Combat de Dayet en Maharat
Le combat de Dayet en Maharat se déroule lors de l'intervention militaire au Mali.
Date | 16 - |
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Lieu | Près de Tombouctou |
Issue | Victoire française |
France | Al-Mourabitoune |
COS | ~ 10 à 20 hommes[1],[2] 2 pick-up[1] |
Aucune[1] | ~ 10 morts[1] |
5 otages maliens délivrés par les Français (dont 2 blessés)[3]
Batailles
- Konna
- Gao (bombardement)
- Diabaly
- Gao (2e)
- Gao (3e)
- Gao (4e)
- In Khalil
- Tigharghâr
- Timétrine
- Imenas
- Tin Keraten
- In Zekouan et Teurteli
- Tombouctou (2e)
- Gao (5e)
- Teghboubinene et In Arab
- Tombouctou (3e)
- 1re Ber
- Anéfis (1re)
- Anéfis (2e)
- Bordj Badji Mokhtar et In Farah
- Fooïta
- Douaya
- Amazragane
- Tin-Hama (2e)
- Araouane
- Kondaoui
- Tamkoutat
- Ametettaï (bombardement)
- Dayet en Maharat
- Inabohane-Ebahlal
- Kidal (2e)
- Kidal (3e)
- Anéfis (3e)
- Tabankort (1re)
- Indelimane (2e)
- N'Tillit
- Ametettaï
- Tabankort (2e)
- Nampala (1er)
- Ténenkou (1er)
- Tabankort (3e)
- Tabrichat
- Abeïbara
- 1re Léré
- Ténenkou (2e)
- Tin Telout
- Koba
- Nara
- Takoumbaout
- Sama
- Gourma-Rharous (1er)
- Sévaré
- Anéfis (4e)
- Inafarak
- Tiébanda
- Talahandak (1re)
- Wanna
- Aguel'hoc (2e)
- Sévaré
- Nampala (2e)
- Kidal (4e)
- Goumakoura (2e)
- Kazay-Kazay
- Boulikessi (1re)
- Gourma-Rharous (2e)
- Foulsaré
- Dogofry (1re)
- Serma (1re)
- Tikerefinadji
- Bintagoungou
- Inkadogotane
- Djebok
- Takellote
- Touzik
- Adjlal
- Tombouctou (4e)
- Tin Biden
- Indelimane (3e)
- Youwarou
- Soumpi
- Inaghalawass
- Akabar
- Tombouctou (5e)
- Tina
- Aklaz et Awkassa
- Talataye (1re)
- Boni (1re)
- Inabelbel
- Inghalamane
- Tintihidjrene
- Soumouni
- Dogofry (2e)
- Ndaki
- 2e Ber
- Farimaké
- Abanguilou
- Serma (2e)
- Aguel'hoc (3e)
- Elakla
- Dialloubé
- 1re Dioura
- Tiésaba-Bourgou
- Guiré
- Aconit
- Fafa
- Boulikessi (2e)
- Indelimane (4e)
- Bourgou IV
- Tabankort
- Eranga
- 1re Wagadou
- Sokolo
- Tarkint
- 1re Bamba
- Talahandak (2e)
- Bouka Weré
- Sokoura
- Boulikessi (3e)
- Niaki
- Éclipse
- Boulikessi (4e)
- Boni (2e)
- Tessit (2e)
- Aguel'hoc (4e)
- Nokara
- Dangarous
- Bodio
- Mondoro
- Région de Ménaka
- Andéramboukane (2e)
- Tessit (3e)
- Talataye (2e)
- Tadjalalt et de Haroum
- Diafarabé et Koumara
- 3e Ber
- Le Tombouctou et Bamba
- Bourem
- 2e Léré
- 2e Dioura
- 2e Bamba
- Taoussa
- Région de Kidal
- 5e Kidal
- Niafunké
- Labbezanga
- Farabougou
- Dinangourou
- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 18° 54′ 18″ nord, 3° 31′ 42″ ouest | |
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Déroulement
modifierLe soir du , les Français repèrent deux pick-up djihadistes au nord de Tombouctou. Ceux-ci engagent alors une opération, avec des moyens aéromobiles et terrestres, pour intercepter les véhicules[2],[4].
Pendant la nuit du 16 au 17, les forces spéciales françaises, appuyées par les troupes de l'Opération Serval et des hélicoptères, arrivent au contact des islamistes[1]. Les Français commencent par effectuer des tirs de sommation, mais les djihadistes refusent de se rendre et ouvrent le feu[5]. Face à l'avancée des militaires français, ils abandonnent cependant leurs véhicules et se replient, en essuyant plusieurs pertes[6].
Selon le ministère français de la Défense « une partie du groupe terroriste » est « neutralisée »[2]. D'après l'état-major des armées, une dizaine de combattants sont neutralisés, c'est-à-dire tués[1]. Les Français ne déplorent quant à eux ni mort ni blessé[1],[4].
Pendant l'affrontement, les Français délivrent cinq humanitaires, dont quatre membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), et un vétérinaire, d'une autre organisation humanitaire. Les djihadistes abandonnent leurs prisonniers dans les véhicules au début du combat. Les ex-otages sont ensuite exfiltrés par les militaires français. Les personnes libérées étaient des Maliens, dont quatre Touaregs. Le soir du , dans un communiqué commun, le président français et le président malien, annoncent la libération des cinq otages. Le CICR publie également un communiqué dans lequel il salue cette libération et précise que deux des humanitaires sont légèrement blessés mais que leur vie n'est pas en danger[3],[5].
Les humanitaires avaient été enlevés le , lorsque leur véhicule avait été arrêté au sud d'Anéfif, sur la route de Kidal à Gao[7]. Le 11, leur enlèvement avait été revendiqué par Yoro Abdoulsalam, un chef du MUJAO[8]. Cependant, selon RFI, après la libération des otages, « plusieurs sources nuancent cette revendication, privilégiant une action d'un groupe d'individus plutôt que celle d'un mouvement terroriste identifié »[9].
Références
modifier- Philippe Chapleau, « Mali: les forces spéciales françaises libèrent 5 humanitaires maliens », Ligne de Défenses, Ouest-France,
- « Mali : libération de cinq otages maliens », Ministère de la Défense,
- AFP, « Paris annonce la libération de cinq humanitaires maliens capturés le 8 février au Mali »
- Reuters, « Libération de cinq humanitaires pris en otage au Mali »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Les Forces Spéciales françaises libèrent 5 humanitaires au Mali »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Infosdéfence
- « Mali : les cinq humanitaires capturés en février ont été libérés par l'armée française », Jeune Afrique, (consulté le )
- « Mali : disparition de cinq employés du CICR », RFI,
- « Le Mujao revendique l’enlèvement de l’équipe du CICR », RFI,
- « Au Mali, la libération de cinq humanitaires locaux », RFI, (consulté le )