur l'art russe.
  • 1907 : grande rétrospective sur Cézanne avec 50 de ses plus grands tableaux.
  • 1908 : Matisse est un membre du jury et refuse plusieurs œuvres de Georges Braque.
  • 1909 : Le Salon voit apparaître la tendance cubiste. Léger, Metzinger et quelques futuristes italiens y exposent.
  • 1910 : Cette édition voit la presque totale disparition des impressionnistes. 18 salles de l'exposition présentent les arts décoratifs allemands : les « Munichois »[a 2].
  • 1911 : C'est en 1911 que le cubisme entre réellement au Salon. Les toiles de Kupka, Léger, Gleizes, Ozenfant, Marcel Duchamp et Raymond Duchamp-Villon y sont exposées.
  • 1912 : Le salon de 1912 est au centre de deux débats, Jacques Villon démissionne du comité. Certains trouvent qu'il y a trop d'artistes étrangers, d'autres critiquent les oeuvres cubistes. Marcel Sembat vient à la rescousse des artistes et du salon : "Mon cher ami, quand un tableau vous semble mauvais, vous avez un incontestable droit : celui de ne pas le regarder, d'aller en voir d'autres ; mais vous n'appelez pas les gendarmes !"[3]. Cette édition accueille 7 des têtes primitivistes de Modigliani ainsi que l'artiste Giorgio De Chirico.
  • 1913 : Le salon cède sa place au Salon de l'Automobile au Grand Palais pour ne s'ouvrir qu'à la mi-novembre. L’huile sur toile Tableau, peinte en 1913 par Kees van Dongen, est exposée cette année-là et fait scandale pour atteinte aux bonnes mœurs[b 2] à tel point que le secrétaire des Beaux-Arts appelle la police. Le Salon influence à l’international notamment à Moscou, Berlin, ou encore à New-York où a lieu l’Armory Show.
  • 1914 : Le est annoncée la Première Guerre mondiale, et le Grand Palais devient un hôpital de guerre. Les expositions sont suspendues pendant les années de conflit, mais des bulletins artistiques sont publiés régulièrement et des conférences sont organisées.

L’Entre-deux-guerres

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  • 1919 : Le a lieu la réouverture du Salon d’Automne. Dès lors, le salon renoue avec sa réputation scandaleuse d’avant-guerre. Francis Picabia lance en France le mouvement dada avec Tristan Tzara. Ses tableaux mécaniques sont accrochés au pire endroit par le jury : sous l’escalier du Grand Palais. Cette édition voit également l'exposition d’œuvres d’artistes morts pour la patrie tels que le compositeur Albéric Magnard[c 1].
  • 1920 : Le salon voit enfin la participation de Georges Braque acceptée. L'artiste expose alors régulièrement au salon entre 1920 et 1946. La rétrospective de cette édition est consacrée à Auguste Renoir. La Salon reçoit également cette année-là un décret signé du président de la République, « énonçant que la Société du Salon d'Automne est reconnue comme établissement d'utilité publique »[c 2].
  • 1921 : L’œuvre de Picabia L'Œil cacodylate provoque un nouveau scandale auprès du jury. Cependant, membre de la Société du Salon d'Automne, Picabia est assuré de pouvoir exposer[c 3].
  • 1922 : cette année voit la création d'une nouvelle section consacrée à l'art religieux. Conçue par George Desvallières, la section est défendue par le peintre nabis Maurice Denis. La politique des grandes rétrospectives d'artistes est relancée. L'édition met en avant de grands noms de l’artisanat et du design moderne français : Pierre Chareau, Jean Lurçat, René Lalique
  • 1926 : La première apparition de meubles métalliques tubulaires au Salon a lieu en 1926. L’exposition de meubles en aluminium de Djo-Bourgeois et René Herbst provoquent un nouveau conflit. Pierre Chareau présente également sur son stand un ensemble de mobilier destiné au Grand hôtel de Tours en fer martelé. Le métal rendu volontairement visible frappe les esprits[b 3].
  • 1929 : création de l’Union des artistes modernes (UAM) avec Francis Jourdain, Herbst, Chareau, Mallet-Stevens qui exposent au Salon d’Automne. L'édition de cette année accueille également des envois de l'exposition « Equipement intérieur d’une habitation moderne » présentée par Le Corbusier et Charlotte Perriand.
  • 1930 : à la suite du krach boursier de 1929, des problèmes économiques amènent le Salon à réduire la surface d’exposition.
  • 1934 : Le Salon présente les intérieurs des cabines de luxe des grands paquebots de Robert Mallet-Stevens et Jean Prouvé. L'exposition est également consacrée aux artistes juifs fuyant le gouvernement nazi en Allemagne.
  • 1935 : Frantz Jourdain, président fondateur du Salon d'Automne, meurt. Une exposition de ses artistes préférés lui est consacrée parmi lesquels se trouvent Cézanne, Gauguin, Renoir, Pompon, ainsi que des portraits de sa femme réalisés par Pierre Bonnard. Georges Desvallière devient le nouveau président de l’association.
  • 1937 : Le Salon d’Automne a lieu sur l’esplanade des Invalides en raison de l’Exposition universelle.
  • 1939 : En septembre est annoncé le début de la Seconde Guerre mondiale, le Salon est alors annulé.
  • 1940-1943 : Malgré l’occupation allemande dès , les organisateurs décident de continuer à faire vivre le Salon. Quatre expositions sont organisées entre 1940 et 1943 au Palais de Chaillot. Certains membres reconnus du Salon d'Automne (Derain, Vlaminck[b 4]) sont suspectés d'avoir eu des relations trop étroites avec le régime du maréchal Pétain et l'occupant allemand. Ces membres avaient acceptés un voyage culturel organisé en Allemagne par le sculpteur Arno Breker, promu par le régime nazi, en 1941.
  • 1943 : Georges Braque a droit à la plus importante exposition qu’un artiste vivant ait eu pendant la guerre. Il y expose six peintures et neuf sculptures.
  • 1944 : L'exposition de 1944 est l'une des plus célèbres du Salon d'Automne. Elle prend le nom de « Salon de la Libération ». Ce fut la plus grande exposition publique en France de Pablo Picasso. Guernica y est exposée ainsi que 74 autres peintures et cinq sculptures des années de guerre. Cette exposition prend place au Palais de Tokyo. Matisse, le grand rival de Picasso, n'expose pas en 1944, mais Picasso lui rend un discret hommage en exposant parmi ses œuvres une monumentale nature morte fauve de Matisse. Il y a aussi des artistes du groupe surréaliste : Miro, Magritte, Ernst, Tanguy et Chaïm Soutine. Une section rend hommage à 22 artistes juifs disparus dans les camps de concentration nazis.
  • 1945 : le Salon est désigné comme « Salon de la Paix » alors que le climat au sein des sociétaires est tendu. En effet, la pression des idéologies politiques sur la vie artistique constitue un obstacle à leur cohésion. Cette édition fête Henri Matisse en lui dédiant une rétrospective, plus minimaliste que celle réalisée pour Picasso en 1944. La rétrospective de Matisse expose des œuvres de toutes les périodes de sa vie. Au total, 43 œuvres prennent place sur les cimaises dont Le luxe I, Greta Prozor, La Lecture et Le Rideau jaune.

De 1946 à nos jours

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Après la Seconde Guerre mondiale, les nouveaux salons d'art, les foires commerciales, les galeries d'art contemporain se développent considérablement et commencent à remettre en cause la prééminence des vieux salons en tant que principales vitrines du monde de l'art.

 
Herman Braun-Vega au salon d'automne de 1952 à Paris
  • 1952 : Le Salon d'Automne confirme l'importance grandissante du mouvement Nouveau réalisme qui préconise le retour à la réalité objective et au sujet. Ce mouvement est lancé dès 1948 avec la création du groupe « l'Homme Témoin ». Cette même année, André Fougeron lance réellement ce mouvement au Salon d'Automne avec Mes Parisiennes[4]. En 1952, trois salles du Grand Palais sont réservées au Nouveau réalisme et attirent l'attention de la critique. Lors du Salon de 1952 a lieu une importante rétrospective consacrée au pionnier du fauviste Louis Valtat. Ce dernier récemment disparu exposait au Salon d'Automne sans relâche depuis 1904.
  • 1953 : L'exposition de 1953 marque les 50 ans du Salon d'Automne. Pour l'occasion, 200 œuvres réalisées entre 1903 et 1953 par les plus prestigieux exposants sont présentées. La salle « 1903 » réunit 37 artistes parmi les premiers artistes audacieux qui avaient exposés dans le sous-sol du Petit Palais, notamment Léger, Chagall, Matisse, Braque et Dufy. Le reste du Salon expose les tout débuts du siècle et l'École de Paris de l'Entre-deux-guerres en passant de Renoir à Picasso. L'exposition rétrospective de cette année est un hommage à l'artiste mort récemment : Kisling[b 5].

Le Salon d'Automne a su s'adapter à l'accélération des évolutions et à la variété de la scène artistique parisienne de l'après-guerre en perpétuant ses traditions de rétrospective historique et d'exposition internationale. De plus, la création du musée d'Art moderne (MAM) en 1947, du musée national d'Art moderne - Centre Pompidou en 1977, et de la foire internationale d'art contemporain (FIAC) en 1974, a contribué à la canonisation de certains artistes modernes, souvent au détriment d'une grande partie de la création contemporaine. Le Salon d'Automne continue de défendre dans ses éditions la variété des styles et des artistes.

  • 1967 : Le Salon de 1967 rend hommage à Jean Lurçat, peintre qui s'illustra notamment comme décorateur de théâtre et dans la création de cartons de tapisserie.
  • 1969 : L'édition de 1969 est baignée dans l'actualité. Les œuvres de Roger Somville abordent la guerre du Viêt Nam. Cet engagement mêlant art et militantisme se fait de plus en plus rare sur la scène artistique contemporaine[b 6].
  • 1977 : En 1977, le Salon d'Automne organise une édition « fête du cinéma ». Le Septième art est représenté au Salon pour la première fois grâce à Frantz Jourdain et Canudo. La rétrospective met à l'honneur van Gogh.
  • 1978 : La rétrospective rend hommage à Gauguin.
  • 1979 : L'édition de 1979 remet à l'honneur les artistes fauves des débuts du Salon d'Automne.
  • 1986 : le président Édouard Georges Mac-Avoy organise une exposition rétrospective Peintres Témoins de leur Temps et présente les affiches du Salon réalisées entre 1951 et 1982[b 7].

Un Salon tourné vers le monde

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Dès l’origine, en recevant de très nombreux artistes étrangers, le Salon d’Automne est tourné vers l’extérieur. En 1946, le nouveau président Pierre-Paul Montagnac a comme volonté de créer une coopération culturelle entre la France et l'Autriche, deux pays que la guerre a opposés, 250 sociétaires exposent à Vienne. Une telle exposition de groupe à l'étranger (plus de 500 envois) a un caractère inédit.

En 1987, les collections du National Cow-Boy and Western Heritage Center sont exposées au Salon.

Aujourd’hui encore, de nombreuses expositions ont lieu à l’étranger, afin de toujours mettre en avant le caractère international du Salon d’Automne. On en compte notamment au Japon, Chine, Chypre, Espagne, Israël, Allemagne, Pologne)[5].

La photographie au Salon d'Automne

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  • 1904 : La photographie fait ses débuts au Salon d'Automne en 1904 lorsque Paul Cézanne présente trois cadres contenant chacun neuf tirages. Douze artistes exposent à ce Salon dans cette nouvelle section.
  • Pendant l'Entre-deux-guerres, peu de photographes exposent au Salon. La photographie est alors perçue plutôt comme un support illustratif qu'un art à part entière. Il faut attendre 1977 pour voir réapparaître la photographie au Salon avec 14 exposants. La section photographie du Salon s'officialise en 1979 avec Lucien Clergue comme président de section[6].
  • En 1980, le Grand Prix du reportage photographique de Paris Match se déroule au sein même du Salon d'Automne et est remis par le Premier Ministre Jacques Chirac[6]. En 1983, Roger Corbeau présente une éblouissante suite de portraits. Cette édition accueille des exposants de grande notoriété, tels que Pierre Jahan ou Peter Knapp. En 1987, David Hamilton expose 100 tirages de natures mortes. Cette participation accroît grandement la renommée de la section Photographie[6].
  • 1995 : le Salon est uniquement consacré à la photographie et à la sculpture. Yann Arthus-Bertrand a présenté en avant-première un choix de photographies grand format issu de son travail aérien La Terre vue du ciel.

Le cinéma au Salon d'Automne

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  • Dès 1911, l'écrivain Ricciotto Canudo parle de la naissance d'un 6e art, qu'il rebaptisera le 7e art : le cinéma[d 1]. C'est à la suite de la rencontre entre Canudo et Frantz Jourdain que le Salon d'Automne accueille pour la première fois le cinéma en 1921, se plaçant ainsi en pionnier. Lors de cette exposition, les visiteurs peuvent assister à des conférences, des causeries des auditions musicales et des projections de fragments de films français et étrangers.
  • 1923 : L'édition de 1923 présente des fragments des meilleurs productions cinématographiques de l'année, choisis avec soin par Canudo qui meurt malheureusement dix jours avant l'ouverture du Salon[d 2].
  • 1931 : L'édition de 1931 marque la fin du cinéma au Salon d'Automne. Cela est dû à la crise économique que traverse l'Europe et à l'arrivée du cinéma parlant en France. L'augmentation des coûts de production des films met fin au cinéma d'avant-garde français.
  • 1942 : Malgré la période sombre, le Salon d'Automne de 1942 voit le retour du cinéma. Consacrée aux courts-métrages, l'édition présente essentiellement des dessins-animés et des documentaires.
  • Après l'édition de 1962, le cinéma réapparaît occasionnellement au Salon, en 1965 et 1981[d 2]. Cette disparition s'explique par le développement des cinémas, des ciné-clubs et par l'émergence de la Cinémathèque française. Le cinéma n'est plus à la recherche d'occasions de reconnaissance. Il est alors exposé dans des lieux qui lui sont exclusivement consacrés.

Localisation

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Dès 1904, le Salon quitte le Petit Palais pour le Grand Palais à Paris. Il s'installe exceptionnellement, en 1937, sur l'esplanade des Invalides en raison de l'Exposition universelle.

Par la suite, le Salon d'automne se tient les jours précédant l'ouverture de la Foire internationale d'art contemporain[7].

De 2011 à 2021, il se tient sur l'avenue des Champs-Élysées[8]. En 2022, il se tient à la grande halle de la Villette, dans le 19e arrondissement.

Anciens présidents

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Membres du Salon d'automne et artistes à l'honneur

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1903
1904
1905
1906
1907
1908
1909
1910
1911
1912
1913
1916
1917
1919
1920
1921
1922
1923
1924
1925
1926
1927
1928
1929
1930
1931
1932
1933
1934
1935
1936
1937
1938
1940
1941
1942
1943
1944
1945
1946
1947
1948
1949
1950
1951
1952
1953
1954
1955
1956
1957
1958
1959
1960
1961
1962
1963
1964
1965
1966
1967
1969
1970
1971
1972
1973
1975 à 1977
1978
1980
1981
1982
1983
1984
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1994 à 1996
1998
2002
2003
2004
2006
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
  • André Abram
  • Stefan Beiu
  • Patricia Berquin
  • Michel Boucaut
  • Bernard Cavaillès
  • Michel Dankner
  • Françoise Frugier
  • Gabo
  • Jean-Michel Garachon
  • Gilles Guillaume
  • Sylvie Koechlin
  • Danielle Le Bricquir
  • Jean-Christophe Lévêque
  • Claudine Loquen
  • Robert Maurel
  • Jean-Bernard Pouchous
  • Anne Roulant
  • Victor Sasportas
  • Catherine Sévérac
  • Isabelle Schmitt
  • Rose Sznajder
  • Jean-Pierre Tanguy
  • Didier Thirion
  • Van Lanigh
2024
  • André Abram
  • Stefan Beiu
  • Patricia Berquin
  • Michel Boucaut
  • Bernard Cavaillès
  • Michel Dankner
  • Françoise Frugier
  • Gabo
  • Jean-Michel Garachon
  • Sylvie Koechlin
  • Danielle Le Bricquir
  • Jean-Christophe Lévêque
  • Claudine Loquen
  • Robert Maurel
  • Jean-Bernard Pouchous
  • Anne Roulant
  • Victor Sasportas
  • Catherine Sévérac
  • Isabelle Schmitt
  • Rose Sznajder
  • Jean-Pierre Tanguy
  • Didier Thirion

Membres du bureau en 2023

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  • Jean-Christophe Lévêque, président
  • Anne Roulant, vice-présidente
  • Gabo, vice-président
  • Didier Thirion, Patricia Berquin, trésoriers
  • Christine Leepinlausky-Raynal, secrétaire générale
  • Marie-Dominique Willemot, secrétaire adjointe

Présidents de section en 2024

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Peinture
  • Michèle Ansermet-Papadopoulos
  • Stefan Beiu
  • Michel Dankner
  • Gabo
  • Claudine Loquen
  • Robert Maurel
  • Didier Thirion
  • Victor Sasportas
  • Catherine Sévérac
Photographie
  • Anne Roulant
  • Chritine Leepinlausky-Raynal
Sculpture
  • Françoise Frugier
Technique mixte
  • Patricia Berquin
Art digital
Art environnemental
  • Jack Dufour
Dessin et peinture à l’eau
  • Le comité
Gravure
  • Jean-Pierre Tanguy
Architecture
  • Le comité
Livre d’artiste
  • Michel Boucaut

Membres du conseil d'administration en 2024

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Peinture

  • Stefan Beiu
  • Bernard Cavaillès
  • Michel Dankner
  • Gabo
  • Jean-Christophe Lévêque
  • Claudine Loquen
  • Robert Maurel
  • Michèle Ansermet-Papadopoulos
  • Jean-Bernard Pouchous
  • Victor Sasportas
  • Catherine Sévérac
  • Didier Thirion
Technique mixte
Sculpture
Gravure
  • Jean-Pierre Tanguy
Art digital
Photographie
  • Christine Leepinlausky
Livre d'artiste
  • Michel Boucaut

Notes et références

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Références

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  • Noël Coret (d) (dir.), L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne 1903-2003, t. 1, Paris, Castadiva, éditions d'art, , 192 p. (ISBN 2-915163-03-0)
  1. p. 39.
  2. p. 94.
  3. p. 58.
  4. p. 160.
  5. p. 165.
  6. p. 169.
  7. p. 169 et 170.
  • Noël Coret (dir.) et Susan Day, L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne 1903-2003, t. 2, Paris, Castadiva, éditions d'art, , 159 p. (ISBN 2-915163-04-9)
  1. p. 22.
  2. p. 31.
  • Noël Coret (dir.) et Philippe Cathé, L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne, t. 2, Paris, Castadiva éditions d'art, (ISBN 2-915163-04-9)
  1. p. 136.
  2. p. 108.
  3. p. 120.
  • Noël Coret (dir.) et Philippe d'Hugues, L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne, t. 2, Paris, Castadiva, éditions d'art, (ISBN 2-915163-04-9)
  1. p. 144.
  2. a et b p. 145-153.

Autres sources

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  1. Marcel Sembat, Les Cahiers noirs, journal 1905-1922 : Journal 1905-1922, p. 623.
  2. [1] sur "gallica.bnf.fr"
  3. Extraits des débats publiés dans le Journal Officiel, séance du
  4. "Peinture et communisme : le scandale Fougeron", dans L'Histoire de décembre 1998.
  5. « Salon d'Automne », sur salon-automne.com (consulté le )
  6. a b et c Noël Coret (dir.) et Jean-Pierre Zénobel, L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne, t. 2, Paris, Castadiva, éditions d'art, (ISBN 2-915163-04-9), p. 157
  7. Annonce de l'édition 2018 sur fiac.com.
  8. « Salon d'automne », sur www.salon-automne.com/fr/accueil, (consulté le )
  9. Dr. Cyrille de Crozals, Jean Vincent de Crozals – sculptures et peintures, Page 128, , 130 p. (ISBN 978-3-00-032146-7).
  10. Catalogue du Salon d'automne de 1973, p. 33-44.
  11. hommage de Jean Cassou, p.63 du catalogue, œuvres concernant Élie Faure, sculptures, peintures ert dessins, p.64.
  12. Catalogue du Salon, texte de Raymond Cogniat, p. 65 à 72.
  13. Additif au catalogue, deux gravures : Sables II (n°1160) et TRoncs (n°1161).

Annexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Frantz Jourdain et Robert Rey, Le Salon d'automne, Paris, L'Art et la Vie, 1926.
  •   Noël Coret (dir.), Susan Day, Isabelle Vazelle, Pascale Blondel, Simon Texier, Philippe Cathé et Jean-Pierre Zénobel, L'art en effervescence : 100 ans de Salon d'Automne, t. 1, 2 et 3, Paris, Casta Diva, (ISBN 2-915163-02-2) (coffret de trois tomes)
  • Pierre Sanchez (préf. Olivier Meslay), Dictionnaire du Salon d’automne (1903-1945) : répertoire des exposants et liste des œuvres présentées, 3 vol., Dijon, L'Échelle de Jacob, 2006.
  • Le Salon d'Automne à travers ses affiches de 1903 à nos jours (Répertoire des artistes exposants), 2019, Paris, Éditions Lelivredart (ISBN 978-2-35532-334-8)

Articles connexes

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Liens externes

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