Utilisateur:Mandariine/Collection de timbres
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Histoire de la présence italienne en France
modifierLa présence italienne en France remonte au Moyen Âge avec les marchands établis dans les villes des foires de Champagne et avec les banquiers lombards. Dès la Renaissance, affluent artisans et artistes toscans, peintres ou architectes, attirés par les papes avignonais et les princes mécènes. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont le temps des danseurs, des musiciens, des troupes de la commedia dell'arte et des comédiens italiens de l'Hôtel de Bourgogne.
La France offre dès le début du XIXe siècle un refuge aux révolutionnaires se rassemblant pour préparer l'unité italienne qui prendra forme dans la deuxième moitié du siècle. Une autre révolution de ce siècle, industrielle celle-là, provoque un changement de deux ordres dans les flux migratoires qui deviennent un phénomène de masse et, s'ils sont encore le fait d'artistes et d'intellectuels, concernent plus largement des artisans, principalement dans le secteur du bâtiment, et des ouvriers des usines et des mines comme l'illustre l'exemple de Villerupt.
Les deux guerres mondiales du XXe siècle et leurs suites amènent à la fois une immigration politique et une arrivée de populations agricoles nécessaires au repeuplement des campagnes désertées mais aussi l'installation d'Italiens dans les domaines du commerce et des services. À partir des années du miracle économique italien, le phénomène de l'immigration se réduit, concerne des travailleurs qualifiés et beaucoup d'Italiens qui vivaient déjà en France s'élèvent socialement[1].
Parmi les près de quatre millions d'Italiens et descendants d'Italiens vivant au XXIe siècle dans l'Hexagone, nombreux sont ceux qui « ayant fait souche en France se sont illustrés et ont illustré leur pays d'adoption ». Pierre Milza reprend, pour définir ces personnalités, la définition donnée par le Who's Who in France : ce sont celles qui du fait de leur « notoriété, honorabilité, mérite, talent, compétence, contribuent à l'activité et au rayonnement de la France ». Au fil des pages de son Voyage en Ritalie, Milza évoque la présence innombrable de ces figures « qui constituent une fraction [...] de l'establishment hexagonal » dans le domaine des arts, des lettres, du spectacle, des sports, de la politique ou de l'industrie, et revendiquent leur « italianité », leurs origines italiennes ou franco-italiennes, en même temps que leur attachement à la culture française[2].
Au cours de l'histoire
modifierDès avant les grandes vagues migratoires des XIXe et XXe siècles, des personnalités originaires des régions qui ne constitueront que plus tard l'unité italienne ont traversé les Alpes ou la Méditerranée, appelées par les princes ou parties chercher fortune, quittant la péninsule pour s'installer en France et participer à son rayonnement dans le domaine des arts, de la finance, de la politique, des armes ou de la religion.
VOIR COMMENT INTEGRER CE PARAGRAPHE DE DIASPORA ITALIENNE EN FRANCE
La présence italienne en France remonte au XIVe siècle. Les flux migratoires étaient circonscrits et limités, et concernaient des artistes, des artisans, des commerçants, donc une migration qui pourrait être considérée «d'élite» et la plupart du temps temporaire.
Déjà au Moyen Âge, les Italiens étaient connus en France en tant que banquiers lombards[3],[4]. Depuis 1100, la banquiers lombards se répandirent en France[5]. Vers le milieu du XIIIe siècle, des banquiers lombards s'installèrent à Cahors autour d'une place, qui s'appelait alors la place du Change[6]. Le banquier le plus important et le mieux connu était Aguinolfo Arcelli. En 1300, Aguinolfo, originaire de Plaisance, dont le nom francisé est Gandoulfe de Arcelles, était le Lombard le plus riche de Paris. D'après les archives, il vivait dans la rue Saint-Merri (IVe arrondissement de Paris) et payait la taille la plus élevée de tous les Lombards. Son prestige était énorme lorsque l'on considère les clients de sa banque, les personnes qui conclurent des transactions avec lui et les sommes d'argent prêtées aux villes de Dreux, Rouen, Poissy et Pontoise[7].
Depuis le XVIe siècle, Florence, en tant qu'État, et les Florentins en tant que communauté d'hommes d'affaires, bénéficièrent longtemps d'une relation très étroite avec la France[8]. En 1533, à l'âge de quatorze ans, Catherine de Médicis épousa Henri, second fils du roi François Ier et de la reine Claude de France, et fut reine de 1547 à 1559. Elle devint régente au nom de son fils âgé de dix ans, le futur roi Charles IX et obtînt des pouvoirs très étendus. Après la mort de Charles en 1574, Catherine joua un rôle majeur dans le règne de son troisième fils, Henri III.
Moyen Âge et Renaissance
modifier- Guillaume de Volpiano (962-1031), Guillaume de Cluny (Willelmus), Guglielmo da Volpiano en italien, naît dans la province de Novare dans le Piémont. Son père Robert, de haute noblesse appartenant à la maison d'Ivrée, est au service du roi Bérenger II d'Italie. Guillaume a 25 ans en 987 lorsqu'il devient moine dans l'ordre de Cluny dont il fut un grand réformateur. Il apporta en France l'architecture lombarde. Il meurt à Fécamp en Normandie.
- Henri de Suse (1200-1271) naît à Suse dans le Piémont. Il étudie le droit civil et le droit ecclésiastique à Bologne. En 1235, il est à Antibes, et est sacré évêque de Sisteron en 1244, puis archevêque d'Embrun en 1250. Il fut l'un des plus grands spécialistes du droit canon au Moyen Âge. Il meurt à Lyon.
- Simone Martini (1284-1344), peintre siennois. Il peint un Saint Louis de Toulouse, pour Robert d'Anjou, et passe la fin de sa vie à la cour des papes Benoît XII et Clément VI à Avignon où il peint à fresque dans la cathédrale Notre-Dame des Doms.
- Pétrarque (1304-1374), (Francesco Petrarca, dit), poète et humaniste né à Arezzo, il arrive en 1312 à Avignon avec sa famille exilée par les Guelfes noirs. Il étudie à Montpellier, enseigne à la Sorbonne, s'oppose aux cardinaux, rencontre Laure, écrit en partie son Canzoniere, gravit le Mont Ventoux et séjourne à Fontaine-de-Vaucluse avant de rejoindre Milan en 1353.
- Matteo Giovannetti (1322), peintre né à Viterbe, élève de Simone Martini et comme lui ami de Pétrarque, il est appelé par Clément VI pour décorer le Palais des papes.
- Christine de Pisan (1364-v. 1430), première femme de lettres française à vivre de sa plume. Née à Venise, elle suit son père Tommaso di Benvenuto da Pizzano, médecin réputé et conférencier d’astrologie à l’université de Bologne, appelé à Paris par Charles V en 1368.
- Francesco Laurana (v. 1430-1502), sculpteur et médailleur né en Dalmatie vénitienne, appelé en France en 1458 à la cour de René, duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples, se fixe à Marseille où il introduit le « travail à l'antique » (le style de la Renaissance italienne), puis à Avignon où il meurt.
- Guido Mazzoni (1450-1518), dit Il Paganino ou Il Modanino, sculpteur né à Modène qui excella dans l'art sacré et plus particulièrement dans l'exécution de groupes de personnages en terre cuite. Le roi de France Charles VIII, découvrant Mazzoni lors de son passage à Naples, décida de l'emmener avec lui à Paris. Il travailla avec Fra Giovanni Giocondo au château d'Amboise et, à la mort de Charles VIII, fut chargé d'exécuter le tombeau royal destiné à la basilique de Saint-Denis, œuvre en bronze émaillé et entouré, dans la niche destinée à l'accueillir, de statues d'anges et de vertus en pleurs. Au service de Louis XII il travailla au château de Blois, réalisant deux statues du roi : l'une en costume de chasse et la seconde, en pierre, comme monument équestre placé à l'entrée du château. Il retourna à Modène en 1516 et mourut dans sa ville natale.
- Léonard de Vinci (1452-1519) (Leonardo di ser Piero da Vinci dit), né à Vinci. Homme d'esprit universel, artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain, il assiste à la rencontre à Bologne entre François Ier et le pape Léon X et part travailler en France en 1516 avec ses assistants Francesco Melzi et Salai à l'invitation du roi de France son nouveau mécène et protecteur qui l'installe au château du Clos Lucé. Âgé de 64 ans, Léonard de Vinci traverse les Alpes à dos de mulet, apportant avec lui trois de ses toiles majeures : Saint Jean Baptiste, La Vierge, l'Enfant Jésus et sainte Anne et la La Joconde. François Ier le nomme « premier peintre, premier ingénieur et premier architecte du roi ». Il travaille à de nombreux projets pour le roi et aurait inspiré l’escalier à vis de Chambord. Il meurt à Amboise.
- Boccador (v. 1465-1549), (Domenico Bernabei da Cortana, dit), architecte et ingénieur né en Italie, il meurt en France où il a été appelé par le roi Charles VIII. Sous le règne de François Ier, il participe avec Léonard de Vinci aux travaux du château de Chambord, dessine les plans du nouvel Hôtel de ville de Paris, invente les silos à grains connus sous le nom de « Poires d'Ardres ».
- Sebastiano Serlio (1475-1554), architecte et sculpteur né à Florence, élève de Baldassarre Peruzzi. Appelé par François Ier pour la construction du château de Fontainebleau, il devient architecte en chef et construit les Château d'Ancy-le-Franc et de Troissereux. Il meurt à Fontainebleau.
- Giovanni da Verrazzano (1485-1528), explorateur et navigateur italien. Au service du roi François Ier, en 1524, il reconnaît la côte atlantique de l'Amérique du Nord (des Carolines au Maine), la baie de New York qu’il nomme « Nouvelle-Angoulême » et l'île de Terre-Neuve.
- Girolamo della Robbia (1488-1566), sculpteur et architecte florentin. Appelé par François Ier, l'essentiel de sa carrière se déroule en France. Il réalise le transi de Catherine de Médicis destiné à son tombeau à la basilique Saint-Denis. Il meurt à Paris.
- Rosso Fiorentino (1494-1540), (Giovanni Battista di Jacopo dit), « le Maître roux de Florence », peintre et décorateur né à Florence, élève d'Andrea del Sarto. Il réalise, à la demande de François Ier le décor de la galerie du château de Fontainebleau. Il meurt à Paris.
- Benvenuto Cellini (1500-1571), dessinateur, orfèvre, fondeur, médailleur et sculpteur né à Florence, travaille à Rome pour le pape Clément VII, est emprisonné au Château Saint-Ange à la suite de l'assassinat d'un confrère. À sa libération en 1540 François Ier le prend à son service. Il réalise la Nymphe du château de Fontainebleau et la fameuse salière. En 1545 il retourne à Florence où il meurt.
- Le Primatice (1504-1570), (Francesco Primaticcio dit), peintre, architecte et sculpteur né à Bologne, élève de Giulio Romano et assistant de Giulio Romano. Maître de l'école de Fontainebleau, il travaille en France à partir de 1532 au service de François Ier et des Valois. Il est nommé Surintendant des Bâtiments. Il meurt à Paris.
- Domenico del Barbieri (v. 1501-après 1550), Dominique Florentin en France, sculpteur, né peut-être à Florence ou dans sa région. Il est en France à partir de 1537 sur le chantier du château de Fontainebleau avec Rosso Fiorentino puis Le Primatice. Il meurt à Troyes.
- René de Birague (1506-1583), (aussi Biraghe ou Biragro), cardinal et chancelier de France né à Milan dans une famille attachée à la France. Son père, Galeas de Birague est gouverneur de Pavie, sa mère, Antonia Trivulce, est la sœur du capitaine Jean-Jacques Trivulce. Après la bataille de Pavie, il doit se retirer en France pour échapper à la vengeance de Ludovico Sforza. François Ier et Henri II l'emploient pour plusieurs missions en Italie. Naturalisé français en 1565, il est nommé surintendant des finances, garde des sceaux puis chancelier. Il semble être l'un des inspirateurs du massacre de la Saint-Barthélemy. Il embrasse sur la fin de sa vie l'état ecclésiastique et devient cardinal. Il meurt à Paris.
- Nicolò dell'Abbate (v. 1509-1571), peintre né à Modène. Formé à Modène, il travaille à Bologne ou son style subit l'influence du Corrège et du Parmesan. Invité en France en 1552, il y passe le reste de sa vie. Il est un précurseur de Nicolas Poussin et de Claude Lorrain. Il meurt à Fontainebleau.
- Laurent Capponi (1512-1573), baron de Crève-Cœur et seigneur d'Ambérieux-en-Dombes, marchand et banquier né à Florence. Il s'établit à Lyon en 1530, est naturalisé français par lettre d'Henri II en 1553 et fait chevalier de l'Ordre de Saint-Michel par Charles IX. Il épouse en 1554 Hélène de Gadagne, fille de Thomas Gadagne, seigneur d'Ambérieux-en-Dombes et propriétaire de la Banque Gadagne. Le mariage est appuyé, contre le choix du roi de France, par son ami Albisse Del Bene. Hélène lui donne quatre enfants : Charles, Alexandre, futur baron de Feugerolles, Lucrèce et Cassandre. La Banque Gadagne est ainsi passée sous le contrôle de la Banque Capponi. Laurent Capponi a donné son nom à une rue de Lyon car pendant les trois mois de la famine de 1573, il a fait préparer un repas pour plus de 4 000 pauvres de la ville sur la place des Carme. La banque Capponi était la dernière maison florentine présente à Lyon en 1592 alors qu'il y en avait onze avant 1589, mais elle s'était aussi installée à Paris comme nombre de banquiers florentins.
- Albisse Del Bene (???-???), banquier et homme d'affaires issu d'une famille florentine exilée à Lyon. Son père Piero Del Bene, marchand lié à la banque Gadagne, avait quitté Florence à la chute des Médicis. Albisse, lui, est lié à Laurent Capponi. Utilisant à l'occasion le change ou traite avec le roi pour des prêts, il est surintendant général des finances du royaume de 1550 à 1556. Il épouse Lucrèce Cavalcanti, l'une des dames de la suite de Catherine de Médicis, qui lui donne deux enfants.
- Catherine de Médicis (1519-1589) née Caterina Maria Romola di Lorenzo de' Medici à Florence, fille de Laurent II de Médicis et de Madeleine de la Tour d'Auvergne, elle grandit en Italie. Duchesse de Bretagne puis reine de France par son mariage avec Henri II elle est la mère des rois François II, Charles IX, Henri III et des reines Élisabeth (reine d'Espagne) et Marguerite (dite « la reine Margot ») et gouverne la France en tant que reine-mère et régente.
- Albert de Gondi (1522-1602), (Albèrto Gondi), seigneur de Noisy-le-Roi, du Perron et de Machecoul, comte puis marquis de Belle-Île et des Îles d'Hyères, duc consort de Retz. Militaire né à Florence, descendant d'une famille de la noblesse florentine, on le trouve à la cour d'Henri II en 1547. Il épouse en 1565 Claude Catherine de Clermont, baronne douairière de Retz et baronne de Dampierre, fille de Claude de Clermont, baron de Dampierre, avec laquelle il a dix enfants, dont Jean-François de Gondi, premier archevêque de Paris, l'oncle de Paul de Gondi le célèbre Cardinal de Retz. Il devient duc de Retz et pair de France, maréchal de France et général des galères de France. Il meurt à Paris.
- Guillaume de Gadagne (1534-1601), militaire issu d'une famille de banquiers et négociants originaire de Pontassieve (Toscane) chassée d'Italie par les Médicis et établie à Lyon. Fils de Thomas II de Gadagne et Peronette Berti, il est propriétaire avec son frère Thomas III de l'hôtel de Gadagne. La richesse légendaire de ce dernier lui permettra d'offrir à Louise de Savoie une partie de la rançon nécessaire à la libération de François Ier, prisonnier en Italie après la bataille de Pavie. Guillaume fut l'un des vingt-quatre gentilshommes de la Chambre du roi Henri II, sénéchal de Lyon et lieutenant général pour le Lyonnais, le Forez et le Beaujolais. Il fut décoré par Henri IV de la croix de l'Ordre du Saint-Esprit, la plus haute distinction du royaume.
- Balthazar de Beaujoyeulx (v. 1535-1587), (en italien Baldassare da Belgioioso), violoniste et chorégraphe né probablement à Belgioioso en Lombardie. Envoyé en France auprès de Catherine de Médicis vers 1555, il devient valet de chambre d'Henri II et change de nom en prenant la nationalité française. À partir de 1567, il est valet de chambre de Catherine de Médicis et de Marie Stuart, puis de Charles IX et d'Henri III. Maître à danser proche de la lignée poétique humaniste de la Pléiade et de Jean Antoine de Baïf il joue un rôle déterminant dans l'émergence du ballet de cour avec notamment le Ballet comique de la reine en 1581.
- Louis de Gonzague (1539-1595), duc de Nevers, prince italien de la maison de Gonzague, militaire et homme politique français né à Mantoue. 3e fils de Frédéric II, duc de Mantoue et marquis de Montferrat, et de Marguerite Paléologue, fille de Guillaume IX de Montferrat, il est envoyé à la cour de France pour être élevé avec les enfants de la famille royale des Valois. Compagnon d'enfance du roi François II, naturalisé français en 1560, marié en 1565 à Henriette de Clèves, héritière du duché de Nevers, il acquiert le titre de duc de Nevers par courtoisie et devient le cousin du futur roi Henri IV. Conseiller politique du duc d'Anjou (futur Henri III), membre du conseil royal, chef de l'armée royale, personnalité de la période des guerres de religion, il s'illustre en combattant les Réformés, contribue au massacre de la Saint-Barthélemy mais refuse d'adhérer à la Ligue. À l'avènement d'Henri IV, il rallie son parti et combat pour lui. Il est nommé chevalier de l'ordre du Saint-Esprit et fait pair de France. Il meurt à Nesle peu de jours après la prise de Cambrai. Son fils, Charles lui succède comme duc de Nevers et de Rethel et devient, en 1627, duc de Mantoue et de Montferrat. Louis fait venir d'Italie les frères Augustin, Baptiste et Dominique Conrade, potiers d’Albissola, près de Savone, grâce auxquels Nevers devient la capitale française de la faïence.
- Giordano Bruno (1548-1600), philosophe né à Nola. Sur la base des travaux de Nicolas Copernic et Nicolas de Cues, il développe la théorie de l'héliocentrisme et montre la pertinence d'un univers infini. Fuyant une instruction ouverte à son encontre pour le déclarer hérétique, il rejoint en 1578 Lyon, puis Toulouse. Il enseigne deux ans durant, et obtient le titre de magister artium (maître ès-arts) et la fonction de « professeur ordinaire » (contractuel). Intéressé par son ouvrage sur la mnémotechnique, Clavis Magna, et impressionné par la mémoire colossale de Bruno, le roi de France Henri III le fait venir à la cour et devient son protecteur, lui offrant, jusqu'en 1583, cinq années de paix et de sécurité. Il figure parmi les philosophes attitrés de la cour. Henri III lui octroie une chaire de « lecteur extraordinaire et provisionné » au Collège des lecteurs royaux, préfiguration du Collège de France. Mais les positions religieuses se durcissent : Henri III ne peut plus se permettre de défendre un révolutionnaire du savoir. Bruno accepte en 1591 l'invitation à Venise d'un jeune patricien, Giovanni Mocenigo, mais celui-ci le dénonce à l’inquisition vénitienne. Accusé d'hérésie, il est condamné à être brûlé vif au terme de huit années de procès, sur un bûcher dressé sur le Campo de' Fiori de Rome.
- Côme Ruggieri (???-1615), astrologue et conseiller de Catherine de Médicis. Il serait le fils et le disciple de Ruggieri l'Ancien (Vecchio Ruggieri), médecin-astrologue du père de Catherine, Laurent II de Médicis, duc d'Urbino. Côme serait apparu à la cour de France en 1571. Impliqué dans les conjurations menées en soutien du duc d'Alençon, il est arrêté et condamné aux galères mais gracié par la reine mère il obtient la commende de l'abbaye de Saint-Mathieu dont il demeure l'abbé jusqu'à sa mort.
- Isabella Andreini (1562-1604), poétesse et actrice de la commedia dell'arte née sous le nom d'Isabella Canali à Padoue. Isabella a donné son prénom au personnage-type de l’amoureuse, d’une grande beauté, érudite et rusée. Elle entre en 1578 dans la troupe des Gelosi, en épousant, à l’âge de seize ans, l’acteur trentenaire Francesco Andreini qui jouait le personnage du capitaine sous le nom de Spavento. En 1603, les Gelosi arrivent à Paris et Isabella est la première femme à monter sur scène dans la capitale française. Elle meurt à Lyon. L’un de ses huit enfants, Giambattista, est acteur et dramaturge.
- Concino Concini (v. 1575-1617), Maréchal de France, marquis d’Ancre, baron de Lésigny, comte de Penna, né à Florence. Son grand-père est ambassadeur du Grand-duché de Toscane auprès de l'empereur Maximilien, son père secrétaire du Grand-duché de Toscane. Il étudie à l’université de Pise avant de faire partie de la suite de Marie de Médicis dont il devient un favori. Il épouse en 1601 Léonora Dori dite la Galigaï, confidente et sœur de lait de la reine. Sa grande influence politique auprès de la régente lui vaut l'opposition de Louis XIII et de ses courtisans qui le font assassiner.
- Marie de Médicis (1575-1642), née Maria de' Medici à Florence, sixième enfant de François Ier de Médicis, grand-duc de Toscane, et de Jeanne d'Autriche, archiduchesse d'Autriche. Reine de France par son mariage avec Henri IV, elle assure la Régence au nom de son fils, Louis XIII.
XVIIe et XVIIIe siècles
modifier- Marie-Félicie des Ursins (1600-1666), (Maria Felice Orsini en italien), née au Palais Pitti à Florence. Petite-fille de Cosme de Médicis, elle devient duchesse de Montmorency en épousant Henri II de Montmorency, gouverneur du Languedoc, et vit au château de Chantilly. Après l'exécution de son mari en 1632 elle se retire au couvent de la Visitation à Moulins où elle meurt.
- Jules Mazarin (1602-1661), (Giulio Mazarini ou Mazzarini en italien), diplomate et homme politique né à Pescina (Abruzzes) dans une famille modeste d'origine génoise. D'abord au service de la Papauté, il est vice-légat d'Avignon en 1634, puis nonce à Paris de 1634 en 1636. En 1639 il est naturalisé français et reçoit le chapeau de cardinal en 1640. Il succède à Richelieu en tant que principal ministre de 1643 à 1661. Il épaula les rois Louis XIII et Louis XIV dans l'administration du Royaume de France.
- Giacomo Torelli (1608-1678), peintre, scénographe et ingénieur né à Fano dans les Marches. En 1641, il est ingénieur militaire à Venise où il construit deux églises et le Novissimo teatro aménagé avec une scène tournante et un système de changement de décors. Mazarin l'introduit en France vers 1645 pour la représentation de La finta pazza. Il équipe le théâtre du Petit-Bourbon à Paris avec des mécanismes efficaces pour des changements rapides ce qui favorise le développement des effets de scène élaborés. Il triomphe en 1650 avec la production de l'Andromède de Pierre Corneille. Ses inventions lui valent le titre de il stregone gran (« le grand sorcier »). Il retourne en 1662 dans sa ville natale où il meurt.
- Tiberio Fiorilli (1608-1694), acteur de la commedia dell’arte né à Naples, créateur du personnage de Scaramouche, directeur de la troupe des Comédiens-Italiens. Son père, décoré du titre de capitaine de chevaux, avait dû fuir Capoue après un meurtre et il passe lui-même quelques jours aux galères à la suite de diverses escroqueries avant de monter sur des tréteaux avec un certain succès. Il voyage de Civitavecchia à Bologne, de Florence à Livourne, risque la pendaison, épouse une actrice de sa compagnie, quitte l'Italie vers 1640 et arrive à Paris sous le règne de Louis XIII. Son jeu plaît à la reine et il devient, dans le costume de Scaramouche, le plus grand amusement de Louis XIV enfant. Le roi le protège jusqu'à la fin de sa vie. Il partage avec Molière dont il est l’ami le théâtre du Petit-Bourbon, et le théâtre du Palais-Royal. Molière admiratif l'étudie avec soin pour ses rôles de farces. Célèbre dans toute l'Europe, il joue la comédie jusqu'à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Il a pour biographe et ami Angelo Constantini autre acteur de la Comédie-Italienne.
- Jean-Dominique Cassini (1625-1712), (Giovanni Domenico Cassini en italien), astronome et ingénieur né à Perinaldo, alors dans le Comté de Nice appartenant au Duché de Savoie, aujourd'hui en Ligurie. Il travaille à l'Observatoire de Panzano à Castelfranco Emilia et enseigne à l'Université de Bologne. Le sénat et le pape le chargent de plusieurs missions scientifiques et politiques. Attiré en France par Colbert en 1669, il est reçu membre de l'Académie des sciences. Il dirige, à la demande de Louis XIV, l'Observatoire de Paris à partir de 1671. Naturalisé en 1673, il épouse Geneviève Delaistre, fille du lieutenant général de Clermont en Beauvaisis. Père de Jacques Cassini, grand-père de César-François Cassini et arrière-grand-père de Jean-Dominique, comte de Cassini, il est le premier d'une dynastie d'astronomes et cartographes français.
- Jean-Baptiste Lully (1632-1687) (Giovanni Battista Lulli en italien), musicien, danseur, chorégraphe, compositeur, surintendant de la musique de Louis XIV né à Florence. Fils du meunier Lorenzo di Maldo Lulli et de Catarina del Sera, elle-même fille de meunier, il est remarqué vers 1645 par Roger de Lorraine. Arrivé en France l'année suivante, il apprend le violon, le clavecin, la théorie et la composition musicale avec Nicolas Metru et se montre excellent danseur. Il entre au service de la duchesse de Montpensier pour laquelle il crée la « Compagnie des violons de Mademoiselle ». En 1652, Louis XIV l'engage dans la Grande Bande des Violons du Roi. Il obtient rapidement la direction d'un nouvel ensemble : la Bande des Petits Violons. Parfait courtisan, homme d'affaires habile et appuyé par Louis XIV, il devient compositeur de la chambre, puis surintendant de la musique royale. Naturalisé français en 1661, il épouse Madeleine Lambert, dont le père, Michel Lambert, dirige la musique chez la duchesse de Montpensier. Ils ont six enfants, dont trois fils musiciens à leur tour (Louis, Jean-Baptiste II et Jean-Louis) et trois filles dont l'aînée, Catherine-Madeleine, épousera Jean-Nicolas de Francine, successeur de Lully à la tête de l'Académie royale de musique. À partir de 1664, Lully travaille régulièrement avec Molière mais en 1671 les deux hommes deviennent ennemis. En 1672, Lully achète le privilège de l'Académie royale de musique. Comblé d'honneurs et de richesses il éclipse, par la faveur dont il jouit auprès du roi, tous les compositeurs dramatiques de son époque. En 1681, Lully atteint l'apogée de sa carrière en devenant secrétaire du roi. Il meurt à Paris.
- Michelangelo Fracanzani (1632-???), acteur de la commedia dell'arte né à Naples. Il se rend en France en 1685 avec sa femme et son fils Antonio et est engagé à la Comédie-Italienne.Le Pulcinella napolitain devient avec Fracanzani le Polichinelle français que découvre la cour réunie à Fontainebleau, « bossu par devant et par derrière ». Fracanzani est naturalisé français avec toute sa famille en 1688. Il joue dans la troupe de la Comédie-Italienne jusqu'à la fermeture du théâtre de l'Hôtel de Bourgogne ordonnée par Louis XIV en 1697.
- Domenico Giuseppe Biancolelli (1636-1688), dit Dominique, acteur né à Bologne. Fils de Francesco Biancolelli et d'Isabella Franchini (titulaire du rôle de Colombina), il est initié au rôle du second Zanni par son parrain Carlo Cantù (célèbre sous le nom de Buffetto ). Il vient à Paris en 1662 au retour de la troupe de Scaramouche dont il devient l'une des vedettes et l'Arlequin le plus célèbre de toute la période française de la commedia dell'arte. La Comédie-Italienne commence à jouer en français sous sa direction. Il épouse en 1663 Orsola Cortesi et tous deux sont naturalisés français en 1680. Leur fils, Pierre-François Biancolelli, débute dans la troupe avec le rôle du Pierrot.
- Francesco Procopio dei Coltelli (1651-1727), né Procopio Cutò à Palerme. Cuisinier considéré comme le père de la crème glacée et fondateur du café Procope de Paris. Son nom sicilien, Procopio Cutò, devenu en Français, du fait d'une mauvaise compréhension, Procope-des-Couteaux, fut retraduit en italien par Procopio dei Coltelli (traduction de « couteaux »). Lors de sa période d'activité à Aci Trezza, il aurait, grâce au commerce de la neige de l'Etna, imaginé le gelato. Il arrive en 1670 à Paris où il travaille comme garçon chez un cafetier à la foire Saint-Germain et donne son nom au plus ancien café de Paris, qu'il rachète en 1686, le Café Procope. Très en vogue durant les XVIIIe et XIXe siècles, le café Procope est fréquenté par des personnalités de la politique et de la culture telles que Robespierre, Danton, Marat, Voltaire, Balzac ou Hugo. Il a treize enfants avec ses trois épouses successives.
- Angelo Costantini (1655-1730), acteur né à Vérone. Engagé dans l’ancienne troupe italienne de Paris, pour doubler le fameux Dominique qui s’était acquis une si grande popularité dans le rôle d’Arlequin, il imagine, pour échapper à une comparaison accablante, de renouveler l’emploi en faisant un Arlequin moitié aventurier, moitié valet, qu’il appelle Mezzetin, pour exprimer ce mélange. Le personnage et l’acteur connaissent une grande vogue à Paris jusqu’à la suppression de la Comédie italienne en 1697. Il a servi de modèle à Molière pour le Scapin des Fourberies.
- Luigi Riccoboni (1676-1753), acteur né à Modène connu au théâtre sous le nom de Lélio, par lequel on désignait l’emploi des amoureux. Il vient à Paris avec le fameux Dominique, où il partage ses succès. Il devient directeur de la Comédie-Italienne, qui obtient un rapide succès et où il joue plusieurs pièces composées dans sa jeunesse et dont le recueil paraît sous le titre de Nouveau Théâtre italien. Renonçant à l’art dramatique, il publie de nombreux ouvrages sur le théâtre. Il a de sa femme Elena Balletti, également actrice et femmes de lettres, l’acteur Antoine-François Riccoboni.
- les frères Ruggieri, artificiers, quittent Bologne pour Paris en 1730. Les cinq frères Antonio, Francesco, Gaetano, Petronio et Pietro, formés à l'art pyrotechnique dans leur pays, donnent un spectacle éblouissant à Versailles à l'occasion du mariage de Madame avec l'infant Philippe d'Espagne en août 1739. Louis XV les charge ensuite d'organiser les divertissements destinés à son « bon peuple ». La direction de l'entreprise est assurée par l'aîné, Petronio, qui se voit accorder par le roi des lettres de grande naturalisation et le titre de gentilhomme de la Chambre. Les deux fils de Petronio (mort en 1794), Michel (mort en 1849) et Claude (mort en 1841) sont les artificiers de Napoléon Ier et de Louis XVIII. Le fils de Claude, Désiré-Eugène (1817-1885) reprend l’entreprise familiale et devient l'artificier et le protégé de Napoléon III. Grand bibliophile, il fut l’élève d'Ingres.
- Ennius Quirinus Visconti (1751, Rome - 1818, Paris), fils d'un archéologue de renom et archéologue lui-même. Ministre de la République romaine en 1798, il est le premier conservateur des antiques et tableaux du Musée du Louvre, en 1803. Par ordonnance du roi, il lui est accordé des lettres de déclaration de « naturalité » (le ). De son union avec Angela Theresa Doria naissent quatre enfants dont Louis, célèbre architecte.
- Luigi Cherubini (1760-1842), compositeur né à Florence. Fils d'un célèbre claveciniste, Il étudie à Bologne et Milan. Il s'installe en 1787 à Paris où il est codirecteur du Théâtre de Monsieur jusqu'en 1792. Il épouse en 1794 Anne Cécile Tourette qui lui donne trois enfants. Nommé en 1797 inspecteur de l'enseignement au tout nouveau Conservatoire, il devient en 1816 surintendant de la Chapelle de Louis XVIII. Professeur de composition puis directeur en 1822, il conserve cette fonction au Conservatoire pendant vingt ans et ne l'abandonne que quelques semaines avant sa mort, favorisant la naissance de la Société des Concerts du Conservatoire. Franc-maçon, il était membre de la loge Saint-Jean de Palestine du Grand Orient de France. Son décès donna lieu à des funérailles nationales.
- Philippe Buonarroti (1761-1837), révolutionnaire né à Pise dans une famille de patriciens toscans descendant du frère de Michel-Ange. Avocat en 1782, initié aux écrits de Rousseau, il partage son temps entre les discussions philosophiques, la collaboration à des sociétés secrètes, l'assistance aux réunions maçonniques, la rédaction de pamphlets et s'oppose au régime du grand-duc de Toscane Léopold. Rousseauiste affilié aux Illuminés de Bavière, il publie, en 1787, une Gazetta Universale progressiste. En 1789, il s'enthousiasme pour la Révolution et se rend en France avant de passer en Corse. En 1791 il demande la nationalité française, se lie avec les Bonaparte, s'oppose à Pascal Paoli et passe en France en 1793. Grâce à l'intervention de Robespierre, il obtient la citoyenneté française. En 1794 il tente de faire de l'ancienne principauté d'Oneglia, petit port piémontais sur la riviera ligure, un refuge pour les patriotes italiens et un modèle de république. Emprisonné avec Babeuf il élabore avec lui une doctrine communiste et passe de longues années en prison, à Cherbourg. En 1806 il prend contact avec la carbonaria italienne. Fouché obtient pour lui le droit de s'installer à Genève où il participe à la fondation de la loge maçonnique Les Sublimes Maîtres Parfaits dans laquelle il réunit sa garde rapprochée de révolutionnaires. Il est finalement expulsé de la ville. À Paris après 1830, il fonde plusieurs loges maçonniques et devient un membre actif de la Charbonnerie. Il publie une Histoire de la Conspiration pour l'égalité, dite de Babeuf qui le rend célèbre et le fait apparaître comme l'ancêtre des révolutionnaires « professionnels » de l'Europe. Arrêté une dernière fois en 1833, il meurt dans la misère en 1837.
XIXe et XXe siècles
modifierLa lutte contre l'occupant autrichien et la préparation de l'unité italienne amènent les révolutionnaires à se réfugier ou à se rassembler en France en ce début de siècle. La transition démographique provoquée par l'industrialisation du pays unifié a ensuite été la source de plusieurs flux migratoires dès les années 1880. Le destin de millions d'immigrés se réalise notamment en France et le nom d'un grand nombre de personnalités qui ont contribué à l'éclat du pays dans le domaine des arts, des lettres ou des spectacles, des sciences ou de l'industrie, du sport ou de la politique reste dans les mémoires.
#conventions à respecter pour l'ajout de personnalités
- Paul Emile Botta (1802-1870), archéologue français d'origine italienne.
- Louis-Auguste Blanqui (1805-1881), homme politique. D’origine italienne, sa famille avait été francisée par l’annexion du comté de Nice en 1792.
- Henri Cernuschi (1821-1896), (en italien Enrico Cernuschi), banquier, journaliste et collectionneur d'art né à Milan. Fils d'un industriel de Monza, il étudie le droit à Pavie et obtient en 1846 un brevet d’aptitude aux fonctions d’avocat. Se signalant lors des évènements de 1848 il devient député de la nouvelle république romaine. Il s’établit en France en 1852, entre au conseil d'administration du Crédit mobilier, prend une participation dans Le Siècle et se lie d'amitié avec Gustave Chaudey. Il obtient la nationalité française en 1871. Cofondateur de la future Paribas, il réunit d’immenses collections d’art d’Extrême-Orient léguées à la ville de Paris et abritées au musée Cernuschi.
- Charles (Romain Joseph) Capellaro (1826-1899), sculpteur. Père de Paul-Gabriel, également sculpteur.
- Giandomenico Facchina (1826-1903), mosaïste et entrepreneur d'origine frioulane
- Edgar Degas (1834-1917) (de son vrai nom de Gas), peintre appartenant à une riche famille bourgeoise d'origine napolitaine.
- Léon Gambetta (1838-1882), avocat, homme politique, dont le grand-père est originaire de Gênes en Ligurie.
- Émile Zola (1840, Paris - 1902, Paris), écrivain et homme politique dont le père, né à Venise, ingénieur de travaux publics et ancien officier, s'installe à Aix-en-Provence en 1843 : sa mère Émilie Aubert est native de Dourdan. Il est l'un des romanciers français les plus populaires les plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
- Philippe Solari (1840-1906), sculpteur. Il est un des proches d’Émile Zola.
- César Ceribelli (1841-1918), sculpteur né à Rome et installé à Paris en 1866.
- Joseph Galliéni (1849-1916), militaire et administrateur colonial, fils d'un officier d'infanterie d'origine italienne né à Pogliano Milanese en Lombardie et naturalisé en 1842.
- Alexandre Luigini (1850-1906), compositeur, violoniste et chef d'orchestre.
- Jean-François Raffaëlli, (1850-1924), est un peintre, sculpteur et graveur français.
- Raoul Pugno (1852-1914), compositeur, pianiste.
- François Nardi (1861-1936), artiste peintre né à Nice de parents originaires de Campi Bisenzio, près de Florence. La famille s'installe à Toulon en 1870.
- Gabriel Amoretti (1861-1947), artiste peintre.
- Paul-Gabriel Capellaro (1862-1956), sculpteur, fils de Charles Capellaro, sculpteur.
- Joseph Garibaldi (1863-1941), artiste peintre marseillais
- Clément Castelli (1870-1959), artiste peintre. Originaire du Piémont, il vient habiter Paris en 1880.
- Pietro Favret (1871-1936), mosaïste d'origine frioulane.
- Maurice Garin (1871-1957), coureur cycliste français d'origine italienne, né à Arvier (Val d'Aoste), installé à Lens, vainqueur de la première édition du Tour de France.
- Caroline Luigini, dite Câline (1873-1968), musicienne, harpiste, professeur de harpe.
- Vincent Scotto (1874-1952), compositeur dont les parents sont originaires de l'île de Procida située au nord du golfe de Naples.
- Lucien Muratore (1876-1954), chanteur d'opéra.
- Ricciotto Canudo (1879-1923), écrivain, philosophe, scénariste, musicologue, critique d'art et critique littéraire né à Gioia del Colle et installé à Paris en 1902.
- Ettore Bugatti (1881, Milan - 1947, Neuilly-sur-Seine), industriel et inventeur italien naturalisé français. Pionnier de l’automobile, il est l'un des fondateurs de l'industrie automobile de luxe et de sport automobile. Il est le père de Jean Bugatti et le frère du sculpteur Rembrandt.
- Nina Ricci (1883-1970), née Marie Adélaïde Nielli à Turin. Elle vit à Florence avant de gagner la France à 12 ans. En 1932 elle fonde sa maison de haute-couture à Paris.
- Rembrandt (Annibale) Bugatti (1884-1916), sculpteur animalier. Né à Milan, il s'installe à Paris à l'âge de 19 ans. Il est le plus jeune fils du décorateur et architecte Carlo Bugatti et frère d'Ettore.
- Amedeo Clemente Modigliani (12 juillet 1884 à Livourne, Italie - 24 janvier 1920 à Paris) est un peintre et un sculpteur italien rattaché à l'École de Paris.
- Henri Bosco (Fernand Marius Bosco, dit)(1888-1976), romancier.
- Michel Carlini (1889-1967), avocat et homme politique.
- Louis Bertola (1891-1973), sculpteur, originaire du Piémont
- Isidore Odorico fils (1893-1945), mosaïste issu d'une dynastie d'artisans italiens installés à Rennes. Les frères Odorico viennent de Sequals dans la province de Pordenone dans le Frioul. Ils participent au chantier de l'Opéra Garnier sous la direction de Giandomenico Facchina et s'installent à Tours en 1881 avant de fonder leur entreprise à Rennes.
- Raoul Moretti (1893-1954), musicien .
- Jean Giono (1895, Manosque - 1970, Manosque) écrivain et scénariste français, d'une famille d'origine piémontaise. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal
- Jean Villeri (1896-1982), artiste peintre né à Oneglia (aujourd'hui Imperia) et dont le père, compositeur et chef d'orchestre à Monte-Carlo, s'établit définitivement à Cannes en 1906.
- Paul Belmondo (1898-1982), sculpteur, né dans une famille originaire du Piémont et de Sicile.
- Cino Del Duca (1899, Montedinove - 1967, Paris), éditeur de presse écrite, producteur de films italiens et philanthrope. Installé en France depuis 1923, il lance plusieurs hebdomadaires de roman-photos comme Nous Deux aussi bien en France qu'en Italie ainsi que des quotidiens tel Paris-Jour. En 1952, il fonde La Bourse Del Duca qui vient récompenser de jeunes auteurs pour leur travail d’écriture : sa veuve Simone, en 1969, poursuit son œuvre et fonde le Prix mondial Cino Del Duca.
- Henri Filipacchi (1900, Izmir - 1961, Marnay-sur-Seine), éditeur français. Il est issu d'une riche famille d'armateurs originaires de Venise. Accompagné de sa mère, il s'installe en 1922 à Marseille puis rejoint Paris. En 1934, il est directeur général de la librairie Hachette, et en 1953, il crée la collection Le Livre de poche. Marié à Edith Besnard, fille du peintre Robert Besnard, il est le père Daniel.
- Federico Nitti (1903, Ischia - 1947, Rome), brillant pharmacologue, il est surtout connu pour avoir participé à la découverte des propriétés thérapeutiques des sulfamides. Fils de Francesco Nitti et petit-fils par sa mère du juriste et poète Federico Persico, en 1925, sa famille qui doit fuir les persécutions fascistes de l'Italie de Mussolini, choisit l'exil et s'installe à Paris en 1927. Il est naturalisé français en 1939.
- Serge Peretti (1905-1997), danseur né à Venise, formé à l'école de danse de l'Opéra de Paris et entré dans le corps de ballet en 1920.
- Ulysse Gémignani (1906-1973), sculpteur.
- Marcello Pagliero, dit Marcel Pagliero, (1907-1980), acteur, réalisateur, scénariste et producteur, fils d'un couple italo-français.
- Louis Toffoli (1907-1999), artiste-peintre, père triestin et mère slovène.
- Stéphane Grappelli (1908-1997), musicien, fils d'un marquis italien né à Alatri dans la province de Frosinone dans le Latium. En 1934, il crée le Quintette du Hot Club de France avec, entre autres, Django Reinhardt : collaboration qui donne naissance à un style de jazz dit jazz manouche. Avec les grands musiciens de la planète, il enregistre plus d'une centaine de disques.
- Joseph-Marie Lo Duca (1910-2004), écrivain, critique de cinéma, franco-italien.
- Raymond Perinetti (1911-1990), homme politique et syndicaliste franco-italien.
- Rina Ketty (1911-1996), de son vrai nom Cesarina Picchetto, chanteuse française née à Sarzana dans la province de La Spezia en Ligurie et installée en France dans les années 1930. Elle devient célèbre, en 1938, en interprétant J'attendrai, et Sombreros et mantilles.
- Marcel Bich, (1914-1994), industriel, né à Turin en Italie, d'une famille du Val d'Aoste. Son père, italien, avait demandé sa naturalisation comme Français en 1931, et l'avait obtenue. Lui-même se définissait « d'une famille savoyarde, à cheval sur les Alpes, c'est-à-dire moitié française et moitié italienne »[9].
- Marcel Fournier (1914 - 1985), fondateur de Carrefour, nom de famille francisé, était aussi d'origine italienne, de son vrai nom Forneri
- Enrico Teodoro Pigozzi (1914 - 1985), industriel de l'automobile. Directeur général de la marque Simca puis président-directeur général de 1954 à 1963 (année de la vente de Simca à Chrysler).
- Édith Piaf née Édith Giovanna Gassion, (1915-1963), chanteuse et auteur, dont la mère Line Marsa d'origine italo-berbère est née à Livourne.
- Antoniucci Volti (1915-1989), sculpteur, dessinateur et graveur dont la famille est originaire de Pérouse. Le père, tailleur de pierre, s'installe à Villefranche-sur-mer dès 1905 mais retourne en Italie, à Albano pour la naissance de son fils et s'installe définitivement à Villefranche en 1920.
- Louis Guglielmi dit Louiguy (1916-1991), pianiste et compositeur.
- Léo Ferré (1916-1993), chanteur et auteur-compositeur dont la mère, Marie Scotto, est une couturière d'origine italienne.
- Joseph Sanguedolce (1919-2010), homme politique.
- Alfred Muzzolini (1922-2003), géologue et préhistorien, né en Italie, spécialiste de l’art rupestre saharien.
- Mario Ruspoli (1925-1986), réalisateur, documentaliste, photographe et écrivain.
Période contemporaine
modifierIssus de ce que Pierre Milza nomme des « dynasties », les enfants de ces personnalités au « destin hors série » vivent toujours dans l'Hexagone. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, d'autres Italiens se sont encore déplacés lors de la vague d'émigration de 1945, ou individuellement au cours des années plus récentes. Descendants de ces dynasties ou destins individuels, nombre de personnalités riches de leurs origines italiennes et de leur double culture participent toujours, au XXIe siècle, au rayonnement de la France.
Arts et spectacles
modifierArtistes peintres, plasticiens, dessinateurs, photographes, décorateurs, galeristes, joaillers
modifier#conventions à respecter pour l'ajout de personnalités
- Paul Facchetti (1912-2010), photographe (portraitiste) et galeriste italo-français né à Brescia. Il est le père de Pierre Facchetti, du galeriste Bruno Facchetti et du peintre Jean-Paul Agosti.
- César Baldaccini (1921-1998) dit César, sculpteur.
- Willy Rizzo (1928-2013), photographe et designer italo-français.
- Raymond Moretti (1931–2005), artiste peintre et sculpteur français. Né de parents italiens, sa famille fuit l'Italie fasciste de Mussolini.
- Livio Benedetti (1946-2013), sculpteur.
- Jean-Paul Agosti (1948), artiste peintre, fils du galeriste et photographe Paul Facchetti né à Brescia.
- Jean-Michel Peretti (1951), artiste peintre.
- Richard Di Martino (1971), dessinateur de bande dessinée.
- Mark Maggiori (1977), peintre, graphiste, photographe, réalisateur et chanteur, fils de Robert Maggiori et frère d'Eric Maggiori.
Couturiers, parfumeurs
modifier#conventions à respecter pour l'ajout de personnalités
- Elsa Schiaparelli, (1890-1973), créatrice de mode et de la maison de couture éponyme (1927-1954) qui est rouverte en 2012 place Vendôme (ancienne adresse de la créatrice). Elle obtient la nationalité française le 17 octobre 1931. Baroque dans l'âme, elle casse les codes vestimentaires bourgeois, puis dans les années 1920 invente le sportswear et lance le rose pétard dit « shocking ». Proche des surréalistes, elle est considérée comme la première styliste à avoir su mélanger l’art à la mode.
- Pierre Cardin (1922, Sant 'Andrea di Barbarana) couturier et entrepreneur. Ses parents étaient de riches agriculteurs vénitiens ruinés par la Première Guerre mondiale : ils émigrent en France en 1924. Il est le premier grand couturier à imaginer le concept de prêt-à-porter, et en 1992, également le premier couturier à entrer à l’Académie des Beaux-Arts.
- Loris Azzaro, (1933-2003), couturier et parfumeur, né en Tunisie de parents siciliens.
- Emanuel Ungaro, (1933-), né à Aix-en-Provence, de parents italiens qui ont fui le régime fasciste de leur pays dans l'entre-deux-guerres. Le jeune Emanuel a commencé à coudre ses premières pièces avec son père, tailleur de métier.
Chef cuisinier
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- Michel Troisgros, (1958-), grand chef cuisinier, dont la mère, Olympe Forté, décédée en 2008, était originaire du Frioul. Dans un ouvrage de 2009, Michel Troisgros et l'Italie, il explique comment ces origines italiennes ont influencé sa façon de travailler les produits, de mettre en avant certaines saveurs et de présenter les plats.
Compositeurs, musiciens, chefs d'orchestre, interprètes de musique classique ou lyrique
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- Freda Betti (1924-1979), de son vrai nom Frédérique Thérèse Augusta Betti, artiste lyrique française dont le père était originaire de Savone et le grand-père de Parme.
- Aldo Ciccolini (1925-2015), pianiste classique d'origine napolitaine, naturalisé français.
- Luc Ferrari (1929-2005), compositeur français.
- Roberto Benzi (1937), chef d'orchestre franco-italien. De parents italiens, il naît à Marseille où son père enseignait le solfège.
- Roberto Alagna (1963), ténor franco-italien, né de parents siciliens : origines auxquelles il rend hommage, en 2008, à travers un disque entièrement chanté en dialecte sicilien, frère de David et de Frederico.
- Isabelle Moretti, harpiste.
- José Todaro, chanteur lyrique, ténor, né à Tripoli de parents italiens, frère de Carlo Di Angelo.
Auteurs, compositeurs, arrangeurs, producteurs, musiciens, interprètes des musiques actuelles
modifier#conventions à respecter pour l'ajout de personnalités
- Henri Betti (1917-2005), compositeur et pianiste français dont le père était originaire de Savone et le grand-père de Parme.
- Robert Ripa (1919-2005), de son vrai nom Hector Ripa, chanteur, acteur.
- Georges Brassens (1921-1981), chanteur et compositeur, dont la mère Elvira, était d'une famille originaire de Marsico Nuovo (Basilicate.
- Serge Reggiani (1922-2004), acteur et chanteur. Né à Reggio d'Émilie, il arrive en France à l'âge de huit ans avec sa famille, à Yvetot en Normandie. Il est connu comme l'un des grands interprètes de la chanson française.
- Marcel Zanini, de son vrai nom Zannini (1923), musicien de jazz et chanteur, né en Turquie. Sa famille arrive et s'installe en 1930 à Marseille.
- Fred Mella (1924), chanteur.
- Marcel Azzola (1927), accordéoniste français. Né à Paris, sa famille est originaire de Pradalunga, un petit village de la province de Bergame. Son père Giuseppe qui exerce le métier de maçon – et qui dirige aussi le dimanche un orchestre d'une vingtaine de mandolines – arrive en France en 1921.
- Claude Nougaro (1929-2004), chanteur et compositeur, dont la mère, Liette Tellini, était italienne et professeur de piano.
- Jean Corti (1929), accordéoniste et compositeur franco-italien.
- Francesca Solleville (1932), chanteuse, de mère italienne: Lidia Campolonghi.
- Dalida, Iolanda Cristina Gigliotti (1933-1987), chanteuse et actrice, née en Égypte de parents originaires de Serrastretta dans la province de Catanzaro en Calabre. Son père est violoniste à l'opéra du Caire. Elle gagne Paris à l'âge de 21 ans.
- Nino Ferrer, de son vrai nom Nino Agostino Arturo Maria Ferrari (1934-1998), chanteur et auteur-compositeur, musicien et producteur, né à Gênes.
- (Eliane Marie Amélie) Pia Colombo (1934-1986), chanteuse et actrice.
- Orlando-Bruno Gigliotti (1936) chanteur, producteur, éditeur. frère de Dalida. Il est le frère cadet de Yolanda Gigliotti dite « Dalida ».
- Patricia Carli née Rosetta Ardito (1938), chanteuse-compositrice, auteur en 1963 de Demain tu te maries (arrête, arrête, ne me touche pas).
- Claude François (1939-1978), chanteur, producteur, dont la mère, Lucia Mazzei, est originaire de Calabre. La famille s'installe à Monaco puis à Nice en 1956.
- Guy Bontempelli (1940), auteur, compositeur, interprète frère de Bruno.
- Gérard Filipelli (1942), chanteur, acteur, compositeur, scénariste. Il est membre de l'équipe des Charlots.
- Gérard Rinaldi (1943-2012) chanteur et acteur membre des Charlots.
- Nicole Grisoni, dite Nicoletta (1944), chanteuse.
- Michel Gérard Joseph Colucci dit Coluche (1944-1986), humoriste et acteur, fils d'un maçon originaire de Casalvieri dans la province de Frosinone dans le Latium installé en France avec sa famille dans les années 1920. Volontiers provocateur, il se présente à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer. En 1984, il obtient un César du meilleur acteur, et en 1985, il fonde Les Restos du Cœur.
- Daniel Bevilacqua, dit Christophe (1945), chanteur. De parents italiens, il naît à Juvisy-sur-Orge, en banlieue parisienne.
- Vic Laurens (1945), chanteur de rock'n'roll, d'origine sicilienne.
- Riccardo Richard Cocciante (1946), chanteur, auteur-compositeur d'origine italo-française dont le père est originaire de Rocca di Mezzo (en province de l'Aquila).
- Alice Donadel, dite Alice Dona (1946-), chanteuse et compositice, de parents frioulans.
- Hervé Forneri, dit Dick Rivers (1946), est un chanteur de variétés français.
- Bruno Bontempelli (1948), compositeur, écrivain, frère de Guy.
- Richard Galliano (1950), accordéoniste et compositeur franco-italien. Il commence à jouer de l'accordéon à l'âge de 4 ans, et est influencé par son père Luciano, également musicien.
- Marc Perrone (1951), accordéoniste, jouant principalement de l’accordéon diatonique.
- Marc Cerrone (1952), musicien batteur, compositeur, producteur. Il est un des grands noms du disco.
- Francis Cabrel (1953), chanteur, auteur-compositeur-interprète, de parents frioulans.
- Bruno Gaccio (1958), rédacteur scénariste des Guignols de l'info
- Stéphane Sanseverino dit Sanseverino (1961), chanteur, auteur-compositeur-interprète, d'origine napolitaine.
- Marianne Gandolfi, dite Marianne James (1962), auteur-compositrice-interprète, musicienne guitariste, comédienne[10].
- Michel Petrucciani (1962-1999), pianiste fils d'un guitariste de jazz d'origine sicilienne.
- Doushka Esposito, dite Doushka (1963-), chanteuse et animatrice.
- Carla Gilberta Bruni Tedeschi-Sarkozy (1967), auteure-compositrice-interprète et ancienne mannequin franco-italienne. Née à Turin, ses parents sont le compositeur d'opéra et industriel Alberto Bruni Tedeschi et l'actrice et pianiste concertiste Marisa Borini. Elle est la sœur de Valeria Bruni Tedeschi et l'épouse de Nicolas Sarkozy depuis le .
- Bruno Caliciuri, dit Cali (1968), chanteur et acteur, auteur-compositeur-interprète, de descendance italo-espagnole. Son grand-père, Giuseppe Caliciuri, était un italien enrôlé dans les Brigades internationales pour combattre Franco : il rencontra alors une infirmière espagnole, Maria Pilar, qui devint son épouse.
- Akhenaton (1968), de son vrai nom Philippe Fragione, chanteur et producteur de rap français, ainsi que réalisateur. Issu d'une famille d'immigrés italiens originaires de Naples.
- Jean-Marc Miro, de son vrai nom Gian Marco Enrico Miroglio (1968), auteur-compositeur-interprète, musicien guitariste, chanteur, producteur.
- Lisa Vetrano dite Lisa Angell (1968), chanteuse, dont le père est d'origine italienne.
- Jean-Marc Fabiano (1969), pianiste et accordéoniste, professeur de musique.
- Bruno Nicolini dit Bénabar (1969), chanteur, auteur-compositeur, acteur.
- Calogero Maurici dit Calogero (1971), chanteur, auteur-compositeur, d'origine sicilienne.
- Hélène Ségara (née Hélène Rizzo) (1971) chanteuse d'origine italo-arménienne.
- Mark Maggiori (1977), chanteur, réalisateur, peintre, photographe, graphiste, fils de Robert. Jusqu'à 2008, il est le chanteur du groupe de Nu metal français Pleymo.
- Fanny (1979), de son vrai nom Fanny Biascamano, chanteuse d'origine italienne et espagnole.
- Seth Gueko, de son vrai nom Nicolas Salvadori (1980), rappeur français d'origine russo-italienne.
- Vitaa, de son vrai nom Charlotte Vita Gonin (1983), chanteuse de R'n'B, d'origine italienne par sa mère.
- Claude Costa (1984), violoniste.
Artistes de cirque
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- Famille Bouglione, une des plus illustres familles du cirque en France.
- les frères Fratellini, Paul, François et Albert, artistes de cirque.
- Violette Annie Fratellini, artiste française, clown, multi-instrumentiste, actrice, chanteuse.
- Famille Medrano, illustre famille du cirque en France et en Europe.
- Achille Zavatta, artiste, clown, manager de cirque.
Acteurs, humoristes, chroniqueurs
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- Michel Albertini, acteur et écrivain
- Veronica Antico (1978-), actrice franco-italienne, auteure, compositrice et chanteuse
- Alexandre Astier, acteur, scénariste et humoriste, fils de Joëlle Sevilla
- Thierry Beccaro, acteur, présentateur radio et télé
- Jean-Paul Belmondo, acteur, d'origine siculo-piémontaise
- Paul Belmondo, acteur et pilote automobile
- Gilles Benizio, dit Dino, humoriste et comédien
- Priscilla Betti (1989-), actrice et chanteuse
- Sarah Biasini (1977-), actrice, fille de Daniel Biasini
- Patrick Bosso (1962-), acteur et humoriste
- Campanella Fiorella (1997-), actrice, sœur d'Orféo
- Campanella Orféo (1997-) , acteur, frère de Fiorella
- Nathalie Cardone ( 1967-) , actrice et chanteuse, de père sicilien et de mère espagnole
- Stefano Cassetti (1974-), acteur italo-français, designer
- Jean-Pierre Castaldi (1944-), acteur
- Philippe Castelli (1926-2006), acteur
- Valeria Bruni-Tedeschi, (1964-) actrice, scénariste, réalisatrice italo-française
- Christine Citti, actrice, réalisatrice, scénariste
- Marc Citti, acteur, auteur-compositeur-interprète
- Corinne Cléry, née Corinne Piccolo (1950), mannequin, actrice franco-italienne de cinéma et de télévision
- Marius Colucci, acteur, fils de Coluche
- Ivana Coppola, actrice
- Julie de Bona (1980-), actrice d'origine italienne et vietnamienne
- Jacques Fabbri (1925-1997), né Jacques Claude Fabbricotti, acteur et réalisateur
- Claude Faraldo, acteur, réalisateur, scénariste
- Fernand Contandin dit Fernandel, acteur et réalisateur, chanteur, famille occitane du Piémont
- Jérémy Ferrari, humoriste, comédien, chroniqueur
- Nicole Ferroni (1982-), comédienne et humoriste
- Diane Fleri (1983-), actrice franco-italienne
- Marina Foïs, actrice
- Florence Foresti, humoriste et actrice
- Furioli Caroline, actrice franco-italienne
- Lætitia Gabrielli, actrice française d'origine italienne et corse
- Laura Genovino (2000-), actrice
- Laurent Gerra, humoriste et imitateur, showman, acteur, d'origine piémontaise
- Gianni Giardinelli (1979-), acteur
- Bruna Giraldi, actrice, chanteuse et artiste peintre
- Patricia Gozzi (1950-), actrice
- Michel Leeb (1947-), showman, humoriste, chanteur, acteur, d'origine piémontaise par sa mère
- Jean-Louis Livi, acteur, producteur, neveu d'Yves Montand (Ivo Livi)
- Emma Luchini( 1979-), actrice, scénariste et réalisatrice, fille de Fabrice
- Fabrice Luchini, acteur, père d'Emma
- Elsa Lunghini, chanteuse et actrice
- Maria Gabriela Maione, actrice et metteur en scène
- Elisabeth Margoni (1945-), actrice
- Gilles Marini, acteur
- Pio Marmai, acteur
- Lisa Martino, actrice
- Chiara Mastroianni, actrice, du Sud-Latium, fille de Marcello.
- Jocelyne Yvonne Renée Mercier, dite Michèle Mercier, danseuse, actrice, chanteuse, de mère italienne
- Luc Merenda, acteur
- Christiane Minazzoli (1931-2014), actrice, de père piémontais et de mère française
- Yves Montand (Ivo Livi de son vrai nom) (1921-1991), acteur et chanteur, showman, né à Monsummano Terme (en Toscane). La famille émigre en 1923 et s'installe à Marseille où le père crée une fabrique de balais
- Michèle Moretti (1940-), actrice
- Georges Neri (1934-), acteur de cinéma, de télévision et de théâtre
- Michel Piccoli, acteur
- Bruno Putzulu, acteur, origine sarde par son père
- Aylin Prandi, actrice et chanteuse française[11]
- Emmanuelle Riva, actrice
- Robert Rocca, de son vrai nom Robert Paul Joseph Canaveso, chansonnier
- Willy Rovelli, né William Rovelli, humoriste, acteur, écrivain et chroniqueur
- Daniel Russo, acteur
- Delphine Serina (1970-), actrice, de père sicilien et de mère auvergnate
- Joëlle Sevilla, actrice et productrice, mère d'Alexandre Astier
- Bruno Salomone, acteur et humoriste
- Giulia Salvatori (1962-), actrice et auteure franco-italienne
- Pierre Santini, comédien, metteur en scène
- Oscar Sisto, professeur de théâtre
- Juliette Speranza (1985-), actrice et dramaturge
- Karina Testa (1981-), ancienne mannequin, actrice, d'origine italienne par sa mère et hispano-kabyle par son père
- Sylvie Testud, actrice, avec mère d'origine italienne
- Jean-Michel Tinivelli, acteur
- Franck Tiozzo (1960-), ancien boxeur, acteur, frère de Christophe et de Fabrice Tiozzo
- Elisabeth Ventura , actrice d'origine italo-autrichienne
- Virginie Visconti (1975-), actrice
- Isabelle Vitari, actrice
- Dominique Zardi (1930-2009), acteur
Réalisateurs, scénaristes, dialoguistes, producteurs de théâtre, de cinéma et de télévision
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- Claude Barma, réalisateur et scénariste, père de Catherine et d'Olivier
- Olivier Barma, réalisateur, producteur, fils de Claude et frère de Catherine
- Alain Belmondo, producteur de cinéma, directeur de théâtre, frère de Jean-Paul.
- Fabrizio Calvi, né en Égypte, journaliste, écrivain, auteur de films
- Philippe, Antoine Carrese (1956-), réalisateur, écrivain, scénariste et dessinateur
- Patrick Dell'Isola, comédien, scénariste et réalisateur
- Robert Enrico, cinéaste
- Jean-Claude Gallotta (1950-), danseur, chorégraphe, réalisateur et scénariste
- Stéphane Giusti (1964-), réalisateur, scénariste, acteur
- Jean-Louis Lorenzi (1954-), réalisateur, fils de Stellio, réalisateur, scénariste
- Stellio Lorenzi, scénariste, réalisateur, père de Jean-Louis, réalisateur
- Alessandro Mercuri, auteur, réalisateur franco-italien
- Frank Nicotra (1965-), ancien boxeur, comédien, réalisateur et scénariste
- Gérard Pullicino, réalisateur, producteur et compositeur
- Florent Emilio Siri, réalisateur et scénariste
- Philippe Vecchi (1964-), journaliste, animateur télé, producteur
Présentateurs, animateurs, chroniqueurs, consultants, producteurs, réalisateurs, dirigeants et journalistes de radio ou de télévision
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- Simone Catherine Barma, productrice d'émissions de télé, fille de Claude et sœur d'Olivier
- Thierry Ardisson, animateur et producteur de cinéma et de télévision français.
- Julien Benedetto, journaliste de télévision
- Tania Bruna-Rosso, animatrice radio et télé, DJ
- Patrick de Carolis, journaliste, écrivain, animateur-producteur et dirigeant de télévision
- Benjamin Castaldi, producteur, animateur radio et TV
- Vincent Cerutti, animateur radio et télé
- Sandrine Colombo, journaliste, présentatrice télé, d'origine italienne et antillaise
- Éric Di Meco, ancien footballeur, chroniqueur radio et télé
- Laurence Ferrari, journaliste, animatrice et présentatrice TV
- Jean-Marc Ferreri, ancien footballeur, consultant TV
- Karine Ferri, née Karine Jalabert, animatrice télé, d'origine portugaise et italienne
- Mario Jacques Daniel Filipacchi, éditeur, animateur radio, photographe
- Justine Fraioli, journaliste et animatrice radio et télé
- Bruno Gaccio, humoriste, scénariste et producteur de télé
- Thierry Gilardi, journaliste et commentateur sportif[12]
- Isabelle Giordano, journaliste, écrivaine, animatrice de radio et de télé
- Nathalie Iannetta, journaliste, animatrice de télévision
- Daniela Lumbroso, animatrice-présentatrice de radio et télé, née en Tunisie
- Jean-Marc Morandini, journaliste, animateur radio et télé, de père corse et de mère sarde
- Philippe Vannini, animateur et directeur de radio
- Raphaëlle Ricci, animatrice TV et professeur de théâtre, fille d'Alice Dona(del)
- Anne-Gaëlle Riccio (1978-), animatrice télé
- Philippe Risoli, animateur radio et télé
- Charles Rubino (1929-2014), fondateur et animateur de la radio italienne de Grenoble
- Marcel Rufo, journaliste, animateur radio et télé, écrivain, professeur et pédopsychiatre
- Eugène Saccomano, journaliste sportif et écrivain
- Pierre Sled, né Sledziewski, journaliste, présentateur, producteur, dirigeant de télévision, d'origine polonaise et italienne
- Cécile Siméone, animatrice télé et actrice
- Alessandra Sublet, animatrice-présentatrice télé et radio
- Julia Vignali, actrice, animatrice et présentatrice télé
- Frédéric Taddei, journaliste et présentateur de télévision et de radio
Lettres
modifierÉcrivains, poètes, essayistes, critiques, philosophes, traducteurs, dramaturges, éditeurs, journalistes de la presse écrite, universitaires
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- François Cavanna (1923, Paris - 2014, Créteil), écrivain, auteur des Ritals. Son père Luigi (1880-1954) était venu de Bettola qui est aussi le village d’origine de Lazare Ponticelli, dans le Val de Nure, province de Plaisance en Émilie-Romagne. Sa mère Marguerite Charvin (1890-1976) est originaire de Sauvigny-les-Bois dans la Nièvre. À la suite des menaces de renvoi en Italie pendant les années 1930, Luigi demande la naturalisation qu’il obtient le 25 octobre 1939. Luigi Cavanna travaille comme maçon, la plupart du temps pour l’entreprise Taravella et Cavanna, entreprise fondée en 1911 par deux cousins, Domenico Taravella et Domenico Cavanna, originaires de Rocca de Ferriere dans le Val de Nure, et fermée dans les années 1960. Actuellement, la famille Taravella (les petits-enfants de Domenico) est encore active dans les secteurs du bâtiment ou de l’immobilier. Certains biens immobiliers sont désignés immeubles Taravella.
- Rocco Femia éditeur, journaliste et producteur de spectacles. Fondateur et directeur de la revue franco-italienne RADICI, premier magazine bilingue en France
- Armand Gatti (1924, Monaco), de son vrai nom Dante Sauveur Gatti, poète, auteur, dramaturge, metteur en scène, scénariste, réalisateur, journaliste.
- Primo Basso (1926-2010), professeur, traducteur, romancier et auteur de théâtre, fils d'un immigré frioulan.
- Remo Forlani (1927, Paris - 2009, Paris), romancier, dramaturge, critique de cinéma, réalisateur et scénariste
- Aimé Mucci (1927-2011), universitaire.
- Albert Uderzo (1927, Fismes), créateur de bandes dessinées, d'origine vénète[13]. Fils d'immigrés italiens, sa famille n'acquiert la nationalité française qu'en 1934. Il est le cocréateur d'Astérix
- Joseph Julien Guglielmi (1929), poète, essayiste, traducteur et diariste.
- Paul Virilio (1932, Paris), urbaniste, essayiste, né d'un père communiste italien.
- Max Gallo (1932, Nice), journaliste et écrivain, historien, homme politique. Son père était originaire du Piémont et sa mère de la région de Parme. Il est membre de l'Académie française depuis le 31 mai 2007.
- Pierre Milza (1932, Paris) historien et écrivain. Spécialiste de l’Italie contemporaine, il est professeur émérite des Universités à l’Institut d’études politiques de Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Italie, du fascisme, des relations internationales et de la France aux XIXe et XXe siècles
- Paul Louis Rossi (1933, Nantes), poète, romancier, essayiste, critique d'art, de cinéma et de jazz d'origine franco-italienne.
- André Benedetto (1934, Marseille - 2009, Nîmes), auteur dramaturge, poète, metteur en scène et directeur de théâtre. Directeur du théâtre des Carmes à Avignon depuis 1963, il est considéré comme le fondateur du « Off » du Festival d'Avignon en 1966.
- Jean-Claude Beacco (1944), universitaire grammairien en français, parents frioulans, frère de Marco Beacco.
- Mino Faïta (1944), enseignant, historien et écrivain.
- Daniel Pennac (Daniel Pennacchioni) (1944, Casablanca), écrivain. Il reçoit le prix Renaudot en 2007.
- Jean-Claude Izzo (1945, Marseille - 2000, Marseille), écrivain. Son père est né à Castel San Giorgio et émigre à Marseille en 1928. Sa mère est née à Marseille dans le quartier du Panier, de parents immigrés espagnols.
- Patrick Modiano (1945, Boulogne-Billancourt), écrivain. Né d'un père italien et d'une mère flamande connue sous le nom d'actrice de Louisa Colpeyn. Il reçoit le prix Goncourt en 1978 et le prix Nobel de littérature en 2014.
- Robert Maggiori (1947, Osimo), philosophe, journaliste, traducteur, éditeur. Il enseigne la philosophie, depuis 1985, au lycée François-Couperin de Fontainebleau. Il est également le père de trois enfants dont Mark et Eric Maggiori.
- Serge Papagalli (1947, Grenoble), dramaturge, metteur en scène et comédien français. Grenoblois originaire de Gènes
- Jean-Charles Vegliante (1947, Rome), universitaire, poète et traducteur de l'italien vers le français.
- Stefano Moscato (1948), écrivain.
- Daniel Biasini (1949-), journaliste franco-italien, père de Sarah, actrice
- Leonello Brandolini d'Adda (1950), éditeur français d'origine italienne, issu d'une famille vénitienne. Il est le fils de Brandolino Brandolini d'Adda di Valmareno et de son épouse, née Cristina Agnelli et sœur de Gianni Agnelli. Depuis 1998, il est le P-DG des éditions Robert Laffont
- Caroline Pigozzi (1952), journaliste et écrivaine
- Manola Antonioli (1968), philosophe, essayiste et critique
- Tonino Benacquista( 1961), romancier, scénariste
- Serge Scotto di Rinaldi, dit Serge Scotto (1963-), écrivain, romancier, journaliste, parolier, créateur de B.D. et illustrateur
- Jean-Marc Mandosio (1963), universitaire, essayiste, polémiste et traducteur
- Alexandre Del Valle (1969, Marseille), essayiste et géopolitologue. Fils de Pieds-Noirs (mère espagnol d'Algérie et père sicilien de Tunis).
- Aurélie Filippetti (1973, Villerupt) romancière et femme politique. Elle est la fille d'Angelo Filippetti (1938-1992), ancien mineur de fond, maire communiste d'Audun-le-Tiche, et petite-fille d'immigrés italiens venus travailler dans les mines de fer de Lorraine[14].
- Sandrine Colombo, journaliste d'origine italo-antillaise
- Marie-Louise Antenucci, universitaire, historienne
- Eric Maggiori, journaliste sportif, fils de Robert Maggiori et frère de Mark Maggiori
- Jean-François Moruzzi, journaliste et éditeur
- Christophe Musitelli, universitaire, journaliste
- Pierre Musitelli, universitaire
- Philippe Foro, universitaire
- Frédéric Spagnoli, universitaire
- Mariella Colin, universitaire
- Jean-Luc de Ochandiano, universitaire, historien
- Jean-Pierre Poccioni, écrivain
- Olivier-Yves Vincello, poète et écrivain
- Isabelle Felici, universitaire
- Jean-Claude Kaufmann, sociologue, mère piémontaise.
- Mariella Righini, journaliste, de père italien et de mère suisse allemande
- Fabrice Rizzoli (1971), criminologue, universitaire, chercheur, spécialiste de la criminalité organisée et des mafias.
- Juliette Speranza (1985), dramaturge.
Sports
modifier- Jean Alesi, pilote de Formule 1, né à Avignon, d'un père sicilien, Jean a été l'idole des tifosi lorsqu'il courait pour Ferrari
- Patrick Battiston (1957-), ancien footballeur international, entraîneur, d'origine frioulane
- Bruno Bellone (1962-), ancien footballeur
- Paul Belmondo, pilote et acteur
- Fabio Bettini (1938-2012), boxeur
- Mauro Bianchi (1937-) , ancien pilote automobile d'origine italienne, naturalisé Français
- Jules Lucien André Bianchi (1989-), pilote automobile
- Alexy Bosetti (1993-), footballeur
- Vincent Candela, footballeur
- Philippe Candeloro, patineur artistique sur glace et présentateur télé
- Éric Cantona, ancien footballeur, acteur, d'origine sarde
- Dominique Casagrande, footballeur
- Alessandro Di Benedetto (1971-), navigateur à la voile, ingénieur géologue, franco-italien
- Mathieu Flamini, footballeur
- Jean-Marc Furlan (1957-), ancien joueur et entraineur professionnel de football, d'origine vénète
- Bernard Genghini (1958-), ancien joueur et entraîneur professionnel de football
- David Ginola, footballeur et acteur
- Roger Grava, joueur
- Max Guazzini, avocat, producteur, dirigeant sportif
- Jeannie Longo, coureuse cycliste
- Eric Nicoletta, ancien boxeur
- Claude Onesta, ancien joueur et entraîneur de handball
- Angelo Parisi, judoka italo-français
- Roger Piantoni, footballeur international
- Michel Platini, (1955,-), petit-fils d'un immigré italien, piémontais, installé en Lorraine comme maçon, Michel est joueur de football à Nancy, Saint-Étienne puis à Turin à la Juventus, et devient ensuite président de l'UEFA. Il aimerait citer la phrase d'un journaliste italien : « Platini joue l'Italien en France, et le Français en Italie »[15]
- Walter Ricci, coureur cycliste
- Jacques Soppelsa, universitaire, diplomate, journaliste, ancien joueur et ancien président de la fédération mondiale et de la fédération française de rugby à XIII
- Walter Spanghero, rugbyman, originaire du Frioul
- Christophe Tiozzo (1963-), boxeur, frère de Fabrice et de Franck Tiozzo
- Fabrice Tiozzo (1969-) , boxeur, frère de Christophe et de Franck Tiozzo
Sciences et industrie
modifierIndustriels, hommes d'affaires, entrepreneurs, avocats, antiquaires
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- Lazare Ponticelli (1897, Bettola - 2008, Kremlin-Bicêtre), entrepreneur et militaire (dernier « poilu »). D'une famille très pauvre d'Émilie-Romagne (son père est occasionnellement cordonnier et menuisier, sa mère mondina), il commence à travailler dès l'âge de six ans et débarque Gare de Lyon, en 1906, à 9 ans, sans savoir ni lire, ni écrire, ni parler français. En 1921, avec deux de ses frères il fonde l'entreprise Ponticelli Frères. Engagé durant les deux derniers conflits mondiaux, il est le dernier vétéran français de la Première Guerre mondiale : il reçoit des obsèques nationales aux Invalides le . Il est une des rares hommes de nationalité française à entrer dans la liste des supercentenaires.
- Giovanni Ubaldo Panzani dit Jean Panzani (1911-2003), industriel de l'agro-agroalimentaire, fondateur de Panzani.
- Max Guazzini (1947), avocat, producteur, dirigeant sportif.
- Ermenegildo Deotto (1947), dirigeant d'entreprises, fondateur du groupe de distribution automatique D8, d'origine frioulane.
- Antoine Compagnone, directeur du festival du film italien de Villerupt.
- Ugo Iannucci, avocat.
- Henri Proglio (1949), dirigeant d'entreprise, en 2012 président-directeur général d'EDF. Il est issu d'une famille de piémontais arrivés en France au début du XXe siècle.
- Les frères Spanghero, anciens industriels de l'agro-alimentaire, originaires du Frioul.
- César Mingori, industriel de la robinetterie.
- Marc Pertitch, grand antiquaire à Paris.
- Roger Zannier, (1945-), industriel du textile, fils d'un maçon italien.
- Jean-Roch Pedri dit Jean-Roch (1966-), homme d'affaires, musicien, compositeur et chanteur.
Explorateur
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- Pierre Savorgnan de Brazza, Pietro Savorgnan di Brazzà, explorateur français d'origine italienne, né à Rome, frioulan.
Politique, administration, associations, syndicats, divers
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- Yves Albarello (*1952), homme politique
- Claude Bartolone (*1951), homme politique, né à Tunis, de parents siculo-maltais, président de l'Assemblée Nationale
- Antoine-François Bernardini (*1953), homme politique
- Jean-Louis Bianco (*1943), homme politique
- Patrizia Bisson (*), professeur d'italien, présidente fondatrice nationale depuis 1983 de l'association franco-italienne France-Frioul
- Eric Ciotti (*1965), homme politique
- Christian Estrosi (*1955), ancien pilote moto, homme politique
- Hubert Falco (*1947), homme politique
- Olivier Falorni (*1972), homme politique
- Aurélie Filippetti (*1973), romancière et femme politique
- Raymond Forni (1941-2008), homme politique, ancien président de l'Assemblée nationale
- Marc Margarit, président fondateur de l'association Ancêtres italiens, d'origine frioulane.
- Thierry Mariani (*1958), homme politique
- Jean-François Mattei (*1943), homme politique
- Patrick Menucci (*1955), homme politique
- Nadine Morano (*1963), femme politique, descendance italienne par sa mère
- Etienne Mourrut (1939-2014), homme politique, descendance italienne par sa mère
- Jean Musitelli (*1946), universitaire, diplomate
- Gérard Onesta (*1960), homme politique
- Barbara Pompili (*1975), femme politique
- Gérard Schivardi (*1950), homme politique
- Bernard Stasi (1930-2011), homme politique
- Catherine Tasca (*1941), femme politique
- Jean-Marc Todeschini (*1952), homme politique
- Guy Tosatto, conservateur du patrimoine. Fils d'un artisan italien[16].
- André Vallini (*1956), homme politique
- François Zocchetto (*1958), homme politique, petit fils d'une maçon italien[17].
Annexes
modifierNotes et références
modifier- Milza 1993, p. 161-217 : « Métiers italiens »
- Milza 1993, p. 435-492 : « Mobilité et réussite sociales »
- Pierre Milza, Voyage en Ritalie, éd. Plon. Histoire de l'émigration italienne en France.
- Les Lombards et le commerce de l'argent au Moyen Âge, Pierre Racine
- La Banca, Prof. Nino Rebaudo.
- Carlo Del Balzo, L'Italia nella letteratura francese dalla caduta dell'Impero Romano alla morte di Enrico IV, volume 1, s.n., 1905.
- Laura Di Fazio, Lombardi e templari nella realtà socio-economica durante il regno di Filippo il Bello (1285-1314), Cooperativa Libraria I.U.L.M., 1986.
- Project MUSE – Renaissance Quarterly – Savonarola in Francia: Circolazione di un'eredità politico-religiosa nell'Europa del Cinquecento (review). Muse.jhu.edu. Retrieved on 2011-07-04.
- Priouret 1970, p. 255
- « Biographie », sur Marianne.james.free.fr
- François Alvarez, « Aylin Prandi, biographie », sur Music Story, (consulté le )
- « Notice », sur Liberation.fr
- Olivier Andrieu, Le livre d'Astérix de Gaulois, Paris, Les Éditions Albert René, , 146 p. (ISBN 978-2-86497-133-7), p. 132-134
- Biographies d'Angel et Tommaso Filippetti dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social de mai 1940 à mai 1968, tome 5, p. 205-207, Éditions de l'Atelier, 2009. Accès en ligne : Angel Filippetti et Tommaso Filippetti
- Taïeb 1998, p. 114
- « Notice », sur Lesechos.fr
- « Notice », sur France tois.fr
Bibliographie
modifier- Pierre Milza, Voyage en Ritalie, Paris, Éditions Payot & Rivages, , 638 p. (ISBN 2-228-89850-3), 1re éd. Paris, Éditions Plon, 1993, 532 p. (ISBN 2-259-02512-9).
- Pierre Milza et Marianne Amar "L'immigration en France au XXe siècle", Paris, A.Colin, 1990.
- Jean-Charles Vegliante, 'Gli italiani all'estero', série (1 : Dati introduttivi 1861-1981, Paris, PSN 1986 ; 2 Passage des Italiens ; 3 Luigi Campolonghi, une vie d'exil [co-éd. CEDEI] ; etc.) ; Que reste-t-il de tout cela [avec I. Felici], 2015.
- Marie-Claude Blanc-Chélard (dir.), Les Italiens en France depuis 1945, actes du colloque international, 17-19 mai 2001 organisé par le Centre d'études et de documentation de l'émigration italienne, Rennes, Presses universitaires de Rennes ; Paris, Génériques, 2003, 277 p. (ISBN 2-86847-757-7).
- Eric Taïeb, Immigrés : l'effet Générations, Éditions de l'Atelier, , 399 p. (ISBN 2-7082-3353-X, lire en ligne), p. 114
- François Cavanna, Les Ritals, Paris, Belfond, 1978, 277 p. (ISBN 2-7144-1168-1)
- Roger Priouret, Les Managers européens, Éditions Denoël, , 413 p.
- Laure Teulières "Immigrés d'Italie et paysans de France, 1920-1944", Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2002.
- Laure Teulières "Italiens 150 ans d'immigration en France et ailleurs", Toulouse, Editalie Éditions, 2011.
- G. Marcel-Rémond " L'immigration italienne dans le Sud-Ouest de la France" , Paris, Dalloz, 1928.
- Jean-Luc de Ochandiano, Lyon à l'italienne : deux siècles de présence italienne dans l'agglomération lyonnaise, Lyon, Lieux Dits, 2013, 272 p.
- Stefano Palombari "L'Italie à Paris", Paris, Parigramme, 2003, 223 p. (ISBN 2-84096-274-8) .
- Michele Canonica et Florence Vidal "Italiens à Paris et en Ile-de-France, histoire et actualité", Paris, Chambre de Commerce Italienne pour la France, Association L'Italie en Direct-L'Italia in Diretta, 2001, 191 p.
- Annuaire "Italiens à Paris et en Ile-de-France", Paris, Chambre de Commerce Italienne pour la France, Association L'Italie en Direct- L'Italia in Diretta, 2001, 143 p.
- Michele Canonica et Florence Vidal "Italiens de prestige à Paris et en Ile-de-France, histoire et actualité", Paris, Chambre de Commerce Italienne pour la France, Association L'Italie en Direct-L'Italia in Diretta, 2002, 400 p.
- Antonio Beccheloni Directeur responsable de "La Trace", cahiers du Centre d'Études et de Documentation sur l'Émigration Italienne (C.E.D.E.I.) Institut Culturel Italien, Paris.
- Jean-Luc Huard "Les Italiens, histoire d'une communauté en Rhône-Alpes", Veurey, Éditions Le Dauphiné Libéré, 2012, 71 p. (ISBN 978-2-8110-0022-6).
- Claire et Jean-Marie Villaume "Les Petites Italies", Metz, Éditions Serpenoise, 2001.
- Marie-Louise Antenucci "Parcours d'Italie en Moselle: histoire des immigrations italiennes 1870-1940" , Éditions Serpenoise, 2004 .
- Francesco Micelli "L'immigration italienne en Normandie, de la Troisième République à nos jours", Caen, Cahiers des Annales de Normandie, no 29, 2000.
- Francesco Micelli "L'immigration italienne et les métiers du bâtiment", Caen, Cahiers des Annales de Normandie, no 31, 2001.
- Racines-Radici "Mémoires d'émigration, au cœur des racines et des hommes", Toulouse, Editalie Éditions.