Attaques de Bamako
Les attaques de Bamako ont lieu le 17 septembre 2024 lors de la guerre du Mali.
Date | |
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Lieu | Bamako |
Mali Groupe Wagner |
Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
Inconnues | ~ 10 hommes[1] |
~ 30 à 60 morts au moins[1],[2] | ~ 10 morts[1] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 12° 38′ 00″ nord, 7° 59′ 00″ ouest | |
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Déroulement
modifierDans la journée du 17 septembre, un groupe djihadistes mène une double attaque à Bamako, la capitale du Mali. Celles-ci sont menées simultanément contre l'école de gendarmerie de Faladié et la base aérienne 101, utilisée notamment par le Groupe Wagner[3].
L'attaque est revendiquée le même jour par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM)[4],[3], qui affirme avoir agi « en représailles aux centaines de massacres commis par la junte au pouvoir et ses alliés russes contre notre peuple musulman »[5]. L'organisation diffuse également des vidéos de ses combattants déambulant dans le pavillon présidentiel de l'aéroport et incendiant un appareil de la flotte officielle[5].
Pertes
modifierAucun bilan humain n'est communiqué par la junte malienne[1]. Celle-ci reconnaît seulement « quelques pertes en vies humaines »[1],[5].
Au moins une vingtaine de personnes sont interpellées par les forces maliennes, mais le GSIM soutient n'avoir aucun lien avec eux[1]. Au moins un homme est lynché et son corps brûlé par la foule[1].
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans déclare de son côté que son attaque a fait plusieurs centaines de morts ou de blessés[5] et a causé « de lourdes pertes aux mercenaires de Wagner »[1]. Il revendique la destruction de dizaines de véhicules, dont des blindés, et de six aéronefs, dont un drone, et l'endommagement de quatre autres[1]. Il affirme également qu'une dizaine de combattants ont participé à l'attaque et que tous y ont trouvé la mort[1].
RFI indique que selon de nombreuses sources militaires et civiles, le bilan serait d'au moins une trentaine de morts pour les gendarmes et militaires maliens et sans doute plus[1]. Des dizaines de blessés affluent également dans les hôpitaux[1]. Le journal Le Monde rapporte pour sa part que selon un officier malien, les pertes serait d'une soixantaine de morts[2].
Références
modifier- David Baché, Mali: incertitudes sur le bilan de la double attaque jihadiste de Bamako, RFI, 18 septembre 2024.
- [vidéo] Laureline Savoye, Thomas Eydoux, Morgane Le Cam, Benjamin Roger et Cellule Enquête vidéo, Attaque terroriste à Bamako : les images vérifiées par « Le Monde » montrent une opération préparée et meurtrière, Le Monde, 18 septembre 2024.
- [vidéo] Mali : deux attaques simultanées à Bamako, revendiquées par Al-Qaïda, France 24, 17 septembre 2024.
- « Mali: le Jnim revendique une double attaque à Bamako contre des cibles militaires », sur RFI, (consulté le )
- Au Mali, de nombreuses interrogations persistent au lendemain des attaques à Bamako, Le Monde avec AFP, 18 septembre 2024.
Vidéographie
modifier- [vidéo] Laureline Savoye, Thomas Eydoux, Morgane Le Cam, Benjamin Roger et Cellule Enquête vidéo, Attaque terroriste à Bamako : les images vérifiées par « Le Monde » montrent une opération préparée et meurtrière, Le Monde, 18 septembre 2024.
- [vidéo] Mali : deux attaques simultanées à Bamako, revendiquées par Al-Qaïda, France 24, 17 septembre 2024.