Peuple autochtone

groupes ethniques descendant des peuples originaires d'une région donnée ou identifiés avec eux
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Les peuples autochtones, ou peuples indigènes, sont « les descendants de ceux qui habitaient dans un pays ou une région géographique à l'époque où des groupes de population de cultures ou d'origines ethniques différentes y sont arrivés et sont devenus par la suite prédominants, par la conquête, l'occupation, la colonisation ou d'autres moyens »[1]. Les peuples autochtones représentent environ 370 millions de personnes dans le monde, vivant dans plus de 70 pays. D'autres termes ont parfois été utilisés pour les désigner, comme aborigène, « peuple premier », « peuple racine », « première nation » ou « peuple natif », succédant à l'appellation péjorative de « peuple primitif », mais tous officiellement délaissés au profit de peuple autochtone[2].

Les populations autochtones sont des groupes sociaux et culturels distincts. Elles représentent 5 % de la population mondiale mais 15 % du nombre d’individus qui vivent dans l’extrême pauvreté dans le monde[3].

Définition et répartition

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Bien qu'il n'existe pas de définition mondialement acceptée de la notion de peuple autochtone, celle proposée par José Martinez Cobo, rapporteur spécial du Groupe de Travail sur les Peuples Autochtones de la Sous-commission des droits de l'homme de l'ONU (organe du Conseil économique et social des Nations unies), en 1987, est aujourd'hui communément utilisée[4]. Elle se base sur trois critères fondamentaux[1] :

  • continuité historique de caractéristiques telles que :
    • l'occupation ancestrale ou d'au moins une partie des terres actuelles,
    • l'ascendance commune avec les premiers occupants de ces terres,
    • la culture en général ou certaines de ses manifestations,
    • la langue,
    • l'implantation dans certaines parties du pays ou dans certaines régions du monde,
    • d'autres facteurs pertinents ;
  • auto-identification en tant qu'autochtone ;
  • pour un individu, appartenance à un groupe autochtone, revendiquée à la fois par l'individu et le groupe auquel il appartient.

Selon les mots de José Martínez Cobo ;

« Par communautés, populations et nations autochtones, il faut entendre celles qui, liées par une continuité historique avec les sociétés antérieures à l'invasion et avec les sociétés précoloniales qui se sont développées sur leurs territoires, s'estiment distinctes des autres segments de la société qui dominent à présent sur leurs territoires ou parties de ces territoires. Elles constituent maintenant des segments non dominants de la société et elles sont déterminées à préserver, développer et transmettre aux futures générations leurs territoires ancestraux et leur identité ethnique, qui constituent la base de la continuité de leur existence en tant que peuples, conformément à leurs propres modèles culturels, à leurs institutions sociales et à leurs systèmes juridiques[5]. »

Les populations autochtones sont réparties dans le monde de la façon suivante :

Population autochtone par zone géographique[1]
Zone géographique Population (millions)
Asie (hors Russie) 150-200
Amérique latine 45-50
Russie 1
Océanie 2
Afrique 1,4
Amérique du Nord (hors Mexique) 1,5
Arctique 0,2
Europe 0,08

Ils forment au moins 5 000 groupes autochtones différents, et autant de cultures différentes, parlent plus de 4 000 langues dont la plupart sont en danger et risquent de disparaître d'ici la fin du XXIe siècle[6]. Au cours des trente dernières années, les peuples autochtones se sont fortement déplacés de leurs terres traditionnelles vers les villes, pour chercher de l'emploi mais aussi à cause de violations et abus des droits de l'homme, notamment des droits à leurs terres et à la survie culturelle. Dans de nombreux pays, ils sont plus de 50 % à vivre en régions urbaines[6].

Peuples autochtones par continent

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Afrique

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Les Mbuti

Afrique centrale

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Afrique de l'Est

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Afrique du Nord

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Égypte, Nubie (nord-est)

Les peuples autochtones sont les Bedja et les Bisharin[réf. nécessaire],[Interprétation personnelle ?]. Ils sont autochtones d’Égypte[réf. nécessaire](où ils sont encore 3 millions) et de Nubie, ce sont les descendants génétiques des égyptiens antiques et préhistoriques[réf. nécessaire] qui eux-mêmes descendaient des Nubiens préhistoriques[Interprétation personnelle ?],Interprétation abusive ?.

On observe qu’en plus de leur phénotype, leurs coutumes (notamment esthétiques comme les soins capillaires naturels et les coiffures) sont très similaires à celles des habitants de l’antiquité[Interprétation personnelle ?].

Surtout, ils sont les seuls à parler des langues Couchitiques.

Ils font partie de la famille ethno-linguistique des peuples Couchites comme les Somalis, les Afar, les Agäw, les Oromos d’Éthiopie et de Somalie.

L’origine étymologique du nom des couchites est celui de leurs ancêtres: les Koushites peuplant la zone qui fut le royaume de Koush. À l’origine, il s’agissait génétiquement du même peuple.

Un pourcentage d’ADN des égyptiens antiques subsiste encore chez les coptes. La langue copte est également un dérivé de l’égyptien ancien, mais ils l’utilisent majoritairement comme langue liturgique, sous la forme du dialecte bohaïrique.

Cette communauté minoritaire la parlait couramment jusqu’au XVIIe ou XVIIIe siècle[réf. nécessaire].

Les Coptes seraient les autochtones d'Égypte, descendant des Égyptiens anciens[réf. nécessaire].

Les Siwis sont aussi un peuple autochtone d'Égypte de l'Ouest, ils appartiennent au groupe linguistique berbère[réf. nécessaire].

Berbères

Des groupes berbères se trouvent au Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Mauritanie, mais aussi dans l'Azawad (au nord du Mali), l'Azawagh (au Niger), les Îles Canaries et Siwa (Égypte de l'Ouest)[8] et pouvant être classés selon plusieurs tribus, confédérations ou groupe.

  • Ait Bou Guemess
  • Kabyles (Centre algérien)
  • Chaouis (Est algérien)
  • Touareg (Kel Ahagger Kel Augh (Asbes) etc.)
  • Mozabites (Vallée du Mzab)
Afrique du Nord-Ouest
Zone saharienne

Afrique australe

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Afrique de l'Ouest

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Amérique du Nord

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Le terme Nord-Amérindiens, Indiens d'Amérique du Nord ou Premières Nations, désigne les premiers occupants du continent d'Amérique du Nord (hors Mésoamérique), et leurs descendants.

Mexique

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Les principaux peuples autochtones dans le Mexique[9] :

États-Unis

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Les principaux peuples autochtones dans la région des actuels États-Unis :

Les principaux peuples autochtones du Canada :

Amérique centrale et Caraïbes

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Jeune Kali'na en 1892.

Amérique centrale

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Belize[10]
Costa Rica[11]
El Salvador[12]
Guatemala[13]
Honduras[14]
Nicaragua[15]
Panama

Caraïbes

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Antilles

Amérique du Sud

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Les Sud-Amérindiens sont les Amérindiens peuplant l'Amérique du Sud, c'est-à-dire les premiers occupants d'Amérique du Sud et leurs descendants.

 
Peuples autochtones de la fédération de Russie.

Asie occidentale

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Asie centrale

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Asie du Nord

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Asie orientale

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Taïwan

Asie du Sud-Est

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Un Toungouse au début du XXe siècle.
 
Un cavalier touvain.

Asie du Sud

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Asie de l'Ouest

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Un autochtone est « Originaire du pays qu'il habite, dont les ancêtres ont vécu dans ce pays »[19]. Ainsi, la majorité des populations européennes sont constituées de peuples autochtones qui sont les fondements de la culture et de la langue de chaque nation. Les États sont ainsi composés d’un ou de plusieurs peuples autochtones ou dans ces derniers existent des « minorités autochtones »[20]. Pour la France par exemple, c'est le cas des Bretons, peuple issu des autochtones gallo-romains d'Armorique et de l'immigration brittonique des IIIe et IVe siècles, ou bien encore des Basques, issus quant à eux des peuples aquitains qui étaient déjà présents aux côtés des tribus gauloises avant l'invasion romaine. Dans le cas des peuples autochtones majoritaires, toutes les nations d'Europe en sont composées. Ainsi, tous les Européens sont majoritairement autochtones à leurs pays. C'est le cas pour la France qui présente une population autochtone de 90%. Il y a donc bien des Français aborigènes et des Français allogènes. Les premiers sont descendants de plusieurs ethnies différentes, d'abord les peuples celtes qui se développèrent de l'Autriche actuelle jusqu'à la pointe bretonne en s'établissant au centre-ouest de l'Espagne, sur toute la Grande-Bretagne, en Irlande ainsi que sur la partie sud de l'Allemagne. Les Celtes forment la base des populations britanniques, irlandaises et françaises actuelles, car il faut rappeler que la population antique du territoire français actuel était d'environ 5 à 10 millions de personnes selon les historiens. Il faut aussi noter que les études génétiques des haplogroupes de différents individus européens ainsi que la généralisation des tests ADN ont permis de mieux retracer les migrations humaines[21]. Ainsi nous savons qu'il y eut peu de variations génétiques entre les populations antiques de la France et les populations du Moyen Âge[22], jusqu'à la révolution industrielle où de la main d'œuvre étrangère fut importée sur le territoire. Il en va de même pour la plupart des autres nations européennes, Norvège, Danemark, Islande, Hongrie, Autriche, Irlande, Écosse, etc.[23].

Balkans

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Europe de l'Est

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France métropolitaine

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En 2007, lors de l'adoption de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones, le représentant de la France s'est opposé au discours tenu par le Rapporteur Spécial des Nations unies, José Martinez-Cobo, selon lequel l’identification des autochtones relève des autochtones eux-mêmes[26]. Affirmant les prérogatives de l’État français en la matière, il a limité la reconnaissance de l'autochtonie aux départements d'outre mer, qui ont un passé colonial, et rejeté par là implicitement d'accéder aux revendications au nom de l'autochtonie des Corses, des Basques et d'autres groupes régionalistes de métropole[26]. De plus la reconnaissance française de l'autochtonie ne concerne que des « populations », et non des « peuples », cette dernière notion étant associée en droit international à celle de souveraineté : la France craint en effet que la reconnaissance de l'autochtonie ne donne une arme juridique au séparatisme[26].

Cependant certains anthropologues désignent comme peuples autochtones des Français métropolitains. Ainsi par exemple Louis-Jacques Dorais parle du statut de peuple autochtone des Corses, statut que leur confèrent leur conscience historique propre, leur attachement marqué à une culture et une langue spécifiques[27]. Le juriste Joxerramon Bengoetxea (es) estime que les Basques peuvent éventuellement être considérés comme un peuple autochtone, dans la mesure où leurs revendications collectives dans les domaines culturel et politique sont typiquement celles des peuples autochtones ; cependant, ils s'identifient généralement comme nation ou ethnie, plutôt que comme peuple autochtone, or l'auto-identification est un critère important dans la définition de l'autochtonie ; ce spécialiste admet néanmoins la possibilité qu'individuellement des Basques se considèrent comme autochtones[28].

 
Les minorités italiennes.

Scandinavie

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Océanie

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Tame Iti, Tūhoe Māori contemporain avec le tatouage traditionnel.

L'Océanie inclut les îles de l'océan Pacifique, la Nouvelle-Guinée, la Nouvelle-Zélande et l'Australie.

Australie

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Polynésie

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Droits des peuples autochtones

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Les populations autochtones sont souvent sous domination culturelle, économique, sociale, politique d'un ou de plusieurs autres peuples, et ne représentent alors qu'une minorité au sein d'États qui ne les reconnaissent pas en tant que peuples distincts. Dans le cas de peuples vivant dans des régions reculées, ils sont souvent fortement dépendant d'écosystèmes nourriciers (dont paysages forestiers intacts et forêts primaires), possèdent leur propres systèmes et organisations socio-culturelles, langues, et des modes de vie « marginaux »[36].

Aujourd'hui, ces peuples s'organisent et luttent pour se faire entendre et demander le droit de vivre leur différence, le respect de leurs organisations sociales et la fin de l'exploitation (ou de la surexploitation) des ressources naturelles situées sur leurs territoires[36].

La Déclaration sur les droits des peuples autochtones[37] a été adoptée le à New York par l'Assemblée générale des Nations unies malgré l'opposition des États-Unis, du Canada, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Cette résolution est juridiquement non contraignante mais représente un réel progrès, elle affirme les droits de ces peuples à réparation et à l'autodétermination.

Le 27 août 2010, un rapport des Nations unies appelle le gouvernement français à ratifier la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail relative aux peuples indigènes et tribaux, seul instrument juridique international contraignant relatif aux peuples indigènes et tribaux, qui reconnaît notamment leurs droits collectifs à la terre et leur droit à l'autodétermination[38].

Jeux mondiaux des peuples autochtones

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Du 20 octobre au 1er novembre 2015, ont lieu les premiers jeux mondiaux des peuples autochtones à Palmas au Brésil. Deux mille athlètes, issus de quarante-six ethnies, de vingt pays, s'affronteront à travers des sports connus, tels que le football et l’athlétisme, mais pour l'essentiel, sur des sports traditionnels indigènes[39].

Recherche

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La recherche sur les peuples autochtones et leur langue utilise aujourd’hui des méthodes de la technologie informatique, par exemple Indigenous Tweets.

Notes et références

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  1. a b et c « Fiche d'information No.9 (Rev.1) Les droits des peuples autochtones », Haut Commissaire aux droits de l'homme/Centre pour les droits de l'homme.
  2. Jean Malaurie, « La leçon des peuples premiers », sur monde-diplomatique.fr.
  3. « Populations autochtones - Vue d'ensemble », sur World Bank (consulté le ).
  4. Cf. Déclaration des droits des peuples autochtones.
  5. Les peuples autochtones se font entendre, Instance permanente sur les questions autochtones des Nations unies, mai 2003.
  6. a et b « Fiche d'information No. 1 : Faits principaux concernant les populations autochtones »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) - Journée internationale des populations autochtones 9 août 2007. Sur un.org.
  7. L'Archipel des Comores - Persée.
  8. (de) « Die Berber – Nordafrika », sur duepublico.uni-duisburg-essen.de, p. 9.
  9. (en) « Mexico », sur minorityrights.org.
  10. (de) « Belize », sur schwarzaufweiss.de.
  11. (en) « Costa Rica - Indigenous peoples », sur minorityrights.org.
  12. (en) « El Salvador - Indigenous peoples », sur minorityrights.org.
  13. (en) « Guatemala », sur mirador-ev.org.
  14. (de) « Wer ließ die Umweltschützerin Berta Cáceres töten? ».
  15. (de) « Nicaragua », sur sos-kinderdoerfer.de.
  16. Arhuaco (ou Ika) - Wiwa - Kogi - Kankuamo
  17. a et b Commission nationale consultative des droits de l’homme, « Avis sur la place des peuples autochtones dans les territoires ultramarins français : la situation des Kanak de Nouvelle-Calédonie et des Amérindiens de Guyane », Legifrance, (consulté le ) : « La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu le 23 février 2017 un avis sur la place des peuples autochtones dans les territoires ultramarins français : la situation des Kanak de Nouvelle-Calédonie et des Amérindiens de Guyane, où elle considère que seuls les peuples de ces territoires sont autochtones de la République française. ».
  18. « Qui sont les Kurdes ? », sur institutkurde.org.
  19. « Définitions : autochtone », sur larousse.fr (consulté le ).
  20. Charles de Lespinay, « Les concepts d’autochtone (indigenous) et de minorité (minority) », Droit et cultures. Revue internationale interdisciplinaire, no 72,‎ , p. 19–42 (ISSN 0247-9788, lire en ligne, consulté le ).
  21. « Origine, répartition, âge et relation ethnique des haplogroupes européens », sur Eupedia (consulté le ).
  22. « Nos ancêtres les Gaulois… », sur Lhistoire.fr (consulté le ).
  23. « Histoire génétique du Bénélux et de la France », sur Eupedia (consulté le ).
  24. Kristian Sandfeld-Jensen, Linguistique balkanique : problèmes et résultats, Klincksieck et Champion, coll. linguistique de la Société linguistique de Paris, Paris, 1930.
  25. Jernej Kopitar, Albanische, walachische und bulgarische Sprache, in : « Jahrbücher der Literatur » no 46, p. 59-106, Vienne 1829.
  26. a b et c Irène Bellier. Peuples autochtones dans le monde. Les enjeux de la reconnaissance, L’Harmattan, 2013, Collection «Horizons autochtones», p.98, lire en ligne.
  27. Dorais, L.-J. (2005). «Être Inuk au Québec, être Corse en France. Identités autochtones en contexte francophone». Globe, 8(1), 49–67,lire en ligne.
  28. (en) Data governance in the Basque Country : Victims and memories of violent conflicts 1, Routledge, (ISBN 978-0-429-27395-7, DOI 10.4324/9780429273957-8/data-governance-basque-country-joxerramon-bengoetxea, lire en ligne).
  29. En Armorique : voir Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier, L'Union démocratique bretonne : un parti autonomiste dans un État unitaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 271 p. (ISBN 978-2-7535-3262-5).
  30. Dans la moitié sud de l'Hexagone.
    André Martinet, « Aménagements de frontière et datations des changements phonologiques », dans Mary E. Groarty et Christian G. Faltis, Languages in School and Society: Policy and Pedagogy, DeGruyter, (ISBN 9783110869132).
  31. Laure Teulières. Immigrés d'Italie et paysans de France, 1920-1944. Presses Universitaires du Mirail. 2002. (ISBN 9782858166251).
  32. (it) Vincenzo Orioles, Le minoranze linguistiche. Profili sociolinguistici e quadro dei documenti di tutela, Rome, Il Calamo, , 177 p. (ISBN 88-88039-67-8).
  33. Jean-Marie Montier, Les Lapons : Étude d'une minorité scandinave, Presses universitaires de Caen, , 71 p. (ISBN 2-84133-475-9, lire en ligne).
  34. Alexandra Brzozowski, « Scandinavie. Des "commissions de vérité" pour enquêter sur les injustices faites au peuple Sámi », sur euractiv.fr, (consulté le ).
  35. (de) « Rätoromanisch » (consulté le ) : « Rätoromanisch ist eine Schweizer Minderheitensprache (Rätoromanisch est la langue d'une minorité suisse) ».
  36. a et b Peuples autochtones - Introduction. Sur icrainternational.org.
  37. « Texte intégral - Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) du 13 septembre 2007.
  38. Article de Survival, intitulé Les Nations unies appellent la France à ratifier la législation internationale sur les peuples indigènes, 21 septembre.
  39. Jeux mondiaux des peuples autochtones.

Bibliographie

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  • Irène Bellier, ss dir., Peuples autochtones dans le monde. Les enjeux de la reconnaissance, éd. L'Harmattan, 2013, 372 p., (ISBN 978-2-343-01120-2)
  • Irène Bellier, Leslie Cloud, Laurent Lacroix, Le droit des peuples autochtones. Des Nations unies aux sociétés locales, éd. L'Harmattan, 2017, col. "Horizons autochtones", 460 p. (ISBN 978-2-343-11908-3)
  • Julian Burger, Premières Nations. Un avenir pour les peuples autochtones, éd. Anako, 2000, 192 p. (ISBN 2907754440)
  • Catherine Clément, Qu’est-ce qu’un peuple premier ?, Panama, « Cyclo », 2006
  • Frédéric Deroche, Les peuples autochtones et leur relation originale à la terre. Un questionnement pour l'ordre mondial, éd. L'Harmattan, 2006, (ISBN 978-2-7475-9914-6)
  • Frédéric Deroche (en codirection avec Jean-Claude Fritz, Gérard Fritz et Raphaël Porteilla), La nouvelle question indigène. Peuples autochtones et ordre mondial, éd. L'Harmattan, 2006, 505 p., (ISBN 2-7475-9914-0)
  • Arnold Groh, Research Methods in Indigenous Contexts, New York, Springer, 2018, (ISBN 978-3-319-72774-5)
  • N. Rouland, S. Pierré-Caps, J. Poumarède, Droit des minorités et des peuples autochtones, P.U.F., 1996, col. Droit fondamental, 581 p. (ISBN 2-13-047470-5)
  • Isabelle Schulte-Tenckhoff, La question des peuples autochtones, Bruxelles, éd. Bruylant, 1997, (ISBN 9782402161091)
  • Isabelle Schulte-Tenckhoff, Introduction au droit des peuples autochtones, Bruxelles, éd. Bruylant, 2015, col. Organisation internationale et relations internationales.

Voir aussi

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Liens externes

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Articles connexes

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Droit international

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Bulles papales

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Études théoriques

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