Les Sukuma sont une population bantoue d'Afrique australe, le premier groupe ethnique de Tanzanie, soit près de 6 millions de personnes. Les zones de population principales sont situées à l'est et au sud du lac Victoria. La plupart des Sukuma sont agriculteurs, mais un nombre sans cesse croissant vit dans la ville de Mwanza, l'une des agglomérations connaissant la plus forte croissance en Tanzanie[réf. nécessaire].

Sukuma
Description de cette image, également commentée ci-après
Femmes et enfants sukuma de Tanzanie

Populations importantes par région
Drapeau de la Tanzanie Tanzanie 5 968 000
Population totale 5 968 000
Autres
Langues sukuma
Religions Religions traditionnelles (35%), christianisme (50%), islam (15%)
Ethnies liées Nyamwézi

Ethnonymie

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Selon les sources et le contexte, on observe plusieurs formes : Basukuma, Sukumas, Wasukuma[1].

Langues

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Les Sukuma parlent une langue bantoue, le sukuma, dont le nombre de locuteurs était estimé à 5 430 000 en 2006[2]. Dans leur langue, sukuma signifie « le nord »[réf. nécessaire]. Le swahili est également utilisé[2].

Notes et références

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  1. Source RAMEAU, BnF [1]
  2. a et b (en) Fiche langue [suk] dans la base de données linguistique Ethnologue.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) R. G. Abrahams, « Law and order and the state in the Nyamwezi and Sukuma area of Tanzania », in Africa (Londres), 59 (3), 1989, p. 356-370
  • (en) Aimée Holloway Conlin Bessire, Negotiating cultural icons : Sukuma art, history and colonial encounter in Tanzania, Harvard University, 2000, 344 p. (these)
  • (en) Aimée Bessire, « Sukuma figures, boundaries, and the arousal of spectacle », in African arts (Los Angeles), 38 (1), printemps 2005, p. 36-49, 93-94
  • (en) Mark Bessire, « History, context and identity at the Sukuma Museum », in Museum international (Paris), 49 (3) n° 195, juillet-, p. 53-58
  • (en) Per Brandström, The agro-pastoral dilemma : underutilization or overexploitation of land among the Sukuma of Tanzania, University of Uppsala, Uppsala (Suède), 1985, 41 p.
  • (en) Per Brandström, Who is a Sukuma and who is a Nyamwezi : ethnic identity in west-central Tanzania, University of Uppsala, 1986, 15 p.
  • (en) Hans Cory, « Sukuma twin ceremonies : Mabasa », in Tanganyika notes and records (Dar es Salaam), , p. 34-43
  • (en) Hans Cory, The Ntemi : the traditional rites in connection with the burial, election, enthronement and magic powers of a Sukuma chief, Macmillan, Londres,1951, 83 p.
  • (en) Hans Cory, The indigenous political system of the Sukuma and proposals for political reform, East African Institute of Social Research, Eagle Press, Nairobi, 1954, 130 p.
  • (en) Berta Millroth, Lyuba : traditional religion of the Sukuma, Almquist & Wiksells, Uppsala (Suède), 1965, 217 p.
  • (en) Ralph E. S. Tanner, « Hysteria in Sukuma medical practice », in Africa (Londres), 25 (3), 1955, p. 274-279
  • (en) Ralph E. S. Tanner, The witch murders in Sukumaland. A Sociological commentary, Nordiska Afrikainstitutet, Uppsala (Suède), 1970, 41 p.
  • Assia Popova, « Isolo, jeu royal des Sukuma », in Cahiers d'études africaines, 19 (1-4) 1979, p. 111-124
  • D. F. Roberts et S. S. Papiha, « Les polymorphismes génétiques des Sukuma (Tanzanie) », in L’Anthropologie (Paris), 1978, vol. 82, n° 4, p. 565-574
  • Claude Tardits, « Les institutions politiques des chefferies nyamwezi et sukuma de Tanzanie », Annuaire de l'École pratique des hautes études (Sciences Religieuses), 1984, vol. 93, p. 83-86

Articles connexes

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Liens externes

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