Bruay-la-Buissière

commune française du département du Pas-de-Calais
(Redirigé depuis Bruay en Artois)

Bruay-la-Buissière est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est née en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière. Ses habitants sont appelés les Bruaysiens.

Bruay-la-Buissière
Bruay-la-Buissière
L'hôtel de ville de Bruay-la-Buissière.
Blason de Bruay-la-Buissière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Ludovic Pajot
2020-2026
Code postal 62700
Code commune 62178
Démographie
Gentilé Bruaysiens
(et Labuissièrois)
Population
municipale
21 827 hab. (2021 en évolution de −1,32 % par rapport à 2015)
Densité 1 335 hab./km2
Population
agglomération
355 671 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 55″ nord, 2° 32′ 55″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 106 m
Superficie 16,35 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Béthune
(ville-centre)
Aire d'attraction Bruay-la-Buissière
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bruay-la-Buissière
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bruay-la-Buissière
Liens
Site web bruaylabuissiere.fr

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

De 1850 à 1978, la ville abrite un grand centre d'exploitation charbonnière grâce à la Compagnie des mines de Bruay qui y implante ses fosses nos 1 - 1 bis, 2, 3 - 3 bis - 3 ter, et 4 - 4 bis - 4 ter.

Géographie

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Localisation

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Bruay-la-Buissière se situe, à vol d'oiseau, à 8,7 kilomètres au sud-ouest de Béthune, à 19,8 km de Lens, à 25,4 km d'Arras, à 39 km de Lille et à 71,9 km de Calais.

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes. Les communes limitrophes sont Calonne-Ricouart, Divion, Gosnay, Haillicourt, Hesdigneul-lès-Béthune, Houdain, Labeuvrière, Lapugnoy et Marles-les-Mines.

Géologie et relief

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Le terril de Bruay.

La superficie de la commune est de 16,35 km2 ; son altitude varie de 30 à 106 m[1].

La géologie a joué un rôle important sur le territoire, puisque Bruay se situe au cœur du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Le charbon a longtemps été exploité. En 1987, l'exploitation minière abandonnée le « 5 de Bruay » servait à produire du gaz naturel[2].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

Bruay-la-Buissière est arrosée par la Lawe, cours d'eau naturel non navigable de 41 km, qui prend sa source dans la commune de Magnicourt-en-Comte, et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de La Gorgue. La rivière, sous-affluent de l'Escaut, est restée à un état archaïque de canalisation[4],[5]. La Biette, cours d'eau naturel non navigable de 8,94 km qui prend sa source dans la commune de Diéval[6] et affluent de la Lawe, rejoint celle-ci à l’ouest du territoire communal. La commune est également arrosée par le Fossé d'Avesnes, cours d'eau d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune d'Haillicourt et se jette dans la Blanche au niveau de la commune de Béthune[7].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].

Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France : le bois des dames, d'une superficie de 140 ha[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • le bois des Dames, d’une superficie de 634 ha et d'une altitude variant de 36 à 76 mètres. La ZNIEFF est constituée, pour une grande partie, par le bois des Dames qui s'étend sur près de 401, situé sur les communes de Bruay-la-Buissière, Gosnay, Lapugnoy, Labeuvrière[16]. C'est l'une des deux forêts de protection de la région Nord-Pas-de-Calais, instituée en 1984 en application du code forestier[17],[18] C'est un élément important de la trame verte régionale, qui doit aussi être connecté à la trame bleue dans le cadre du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) de la Lys, via le corridor de la vallée de la Lawe à connecter à la ceinture verte de Béthune[19],[20] ;
  • le terril de Haillicourt et de Ruitz, d’une superficie de 157 ha et d'une altitude variant de 49 à 180 mètres. Ce site, qui est composé de deux terrils coniques jumeaux (terrils 2 et 3) de 180 m d’altitude, accueille une biodiversité importante en raison de nombreux habitats présents et a la particularité d'avoir des zones humides suspendues situées sur des terrasses[21].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bruay-la-Buissière est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bruay-la-Buissière, dont elle est la commune-centre[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46 %), forêts (17,9 %), terres arables (16,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), prairies (0,2 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

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Cité de la fosse no 4.

Après la Première Guerre mondiale afflue une forte population immigrante, essentiellement polonaise, et il est nécessaire de construire de nouvelles cités ou corons. De 1855 à 1913, la population passe de 700 à 18 000 habitants, puis à 31 705 habitants en 1946[23]. Depuis plusieurs années s'est engagée une politique de restructuration des quartiers miniers. Dès 1970, la ville cherche à se doter d'un véritable centre, qui prendra la forme de la « ZAC des Provinces ». En 1978, le plan de restructuration de Bruay est cité comme exemple de réhabilitation d'une ville du bassin minier par le Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Une deuxième tranche de travaux lancée en 1979 concerne près de 1 000 logements, des bureaux, des commerces et des équipements publics. En 1980 est créé un secteur piétonnier[24].

D'autres quartiers sont concernés par la restructuration urbaine : Le Nouveau Monde, Les Terrasses et le quartier Loubet, avec la création de nouvelles voiries, d'activités ou d'équipements publics, la démolition ou la rénovation de logements anciens[24].

La rénovation urbaine se poursuit avec le lancement par la municipalité en 2009 de la démolition de barres d'immeubles. Les premiers quartiers impliqués sont le quartier de la Gare[25] et le quartier du Stade-Parc[26], travaux finalisés en 2011[27].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 10 865, alors qu'il était de 10 631 en 2015 et de 10 937 en 2010[I 6].

Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 9,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,1 % des appartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bruay-la-Buissière en 2020 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (6,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (33,4 % en 2015), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 8].

Le logement à Bruay-la-Buissière en 2020.
Typologie Bruay-la-Buissière[I 6] Pas-de-Calais[I 9] France entière[I 10]
Résidences principales (en %) 89,8 86,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 9,4 7,5 8,2

Projets d'aménagement

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L'écoquartier des Alouettes est également programmé[28]. L'objectif de l'écoquartier est d'assurer une continuité urbaine entre les quartiers sud de la commune et le centre-ville. Redynamiser le centre-ville de Bruay-la-Buissière par la création d'environ 350 logements, d'un village des marques (de 8 000 m2), de commerces en rez-de-chaussée dont une halle alimentaire. Le projet prend place sur deux sites industriels et ferroviaires.

Le projet s'appuie sur plusieurs éléments de programme fondamentaux :

  • la viabilisation de lots à construire (logements, commerces et services) ;
  • trois voies nouvelles (qui permettent de relier les quartiers nord et sud) ;
  • la place Henri-Bodelot (accueillir dans d'excellentes conditions une partie du marché dominical) ;
  • les halles Plastic Omnium (y développer un pôle d'animation attractif) ;
  • le jardin public (plaine de jeux transformée en jardin public) ;
  • la promenade et le mail TCSP (avenue complétée d'une promenade plantée dédiée aux modes de transports doux, offre de stationnement complémentaire, emprise qui permet de recevoir le futur transport en commun) ;
  • une programmation de logements diversifiée (mixité sociale et fonctionnelle, équipements de proximité, commerces et services).

L'écoquartier se trouve sur l'ancien site industriel PLASTIC OMNIUM et sur les anciennes emprises de la gare ferroviaire. L'écoquartier privilégie le recyclage.

La friche de la cité des électriciens, qui accueillit le tournage d'une scène de Bienvenue chez les Ch'tis en 2007, a fait l'objet d'un ambitieux projet urbain[29]. Le nouveau quartier réhabilité (la cité des électriciens), qui constitue l'un des cinq grands sites de la mémoire minière du Nord-Pas-de-Calais, a été inauguré en mai 2019[30],[31].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Bruay-la-Buissière est située sur la route départementale 941 de Béthune à Saint-Pol-sur-Ternoise. La route départementale 341, ancienne route romaine d'Arras à Thérouanne dite chaussée Brunehaut, passe dans le sud-ouest de la commune.

La route départementale 301, prolongement de l'autoroute A21 ou « rocade minière » qui relie l'A2 au sud de Valenciennes à l'A26 à l'ouest de Lens, passe sud de la commune.

Transports en commun

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Bruay-la-Buissière est desservie par le réseau de bus Tadao, qui couvre un territoire de 750 km2 peuplé de plus de 610 000 habitants, incluant les agglomérations de Lens et Béthune et s'étendant de Leforest à l'est jusque Cauchy-à-la-Tour à l'ouest. Le réseau, exploité par la société Transdev Artois-Gohelle, transporte plus de 15 millions de voyageurs chaque année[32].

La commune se trouve à 5 km de la gare de Calonne-Ricouart, située sur la ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains TER Hauts-de-France[33].

La commune était située sur la ligne de Bully - Grenay à Brias, une ancienne ligne de chemin de fer qui reliait, de 1875 à 1990, Bully-les-Mines à Brias.

Risques naturels et technologiques

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La commune est soumise à des risques d'affaissement minier en cas d'inondation. Le rehaussement de la digue de Bruay a été achevé en 2009, et sera suivi dans le cadre du Plan de prévention des risques miniers animé par la DREAL. Le risque sismique est faible sur l'ensemble du territoire communal (zone 2 sur 5 du zonage mis en place en mai 2011)[34], comme dans la majorité du Pas-de-Calais.

Toponymie

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Le nom de la commune trouve son origine en 1987 de la fusion des communes de Bruay-en-Artois et Labuissière[1].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Bruhaium (975), Bruai (1000), Bruel (1100), Bruay (1127), Bruacum (1152), Bruiaum (1269), Bruai (1279), Bruaium (1296), Bruyai (1346), Bruais-lès-Buissières (1380), Brouay (1474), Broüay (1720)[35], Bruay (1793), Bruay (1801), Bruay-les-Mines (1919), Bruay-en-Artois (1924) et Bruay-la-Buissière depuis 1987[1].

Le nom « Bruay » viendrait de Brugus, nom d'homme gaulois[36].

Bruay : Bruwaei en flamand[37].

La Buissière

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Buxeria (1189), Busceria (1220), Bouisseria (1246), Le Boischiere, Le Bousciere et Le Buixière (1274), Le Boissière (1275), Bouxière (1285), Boschéria (XIIIe siècle), La Boesère (1318), Buxière (1332), La Bouchière (1340), Le Bouyssière (1343), Boixière (1360), Le Boussière (1467), Boussières (1469), Le Bouchierre (1530), La Boussire (1554), La Buissière (1720), La Busière (1725)[38], La Bussiere (1793), La Buissière et Labussière (1801)[39] et Bruay-la-Buissière depuis 1987[1].

Du latin Buxaria (buxus + suffixe aria). De l'oïl buissière « ensemble de buis », « lieu couvert de buis »[40].

Histoire

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Préhistoire

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L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 6], il y a 200 000 ans[41]. À partir de 10000 av. J.-C., l'occupation par l'homme moderne autour de Béthune, est attestée par différentes découvertes[36].

Antiquité

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Divers vestiges d'époque romaine ont été mis au jour depuis le 19e s. dont deux cimetières à incinération, des puits, des fondations, des amphores et du mobilier céramique[42]. L'ensemble le plus significatif reste un atelier de potiers, l'un des plus grands du nord de la Gaule, où cent cinquante fours de production, treize puits maçonnés, de nombreuses structures liées à la fabrication de céramique et plusieurs édifices ont été découverts[Note 7].

Moyen Âge

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Sous Charlemagne, vers 800 apr. J.-C., le Béthunois compte 4 000 à 5 000 habitants. Cette population est multipliée par 10 dans les 500 années qui suivent[43].

En 1139-40, Baudouin de Bruay, en latin Balduinus de Bruaico, fait partie de l'entourage du seigneur de Lillers[44].

Vers 1250, Bruay fait partie des terres de Béthune[45], possédées durant près de trois siècles par la seigneurie des avoués. Bien que l'agglomération de Béthune ne soit pas au cœur des axes de circulation principaux, il existe un péage au Moyen Âge à Bruay ; mais son rendement s'effondre à chaque guerre[46]. La richesse agronomique des sols entraîne une certaine prospérité du Béthunois vers 1300[43].

Les Flamands attaquent le secteur durant la guerre de Cent Ans (XIVe siècle - XVe siècle). En 1500, Béthune est sous domination espagnole. En 1645, Béthune est assiégée ; le traité des Pyrénées de 1659 (Louis XIV) confirme le rattachement de ces terres à la France.

Temps modernes

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En 1603, par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Bruay est érigée en comté au bénéfice de don Gaston Spinola, chevalier de l'ordre de Saint-Jacques, gouverneur de Limbourg, dont la vie entière s'est passée sur les champs de bataille et qui a eu trois frères tués à la guerre. Il obtient ce titre du fait de son épouse Marie de Renty, dame d'Embry et de Bruay[47].

En 1694, Oudart Lamoral de La Buissière obtient le titre de marquis pour deux de ses terres, il est écuyer, seigneur de Luzy (Lugy?), Roquetoire, Lochen. Il est le fils d'Oudart Joseph de La Buissière et de Marguerite le Marchand, fille de Charles, seigneur de Roquetoire, frère de Louis de La Buissière, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant-colonel du régiment de Famechon[48].

En 1698, Philippe-Charles-Frédéric Spinola est seigneur de Bruay et gouverneur de Namur. Il vend cette année là les terres de Cœurlu (sur Affringues), Haffringues (Affringues) et Waudringhen (Vaudringhen), pour 46 400 livres de deniers capitaux et 603 de présents et messes[49].

Époque contemporaine

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Bruay avant l'exploitation minière.

Avant 1850

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Avant 1850, Bruay-en-Artois était un petit village établi sur les rives de la Lawe, bien moins peuplé que Houdain[50]. C'est avec l'arrivée des exploitations minières que la ville se développe.

Bruay au cœur du bassin minier

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Puits 3 et 3 bis de la Compagnie des mines de Bruay.
 
Puits 4 et 4 bis de la Compagnie des mines de Bruay.

À partir de 1850, Bruay est le siège de la Compagnie des mines de Bruay. Plusieurs fosses ouvrent à partir de 1852 et jusqu'en 1909 sur son territoire (six puits numérotés de 1 à 6) ainsi que des usines. À son apogée (dans la première moitié du XXe siècle), la Compagnie des mines de Bruay exploite dix-huit puits de mine répartis sur huit sites de production situés à Bruay-la-Buissière, Haillicourt, Divion et Houdain. Elle possède plus de 80 % du territoire communal[51].

Après la Première Guerre mondiale, pour laquelle 4000 Bruaysiens sont mobilisés, les compagnies font venir des Belges, Italiens, Polonais pour reconstruire un bassin dévasté. Parmi eux, de nombreux « mineurs westphaliens », d'origine polonaise, d'abord installés dans la Ruhr et qui se font ensuite embaucher par les industriels français du charbon, grâce à leur savoir-faire[52]. Bruay devient ainsi une « capitale polonaise » ; en 1939, 90 % des abatteurs sont polonais[53]. C'est à Bruay-en-Artois qu'a été formée la première communauté polonaise où le premier prêtre fut Wincenty Helenowski. Cette communauté se rencontrait dans l’église Sainte-Barbe de Bruay (où maintenant le culte religieux n’existe plus), mais à cette époque les Polonais de toute de la région de Bruay, Divion, Houdain, Haillicourt se rassemblaient pour les offices. Depuis mai 1921, la paroisse polonaise de Bruay devint indépendante avec des registres conformes à la mission. Dix ans après, cette communauté eut sa propre chapelle, celle du Sacré-Cœur, place Guynemer à Bruay[54],[55].

Durant la Seconde Guerre mondiale, des mouvements de résistance s'organisent, alors que les mines sont un lieu stratégique d'approvisionnement en énergie pour les Allemands. Il y a 465 fusillés dans le Pas-de-Calais ; 40 % sont des mineurs, 35 % des étrangers, Polonais pour l'essentiel. Près de 3 000 résistants du département sont déportés, plus de la moitié meurent. En juin 1941, 100 000 mineurs font grève dans tout le bassin minier pour l'amélioration des conditions de travail et contre l'occupant. Arrestations, déportations, surveillance - parfois violente - des corons (et instauration d'un couvre-feu), fermeture des cafés, restaurants, cinémas s'ensuivent, jusqu'à la reprise du travail[56].

Après la Seconde Guerre mondiale

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En 1956, la fermeture des mines s'organise à l'ouest du bassin minier, du côté de Béthune et Bruay[57]. La plasturgie se développe et emploie 4 000 personnes dans le secteur de Béthune - Bruay ; dans ce domaine, Plastic Omnium s'implante à Bruay[58].

Le nom de la commune a été souvent évoqué depuis 1972 en raison d'une affaire criminelle non élucidée, l'affaire de Bruay-en-Artois, qui connut un grand retentissement dans les médias nationaux.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune, constituée par l'association en 1987 de celles de Bruay-en-Artois et de Labuissière, se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Bruay-en-Artois faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Houdain, année où elle devient le chef-lieu du canton de Bruay-en-Artois. En 1991, le territoire communal est réparti entre les cantons de canton de Houdain et de canton de Bruay-la-Buissière[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 70 communes.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de l'Artois, dite Artois Com, créée fin 2001.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[59], celle-ci fusionne avec les intercommunalités voisines, formant, le , la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane, conformément à l'arrêté préfectoral du [60].

Tendances politiques et résultats

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Élections présidentielles

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Élections législatives

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Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections européennes

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Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

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Résultats des seconds tours :

Élections départementales

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Résultats des seconds tours :

Élections cantonales

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Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections municipales

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Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

  • Lors du premier tour des élections municipales de 2008 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-DVG menéee par le maire sortant Alain Wacheux obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 981 voix (73,22 %, 31 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle Les Verts menée par Lisette Sudic, qui a recueilli 2 187 voix (26,78 %, 4 conseillers municipaux élus).
    Lors de ce scrutin, 45,29 % des électeurs se sont abstenus[61].
  • Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Alain Wacheux obtient la majorité des suffrages exprmés, avec 4 016 voix (48,54 %, 26 conseillers municipaux élus dont 10 communautaires), devançant celles menées respectivement par[62] :
    • Maryvonne Clerge (FN, 3 333 voix, 7 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) ;
    • Lisette Sudic (924 voix, 11,16 %, 2 conseillers municipaux élus).
      Lors de ce scrutin, 46,19 % des électeurs se sont abstenus.
  • lors du second tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste RN menée par Ludovic Pajot[63] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 400 voix (51,98 %, 27 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant de 260 voix celle DVG-EELV menée par Bernard Caillau[64], qui a recueilli 3 140 voix (48,01 %, 8 conseillers municipaux dont 2 communautaires).
    La liste DVG menée par le maire sortant Olivier Switaj, arrivée troisième au premier tour, s'est retirée au second.
    Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 56,43 % des électeurs se sont abstenus[65].

Administration municipale

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Compte tenu du nombre d'habitants de la commune, le nombre de membres de son conseil municipal est de 35, y compris le maire et ses adjoints[66].

Liste des maires

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Depuis la création de la commune en 1987, cinq maires se sont succédé[67] :

Liste des maires successifs de Bruay-en-Artois puis de Bruay-la-Buissière[68]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1879 1900 Alfred Leroy Républicain Employé puis directeur général de la compagnie des mines de Bruay
Sénateur du Pas-de-Calais (1900 → 1901)
Conseiller général d'Houdain (1888 → 1901)
1900 1919 Jules Elby Républicain Gendre d'Alfred Leroy
Directeur général de la compagnie des mines de Bruay
Conseiller général d'Houdain (1901 → 1919)
1919 1944 Henri Cadot[69],[70] SFIO Ancien délégué mineur
Député du Pas-de-Calais (1914 → 1931 et 1936 → 1942)
Sénateur du Pas-de-Calais (1931 → 1936)
Démissionnaire
1944 1945 Ernest Wéry[71] SFIO Mineur puis délégué mineur
1945 1947 M. Sauvet PCF  
1947 1949 Ernest Wéry[71] SFIO Mineur puis délégué mineur
Conseiller général d'Houdain (1945 → 1949)
Mort en fonction
1949 1959 Télesphore Caudron[72],[73],[Note 8] SFIO Ingénieur des mines
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1958 → 1959)
Conseiller général d'Houdain (1958 → 1959)
Chevalier de la Légion d'honneur
Mort en fonction
1959 1965 Désiré Decats SFIO Mineur
1965 1987 Marcel Wacheux[74] SFIO
puis PS
Professeur de collège
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1981 → 1993)
Conseiller général de Bruay-en-Artois (1976 → 1988)
9 février 1987 : fusion des communes de Bruay-en-Artois et de Labuissière
1987 1988[75] Marcel Wacheux PS[76] Professeur de collège
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1981 → 1993)
Conseiller général de Bruay-la-Buissière (1976 → 1988)
1988 1999 Serge Janquin[77] PS Professeur certifié de sciences économiques et sociales
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (1993 → 2017)
Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais (1992 → 1995)
Démissionnaire
1999 juillet 2017[78] Alain Wacheux[79] PS Fils de Marcel Wacheux
Conseiller général d'Houdain (2004 → 2010).
Président de la CA de l'Artois (2002 → 2016)
Président de la CA Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane (2017 → 2020)
Président du Pôle métropolitain de l'Artois (2017 → )
Démissionnaire après son élection comme président de l'intercommunalité
juillet 2017[80] juillet 2020[81] Olivier Switaj[82] PS Attaché territorial
juillet 2020[83] En cours
(au 27 septembre 2023)
Ludovic Pajot RN Profession libérale
Député du Pas-de-Calais (10e circ.) (2017 → 2021)
Conseiller régional des Hauts-de-France (2016 → 2021)
Conseiller départemental de Bruay-la-Buissière (2021 → )

Démocratie participative

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Depuis 1994, un conseil municipal des jeunes est mis en place[84],[85],[86].

Jumelages

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Jumelages et partenariats de Bruay-la-Buissière. 
Jumelages et partenariats de Bruay-la-Buissière. 
VillePaysPériode
 Fröndenberg/Ruhr[87] Allemagnedepuis
Kédougou[87] Sénégaldepuis
 Merbes-le-Château[87] Belgiquedepuis
 Olkusz[87] Polognedepuis
 Westhofen (d)[87] Allemagnedepuis

Équipements et services publics

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Espaces publics

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La commune est labellisée « Villes et Villages Fleuris » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[88].

Enseignement

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L'école Marmottan.

Bruay-la-Buissière est située dans l'académie de Lille.

La ville administre huit écoles maternelles et dix écoles élémentaires communales[89].

Le département gère trois[90] collèges et la région trois[91] lycées (le lycée général et technologique Carnot[92], le lycée professionnel Pierre-Mendès-France[93] et le lycée professionnel « des métiers des travaux publics »[94]).

Culture

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La commune possède un cinéma (Les Étoiles), une médiathèque, un Conservatoire Communautaire de Danse, un Conservatoire Communautaire de Musique, un école de musique et d’arts plastiques, deux salles de spectacle (Le Temple et L’Espace Culturel Grossemy). La Cité des Électriciens propose des expositions et des résidences d'artistes.

Depuis 2024, il n'existe plus de poste d’adjoint à la culture à la mairie. Le service des affaires culturelles a été remplacé par un « pôle événementiel »[95].

Le groupe hospitalier privé d'Artois possède une clinique médico-chirurgicale à Bruay-la-Buissière[96]. Au sein de cet hôpital, le centre hospitalier Germon-et-Gauthier de Béthune dispose d'une unité de soins palliatifs Amélie-Loutre[97]. Par suite des orientations décidées par l'agence régionale de santé, cette clinique doit fermer en 2015 pour être regroupée avec la clinique Anne-d'Artois de Béthune[98].

Par ailleurs, un centre de diagnostic et de cure Françoise-Dolto est installé à Bruay-La-Buissière.

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[99].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Bruaysiens[100].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[101],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 21 827 habitants[Note 10], en évolution de −1,32 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
500470592606688707711694712
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9351 5282 1022 3164 0375 3357 0319 64711 380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 74016 54418 36329 71030 89331 83130 12531 70531 923
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
30 90228 62825 71422 89324 92723 99823 81323 44122 230
2021 - - - - - - - -
21 827--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[102].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 371 hommes pour 11 480 femmes, soit un taux de 52,54 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[103]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,0 
5,6 
75-89 ans
10,9 
14,7 
60-74 ans
16,6 
20,1 
45-59 ans
18,7 
17,6 
30-44 ans
17,2 
20,9 
15-29 ans
17,1 
20,6 
0-14 ans
17,6 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[104]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

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Depuis 1994, la ville organise chaque année en avril, un ensemble de courses pédestres appelé « Les Foulées du Bruaysis »[105]. Les Foulées du Bruaysis se divisent en plusieurs courses à pied et en randonnées[106].

Depuis mai 1958, chaque année sont organisées « Les Floralies », prestigieuse manifestation florale[107].

Depuis 1975, se déroule, les et , la fête de la moto[108].

Fin août, a lieu depuis 2002 le « festival western »[109].

En septembre, a lieu depuis 2009, une « fête vénitienne » au parc de la Lawe[110].

En décembre, la commune organise les « Trophées du Sport »[111].

Sports et loisirs

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Plus de 50 clubs sportifs œuvrent à Bruay-la-Buissière. La ville met à leur disposition des équipements dans tous les quartiers : 12 salles, 13 terrains, 6 courts de tennis, 1 piscine avec 2 bassins de 33 m chacun et 2 plongeoirs plates-formes de hauteurs 3 m et 5 m, 10 boulodromes[111]...

Le complexe sportif Léo-Lagrange a accueilli en décembre 2009 des épreuves du championnat de France de boxe[112].

 
L'église Saint-Joseph.

Les Bruaysiens disposent de lieux de culte catholique et protestant.

Culte catholique

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Les lieux de culte catholique sont les trois clochers (église Saint-Joseph, église Saint-Éloi-et-Saint-Martin, inscrite aux monuments historiques, et l'église Saint-Martin) de la paroisse Saints-Pierre-et-Paul en Bruaysis du doyenné de Béthune-Bruay, au sein du diocèse d'Arras[113], ainsi que la chapelle du Sacré-Cœur (bénie en 1930) et la chapelle de la Divine-Providence (inaugurée en 1984), administrées par la Mission polonaise. En 1930, la population de Bruay était composée à 70 % de Polonais presque tous catholiques pratiquants[114]. Bruay-en-Artois était appelée « la petite Rome polonaise ».

Culte protestant

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Une église évangélique baptiste, membre de la fédération des Églises évangéliques baptistes de France dispose d'un lieu de culte à Bruay-la-Buissière[115], de même que la communauté issue du courant des Assemblées de frères darbystes[116].

Médias

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Le quotidien régional La Voix du Nord publie une édition locale pour Béthune-Bruay.

L'hebdomadaire local L'Avenir de l'Artois publie une édition locale pour Bruay-la-Buissière et le Bruaysis, chaque mercredi.

En 2016, l'hebdo L'Abeille de la Ternoise lance une édition « Bruaysis », la troisième après celles du Ternois et du Doulennais.

La ville est couverte par les programmes de France 3 Nord-Pas-de-Calais et les chaînes nationales de la TNT. Elle reçoit également la chaîne régionale Wéo.

Revenus de la population et fiscalité

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En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 13 201 , ce qui plaçait Bruay-la-Buissière au 30 312e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[117].

Emploi à Bruay-la-Buissière

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En 2008, la population active totale de la commune s'élève à 8 324 personnes[118]. La répartition en fonction du secteur d'activité est assez différente de la répartition au niveau national, compte tenu d'une forte proportion de la population travaillant dans les secteurs de l'administration publique et assimilés.

Répartition des emplois par secteur d'activité économique

  Agriculture Industrie Construction Commerces, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
Bruay-la-Buissière 0,2 % 6,1 % 5,8 % 43,6 % 44,3 %
Moyenne nationale 3,0 % 14,2 % 6,9 % 45,2 % 30,7 %
Sources des données : Insee[119],[120]

Quant à la répartition par domaine d'activité, elle montre une proportion d'employés nettement plus importante que la répartition nationale.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Bruay-la-Buissière 0,3 % 4,7 % 8,5 % 23,2 % 39,5 % 23,8 %
Moyenne nationale 2,0 % 6,1 % 15,9 % 24,9 % 28,6 % 22,5 %
Sources des données : Insee[121],[122]

.

Emploi des Bruaysiens

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En 2008, la population active parmi les Bruaysiens s'élève à 9 475 personnes[123] dont 1 783 chômeurs, soit un taux de chômage de 18,8 %, largement supérieur au taux national de 11,6 %[124].

Entreprises et commerces

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Depuis la fermeture des mines de charbon en 1976, la ville a entrepris sa reconversion économique, grâce notamment à la plasturgie et à la recherche-développement[125]. En 2011 les principaux employeurs de Bruay-la-Buissière sont une fabrique de pièces plastiques du groupe Plastic Omnium, l'entreprise de travaux publics Dezellus, une usine de fabrication de la société « Cheminées Philippe »[126], l'hypermarché Cora, ainsi que d'autres commerces (Intermarché, Brico-Dépôt, Conforama) et les entrepôts frigorifiques ITM du groupe Intermarché[127].

La recherche-développement est représentée par le laboratoire LCPA commun à l'université des sciences et techniques de Lille et à l'université d'Artois (physicochimie des processus de combustion et de l'atmosphère)[128], le centre de recherche et d'études sur les procédés d'ignifugation des matériaux (Crepim)[129] et le centre de recherche, d'innovation technique et technologique en moteurs et acoustique automobile (CRITT M2A)[130].

La commune dispose de deux parcs d'activités : le « parc de la Porte Nord », créé à l'emplacement d'un ancien terril, qui accueillait en 2006 une centaine d'entreprises commerciales, artisanales et de services, et la « Z.A.L. du no 3 » dans le quartier des Terrasses à l'ouest, qui accueillait une douzaine d'entreprises en 2007. La zone industrielle de Ruitz, sur la commune voisine du même nom, accueillait en 2006 50 entreprises qui employaient environ 2 600 salariés[125].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine mondial

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Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 93 de Bruay-la-Buissière est formé par le terril conique no 10, 3 de Bruay Ouest, issu de l'exploitation de la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière ; le site no 94 est constitué de la cité pavillonnaire des musiciens, et de la cité pavillonnaire des musiciens bis à Bruay-la-Buissière et Divion, des cités de la fosse no 5 - 5 bis des mines de Bruay ; le site no 95 est formé par l'hôtel de ville de Bruay-la-Buissière ; le site no 96 est formé par la cité pavillonnaire Anatole France et la cité de corons des électriciens, près de la fosse no 1 - 1 bis des mines de Bruay ; le site no 97 est organisé autour des cités des fosses nos 4 - 4 bis - 4 ter et 6 - 6 bis - 6 ter des mines de Bruay à Bruay-la-Buissière et Haillicourt. Elle comprend les cités de corons 16-1 et 16-3, les écoles des cités 16-1 et 16-3, l'église Saint-Joseph, ces éléments étant tous situés à Bruay-la-Buissière ; le site no 98 est formé par le stade parc, et sa piscine art-déco de plein air[131],[132].

Monuments historiques

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La cité des Électriciens.

Bruay-la-Buissière dispose d'un riche patrimoine[133] inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

 
Hôtel de Ville et son beffroi, en 2011.
  • L'hôtel de ville, d'une hauteur de 47 m, est édifié dans un style néo-régionaliste par l’architecte bruaysien Hanote en 1927. Dans la cage d’escalier, se trouve un ensemble de vitraux ayant pour sujet la fosse 3 des mines de Bruay, ensemble réalisé par les maîtres verriers Labille et Bertrand, de Lille. Les façades et toitures, la cage de l'escalier d'honneur et ses vitraux, la salle des mariages - salle du conseil municipal et son vestibule avec leurs décors au premier étage font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [137]. Le , le bâtiment entre sur la liste des biens du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO (site no 95). Le , alors que des travaux étaient en cours sur la toiture, un incendie se déclare et détruit la toiture principale de l’hôtel de ville, la toiture en ardoise du beffroi et les charpentes[138].
  • La piscine Roger-Salengro[139]; ouvrage Art déco de l'architecte Paul Hanote inauguré pendant le Front populaire, le (la dernière piscine Art déco ouverte au public et dotée de 2 plongeoirs de hauteurs 3 et 5 mètres). Le stade-parc : l’ensemble du stade-parc avec ses clôtures et ses grilles comprenant : le parc Roger-Salengro, situé rue d'Hulluch, avec le kiosque ; le stade avec ses entrées monumentales, y compris les façades et toitures de la salle de gymnastique ainsi que les tribunes ; l’école de natation (ancienne dénomination de la piscine en plein-air), située rue Auguste-Caron, comprenant l'entrée, les bassins, les cabines et les tribunes font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [140].
  • Le cinéma Le Colisée, conçu par l'architecte Édouard Lardillier.
  • Le donjon du château de La Buissière est construit en 1310 par la comtesse Mahaut d'Artois. Le donjon, les façades et toitures des communs font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [141].
 
Le donjon.

Autres lieux et monuments

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La stèle du mineur.
  • Le monument aux morts[142].
  • L'église Saint-Martin de Bruay est mentionnée dès le XIIe siècle, la tour a été construite au XVIIIe siècle, agrandie au XIXe siècle par l'architecte néogothique Charles Leroy, architecte également de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille de Lille, agrandie et rehaussée vers 1935, restaurée en 2006[143].
  • Le manoir de Ballencourt à La Buissière a été construit en 1777. Partiellement rénové, il accueille l'école de musique.
  • Les bâtiments de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie la Bruaysienne » datent de 1892. Ils sont placés à l'inventaire du patrimoine culturel de la France[144] comme ceux de la brasserie-malterie dite « Brasserie-malterie Dourlens »[145], de même que le jardin public dit parc de la Lawe[146].
  • La chapelle Sainte-Barbe, construite en briques[147] et de style néo-roman, avec sa toiture de tuiles vernissées, est aujourd'hui désaffectée au culte et accueille des expositions et manifestations culturelles[148]. Elle desservait les cités de la fosse no 1.
  • L'église Saint-Joseph de Bruay a été construite entre 1913 et 1922.
  • Le stade vélodrome de La Buissière a été construit en 1925 par la Compagnie des mines de Bruay.

Patrimoine culturel

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L'éco-musée de la mine retrace l'histoire de 1855 à 1979 d'une ancienne mine-école reconstituée. Huit années ont été nécessaires à cinq anciens mineurs, aidés de quelques jeunes, pour reconstituer l'univers du fond de la mine. Le visiteur peut y entendre le bruit du roulement des machines et les éclats de voix des mineurs. Il peut également visionner deux films : l'un sur l'exploitation du charbon ; l'autre sur la descente du Général de Gaulle au puits no 6 en 1959[149].

Le musée du calcul et de l'écriture (musée de J.F. Willecoq) est un musée privé, unique en France. Il retrace l'histoire de l'écriture et du calcul à travers des machines d'une grande rareté et très anciennes telles que la machine à chiffre Enigma (machine allemande de codage ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale). Près de 600 pièces anciennes acquises au fil des années sont exposées : des machines à écrire et à calculer du XIVe au XXe siècle, des productions manuelles ayant trait aux livres anciens, aux lettres, aux écritoires, à la gravure, et des écrits d'hommes célèbres.

La Cité des Électriciens est la plus ancienne cité minière du Pas-de-Calais, inscrite aux Monuments Historiques depuis 2009.

Après avoir bénéficié d’une importante réhabilitation, elle est devenue en 2019 un site culturel (centre d’interprétation consacré à l’urbanisme, au paysage et à l’habitat miniers / résidences d’artistes, salles d’expositions) et un lieu touristique (gîtes, espace de restauration).

La commune dans les arts et la culture

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Personnalités liées à la commune

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  • Emmanuel de Maulde (1740-1806), maréchal de camp des armées de la royauté et ambassadeur, y a ses racines : son père y est né.
  • Jules Marmottan (1829-1883) - homme politique, ancien maire de Bruay, président du conseil d’administration de la Compagnie des mines de Bruay ; son fils Paul a légué à l'Académie des beaux-arts le musée Marmottan-Monet à Paris et la bibliothèque Marmottan à Boulogne-Billancourt.
  • Henri Elby (1894-1974) - Sénateur du Pas-de-Calais, né à Bruay-en-Artois.
  • Enrico (Henri Emmanuel) Lazzeri (1926-2020) - Manager international et consul d’Italie, né à La Buissière[151].
  • François Wicart (1926-2015), footballeur et entraîneur français, est né à Bruay-en-Artois.
  • Jean Crinon (1927-1994) - Journaliste sportif, mort à Bruay-la-Buissière.
  • Marcel Wacheux (1930-2008) - Homme politique, né et mort à Bruay-en-Artois.
  • Philippe Herzog (1940) - Homme politique, ancien député européen, né à Bruay-en-Artois.
  • Serge Janquin (1943-2024) - Homme politique, né à Bruay-en-Artois.
  • Alain Briaux (1949) - Batteur et auteur de livres d'histoires drôles, né à Bruay-en-Artois.
  • Daniel Bourdon (1958) - Policier et auteur.
  • Paul Descamps (1903–1942) - Houilleur à la Compagnie des mines de Bruay, fusillé le 5 novembre 1942 à Arras[152].
  • Gaston Blot (1919–1942) - Accrocheur aux chemins de fer des Mines de Bruay (fosse 3), fusillé à Amiens le 7 février 1942[153].
  • Télesphore Caudron (1891–1959) - Ingénieur des mines, maire de Bruay-en-Artois (1949-1959), conseiller général (1958-1959), député (1958-1959)[154].

Héraldique

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  Blason
D'or à deux pics de mineurs d'argent passés en sautoir, soutenus d'une lampe de mineur du même; à la bordure de gueules à cinq bandes d'argent[155].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Terre de valeurs, ville d'avenir[156].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : argent sur or.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article..

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[157] :

  • Béthune-Bruay. Régionalisme et Art déco, Lille, Région Nord-Pas-de-Calais / Lieux dits éditions, 2011. Archives départementales du Pas-de-Calais, BHB 7420.
  • Bruay. De Bruay-Les-Mines à Bruay-en-Artois, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2005.
  • A. Fortin, Bruay-en-Artois, Lens, Imprimerie ouvrière, 1941.
  • P. Van Wymeersch, L'église Saint-Martin de Labuissière. Historique, Bruay-la-Buissière, 1995.
  • P. Van Wymeersch, La Buissière. L'église Saint-Martin. Historique. Dessins et cartes de l'auteur, Bruay-la-Buissière, 1995.

Iconographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai.
  7. Découverte effectuée au cours de l’extension d’un supermarché en 1972, suivie de diverses fouilles jusqu'en 1983, Soupart et alii 2008, p. 3.
  8. Une école primaire, une rue et un square de sa ville portent son nom, ainsi qu’un foyer de Dunkerque.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
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Références

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