Fontaine-de-Vaucluse
Fontaine-de-Vaucluse est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Vauclusiens.
C'est sur le territoire de la commune que se trouve la plus importante exsurgence de France métropolitaine, la fontaine de Vaucluse, source de la Sorgue. Elle est classée au cinquième rang mondial avec un débit annuel de 630 à 700 millions de mètres cubes d'eau.
Géographie
modifierLocalisation
modifierFontaine-de-Vaucluse est bâtie autour de son exsurgence de la Sorgue, dans une vallée en cul-de-sac au pied des monts de Vaucluse, entre Saumane-de-Vaucluse et Lagnes, à 7 km à l'est de L'Isle-sur-la-Sorgue.
En direction de l'ouest, on trouve Saumane-de-Vaucluse à quatre kilomètres et L'Isle-sur-la-Sorgue à environ sept kilomètres. Vers l'est, Lagnes est à trois kilomètres et Cabrières-d'Avignon à dix.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de deux communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 7,14 km2 ; son altitude varie de 68 à 652 m[1].
Géologie
modifierLes monts de Vaucluse sont formés de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'apparition de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empêchent l'écoulement naturel de ces rivières et causent alors des exsurgences comme celle-ci.
Relief et végétation
modifierCollines des monts de Vaucluse avec grande falaise de calcaire de 230 à 240 mètres et flancs en garrigue. Vallon luxuriant.
Hydrographie et les eaux souterraines
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Canoé-Kayak à Fontaine-de-Vaucluse, près du moulin avec 1,60 mètre[2].
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La pente la plus raide de la Sorgue avec 1,53 mètre d'eau[2]. L'exsurgence au pied de la falaise est visible en haut de la photo.
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L'exsurgence de la Sorgue avec 1,60 mètre d'eau[2].
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L'exsurgence lors du débordement.
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L'exsurgence lors du débordement.
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L'exsurgence lors d'un débit très faible de la Sorgue.
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La Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse pendant l'hiver 2022.
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La Sorgue et le château de Vaucluse pendant l'hiver 2022.
Le village est dominé par une gigantesque falaise de 230 à 240 mètres où la fontaine a creusé son exsurgence. C’est un siphon de 308 mètres de profondeur, dont 223 sous le niveau de la mer[3]. Cette énorme source[4] a donné son nom à toutes les « fontaines vauclusiennes » du monde.
Les premières explorations du gouffre ont débuté en 1878, et le point le plus bas, soit - 308 m à partir de la surface de la grotte, n’a été atteint qu’en 1985 par un robot de la Société spéléologique de Fontaine de Vaucluse.
La Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France, est ici appelée « la Fontaine ». Celle-ci donne naissance à la Sorgue qui se divise en plusieurs bras dans la plaine comtadine et s'écoule en direction de Saumane-de-Vaucluse puis L'Isle-sur-la-Sorgue pour devenir ensuite un affluent de l'Ouvèze à Bédarrides et Sorgues et du Rhône à Avignon.
Elle est classée cinquième au rang mondial avec un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes (20,0 m3/s). Le débit en fin d'été 2009 est descendu à 6 m3/s (79 cm)[5], la sortie des eaux devient spectaculaire en période de crue (hiver et printemps avec un débit qui peut atteindre les 90 m3/s et dans ses plus forts débits, 170 m3/s[6]).
L'exsurgence de Fontaine de Vaucluse est en fait la sortie naturelle la plus importante d’un « réservoir » (galeries et cavités du massif des monts de Vaucluse et du massif des Baronnies et draine du Mont Ventoux à la Montagne de Lure les eaux de pluie ainsi que la fonte des neiges) sur une surface totale de 1 100 km2.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspace protégé et géré
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le Luberon Géoparc Mondial Unesco[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
- les Sorgues[16] ;
- les combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe[17].
et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : les monts du Vaucluse[18].
Site Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la Sorgue et l'Auzon[20].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Fontaine-de-Vaucluse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 4], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[23]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (17 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communications et transports
modifierVoies de communications
modifierLa route départementale 24 fait une boucle autour de la Sorgue et la traverse au niveau du village pour devenir la route départementale 25.
Une seule autre route permet l'accès au village, beaucoup plus sinueuse, la « route touristique de Gordes » (route départementale 100a).
Parking pour touristes : tarif indicatif de 6 euros pour 4 h minimum obligatoire en août 2020.
Transports
modifierLa gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
Risques naturels et technologiques
modifierRisques naturels
modifierLes cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone « Ib » (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone « Ia » (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[27].
Histoire
modifierCe village de 600 habitants s'appelait autrefois Vaucluse : la vallée close (Vallis Clausa, 979) et a donné son nom au département. Depuis le 19 avril 1946, il porte le nom de Vaucluse-la-Fontaine[28],[29].
Préhistoire et Antiquité
modifierCe site a été de tout temps occupé. Plusieurs traces montrent une implantation humaine dès le Néolithique. On a aussi retrouvé celles du passage des Phocéens de Massalia et les vestiges du premier canal romain qui utilisait les eaux de la Sorgue existent toujours. Pline l'Ancien cite cette exsurgence sous le nom de nobilis fons Orgae[30].
Cette « noble fontaine » fut l'objet d'un culte majeur sous l'Antiquité romaine[31]. À la suite des découvertes de deux plongeurs spéléologues de la SSFV (Roland Pastor et Thomas Soulard), deux chantiers archéologiques sous l'égide du SRA PACA et du DRASSM ont permis de remonter à la surface plus de 1 600 pièces de monnaie antiques du Ier siècle av. J.-C. au début du Ve siècle. Le musée Pétrarque expose une partie de ce trésor à Fontaine-de-Vaucluse.
Haut Moyen Âge
modifierAu VIe siècle, la tradition veut qu'un dénommé Véran se soit installé, en tant qu'ermite, dans cette solitude. La légende affirme qu'il aurait chassé une fantastique coulobre et que ses miracles l'aient contraint à accepter de devenir évêque de Cavaillon.
Plus assurée est la charte de Walcaudus, son successeur sur le siège épiscopal de Cavaillon. En effet, le cartulaire de Abbaye Saint-Victor de Marseille contient un acte daté de 979, par lequel cet évêque, avec le consentement du roi Conrad le Pacifique et du comte Guillaume Ier le Libérateur, installe quelques moines dans la Vallée Clause où était enterré l'évêque Véran.
Ce monastère fut ruiné au début du XIe siècle, puisqu'en 1034, Clément, évêque de Cavaillon, constatant l'état de cet établissement (antiquitus constitutum) décida de confier à Isarn, abbé de Saint-Victor, sa restauration. Cette donation s'accompagna d'une mense constituée de moulins sur la Sorgue[32].
Bas Moyen Âge
modifierÀ partir de 1339, Vaucluse fut le séjour privilégié de Pétrarque. C’est là que l’éternel amoureux de Laure vint régulièrement écouter « la voix enrouée des eaux ». Le poète explique que ce fut son séjour de prédilection :
« La très illustre source de la Sorgue, fameuse par elle-même depuis longtemps, est devenue plus célèbre encore par mon long séjour et par mes chants. »
— Pétrarque, Senil, X, 2.
Un petit musée lui est aujourd’hui consacré, il se situe sur l’emplacement de sa maison – ou du moins de celui de son jardin – si l’on se fonde sur la description qu’il en fit dans sa lettre à son ami Guglielmo de Pastrengo, légiste et humaniste de Vérone :
« Tout auprès de celui-ci (le jardin de Bacchus) et séparé seulement par un petit pont, s’élève, sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour. »
— Pétrarque, Famil, XIII, 8.
À Vaucluse, son serviteur Raymond Monet lui apprend l’art de pêcher les ombres et les truites, de cultiver son jardin, de débusquer le gibier. Le poète quitte Vaucluse au mois de mars 1353 laissant sa maison aux fils de son serviteur, qui vient de décéder, avec mission d’offrir l’hospitalité à ses amis venant en ce lieu[33].
Le jour de Noël de cette année, une bande de pillards entra dans le village et le mit à feu et à sang. La maison de Pétrarque fut brûlée. Mais ces cavaliers n’osèrent pas s’approcher du château épiscopal de Philippe de Cabassolle qu’ils croyaient défendu alors qu’il n’y avait aucune garnison.
Après cette attaque, les Vauclusiens inquiets se fortifièrent derrière un rempart qui s’ouvrait par une seule porte à pont-levis.
De la Renaissance à la Révolution
modifierConsécutivement à cette attaque et au départ de Pétrarque, la vallée close retomba dans l’oubli. Considérée comme un lieu sauvage, elle fut peu fréquentée aux XVIe et XVIIe siècles. Seul Georges de Scudéry (1601-1667) nous a laissé une Description de la fameuse Fontaine de Vaucluse[34].
- Les vents, même les vents, qu’on entend respirer,
- Et parmi ces rochers, et parmi ces ombrages,
- Eux qui me font aimer ces aimables rivages,
- Ont appris de Pétrarque à si bien soupirer.
- Les flots, même les flots, qu’on entend murmurer,
- Avec tant de douceur, dans des lieux si sauvages,
- Imitent une voix qui charmait les courages,
- Et parlent d’un Objet qu’on lui vit adorer.
- Au lieu même où je suis, mille innocents oiseaux
- Nous redisent encor, près de ces claires eaux,
- Ce que Laure disait à son amant fidèle :
- Ici tout n’est que flamme ; ici tout n’est qu’amour ;
- Tout nous parle de lui ; tout nous entretient d’elle ;
- Et leur ombre erre encor en ce charmant séjour.
Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour une redécouverte du mythe et de la vallée. La lettre de Voltaire à l'abbé de Sade, datée du , montre son ignorance totale du site :
« J'irai vous voir assurément à la fontaine de Vaucluse. Ce n'est pas que mes vallées ne soient plus vastes et plus belles que celles où vécut Pétrarque, mais je soupçonne que vos bords du Rhône sont moins exposés que les miens aux cruels vents du nord. »
On ne pouvait mieux se tromper. Ce fut bizarrement un duel qui popularisa à nouveau Vaucluse. En 1783, Gabriel-Honoré de Mirabeau provoqua Louis-François de Galliffet[35]. La rencontre devait avoir lieu à la Fontaine de Vaucluse. Mirabeau, empressé d’en découdre arriva trois jours avant. Pour patienter, il alla visiter le lieu et dans une admirable lettre conservée au musée, il décrit ainsi la fontaine :
« Cet abîme sans fond, recouvert de voûtes concentriques, élevées par la main majestueuse de la nature, ce portail colossal, forment un des plus nobles spectacles que les pays des montagnes n’aient jamais offert… On y sent tout ce qu’on voit plutôt qu’on ne l’observe. »
Si le duel n'eut pas lieu[36], les copies de la lettre connurent un indéniable succès. La consécration fut la visite, en 1802, de Chateaubriand. Les romantiques ne pouvaient qu'apprécier ce lieu et le populariser. Ce que fit François-René dans ses Mémoires d'outre-tombe.
En 1804, de nombreux souscripteurs participent au financement de l’édification de la colonne pour le cinquième centenaire de la naissance du poète arétin Pétrarque[37].
Période moderne
modifierLa seigneurie fut aliénée à la famille de Saignet, puis achetée en 1633 par François de Seytres.
L'eau de la Sorgue a joué un rôle primordial pour l’économie de ce territoire. En utilisant sa force, des moulins à papier ont fait leur apparition au XVe siècle. Fleuron de l'industrie locale, la papeterie et en particulier les Papeteries Navarre et son usine de Galas assura jusqu'en 1950 la prospérité du lieu avant d’être dépassée par la modernité et remplacée localement au profit du tourisme et de l'artisanat. Il reste aujourd'hui une papeterie au village.
Époque contemporaine
modifierEn 1946, la Commune, précédemment appelée Vaucluse, change de nom officiellement pour Fontaine-de-Vaucluse[38].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Vaucluse en 1793 et en 1801 et Fontaine-de-Vaucluse depuis 1946[1].
Le nom de la commune provient du latin Vallis clausa, la vallée close, en provençal, il est noté Vauclusa / La Fònt de Vauclusa selon la norme classique ou Vau-Cluso / La Font de Vau-Cluso selon la norme mistralienne.
Légende
modifierC'est ici que saint Véran, évêque de Cavaillon, selon la légende, aurait réalisé son plus célèbre miracle en débarrassant la Sorgue d'un horrible drac ou dragon que l'on nomme encore Coulobre.
Ce Coulobre, dont on a voulu faire descendre le nom du latin coluber (couleuvre), était une créature ailée qui vivait dans l'exsurgence de la Sorgue[39]. Elle passait pour s'unir avec des dragons qui l'abandonnaient ensuite, la forçant à élever seule les petites salamandres noires dont elle accouchait. Elle cherchait désespérément un nouvel époux et un père pour ses enfants, mais sa laideur repoussait tous les prétendants[39].
On y voit, avec juste raison, le symbole de la lutte de l'évêque contre les anciens cultes. Le drac est, en effet, une divinité ligure des eaux tumultueuses et le coulobre doit son nom à deux racines celto-ligires : Kal : pierre, et Briga : colline[40]. C'est la falaise dominant la fontaine où se trouve encore la Vache d'Or qui devait être le lieu d'un antique culte pastoral célébrant la force et la forme de l'eau et de la pierre. Selon la légende, il chassa cette immonde bête dans les Alpes où elle s'en fut mourir. Le village de Saint-Véran aurait été son lieu de chute. Il est à signaler qu'en remontant le sentier qui mène vers la source, on croise encore le Traou dou Couloubre.
Pétrarque aurait été attaqué par l'une de ces créatures jalouses alors qu'il se trouvait au bord de l'eau avec sa Laure, sa bien-aimée : il tua lé monstre d'un coup d'épée, mais Laure mourut ensuite de la peste[39].
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Avignon du département du Vaucluse.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune fait partie de la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse.
Circonscriptions administratives
modifierLa commune est rattachée au canton de L'Isle-sur-la-Sorgue.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de Vaucluse.
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierEnseignement
modifierLa commune a une école de trois classes qui pratique la semaine de quatre jours[43].
Santé
modifierLa pharmacie la plus proche est à Lagnes, mais la proximité de l'Isle-sur-la-Sorgue offre de nombreux autres commerces, grandes surfaces spécialisées et supermarchés ainsi que les lieux d'enseignement secondaires (collèges et lycée) à quelques kilomètres à peine.
Postes et télécommunications
modifierLa commune a son propre service postal.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2021, la commune comptait 567 habitants[Note 7], en évolution de −11,82 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Budget et fiscalité 2016
modifierEn 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[47] :
- total des produits de fonctionnement : 889 000 €, soit 1 362 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 786 000 €, soit 1 203 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 270 000 €, soit 414 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 352 000 €, soit 538 € par habitant.
- endettement : 463 000 €, soit 709 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 4,18 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,03 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 18,00 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 729 €[48].
Économie
modifierAgriculture
modifierL'activité agricole de la commune se concentre autour de quelques pôles. Elle est incluse dans l'aire d'appellation Ventoux (AOC). Les producteurs n'ont pas de cave indépendante, mais portent leurs vendanges à vinifier à la cave La Courtoise de Saint-Didier. Celle-ci fait une cuvée spéciale Vallis Clausa dont la qualité est régulièrement reconnue et récompensée lors des concours de dégustation régionaux ou nationaux.
La trufficulture tient aussi une place importante. La récolte des truffes se fait entre la fin novembre et le début mars.
Alambics
modifierAlambics de campagne et distillerie des essences[49].
Alambic à parfums[50].
Tourisme
modifierLe touriste est le principal apporteur de devise de la commune par le biais des parkings, de la restauration ou de l'hôtellerie (de diverses catégories), gites, campings, chambres d'hôtes, des commerces de souvenirs et produits provençaux, des centres d'activités.
Plusieurs centres de canoë-kayak, pêche à la truite, un parcours dans les arbres...
Important artisanat : confiserie, verre et cristal filés, art du bois, poterie, bijoux, coutellerie, cuir, art du vitrail, papeterie.
Cultes
modifierCulte catholique, Paroisse de L'Isle sur la Sorgue, diocèse d'Avignon[51].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierOn peut voir sur cette commune :
- Les vestiges d’un canal romain construit le long de la rive gauche de la Sorgue.
- L’église Notre-Dame-et-Saint-Véran[52],[53]. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1840[52].
- Cette église a été construite par les moines victoriens sur l'emplacement d'un antique sanctuaire dédié à un dieu païen des eaux[54]. Elle comprend une nef à trois travées barlongues donnant sur un transept qui s'ouvrait sur trois absides[55]. Une imposante colonne romaine qui décore la partie sud du chœur et un chapiteau réutilisé sur la colonne opposée restent les témoins du temple antique. Une porte, située sur le côté ouest, mettait l'église en relation avec le cloître attesté au XIIIe siècle.
- Dans son état actuel, elle peut être datée du XIIe siècle, mais est, en réalité, la restauration d'un édifice du XIe. Cette datation est confirmée par la dédicace qui est gravée sur le montant septentrional droit de l'arc d'ouverture de l'abside : XIIIe (?). KAL. NOVEMBRIS / DEDICACIO. SCE / MARIÆ[56].
- À la fin du XIIe siècle, a été édifiée, entre l'abside et l'absidiole droite, une minuscule chapelle qui abrite un enfeu avec un sarcophage carolingien dit de saint Véran[57]. Lors de sa construction ont été utilisés en réemploi dix fragments de plaques de chancel décorés de pampres, et un autel tabulaire de marbre[58]. Il existe aussi, datables du Xe siècle, deux oblits conservés au musée Calvet d'Avignon.
- Les vestiges du château des évêques de Cavaillon[59] (XIIIe/XIVe siècle) perché sur les hauteurs[60].
- La colonne érigée en 1804 pour célébrer le 500e anniversaire de la naissance de Pétrarque[61],
- Roues à aubes à la hauteur de Vallis Clausa et près du pont de la place de la Mairie,
- Deux habitats troglodytes :
- Le premier a été édifié aux Baumes Rouges. Il a utilisé trois énormes blocs d'éboulis et il est fermé par un mur en pierres sèches en façade. À l'intérieur, il comprend un lit et une cheminée rupestres[62].
- Le second, situé sur la rive droite de la Sorgue, est dénommé Bastide de la Baume. Il a été qualifié d'habitation troglodyte bourgeoise sinon aristocratique. Construit sous un gigantesque abri sous roche, ce bâtiment développe 100 mètres de façade des dépendances agricoles à la maison de maître avec fronton à balustrade.
- « Musée-bibliothèque François Pétrarque » : installé dans une maison bâtie, pense-t-on, à l'emplacement de celle qu'habitait le poète, il expose des dessins et des estampes consacrées au thème de Pétrarque et Laure de Sade ainsi que des éditions anciennes des œuvres du poète et de ses épigones[63].
- Musée d’Histoire Jean Garcin : 39-45 L’Appel de la liberté : une première partie est consacrée à la vie quotidienne sous l'occupation ; la seconde aborde le thème de la résistance dans le Vaucluse, retracée par acteurs et témoins de cette épopée, tandis qu'un support audiovisuel aide à situer ces événements dans le contexte national.
- « Écomusée des santons ».
- « Monde Souterrain de Norbert Casteret » : la collection Casteret présente les plus belles concrétions calcaires (calcite, gypse, aragonite) recueillies par le spéléologue en 30 ans d'exploration.
- La galerie décorée[64].
- « Vallis Clausa, tradition papetière »[65].
- Cette ancienne papeterie du XVe siècle a conservé ses battoirs en bois actionnés par une roue à aubes et destinés à broyer les chiffons pour faire de la pâte à papier.
- La fontaine de Vaucluse qui est en fait un gouffre ; de quelle profondeur ? Nul ne le sait exactement : le dernier record, 315 m, a été établi le 2 août 1985, à l'aide d'un petit sous-marin téléguidé équipé de moyens vidéo.
- Le pont-aqueduc de Galas[66],[67], plusieurs barrages et ponts, d’anciennes usines papetières, des bories.
- Monument aux morts[68].
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L'accès au site.
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Les restes du château.
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Le château surplombant le village.
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L'écoulement de l'eau.
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Vue de la fontaine.
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Le château vu depuis le chemin d'accès.
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Les ruines du château.
Personnalités liées à la commune
modifierDe nombreux poètes et écrivains ont visité et fait mention de Fontaine-de-Vaucluse. On peut noter entre autres : Pétrarque, Scudéry, Mirabeau, Chateaubriand, Frédéric Mistral et René Char.
- Saint Véran, évêque de Cavaillon, qui est ermite à Vaucluse aux environs de 515[69].
- Philippe de Cabassolle, ses titres sont nombreux, mais on peut noter entre autres, évêque de Cavaillon de 1334 à 1366, puis évêque de Marseille de 1366 à 1368.
- Jean Garcin (1917-2006), résistant et président du conseil général de Vaucluse (1970-1992), natif de Fontaine-de-Vaucluse, vice-président du conseil régional de PACA et maire de sa commune natale.
Héraldique
modifierBlason | ||
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Pour la partie historique
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
- J. Guigue et J. Girard, La Fontaine de Vaucluse, Avignon, 1949 [lire en ligne].
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
- È. Duperray, François Pétrarque, (1304-1374), Éd. Musée Pétrarque, Fontaine-de-Vaucluse, 1987.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Pour la partie lieux et monuments
- R. Amier, Notre-Dame et Saint-Véran. Fontaine de Vaucluse, Lyon, 1968.
- Guy Barruol, Provence Romane 2, La Pierre-qui-Vire, 1997.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Fontaine-de-Vaucluse, p. 483
- André-Yves Dautiern Trous de mémoires. Troglodytes du Luberon et du plateau de Vaucluse, Éd. Les Alpes de Lumières / Parc naturel du Luberon, Mane / Apt, 1999.
- Patrick Saletta (sous la direction de), Les Carnets du Patrimoine, Haute Provence et Vaucluse, Éd. Les Guides Massin, Paris, 2000.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines naturelles
- Site officiel de la Société Spéléologique de Fontaine de Vaucluse - L'Histoire de la résurgence
- Les actions sur la Sorgue
Articles connexes
modifier- Ventoux (AOC)
- Fontaine de Vaucluse
- Truite à la vauclusienne
- Liste des communes de Vaucluse
- Sorguomètre
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site Facebook consacré au village : https://www.facebook.com/fontainedevaucluse.vauclusolafont
- Site officiel de l'Office de Tourisme Intercommunal et hauteur de la Fontaine en ligne
- Fontaine-de-Vaucluse sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- (fr) http://www.vigicrues.ecologie.gouv.fr/niveau3.php?idstation=713&typegraphe=h&AffProfondeur=168&AffRef=auto&nbrstations=0&ong=1&Submit=Refaire+le+graphique+-+Valider+la+s%C3%A9lection
- Schéma du gouffre
- Son débit moyen mensuel est de 18,4 m3/s, le plus élevé en France, et peut atteindre 90 à 110 m3/s après la fonte des neiges.
- « vigicrues.ecologie.gouv.fr/niv… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Débits moyens de la Sorgues à Fontaine-de-Vaucluse
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Fontaine-de-Vaucluse et Cabrières-d'Avignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR0200004 - Luberon Géoparc Mondial Unesco », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 930020308 - Les Sorgues », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 930020336 - Combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 930012375 - Monts du Vaucluse », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Natura 2000 FR9301578 - La Sorgue et l'Auzon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Fontaine-de-Vaucluse ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- Fontaine de Vaucluse
- Vaucluse (département) : Dénomination et usage
- Pline l'Ancien, Histoire Naturelle.
- Fontaine «mot à mot», p. 11.
- Cette appartenance du monastère de la Vallée Clause à Saint-Victor de Marseille fut confirmée par plusieurs bulles pontificales en 1079, 1113, 1135 et 1207.
- Renseignements fournis par È. Duperray, conservatrice du Musée Pétrarque, op. cité
- Comme sa sœur Madeleine, le tragédien et poète porta un grand intérêt à Pétrarque. En outre la famille Scudéry était originaire d'Apt où une rue porte son nom.
- Celui-ci tournait par trop ostensiblement autour d'Émilie, l’épouse que le tribun avait délaissé.
- Rageur, Mirabeau fit parvenir un panier d'écrevisses à son adversaire qui n'était pas venu en lui conseillant de marcher à reculons comme celles de la Sorgue.
- Ève Duperray, op. cité.
- Site provence7.com, page sur Fontaine-de-Vaucluse, consulté le 9 septembre 2021.
- Édouard Brasey, La Petite Encyclopédie du merveilleux, Paris, Éditions le pré aux clercs, , 435 p. (ISBN 978-2-84228-321-6), p. 172.
- Charles Rostaing
- élection municipale partielle à Fontaine-de-Vaucluse
- élection du nouveau maire
- doc en pdf sur l'aménagement de la semaine scolaire sur la circonscription de l'Isle-sur-la-Sorgue
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Alambics de campagne et distillerie des essences
- Alambic à parfums
- Paroisse : L'Isle sur la Sorgue
- « Eglise », notice no PA00082040, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- 'Église Notre-Dame
- Il existe, à l'entrée du parking P3, une petite fontaine où a été placée, en réemploi, une tête de divinité des eaux qui pourrait bien provenir de l'ancien temple païen.
- Il ne reste aujourd'hui plus que deux absides. Guy Barruol signale que cette église a été fortement remaniée durant tout le cours du Moyen Âge.
- Cette église correspondrait à la restauration du prieuré primitif par les bénédictins de Saint-Victor en 1034.
- Notice no PM84000642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture sarcophage de saint Véran
- Cette table d'autel a été retaillée dans une dalle antique portant une inscription au revers.
- Le Château des évêques
- « Château (ruines du) », notice no PA00082039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La colonne de Pétrarque
- Cette occupation des cavités naturelles se retrouve à Buoux, au pied du Rocher de l'Ermite, dans la vallée de l'Aigue-Brun, et à Carroufa sur la commune de Venasque.
- Le Musée Pétrarque
- La galerie décorée
- Vallis Clausa
- « Pont-aqueduc de Galas (ouvrage d'art du canal de Carpentras) », notice no PA84000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'aqueduc de Galas
- Monument aux morts
- Bulletin du Comité de la langue, de l'histoire et des arts de la France sur Google books
- Malte-Brun, in la France illustrée, tome V, 1884 et Armorial des communes du Vaucluse
- Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse : Fontaine-de-Vaucluse, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau