Combat de Fafa
Le combat de Fafa a lieu le lors de la guerre du Mali.
Date | |
---|---|
Lieu | Fafa, près de Labbezenga |
Issue | Victoire franco-malienne |
Mali France |
État islamique dans le Grand Sahara |
Inconnues Inconnues 2 avions Mirage 2000[1] 2 hélicoptères Tigre[1] 1 drone MQ-9 Reaper[1] |
~ 15 hommes[2] |
1 mort[3] 2 blessés[3] Aucune |
9 morts[1] 2 prisonniers[1] |
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 15° 19′ 13″ nord, 0° 44′ 51″ est | |
---|---|---|
Déroulement
modifierLe , une mission d'escorte logistique de l'armée malienne, constituée d'une dizaine de véhicules, part du poste-frontière de Labbézanga et se porte en direction de la ville de Gao[3],[2],[1]. Mais en chemin, entre les villages de Fafa et Bentia, elle tombe dans une embuscade tendue par les djihadistes[3]. La région se situe alors dans la zone d'action de l'État islamique dans le Grand Sahara[3].
L'alerte est donnée et des forces maliennes sont envoyées en renfort depuis Ansongo, au Nord, et Labbézanga, au Sud[2]. À 11h30, les troupes françaises de la force Barkhane sont averties et dépêchent un drone MQ-9 Reaper et des avions légers pour observer la zone des combats[2],[1]. Avec l'arrivée des renforts, les djihadistes battent en retraite après 1h30 de combats[1]. Des motos sont vues par les appareils français en train de s'exfiltrer[2]. Cependant un individu suspect à moto est ensuite repéré et suivi jusqu'à ce qu'il rejoigne à 13h50 un groupe de djihadistes armés, estimés à une quinzaine d'hommes, dissimulés sous des arbres, à une trentaine de kilomètres au sud-est de la zone d'attaque[2].
À 16h50, les forces françaises lancent l'attaque : deux bombes sont larguées par des avions Mirage 2000 sur les points de rassemblements djihadistes, avant que des hélicoptères Tigre n'ouvrent le feu avec leurs canons[1],[2]. Vingt minutes plus tard, des commandos de montagne sont déposés au sol pour reconnaître et fouiller la zone[2]. Les opérations s'achèvent à 21h00[2].
Pertes
modifierLe 18 juillet, les Forces armées maliennes annoncent qu'un militaire a été tué lors de l'embuscade et que deux autres sont blessés[3]. Elles font également état d'un « bilan de cinq terroristes tués » dans les opérations de poursuite[3].
Le Ministère français des Armées annonce pour sa part le même jour qu'une dizaine de terroristes ont été neutralisés[2]. L'État-Major des armées donne ensuite un bilan plus précis de « 9 ennemis tués, de 2 individus capturés et de nombreuses ressources trouvées [radio, armement, motos…] »[1].
Références
modifier- Laurent Lagneau, « La force Barkhane a mis hors de combat une dizaine de jihadistes lors d’une opération « d’opportunité » au Mali », sur Zone militaire Opex360.com,
- « Point de situation des opérations du 11 au 18 juillet », Ministère des Armées,
- Le Figaro avec AFP, « Mali: un soldat tué et deux blessés dans une embuscade près du Niger »,