Montpellier

commune française du département de l'Hérault (chef-lieu)
(Redirigé depuis Montels-lès-Montpellier)

Montpellier — prononcé [mɔ̃.pø.lje] Écouter ou [mɔ̃.pe.lje][4],[5] — (en occitan : Montpelhièr [mumpeˈʎɛ]) est une commune du sud de la France, préfecture du département de l’Hérault et centre d'une métropole. Montpellier se situe en région Occitanie, dans l'ancienne province historique du Languedoc, sur un grand axe de communication joignant l'Espagne à l'ouest, à l'Italie à l'est. Proche de la mer Méditerranée (11,1 km), la ville a comme voisines Béziers à 69 km au sud-ouest[6] et Nîmes à 52 km au nord-est[6].

Montpellier
De haut en bas, de gauche à droite : Place de la Comédie ; Cathédrale Saint-Pierre ; Opéra Comédie  ; Hôtel de préfecture de l'Hérault  ; Château d'eau de la Promenade du Peyrou ; Jardin des plantes de Montpellier ; Quartier néoclassique Antigone
Blason de Montpellier
Blason
Montpellier
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
(préfecture)
Arrondissement Montpellier
(chef-lieu)
Intercommunalité Montpellier Méditerranée Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Michaël Delafosse (PS)
2020-2026
Code postal 34000, 34070, 34080 et 34090
Code commune 34172
Démographie
Gentilé Montpelliérain, Montpelliéraine
Population
municipale
302 454 hab. (2021 en évolution de +8,94 % par rapport à 2015)
Densité 5 317 hab./km2
Population
agglomération
473 092 hab. (2021 en augmentation[1])
Géographie
Coordonnées 43° 36′ 43″ nord, 3° 52′ 38″ est
Altitude Min. 8[2] m
Max. 119[3] m
Superficie 56,88 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Montpellier
(ville-centre)
Aire d'attraction Montpellier
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Montpellier 1, 2, 3, 4, 5 et Montpellier-Castelnau
(bureau centralisateur)
Législatives 1re, 2e, 3e, 8e et 9e de l'Hérault
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Voir sur la carte topographique de l'Hérault
Montpellier
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Montpellier
Liens
Site web montpellier.fr

Exposée à un climat méditerranéen, elle est traversée par le Lez, la Mosson, la Lironde, le Rieucoulon, le Verdanson et par d'autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Lez ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La commune urbaine de Montpellier compte 302 454 habitants en 2021 et connaît une forte hausse de la population depuis 1962. C'est l'une des rares villes françaises de plus de 100 000 habitants dont la population a augmenté de façon ininterrompue, chaque année depuis 1945. Elle a quasiment triplé durant cette période, et depuis les années 1990, elle connaît l'une des plus fortes croissances démographiques du pays. Son aire urbaine a connu la croissance démographique la plus élevée de France depuis l'an 2000. Par sa population, Montpellier est la septième commune de France et la troisième commune française de l'axe méditerranéen. Elle est la commune la plus grande et la plus peuplée de l'Hérault et du Languedoc-Roussillon et la deuxième d’Occitanie après Toulouse.

Ses habitants sont appelés les Montpelliérains. Son unité urbaine compte 473 092 habitants en 2021, tandis que son aire d’attraction compte 823 120 habitants la même année, soit la 9e de France par sa population. Elle est aussi le siège d'une métropole de 499 761 habitants nommée Montpellier Méditerranée Métropole.

C'est également la commune qui compte le nombre d'étudiants par habitants le plus élevé de France, avec 70 000 étudiants[7], après Clermont-Ferrand et Poitiers (21 % de la population totale).

Ce fut d'abord la terre des comtes de Melgueil, qui la donnèrent en 985 à un certain Guilhem en échange de son dévouement. La seigneurie de Montpellier passe au début du XIIIe siècle à la Couronne d'Aragon — le roi Jacques Ier d'Aragon y nait en 1208 — puis au royaume de Majorque, avant d'être achetée en 1349 par le roi de France Philippe VI de Valois. Revendue en 1365 au roi de Navarre Charles le Mauvais, Montpellier revient définitivement dans le royaume de France en 1383.

Au début du XVIIe siècle, la défense de la ville est renforcée par la construction d'une citadelle située au pied du centre historique, qui abrite depuis 1947 le plus grand lycée et collège du département de l'Hérault.

Toponymie

modifier

La première mention connue de Montpellier figure dans un document conservé aux archives municipales de la ville. Il s’agit de l'acte de donation, daté de 985, d'un mont situé entre Lez et Mosson, par le comte et la comtesse de Mauguio, à Guilhem Ier de Montpellier. À cette date, quelques mas de cultivateurs sommairement implantés y formaient déjà une manse. Le nom du mont y apparaît sous la forme latinisée de Monte pestellario[8],[9]. La première apparition de la graphie actuelle Montpellier date de 1370 environ[8].

Le premier spécialiste qui a proposé une interprétation plausible du toponyme de la ville est Hermann Gröhler, qui propose « mons pestellarius », soit « le mont où pousse le pastel »[10].

Charles Camproux a une tout autre approche en 1974, et voit dans l'élément -pellier un dérivé gallo-romain en -arius > -ier d'une racine pré-indo-européenne °pel- « colline »[11]. Cette interprétation se fait en contradiction avec les formes les plus anciennes du nom, qui sont toutes en pest(e)l- et non en °pel(l)-.

La dernière tentative d'explication est celle d'Ernest Nègre, qui identifie comme Auguste Vincent le radical au mot pestel, mais avec le sens que ce terme a eu en ancien occitan, à savoir « loquet, verrou », ou encore à celui de verbe pestelar « verrouiller ». Il propose alors le sens global de « mont qui peut être fermé au verrou »[8] (où il faut sans doute comprendre « forteresse sur un mont »).

Le nom occitan de la ville est Montpelhièr, mais elle est localement surnommée Clapas ou Lo Clapàs, « l'amoncellement rocheux ». C'est pourquoi les Montpelliérains sont parfois appelés Clapassiencs ou Clapassièrs[12].

Géographie

modifier

Localisation

modifier
Cartographies de la commune
 
  La commune dans le département
 
Carte OpenStreetMap
 
Carte topographique
 
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes
 
Carte occitane (Geoccitania:IEO-BdTopoc).

La ville se situe dans le Sud de la France, à 10 km à vol d'oiseau (14 km par la route) de la mer Méditerranée sur la commune de Palavas-les-Flots[13] et à 64 km à vol d'oiseau (88 km par la route) du mont Aigoual (à 1 567 m d'altitude[14]) en passant par le village de L'Espérou[15], situé dans le département voisin du Gard.

Villes notables les plus proches (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[16]:
  Paris (594.68 / 748 km)
Orléans (500.57 / 623 km)
Bourges (407.66 / 543 km)
Clermont-Ferrand (248.47 / 332 km)
Lille (784.01 / 965 km)
Reims (627.16 / 785 km)
Auxerre (465.92 / 600 km)
Mende (104.62 / 194 km)
Strasbourg (628.12 / 792 km)
Lyon (247.68 / 298 km)
Saint-Étienne (207.15 / 321 km)
Grenoble (228.74 / 297 km)
Nîmes (46.09 / 54 km)
Avignon (83.53 / 97 km)
 
Toulouse (195.12 / 241 km)
Castres (130.12 / 171 km)
N Monaco (286.14 / 348 km)
Nice (273.73 / 326 km)
Cannes (252.88 / 303 km)
Toulon (176.80 / 234 km)
Salon-de-Provence (99.54 / 121 km)
O    Montpellier    E
S
Sète (27.37 / 32 km)
Béziers (59.35 / 68 km)
Carcassonne (129.99 / 148 km)
Narbonne (84.64 / 93 km)
Perpignan (128.92 / 153 km)
Barcelone (283.08 / 338 km)
Mer Méditerranée (Villeneuve-lès-Maguelone-Plage) (12.31 / 21,08 km) Aix-en-Provence (127.72 / 154 km)
Marseille (129.09 / 172 km)
Mer Méditerranée
(Carnon-Plage)
(10.95 / 15,59 km)

Communes limitrophes

modifier
Communes limitrophes de Montpellier
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[17].
Montferrier-sur-Lez (6.27 / 9,70 km)
Grabels (7.61 / 8,61 km)
Prades-le-Lez (9.70 / 12,94 km)
Clapiers (5.12 / 9,01 km)
Castelnau-le-Lez (4.29 / 7,64 km)
Saint-Aunès (7.67 / 10,97 km)
Juvignac
(5.37 / 5,83 km)
  Mauguio
(10.73 / 15,64 km)
Saint-Jean-de-Védas (5.70 / 6,61 km)
Villeneuve-lès-Maguelone
(8.80 / 11,19 km)
Maurin
(5.64 / 8,42 km)
Boirargues (4.31 / 6,74 km)
Lattes (5.48 / 7,73 km)

Géologie et relief

modifier

Montpellier est proche de la mer Méditerranée, dans le Sud-Est du département de l'Hérault dont le territoire est défini comme un amphithéâtre ouvert à la mer, bordé par les Cévennes au nord-est et le Haut-Languedoc au nord-ouest.

 
Montpellier, vu par le satellite Spot.

Culminant à 57 mètres à la place du Peyrou (ancienne place Royale où trône la statue équestre de Louis XIV), la ville a commencé à se développer sur deux collines : Montpellier et Montpelliéret. Certaines rues sont donc à forte dénivellation. La ville est surnommée : Lo Clapàs, « le tas de pierres » en occitan, en raison de son matériau de construction de base, la pierre de Castries, qui est un calcaire coquillier, blanc crème à l'origine mais qui adopte une patine dorée en vieillissant.

Le territoire actuel s'étend jusqu'à des collines qui dominent l'ancienne ville : le Lunaret, Montmaur et le Plan-des-Quatre-Seigneurs au nord, le quartier de la Mosson (divisé en deux sous-quartiers : La Paillade et les Hauts-de-Massane) au nord-ouest, culminant à près de 110 mètres d'altitude[3] au château d'eau de la Paillade.

 
Le pli de Montpellier, visible en rive gauche de la Mosson, près du quartier de la Paillade.

En rive gauche de la Mosson, pseudo-fleuve côtier[Note 1] qui sépare à cet endroit le quartier de la Paillade (Montpellier) de celui de Fontcaude (Juvignac), une manifestation du « pli de Montpellier » est visible, à proximité du parc Sophie Desmarets[18].

Le paysage local est surtout marqué par le pic Saint-Loup (658 m), situé à 25 kilomètres au nord de la ville de Montpellier et visible à de nombreux endroits de l'agglomération, comme la promenade du Peyrou, ainsi que de la terrasse du toit du Corum au bout des allées de l'Esplanade.

Le territoire communal s'étend sur 5 688 hectares, soit la 724e commune de France par sa superficie (sur 36 682). Bien qu'elle ne soit pas la commune la plus étendue de la région ni du département, la superficie est néanmoins plus importante que Lyon (4 787 ha), Lille (3 483 ha) ou Bordeaux (4 936 ha). Le territoire communal est urbanisé au presque trois cinquièmes, mais cette urbanisation est en forte croissance. Le reste du territoire communal est composé d'espaces verts, d'espaces naturels protégés (rives du Lez, parc zoologique de Lunaret et bois de Montmaur) et de zones agricoles.

Environ 360 ha de terrains sont encore à dominante agricole, principalement plantés en céréales et vignes. Ses principales localisations sont à l'est (Montaubérou, Valédeau et Flaugergues), au sud de l'autoroute A9 (Méjanelle, Mogère, Première écluse), au nord (Plan des 4-Seigneurs, domaine de La Valette), à l'extrême sud (Petit-Grès) et à l'ouest (Mas Nouguier, Château-Bon, Bionne, Rieucoulon).

Hydrographie

modifier
 
Montpellier, vu depuis les bords du Lez, une journée d'hiver.

Montpellier est traversée par cinq cours d'eau : la Mosson[Note 1], qui borde la commune à l'ouest et au sud, un de ses ruisseaux affluents, le Rieu Coulon, le Verdanson et, à l'est, le Lez et la Lironde (qui prend sa source dans le quartier du Millénaire, dans le jardin de la Grande Lironde[19]).

Montpellier s'étend en direction du rivage maritime avec la création de nouveaux quartiers à l'est puis au sud du centre-ville (successivement Antigone, Richter puis Port Marianne), et sous l'impulsion de Georges Frêche, qui a déclaré en 1977 vouloir faire de Montpellier « la façade maritime entre Gênes et Barcelone ».

 
Débordement du Lez, le .

Le climat de Montpellier est de type méditerranéen (Csa selon la classification de Köppen). Il en découle des températures assez douces (15,2 °C en moyenne[20]), un ensoleillement parmi les plus élevés de France avec seulement 33 jours sans soleil par an[21], une durée de h 22 min par jour en moyenne, largement supérieur à la moyenne française de h 46 min[22]; et des jours de précipitations peu nombreux (moins de 60 par an[20]), mais des averses parfois violentes, notamment en automne de septembre à décembre lors des épisodes méditerranéens ou cévenols, causant fréquemment des inondations dans les points bas de la ville (en moyenne, deux ou trois épisodes par an). À ce jour, au niveau des records, on relèvera les 320 mm tombés le dans le centre de Montpellier et, le , les 299,5 mm enregistrés à l'aéroport de Montpellier où est située la station météorologique de Fréjorgues.

Au contraire, l'été est souvent aride avec seulement quelques précipitations au mois d'août liées aux orages. Juillet est le mois le plus chaud avec une température moyenne de 24,1 °C et janvier est le mois le plus froid avec une température moyenne de 7,2 °C. Le record de température maximale mesuré à la station météo de Fréjorgues est de 43,5 °C le [23] et le record de froid est de −17,8 °C le . Ce , Montpellier dépasse son ancien record de +5,8 °C, ce qui marque un record également puisque c'est la deuxième amplitude la plus élevée au monde entre ancien et nouveau record[24]. Néanmoins, la proximité de la mer favorise l'installation d'une brise marine qui tempère les excès thermiques, en été et en hiver, et qui se ressent davantage en approchant du littoral. Ainsi, les températures relevées à la station météo de Fréjorgues, éloignée de la ville et à proximité de la mer, ne sont pas toujours représentatives de celles que connaît la plupart des montpelliérains. Par exemple, lors du record de chaleur du , la station météo de Saint-Jean-de-Védas implantée dans des conditions plus proches de celles du centre-ville a enregistré jusqu'à 44,5 °C, soit 1 degré de plus qu'à Fréjorgues, ce qui est très fréquent en été.

 
Neige en février 2018

Les chutes de neige sont rares, même s'il est courant d'observer quelques gelées blanches. Elles peuvent cependant être importantes lorsque des précipitations diluviennes venues de la mer sont confrontées à une masse d'air froide. Ainsi, 20 centimètres de neige ont déjà été relevés dans la ville le ou le , et de 30 à 40 cm le [réf. nécessaire].

Le climat de Montpellier, comme celui de la plupart des villes situées à proximité de la mer, se caractérise également par une sensation de chaleur souvent bien supérieure à la température mesurée, notamment au cours des mois de août à octobre, la mer Méditerranée étant relativement chaude à cette période, les vents marins apportent un air humide et chaud sur le littoral. Ainsi, la température ressentie est régulièrement supérieure de 4 à °C. À titre d'exemple, le à 19 heures, on calculait un indice de chaleur (humidex) de 29 alors que la température n'était que de 22,4 °C. Cette différence crée souvent une sensation de bien-être, mais peut parfois faire ressentir un grand inconfort comme lors de l'épisode caniculaire de 2003, lors duquel il a été calculé un indice de chaleur supérieur à 30 pendant la quasi-totalité des nuits du mois d'août.

À l'inverse, le mistral et la tramontane, vents provenant respectivement du nord-est et nord-ouest, assèchent l'air et s'accompagnent souvent d'une sensation de refroidissement éolien (Windchill), avec un ressenti souvent négatif en hiver, mais parfois, la tramontane, par effet de foehn sur les Cévennes, fait monter la température, généralement de façon importante et très rapide, en été comme en hiver, de jour comme de nuit. En outre, relativement protégée par l'avancée des reliefs cévenols et se situant entre les couloirs respectifs du mistral et de la tramontane que sont les vallées du Rhône et de l'Aude, Montpellier est la ville la moins ventée du golfe du Lion.

Statistiques 1991-2020 et records établis sur la période du 01−01−1946 au 24−01−2024
Station MONTPELLIER-AEROPORT (34) Alt: 1m 43° 34′ 34″ N, 3° 57′ 52″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,5 6,4 9,2 12,9 16,7 19,3 19 15,2 12,2 7,4 4,1 10,8
Température moyenne (°C) 7,6 8,3 11,4 13,9 17,8 21,8 24,4 24,1 20,2 16,4 11,6 8,3 15,5
Température maximale moyenne (°C) 12 13,1 16,4 18,7 22,6 26,9 29,5 29,3 25,2 20,7 15,7 12,5 20,2
Record de froid (°C)
date du record
−15
28.1947
−17,8
05.1963
−9,6
07.1971
−1,7
06.1970
0,6
04.1967
5,4
10.1956
8,4
07.1962
8,2
09.1955
3,8
29.1972
−0,7
23.1974
−5
28.1985
−12,4
27.1962
−17,8
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
24.2024
23,6
22.2019
27,4
18.1997
30,4
08.2011
35,1
28.2006
43,5
28.2019
37,6
19.2023
37,7
04.2017
36,3
25.1983
31,8
02.1997
27,1
03.1970
22
12.1961
43,5
2019
Ensoleillement (h) 145,6 170,1 218,8 228,6 271,4 315,7 344,8 305,1 246,6 175,5 145,7 137,4 2 705,2
Précipitations (mm) 56,2 39,2 41,5 55,8 44 32,9 17,1 35,9 86,7 94,7 78,1 57,1 639,2
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,8 4,1 4,6 5,8 5,2 3,6 2,5 3,4 4,5 6,2 6,7 5,5 57,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3 2,1 2,1 3 2,4 1,8 0,9 1,6 3 3,9 3,4 2,5 29,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,5 1,2 1,2 1,9 1,3 1 0,4 0,9 2,1 2,5 2 1,6 17,7
Source : [MétéoFrance] « Fiche 34154001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/08/2023 dans l'état de la base
Ville Ensoleillement
  (h/an)
Pluie
  (mm/an)
Pluie
  (j/an)
Neige
  (j/an)
Orage
  (j/an)
Brouillard
  (j/an)
Médiane nationale 1 852 835 Non connu 16 25 50
Montpellier 2 668 629 58 2 22 19
Paris 1 717 634 109 13 20 26
Nice 2 760 791 62 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 112 26 28 69
Brest 1 555 1 230 160 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 123 3 32 78

Histoire

modifier

Préhistoire

modifier

Lors de la construction de la ligne 2 du tramway de Montpellier, en 2006, une fouille a été réalisée rue de la Fontaine-du-Pila. Les archéologues ont découvert que ce lieu avait été occupé il y a 11 500 ans par des humains au bord du Verdanson. Des chasseurs y avaient installé leur campement[25].

Débuts de la ville au Moyen Âge

modifier

C'est en 985, dans une donation du comte Bernard de Melgueil et sa femme Senegonde, qu'apparaît pour la première fois le nom Montepestellario. « Le , le comte Bernard de Melgueil (Mauguio) et sa femme Senegonde, avec l'accord de Ricuin II, évêque de Maguelone, moyennant hommage et redevance, octroient à un certain Guilhem, en échange de son dévouement, dans le territoire de Montpellier (in terminio Montepestellario), la métairie (mansum), qui fut jadis à Amalbert avec les acquisitions que nous y avons faites de Berthe, notre ancien vassal, qui consistent en maisonnages, jardins, champs, vignes, prés, forêts, garrigues, arbres fruitiers ou autres, eaux, rivières qui appartiennent à ce fonds »[26]. Les descendants de Guilhem construiront sur leur nouveau fief un véritable bourg fortifié, doté d'un château et d'une chapelle, et qui deviendra la ville de Montpellier.

En 1090, un accord intervient entre Guilhem V de Montpellier et Geoffroi de Maguelone, évêque de Maguelone. Le seigneur de Montpellier met à disposition de l'évêque l'église Notre-Dame-des-Tables, ainsi que ses clercs, son alleu et ses dépendances, tous les clercs de la ville et la troisième partie de la dîme.

 
Plan des enceintes de Montpellier
 
La tour des Pins, un des derniers vestiges (avec la tour de la Babotte) de la « Commune Clôture », enceinte fortifiée qui enserrait la ville au Moyen Âge, construite dès 1196.
 
La maison Justin-Boch sur la place Saint-Côme.
 
La place de la Comédie vide, au matin.
 
La promenade du Peyrou.

La ville, située entre l'Espagne et l'Italie, proche de la via Domitia et du port gallo-romain de Lattes, connaît rapidement un grand développement économique et culturel, attirant doreurs, orfèvres, drapiers et changeurs. Elle devient ainsi un centre d'échanges entre le Nord de l'Europe, l'Espagne et le bassin méditerranéen. En effet, via des canaux, les étangs et le Lez, elle est reliée par les eaux à Lattes et à la mer, mais aussi à Aigues-Mortes, dans le courant du XIIIe siècle, ce qui lui permet de devenir une importante ville marchande à partir du XIIe siècle. La ville avait deux ports fluviaux, l'un à Montpellier même, le port Juvénal (qui était situé au niveau de l'hôtel de région), l'autre à Lattes à l'emplacement de l'actuel port Ariane. Montpellier était essentielle dans le commerce des épices au sein du royaume de France, ce qui permit aux Montpelliérains d'acquérir une connaissance particulière des plantes et des épices qui venaient d'Orient, d'Extrême-Orient et d'Afrique. La ville était le principal port d'entrée des épices dans le royaume de France, alors que Marseille faisait partie du comté de Provence et était placée sous l'autorité du Saint-Empire.

L'église principale Notre-Dame-des-Tables constitue une étape renommée pour les pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Cet afflux de pèlerins provoque la naissance et l'extension d'institutions charitables et hospitalières. Des médecins juifs fuyant l'Espagne se réfugient à Montpellier. Montpellier était déjà très cosmopolite au XIIe siècle.

Une rupture a lieu entre 1202 et 1204 lorsque Guilhem VIII meurt, le . Son jeune fils Guilhem, né de son mariage avec Agnès de Castille, doit lui succéder. Mais au début de l'année 1204, il est expulsé au profit de sa demi-sœur Marie, qui épouse Pierre II d'Aragon. Montpellier passe à la dynastie des rois d'Aragon.

La ville connaît son apogée entre 1204 à 1349, sous la souveraineté des rois d'Aragon, puis de Majorque. Jacques Ier, fils de Pierre II et de Marie, natif de Montpellier, considère la ville comme « la meilleure ville de l'univers », et y entretient une cour brillante. Sous l'administration municipale du consulat, la ville se développe prodigieusement : elle s'enrichit beaucoup grâce au commerce méditerranéen, notamment à la vente de draps (tissus) écarlates et d'épices. et Sa population quadruple. Après son rattachement à la France en 1349 par son achat au roi de Majorque Jaume III par le roi de France Philippe VI, la ville devient une des plus peuplées du royaume, avec Toulouse et Rouen. Avant la première épidémie de peste, et d'après le démographe Josiah C. Russell, la ville aurait compté autour de 40 000 habitants[27].

En 1181, Guilhem VIII de Montpellier édicte une loi proclamant la liberté d’enseigner la médecine, quelles que soient son origine et sa foi. De nombreux médecins juifs fuyant l'Espagne des Almohades se réfugient à Montpellier dès 1148[28]. Ils se retrouvent à la faculté de médecine de Montpellier, fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III.

La renommée de son université de médecine, la deuxième plus ancienne d'Europe après celle de Salerne en Campanie, est déjà immense à la fin du XIIIe siècle, grâce à la valeur cosmopolite de la ville qui accueille des savants de toutes confessions.

Le , l'évêque de Maguelone, Jean II de Montlaur, accorda le premier règlement de la Faculté des Arts de Montpellier[29]. Le , les écoles de médecine et de droit de Montpellier, en activité depuis le XIIe siècle et réputées comme centres d'érudition ouverts aux pensées juive et arabe, reçurent le statut officiel d'universités par le pape Nicolas IV[30],[31]. C'était une consécration pour les centres d'enseignement et de savoir de la ville : désormais les diplômes montpelliérains étaient reconnus dans toute la chrétienté.

Jacques Ier ayant résolu de partager ses États entre ses deux fils Pierre et Jacques, la seigneurie de Montpellier devint possession de Jaume II, roi de Majorque et comte de Roussillon, en 1276. En 1293, l'évêque de Maguelone cède ses droits sur Montpelliéret au roi de France Philippe IV le Bel. La ville reste sous la tutelle du royaume de Majorque jusqu'en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vend à Philippe VI de Valois pour la somme de 120 000 écus d’or[32],[33](ce qui équivalait à 133 000 florins[34]).

En 1308, le roi Philippe le Bel réunit à Montpellier les trois sénéchaussées de Beaucaire, Carcassonne et Rouergue[35]. À partir de 1351 et jusqu'à la Révolution, Montpellier fait partie de la province du Languedoc[36]. En 1737, le siège de réunion des États de Languedoc, jusqu'alors tournant, se fixe à Montpellier.

Du 12e au 14e siècle, une importante communauté juive s'établit à Montpellier[37],[38]. Fuyant d'Al Andalus à la suite des conquêtes almohades, une immigration lettrée dynamise le développement intellectuel de la ville (médecine, etc.). Les juifs montpelliérains ne sont pas enfermés dans un ghetto, mais vivent dans un quartier communautaire ouvert et peuvent circuler librement. Ils bâtissent plusieurs édifices religieux et sociaux, comme une synagogue et un mikvé. Mais la communauté est chassée de la ville après la décision de Philippe le Bel d'expulser les juifs du royaume de France, en 1306. Le quartier juif et ses bâtiments sont réinvestis par la population, qui dans cette période d'antisémitisme tente d'effacer les traces de la présence juive à Montpellier.

La période de grande prospérité de la ville s’achève au cours de la seconde moitié du XIVe siècle. La grande peste touche la ville de plein fouet comme le reste de l'Europe, décimant à plusieurs reprises sa population. D'environ 40 000 habitants avant la première épidémie, la ville en compterait un peu plus de 15 000 dans les années 1380[27]. De nombreux habitants la fuient, si bien qu'à la fin du siècle, Montpellier n'est plus que l'ombre d'elle-même. Le poète Pétrarque en témoigne quand il y passe dans les années 1360. Il est horrifié par le changement qu'il observe dans une ville qu'il avait beaucoup appréciée.

De la Renaissance aux guerres de Religion

modifier
 
La citadelle de Montpellier (actuel lycée Joffre).
 
L'esplanade du Peyrou par Charles-Auguste Daviler.

Au XVe siècle, la ville se redresse économiquement, grâce à l'activité du port voisin de Lattes et au génie mercantile de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII. En , le roi séjourne également à Montpellier pour accomplir cette mission[39]. En 1464, Louis XI exempte la ville du droit de fief et d'amortissement, conformément à la charte de 1231[40]. Par lettres patentes, le , Louis XI ordonne la création d'une Cour des aides à Montpellier[41]. En 1593, la faculté de médecine de Montpellier bénéficie même de la création d'un jardin des Plantes, aujourd'hui le plus ancien de France.

Le siège épiscopal de Maguelone, après sa suppression en 1536, s'établit à Montpellier. La cathédrale Saint-Pierre est alors construite sur le site de l'église du monastère Saint-Benoît, fondée en 1364. De l’ancien édifice gothique consacré par Urbain V, pape d’Avignon, ne subsistent que le massif de façade et les deux tours-clochers. Son plan s'inspire du modèle méridional, et des influences avignonnaises sont manifestes, notamment dans la forme et la sobriété des arcs et des supports des colonnes.

Au XVIe siècle, la réforme protestante gagne beaucoup d'adhérents et Montpellier devient un bastion du protestantisme et de la résistance à la couronne catholique française. Mais durant les décennies suivantes, les guerres de Religion entraînent la destruction quasi totale de tous les édifices catholiques situés à l'intérieur des murailles de la ville. La cathédrale Saint-Pierre est la seule à ne pas être détruite, même si elle en souffre durablement.

En 1572-1576, la ville bénéficie de l’alliance des protestants du Languedoc avec le gouverneur Montmorency-Damville, catholique conciliant. Mais la trahison de ce dernier, qui s’allie au roi en 1576, provoque le soulèvement de la ville qui rejette son autorité. François de Châtillon la défend contre le long siège du gouverneur du Languedoc. Quand la situation devient difficile, il fait une sortie, parcourt les Cévennes et va jusqu’à Bergerac pour recruter des renforts, et réussit à les ramener dans la ville[42]. En 1577, le palais royal (situé à l'emplacement du palais de justice) est détruit.

En 1598, l'édit de Nantes désigne Montpellier comme une des places fortes où le culte protestant est reconnu. S'ensuivent une vingtaine d'années de calme, rompues par une nouvelle guerre de religion. En 1622, Louis XIII dirige le siège de la ville, qui capitule au terme d'un pilonnage intense de deux mois. L'autorité du roi est rétablie, symbolisée par la construction d'une puissante citadelle, actuellement le siège du lycée Joffre. C'est aussi le retour de la domination catholique, définitivement assurée par l'édit de Fontainebleau de 1685, par la destruction de tous les temples protestants et le bannissement des pasteurs. Depuis, la ville est restée majoritairement catholique, mais comme toutes les autres villes de la région, elle englobe une forte minorité protestante (et aussi, plus récemment, musulmane).

XVIIe et XVIIIe siècles

modifier
 
Le château d'eau du Peyrou de Jean-Antoine Giral.

Une fois achevée la reconquête de Montpellier par le pouvoir royal et catholique, la noblesse fait construire de nombreux hôtels particuliers, particulièrement élégants et dont l’architecture est très caractéristique du centre historique. L’un des plus beaux, l’hôtel de Guidais, peut être admiré à l’angle ouest de la promenade du Peyrou. Propriété de la famille Molinier, il n’a pas été subdivisé. Il fut la résidence de l’avant-dernier grand maître de l’ordre de Malte, Hompech, qui y mourut. Le magnifique jardin et la maison typique du classicisme languedocien peuvent être visités.

La place de la Comédie, l'Arc de Triomphe et l'esplanade du Peyrou datent du XVIIe siècle (architecte Augustin-Charles d'Aviler). C’est aussi le cas de la place Jean-Jaurès, construite sur le site de l’ancienne église Notre-Dame-des-Tables, détruite au cours des guerres de religion, et de la promenade Royale du Peyrou construite sur ordre de Louis XIV et en son honneur, à l’extérieur des fortifications. Pour alimenter la ville et ses jardins, un aqueduc nommé « Les Arceaux » achemine l’eau depuis Saint-Clément-de-Rivière. Élaboré au milieu du XVIIIe siècle par les ingénieurs Clapier et Henri Pitot, inauguré et mis en service le , il aboutit au superbe château d’eau qui domine l’esplanade du Peyrou (architecte : Jean-Antoine Giral).

Jusqu’à la Révolution française, Montpellier est le siège des États de Languedoc. À la fin du XVIIIe siècle, la ville absorbe les communes voisines de Celleneuve, Montels-lès-Montpellier, Montauberon et Saint-Hilaire[43].

Au XIXe siècle

modifier
 
La rue Foch, une rue typiquement hausmannienne, qui fut percée à la fin du Second Empire.

Le développement de la viticulture au XIXe siècle favorise la création de fortunes et se traduit par une métamorphose urbaine considérable.

La sensibilité au développement culturel suit aussi, avec la création du musée Fabre, principal musée d'art de Montpellier, ouvert en 1828, l'édification du palais de justice et de la préfecture le long de la percée de la rue Foch, des églises Sainte-Anne (dont la flèche du clocher néo-roman atteint 69 mètres et permet, aujourd'hui encore, de repérer la ville de loin) et Saint-Roch, de la gare, la reconstruction du théâtre après l'incendie de 1881 par Cassien Bernard, élève de Charles Garnier, et le réaménagement de la place de la Comédie, bordée d'immeubles et de grands magasins haussmanniens en sont les parfaits exemples.

Des travaux inspirés de ceux du baron Haussmann à Paris sont effectués sous l'impulsion du maire de Montpellier, Jules Pagézy. De larges avenues sont créées au sein de l'Écusson et la ville est dotée de nouveaux bâtiments administratifs, dont certains sont monumentaux comme le palais de justice et la préfecture. Les travaux sont inachevés, mais on leur doit malgré tout la rue Foch (ancienne « voie Impériale » reliant la préfecture à la promenade du Peyrou via l'Arc de Triomphe), la rue de la Loge, bordée par les halles métalliques Castellane de type Baltard (inaugurées dès 1855), qui débouche sur la célèbre place de la Comédie. L'actuel Grand Théâtre, à l'architecture et aux décors très « Second Empire » est inauguré en 1888 en remplacement de l'ancien théâtre XVIIIe de Jacques Philippe Mareschal, incendié en 1881. Son riche foyer et sa salle de spectacles à l'italienne sont très représentatifs des arts décoratifs des années 1880. Citons encore la rue de la République et la rue Maguelone qui donnent accès à la gare et sa colonnade (1844) donnant sur le square Planchon dominé par le grand temple protestant. Le coût des expropriations pour les percées haussmaniennes et la crise du Phylloxéra[44] mettent un terme à cette grande politique d'urbanisation[45]. La ville s'étend ensuite vers ses faubourgs (Courreau, Saunerie, Figuerolles, Boutonnet, Saint-Jaumes) et autour de la gare (rue de la Méditerranée, boulevard de Strasbourg).

 
Rame du tramway de Montpellier.

En 1880, la ville en pleine expansion ouvre un réseau public de tramways hippomobiles. Le premier lycée de jeunes filles de France y est ouvert en 1881. En 1897, la première ligne de tramway électrifiée est ouverte. Les lignes vont se multiplier et former le premier réseau de tramway de Montpellier. Fort de cinq lignes, il sera fermé en 1949, à cause du manque d'entretien durant la Seconde Guerre mondiale et de l'avènement de l'automobile dans l'après-guerre.

Le phylloxéra d'abord, la surproduction viticole ensuite, apportent un coup d'arrêt à l'expansion de Montpellier. Dans la lancée de la construction du nouveau théâtre, la ville se lance néanmoins dans le réaménagement urbanistique total et somptuaire de l'ensemble de la place de la Comédie, entre 1885 et 1900. L'architecture est celle typiquement parisienne du Second Empire (haussmannienne) et de la Troisième République (utilisation de l'ardoise et du zinc pour les toitures). Une note parfois étonnante, pour ne pas dire « exotique », dans une ville méridionale à l'exemple du surprenant et original « jumelée » édifié en 1898.

Au XXe siècle

modifier

Manifestation du

modifier
 
Caricature représentant Marcelin Albert en Don Quichotte lors de la manifestation de Montpellier.
 
Manifestation du Midi viticole d'avril à , par Pierre Dantoine.

La date du , avec la gigantesque manifestation des vignerons de Montpellier, marque l'apogée de la contestation agricole dans le Midi de la France. La place de la Comédie est envahie par une foule estimée à 600 000 ou 800 000 personnes. C'est la plus grande manifestation de la Troisième République. Le leader Ernest Ferroul, maire de Narbonne, prône ouvertement la désobéissance civique et appelle à la démission tous ses collègues du Languedoc-Roussillon. Le vigneron Marcelin Albert prononce un discours tellement enflammé que le journaliste du Figaro en est bouleversé et écrit : « C’était fou, sublime, terrifiant »[46].

La révolte vigneronne est soutenue par toutes les tendances politiques, des royalistes aux radicaux. Tout le Languedoc est ligué contre Georges Clemenceau, président du Conseil. L'Église catholique ouvre même les portes de ses églises aux manifestants. Un communiqué de l'évêque Anatole de Cabrières fait savoir que les femmes, les enfants et les viticulteurs grévistes y seront accueillis pour y passer la nuit[46],[47].

Seconde Guerre mondiale

modifier
 
La préfecture de l'Hérault où exerça Jean Moulin, et au balcon de laquelle Philippe Pétain et Francisco Franco se sont serré la main.
 
Antigone.
 
Coucher de soleil sur la Place de la Comédie à Montpellier, en .
 
Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .
 
Quartier Antigone de nuit, Montpellier, .

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone libre, peu à peu soumise aux intérêts allemands, du fait de la collaboration du régime en place.

Le , le maréchal Pétain, accompagné de l'amiral Darlan, rencontre le général Franco à Montpellier[48].

Le , le réseau de tramways électriques de la ville, peu entretenu à cause des pénuries, connaît un grave accident. Un tramway déraille dans la pente du Boulevard Henri IV et se renverse sur la place Albert Ier[49]. Ce drame cause la mort de sept personnes et fait vingt blessés.

La ville devient un centre de résistance important. En témoigne l'activité de Jean Moulin, célèbre résistant français établi à Montpellier pendant une grande partie de la guerre et dont le portrait photographique le plus célèbre a été réalisé devant un pilier de l'aqueduc des Arceaux.

La ville de Montpellier est bombardée plusieurs fois à la fin de la Seconde Guerre mondiale :

  •  : bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : deuxième bombardement de l'aérodrome de Montpellier-Fréjorgues par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement de la gare de triage par la 15th USAAF ;
  •  : bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF ;
  •  : deuxième bombardement du pont de Pavie par la 12th USAAF.

La ville est libérée par la 1re DFL (division française libre)[50].

Développement de la ville de 1945 à 1999

modifier

En 1949, l'ancien réseau de tramways vieillissant, fonctionnel durant la première moitié du XXe siècle, est démonté, pour laisser place au trafic automobile de plus en plus intense[51]. En 1956, le premier feu de circulation est installé à Montpellier, sur la place de la Comédie alors très fréquentée par les véhicules.

Dans les années 1960 à 1980, la ville connaît une forte croissance démographique, avec l'arrivée de nombreux pieds-noirs, puis d'immigrés en provenance de tous les pays arabes du pourtour méditerranéen. On observe un impressionnant pic de développement entre 1962 et 1972, avec un taux annuel de croissance démographique supérieur à 5 %.

En 1988, les 23 et , le deuxième sommet franco-espagnol se tient à Montpellier, en présence de François Mitterrand, du Premier ministre Michel Rocard et du chef du gouvernement espagnol Felipe González[52].

Au XXIe siècle

modifier

En 2000, le lancement d'un nouveau réseau de tramways est effectué dans le cadre du développement de transports alternatifs. En 2009, la ville signe le pacte des maires d’Énergie-Cités[53].

En 2011, la nouvelle mairie est inaugurée. En 2012, le réseau de tramway compte désormais quatre lignes.

 
Ancienne mairie de Montpellier (1975-2011).

Le , Hélène Mandroux, maire de Montpellier, célèbre le premier mariage entre deux personnes de même sexe en France, unissant Vincent Autin et Bruno Boileau[54].

Arts, manifestations culturelles et festivités

modifier

Festivals

modifier
 
Vue sur le carré Sainte-Anne.
  • les Rencontres Folkloriques de Montpellier, place de la Comédie (fin avril, début mai) ;
  • le Festival régional des cultures occitane et catalane Total Festum, en juin ;
  • le festival Diffuz, autour de la culture libre (logiciels, musique), octobre ;
  • la Comédie du Livre[55], fin mai début juin, sur la place de la Comédie ;
  • le Festival Radio France Occitanie Montpellier ;
  • le Festival Montpellier Danse de danse contemporaine ;
  • le Festival Turbulences Sonores (musique contemporaine) ;
  • le Festival du cinéma méditerranéen, dit Cinémed ;
  • le Printemps des Comédiens ;
  • les Internationales de la Guitare, au mois d'octobre ;
  • le Festival à 100 %, espace Grammont, au mois d'octobre ;
  • le Festival des fanfares, quartiers Beaux-Arts/Pierre Rouge et Boutonnet, mi-juin ;
  • les ZAT — zones artistiques temporaires[56] —, qui se déroulent entre 2010 et 2020, deux fois par an (avril et novembre), dans un quartier de la ville différent à chaque fois ;
  • le Festival international des sports extrêmes (Fise) au bord du Lez devant l'hôtel de Région au mois de mai (cinq jours) ;
  • le Festival chrétien du cinéma ;
  • le Festival pour enfants Saperlipopette, Voilà Enfantillages ;
  • le Festival Attitude ;
  • les Nuits des Équinoxes, à la faculté de sciences, fin mars (festival de théâtre amateur du TAUST) ;
  • l'Association Patrimôme met en valeur le patrimoine auprès des enfants ;
  • le Battle of the Year, fin avril (festival de danse hip-hop) ;
  • le festival Electromind (musiques électroniques) fin juillet espace Grammont ;
  • le Festival international de tango argentin ;
  • les Estivales de Montpellier, chaque vendredi de fin juin à début septembre ;
  • le Festival des Architectures Vives du 15 au  ;
  • la Montpellier-Reine est une course solidaire et ludique dans l'Écusson de Montpellier au profit de la lutte contre le cancer du sein. Elle se déroule le jour de la fête des Mères ;
  • la Marche des Diversités – Gay Pride qui se déroule traditionnellement le 1er samedi du mois de juin[57];
  • les Boutographies – Rencontres photographiques de Montpellier, festival de la jeune photographie européenne de création qui tire son nom du quartier Boutonnet où il a démarré ;
  • le festival I Love Techno exporté en France. I Love Techno est un festival de musique électronique créé en 1995 par Peter Decuypere et Herman Schueremans. Il a lieu tous les ans en novembre à la Flanders Expo de Gand, en Belgique et depuis 2011 à Montpellier.
 
Le Pavillon populaire.

Équipements culturels

modifier
  • le Musée d'Arts brut, singuliers & autres[58]
  • le musée Fabre ;
  • le MO.CO., regroupement en EPCC de trois établissements consacrés à l'art contemporain :
    • le MO.CO. Hôtel des collections, espace destiné à l’exposition de collections privées et publiques du monde entier ;
    • le MO.CO. Panacée, lieu d'exposition d'art contemporain (auquel s'ajoute un café restaurant et une résidence universitaire pour les étudiants en art de Montpellier) ;
    • le MO.CO. Esba, École supérieure des beaux-arts de Montpellier, équipée d'une salle d'exposition réservée aux expositions des étudiants de l'école et à leurs collaborations avec d'autres écoles ou aux projets en lien avec les autres projets du MO.CO. ;
  • le Pavillon populaire, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade et principalement consacré à la photographie ;
  • la salle Dominique-Bagouet, espace d'exposition municipal situé sur l'esplanade ;
  • le Musée des Moulages de l'Université Paul Valéry-Montpellier 3 ;
  • le réseau des treize médiathèques qui quadrille Montpellier Méditerranée Métropole, dont la médiathèque Emile Zola, plus vaste que toutes les autres médiathèques de la ville réunies[59];
  • la salle Saint-Ravy, espace d'exposition municipal consacré principalement aux artistes émergents ;
  • le carré Sainte-Anne, espace d'exposition municipal au sein de l'ancienne église Sainte-Anne [fermé actuellement pour rénovation[Quand ?]] ;
  • le palais des Congrès et l'opéra Berlioz au sein du Corum ;
  • l'opéra Comédie ;
  • l’amphithéâtre (1 800 places) et le théâtre d'Ô, dans le domaine départemental d'Ô ;
  • le théâtre La Vignette dans l'enceinte de l'université de lettres Paul-Valéry ;
  • le théâtre Jean-Vilar, théâtre municipal implanté dans le quartier de la Mosson ;
  • le théâtre des 13 vents, à Grammont, centre dramatique national de Montpellier ;
  • le Rockstore, racheté par la ville, qui propose de nombreux concerts dans une ancienne église reconvertie et qui est également une discothèque ;
  • le Zénith Sud (salle de concert de 6 500 personnes) ;
  • l'Arena (capacité : 14 800 personnes pour des spectacles et 9 000 pour le sport) ;
  • le centre culturel du Laos[60].
 
Le Rockstore.

Cinémas

modifier
 
Le Gaumont Comédie, anciennes Nouvelles Galeries

En activité

modifier

Fermés

modifier
 
Le Pathé, désormais Centre culturel Rabelais
  • Le Régent (1 salle) rue Jules Ferry, au centre-ville[69], ouvert dans les années 1940 sous le nom Le Rabelais, renommé en 1957, connaît différentes formules (cinéma classique, cinéma permanent, cinéma salle de spectacles, cinéma d'art et essai, cinéma pornographique) avant de fermer en 1977 et d'être détruit pour laisser place à un immeuble[70];
  • L'Odéon (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville[69], anciennement temple protestant, imprimerie puis garage automobile, puis cinéma de 1927 à 1979 avant de devenir la discothèque et salle de concert le Rockstore ;
  • Le Palace (1 salle), rue de Verdun, au centre-ville[69];
  • Le Pathé (1 salle, ouvert en 1909), boulevard Sarrail, au centre-ville, fermé dans les années 1980, devenu le centre culturel Rabelais[69];
  • L'ABC (1 salle), rue Joffre, au centre-ville[69];
  • Le Ciné K7 Montpellier (4 salles), rue de la République, au centre-ville, aujourd'hui la discothèque Panama[69];
  • Le Club (1 salle), avenue du Docteur Pezet, quartier Hôpitaux-Facultés[69]:
  • Le Lynx (1 salle), boulevard Victor Hugo, au centre-ville[69];
  • Les Polygones (3 salles)[69].
  • Diagonal Paillade, quartier de la Paillade (ouvert en 1989, fermé au milieu des années 1990), devenu une Maison pour tous[71],[72];
  • Diagonal Centre (1 salle, ouvert de 1993 à 2006 à la place de l'ancien cinéma pornographique le Rex), place Saint-Denis, au centre-ville[73],[74],[75];
  • Le Royal, rue Boussairolles, au centre-ville (théâtre à l'italienne de 1881 reconvertit en 1908 en cinéma 5 salles, fermé en )[69],[76]; devenu par la suite un « squat culturel » appelé le « Royal occupé »[77],[78].

Montpellier et les artistes

modifier
 
Le couvent des Ursulines, siège du centre chorégraphique national de Montpellier.

Montpellier attire de plus en plus d’artistes, confirmés ou en devenir :

Montpellier accueille aussi de nombreux festivals, dont certains sont de rayonnement international. Les artistes locaux participent à ces événements culturels de qualité, que la ville organise pour de nombreuses disciplines artistiques (cf. ci-dessous).

Montpellier est également très active au niveau du street art, avec des artistes comme Zest et Al Sticking ainsi que la galerie Montana.

Académie des sciences et lettres de Montpellier

modifier

Créée en 1706, sous le nom de Société royale des sciences, l'Académie des sciences et lettres de Montpellier a repris vie en 1846 sous son nom actuel. Elle est composée de 90 membres titulaires[79].

Montpellier est l'une des villes les plus compétitives sur le plan sportif de haut niveau.

Elle a accueilli des rencontres du Championnat du monde de volley-ball en 1986, de la Coupe du monde de football en 1998, du Championnat du monde de handball en 2001 et 2017 et de la Coupe du monde de rugby en 2007.

Le a eu lieu le premier marathon de Montpellier. En se sont déroulés les Championnats du monde de gymnastique rythmique et au mois de les Championnats d'Europe de gymnastique artistique masculine. Du au , a lieu les Championnats du monde de patinage artistique à la Sud de France Arena.

Principales installations sportives

modifier
 
Le stade de la Mosson.
 
La piscine olympique d'Antigone.
  • stade de la Mosson, 35 950 places ;
  • stade Yves-du-Manoir, GGL Stadium (rugby à XV), 15 697 places dont 12 700 assises ;
  • stade Sabathé (rugby à XIII), 7 000 places ;
  • projet du Stade Louis-Nicollin ;
  • palais des sports Pierre-de-Coubertin, 4 500 places ;
  • palais des sports René-Bougnol (handball), 3 000 places ;
  • patinoire Végapolis (hockey sur glace), 2 400 places ;
  • piscine olympique d'Antigone, 2 000 places ;
  • stade Philippidès (athlétisme), propriété de l'université de Montpellier, 1 200 places ;
  • centre nautique Neptune, 530 places ;
  • stade du domaine de Veyrassi (baseball, football américain et compétitions d'athlétisme) ;
  • gymnase Marcel-Cerdan dans le quartier du Pas-du-Loup (handball) ;
  • gymnase Louis-Nègre (gymnastique) ;
  • la ville possède aussi, depuis 2010, l'Arena qui est une salle multifonctions de nouvelle génération, première salle de ce genre construite en France depuis le palais omnisports de Paris-Bercy en 1984, et seconde salle indoor de France après Bercy. Elle est sur l’emprise du parc des expositions. La salle remplit à la fois les fonctions de salle de spectacles, de palais omnisports et de hall d’expositions et de congrès avec une capacité d’accueil de :
    • 14 800 spectateurs en configuration spectacle,
    • 9 000 supporters en configuration sport,
    • 13 500 m2 de surface brute pour les expositions.

Principaux clubs de sport

modifier
  • Montpellier possède un club de jeu de balle au tambourin, sport languedocien. Le parking des Arceaux fut longtemps un haut lieu de la pratique ;
  • en handball masculin, le MHB (club de D1) est quatorze fois champion de France entre 1995 et 2012, a gagné 11 coupes de France et 8 coupes de la Ligue. Au niveau européen, il a remporté la Ligue des champions en 2003 et en 2018. Il est également arrivé en demi-finale en 2005, et en quart en 2006 et 2010. La nouvelle salle, l'Arena, doit permettre au club de rester à un haut niveau européen ;
  • en football masculin, le Montpellier Hérault Sport Club (MHSC), club de Ligue 1, a remporté le Championnat de France en 2012, trois fois le championnat de France de Ligue 2 (1946, 1961 et 1987) et a gagné deux coupes de France en 1929 et 1990. Les joueurs sont surnommés les Pailladins (installés dans le quartier de la Paillade), et le stade de l'équipe, le stade de la Mosson (35 950 places), est surnommé « la marmite du diable »[80]. Quelques joueurs les plus renommés du football français ont joué dans cette équipe, par exemple Laurent Blanc, Éric Cantona ou encore Olivier Giroud ainsi que de grands footballeurs étrangers tels que Carlos Valderrama et Roger Milla. L'équipe féminine évolue en Division 1 et a été sacrée championne de France en 2004 et 2005, atteignant même la demi-finale de la Coupe d'Europe lors de la saison 2005/2006 et 2009/2010. La ville compte également un club de football de plage, le Montpellier Hérault Sport Club Beach Soccer fondé en , basé à Montpellier et est fondé sur les restes du club de Palavas ;
  • en rugby, Montpellier possède plusieurs équipes :
  • en baseball, les Barracudas de Montpellier se sont forgés un des meilleurs palmarès français en moins de trente ans d’existence : 3 titres de champions de France, 9 fois vice-champions, 1 Challenge de France, de beaux parcours dans les différentes compétitions européennes auxquelles le club est régulièrement qualifié, ainsi que de nombreux titres dans les autres divisions et catégories de jeunes ;
  • en basket-ball, le Montpellier Paillade Basket, ancien club de basket-ball français, aujourd'hui disparu. Le club, champion de Pro B en 1988, a évolué parmi l'élite du basket français (Pro A) pendant 14 saisons entre 1989 et 2002, mais n'a pu continuer l'aventure par faute de garanties financières suffisantes.
  • Montpellier compte aussi dans les premières divisions en sport collectif des équipes en hockey sur glace (Montpellier Vipers), volley-ball masculin (le MHSCVB), water-polo masculin (Montpellier Water-Polo), champions de France 2012, ainsi que l'équipe féminine de Montpellier-Lattes de basket-ball, sans oublier l'équipe Nicollin Pétanque aux très nombreux titres nationaux et européens ;
  • en free-fight et en body-fighting, on trouve le body-fighting club dans 6 centres sur Montpellier, dirigé par Ruddy Renaud, champion du monde WKA depuis 2009 (titre mis en jeu à Cardiff contre Lewis Patterson) ;
  • en boxe française, le Club de boxe à Montpellier dirigé par Fred Nozaique au Planète Fitness compte plus de cent licenciés ;
  • en karaté (Shotokan), le Club occitan de karaté (COK), créé en 1979 par Francis Didier, a formé et entraîné plusieurs champions de France, d'Europe et du monde ;
  • en gymnastique rythmique, le pôle de Montpellier est coordonné depuis 2005 par Eva Serrano (gymnaste française la plus titrée en GRS) ;
  • en gymnastique artistique, le CEP Montpellier Gym a été créé en 1921. En 1980, les entraîneurs Claude et Jean-Claude Albert mettent en place la 1re classe à horaires aménagés dans un collège public en France, au collège Las Cazes. Quatre ans plus tard, l'équipe féminine accède en DN3. L'année 1989, les résultats du CEP sont ce que tous les clubs français souhaiteraient : les équipes, benjamine et minime, sont championnes de France, l'équipe des gymnastes du collège Las-Cazes passe en DN2. En 1991, cette équipe est en DN1, et en 1993 c'est l'équipe masculine de Jean-Louis Blanc qui accède aussi en DN1. En 2007, l'équipe féminine est 4e en DN2 et compte une championne de France juniors. En 2009, la même équipe se classe 8e en DN1 et s'y maintient puisqu'elle y est encore en 2011 et est qualifiée pour 2012. En 2023, 4 gymnastes du CEP sont championnes de France par équipes[83],[84].
  • en tennis de table, le MTT (Montpellier tennis de table) est 12 fois champion de France en proA Dames 1993-2003 ; 2008, par ailleurs, le tennis de table a ramené a Montpellier sa première coupe d'Europe en 2001 en Messieurs, et a récidivé deux ans plus tard, en 2003 (Coupe d'Europe Nancy-Evans) ;
  • en football américain, l'équipe des Hurricanes de Montpellier évolue en championnat de France D1 et a déjà remporté un titre de champion de France D3 en 2007. Les juniors « J9 » ont été champions de France en 2013[85] et 2014 ;
  • en football australien, l'équipe des Montpellier Fire Sharks est une des premières équipes en France ;
  • en canoë-kayak : Montpellier Université Club Canoë Kayak (MUC-Canoë Kayak) ;
  • en roller slalom, Le MUC Roller et Kompakombo sont deux associations de Montpellier développées par des champions et vice-champions du monde de la discipline. L'association Montpellier Inline propose aussi la pratique du roller de vitesse et d'endurance. Sans oublier la RiM (Roller in Montpellier) qui regroupe tous les pratiquants de roller chaque 1er vendredi du mois pour une randonnée dans les rues de Montpellier[86];
  • en tir sportif, la Société de tir de Montpellier a été le club formateur d'Émilie Évesque qui a participé aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et de Clément Bessaguet, champion du monde junior.
  • Côté omnisports, le Montpellier Université Club (MUC), fondé en 1921, est une association sportive loi de 1901 qui fédère 31 sections sportives, elles-mêmes des associations sportives rattachées au MUC. Les sections sont : aïkido, aviron, baseball, basket-ball, boxe française, canoë-kayak, cheerleading, cyclotourisme, escrime, eye motion, football, gymnastique, handball, hockey sur gazon, iaïdo, judo, ju-jitsu, karaté, kendo, kitesurf, kung-fu, lutte, natation, orientation/raid, pétanque, plongée, rando pédestre, roller, skateboard, sport santé, volley-ball.

Arrivées d'étapes du Tour de France

modifier

Médias

modifier
 
L'émetteur de Bionne, principal émetteur de radiodiffusion de Montpellier, située dans le quartier de la Martelle (plus haute structure de la ville, hauteur : 114 mètres).

Presse écrite et digitale

modifier
  • Grizette, magazine féminin régional en ligne, édition de Montpellier ;
  • Montpelyeah, le magazine online culture et art de vivre de Montpellier ;
  • La Tribune, revue économique du Languedoc-Roussillon, (ex-Objectif Languedoc-Roussillon)
  • 20 Minutes (ex-Direct Montpellier Plus, puis Direct Matin) journal quotidien gratuit;
  • L'Agglorieuse, hebdomadaire satirique ;
  • Le Poing, journal d'informations sur les luttes sociales à Montpellier ;
  • Hérault Tribune, quotidien régional économique et juridique du département de l'Hérault et de la région Occitanie. Supplément : l’Hérault Juridique & Économique ;
  • La Gazette de Montpellier, hebdomadaire local ;
  • Midi libre, quotidien régional ;
  • La Lettre M, hebdomadaire papier et en ligne d'informations économiques.
  • Metropolitain, édition locale du journal d'actualité du groupe Actu.fr ;

Télévisions

modifier

Ces chaînes sont émises depuis le mont Saint-Baudille ainsi que certaines depuis le bâtiment de l'hôtel de Région[87].

Radios locales

modifier
  • Radio Aviva (88.0 FM), radio généraliste, première radio locale indépendante associative à Montpellier en 2008[88];
  • L'Eko (88.5 FM), radio pirate dès 1975, puis radio associative alternative et avant-garde depuis 1977 ;
  • FM Plus (91.0 FM), radio associative généraliste culturelle. Elle émettait de 23 h à 15 h en partage de fréquence avec Agora FM jusqu'en où elle est autorisée par le CSA à émettre 24h/24 sur le 91 FM[89]. Agora FM a en effet cessé d'émettre en 2012[90];
  • Radio Clapas (93.5 FM), radio associative de Montpellier ouverte sur la ville[91];
  • Divergence FM (93.9 FM), radio associative généraliste culturelle[92];
  • Radio Lenga d'Oc (95.4 FM), radio associative réalisant des émissions en langue occitane depuis ses studios à Montpellier. Elle émet aussi dans le Midi[93];
  • RCF Maguelone Hérault (98.3 FM), radio associative du diocèse de Montpellier[94];
  • France Bleu Hérault (100.6 FM), radio locale publique basée à Montpellier émettant aussi sur tout l'Hérault grâce au 101.1 FM depuis le mont Saint-Baudille[95];
  • Radio Campus Montpellier (102.2 FM), radio associative étudiante montpelliéraine[96]. ;
  • Radio Flash (105.6 FM), radio locale commerciale basée à Valflaunès. Elle est arrivée sur Montpellier en 2009[97];
  • RTS (106.5 FM), radio locale commerciale émettant sur le littoral audois, dans l'Hérault, le Gard et à Avignon (106.7 FM). Ses studios se trouvent à Sète[98].

Il y a aussi 6 radios nationales émettent à Montpellier en catégorie C (programme national avec décrochages locaux) :

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Montpellier est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[99]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[100],[101]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est la commune-centre[Note 4],[101]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[102],[103].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (84,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), cultures permanentes (2,1 %), terres arables (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %), forêts (0,2 %)[104]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Quartiers

modifier
 
Quartiers de Montpellier :
  • Montpellier Centre
  • Croix-d'Argent
  • Les Cévennes
  • Mosson
  • Hôpitaux-Facultés
  • Port-Marianne
  • Prés d'Arènes
 
La place de la Comédie illuminée pour Noël.

Depuis 2001, la commune de Montpellier est officiellement divisée en sept quartiers, eux-mêmes divisés en sous-quartiers. Chacun est doté d'un conseil de quartier et d'un adjoint au maire délégué.

  • Le quartier Montpellier-Centre regroupe le centre historique, l'Écusson qui tire son nom de sa forme d'un écu ancien. Il est le cœur historique et économique de la ville de Montpellier et concentre la majeure partie de l'activité professionnelle. On y trouve de nombreux espaces commerciaux et culturels : l'ancien grand lycée impérial (actuel lycée Joffre), la faculté de médecine et la faculté de droit, ainsi que des lieux de vie nocturne. Le quartier de la Gare est le point névralgique du système de transports de la ville. Il est desservi par les quatre lignes de tramway et plus de la moitié des lignes de bus de la métropole. En plus du centre historique, on y trouve les sous-quartiers des Beaux-Arts, des Aubes, Antigone, Comédie, Gares, Gambetta, Figuerolles, des Arceaux et Boutonnet ;
  • le quartier Croix-d'Argent se situe au sud-ouest de la ville de Montpellier et connaît une croissance importante avec le développement de la zone de l'Ovalie ;
  • le quartier Les Cévennes, majoritairement résidentiel, accueille les classes moyennes de Montpellier, excepté le Petit Bard qui reste un quartier particulièrement défavorisé ;
  • le quartier Mosson ou Paillade, situé à la périphérie nord-ouest de la ville, est le plus précaire quartier prioritaire de la ville avec un taux de pauvreté de 61 %, pour près de 22 000 habitants en 2018[105]. Aujourd'hui, le développement exponentiel des Hauts-de-Massane, quartier résidentiel accueillant des classes moyennes, et un réaménagement progressif du quartier de la Paillade (création d'espaces verts et mise en service de deux lignes de Tramway) ont légèrement amélioré les conditions de vie de ses habitants, mais le fort contraste avec les autres quartiers de la ville apparaît clairement ;
  • le quartier Hôpitaux-Facultés est essentiellement résidentiel et accueille aussi de nombreuses infrastructures universitaires et de grands espaces publics (parc zoologique de Montpellier, palais des sports…), il comporte plusieurs sous-quartiers (syste et Plan des Quatre Seigneurs) ;
  • le quartier Port-Marianne, bâti sur la rive gauche du Lez, ce quartier était encore inexistant il y a cinquante ans puisqu'il était principalement composé d'habitations individuelles (notamment dans le quartier de La Pompignane) et de vignobles. Il est en pleine expansion depuis l'impulsion donnée par la mairie de Georges Frêche. Des infrastructures commerciales s'y développent massivement et de nombreux immeubles y sont en construction. Trois des quatre lignes de tramway de la ville y circulent et rendent attractifs les espaces commerciaux qui s'y développent. Au-delà de Port Marianne, il comporte plusieurs sous-quartiers (La Pompignane, Millénaire et Grammont)
  • le quartier Prés d'Arènes est situé au sud-est de Montpellier est essentiellement résidentiel. L'autoroute A9 et la voie rapide Montpellier-Carnon en font une « porte d'entrée » de Montpellier.

Nouveaux quartiers et ZAC

modifier
 
Le centre commercial du quartier Antigone.
 
Le bassin Jacques Cœur situé dans le quartier Port Marianne.
 
L'Arbre Blanc et le Lez à Montpellier.

Du fait de sa forte croissance démographique, la ville a fait d'énormes acquisitions foncières au cours des dernières décennies, développant la ville vers le sud et la mer. Ce sont des quartiers entiers qui sortent de terre au fil des années. La mairie conçoit ces nouveaux quartiers sous forme de ZAC (zone d'aménagement concertée).

La ville a notamment vu un bon nombre de ces ZAC s'installer dans le quartier Port Marianne :

  • parc Marianne, Jacques-Cœur, Richter, Jardins de la Lironde (ZAC de 40,6 ha livrée autour de 2008[106]), Consuls de mer, Odysseum, Hypocrate… À terme, 20 000 logements seront construits d'ici à 2015 sur l'ensemble de ce quartier, qui est appelé à étendre le centre-ville vers le sud. D'autres aménagements de grande envergure sont aussi à inscrire dans ce quartier tels que la nouvelle mairie, le réaménagement de l'avenue de la Mer, récemment renommée avenue Raymond-Dugrand (partie Montpellier) et avenue Georges-Frêche (partie Lattes), (faisant partie du projet Écocité) qui constitue l'axe majeur de l'entrée stratégique de la ville depuis les plages héraultaises avec en son centre la ligne 3 mise en service en , ou encore Odysseum, énorme pôle ludique et commercial à l'américaine, desservi par la ligne 1 du tramway, on y trouve un planétarium-aquarium, une patinoire, un multiplexe, un mur d'escalade, de nombreux restaurants, un théâtre en plein air, et un grand centre commercial avec un hypermarché.

On peut également y noter les ZAC Rive-Gauche de 9 ha dont 2 d'espaces verts, livrée à partir de 2013, et la Zac République, en projet, qui vont venir continuer de développer le quartier dans les années à venir.

  • le centre-ville aussi évolue, avec les ZAC Saint-Charles, Nouveau Saint-Roch (8 ha[106]), qui consistent en un réaménagement du quartier de la gare Saint-Roch, avec une extension et un agrandissement de la gare, ainsi que la construction d'un nouveau parc public de 1,5 hectare, 1 500 logements, des bureaux, un théâtre…

En 2011, la mairie a pris place dans le quartier Port Marianne et il est prévu un renouvellement urbain du secteur de la mairie/Polygone, avec une tour écologique de 100 m de haut, un nouveau passage entre la Comédie et Antigone ainsi qu'un îlot de tours comprises entre 10 et 15 étages. L'îlot Du-Guesclin aux abords du viaduc du tramway dans ce même quartier devrait également faire peau neuve avec de nouveaux immeubles et aménagements ; le but du projet vise également à créer une cohérence et une continuité urbaine entre la Comédie, le Polygone, et la gare[107].

  • On peut aussi noter à l'ouest de la ville les ZAC Malbosc, livrée en 2010[106] ; Coteaux ; les Grisettes, livrée à partir de 2010[106] ; Ovalie, une Zac de 35 ha dont 3 d'espaces verts, qui se construit autour du nouveau stade de rugby Yves-du-Manoir, qui sera traversée par la future ligne 5 de tramway ; Pierres-Vives, décidé par le conseil général de l'Hérault, aux portes de la Paillade, qui accueille le bâtiment très design et moderne des archives départementales et qui s'entoure d'un tout nouveau quartier[108];
  • la requalification du quartier Prés d'Arènes a aussi été décidée avec la ZAC de la Restanque ; ce quartier devrait être totalement reconstruit sur vingt ans, l'ancienne zone industrielle deviendra alors un éco-quartier desservi par la ligne 4 du tramway d'environ 8 000 logements, 50 000 m2 de bureaux et 10 000 m2 de commerces[109];
  • le projet de fusion des universités montpelliéraines en campus « Montpellier-Sud de France », qui va radicalement métamorphoser le quartier Hôpitaux-Facultés puisque cette fusion entraîne des projets urbanistiques tels que la restauration de locaux, la destruction d'autres, la construction de nouveaux logements étudiants, de commerces, le recouvrement de la route de Mende et, dernièrement, la ligne 5 du tramway en projet desservirait le campus[110];
  • à tous ces projets s'ajoute aussi la construction de la ligne TGV Nîmes - Montpellier, avec la construction de la seconde gare TGV au sud de la ville (Montpellier-Sud) ; la ligne TGV Montpellier – Perpignan est aussi à l'étude. Le dédoublement de l'A9 entre Saint-Jean-de-Védas et Vendargues et la construction des rocades est, nord et ouest afin que Montpellier dispose d'un véritable périphérique. La construction d'un quartier d'affaires est prévu autour de la nouvelle gare TGV et sera desservi par la prolongation de la ligne 1 du tramway. Le quartier Cambacérès[111] déploiera 300 000 m2 de bureaux sur un périmètre de 350 ha. Il comprendra un pôle tertiaire supérieur, destiné à accueillir des activités de service, des sièges d’entreprise et des PME-PMI et un campus créatif qui mettra en synergie les forces vives, innovantes et entrepreneuriales du territoire.

Logement

modifier

Montpellier comptait 160 133 logements en 2014, avec 142 933 résidences principales, 4 820 secondaires ou occasionnelles et 12 380 résidences vacantes. Le nombre de logements HLM loués vides était de 22 414 ou 15,7 % des résidences principales. Le Ministère de la Cohésion des territoires compte, en 2016, 30 250 logements sociaux au total, ce qui représente 22,2 % de tous les logements, au-dessous du seuil légal déterminé par la loi SRU[112],[113]. De même, en 2009, il y avait 146 567 logements dans la commune, dont 5 320 résidences secondaires et logements occasionnels et près de 13 000 logements vacants[114]. Dans les années 1960, le nombre de logements total était trois fois moins élevé (56 274 logements en 1968). Près de 85 % des logements sont des appartements[114]. On compte en moyenne 3 pièces par résidence principale[114]. Il faut admettre que le logement est particulièrement cher à Montpellier et, de surcroît, les impôts locaux en font l'une des villes les plus chères de France (mis à part la périphérie nord-ouest et sa ZUP populaire). Depuis l'adoption de la loi Alur par décret no 2013-392 du , la ville de Montpellier est l'une des 29 communes de l'Hérault catégorisée en zone tendue[115].

Voies de communication et transports

modifier

Accès routiers

modifier
 
L'autoroute A750 en direction de Montpellier.

Montpellier se situe en bordure des autoroutes A9 et A709. Sur l'A709, cinq sorties lui sont attribuées : Montpellier Nord-Est (Vendargues), Montpellier Est, Montpellier Sud, Montpellier Ouest et Montpellier Sud-Ouest (Saint-Jean-de-Védas). Le trafic est souvent ralenti aux heures de pointe (h à h ; 12 h à 14 h et 17 h à 19 h) car l'autoroute est gratuite entre Baillargues à l'est et Saint-Jean-de-Védas à l'ouest, et est donc utilisée par les habitants de la métropole comme une rocade.

Le , l'ancien tronçon de l'autoroute A9 traversant l'agglomération a été renommé A709 sur 23 km, la nouvelle portion de l'autoroute A9 passant à quelques centaines de mètres plus au sud par une nouvelle section de 12 km à 2 × 3 voies ayant ouvert le même jour.

Montpellier est également desservie par l'A75 (Clermont-Ferrand - Béziers) via l'A750, autre autoroute de 25 km destinée à prolonger l'A75 vers Montpellier. Elle démarre sur la commune de Ceyras, près de Clermont-l'Hérault, pour se terminer à Grabels et se prolonger par la RN109 en 2 × 2 voies jusqu'à l'Avenue de la Liberté, l'axe entrant dans la ville à l'ouest.

Circulation urbaine

modifier

Selon une étude réalisée par un fabricant de GPS (TomTom) en 2015, Montpellier est la 6e ville la plus embouteillée de France. Cela s'explique notamment par sa forte croissance démographique, sa situation aux abords de l'A9, et la concentration des pôles d'activités à quelques endroits de la ville (Millénaire, Agropolis et Garosud) qui sont faiblement desservis par les transports en commun.

Depuis l'été 2004, la quasi-totalité du centre historique est une zone piétonnière et n'est accessible qu'aux riverains motorisés et aux livreurs (à des heures fixes et principalement la nuit). Les parkings de la Comédie ou du Corum permettent néanmoins aux visiteurs d'accéder au centre-ville en voiture. Il est préférable de stationner aux extrémités de la ville dont seize parkings ont été aménagés à proximité des lignes de tramways ou de venir en train (Gare Saint-Roch) et d'utiliser les transports en commun (TAM).

Les axes routiers les plus saturés aux heures de pointes sont le boulevard Gambetta, la rue Anatole-France, l'avenue Pierre Mendes-France, les abords du lycée Jean Mermoz et du Corum, l'avenue de la Justice, le rond-point de la Lyre, ainsi que tous les accès à l'autoroute.

Le déplacement à vélo est de plus en plus courant à Montpellier, dont la métropole possède environ 160 km de pistes cyclables[116].

Circulation cyclable

modifier

Montpellier est parcourue par un réseau de pistes cyclables d'une longueur de 160 km en 2022, qui pourrait être bientôt allongé par le développement d'ici 2026 d'un « Réseau express vélo » de 235 km de long, sillonnant la métropole[117]. Elle obtient une note moyenne de 3,16 sur 5 points en 2021 au baromètre des villes cyclables de la FUB[118].

Transports urbains

modifier

La société TAM organise le réseau de transports publics de la métropole de Montpellier (tramway autobus, vélos en libre-service, automobiles partagées) ainsi que plusieurs parcs de stationnement. Certains services sont assurés avec les matériels et personnels de TAM, d'autres sont sous-traités à des entreprises privées, ou délégués à l'opérateur de la région Occitanie : Hérault-Transport/LIO Transport

La ville de Montpellier est desservie notamment par :

  • la ligne 1 du tramway (MossonOdysseum), inaugurée le [119], relie La Paillade au nord-ouest à la zone commerciale Odysseum à l'est, elle passe par les hôpitaux et facultés au nord, puis en bordure du centre historique (Corum, place de la Comédie), par la gare SNCF et les quartiers Antigone et Richter. Elle a été prolongée en vers l'extension de la zone commerciale et ludique d'Odysseum. Lors de sa création, cette ligne fit notamment parler d'elle pour l'esthétique de son habillage créé par les stylistes Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti (bleu marine avec des silhouettes blanches d'hirondelles) et par son passage sur les terrasses de café de la place de la Comédie ;
  • la ligne 2 du tramway (Saint-Jean-de-VédasJacou), qui relie les communes périurbaines de Jacou, Castelnau-le-Lez et Saint-Jean-de-Védas, en longeant le centre-ville selon un axe nord-est / sud-ouest. La ligne est à voie unique à ses extrémités. Son inauguration a eu lieu le . Sa décoration extérieure évoque les « papiers peints à grosses fleurs » des années 1970 ;
  • la ligne 3 du tramway (JuvignacPérols/Lattes), qui part de la commune de Juvignac à l'ouest pour rejoindre, en traversant les quartiers ouest et sud de Montpellier puis se séparant en deux branches, les communes de Lattes et Pérols au sud-sud-est. Sa livrée multicolore « fonds marins » est conçue par Christian Lacroix. Les travaux ont commencé en , et la ligne est en service depuis le  ;
  • la ligne 4 du tramway (circulaire (Montpellier)) reprend certaines portions des lignes 1, 2 et 3, et effectue le tour complet du centre-ville de Montpellier. Sa livrée est conçue par Christian Lacroix et a pour thème le siège de Montpellier par Richelieu, d'où sa robe dorée évoquant le feu des canons et l'art baroque de l'époque. Elle est mise en service depuis le et l'extension permettant son bouclage a été mise en service en  ;
  • 42 lignes de bus TAM (lignes de bus de Montpellier), complétées par une dizaine de lignes départementales Hérault Transport, desservent les quartiers de Montpellier et les communes de la métropole, dont deux lignes nocturnes : la ligne « La Navette » circulant jusqu'à h et l'« Amigo », qui assure la liaison entre les boîtes de nuit de la métropole et les quartiers centraux et universitaires de la ville. Le succès de cette dernière lui a valu d'être doublée[120];
  • le service de vélos en libre-service Vélomagg' compte 50 stations et 1 200 vélos dont 550 en location courte durée et 600 en location longue durée. Ce système ne s'appuie pas sur de la publicité et est géré par la métropole ;
  • le service de voitures en libre-service Modulauto compte 19 stations à Montpellier ;
  • le service de vélo-taxi Happymoov qui propose un système de transport en porte à porte dans le centre piéton, ainsi que des visites commentées de l’Écusson.

Transports ferroviaires

modifier
 
La gare de Montpellier-Saint-Roch.

Montpellier a été l'une des premières villes de France à disposer d'un chemin de fer, avec l'ouverture le de la ligne Montpellier – Cette (aujourd'hui Sète), alors qu'il n'existe à cette date qu'un total de 250 kilomètres de ligne en France.

La principale gare de Montpellier est la gare Saint-Roch, baptisée ainsi en . Elle permet notamment d'effectuer le trajet de Montpellier à Paris-Gare-de-Lyon par TGV en h 25 min, depuis la dernière extension de la ligne à grande vitesse (LGV Méditerranée) en 2001. En s'ajoute la nouvelle gare de Montpellier-Sud-de-France, implantée sur le contournement Nîmes – Montpellier, ouvert dès pour les trains de marchandises. Mais en raison de sa position excentrée, de ses faiblesses initiales en termes de desserte et d'intermodalité, ainsi que de son coût (et de son financement), son utilité est contestée.

La poursuite de la ligne à grande vitesse jusqu'à Perpignan reste à l'état de projet, en raison de décisions ministérielles successives.

Depuis 2013, la coopération internationale Renfe-SNCF permet l'utilisation du TGV espagnol pour relier Montpellier aux villes de Figueras, Gérone, Barcelone et Madrid[121].

Par ailleurs, de la fin du XIXe siècle au début de la seconde moitié du XXe siècle, Montpellier a été le terminus de plusieurs des lignes de la Compagnie des chemins de fer d’intérêt local du département de l’Hérault, gérées par le conseil général, dont le célèbre « Petit Train de Palavas ».

Transports aériens

modifier

Montpellier bénéficie d'un aéroport millionnaire en passagers (aéroport Montpellier-Méditerranée encore appelé Montpellier Fréjorgues son ancien nom), installé sur la commune de Mauguio à une dizaine de kilomètres du centre-ville et qui dessert de nombreuses villes européennes ainsi que certaines villes du Maghreb. En , la compagnie Air France a ouvert à Montpellier sa 5e ligne « navette » après Bordeaux, Marseille, Nice, Toulouse.

Culture locale et patrimoine

modifier

Monuments et lieux touristiques

modifier
 
Plan de la ville et citadelle (1741-1785).

Montpellier possède 106 édifices classés ou inscrits monument historique, soit 19 % des monuments historiques du département dont les principaux sont :

 
La place de la Comédie
au lever du soleil.

La place de la Comédie et ses monuments

modifier
 
L'esplanade Charles-de-Gaulle.
 
L'aqueduc Saint Clément.

La place de la Comédie, créée en 1755 et entièrement réaménagée après l'incendie du théâtre de 1881, est le cœur de la ville. Elle tient son nom du théâtre municipal dont la façade monumentale orne le Sud-Ouest de la place, et elle est agrémentée de la fontaine des Trois Grâces, classée. On notera que la place de la Comédie a obtenu, il y a déjà plusieurs années, un prix récompensant la qualité et la mise en valeur de son architecture par les éclairages nocturnes de ses façades et du théâtre. Cette place est aussi surnommée « place de l'œuf » en raison du motif dessiné au sol, en face de l'Opéra de la Comédie.

Les Arceaux

modifier

L'aqueduc des Arceaux, de son vrai nom l'aqueduc Saint-Clément, construit au XVIIIe siècle par l'ingénieur Henri Pitot de Launay, est l'un des plus représentatif monument de la ville. Cet édifice, largement inspiré du pont du Gard, a permis l'arrivée de l'eau potable depuis la source du Boulidou, puis plus tard celle du Lez, situées à Saint-Clément-de-Rivière. À sa construction, il permet d'apporter 25 litres d'eau par seconde à la ville de Montpellier.

La porte et la promenade du Peyrou

modifier

La porte du Peyrou, appelée aussi l'arc de triomphe de Montpellier, est construite fin du XVIIe siècle par Augustin-Charles d'Aviler en remplacement d'une porte d'enceinte médiévale. Elle débouche sur la promenade du Peyrou qui accueille la statue équestre de Louis XIV et un château d'eau conçu au XVIIIe siècle. Il est alimenté par l'aqueduc Saint-Clément qui donne son nom au quartier « Les Arceaux », construit par Henri Pitot (1695-1771), restaurateur du pont du Gard et inventeur du tube portant son nom.

Cette grande esplanade, qui surplombe la ville de 50 mètres, offre une vue imprenable sur la partie nord et ouest de la ville avec, en arrière-plan, les premiers reliefs cévenols, dont le pic Saint-Loup culminant à 658 m d'altitude.

Elisabeth Coste, marchande drapière française, connue pour avoir participé à l'affaire dite des « Galettes » y est guillotinée le .

L'Écusson

modifier

Le centre historique de Montpellier est appelé l'Écusson. Ce nom est dû à sa forme en écu, un bouclier médiéval et symbole héraldique, donnée par les anciennes murailles médiévales. Ses petites ruelles atypiques, bordées de commerces, bars et restaurants, en font le premier quartier de sortie et d'activité de la ville (quartier Saint Roch, Place Jean Jaurès, Place du Marché-aux-Fleurs).

L’Écusson de Montpellier n'est pas caractérisé par certains monuments, mais plutôt par l'ensemble exceptionnellement cohérent formé par le bâti. La plupart des anciens châteaux et palais que comptait la ville ayant disparu, l’Écusson donne à voir une ville essentiellement d’Époque moderne, bordée en certains points d'immeubles de la Belle Époque. Mais les vestiges médiévaux plus anciens ne sont pas rares. On peut encore voir un peu partout dans l’Écusson des dizaines de fenêtres et de salles voûtées d'époque médiévale.

L’Écusson est délimité par une série de boulevards aménagés à l'emplacement des fossés qui longeaient les anciennes murailles de la ville. De ces puissantes fortifications, qui ne furent jamais prises, démantelées en partie sur ordre de Richelieu après le siège de 1622, il ne reste que deux éléments notables :

  •  
    La tour de la Babotte.
    la tour de la Babotte, qui fut longtemps un observatoire astronomique. Elle permet d'accéder à la vieille ville, près des quartiers anciennement bourgeois. À l'origine, cette tour était semblable à la tour des Pins et n'était même pas percée d'une porte. Dans son ombre se trouvaient d'importantes étuves[Note 5] de la ville ;
  • la tour des Pins, qui servit successivement de refuge pour les catholiques pendant les guerres de religion, puis de prison pour femmes au XIXe siècle, et de centre de dépôt des archives municipales jusqu'en 2000. Elle est aussi l'objet d'une des prophéties (centuries) de Nostradamus. L'astrologue annonça que Montpellier périrait par les flammes le jour où les pins coiffant cette tour disparaîtraient. Cette prédiction a été prise en compte lors de la dernière restauration de l'édifice, qui impliquait l'arrachage desdits pins : la ville n'a pas manqué d'y installer quelques thuyas en pots [réf. nécessaire].

L'extrême centre de l'écusson a été bâti en « circulade » et compte les rues Rebuffy, du Bayle, du Petit-Scel, Philippy…

Avec près de 60 ha, le centre historique de Montpellier est l'une des plus grandes zones piétonnes d'Europe.

On peut mentionner également, parmi les plus beaux endroits et éléments patrimoniaux de l’Écusson de Montpellier :

  • l'hôtel Jacques-Cœur, siège du Musée languedocien, bâtiment du XVe siècle aux superbes poutres peintes et muni d'un escalier monumental au XVIIe siècle. Le musée possède d'ailleurs un grand nombre d'objets historiques de première importance ;
  • La cathédrale Saint-Pierre, au porche emblématique, qui remonte au XIVe siècle. Une partie restante du cloître du monastère y est encore accolée ;
  • La rue du Bras-de-Fer, aussi bien dans son ensemble que pour le fameux bras qui remonterait au XVe siècle ou son arc médiéval ;
  • L'hôtel de Varennes (XIIIe - XVIIIe s.), qui comporte de nombreux éléments architecturaux médiévaux nettement repérables ;
  • Le mikvé médiéval (bain rituel hébraïque) remonte à la fin du XIIe siècle. Avec sa synagogue et d'autres locaux attenants, l'ensemble ainsi formé est unique en Europe. Le site fait l'objet de fouilles archéologiques ;
  • La porte située au débouché de la rue de l'Université (porte de la Salinière) n'est pas médiévale ; les portes d'enceinte médiévales étaient toujours surmontées de tours. Elle a été bâtie à la fin du XVIIIe siècle par souci esthétique et en souvenir. Au XVIIe siècle, sur cette même ligne de l'ancienne fortification, est bâti l'Arc de Triomphe ouvrant la vieille ville sur les jardins du Peyrou, qui remplace lui aussi l'ancienne porte médiévale.

Autres monuments et lieux historiques

modifier
 
La coquille de l'hôtel de Sarret.
 
Monument aux morts érigé en hommage aux soldats de la 1re Guerre mondiale
  • Le Jardin des plantes, fondé à l'instigation d'Henri IV en 1593, est le plus ancien de France.
  • l'esplanade Charles-de-Gaulle (Montpellier), en prolongement de la place de la Comédie, est un lieu de promenade paysagé, particulièrement apprécié des montpelliérains ;
  • l'immeuble dit du « Scaphandrier » est édifié en 1898. Son surnom est dû à sa rotonde d'angle coiffée d'une extravagante coupole en ardoise et zinc en forme de « bulbe ». Cet élément d'architecture, pour le moins remarquable, vient d'être entièrement restauré[Quand ?] ;
  • la « coquille » de l'hôtel de Sarret : « L'appellation de « coquille » fait bien évidemment référence à la forme conchoïdale de cet élément d'architecture. La plus célèbre de ces « coquilles » stéréotomiques est celle de Montpellier. Les Compagnons d'autrefois ne manquaient pas d'aller la visiter au cours de leur Tour de France, car elle formait une « remarque », c'est-à-dire un élément remarquable que le Compagnon se devait de mémoriser afin de prouver qu'il était bien passé par telle ou telle ville durant son périple[122]. »
  • Le monument aux morts érigé en l'honneur des soldats de la Première Guerre mondiale situé sur l'Esplanade Charles de Gaulle. Le monument construit est « un édifice funéraire en forme d'hémicycle, traité à l'antique, de style corinthien »[123]. L'une de ses particularités est qu'une crypte lui est associée, au sein de laquelle sont écrits les noms des défunts soldats[124]. L'architecte choisit de reprendre « une vieille tradition de l'architecture chrétienne »[123] en construisant cette crypte. Les personnes qui se rendent au monument aux morts peuvent y descendre[réf. nécessaire]. La crypte ainsi que la localisation du monument aux morts, qui est « isolé au fond de l'Esplanade »[123] offrent un rapport particulier à la commémoration.

Hôtels particuliers

modifier
 
L'hôtel de Lunas.
 
La cour de l'hôtel des trésoriers de la Bourse.
 
L'hôtel de Varennes.

De l'hostal médiéval à l'hôtel classique du XVIIIe siècle, Montpellier compte en 2023 plus de cent-dix hôtels particuliers.

Liste non exhaustive d'hôtels parmi les plus remarquables :

Voir également les fiches issues de l'inventaire général du patrimoine culturel sur le site officiel du Ministère de la Culture français[125].

Châteaux et « Folies » dans et autour de Montpellier

modifier

Patrimoine culturel

modifier

Montpellier, capitale historique de la médecine européenne et ville cosmopolite depuis le Moyen Âge, a un riche patrimoine immatériel, qui repose sur plusieurs composantes propres à la ville. Tout d'abord un terroir favorable, méditerranéen (culture de la vigne et de l'olivier, de la réglisse, de la grenade, de l'amande...) dont l'exploitation a été stimulée par le développement des savoirs sur les plantes. Ce terroir a aussi stimulé un artisanat renommé dès le XIIe s. Deuxièmement la culture locale, de langue d'oc, nourrie originellement par le mouvement des troubadours. Troisièmement, d'importants apports des populations étrangères, de passage ou qui se sont installées définitivement dans la ville, en partie du fait du dynamisme économique de la ville depuis le XIIe s.

Ville méditerranéenne de langue d'oc, Montpellier a été célèbre dès le XIIe s. pour sa vitalité artisanale, le savoir-faire de ses orfèvres, le talent de ses médecins et les bienfaits de son climat pour la santé. Des romans de cette époque en témoignent. Parmi les produits du terroir, les vins de la région de Montpellier sont renommés depuis au moins le XIIIe s.[126] Ville du savoir médical et ville cosmopolite, Montpellier s'est enrichie du développement depuis le Moyen Âge de la pharmacie, de la distillation, et de la chimie, grâce à des médecins comme Arnaud de Villeneuve et des dynasties d'apothicaires. La ville compte dès les années 1200 un artisanat très diversifié. Aux XIIIe et XIVe s. Montpellier est célèbre en Europe pour une prestigieuse teinture rouge écarlate (rouge de Montpellier) issue de la cochenille du chêne kermès, très répandu autour de la ville. Dès le XIIIe s., la ville produit probablement du cuir maroquin[127]. La distillation donne naissance à la parfumerie moderne, dont Montpellier est la première capitale, avant d'être supplantée au XVIIIe s. par Grasse[128]. À l’Époque moderne, les Montpelliérains se spécialisent également dans la production du verdet, une teinture verte issue de la dégradation du cuivre. Aux XVIIe et XVIIIe s., la faïence de Montpellier produite par la maison Ollivier est répandue dans toute l'Europe.

Ville de langue d'oc, Montpellier a fait partie du prestigieux mouvement culturel des troubadours. Les cours de Guilhem VII et Guilhem VIII ont accueilli des troubadours, et Guilhem VIII a soutenu plusieurs troubadours. La trobairitz Azalaïs de Porcairargues a vécu dans l'entourage des Guilhems, et le célèbre troubadour Raimbaud d'Orange, élevé à Montpellier, faisait partie de la famille des Guilhem. Au XIIIe s. le roi Jacques Ier d'Aragon, natif de Montpellier, est un des premiers à rédiger son autobiographie, le Livre des faits, dans une langue qui ne se distingue pas encore de l'occitan. Au XIVe s., le grand lettré majorquin Raimond Llull a vécu et composé certains de ses textes à Montpellier. Le poète Pétrarque a fait une partie de ses études à Montpellier et les évoque dans ses œuvres. Par la suite, plusieurs lettrés d'importance, comme l'abbé Jean-Baptiste Fabre ou plus récemment Max Rouquette, ont laissé des oeuvres majeures en occitan. Au XXe s., Montpellier est la ville de plusieurs auteurs francophones célèbres comme Léo Malet ou plus récemment Fabcaro. Parmi les traditions locales, présentées au musée du Fougau, on trouve le tambourin, sport local, et de nombreuses traditions autour des fêtes religieuses traditionnelles.

Des échanges avec l'étranger, Montpellier a tiré, on l'a vu, une partie de son patrimoine médical et de parfumerie. Le commerce méditerranéen de la ville, florissant jusqu'au milieu du XIVe s., a donné à la ville une familiarité avec les épices, qui a notamment alimenté une tradition de confiserie, florissante au XIXe s. (chocolaterie Matte, maison Auzier-Chabernac qui existe encore aujourd'hui, etc.).

En 2023, Montpellier a concouru en vue de l'obtention du titre de Capitale européenne de la culture pour l'année 2028[129]. Cette candidature réalisée aux côtés de la ville de Sète, avec un total de 154 communes concernées, a permis à la ville de finir finaliste du concours. Le 13 décembre 2023, le ministère de la Culture a annoncé l'octroi du titre à la ville de Bourges[130].

Musées

modifier
 
Musée Fabre : le bâtiment de l'ancien collège des Jésuites.
 
Réunion de famille de Frédéric Bazille, peint au mas de Méric, au nord-est du centre de Montpellier.
  • musée Fabre, fondé en 1828 sur une proposition du baron François-Xavier Fabre (1766-1837) et à l'initiative du maire, le marquis de Dax d'Axat (1767-1847), premier président de la Société des beaux-arts. Il est maintenant l'un des plus importants musées régionaux français. Il possède une collection publique de près de 800 peintures et sculptures depuis sa réouverture, le . Lui est accolé et ouvert au public depuis , l'ancien hôtel particulier 19e « Cabrières Sabatier d'Espeyran » qui abrite une très riche collection des arts décoratifs ;

Spécialités gastronomiques locales

modifier
 
Grisettes de Montpellier
  • la clapassade : spécialité de Montpellier à base de collier d'agneau, oignons, huile d'olive, miel de Narbonne, poivre blanc, soupe de farine, bâtons de réglisse, fleur de sel de Camargue, olives vertes ou violettes dénoyautées et bouillon de volaille.
  • les grisettes de Montpellier[131] sont des bonbons en forme de petits pois. Cette spécialité est faite à partir de deux produits du Languedoc : le miel, dont celui de la ville de Narbonne était réputé au XIIIe siècle, et la réglisse, qui était la spécialité de la ville de Montpellier dès le XVIIIe siècle ;
  • les escalettes de Montpellier sont des sortes de biscuits ovales qui sont en fait une variante locale des gaufres. La tradition s'est maintenue dans la ville voisine de Cournonterral, et depuis 2020, de jeunes artisans en commercialisent notamment en centre ville de Montpellier[132] ;
  • le beurre de Montpellier est une préparation bien connue des cuisiniers qui accompagne à merveille les poissons[133] ;
  • le vin est incontestablement la grande spécialité locale, en particulier les vins épicés qui étaient très en vogue au Moyen Âge. Les vins languedociens ont toujours joui d'une haute réputation avant le XXe siècle. Un couple de vignerons de Villeneuve-lès-Maguelone a redécouvert dans les archives une recette composée pour le roi d'Angleterre Henri III, et l'a remise au goût du jour. Ce vin s'appelle Garhiofilatum, nom qui désignait le clou de girofle (dont la présence est ici très subtile) ;
  • du fait de son rôle central dans le commerce des épices au Moyen Âge et de la richesse de son terroir, Montpellier a toujours produit des confiseries de valeur. Les bonbons au miel et/ou à la réglisse en particulier sont une spécialité locale. De nombreux artisans en produisaient au XIXe siècle, mais aujourd'hui une seule entreprise continue à en produire, la maison Auzier Chabernac, fondée en 1890. Néanmoins, la production ne se fait plus à Montpellier même, mais à Saint-Gély-du-Fesc, à 10 km[134] ;
  • la distillerie La Grappe de Montpellier, fondée en 1923, perpétue la tradition montpelliéraine de distillation issue du Moyen Âge[135]. L'entreprise a cependant été rachetée et délocalisée dans la région.
  • la fougasse est emblématique de tout le sud de la France, mais les Montpelliérains appréciaient particulièrement celle aux grattons ;
  • la chichoumeille est un plat traditionnel du Languedoc, y compris Montpellier ;
  • les oreillettes sont de même une spécialité languedocienne, donc pas propre ni étrangère à Montpellier. Il existe cependant une recette dite oreillettes de Montpellier[136] ;
  • le clapas[137] est une autre spécialité de la ville de Montpellier. Créé en , c'est un chocolat de caractère pur cacao, de fabrication artisanale. Il allie craquant et moelleux, avec une composition de crème de touron, feuillantine et brisures de riz soufflé, qui existe en trois couleurs : noir, lait et blanc, rappelant les Trois Grâces de la place de la Comédie ;
  • l'écusson de Montpellier est un chocolat composé d'une ganache au Grand Marnier et à l'huile d'olive mélangé à une crème d'amande et saupoudré d'écorce d'orange hachées. Enrobé de chocolat blanc à la base, il existe également dans une version chocolat noir. Il a été inventé en 1985 par six chocolatiers de Montpellier. C'est l'ancien maire, Georges Frêche, qui les y a incités pour commémorer la date-anniversaire de la ville.

Sous l'impulsion du célèbre médecin Arnaud de Villeneuve, qui crée le premier parfum moderne, l'eau de Montpellier devenue célèbre sous le nom d'eau de la reine de Hongrie, Montpellier devient la première capitale du parfum moderne, avant d'être supplantée par Grasse à partir du XVIIIe.

En lien direct avec l'activité médicale et la parfumerie, Montpellier développe un type de faïence[138] qui connaît un grand succès aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Les Barons de Caravètes sont une confrérie montpelliéraine qui poursuit la tradition d'introniser « baron de Caravètes » les habitants de Montpellier ayant un passé familial dans la ville.

La Villa des cent regards[139], surnommé ”château trois pièces cuisine” par Télérama en 1981[140], est une architecture naïve construite par son propriétaire, Victor Grazzi, un coffreur cimentier d'origine italienne, dans le quartier d'Aiguelongue.

Montpellier au cinéma et dans la littérature

modifier

(Liste non exhaustive des œuvres notables classée en ordre croissant d'années de parutions).

Au cinéma

modifier

Dans la littérature

modifier
  1. Jacme Ier (Dit Jacques d'Aragon ou Jaume Ier ou encore Jaime 1er), roi d'Aragon, de Mallorca et Valencia, et seigneur de Montpellier, El libre dels feits, fin du XIIIe siècle, multiples éditions en catalan ancien et moderne; traduction en français par Agnès et Robert Vinas ; Le livre des faits de Jaume le conquérant, Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, 2007 (édition illustrée); même traducteurs, Le livre des faits, Le livre de poche, collection Lettres gothiques, Librairie Générale Française, 2019, (ISBN 978-2-253-18347-1).
    Autobiographie en vieux catalan-occitan commençant par sa naissance à Montpellier le . Le plus ancien manuscrit conservé en est sa traduction en latin de Père Marsili de 1313 sous le titre Liber gestorum dont il existe trois exemplaires du XIIIe siècle. Le plus ancien manuscrit original conservé, en vieil catalan-occitan, date de 1343, connu sous le nom de Manuscrit de Poblet se trouve dans la bibliothèque de l'université de Barcelone sous la côte de Ms.1.
  2. Donatien de Sade, marquis, Justine ou les malheurs de la vertu, pour la première édition le nom de l'auteur ne figure pas sur la page de titre et le nom de l'éditeur (Girouard à Paris) est remplacé par la mention : En Hollande, chez les Libraires associés, 1791; multiples éditions dont : Bibliothèque de la Pléiade, Œuvres, tome 2, 1995[144]. Le personnage de Justine serait inspiré d'une femme de chambre du Logis du Chapeau Rouge à Montpellier, où Sade séjourna, et dont le bâtiment existe toujours à l'angle de la rue du Pila-Saint-Gély et de la rue du Chapeau rouge.
  3. Léo Malet, Nestor Burma revient au bercail, 1967.
  4. Michel Henry, L'amour les yeux fermés, 1976, Gallimard, 1976 ; prix Renaudot 1976. Roman inspiré des grèves étudiantes dans la faculté des Lettres Paul Valéry au début des années 1970, où l'on peut y reconnaître sous pseudonymes plusieurs activistes, ainsi que le bâtiment du rectorat rue de l'Université.
  5. Michel Guillaume, Une vie de piches, des exclus en Languedoc-Roussillon, publié sous le pseudonyme de René Guichel, éditions du Chiendent, 1978 (ISBN 2-8599-9003-8).
    Récit autobiographique d'un jeune déconneur et bon vivant dans les milieux populaires de la ville. Une première édition fut publié sous le nom de l'auteur, qui eut de graves problèmes avec certaines personnes citées dans son récit et mécontentes de leurs portraits; la deuxième édition fut donc publié avec un pseudonyme.
  6. Robert Merle, En nos vertes années, Éditions du Club France Loisirs, Paris, 1979.
  7. Patrick Süskind, Le Parfum, Histoire d'un meurtrier, 1986.
  8. Christine Angot, Quitter la ville, Stock, 2000.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Récapitulatif de résultats électoraux récents

modifier
Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
Municipales 2014 PS 25,27 DVG 22,94 UMP 22,72 FN 13,81 DVG 37,54 PS 27,39 UMP 25,87 FN 9,18
Européennes 2014[145] FN 18,00 EELV 17,67 PS 17,38 UMP 15,79 Tour unique
Régionales 2015[146] DVG 24,10 FN 21,32 PS 18,43 UCD 14,13 PS 57,79 FN 23,46 UMP 18,75 Pas de 4e
Présidentielles 2017[147] LFI 31,46 EM 24,69 LR 15,79 FN 13,32 EM 77,67 FN 22,33 Pas de 3e Pas de 4e
Européennes 2019[148] LREM 22,77 EELV 19,53 RN 15,33 LFI 9,88 Tour unique
Municipales 2020 DVG 19,11 PS 16,66 SE 13,30 SE 9,58 PS 47,22 DVG 34,65 SE 18,12 Pas de 4e
Régionales 2021[149] PS 42,24 RN 17,14 EELV 13,20 LFI 8,86 PS 68,77 RN 18,19 LR 13,04 Pas de 4e
Présidentielle 2022[150] LFI 40,73 LREM 22,45 RN 12,43 REC 6,67 LREM 72,17 RN 27,83 Pas de 3e Pas de 4e
Européennes 2024[151] LFI 24,18 PS 19,88 RN 16,68 RE 11,09 Tour unique

Présidentielles

modifier

Européennes

modifier

À l’élection européenne de 2014, Louis Aliot (FN) est arrivé en tête avec 18 %, suivi par José Bové (EELV) avec 17,67 %, Virginie Rozière (PS) avec 17,38 %. Le taux de participation a été de 40,66 %[156].

Administration municipale

modifier

Conseil municipal de Montpellier (2020-2026)

modifier
 
Maire de Montpellier
Michaël Delafosse (PS)
Parti Sigle Élus Groupe Président
Majorité (44 sièges)
Divers gauche DVG 15 Socialiste, écologiste et républicain Julie Frêche
(PS)
Parti socialiste PS 14
Parti radical de gauche PRG 1
Place publique PP 1
Europe Écologie Les Verts EÉLV 3 Choisir l'écologie à Montpellier Manu Reynaud
(EÉLV)
Divers écologistes ÉCO 3
Parti animaliste PA 1
Génération écologie 1
Parti communiste français PCF 5 Communiste et républicain Hervé Martin
(PCF)
Opposition (21 sièges)
Divers gauche DVG 6 Montpellier citoyens Abdi El Kandoussi
(DVG)
Territoires de progrès TdP 3
La République en marche LREM 1
Divers écologiste ÉCO 1
Europe Écologie Les Verts EÉLV 4 Les Écologistes Coralie Mantion
(EÉLV)
Divers DIV 1 Le coeur et l'action Serge Guiseppin
(DVD)
Divers droite DVD 1
Union des démocrates et des écologistes UDE 1
Divers gauche DVG 1 Montpellier Union populaire écologique et sociale Alenka Doulain

(LFI)

La France insoumise LFI 1
Divers écologiste ÉCO 1

Liste des maires

modifier

Depuis la Libération, huit maires se sont succédé à Montpellier. Le tableau ci-dessous en présente la liste.

Liste des maires de Montpellier depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 1945 Émile Martin    
mai 1945 1953 Paul Boulet MRP
puis DVG
Professeur d'université
mai 1953 1959 Jean Zuccarelli RAD Avocat
mars 1959 1977 François Delmas CNI puis RI Avocat
mars 1977 2004 Georges Frêche PS Professeur d'université
2014 Hélène Mandroux PS Médecin
mars 2014 2020 Philippe Saurel DVG puis LREM[157] Chirurgien-dentiste
juillet 2020 En cours Michaël Delafosse[158] PS (UG)[158] Professeur

Situation administrative

modifier

Cantons

modifier

Jusqu'en 2015, Montpellier était divisée en 10 cantons. À la suite du redécoupage des cantons du département appliqué par décret en 2014, applicable depuis les élections départementales de 2015, Montpellier ne compte plus que six cantons :

Cantons de Montpellier depuis 2021
Canton Population 2019 Conseillers départementaux Étiquette
Montpellier-1 53 973 hab. Manar Bouida PS
Rachid el-Moudden EELV
Montpellier-2 33 556 hab. Jean-Louis Gély PS
Gabrielle Henry PS
Montpellier-3 53 213 hab. Serge Guidez PS
Karine Wisniewski PS
Montpellier-4 64 077 hab. Jean Almarcha PS
Corrine Gournay-Garcia PCF
Montpellier-5 52 716 hab. Zita Chelvi-Sandin PS
Sébastien Christol EELV
Montpellier - Castelnau-le-Lez 63 927 hab. Renaud Calvat PS
Jacqueline Markovic EELV

Circonscriptions

modifier

Depuis le redécoupage des circonscriptions législatives de 2010, Montpellier est divisée en cinq circonscriptions législatives qui incluent également (hormis la 2e) des communes voisines. De 2012 à 2017, quatre députés sont membres du Parti socialiste et un député est membre d'EELV. Les élections législatives de 2017 sont toutefois l'occasion d'un renouvellement presque complet des députés montpelliérains, avec la victoire de La République en marche (LREM) dans quatre circonscriptions et de La France insoumise (LFI) dans une. Les élections de 2022 voient LFI prendre une circonscription à LREM, tandis que celles de 2024 éliminent tous les députés LREM au profit, majoritairement, de la coalition du Nouveau front populaire (NFP):

Métropole

modifier

Montpellier est la ville centre de la métropole de Montpellier, qui compte 31 communes et 409 113 habitants en 2008. En 2010, la commune de Montpellier a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[159].

En 2014, la Montpellier Méditerranée Métropole a reçu le label French Tech dont l'objectif est de soutenir les start-up au niveau local dans un but de dynamiser l'économie grâce à l'innovation.

Le recensement de 2012 évalue à 406 891 habitants la population de l'unité urbaine (c'est-à-dire la métropole au sens géographique et statistique), soit le 15e rang français, à 434 101 habitants la population de Montpellier Méditerranée Métropole, et à 569 956 habitants la population de l'aire urbaine[160](soit le 14e rang français).

Instances judiciaires et administratives

modifier

Plusieurs juridictions ont leurs sièges en ville :

Politique environnementale

modifier

La ville bénéficie d'un climat limitant le coût énergétique pour les bâtiments. En plus de 25 ans, la ville a diminué par deux sa facture énergétique, soit une économie de 45 millions d'euros[53]. Un réseau urbain de chauffage et de climatisation a été développé, d'abord dans la ZAC d'Antigone, puis dans les nouveaux quartiers. Une campagne de thermographie aérienne a été menée en 2009 pour sensibiliser les particuliers et professionnels.

Les sites nucléaires français les plus proches sont ceux de Marcoule (89 km) et du Tricastin (105 km).

La métropole de Montpellier a réalisé une station d'épuration intercommunale nommée Maéra dans les années 2000, pour un coût total d'environ 150 millions d'euros[161]. Fin 2007, cette station obtient une triple certification qui « récompense la qualité de la conception, de la réalisation et de l’exploitation de cette installation, dans le respect de l’environnement », ce qui constitue une première mondiale. Cette certification est renouvelée en 2009[162].

La métropole pratique le tri sélectif et incite au compostage individuel. La ville est équipée de 4 centres de collecte des déchets[163].

Jumelages et coopérations décentralisées

modifier
 
Ancien panneau près de l'Office de tourisme de Montpellier, sur l'esplanade Charles-de-Gaulle.

(Classement effectué par années croissantes d'affiliation)

Liste des projets de coopérations décentralisées et autres actions extérieures[164]:

Jumelages

modifier
 
Jumelages et partenariats de Montpellier. 
Jumelages et partenariats de Montpellier. 
VillePaysPériode
 Barcelone[165] Espagnedepuis
Bethléem[166] Palestinedepuis
Chengdu[167] Chinedepuis
 Fès[168],[169],[170] Marocdepuis le
 Heidelberg[171] Allemagnedepuis
Kos[166] Grècedepuis
 Louisville[172] États-Unisdepuis
 Obninsk[166] Russiedepuis
 Palerme[166] Italiedepuis
 Rio de Janeiro[173],[174],[175] Brésildepuis le
 Sherbrooke[176] Canadadepuis
 Tibériade[166] Israëldepuis
Tlemcen[166] Algériedepuis

Coopérations décentralisées

modifier

Autres actions

modifier

Par ailleurs, existe un accord d'amitié et de coopération avec la ville de Sherbrooke, au Québec (Canada). Les deux villes coopèrent essentiellement sur des thèmes médicaux et universitaires.

Les Montpellier du monde

modifier

De nombreuses villes, ou quartiers de villes dans le monde, voire des lieux dits portent le nom de Montpellier. Cette tendance semble avoir commencé au XVIIIe s. et fait bien référence à la Montpellier du sud de la France[179].

Généralement, ce nom a été donné par des gens qui n'étaient pas originaires de la ville, mais connaissaient sa réputation de ville belle, élégante et agréable à vivre. Nommer le nouveau lieu "Montpellier" ou "Montpelier" dénotait donc une volonté de faire du lieu un lieu de prestige, beau, élégant et agréable à vivre.

Par exemple, Montpelier, la capitale du Vermont, doit bien son nom à la ville de Montpellier. Ce nom a été donné en hommage à la France et parce que Montpellier était perçu comme un nom particulièrement attractif par ses fondateurs. De même, le beau quartier de Bristol porte ce nom car ses fondateurs l'ont voulu comme "le" beau quartier de la ville.

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

Montpellier est située dans l'académie de Montpellier.

Enseignement primaire

modifier
 
Le groupe scolaire ChengDu.
 
École élémentaire Alain-Savary.

La ville de Montpellier accueille près de 20 000 élèves dans 798 classes :

  • 61 écoles maternelles publiques ;
  • 62 écoles élémentaires publiques ;
  • 14 écoles maternelles et élémentaires privées sous contrat ;
  • 3 écoles primaires « Calandretas » (maternelles et élémentaires), écoles associatives bilingues français-occitan sous contrat[180].

Enseignement secondaire

modifier
Collèges
modifier

La ville de Montpellier compte 25 collèges dont :

  • 15 collèges publics ;
  • 10 collèges privés sous contrat.

Collèges publics :

  • collège Arthur-Rimbaud ;
  • collège Camille-Claudel ;
  • collège Clémence-Royer ;
  • collège Croix-d'Argent ;
  • collège François-Rabelais ;
  • collège Les Aiguerelles ;
  • collège Fontcarrade ;
  • collège Georges-Clemenceau ;
  • collège Gérard-Philippe ;
  • collège Jeu de Mail ;
  • collège Joffre ;
  • collège Simone-Veil ;
  • collège Les Escholiers de la Mosson ;
  • collège Les Garrigues ;
  • collège Marcel-Pagnol.

Collèges privés :

  • collège de l'Assomption ;
  • collège de la Sainte-Famille ;
  • collège de La Salle ;
  • collège La Providence ;
  • collège Nazareth ;
  • collège Saint-François-d'Assise ;
  • collège Saint-François-Régis ;
  • collège Saint-Roch ;
  • collège Sainte-Marie.
  • collège Leon-Còrdas, collège associatif Calandreta bilingue français-occitan, sous contrat.
Lycées
modifier
 
Le lycée Joffre.
 
Le lycée Georges-Frêche.

La ville compte 15 lycées dont 10 publics et 4 privés sous contrat.

Lycées d'enseignement général et technologique publics :

Lycée agricole :

  • lycée Frédéric-Bazille-Agropolis.

Lycées d'enseignement général et technologique privés :

Lycées professionnels publics :

  • lycée Léonard-de-Vinci ;
  • lycée Jules-Ferry ;
  • lycée Pierre-Mendès-France ;
  • lycée Georges-Frêche.

Lycée professionnel privé :

  • lycée Turgot.

Établissement régional d'enseignement adapté public :

  • ÉREA Jean-Jacques-Rousseau.

Le collège et le lycée Joffre accueillent environ 2 800 élèves dans une enceinte fermée remarquable, la citadelle de Montpellier, s'étendant sur près de 15 hectares. L'enseignement supérieur représente environ 800 élèves en classes préparatoires scientifiques, littéraires et commerciales. Les classes scientifiques (500 élèves taupins) du lycée Joffre existent depuis plus de deux cents ans. Les classes préparatoires littéraires (hypokhâgnes, khâgnes) comptent 200 élèves et les classes commerciales une centaine.

Le lycée Georges-Clemenceau, proche du centre-ville, fut à l'origine le premier Lycée de jeunes filles de France. Il prépare à l'Abibac (baccalauréat franco-allemand) et il propose une seule formation postbac en BTS des assurances.

Le lycée Jules-Guesde, anciennement du « Mas de Tesse », est avant tout un lycée polyvalent spécialisé dans les nouvelles technologies, quelques langues rares et il propose également quelques enseignements en classes préparatoires économiques et commerciales option technologique] et littéraires[181], ces dernières en partenariat avec l'université Montpellier III Paul-Valéry-Montpellier. Convention avec l'Institut d'études politiques de Paris (« Sciences-Po »).

Le lycée Jean-Mermoz est avant tout un lycée à orientation technique avec un large choix de séries pour le secondaire et proposant, par ailleurs, un choix de classes préparatoires scientifiques (PTSI-PT), ainsi que des classes préparatoires juridiques et économiques (préparation à l'ENS de Cachan).

Le lycée Jean-Monnet situé dans le quartier Les Cévennes[182], est le seul lycée public de la ville à proposer des spécialités artistiques[183]: l'histoire des arts, la musique, le cinéma, les arts plastiques, la danse et le théâtre[184]. Parmi les formations post-bac, la filière artistique est représentée par un Diplôme National des Métiers d’Art et du Design[185].

Le lycée privé Notre-Dame de la Merci propose depuis 1991 quelques classes préparatoires scientifiques et commerciales mais son enseignement est centré essentiellement sur les classes du secondaire.

Enseignement supérieur

modifier
 
La faculté de médecine de Montpellier (université de Montpellier).
 
La faculté de droit et science politique de Montpellier.

Montpellier est le 7e pôle universitaire de France après Paris, Lyon, Toulouse, Lille, Aix-Marseille et Bordeaux. On estime à près de 70 000[7] le nombre d'étudiants présents dans les deux universités montpelliéraines et les écoles supérieures (École supérieure de commerce, École nationale supérieure d'architecture, École nationale supérieure d'agronomie, École nationale supérieure de chimie, écoles privées…).

Son point fort est le nombre d'étudiants par rapport à la population soit 21 % (la seule ville européenne équivalente est Bologne, ce sont deux des plus vieilles universités d'Europe).

Le taux de poursuite d'études supérieures dans l'académie de Montpellier est supérieur à la moyenne nationale (52,9 % contre 47,8 % en 2003)[186]. Un quota de 40 % des étudiants de Montpellier ne sont pas originaires de la région Languedoc-Roussillon et 17 % sont de nationalité étrangère. Parmi les étudiants étrangers, une majorité vient d'un pays hors de l'Union européenne et 47 % sont africains.

Universités

modifier
 
L'université Paul-Valéry-Montpellier-III.
 
Faculté d'odontologie.
 
Lettre du directeur de l'École de pharmacie (1869)

Montpellier est dotée de deux universités :

  • l'université de Montpellier qui regroupe les disciplines diverses telles que le droit, la santé, la pharmacie, l'économie, la gestion, l'odontologie, les STAPS, les sciences, Polytech'Montpellier, l'IAE de Montpellier (Institut d'administration des entreprises), trois IUT (Instituts universitaires de technologie : Béziers, Nîmes, Montpellier) et la faculté d'éducation (ex-IUFM) ;
  • l'université Paul-Valéry-Montpellier qui regroupe les lettres, les langues, les arts et les sciences humaines et sociales.

La renommée des universités montpelliéraines est importante, notamment dans le domaine de la recherche médicale et scientifique, et ce depuis le Moyen Âge.

La faculté de médecine de Montpellier est la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde. Les cours de médecine et de droit débutèrent dès le XIIe siècle et la faculté fut instituée en 1220. Dès 1340, en avance sur le reste de l'Europe, elle créa un cours d'anatomie qui fit rapidement sa renommée et, en 1556, elle fut la première à se doter d'un amphithéâtre consacré à l'examen des cadavres. C'est à Montpellier que fut réalisée la première autopsie d'étude sur corps humain, au secret de la religion qui interdisait toute intervention sur des personnes décédées. Cette faculté a compté d'illustres étudiants et de grands praticiens, parmi lesquels Arnaud de Villeneuve, Guy de Chauliac (père de la chirurgie médicale[187]), Nostradamus, François Rabelais (médecin humaniste), François de Lapeyronie (chirurgien du roi), Paul-Joseph Barthez (médecin personnel de Louis XVI et de Napoléon Ier).

Les bibliothèques des universités font partie de la BIU. La faculté de médecine abrite une importante bibliothèque de 900 volumes manuscrits, dont 300 incunables et 100 000 volumes imprimés antérieurs à 1800.

Grandes écoles

modifier
 
L’École nationale de l’aviation civile.

Grandes écoles du numérique

modifier
  • Fondation Agir Contre l'Exclusion – FACE Hérault Up to : formation développeur.se web ;
  • Nouas – formation développeur logiciel ;
  • OFIAQ – installateur en réseaux de communication et télécommunication ;
  • Passerelles SCOP – préformation numérique matériels, réseaux, multimédia.

Enseignement supérieur privé

modifier
  • EPITECH – École internationale des technologies de l'information – école d'expertise en informatique bac+5 ;
  • COEPTIS/ESCAIA – École supérieure de la coopération agricole et des industries alimentaires ;
  • ESMA Aviation Academy – École supérieure des métiers de l'aéronautique ;
  • École supérieure des métiers artistiques, MANAA, design d'espace, communication visuelle, photographie, cinéma d'animation ;
  • IPT – Institut protestant de théologie ;
  • SUPEXUP – École supérieure Saint-Exupery – Campus de 140 logements étudiants et école de Commerce, école d'immobilier et école de gestion en Ressources Humaines (Post bac jusqu'à bac+5) ;
  • SUPINFO International University – École supérieure d'informatique (post-bac à bac+5).

La ville compte un CHU et 6 cliniques privées[188]:

Le Centre hospitalier universitaire de Montpellier constitue le pôle santé public de la ville (soins, enseignement, recherche) en lien avec la faculté de médecine, la faculté d'odontologie et la faculté de pharmacie.

D'une capacité de 3 000 lits, employeur de 11 000 personnes, il se hausse au premier rang des entreprises de la région et constitue le premier employeur de la ville de Montpellier. Le CHU de Montpellier est un des plus importants de France (le 5e[189]), son siège est situé au « Centre administratif André-Benech » (avenue du doyen Gaston-Giraud).

Le CHU de Montpellier est composé de 6 hôpitaux, deux centres de soins et un institut spécialisé[190]:

  • hôpital Arnaud-de-Villeneuve (ouvert en 1992), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment la maternité ;
  • hôpital Lapeyronie (ouvert en 1983), situé avenue du doyen Gaston-Giraud, il comprend notamment le service des urgences ;
  • hôpital Gui-de-Chauliac, ouvert en 1970 dans des locaux modernes au nord-ouest de la ville situé avenue Augustin Fliche ;
  • hôpital La Colombière, établissement destiné à la psychiatrie, initialement intitulé « asile de Font d'Aurelle » (ouvert en 1906) situé avenue Charles-Flahault ;
  • hôpital Saint-Éloi, ouvert en 1890, dénommé initialement « hôpital suburbain », en relais de l'ancien Hôtel-Dieu Saint-Éloi, situé avenue Augustin-Fliche ;
  • hôpital Bellevue (ouvert en 1973), situé place Jean-Baumel ;
  • le Centre Antonin-Balmès destiné à la gérontologie (ouvert en 1997) situé avenue Charles-Flahaut ;
  • le Centre de soins d'enseignement et de recherche dentaires, à proximité de la faculté d'odontologie (ouvert en 1996), situé avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala ;
  • l'Institut du cancer de Montpellier : ICM (anciennement dénommé Val d'Aurelle, ouvert en 1976), situé avenue des Apothicaires.

Les cliniques et centres de soins privés

modifier

Montpellier compte 6 cliniques et centres de soins privés :

  • clinique Clémentville, créé en 1912, spécialisée en obstétrique et chirurgie[191];
  • clinique Beausoleil, plus ancienne clinique mutualiste de France créée en  ;
  • polyclinique Saint-Roch[192];
  • clinique Rech[193];
  • clinique Saint-Jean (Sur la commune voisine de Saint-Jean-de-Védas depuis 2020) ;
  • clinique du Millénaire, a ouvert ses portes en 2003 dans le nouveau quartier Odysseum[194].

Seulement 8 % des personnes âgées du Languedoc-Roussillon vivent en institution. En effet, le taux d’équipement en structures d'hébergement permanent pour personnes âgées (lits de maisons de retraite, logements de logements-foyers, lits en unités de soins de longue durée ou USLD) est inférieur de plus de vingt points à la moyenne nationale : 100 places pour 1 000 personnes âgées de 75 ans et plus (contre 122,4 )[195].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier
 
Image du nouveau quartier Port-Marianne

Selon l'enquête INSEE réalisée sur la période de 2007 à 2012, Montpellier a connu la plus forte croissance démographique des principales communes du pays (+1,1 %), devant Paris et Lyon. Aussi, la région Languedoc-Roussillon progresse 2 fois plus vite que la moyenne nationale, la plaçant en 2e position des régions les plus attractives derrière la Corse.

Au cours de la première moitié du XXe siècle, la croissance de Montpellier se fait à un rythme plutôt calme : 0,47 % par an en moyenne. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, elle n'est même pas la ville la plus peuplée du Languedoc, Nîmes la devançant de quelques milliers d'habitants. Par la suite, après la Seconde Guerre mondiale, avec notamment l'installation déterminante d'IBM et la restructuration de ses universités durant les années 1960, elle devient cinq fois plus importante : 2,2 % par an de 1954 au recensement de 1999. Un premier record est établi avec une croissance démographique annuelle de 5,3 % entre 1962 et 1968[196], due en grande partie à l'arrivée des pieds-noirs d'Afrique du Nord et à l'immigration du Maghreb (essentiellement du Maroc) et d'Espagne (la plus grande communauté espagnole de France se situe d'ailleurs dans la commune voisine de Mauguio).

Entre 2001 et 2006, 11 300 personnes venant de l'étranger ou d'une collectivité d'Outre-mer se sont installées dans la métropole de Montpellier, ce qui représente 13 % de l'ensemble des entrants dans le territoire. Cette proportion est de 12 % dans les territoires comparables. Ces personnes viennent principalement d'Afrique (44 %) dont près de la moitié du Maroc. Les arrivants d'un pays d'Europe constituent un tiers de l'ensemble des arrivants, ils arrivent principalement d'Allemagne, du Royaume-Uni, d'Espagne ou d'Italie. Ces arrivées sont largement alimentées par des étudiants qui viennent poursuivre une partie de leur cursus dans un des établissements d'études supérieures du pôle universitaire de Montpellier[197].

Le recensement de 2006 précise que 21,9 % de la population montpelliéraine ont entre 0 et 19 ans, 62,7 % entre 20 et 59 ans, et 15,4 % ont 60 ans et plus[198]. Si la proportion de jeunes de moins de 20 ans est équivalente à celle de la région (qui en compte 22,1 %), la présence des universités fait que la ville attire de nombreux jeunes adultes. Ainsi, 46,1 % des Montpelliérains sont âgés de moins de 30 ans et seulement 15,4 % plus de 60 ans. La ville est ainsi plus jeune que sa région : le Languedoc-Roussillon compte en effet 33,3 % de moins de 30 ans et 26,9 % de plus de 60 ans[199]. Il faut également souligner que Montpellier accueille sur son territoire près de 55 000 étudiants qui sont, pour la plupart, inclus dans le recensement de population. C'est ainsi que l'on constate, par exemple, une grande différence entre le nombre total d'habitants (252 998 en ) et le nombre d'inscrits sur les listes électorales (136 192 électeurs inscrits en sur la commune de Montpellier[200]), ce qui pose bien problème.

En 2016, la ville de Montpellier comprenait 46 669 étrangers[201], soit environ 16,6 % de sa population. Elle se situe donc au-dessus de la moyenne nationale de 9,7 %[202] d'étrangers. Une grande partie de ces étrangers sont originaires d'Afrique ou d'Europe.

Entre 1975 et 2015, la proportion des jeunes de moins de 18 ans immigrés d'origine extra-européenne ou vivant avec au moins un parent immigré d’origine extra-européenne est passée de 7 % à 37 %. Les petits-enfants d'immigrés ne sont pas pris en compte[203].

Origine de la population immigrée de Montpellier en 2016[204]
Pays/territoire de naissance Population
  Maroc 17.251
  Algérie 7.057
  Espagne 2.342
  Italie 1.178
  Tunisie 1.124
  Turquie 760
  Portugal 659
Autres pays d'Afrique 5.059
Autres pays de l'U.E 3.719
Autres pays d'Europe 1.374
Autres pays 6.148
Total 46.669

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[205],[Note 9].

En 2021, la commune comptait 302 454 habitants[Note 10], en évolution de +8,94 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
32 89732 72333 26435 12336 02935 50640 74645 82845 811
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
49 73751 86555 60657 72755 25856 00556 76569 25873 931
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
75 95077 11480 23081 54882 81986 92490 78793 10297 501
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
118 864161 910191 354197 231207 996225 392251 634264 538281 613
2021 - - - - - - - -
302 454--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[206] puis Insee à partir de 2006[207].)
Histogramme de l'évolution démographique
 
Projection de la population de Montpellier.

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 46,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,9 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 140 594 hommes pour 158 502 femmes, soit un taux de 52,99 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[208]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,5 
75-89 ans
6,9 
10,6 
60-74 ans
12,8 
14,4 
45-59 ans
14,4 
20,9 
30-44 ans
18,9 
31,6 
15-29 ans
30,9 
17 
0-14 ans
14,5 
Pyramide des âges du département de l'Hérault en 2021 en pourcentage[209]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
75-89 ans
9,9 
17,2 
60-74 ans
18,3 
18,9 
45-59 ans
18,8 
18,3 
30-44 ans
17,8 
19,3 
15-29 ans
17,9 
17,5 
0-14 ans
15,3 

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Montpellier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[210]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[211].

Risques naturels

modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas, regroupant 49 communes du bassin de vie de Montpellier et s'étendant sur les départements de l'Hérault et du Gard, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[212], retenu au regard des risques de submersions marines et de débordements du Vistre, du Vidourle, du Lez et de la Mosson. Parmi les événements significatifs antérieurs à 2019 qui ont touché le territoire, peuvent être citées les crues de septembre 2002 et de septembre 2003 (Vidourle) et les tempêtes de novembre 1982 et décembre 1997 qui ont touché le littoral. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[213]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1986, 1987, 1993, 1994, 1997, 2001, 2002, 2003, 2005, 2009, 2014, 2015, 2016 et 2021[214],[210].

Montpellier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 11],[215].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpellier.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 19 107 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 18 407 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[216],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[217].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[218].

Catholicisme

modifier
 
Procession lors de la fête de la Saint-Roch, Montpellier, .

Montpellier a de profondes racines chrétiennes. La sainte patronne de Montpellier est la Vierge Marie, sous le vocable[Note 12]« Notre-Dame-des-Tables ». Elle est l'emblème de la ville (cf. blasonnement plus haut) et est célébrée le . Cependant, le premier des saints patrons de la cité fut saint Firmin[219].

Saint Roch, originaire de Montpellier, est un saint très populaire dans la ville, où une église lui a été consacrée au XIXe siècle. Il est fêté le à l'occasion de nombreuses processions données dans la ville et qui rassemblent plusieurs milliers de personnes. Il n'est cependant pas le saint patron de la ville.

À Montpellier se situe le siège de l'archidiocèse éponyme, dont la cathédrale Saint-Pierre est l'église-mère. C'est cependant la basilique Notre-Dame des Tables qui reste l'église-mère de la ville. La cathédrale Saint-Pierre constitue également l'une des étapes de la Via Tolosana du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Au Moyen Age, Montpellier faisait partie du diocèse de Maguelone, avant que sa situation n'évolue au fil des siècles :

  • 1536 : le siège de l'évêché est transféré de Maguelone à Montpellier ;
  • 1802 : Montpellier devient diocèse suffragant de Toulouse ;
  • 1822 : Montpellier devient diocèse suffragant d’Albi ;
  • 1877 : adjonction des titres des diocèses d’Agde, Béziers, Lodève et Saint-Pons-de-Thomières ;
  • 2002 : érection de l’Église de Montpellier en archevêché métropolitain.

Du point de vue catholique, Montpellier a une riche histoire qui relève du passé, avec la fondation de structures telles que l'ordre des hospitaliers du Saint-Esprit (vers 1180) ou la Confrérie de l'Arche du Saint-Esprit ; ou, plutôt du présent grâce à des associations telles que la Confrerie des Pénitents blancs de Montpellier. Au XIVe siècle, Montpellier se dota d'un couvent de dominicains, qui devint plus tard le lycée René-Gosse. La Maison Notre-Dame-de-la-Merci est ce qui subsiste de l'implantation originelle (vers 1240) de l'ordre de Notre-Dame-de-la-Merci.

  • La cathédrale Saint-Pierre

La cathédrale Saint-Pierre est érigée en siège de l'archidiocèse métropolitain le par décret de la Congrégation pour les évêques. La Province ecclésiastique de Montpellier comprend à présent les diocèses suffragants de Mende et de Perpignan-Elne (auparavant suffragants d’Albi), de Nîmes (auparavant suffragant d’Avignon) et de Carcassonne (auparavant suffragant de Toulouse).

En sus des lieux de culte ordinaires, des messes selon le rite tridentin sont célébrées à l'église Sainte-Eulalie et à la chapelle de la Villa Sainte-Christine par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre qui administre aussi le « Cours Notre-Dame[221]». Rassemblant environ 120 enfants, cette école primaire libre relève de l'enseignement hors contrat.

Protestantisme

modifier
 
Temple protestant de l'Église réformée, rue de Maguelone.

Le culte protestant à Montpellier a lieu :

Ainsi qu'un bar associatif protestant et évangélique « Chez Théo » dans l'écusson[224].

Évangélisme

modifier
 
Bâtiment de l’Église évangélique ADD de Montpellier.

La commune a sur son territoire plusieurs églises évangéliques. Quelques églises :

Orthodoxie

modifier

L'Église Sainte Hélène et la Sainte Croix est utilisée par le culte chrétien orthodoxe de l'archeveché des églises orthodoxes de tradition russe en Europe occidentale dépendant du patriarcat de Moscou.

La chapelle Sainte-Philothée est utilisée par le culte chrétien orthodoxe du métropole orthodoxe grecque de France dépendant du patriarcat de Constantinople.

Judaïsme

modifier

On trouve au moins deux synagogues à Montpellier. L'une, située sur la rue Proudhon dans le quartier des Beaux-Arts, est consistoriale et l'autre, Kehilat Kedem, fait partie du mouvement libéral, est affiliée à Judaïsme en mouvement (JEM) et se trouve dans le quartier Nouveau-Saint-Roch[225].

La commune possède quelques mosquées.

Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

modifier

La commune compte une paroisse de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours dans le quartier Bagatelle[226].

Économie

modifier
 
L'incubateur d'entreprises Cap Gamma.

La ville a une économie diversifiée, ce qui correspond à un fonctionnement de ville moderne. Bien qu'ayant une position excentrée par rapport à la dorsale historico-économique européenne qui va de Londres à la Vénétie, ce qui est un inconvénient et sa taille relativement faible par rapport aux grandes villes méditerranéennes proches telles Marseille, Barcelone ou Gênes, elle tire son épingle du jeu dans ce domaine, et se situe au quart supérieur des villes européennes[227]. La ville figure au palmarès des dix destinations les plus durables en France, dominé par Nantes, Angers et Lyon[228] et a sa Chambre de commerce et d'industrie de Montpellier. Elle gère l’aéroport de Montpellier et l’Eurogare. Elle gère aussi le groupe Sup de Co, le CFA Commerce et distribution et le CFA de l’Hôtellerie et de la restauration. Avec 1 000 salariés, IBM est un des premiers employeurs privés de la ville.

Montpellier a pour particularité de n'avoir presque pas de classe moyenne. Il est courant d'y dire qu'on est soit riche, soit pauvre, mais pas moyen. En effet, malgré son dynamisme et une partie de sa population qui est très aisée, son revenu fiscal médian est extrêmement faible (89,64 % des communes Françaises ont un revenu fiscal médian supérieur à Montpellier).

Revenus de la population et fiscalité

modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 784 , ce qui plaçait Montpellier au 28 260e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[229].

 
Le Triangle.

Montpellier s'inscrit dans une métropole de 170 000 actifs, un chiffre extrêmement faible, soit 45 % de la population active du département, et plus de 21 000 entreprises dont 18 parcs d'activités représentant 760 entreprises et 18 473 emplois[230].

Entreprises et commerces

modifier

Montpellier est classée, selon une étude de la DIACT, comme une des métropoles régionales intermédiaires les plus attractives. Le classement ECER-Banque populaire a élu Montpellier, 5e ville française préférée des entrepreneurs en 2010[231].

Agriculture et viticulture

modifier
 
Domaine de Flaugergues.

Malgré son urbanisation massive, le territoire communal de Montpellier (5 688 hectares) possède encore 364 hectares de zones agricoles (définies zones « A » dans le PLU révisé en , ainsi que quelques parcelles situées en zones « N »)[232], protégées par le PLU, soit 6,4 % du territoire de la commune. Les zones agricoles sont réparties de la façon suivante[233]:

  • culture céréalière : 151 hectares (soit 41,5 %) ;
  • viticulture : 128 hectares (soit 35,2 %) ;
  • maraîchage : 22 hectares (soit 6 %) ;
  • parcelles expérimentales (centres de recherches agronomiques) : 18 hectares (soit 5 %) ;
  • jardins partagés : 12 hectares (soit 3,3 %) ;
  • friches et jachères : 33 hectares (soit 9,1 %).

Sur la commune, 81 établissements actifs ont leurs activités liées à l'agriculture et le secteur représente 131 emplois (soit 0,1 % de la population active)[234].

Montpellier est une commune viticole emblématique du vignoble du Languedoc. Même si les vignes aux abords de la ville finissent par être remplacées par des constructions modernes, le territoire communal possède encore environ 130 hectares de zones agricoles plantées en vigne (Flaugergues, Montaubérou, Valédeau, Méjanelle, Petit Grès, Mas Nouguier, Rieucoulon, Bionne). Le château de Flaugergues (voir ci-dessous) est une exploitation viticole montpelliéraine qui jouit d'une vraie notoriété. Une seule AOC peut y être produite : l'AOC Languedoc. Deux IGP ont aussi l'autorisation : Pays d'Hérault et Pays d'Oc[235].

Industries

modifier

Son industrie est très spécialisée dans le tertiaire supérieur : TIC, multimédias, biotechnologies, pharmacie. La métropole accueille notamment les sièges sociaux français de Dell[236](troisième constructeur mondial d'ordinateur), de Vestas (premier mondial de fabrication d'éolienne) et de l'équipementier sportif japonais Asics. Dans le domaine de la santé, le numéro deux mondial en ophtalmologie Bausch & Lomb à la suite de l'acquisition du laboratoire Chauvin et Horiba Medical fabricant d'automate d'analyses médicales, filiale du groupe japonais Horiba, sont présents à Montpellier. Elle accueille aussi des centres de recherche de grandes entreprises internationales tels que Alstom[237](Alstom Grid) et Sanofi (pôle neuroscience et cancérologie). IBM est installé à Montpellier depuis les années 1950 et a fait de son usine de la Pompignane la salle d'exposition européenne des produits développés par cette firme. C'est à Montpellier qu'ont été construits les fameux OS/390.

Paradoxe

modifier

Il convient toutefois de relativiser le dynamisme économique de Montpellier. En effet, Montpellier fait partie des grandes villes de France ayant la plus forte proportion de pauvres (29 853 ménages sous le seuil de pauvreté, soit 27 % de pauvres en 2011, selon le Compas[238], 25 % selon l'Observatoire des inégalités[239]), ce qui pose un réel problème pour la ville. C'est également une des grandes villes dont le taux de chômage est malheureusement le plus fort (20,7 % en 2019 selon l'Insee)[240] et la commune connaît de nombreux problèmes sociaux[241] caractéristiques des villes du pourtour méditerranéen français.

Personnalités liées à la commune

modifier
 
François-Xavier Fabre.
 
Aymeline Valade au Festival de Cannes en 2014.

Héraldique, logotype et devise

modifier

Blasons

modifier
  Montpellier
  • Description : D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône gothique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules[243].
  • La vierge représentée est Notre-Dame des Tables (sainte patronne de la ville), nommée ainsi en raison des tables des changeurs (de monnaies) qui se situaient à proximité de l'église Notre-Dame.
  • Les lettres « A » et « M » signifient « Ave Maria ».
  • L'écusson d'argent au tourteau de gueules   constitue les armes des seigneurs de Montpellier (les Guilhem).

Pendant le Premier Empire, le blason de Montpellier changea légèrement. Montpellier fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir : elles devenaient « D'azur à la vierge de carnation vêtue d'une robe de gueules et d'un manteau du champ, assise sur un trône antique d'or, tenant l'Enfant Jésus aussi de carnation vêtu d'azur, le tout surmonté des lettres « A » et « M » onciales d'argent et soutenu en pointe d'un écusson du même chargé d'un tourteau de gueules, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or »[244].

Logotype

modifier

Montpellier
Description : Sur un fond carré bleu, une lettre majuscule « M » en blanc, traversée par une ligne blanche.
Déclinaisons du logo :

  • SERM (Société d'équipement de la région montpelliéraine),
  • parc d'activités Euromédecine,
  • Montpellier Cœur de ville,
  • Office de tourisme de Montpellier,
  • Montpellier Hérault Sport Club,
  • Montpellier District,
  • Maisons pour tous,
  • Montpellier écologie,
  • Maison de l'Europe de Montpellier.

Devises

modifier

Devises anciennes :

« Virgo Mater, natvm ora, vt nos jvvet omni hora. »

« Vierge mère, priez votre Fils, pour qu'il nous vienne en aide à toute heure. »

« De temps immémorial, les armes de Montpellier étaient la Vierge, assise sur une chaise gothique d'or, tenant le Petit-Jésus entre ses bras, ayant sous ses pieds un écusson chargé d'un tourteau de gueules, que nos Anciens-Guillaumes avaient pris pour armes dans leurs expéditions à la Terre sainte. »

En 1627, à la demande des catholiques, ces armoiries sont rétablies par Gabriel de La Vallée (1575-1636), marquis de Fossez et gouverneur de Montpellier[245]. La ville de Montpellier n'a pas de devise héraldique proprement dite ; mais on la trouve sur d'anciens sceaux des consuls datant du XIIIe siècle. La légende ci-dessus : « Virgo Mater… » est quelquefois considérée comme la devise de la Ville et parfois aussi fait figurer autour de l'écu municipal. Note de Charles de Tourtoulon, Aix-en-Provence, 1896.

Slogans récents :

  • « La surdouée » ;
  • « Mille et une vies » ;
  • « La ville où le soleil ne se couche jamais » ;
  • « Attractive cité » ;
  • « Unlimited ».

Saints patrons

modifier

Saint Roch dont le culte est très populaire à Montpellier et qui est célébré chaque année le serait originaire de Montpellier. Il n'est, cependant, pas le saint patron de la ville.

Vie militaire

modifier

Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Montpellier :

Notes et références

modifier
  1. a et b La Mosson peut être considérée comme un pseudo-fleuve côtier car son cours se termine par un delta partiellement canalisé (pour maîtriser ses crues), dont plusieurs bras se jettent dans l'étang de l'Arnel, lui-même en relation avec la mer Méditerranée.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Montpellier, il y a une ville-centre et 21 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Un local de bain, le caldarium des thermes romains.
  6. a b et c Tournage au palais de justice de Montpellier.
  7. Tournage dans le quartier de la gare.
  8. Fès et Montpellier sont jumelles à plusieurs titres : plus de 1 000 ans d'histoire, villes de culture, toutes deux ancrées dans la modernité, elles relèvent les mêmes défis urbains de développement et de réhabilitation de leurs quartiers historiques.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  11. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  12. Nom du saint auquel une église doit son appellation.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Entre 2011 et 2016, les grandes aires urbaines portent la croissance démographique française , insee.fr, consulté le .
  2. Sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), l'altitude minimale à Montpellier correspondrait aux rives du Lez à la limite avec la commune de Lattes. La route départementale 21, passant à proximité, est cotée à 9 mètres d'altitude à un emplacement où le Lez est endigué.
  3. a et b Sur la carte topographique no 2743ET, titrée Montpellier, au 1/25 000e, (IGN, 3e édition, 2004), un point d'altitude « 109 » est marqué au nord-est de Montpellier, près du château d'eau des « Hauts de la Paillade ». Dans ce secteur, une lecture des courbes de niveau donnerait une altitude maximale entre 110 et 120 mètres.
  4. « Langue française - Prononciation de certains noms de villes : Êtes-vous [Montpeulier, [Montpélier] ou encore [Montpéyé] ?] », sur le site du CSA, (version du sur Internet Archive).
  5. « La difficile prononciation des noms de villes françaises », sur rtl.fr, (consulté le ).
  6. a et b Itinéraire au départ de Montpellier - ViaMichelin.
  7. a et b Étudier à Montpellier - Portail Ville de Montpellier.
  8. a b et c Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1170, § 21843.
  9. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol (appendice, pages 434 à 450), Toponymie de l'Hérault : Dictionnaire topographique et étymologique, Millau, Éditions du Beffroi et Études Héraultaises, , 20 p., in-8° (lire en ligne [PDF]), p. 12.
  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 468a.
  11. Charles Camproux, « Histoire d'un toponyme : Montpellier », dans Mélanges Charles Rostaing, 1974, p. 128.
  12. « Pourquoi Montpellier s'appelle Montpellier ? », sur Le Guide Montpellier, (consulté le ).
  13. Distance vers Palavas-les-Flots, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  14. Mont Aigoual, publié sur le site ot-cevennes.com (consulté le ).
  15. Distance vers le mont Aigoual, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  16. Distances vers : Paris, Clermont-Ferrand, Reims, Auxerre, Mende, Lyon, Saint-Étienne, Nîmes, Nice, Toulon, Salon-de-Provence, Marseille, Mer Méditerranée (Carnon-Plage), Mer Méditerranée (Villeneuve-lès-Maguelone-Plage), Béziers, Carcassonne, Narbonne, Sète, Perpignan, Toulouse et Castres, publié sur les sites distance2villes.com et fr.distance.to (consulté le ).
  17. Distances vers : Prades-le-Lez, Clapiers, Castelnau-le-Lez, Saint-Aunès, Mauguio, Boirargues, Lattes, Maurin, Villeneuve-lès-Maguelone, Saint-Jean-de-Védas, Juvignac, Grabels et Montferrier-sur-Lez, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  18. Alex Conil, « Petite devinette », La Gazette de Montpellier « En toutes lettres », no 1713,‎ 15 au 21 avril 2021, p. 10.
  19. « Parc de la Grande Lironde », sur montpellier.fr (consulté le ).
  20. a et b Donnée Météo France, normales 1981-2010.
  21. « Normales et records climatologiques 1981-2010 à Montpellier-Fréjorgues », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  22. La population et la géographie de Montpellier - Portail Ville de Montpellier.
  23. Le point sur la canicule de , publié le par Frédéric Decker, sur le site lameteo.org (consulté le )
  24. (en) « French Station Breaks All-Time Heat Record by Astounding Margin », sur wunderground.com (consulté le ).
  25. Inrap, Rapport d'activité 2006 : Des chasseurs de la fin du Paléolithique à Montpellier, Paris, Inrap, coll. « Archéologie de terrain », , 152 p., 30 cm (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), p. 97 (consulté le ).
  26. M. Garonne, Histoire de la Ville de Montpellier sous la domination de ses premiers seigneurs, sous celle des rois d'Aragon et des rois de Majorque, 1828, p. 15.
  27. a et b Josiah Cox Russell et Philippe Wolff, « L'évolution démographique de Montpellier au Moyen Âge », Annales du Midi, vol. 74, no 60,‎ , p. 345–360 (ISSN 0003-4398, DOI 10.3406/anami.1962.4072, lire en ligne, consulté le )
  28. Dérens 1995, p. 99
  29. Alexandre Germain, Histoire de la commune de Montpellier, depuis ses origines jusqu'à son incorporation définitive à la monarchie française, t. 3, Montpellier, Imprimerie de Jean Martel Aîné, (lire en ligne), p. 148-153
  30. Marcel Bories, « Les origines de l'université de Montpellier », dans Les Universités du Languedoc au XIIIe siècle, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Cahiers de Fanjeaux 5 », (lire en ligne), p. 92-107
  31. Fisquet, p. 16
  32. [PDF] Histoire de Montpellier, page 2/2, publié le par Olivier Hirt, sur le site de la faculté d'odontologie de Montpellier (consulté le )
  33. Honoré Fisquet, La France pontificale (Gallia Christiana). Histoire chronologique et biographique des archevêques et des évêques de tous les diocèses de France : Métropole d'Avignon. Montpellier 1re partie. Maguelone, Montpellier, Agde, Étienne Repos libraire-éditeur lieu=Paris (lire en ligne), p. 18
  34. Les hommes d'affaires italiens du Moyen Âge, 1968, p. 178.
  35. Atlas historique de la province du Languedoc : la naissance du Languedoc, premières réunions des États (XIVe-XVe s.)
  36. Atlas historique de la province du Languedoc : Tracé définitif du territoire languedocien (XVe-XVIIe s.)
  37. AFP, « Archéologie: Montpellier conserve "l'un des plus beaux Mikvé du monde" », Géo,‎ (lire en ligne  )
  38. Élodie Maurot, « « Le mikvé de Montpellier n’a pas livré tous ses secrets » », La Croix,‎ (lire en ligne  )
  39. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues… - France, Eusèbe Laurière, Denis-François Secousse, Vilevault (Louis Guillaume, M. de), Bréquigny…
  40. Fisquet, p. 25
  41. Lettres patentes de Louis XI, Paris, le .
  42. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 326.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Montpellier », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  44. Académie des sciences et lettres de Montpellier, « L’Invasion du vignoble par le Phylloxéra » (consulté le ).
  45. Ghislaine Fabre, Thierry Lochard, « L'haussmannisme montpelliérain », Revue de l'Art,‎ (lire en ligne).
  46. a et b Midi 1907, l'histoire d'une révolte vigneronne.
  47. La crise viticole de 1907 sur le site histoireduroussillon.free.fr.
  48. « Il y a cinquante ans Pétain rencontre Franco à Montpellier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. Alain Alquier, « Les pénuries de la guerre et leurs conséquences : l'exemple de l'accident de tramway du 16 décembre 1943 à Montpellier », Bulletin historique de la ville de Montpellier,‎ n° 38, 2016, p. 82-97.
  50. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 32.
  51. « La folle histoire du tramway », sur midilibre.fr (consulté le ).
  52. Encyclopædia Universalis, « 23-24 novembre 1988 - France – Espagne. Sommet annuel franco-espagnol à Montpellier - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  53. a et b Ville de Montpellier, « Maîtrise de l'énergie », sur Ville de Montpellier, Ville de Montpellier, (consulté le ).
  54. « Vincent et Bruno se sont dit « oui» lors du premier mariage homosexuel en France », sur liberation.fr, (version du sur Internet Archive).
  55. « La Comédie du Livre », sur montpellier.fr (consulté le )
  56. Notice de zat.montpellier.fr.
  57. « Lesbian & Gay Pride - Montpellier Languedoc-Roussillon - Maison des LGBT », sur montpelliergay.com (consulté le ).
  58. « Musee d'arts Brut, singulier & autres ».
  59. « Quelques chiffres », sur mediatheques.montpellier3m.fr (consulté le ).
  60. « Vat XiengThong Montpellier France », sur centreculturellao.com (consulté le ).
  61. Cinéma Gaumont Comédie, publié le sur le site salles-cinema.com (consulté le ).
  62. « Etendre et redonner son éclat au cœur de Métropole - Ville de Montpellier », sur montpellier.fr (consulté le ).
  63. a et b « Montpellier : le Gaumont Multiplexe a déjà 20 ans », sur midilibre.fr (consulté le ).
  64. « Multiplexe de Montpellier : accord entre la Gaumont et Diagonal », sur Les Echos, (consulté le ).
  65. « Le ciné de Celleneuve va renaître », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  66. « Cinéma Nestor Burma - Ville de Montpellier », sur montpellier.fr (consulté le ).
  67. « Le cinéma Mégarama de Saint-Gély-du-Fesc ouvre ce mercredi », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  68. Mégarama : Ouverture le . Article france3-régions-occitanie par Fabrice Dubault et Gazette live #Montpellier par Matthieu Vautier. Complément : Mentions légales du site (consulté le ).
  69. a b c d e f g h i et j Salles-Cinema.com, « Fermeture du cinéma Le Royal à Montpellier. | Salles-cinema.Com », (consulté le ).
  70. « Répertoire numérique détaillé du fonds Pastor (25 J) », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le ).
  71. « OPÉRA ET CINÉMA DANS UN QUARTIER DÉFAVORISÉ La Paillade rhabille son béton », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  72. « L'art et essai non grata à Montpellier », sur Libération (consulté le ).
  73. « Montpellier: Les commerçants de Laissac impatients de retrouver les halles », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  74. Valérie Hernandez, « Antoine Pereniguez : « Rien ne change au Diagonal » », sur LOKKO, (consulté le ).
  75. « Montpellier : au carrefour de la place Saint-Denis, la vie sans voitures sur Clemenceau », sur midilibre.fr (consulté le ).
  76. Salles-Cinema.com, « Cinéma Le Royal à Montpellier | Salles-cinema.Com », (consulté le ).
  77. « Montpellier: Le «Royal occupé», l'ancien cinéma devenu un squat culturel », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  78. « Montpellier : des squatteurs occupent l’ancien cinéma Le Royal », sur midilibre.fr (consulté le ).
  79. « Page d'accueil de l'Académie des sciences et lettres de Montpellier », sur ac-sciences-lettres-montpellier.fr (consulté le ).
  80. Christophe Castieau, « A Montpellier, on veut que « la Mosson redevienne la marmite du diable » », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  81. « Rugby féminin : les joueuses de Montpellier championnes de France », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  82. « Coccs 29 – 19 Bobigny : championnes de France », sur montpelliersports.fr, (consulté le ).
  83. Rédaction Métropolitain, « Montpellier : qui sont ces quatre jeunes championnes de France de gymnastique artistique ? », sur /actu.fr,
  84. ffgym, « TROPHEE FEDERAL GAF, GAM ET GAC : 35 PODIUMS ENTRE COGNAC ET RODEZ », sur ffgym.fr, .
  85. Christophe Castieau, « La carte jeune ! », sur direct-montpellier-plus.com, (consulté le ).
  86. « R. I.M. la randonnée roller mensuelle à Montpellier », sur rollerinmontpellier.com (consulté le ).
  87. Les émetteurs de l'Hérault.
  88. Fiche de Radio Aviva à Montpellier
  89. Fiche d'FM Plus sur SchooP.
  90. Fiche d'Agora FM sur SchooP.
  91. Fiche de Radio Clapas sur SchooP.
  92. Site web de Divergence FM.
  93. Site web de Radio Lenga d'Oc 0
  94. « RCF Maguelone Hérault : la joie se partage sur les ondes » sur montpellier.catholique.fr.
  95. Fiche de France Bleu Hérault sur SchooP.
  96. Fiche de Radio Campus Montpellier sur SchooP
  97. Fiche de Radio Flash sur SchooP.
  98. Fiche de RTS sur SchooP
  99. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  100. « Unité urbaine 2020 de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  101. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montpellier ».
  102. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montpellier », sur insee.fr (consulté le ).
  103. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  104. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  105. Quartier Prioritaire : Mosson sur sig.ville.gouv.fr
  106. a b c et d [PDF] Ville de Montpellier, « Des éco-quartiers pour aujourd'hui », sur Ville de Montpellier, (consulté le ), p. 4.
  107. http://www.montpellier.fr/uploads/Document/WEB_CHEMIN_5720_1215181693.pdf.
  108. site internet du département de l'Hérault.
  109. Languedoc : nouveaux quartiers à Montpellier.
  110. Campus à Montpellier | Des news collaboratives à Montpellier.
  111. Cédric Nithard, « Cambacérès vaut bien un quartier de Montpellier », sur Métropolitain, (consulté le ).
  112. « Logement en 2014. Commune de Montpellier (34172) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  113. « Bilan 2016 de l’article 55 de la loi SRU (Tableau Excel) », sur Ministère de la Cohésion des Territoires, (version du sur Internet Archive).
  114. a b et c [PDF] DREAL & INSEE, « Languedoc-Roussillon - Les chiffres clés de l'habitat et du logement », DREAL, (consulté le ), p. 2.
  115. « Délais et lettre de préavis à Montpellier (34) », sur domoskit.com (version du sur Internet Archive).
  116. « Montpellier Méditerranée à vélo », sur montpellier-tourisme.fr (consulté le ).
  117. « Un Réseau express vélo de 235 km sillonnera bientôt la Métropole de Montpellier », sur midilibre.fr (consulté le ).
  118. « Baromètre FUB : Palmarès », sur Baromètre FUB : Palmarès 2021 (consulté le ).
  119. « Ligne 1 du tramway de l'agglomération de Montpellier », sur Tramway de Montpellier site indépendant (chroniques) (consulté le ).
  120. Site officiel de la TAM.
  121. « SNCF et Renfe en vitesse de croisière », publié le sur busetcar.com (consulté le ).
  122. http://compagnonnage.info/blog/blogs/blog1.php/2009/03/27/la-coquille-de-barbentane.
  123. a b et c Oddon Abbal, Les monuments aux morts de l'Hérault 1914-1918, p. 77-78.
  124. L'art de la guerre les monuments aux morts remarquables d'Occitanie, éditions l'Inventaire, 128 pages (www.patrimoines.laregion.fr), page41.
  125. « Ministère de la culture - Base Mémoire », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  126. Voir notamment la Recette du "garhiofilatum" datée de 1249, la référence dans le Roman du comte d'Anjou (début du XIVe s.), etc.
  127. Vianney Forest (aut.), « Les fouilles de la Faculté de Droit à Montpellier. Urbanisme et artisanat de la peau dans une agglomération languedocienne du bas Moyen Âge », dans Les matériaux du livre médiéval : supports, encres, pigments, reliures, Monique Zerdoun (éd.), Claire Chahine (éd.), Thierry Buquet (collab.), Paris-Orléans, IRHT, 2005 (Ædilis, Actes. Séminaires et tables rondes, 8) [En ligne] http://aedilis.irht.cnrs.fr/materiaux/22.htm
  128. Le parfum, de Patrick Süskind (1985), rappelle ce statut ancien de Montpellier. Concernant la distillation proprement dite, la distillerie la Grappe de Montpellier témoigne aujourd'hui de ce riche patrimoine.
  129. Montpellier Métropole, « La candidature de Montpellier », sur Montpellier2028.eu, (consulté en )
  130. Salah hamdaoui, « Montpellier ne sera pas Capitale européenne de la culture 2028, c'est Bourges qui a été choisie », Quotidien,‎ (lire en ligne  )
  131. Grisettes de Montpellier
  132. « Des Escalettes de Montpellier d’après une recette originale ancestrale »  , sur Midi libre, (consulté le ).
  133. « Le beurre de Montpellier », sur Spécialit' Hérault, (consulté le ).
  134. « Confiserie et dragées : Auzier Chabernac à Saint-Gély-du-Fesc », sur petitfute.com (consulté le ).
  135. « La grappe de Montpellier », sur lagrappedemontpellier.com (consulté le ).
  136. « Recette : Les Oreillettes de Montpellier », sur cuisinealafrancaise.com (consulté le ).
  137. Le Clapas, la spécialité de Montpellier.
  138. « La faïence de Montpellier ».
  139. La Villa des Cent Regards, un patrimoine insolite au cœur de Montpellier, site officiel
  140. La Villa des Cent Regards : Revue de presse
  141. Tournage au « Château de la Mogère », sur chateaux-france.fr (consulté le ).
  142. « Sortie du film Battle of the Year tourné à Montpellier », sur paperblog.fr, (consulté le ).
  143. « Actualités BAT Montpellier, Vie sauvage », sur montpellier.fr, .
  144. « Cité des belles dames. Un hommage à toutes les femmes de Montpellier, toutes femmes du Monde », sur montpellier.fr (consulté le ).
  145. « Résultats des élections européennes 2014 - HERAULT (34) - Montpellier », sur interieur.gouv.fr.
  146. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Lille », sur lemonde.fr.
  147. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Lille », sur lemonde.fr.
  148. « Les résultats des élections précédentes - Européennes 2019 - Montpellier », sur lemonde.fr.
  149. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Montpellier », sur lemonde.fr.
  150. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Montpellier », sur lemonde.fr.
  151. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections européennes de 2024 à Montpellier », sur Ministère de l'Intérieur, (consulté le )
  152. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Montpellier sur le site du ministère de l'Intérieur.
  153. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Montpellier sur le site du ministère de l'Intérieur.
  154. Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Montpellier sur le site du ministère de l'Intérieur.
  155. Résultat de l'élection présidentielle de 2022 à Montpellier sur le site du ministère de l'Intérieur.
  156. « Scrutin du 25 mai 2014 », Le Monde.
  157. « Adhérer à En Marche ! ou démissionner », publié le par Cathy Dogon sur le site France 3 Occitanie (consulté le ).
  158. a et b Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
  159. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le .
  160. Insee - Résultats du recensement de la population de 2009 - Aire urbaine de Montpellier délimitation 2010.
  161. Société d'Équipement de la Région Montpelliéraine (SERM), « Maéra, station d'épuration »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur serm-montpellier.fr (consulté le ).
  162. Nadja NASDALA, « La station d’épuration MAERA de Montpellier a réussi une première mondiale », sur actualites-news-environnement.com, (consulté le ).
  163. Ville de Montpellier, « Propreté et déchets à Montpellier », sur Ville de Montpellier, Ville de Montpellier, (consulté le ).
  164. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures : Montpellier, publié sur le site de la Commission nationale de la coopération décentralisée (consulté le ).
  165. « Jumelages » (consulté le )
  166. a b c d e et f « Jumelages » (consulté le )
  167. « https://www.gochengdu.cn/news/our-sister-cities/sister-cities-of-chengdu/montpelier-france--a394.html?xcSID=04j06l2e0bo8q3o2mh7ud63pm2 »
  168. « Jumelages » (consulté le )
  169. « https://www.fescity.com/jumelage/ »
  170. « https://www.montpellier.fr/42-fes-ville-jumelle-de-montpellier.htm »
  171. « https://www.heidelberg.de/hd/HD/Leben/Montpellier.html »
  172. « http://www.montpellier.fr/37-louisville-usa-ville-jumelle-de-montpellier.htm »
  173. « Jumelages » (consulté le )
  174. « http://mail.camara.rj.gov.br/APL/Legislativos/contlei.nsf/50ad008247b8f030032579ea0073d588/3f4147a57ed8aa3483257e8800663664?OpenDocument »
  175. « https://www.montpellier.fr/4102-rio-de-janeiro.htm »
  176. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/detailProjet.html?criteres.prjId=14670 » (consulté le )
  177. a et b « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  178. « Ville d'Obninsk - Oblast (Province) de Kalouga - Ville de Montpellier », sur montpellier.fr (consulté le ).
  179. https://www.allthemontpeliers.org/
  180. Ville de Montpellier, « Réussite éducative / Écoles », sur montpellier.fr, Ville de Montpellier (consulté le ).
  181. http://www.julesguesde.fr/spip.php?rubrique89 lycée Jules-Guesde.
  182. Lycée Jean-Monnet, publié sur le site pss-archi.eu (consulté le )
  183. Lycée Jean-Monnet : Le lycée propose 6 enseignements artistiques, publié sur le site lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr (consulté le )
  184. Lycée Jean-Monnet : Six arts sont proposés aux élèves, publié sur le site lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr (consulté le )
  185. Lycée Jean-Monnet : Formations artistiques, publié sur le site lyc-monnet-montpellier.ac-montpellier.fr (consulté le )
  186. [PDF] INSEE, 2003 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0302.pdf.
  187. « Gui de CHAULIAC (1298-1368) », sur medarus.org (consulté le ).
  188. Ville de Montpellier, « Établissements de santé - Ville de Montpellier », sur Ville de Montpellier, Ville de Montpellier (consulté le ).
  189. Découvrir le CHU de Montpellier.
  190. http://www.chu-montpellier.fr/fr/presentation_infrastructures.html.
  191. Présentation.
  192. Présentation.
  193. Site de la clinique Rech.
  194. Oc Sante.
  195. Les maisons de retraite dans le Languedoc-Roussillon.
  196. Insee, 2002 - http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/doc_travail_atlas.pdf.
  197. « Les migrations résidentielles de Montpellier Agglomération - Synthèse - Repères pour l'économie du Languedoc-Roussillon / Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  198. Insee - Recensement de la population de 2006 - Évolution et structure de la population de Montpellier sur le site www.recensement-2006.insee.fr.
  199. http://www.recensement-2006.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&zoneSearchField=LANGUEDOC+ROUSSILLON&codeZone=91-REG&normalizedSearch=&idTheme=3&rechercher=Rechercher Insee - Recensement de la population de 2006 Évolution et structure de la population du Languedoc-Roussillon.
  200. Résultats des élections européennes de 2009 sur Montpellier.
  201. « Étrangers - Immigrés en 2016 − Commune de Montpellier (34172) | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  202. « https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212 », sur insee.fr (consulté le ).
  203. Quelle évolution de la ségrégation résidentielle en France ?, , France Stratégie
  204. « IMG1B - Population immigrée par sexe, âge et pays de naissance en 2016 − Recensement de la population – Résultats pour toutes les communes, départements, régions, intercommunalités.. −Étrangers - Immigrés en 2016 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  205. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  206. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  207. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  208. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Montpellier (34172) », (consulté le ).
  209. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Hérault (34) », (consulté le ).
  210. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Montpellier », sur Géorisques (version du sur Internet Archive).
  211. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  212. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
  213. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Montpellier-Lunel-Maugio-Palavas », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
  214. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  215. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  216. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  217. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Montpellier », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  218. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  219. a et b La paroisse Saint-Firmin de Montpellier (XIIIe – XVe siècles).
  220. Site officiel du Carmel de Montpellier.
  221. Site du Cours Notre-Dame.
  222. « Temple de l'église réformée », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  223. « Temple », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  224. (en-US) « Chez Théo », sur Chez Théo (consulté le ).
  225. « Kehilat Kedem, Synagogue libérale de Montpellier. » (consulté le ).
  226. « Les mormons », sur cerclegenealogiquedelanguedoc.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  227. étude sur les villes européennes 2004 DATAR.
  228. "Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans le magazine féminin Elle le 19 juin 2023 [1]
  229. « Fichier RFDM2010COM : revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  230. « Agence d'intérim en ligne à Montpellier - MisterTemp' », sur MisterTemp (consulté le ).
  231. Classement ECER 2010.
  232. PLU sur le site de la ville de Montpellier.
  233. Pascale Scheromm, Coline Perrin et Christophe Soulard, « Cultiver en ville… Cultiver la ville ? L’agriculture urbaine à Montpellier », cairn.info.
  234. Commune de Montpellier sur le site de l'INSEE : chiffres clés Évolution et structure de la population.
  235. Placido Llorca, « Montpellier, commune viticole », sur Vin Vigne, (consulté le ).
  236. « Dell France », sur Dell (version du sur Internet Archive).
  237. « Alstom : l’histoire mouvementée d’un fleuron de l’industrie française », sur SudOuest.fr (consulté le ).
  238. « Premières estimations du taux de pauvreté des plus grandes communes de France », sur lecompas.fr (consulté le ).
  239. Observatoire des inégalités - Le taux de pauvreté des 100 plus grandes communes, consulté le .
  240. https://www.insee.fr/fr/statistiques/1405599?geo=COM-34172 Comparateur de territoires Commune de Montpellier], consulté le .
  241. Problèmes sociaux.
  242. « MHSC : Une journée dédiée à la lutte contre l’homophobie », sur LFP.
  243. « Blason de Montpellier (34172) », sur Geneawiki, (consulté le ).
  244. Site euraldic.com.
  245. Valérie Lafage, « Montpellier, ville de sûreté protestante (1598-1629) », Bibliothèque de l'École des chartes, Paris, Société de l'École des chartes, nos 160-2,‎ , p. 586 (ISSN 1953-8138, DOI 10.3406/bec.2002.451107).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

modifier

Histoire de la ville

modifier

Par ordre chronologique de publication :

  • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier, 1739.
  • Charles d'Aigrefeuille, Histoire de la ville de Montpellier depuis son origine jusqu'à notre temps, vol. 1, Montpellier, Camille Coulet libraire-éditeur, , nouvelle éd. (lire en ligne), vol. 2, 1877, vol. 3, 1879, vol. 4, 1883
  • Louise Guiraud, Histoire du culte et des miracles de N.-D. des Tables, Montpellier, Chez les libraires catholiques, (lire en ligne)
  • Louise Guiraud et Louis Lacour de La Pijardière (éditeur scientifique), Recherches topographiques sur Montpellier au Moyen Âge, formation de la ville, ses enceintes successives, ses rues, ses monuments, etc. avec quatre plans, Montpellier, Camille Coulet libraire-éditeur, (lire en ligne)
  • Jean Baumel, Histoire d'une seigneurie du Midi de la France, vol. 1 : Naissance de Montpellier (985-1213), Montpellier, éditions Causse et Cie, , 304 p..
  • Jean Baumel, Histoire d'une seigneurie du Midi de la France, vol. 2 : Montpellier sous la seigneurie de Jacques le Conquérant et des rois de Majorque. Rattachement de Montpelliéret et de Montpellier à la France (1213-1349), Montpellier, éditions Causse et Cie, , 415 p..
  • Gérard Cholvy (dir.), Histoire de Montpellier, Éd. Privat, 1984.
  • Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, Montpellier, la ville médiévale, Paris, Imprimerie nationale, 1992, 312 p. 180 ill.
  • Félix Platter et Thomas Platter, récits de voyages entre 1499 et 1628, édités par Emmanuel Le Roy Ladurie, Le Siècle des Platter, 2 tomes, Éd. Fayard, 1995 et 2000.
  • Josef Smets, « Quatre voyageurs allemands à Montpellier, XVIIe – XIXe siècles », Bulletin historique de la ville de Montpellier, 1998, p. 51-65.
  • Jeannine Redon, Histoire de Montpellier, 2002, 285 pages, ill.
  • Jeannine Redon, Nouvelle histoire de Montpellier, 2015, Cazouls-lès- Béziers, Edition du Mont.
  • Roland Jolivet, Montpellier, secrète et dévoilée, Montpellier, R. Jolivet, , 131 p.
  • Gislaine Fabre, Thierry Lochard et Bernard Gauthiez, Élisabeth Zadora-Rio, Henri Galinié (sous la direction de), « Montpellier », dans Village et ville au Moyen Âge: Les dynamiques morphologiques, Tours, Presses de l'université François-Rabelais, coll. « Villes et territoires », (lire en ligne), p. 131-148 (partiel)
  • Pierre Macaire, Montpellier : pas à pas, au fil des ans, au fil des rues (Guide touristique et de visite), Copenhague, Notre-Dame-de-Londres, le Plein des sens, , ill., 72, 21 cm (ISBN 87-90493-16-8 et 9788790493165, BNF 39157035, SUDOC 078977673, présentation en ligne)
  • Jean Nougaret, Montpellier monumental, Paris, Monum, Éd. du Patrimoine, 2005, vol., 500 pages (Cahiers du patrimoine) (ISBN 2-85822-809-4).
  • Brigitte Alzieu, Montpellier, années soixante, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, 2005, 159 pages (Témoignages et récits) (ISBN 2-84910-215-6).
  • Louis Secondy et Jean Nougaret, Montpellier, ville de savoir : les établissements d'enseignement supérieur, secondaire et les pensionnats de 1800 à 1960, Castries, Mistral, , 253 p.
  • Dominique Balaÿ et Virginie Delaban, Il était une fois Montpellier, Fécamp, Éd. des Falaises, , 56 p. (ISBN 2-84811-040-6).
  • Albert Fabre, Petite histoire de Montpellier : depuis son origine jusqu'à la fin de la Révolution, Monein d. Princi Negue, 2006, 236 pages (Arremoludas, no 153) (ISBN 2-84618-337-6).
  • Laurence Catinot-Crost, Autrefois Montpellier : le fleuve gascon à la Belle Époque, Biarritz, Atlantica, 2006, 245 pages (Autrefois) (ISBN 2-84394-949-1).
  • Thierry Arcaix, Montpellier de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, A. Sutton, , 191 p.
  • Alain Chartrain, « Montpellier, archéologie d’une réussite médiévale », p. 130-132 dans Césari et al., Grandes découvertes de l’archéologie méditerranéenne (1959-2009), Paris, Actes Sud, 2009, 213 p.
  • Raymond Huard, Jeanne Galzy, romancière ou la surprise de vivre, éditions Inclinaison, 2009.
  • Marie Susplugas, Montpellier secret et insolite : Les trésors cachés de la belle Languedocienne, Paris, Éditions Les Beaux Jours, , 160 p. (ISBN 978-2-35179-069-4).
  • Christian Amalvi et Rémy Pech, Histoire de Montpellier, Toulouse, Privat SAS, coll. « Histoire des villes », , 925 p.

Géographie

modifier
  • Raymond Dugrand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses universitaires de France, P.U.F., Paris, 1963.
  • Raymond Dugrand, La garrigue montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage, P.U.F., Paris, 1964.
  • Robert Ferras, Montpellier, croissance urbaine et nouvelle organisation de l'espace, BSLG, Montpellier, 1974.
  • Robert Ferras, Écusson et polygone. Enfants et retraités dans le centre de Montpellier, Bulletin de la Société languedocienne de géographie, Montpellier, 1978.
  • Robert Ferras et Jean-Paul Volle, Montpellier Méditerranée, éd. Économica, Paris, 2002.
  • Gérard-François Dumont, Chalard Laurent, Population & Avenir, (2007), Les métropoles régionales intermédiaires en France : quelle attractivité ? Collection Travaux, no 5, La Documentation française/DIACT, Paris, 88 pages.
  • Jean du Boisberranger et Marie Susplugas, Montpellier, éditions Alcide, 2008.

Actualités

modifier
  • presse locale et régionale : La Gazette économique et culturelle (magazine hebdomadaire), La Gazette de Montpellier (hebdomadaire), La Marseillaise - L'Hérault du jour (quotidien), Midi libre (quotidien), Direct Montpellier Plus (quotidien) ;
  • bulletin d'information institutionnel :
    • municipal : Montpellier Notre Ville, Tip Top (pour les jeunes de 13 à 25 ans), Vivement (pour les seniors),
    • de la métropole : Harmonie.

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier