MO.CO.
Montpellier Contemporain ou MO.CO est depuis le une dénomination attribuée au regroupement d’établissements, composé d'une école d’art, l'école supérieure des beaux-arts de Montpellier et de deux lieux d’exposition, le MO.CO. et le MO.CO. Panacée.
| Type |
Musée d'art, académie des arts, organisme lié à l'art (d), établissement public local culturel |
|---|---|
| Ouverture | |
| Dirigeant |
Numa Hambursin |
| Surface |
3 150 m2 (MO.CO.) [1] 1 000 m2 (MO.CO. La Panacée) |
| Visiteurs par an |
240 000 (chiffres 2019 pour MO.CO. + MO.CO. Panacée = 150 000 visiteurs + événements “hors les murs” = 90 000 visiteurs)[2] |
| Site web |
| Collections |
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| Adresse | |
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| Coordonnées |
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Histoire
modifierLa dénomination, Montpellier Contemporain est créée par arrêté le [3]. Cette reprise, initiée par la métropole de Montpellier et le critique d’art Nicolas Bourriaud[3],[4],[5], leur confère les statuts d'un établissement public de coopération culturelle (EPCC). Ses nouvelles attributions lui permettent d'être multi-sites et de pouvoir délivrer des diplômes propres à l'établissement[3].
Controverse
modifierUne pétition est réalisée, en , pour dénoncer un appel d’offres non rémunéré pour la réalisation de l'identité visuelle (logo et charte graphique) de Montpellier Contemporain[6]. Avec presque 5 000 signataires en une semaine, la procédure est déclarée sans suite[7].
Labellisation
modifierLors de l'inauguration du 29 juin 2019, le ministre de la culture Franck Riester annonce que le label de Centre d'art contemporain d'intérêt national sera délivré au MO.CO. dès 2020[8].
Missions
modifierInstitué pour une durée illimitée, l'établissement a pour principales missions[3] :
- de participer au service public de l'enseignement supérieur et de la recherche dans le domaine des arts plastiques ;
- de développer la production, l'exposition et la médiation de l'art contemporain, dans et hors ses murs ;
- d'encourager la création contemporaine, notamment par l'exposition des œuvres d'artistes vivants et l'organisation d'échanges entre créateurs et avec le public ;
- d'organiser toute manifestation visant à diffuser et à approfondir la connaissance de l'art contemporain ;
- de participer, par tous moyens, à l'enrichissement et à la diffusion de la réflexion sur les questions touchant à la société et à la culture contemporaine.
Composition
modifierEngagées depuis 2014, la métropole Montpellier 3M et la mairie de Montpellier, sous l'égide de l'État, mettent à disposition trois sites consacrés à l'art contemporain.
Gouvernance
modifier- Directeur général (MO.CO.) : Numa Hambursin[9], nommé en mars 2021
- Président :
- Vanessa Bruno (styliste et chef d’entreprise), de juillet 2017 à septembre 2020
- Éric Penso (maire de Clapiers)[10]
MO.CO. Esba
modifierLe MO.CO. Esba (École supérieure des beaux-arts de Montpellier) est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche à vocation artistique qui relève de la tutelle pédagogique du ministère de la Culture et de la Communication. Désormais intégrée à l’établissement public de coopération culturelle MO.CO.
MO.CO. Panacée
modifierLe MO.CO. Panacée est un centre d'art contemporain et est un lieu de rencontres et d’échanges ouvert le situé dans l’ancien collège royal de médecine rénové par la ville de Montpellier[11]. Il dispose de 1 000 m2 d'exposition dans l'Écusson de Montpellier[12]. Le centre d'art est aussi composé d'un restaurant appelé « Le Café de La Panacée »[13], d'une résidence universitaire en partenariat avec le CROUS, d'un patio et d'un auditorium[11].
MO.CO.
modifierLe MO.CO. et son jardin sont un musée d’art contemporain ouvert le [14]. Il dispose d'une surface de 3 500 m2 dans l'ancien Hôtel Montcalm, près de la gare de Montpellier-Saint-Roch[15],[4]. Sans collection permanente, cet espace est consacré à l'exposition de collections publiques ou privées provenant du monde entier[14]. Le musée est accompagné d'un restaurant (« FAUNE »)[16] et d’une boutique, tenue par Sauramps[17].
Expositions
modifier
- 2023 : « Immortelle. La vitalité de la jeune peinture figurative française »[18], commissariat de Numa Hambursin et Amélie Adamo (MO.CO. et MO.CO. Panacée)
Références
modifier- « MoCo, Montpellier Contemporain », sur montpellier3m.fr (consulté le ).
- « MoCo à Montpellier : Nicolas Bourriaud capitalise sur la "bonne réputation" acquise » sur midilibre.fr.
- [PDF]Arrêté 2017/SGAR, page 30 sur 52, publié le sur le site de La préfecture et les Services de l'État en région Occitanie (consulté le 12 février 2019)
- « L'hôtel Montcalm, futur quartier général de l'art contemporain », publié le 5 avril 2017 par Nicolas Bonzom, sur le site de 20 Minutes (consulté le 30 août 2018).
- Judicael Lavrador, « Au MoCo à Montpellier, Nicolas Bourriaud hors du tableau », Libération, (lire en ligne).
- « Appel d'offres du MoCo à Montpellier », publié sur change.org (consulté le 12 février 2019).
- « Annulation de l'appel d'offres inique du MoCo », publié le sur change.org (consulté le 12 février 2019).
- « Montpellier : le ministre de la Culture inaugure chaleureusement le MOCO » sur actu.fr/occitanie.
- Ysis Percq, « Numa Hambursin, passeur d’art contemporain », La Croix, (lire en ligne).
- « Culture : Éric Penso, nouveau président du Mo.Co. » sur lagazettedemontpellier.fr.
- « La Panacée : Centre d'art contemporain - Ville de Montpellier », sur montpellier.fr (consulté le ).
- « MO.CO. Panacée », sur moco.art (consulté le ).
- « Restaurant de La Panacée », sur moco.art (consulté le ).
- « MO.CO. Montpellier Contemporain », sur montpellier3m.fr (consulté le ).
- MoCo, Montpellier Contemporain, publié sur le site de Montpellier Méditerranée Métropole (consulté le 30 août 2018)
- « Restaurant de l'Hôtel des collections », sur moco.art (consulté le ).
- « Sauramps MoCo Sauramps à MONTPELLIER », sur Sauramps (consulté le ).
- Immortelle. La vitalité de la jeune peinture figurative française (catalogue de l'exposition), textes de Numa Hambursin et Amélie Adamo, Milan, SilvanaEditoriale, 2023 (ISBN 9-788836654062).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLien externe
modifier- Site officiel du MO.CO.
