Combat de Tin-Hama (2013)
Le combat de Tin-Hama se déroule lors de la guerre du Mali. En , des violences intercommunautaires opposent des Touaregs et des Peuls.
Date | 18 - |
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Lieu | Tin-Hama |
Issue | Victoire des Touaregs |
Touaregs Imghad | Peuls |
Quelques morts[1] | 53 morts[2] |
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 36′ nord, 0° 54′ est | |
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Prélude
modifierÀ partir de 2010, plusieurs heurts sanglants opposants Peuls et Touaregs sont observés dans la région de Ménaka[3]. Les Peuls dénoncent notamment les vols de bétails commis par les Touaregs[1].
De 2012 à 2013, lors de la guerre du Mali, de nombreux Peuls rejoignent le MUJAO, moins par idéologie salafiste que dans le but d'obtenir des armes et une organisation pour défendre leur bétail[1],[3].
En 2013, lors de l'Opération Serval, les miliciens touaregs du général El Hadj Ag Gamou regagnent la région de Ménaka. La tribu des Touaregs Imghad, passe pour être loyaliste au gouvernement malien[4].
Le , une première attaque a lieu près entre Djebok et Tamkoutat, 25 forains, dont trois femmes, venus de cette première ville, sont arrêtés par des hommes armés, ligotés et dépouillés de quatre millions de francs CFA. D'après le convoyeur, les coupeurs de routes qui s'exprimaient dans un arabe teinté de tamacheq s'étaient réclamé du MUJAO[5].
Déroulement
modifierDans la nuit du 18 au dans le village d’Intakabar, à Djebok, un vieillard de 70 ans et une petite fille de 3 ans sont assassinés par des hommes armés. Une femme d'environ 70 ans et une petite fille d'une dizaine d'années sont également blessées. Les victimes font partie de la famille du général touareg loyaliste El Hadj Ag Gamou, ce dernier affirme que les meurtriers sont des Peuls du MUJAO[6].
Le , les miliciens loyalistes imghads attaquent des Peuls à Tin-Hama, en les accusant d'être des membres du MUJAO[3].
Pertes
modifierSelon RFI, en novembre des affrontements entre Touaregs et Peuls font plusieurs morts chez les premiers et une cinquantaine de tués chez les seconds, mais aucune autre précision n'est donnée[1].
En , Timoré Tioulenta, ancien député de Ténenkou, affirme que 53 éleveurs Peuls sont tués à Tin-Hama, près d'Ansongo, le . Il évoque plus un massacre qu'un combat[2].
En mars, un humanitaire de la région évoque également 53 morts chez les Peuls, mais fixe la date des violences au , commises selon lui en représailles aux meurtres des membres de la famille du général Gamou[3].
Références
modifier- « Mali: un leader peul plaide l’apaisement après les affrontements », sur RFI, (consulté le )
- « Malijet Nord-Mali : La communauté peule indignée par les rébellions touarègues Bamako Mali », sur malijet.com (consulté le )
- Adam Thiam, « Peulh au Nord du Mali : De la frustration au Mujao ? », sur abamako.com, (consulté le )
- Laurent Lagneau, « Nord-Mali : Des violences intercommunautaires ont fait au moins 30 tués », sur Zone Militaire, (consulté le )
- « Malijet Gao : carnage a Tamkoutat Bamako Mali », sur malijet.com, (consulté le )
- « Mali: au moins deux membres de la famille du général Ag Gamou tués », sur RFI, (consulté le )