Georges Saupique

sculpteur français

Georges Saupique[1], né le à Paris 19e, et mort le à Paris 6e[2], est un sculpteur français.

Georges Saupique
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Georges Laurent SaupiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Conjoint
Jacqueline Bouchot (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Henri Bouchot (beau-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Grade militaire
Conflit
Mouvement
Taille
1,77 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Cheveux
Yeux
Maîtres
Personnes liées
Distinctions
Vue de la sépulture.

Biographie

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Après une scolarité au collège Stanislas, puis au lycée Henri-IV à Paris, il est élève, puis professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il épouse Jacqueline Bouchot (1893-1975), professeure à l'École du Louvre, conservatrice en chef au cabinet des dessins du Louvre, fille d'Henri Bouchot (1849-1906), de l'Institut, conservateur du cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale à Paris.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il est blessé le 25 août 1914 par un éclat d'obus à la tête et le 18 mars 1915 à la bataille des Éparges par une balle au bras gauche[3].

Ami du sculpteur Raymond Delamarre, il commence à exposer au Salon des artistes français de 1922. Il ensuite voyage dans la vallée soudanaise du Nil et passe beaucoup de temps dans les jardins zoologiques européens à étudier les animaux. Sculpteur orientaliste, il expose au salon d'automne dès 1923. Saupique devient membre de la Société des artistes décorateurs et collabore avec la galerie Bernheim-Jeune. En 1925, il participe à l'Exposition internationale des Arts décoratifs et présente son bas-relief L'Auroch dans la Pergola de La Douce France, qui lui vaut, avec les autres sculpteurs, le prix international d'architecture. Cette pergola a été remontée en 1935 à Étampes.

À partir de 1926, il expose aux Salons des Tuileries. Le financier Octave Homberg lui commande en 1927 quatre sculptures monumentales pour décorer le hall de l'immeuble de la Société financière française et coloniale (SFFC), au 34 rue Pasquier à Paris. Il mettra deux ans à sculpter les quatre allégories des colonies : L'Afrique noire, L'Indochine, L'Afrique du Nord, et Les Antilles, en marbres polychromes et en bronze, mesurant près de 2 m de hauteur[4]. La façade de cet immeuble (société Unicrédit Group) a conservé sept bas-reliefs allégoriques représentant : un chameau, un éléphant, un crocodile, un requin, un tigre, une gazelle et un serpent. C'est à cette époque qu'il réalise dans un matériau nouveau, le Lap, des bas-reliefs destinés à la décoration de façades parisiennes de 1927 à 1929.

Pour l'Exposition coloniale de 1931, il sculpte principalement la Fontaine des lions du palais de l'AOF (le lion et la lionne surmontés d'un vautour aux ailes déployées) et la décoration du pavillon de la SFFC.

En 1935, il participe à la décoration du paquebot Normandie, réalisant quatre bas-reliefs représentant les gloires de la Normandie. De 1933 à 1936 est bâtie en périphérie de Paris la nouvelle église du Sacré-Cœur de Gentilly, pour la Cité universitaire. Il réalise toutes les sculptures, en pierre, ainsi que les quatre anges de bronze du clocher. À l'intérieur de l'église, on peut également découvrir sa sculpture du Sacré-Cœur.

Pour l'Exposition de 1937, il fait partie des cinquante-sept sculpteurs œuvrant à la décoration du palais de Chaillot, au Trocadéro. Il réalise alors un bas-relief monumental encastré dans la façade donnant sur la rue Benjamin-Franklin.

On peut voir de lui de nombreuses sculptures réalisées en collaboration avec Louis Leygue lors de la restauration monumentale de la cathédrale Notre-Dame de Reims après la Première Guerre mondiale par Henri Deneux.

Il est en outre l'auteur d'une des sculptures en bronze du Mémorial de la France combattante au mont Valérien. Enfin, son œuvre la plus populaire est un buste de Marianne (1946). Le musée du Louvre à Paris, le musée des Années Trente à Boulogne-Billancourt et le musée Rodin à Meudon conservent quelques-unes de ses œuvres.

Œuvres

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Art religieux

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Personnages bibliques
Saints
 
Église Saint-Germain d'Aix-Noulette - Statue de Sainte Barbe.

Art profane

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Allégories
  • Le Champagne, bas-relief en pierre peinte, collection particulière[réf. nécessaire]
  • L'Indochine, buste en plomb, collection particulière[26]
  • L'Indochine, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[27]
  • L'Afrique du Nord, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[28]
  • Les Antilles, 1927, sculpture polychrome en marbre et bronze, collection particulière[29]
  • Dromadaire, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[30]
  • Éléphant d'Afrique, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[31]
  • Crocodile, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[32]
  • Requin, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[33]
  • Tigre, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier, Paris[34]
  • Antilope, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier (donne sur la rue de Mathurins), Paris[35]
  • Pêcheur de morue de Saint-Pierre-et-Miquelon, bas-relief, pierre, 1929, façade du 34, rue Pasquier (donne sur la rue de Mathurins), Paris[36]
  • La Normandie maritime légendaire : La saga d'Erik le Rouge au Groenland, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[réf. nécessaire]
  • La Normandie maritime légendaire : Les Normands en Sicile, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[réf. nécessaire]
  • La Normandie maritime légendaire : Odin Freya entraînant les drakkars sur la Seine, bas-relief, pierre de Cruchaud, 1935, pour le paquebot Normandie, démonté en 1942, collection particulière[37]
  • La République, monument commémoratif, 1945, Sèvres (remplace une œuvre de 1881)
  • L'Asie, bas-relief 4,40 m h. x 3,50 m. larg., palais du Trocadéro, Paris, pierre, 1937[38]
  • Marianne, buste, mairie de Bessan, bronze, 1946[39]
  • Les Affluents de la Seine, statue nonumentale, Pont Boieldieu, Rouen, pierre de Chauvigny, 1957[40]
  • Océan, père de l'aventure, statue nonumentale, Pont Boieldieu, Rouen, pierre de Chauvigny, 1957[41]
  • Le Casabianca, bas-relief, Mémorial de la France combattante au Mont Valérien, Suresnes, bronze, 1960[42]
  • Discobole, statue, stade Jules-Noël (porte de Châtillon), Paris, pierre, 1961, sa dernière œuvre[43]
  • Torse de femme nue, plâtre, collection particulière[44]
Personnages
Monuments aux morts
Objets d'art

Dessins

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Le département des Arts graphiques du musée du Louvre à Paris conserve quatre dessins :

  • Étude pour un Christ en Croix[69]
  • Femme nue, assise, de face[70]
  • Femme voilée, dont les mains tiennent le sexe d'un homme[71]
  • Homme caressant une femme[72]

Le musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt conserve des études

Maîtres et élèves

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Maîtres
Élèves

Distinctions

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Pradel, Georges Saupique, Paris, 1960, non paginé
  • Musée Rodin, Georges Saupique, exposition Saupique de 1961, Paris, musée Rodin, Les presses artistiques, 1961, préface de Robert Rey
  • Mémorial de Georges Saupique, - , Paris, Les presses artistiques, 1961
  • « Saupique (Georges) », in Grand Larousse encyclopédique, tome IX, 1964
  • Édouard-Joseph, « Saupique (Georges) », in Dictionnaire des artistes contemporains, 1964, notice p. 261 et illustration

Liens externes

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