1918
année
L'année 1918 est une année commune qui commence un mardi.
Chronologies
Photo prise juste après la signature de l'Armistice, le .
1915 1916 1917 1918 1919 1920 1921 Décennies : 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
En bref
modifier- 8 janvier : « Quatorze points de Wilson ».
- 3 mars : traité de Brest-Litovsk.
- 21 mars-18 juillet : offensive du printemps.
- 8 août-11 novembre : offensive des Cent-Jours.
- 30 octobre : armistice de Moudros.
- 3 novembre : armistice de Villa Giusti.
- 9 novembre : début de la révolution allemande et proclamation de la république.
- 11 novembre :
- armistice de Rethondes ; fin de la Première Guerre mondiale.
- Confrontė à la dislocation de l'Autriche-Hongrie, l'empereur et roi Charles Ier renonce à l'exercice du pouvoir. Proclamations successives de la république dans les États successeurs.
Événements
modifierAfrique
modifier- 14 janvier : promulgation de huit décrets qui introduisent un ensemble de réformes en Afrique-Occidentale française et en Afrique-Équatoriale française. Blaise Diagne, député du Sénégal, est promu commissaire de la république pour le recrutement des troupes en Afrique Noire[1].
- Création de l’École de Médecine de Dakar[2] (ouverture le 1er novembre).
- 22 janvier : démission du gouverneur général du Soudan français Joost van Vollenhoven, en désaccord avec Blaise Diagne, qui préconise une levée en masse parmi les populations africaines. Il sera tué la même année sur le front. Blaise Diagne parvient à mobiliser 63 000 recrues[1]. En 1918, 95 bataillons de tirailleurs « sénégalais » sont engagés en Europe, en Afrique et en Orient. 180 000 soldats africains ont été recrutés par la France pour le front européen entre 1914 et 1918. À leur retour, ayant appris à lire et acquis des connaissances techniques et militaires, ils aspirent à de nouveaux emplois, ce qui provoque l’émergence d’une nouvelle classe sociale parmi les Noirs.
- 18 avril : le tirailleur Cheikou Cissé (1890-1933) est condamné par le conseil de guerre de Dakar, qui invoque la sûreté de l’État, à la peine de déportation perpétuelle[3].
- Mai - juin : grève des éboueurs à Johannesbourg (« grève des seaux »). 152 employés municipaux noirs sont condamnés à deux mois de travaux forcés[4].
- 5 juin : fondation de l'Afrikaner Broederbond à Johannesbourg[5].
- 12 juin, Afrique de l’Est : le général allemand Lettow-Vorbeck prend Alto Molocue à 200 km de Nampula, au Mozambique[6].
- 1er juillet : grève de 15 000 mineurs en Afrique du Sud[7].
- 12 juillet : révoltés à la suite d'une rafle de conscrits ordonnée par l’administrateur Grange, des insurgés sahoué s’emparent de cinq cents kilos de poudre au dépôt de Grand-Popo, au Dahomey, puis le 14 juillet, ils sabotent la ligne télégraphique. Une palabre organisée à Doutou par le gouverneur Fourn tourne à la bataille rangée et l’administrateur Grange est tué. Le mouvement s’entend à tout le cercle de Mono et l’ordre n’est rétabli qu’en janvier 1919[8].
- 1er juillet-3 juillet : Lettow-Vorbeck est victorieux des Portugais à Namacurra, au Mozambique, et s’empare d’un important arsenal[9].
- 2 septembre : Lettow-Vorbeck, attaqué par trois bataillons du King’s African Rifles près de Lioma, évite de justesse l’encerclement[6].
- Septembre : la pandémie de grippe espagnole atteint l’AOF[10] et en Afrique de l’Est[10].
- 2 novembre : Lettow-Vorbeck attaque Fife et entre en Rhodésie[6].
- 23 novembre : reddition des troupes allemandes de Lettow-Vorbeck à Abercorn, en Rhodésie du Nord[6].
- 20 décembre : Bamako et Kayes sont érigées en communes mixtes[11].
- 31 décembre : législation du statut de squatter par la Resident Native Ordinance au Kenya[12].
- Création de l’Église luso-africaine au Mozambique (Igreja Episcopal Luso-Africana de Moçambique)[13].
Amérique
modifier- 10 février : Marco Fidel Suárez est élu président de la Colombie[14].
- 28 mars - 1er avril : émeute de Québec. L’armée fait feu sur les manifestants : quatre sont tués, on compte plusieurs blessés ; la police procède à 58 arrestations. Le gouvernement Robert Borden suspend l’Habeas corpus le [15].
- 31 mars : début d’une révolte étudiante en Argentine. Manifestation de masse à Córdoba[16].
- 11 avril : fondation de la Fédération universitaire d'Argentine[17].
- 12 mai : création à Saltillo de la Confédération régionale ouvrière mexicaine (es) (CROM, Confederación Regional Obrera Mexicana)[18].
- 12 juin : les États-Unis font approuver une Constitution à Haïti lors d’un référendum truqué[19]. Le pays est administré conjointement par les États-Unis et un dictateur fantoche.
- 21 juin : la Fédération universitaire de Córdoba lance un Manifeste qui remet en cause totalement le fonctionnement de l'université en Argentine[20].
- 20 - 31 juillet : le premier congrès de l’Union argentine des étudiants à Córdoba pose les bases de la Réforme universitaire[17].
- 7 octobre : décret du président Hipólito Yrigoyen reprenant presque intégralement le Manifeste de Córdoba pour la réforme de l’université en Argentine[21]. Les dispositions sont appliquées aux autres universités en Argentine, et la réforme se diffuse dans toute l’Amérique latine.
- 18 novembre, Brésil : insurrection anarchiste à Rio de Janeiro[22]. L’état de siège est proclamé par le gouvernement fédéral[23].
- 22 novembre, Chili : marche contre le coût des aliments organisée à Santiago par l'Asamblea Obrera de Alimentación Nacional ; d’autres manifestations suivent le et le [24].
Asie et Pacifique
modifier- 18-22 février : le soviet de Tachkent réprime l’autonomie du Turkestan russe à Kokand, qui est pillée et dont la population musulmane est massacrée[25]. L’épisode marque le début de la révolte des Basmatchis en Ouzbékistan, mouvement de résistance qui combat les forces soviétiques jusqu’en 1924[26].
- 28 février, Inde : Gandhi prend la tête d’une grève des ouvriers du textile à Ahmedabad, qui débouche le 18 mars sur un compromis avec les industriels[27].
- 15 mars, Inde : premier jeûne se rattachant à une action publique de Gandhi, pour soutenir la grève des ouvriers de filatures d’Ahmedabad[27].
- 22 mars-6 juin, Inde : Gandhi lance une nouvelle campagne de satyagraha pour aider les paysans du district de Kheda au Gujarat dans leur lutte pour obtenir une baisse de l’impôt foncier face à la famine[27].
- Mars : des troupes chinoises franchissent la frontière mongole avec l’autorisation du Bogdo Gegen, sous prétexte de protéger la frontière orientale contre la Russie soviétique[28]. Arrivée de Russes blancs en Mongolie. Mouvement panmongoliste, soutenu par le Japon et dirigé par l’Ataman Semionov[29].
- 5 avril :
- débarquement à Vladivostok de 160 fusiliers marins japonais après l’assassinat de quatre commerçants japonais[30]. Début des opérations de l’armée japonaise en Sibérie contre la Russie soviétique.
- début du règne de Salote Tupou III, reine des Tonga (fin en 1965)[31].
- 30 avril : création de la république socialiste soviétique autonome (RSSA) du Turkestan, rattachée à la république socialiste fédérative soviétique (RSFS) de Russie[32].
- 4 mai : Sun Yat-sen, sous la pression des militaires, démissionne de ses fonctions de chef du gouvernement de Canton[33].
- 18 mai, Indes néerlandaises : première réunion du Volksraad[34].
- 22 juillet - septembre : émeutes du riz ; vague de grèves au Japon dans les grands centres industriels, suivie d’un vaste mouvement d’agitation rurale[35].
- 2-3 août : les forces expéditionnaires alliées débarquent à Vladivostok[36] (Américains, Canadiens, Chinois, Italiens, Français, Tchèques et Japonais).
- 10 août : l’accord de Chamdo, cessez-le-feu dans le conflit armé entre le Tibet et la Chine est conclu avec l’aide des Britanniques. Des efforts sont entrepris pour résoudre le problème tibétain avec la médiation britannique, (août 1919), mais ils ne donnent pas de résultats[37].
- 10 octobre :
- Xu Shichang devient président de la république de Chine à Pékin[33].
- les représentants chinois et tibétains signent un armistice à Rongbatsa qui délimite les frontières orientales du Tibet avec la Chine[37].
- Le Traité de Rongbatsa fixe les frontières entre l'Inde, le Népal, le Tibet et la Chine.
- 13 novembre : une déclaration d’indépendance de la Corée est proclamée par trente-neuf personnalités influentes en Mandchourie. Elle est réaffirmée en 1919 à Séoul lors du mouvement du 1er mars[38].
- 16 novembre, Chine : le gouvernement de Pékin décide d’une trêve dans la guerre civile avec le gouvernement militaire de Canton[33].
- 24 novembre : une mission militaire française d’aéronautique embarque à Marseille pour le Japon. Cinquante militaires atteignent Kobe le [39].
- 6 décembre : loi sur l’université au Japon[40].
Proche-Orient
modifier- 8-10 janvier : des Abkhazes et des Tatars, appuyés par des hommes de la « Division sauvage », attaquent et pillent les convois militaires russes en gare de Chamkhor, près de Gandzak, faisant plus d’un millier de morts[41].
- 13 janvier : décret du Sovnarkom reconnaissant l’indépendance de l’Arménie « turque » conquise au printemps 1916 par l’armée russe[42].
- 12 février : les Ottomans lancent une offensive dans le Caucase et reprennent Erzincan[43].
- 14 février : Stephen Pichon, ministre français des Affaires étrangères, envoie une lettre officielle à Nahum Sokolow dans laquelle il affirme que « l’entente est complète entre les gouvernements français et britannique en ce qui concerne la question d’un établissement juif en Palestine ». Le 9 mai, c’est au tour du gouvernement italien d’envoyer une lettre à Sokolow, qui parle de la formation « d’un centre national israélite » et mentionne le respect des « droits politiques » des communautés non juives. Le président Wilson ne prend pas position officiellement, mais le 31 août, dans une lettre au rabbin Stephen Wise, il exprime sa satisfaction devant les progrès du mouvement sioniste depuis la déclaration Balfour[44].
- 23 février : première réunion à Tiflis du Seïm, une assemblée régionale réunissant les députés de Transcaucasie[45] ; Nicolas Tcheidze en est élu le président.
- 3 mars : paix séparée entre Lénine et les empires centraux signée à Brest-Litovsk. La Russie évacuera les provinces d’Anatolie orientale pour les restituer à la Turquie. Ardahan, Kars et Batoum seront également évacuées par les troupes russes[46].
- 12 mars : les troupes ottomanes reprennent Erzurum et le 25 mars, elles ont atteint la frontière d’avant-guerre[43]. Les chrétiens qui n’ont pas fui Erzurum sont massacrés. Les troupes arméniennes se replient sur Kars tandis que les irréguliers arméniens qui couvrent leur retraite perpètrent des massacres de civils musulmans[47]
- 14 mars-14 avril : échec de la conférence de paix de Trébizonde entre la Transcaucasie et la Turquie[48]. La délégation transcaucasienne présidée par le Géorgien Tchenkeli refuse de reconnaître le traité de Brest-Litovsk.
- 30 mars-2 avril : évènements de mars ; de 3 000 à 12 000 personnes, majoritairement des Azéris, sont massacrés à Bakou et aux alentours par des Arméniens radicaux et les troupes bolchevique[49],[50].
- 3 avril : les troupes ottomanes sont à Sarıkamış, le 6 à Van, le 14 à Batoum[43].
- 14 avril : le Seïm de Transcaucasie déclare la guerre à la Turquie[45].
- 22 avril : proclamation par le Seïm de la république fédérative démocratique de Transcaucasie, qui rompt tous liens avec la Russie[45]. Elle éclate le 26 mai quand la Géorgie proclame son indépendance.
- 25 avril : la garnison arménienne de Kars abandonne la place aux Turcs[43].
- 11 mai : les négociations de paix reprennent à Batoum, entre l’Empire ottoman et la république de Transcaucasie[51].
- 21 - 28 mai : après trois batailles (Karakilissé, Bach Abaran et Sardarabad), les forces arméniennes bloquent l’avance turque sur Erevan[52].
- 26 mai : la Géorgie proclame son indépendance[46].
- 27 mai : proclamation de la république démocratique d’Azerbaïdjan[46]. Le pays est occupé par l’Armée rouge en 1920.
- 28 mai :
- les Arméniens, au préalable sous la domination tsariste, proclament leur indépendance, fondant la république autonome d’Arménie, reconnue par les Alliés en 1920[46]. 450 000 Arméniens se sont réfugiés dans l’Arménie indépendante, réduite à 9 000 km2. Ils s’ajoutent au 310 000 habitants (230 000 Arméniens, 80 000 musulmans). 40 000 réfugiés se trouvent dans la seule ville d’Erevan. La famine, le choléra et le typhus font plus de 180 000 victimes dans les six premiers mois.
- accords préliminaires de Poti ; l’Allemagne prend la Géorgie sous sa protection en échange du droit d’utiliser les chemins de fer géorgiens pour le transport de ses troupes. Un traité définitif est signé à Berlin le 15 août[53]. Un corps expéditionnaire allemand venant de Crimée sous le commandement du Major Général Kress von Kressenstein débarque le 8 juin à Poti et rejoint Tbilissi le 10 juin[54].
- 4 juin : l’Empire ottoman signe à Batoum trois traités de paix séparés avec les républiques d’Arménie, de Géorgie et d’Azerbaïdjan. Seul le général arménien Andranik refuse de reconnaître le traité et résiste dans les montagnes du Karabakh et du Zankézour d’où il harcèle les Turcs jusqu’à l’armistice de Moudros[55].
- 30 juin : formation d’un ministère à prépondérance dachnak sous la présidence de Hovannès Katchaznouni en Arménie[56].
- 3 juillet : début du sultanat ottoman de Mehmed VI Vahideddin (fin en 1922)[57].
- 26 juillet : le pouvoir à Bakou est transféré du soviet local à une « dictature centrocaspienne » formée de SR de droite, de Dashnaks et des Mencheviks[58].
- 5-16 août : un corps expéditionnaire britannique, la « Dunsterforce », débarque à Bakou à l’appel du Conseil national arménien alors que la ville est menacée par les Turcs ; le 17, il occupe la ville[58].
- 20 août : Mustapha Kemal prend la tête de l’armée turque sur le front de Palestine[59].
- 14 septembre : les Britanniques doivent se retirer de Bakou. La population arménienne est massacrée. Les Turcs de Nouri Pacha entrent dans la ville le 16 septembre[60].
- 19 septembre : victoire d’Allenby à la bataille de Megiddo. La Palestine passe sous contrôle britannique après la prise de Haïfa, Acre et Es Salt le 23 septembre[61].
- 25 septembre : prise d’Amman par les Britanniques qui contrôlent ainsi le chemin de fer du Hedjaz[61].
- 27 septembre : prise de Deraa par les Britanniques[61].
- 30 septembre : Français et Britanniques signent un nouvel accord interprétatif de l’accord Sykes-Picot, qui reconnaît l’existence d’une zone d’influence française en Syrie mais établit l'unité du commandement allié sous le commandement d’Allenby[62].
- 3 octobre : précédé par les Arabes (Lawrence et Fayçal le 1er octobre), Allenby entre dans Damas[63]. Il partage les régions syro-palestiniennes en trois zones militaires sous son autorité ; britannique (Palestine), arabe (de Damas à Alexandrette) et française (Liban)[64].
- 5 octobre, Syrie : Fayçal, au nom du sultan Hussein, installe un « gouvernement constitutionnel indépendant » arabe à Damas, présidé par Ali Rida Rikabi, qui entend avoir autorité sur l’ensemble de la région[64]. La tension s’installe entre Français et Arabes.
- 7 octobre : la division navale de Syrie, commandée par le contre-amiral Varney, pénètre dans la rade de Beyrouth où la rejoint le lendemain le général Bulfin, commandant le 21e corps britannique puis le détachement français du colonel de Piépape, nommé par Allenby gouverneur militaire de la ville[65]. Le 13 novembre, la France prend position à Alexandrette, Tripoli et Lattaquieh[66].
- 8 octobre : démission du gouvernement Jeune-Turc de Talaat Pacha. Ahmed Izzet Pacha devient grand vizir ottoman le 14 octobre et charge immédiatement le général Townshend, capturé à Kut en 1916, de porter à l’amiral Cathorpe, commandant de l’escadre britannique en Égée, une demande d’armistice ; les négociations s’ouvrent dans la rade de Moudros le 26 octobre[67].
- 25 octobre : chute d’Alep[68].
- 30 octobre : signature de la convention de Moudros qui démobilise immédiatement l’armée ottomane[46]. Confiscation de la flotte, reddition des forces actives dans les régions arabes et évacuation de la Transcaucasie. La circulation dans les Détroits est libre et la région est occupée par les Alliés. Tous les moyens de communications ottomans sont rendus libres d’utilisation aux Alliés. L’article 7 permet aux vainqueurs d’occuper certains points stratégiques de leur choix.
- 1er novembre : les principaux dirigeants de l’Empire ottoman (Jamal Pacha, Talaat Pacha, Enver Pacha) s’enfuient en Allemagne. Le CUP s’autodissout et laisse les responsabilités politiques à l’Entente libérale[69].
- 4 novembre : Mossoul est occupée par les Britanniques en dépit de l’accord Sykes-Picot[70].
- 7 novembre : le Royaume-Uni obtient de la France qu’elle signe une déclaration commune affirmant que le but des Alliés en Orient est « l’établissement de gouvernements et d’administrations indigènes » que les populations arabes « se seront librement données »[63].
- 13 novembre :
- les forces alliées occupent Constantinople[69] (fin le ).
- en Égypte, les nationalistes, dirigés par Saad Zaghlul forment une délégation (en arabe, Wafd) qui rencontre le haut-commissaire britannique en Égypte, sir Reginald Wingate, qui refuse d’entendre leurs revendications et affirme que le Royaume-Uni doit maintenir sa souveraineté sur le pays[71].
- 28 novembre : les troupes anglo-françaises du Levant, renforcées de trois bataillons arméniens, débarquent à Alexandrette, dans le but de créer en Cilicie un foyer national arménien sous la protection de la France. Répondant à l’appel du haut-commissaire Georges-Picot, 150 000 Arméniens émigrés en Syrie et en Mésopotamie viennent s’installer dans la région[72].
- 2-4 décembre : Clemenceau et Lloyd George se rencontrent à la conférence de Londres et s’entendent pour un nouveau partage des responsabilités au Proche-Orient. La France accepte que la Palestine ne soit pas internationalisée et passe sous l’influence du Royaume-Uni. Elle lui cède également la région de Mossoul, mais en échange obtient une participation à l’exploitation du pétrole de Mésopotamie. Clemenceau reste ferme sur la présence française en Syrie[62],[70].
- Les Britanniques organisent en Mésopotamie une consultation populaire dont les questions sont clairement dirigées en faveur de la constitution d’un État arabe sous contrôle britannique et dirigé par un émir. Dans le sud, sous l’influence des notables religieux chiites, la présence britannique est refusée et les populations réclament un État arabe s’étendant de Mossoul à Bassorah et dirigé par un roi arabe musulman. Les populations sunnites, essentiellement urbaines, revendiquent un État arabe qui pourrait être inclus dans une confédération régionale.
- 7 décembre : les troupes françaises, accompagnées de bataillons de volontaires arméniens, occupent Antioche, puis Mersin le 17 décembre. Deux jours plus tard, elles sont à Tarse, et après un court engagement à Dörtyol le même jour, elles établissent leur quartier général à Adana le . Le 27 décembre, elles achèvent la conquête de la Cilicie en prenant la position stratégique de Pozantı sur le défilé de Gülek. En octobre et , Français et Arméniens occupent Adana, puis Marach, Antep (Gaziantep) et Urfa (Şanliurfa) pour relever les Britanniques, ce qui provoque des frictions entre la population musulmane et les Arméniens sous uniforme français[73].
- 13 décembre : les Britanniques occupent al-Hodeïda (fin en janvier 1921)[74] ; début décembre, l’imam Yahyâ entre à Sanaa après l’annonce du départ de l’armée turque. Le Yémen retrouve son indépendance[75].
- 21 décembre : dissolution du Parlement ottoman[76].
Europe
modifier- 8 janvier : le président Wilson annonce son programme de paix en « Quatorze points »[77] : souveraineté de la Belgique, libération de la France, développement autonome des peuples de l’Autriche-Hongrie, création d’une Société des Nations. Il vise à transposer la démocratie libérale à l’échelle internationale et à asseoir l’expansion commerciale sur un ordre international mutuellement consenti.
- 27-28 janvier : dans la nuit, les Gardes rouges s’emparent d’Helsinki et établissent un gouvernement révolutionnaire. Début de la guerre civile finlandaise (fin le 16 mai)[78].
- 31 janvier-1er février : deux sous-marins de la Royal Navy sont coulés et trois autres ainsi qu’un croiseur léger sont endommagés lors de la bataille de l’île de May[79].
- 6 février : Representation of the People Act ; suffrage universel pour les hommes (21 ans) et les femmes (30 ans) au Royaume-Uni[80].
- 9 février : paix séparée signé à Brest-Litovsk entre l’Allemagne et le gouvernement ukrainien de Kiev[81]. L’opinion polonaise rompt avec les Empires centraux lorsque ceux-ci attribuent à l’Ukraine indépendante le pays de Chełm[82]. Les légions du général Józef Haller, qui combattent aux côtés des Austro-Allemands, se mettent à déserter. Haller réussit à gagner la France. Il reçoit le 4 octobre le commandement en chef de l’armée de volontaires, formée par le Comité national polonais, qui combat sur le front français[83].
- 11 février ( du calendrier julien) : gouvernement Alexandru Averescu en Roumanie (fin le 18 mars)[84].
- 16 février : déclaration d’indépendance de la Lituanie[85], reconnue par le traité de Versailles en 1919.
- 24 février : déclaration d’indépendance de l’Estonie[85]. Le gouvernement bolchevique est chassé par les Allemands.
- 28 février : échec de la négociation Armand-Revertera[86].
- 3 mars : paix séparée entre Lénine et les Empires centraux signée à Brest-Litovsk[77]. La Russie soviétique abandonne la Pologne russe, la Lituanie, la Courlande. Elle s’engage à évacuer la Livonie, l’Estonie, à reconnaître l’indépendance de la Finlande et de l’Ukraine.
- 5 mars ( du calendrier julien) : le Royaume de Roumanie signe un traité de paix préliminaire avec les puissances centrales à Buftea[87].
- 7 mars : traité de paix signé à Berlin entre l’Allemagne et la Finlande[88].
- 18 mars : gouvernement Alexandru Marghiloman (germanophile) en Roumanie (fin le 6 novembre)[84].
- 21 mars-18 juillet : grande bataille de France. Offensive allemande contre les Français et les Britanniques en Picardie, entre Arras et la Fère-en-Tardenois[87] (Luddendorff et Hindenburg).
- 23 mars : Paris est bombardée jusqu’au 9 août par les Pariser Kanonen (et non la Grosse Bertha)[89].
- 25 mars, Minsk : la Biélorussie est proclamée indépendante pour la première fois. Mise en place de la République populaire biélorusse[90].
- 26 mars : conférence de Doullens entre le maréchal Haig et les généraux Wilson et Foch, qui prépare la conférence d’Abbeville[91].
- 28 mars : le général Pershing met les forces américaines à la disposition de Foch[92]. Plus de deux millions de soldats américains sont envoyés en Europe à partir d’avril (50 000 victimes). Ce renfort continu (200 000 hommes par mois) renverse l’équilibre au profit de l’Entente.
- 1er avril : création de la Royal Air Force (RAF), fusion des Royal Flying Corps et du Royal Naval Air Service[93].
- 2 avril, affaire Sixte : incident provoqué par Czernin, ministre des affaires étrangères Austro-hongrois entre l’empereur Charles Ier d’Autriche à Vienne et Clemenceau, premier ministre Français. Les Français révèlent les contacts secrets de Charles via le prince Sixte[94].
- 3 avril : la division allemande de la Baltique, dirigée par le général Rüdiger von der Goltz débarque à Hanko en Finlande et marche sur Helsinki[95].
- 4 avril : coup d’arrêt porté à l’avancée allemande vers l'’ouest à Villers-Bretonneux par les troupes australiennes. Les forces allemandes de Ludendorff cessent leur offensive en Picardie sans succès[96].
- 5-6 avril, guerre civile finlandaise : le général de la Garde blanche Carl Gustaf Emil Mannerheim défait les Gardes rouges à la bataille de Tampere[97].
- 8 avril : le Congrès des nationalités de l’Autriche-Hongrie est ouvert à Rome[98]. Celles-ci proclament leur volonté d’indépendance. Les États-Unis donnent leur accord au démantèlement de l’Autriche-Hongrie à la fin mai, suivi par le Conseil militaire de l’Entente, qui inclut aux buts de guerre la création de la Pologne, de la Tchécoslovaquie et d’un État des Slaves du Sud (Yougo-slavie).
- 9 avril :
- offensive allemande en Flandre vers Hazebrouck[99]. Bataille de la Lys, fatale au corps expéditionnaire portugais, dont les survivants sont enrôlés dans l’armée britannique[100] (fin le 29 avril).
- le Parlement de Bessarabie vote le rattachement à la Roumanie[101].
- 13 avril, Guerre civile finlandaise : les troupes allemandes (Mannerheim) s’emparent d’Helsingfors (Helsinki), occupée par les bolcheviks depuis le 28 janvier[78].
- 14 avril : Foch est nommé commandant en chef des armées alliées[102].
- 17 avril : victoire belge à la bataille de Merckem[103].
- 22-23 avril : raids britanniques sur Zeebruges et Ostende[104].
- 24 avril : premier affrontements entre chars de combat de l'Histoire à Villers-Bretonneux[105].
- 28 avril : élections présidentielles directe, sénatoriales et législatives au Portugal, remportées par le dictateur Sidónio Pais et son parti nationaliste républicain (Partido Nacional Republicano) regroupant les républicains de droite, créé pour l’occasion le 30 mars[106].
- 1er-2 mai : deuxième conférence d’Abbeville. Foch réclame l’autorité sur le front italien mais n’obtient qu’un pouvoir de coordination[91].
- 7 mai : traité de paix de Bucarest. La Roumanie cède la Dobroudja à la Bulgarie et une partie des Carpates à la Hongrie. Elle reçoit la Bessarabie au détriment de la Russie[98].
- 9-10 mai : second raid sur Ostende[104].
- 27 mai : bataille de l’Aisne. Offensive allemande du Chemin des Dames (fin le 11 juin)[99].
- 28 mai : contre-offensive alliée en Picardie ; la première division américaine enlève le village de Cantigny[107].
- 30 mai :
- victoire franco-grecque sur les Bulgares à la bataille de Skra-di-Legen[108].
- les troupes Allemandes atteignent la Marne à Château-Thierry[109]. Neuf obus sont lancés sur Paris.
- accord de Pittsburgh signé par Tomáš Masaryk avec des émigrants slovaques aux États-Unis, garantissant à la Slovaquie un statut autonome dans la future Tchécoslovaquie[110].
- 6 - 26 juin : bataille du bois Belleau[111].
- 9-13 juin : bataille du Matz ; offensive allemande entre Montdidier et Noyon vers Compiègne[112].
- 14 juin : plan Lely d’assèchement du Zuiderzee[113].
- 15 juin : début de la bataille du Piave[112]. Offensive de l’Autriche en Vénétie durant l’été. Les troupes italiennes reprennent leurs positions entre la Vénétie et la Piave le 8 juillet.
- 20 juin : grève aux ateliers des chemins de fer de l’État à Budapest ; famine en Cisleithanie vers le mois de juin[114].
- 4 juillet : victoire des troupes américaines et australiennes sur les Allemands à la bataille du Hamel[115].
- 15 juillet : offensive allemande en Champagne. Début de la seconde bataille de la Marne[99].
- 18 juillet : bataille de Château-Thierry, dans le cadre de la seconde bataille de la Marne[109]. Début de la grande contre-offensive alliée. Les Alliés (Français et Américains) obligent les troupes Allemandes à se replier au nord de la Marne. Les Allemands doivent renoncer à l’offensive prévue dans les Flandres.
- Juillet : première liaison aérienne entre Cranwell (Royaume-Uni) et Le Caire via Paris et Rome[116].
- 8 août : offensive alliée dans le Santerre, en Picardie[112]. Début de l'offensive des Cent-Jours (fin le 11 novembre). Bataille d’Amiens[99].
- 21 août : deuxième bataille de Bapaume[117].
- 31 août-3 septembre : les Australiens prennent le mont Saint-Quentin. victoire des alliés sur la Somme[117].
- Août : début de la seconde vague de l’épidémie de grippe espagnole, qui va faire plus de 20 millions de morts (fin en 1920). Elle se déclenche simultanément à Brest (France), Freetown (Sierra Leone) et Boston (États-Unis)[118].
- 9 septembre : Charles Ruijs de Beerenbrouck, catholique, Premier ministre aux Pays-Bas[119].
- 15 septembre : offensive alliée à Salonique. Défaite bulgare à la bataille de Dobro Polje[120]. Les forces franco-serbes de Franchet d’Esperey percent le front de Macédoine et marchent vers la Hongrie. Elles entrent à Belgrade le 3 novembre.
- 18 septembre :
- début de la bataille de la ligne Hindenburg[121]. Victoire alliée.
- la Belgique repousse l’offre de paix séparée de l’Allemagne[122].
- 18-19 septembre : victoire bulgare à la bataille de Doiran[123].
- 26 septembre : Foch lance une vaste offensive convergente en Lorraine en direction de Mézières et en Belgique vers Bruges[99].
- 27 septembre - 1er octobre : bataille du Canal du Nord. La ligne de Hindenburg est brisée[124].
- 29 septembre :
- réunion à Spa du gouvernement, du haut commandement et de l’empereur d’Allemagne : les généraux, confrontés à l’épuisement de l’armée, suggèrent de demander l’armistice sur la base des Quatorze points de Wilson[125].
- prise d’Uskub, capitulation de la XIe armée germano-bulgare, encerclée dans la région de Kalkandelen[126]. L’état-major bulgare demande un armistice à la suite de l’offensive de l’armée française d’Orient (Louis Franchet d’Espèrey) en Bulgarie[112].
- 3 octobre : le prince héritier Maximilien de Bade forme un nouveau gouvernement en Allemagne. La demande d’armistice est adressée aux États-Unis dans la soirée[112].
- 4 octobre : le socialiste Victor Adler fait voter au Reichsrat de Vienne une résolution qui reconnaît à tous les peuples de l’empire austro-hongrois le droit à l’autodétermination[127].
- 5 octobre, Allemagne : discours du chancelier Maximilien de Bade devant le Reichstag[128]. Il annonce l’instauration d’un régime parlementaire (Réforme d’octobre)[129].
- 5 - 6 octobre : le dirigeant slovène Anton Korošec et le serbe Svetozar Pribićević forment à Zagreb un Comité national des Slovènes, Croates et Serbes reconnu par tous les Slaves de la monarchie austro-hongroise. Le 29 octobre, ils proclament la cessation des liens politiques avec l’Autriche[130]. Le , à Genève, sous la pression des Alliés (Clemenceau, Wilson), ils se rallient à la déclaration de Corfou du . Les représentants des différents peuples sous souveraineté autrichienne et hongroise se réunissent à Zagreb, organisent un gouvernement provisoire et approuvent une résolution d’union avec la Serbie[131].
- 8 - 10 octobre : deuxième bataille de Cambrai[132].
- 10 octobre : proclamation de la république d'Ostrów
- 17 octobre : l’empereur Charles Ier d’Autriche annonce dans un manifeste la transformation de l’Autriche-Hongrie en un État fédéral, sans toucher au statut du Royaume de Hongrie[127].
- 24 - 28 octobre : réforme constitutionnelle en Allemagne transformant l’Empire en régime parlementaire et instaurant le suffrage universel en Prusse[133].
- 24 - 29 octobre : offensive Italienne victorieuse à Vittorio Veneto[112]. Les Autrichiens refluent sur tous les fronts.
- 25 octobre : trois partis d’opposition, le parti radical, le parti social-démocrate et le parti de l’indépendance du comte Károlyi forment en Hongrie le Conseil national[134].
- 28 octobre : proclamation de la Première République tchécoslovaque par le Comité national tchèque à Prague[110].
- 29 octobre : le Conseil national slovène annonce sa séparation avec l’Autriche pour former un État avec les Croates et les Serbes[135].
- 29-30 octobre : des marins allemands refusent d’engager un dernier combat contre la flotte britannique à Wilhelmshaven[136].
- 30 octobre :
- le Conseil national hongrois est porté au pouvoir par la « révolution des Asters ». Début du gouvernement de coalition du comte Mihály Károlyi en Hongrie[134].
- proclamation d'indépendance de la république de Zakopane.
- 31 octobre :
- La Turquie signe l’armistice à Moudros[137].
- Allemagne : le Conseil des ministres se prononce pour l’abdication de Guillaume II d’Allemagne[138].
- sous la pression des Italiens et à la suite de la manœuvre d’Uskub au nord, les troupes allemandes et autrichiennes évacuent l'Albanie[139].
- 1er novembre : proclamation de la république populaire d’Ukraine occidentale, officiellement constituée le 13 ; début de la guerre polono-ukrainienne en Galicie (fin le [140].
- 3 novembre :
- l’Autriche-Hongrie signe l’armistice de Villa Giusti en Italie[134].
- la marine allemande se mutine à Kiel et crée un conseil de soldats ; le mouvement se diffuse dans toute l’Allemagne du Nord. Début de la Révolution allemande[136].
- 4 novembre :
- fondation à Moscou du parti communiste hongrois dirigé par le journaliste proche de Lénine, Béla Kun (officiellement fondé en Hongrie le 24 novembre[141].
- victoire des Alliés sur la Sambre[142].
- 7 novembre :
- Allemagne : Kurt Eisner prend la tête d’un conseil d’ouvriers et de soldats à Munich et tente de fonder une Confédération des États du Sud. Le 8 novembre il proclame la « république socialiste de Bavière »[143].
- une délégation conduite par Mihály Károlyi est reçue à Belgrade par Franchet d’Esperey pour signer un armistice sur le front balkanique[144].
- 9 novembre : insurrection de Berlin. Début de la révolution en Allemagne, abdication du Kaiser Guillaume II face à des insurrections qui enflamment le pays. Le social-démocrate Friedrich Ebert forme le nouveau gouvernement. Fin de l’Empire allemand, proclamation de la république par le chancelier Philipp Scheidemann[133]. L’empereur Guillaume II s’enfuit aux Pays-Bas[136].
- 10 novembre : profitant de la victoire des Alliées, le Royaume de Roumanie entre à nouveau en guerre et réoccupe la Transylvanie[145].
- 11 novembre :
- Signature de l'Armistice à Rethondes entre l’Allemagne et les Alliés, marquant la fin de la Première Guerre mondiale[137].
- Pologne : Józef Piłsudski est nommé chef des armées. Il est chargé de former un nouveau gouvernement et proclame le même jour l’indépendance de la Pologne[146].
- Charles Ier d’Autriche renonce au pouvoir sans abdiquer[147].
- 12 novembre :
- proclamation de la république d'Autriche allemande[147]. Le droit de vote est accordé aux femmes (loi électorale votée le 18 décembre)[148].
- Konstantin Päts réactive le gouvernement provisoire de l’Estonie après la capitulation des Allemands[149].
- 12 - 14 novembre : grève générale en Suisse[150], 250 000 ouvriers se mettent en grève, le Conseil fédéral répond par la force en envoyant l’armée.
- 13 novembre :
- L’armistice de Belgrade signée par le général Louis Franchet d’Espèrey avec le gouvernement de Mihály Károlyi fixe la ligne de démarcation entre Hongrois et Roumains en Transylvanie. Le Banat est occupé par la Serbie[134].
- Allemagne : fondation du Stahlhelm (casque d'acier) par Franz Seldte, recrutant les anciens combattants allemands déçus par la défaite[151].
- 14 novembre : en Pologne, Józef Piłsudski obtient les pleins pouvoirs du Conseil de régence[146].
- 16 novembre :
- proclamation de la République démocratique hongroise, indépendante de l’Autriche-Hongrie[141]. Le gouvernement Károlyi prend des mesures radicales pour démocratiser le pays et alléger la condition ouvrière et paysanne.
- suffrage universel masculin en Roumanie[152].
- intégration de la république de Zakopane à la deuxième république de Pologne.
- 16-17 novembre : fondation du Parti communiste néerlandais (Communistische Partij Nederland - CPN)[153].
- 17 novembre : occupation de Fiume par les troupes italiennes et un contingent français[154].
- 18 novembre : déclaration d’indépendance de la Lettonie. Les troupes bolchéviques s’emparent de Rīga le et remplacent le gouvernement letton modéré par un régime prosoviétique[85]. Guerre civile (1918-1920).
- 21 novembre : prise de Lwów par les troupes polonaises[140]. La communauté juive, qui a déclaré sa neutralité dans le conflit polono-ukrainien subit au cours d’un pogrom, 72 morts et des centaines de blessés[155].
- 22 novembre :
- l’armée française entre dans Strasbourg[156]. Retour de l’Alsace-Lorraine à la France.
- création du parti populiste allemand (DVP)[157] et du parti national allemand (DNVP) le 24 novembre[158].
- 26 novembre ( du calendrier julien) : union du Monténégro et de la Serbie après la déposition du roi Nicolas Ier de Monténégro[159].
- rattachement de la république d'Ostrów à l'Empire allemand.
- 28 novembre : la Bukovine demande son rattachement à la Roumanie[160].
- 1er décembre :
- entrée en vigueur de l’acte d’Union. L’Islande devient un royaume indépendant du Danemark[161].
- les troupes alliées entrent en Allemagne[162].
- résolutions d’Alba Julia prévoyant l’union de la Transylvanie à la Roumanie sur les bases d’un État démocratique dans les frontières tracés par la Conférence de la paix[163]. « Grande unification » de la Roumanie[160].
- proclamation du royaume des Serbes, des Croates, des Slovènes (future Yougoslavie). Pierre Ier de Serbie devient roi sous la régence de son fils Alexandre[164].
- 13 décembre : le Président Wilson débarque à Brest du cuirassé George Washington pour participer aux négociations de paix, premier Président américain en exercice à se rendre sur le continent européen.
- 14 décembre :
- gouvernement Ion I. C. Brătianu en Roumanie[165].
- Portugal : assassinat de Sidónio Pais. Retour à la Constitution de 1911 le 16[106]. Guerre civile dans le nord
- Royaume-Uni : victoire électorale de la coalition de libéraux et de conservateurs menée par Lloyd George : 478 élus (144 libéraux, 334 conservateurs) face à 28 libéraux dissidents (Asquith) et 63 travaillistes[166]. Les 73 députés nationalistes élus en Irlande refusent de siéger à Westminster au nom du Home Rule et s’autoproclament « Parlement d’Irlande ». Ils désignent le chef du Sinn Féin, Éamon de Valera, comme « président de la République » ()[167].
- 16 décembre :
- proclamation d’une république soviétique en Lituanie, reconnue par Lénine le 22. Le gouvernement lituanien fuit de Vilnius à Kaunas devant l’avance de l’Armée rouge. Début des Guerres d’indépendance lituaniennes[168].
- Congrès jusqu'au 21 décembre à Berlin des soviets d'ouvriers et de soldats ; il donne la majorité au SPD contre le USPD, rejette une proposition de constitution socialiste fondée sur les soviets et adopte une motion fixant les élections de l'Assemblée nationale au 19 janvier 1919[169].
- 24 décembre : le roi Ferdinand Ier de Roumanie promulgue un décret sanctionnant l’union de la Transylvanie au royaume de Roumanie[163].
- 26 décembre : manifestations ouvrières à Bucarest[170]. La police tire sur la foule, faisant plus de cent morts et de nombreux blessés.
- 27 décembre : discours du pianiste Ignacy Paderewski à Poznań. Début de l’insurrection de Grande-Pologne contre l’Allemagne[171].
Russie
modifier- 9 janvier : création de l’Armée des volontaires[172].
- 18-19 janvier[173] (5- du calendrier julien) : dissolution par les bolcheviks de l’Assemblée constituante où ils étaient minoritaires[174].
- 22 janvier : la Rada centrale déclare que l’Ukraine est une république indépendante[175]
- 28 janvier :
- le 3e congrès panrusse des soviets proclame la création de la république socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR)[176].
- création de l’Armée rouge[177].
- 29 janvier : victoire de l’Armée rouge sur les cadets de l’Armée des cosaques libres de la République nationale ukrainienne à la bataille de Krouty[178].
- 10 février : Trotski annonce que le gouvernement bolchevique ordonne la démobilisation générale sans pour autant signer le projet de paix négocié à Brest-Litovsk ( « ni guerre, ni paix »)[179]. À cette annonce, l’Allemagne décide de reprendre les hostilités contre la RSFSR le 13 février[77].
- 12 février : la république soviétique d’Ukraine prend Kiev avec l’appui de l’Armée rouge ; la Rada d’Ukraine se réfugie à Jytomyr[175].
- 14 février (1er février du calendrier julien) : la Russie abandonne le calendrier julien pour le calendrier grégorien en application du décret du Sovnarkom du 26 janvier[180].
- 21 février : Petrograd est mis en état de siège et la mobilisation révolutionnaire est décrétée[181].
- 22 février : l’Armée des volontaires quitte Rostov sous le commandement du général Kornilov et entame la première campagne du Kouban ou « marche de glace »[182] (fin le 13 mai).
- 23 février : les puissances centrales lancent un ultimatum à la Russie soviétique qui est sommée d’évacuer l’Ukraine et la Finlande et de céder la Lettonie et l’Estonie. Le gouvernement bolchevique accepte sous la pression de Lénine[182].
- 25 février: les Soviétiques occupent Novotcherkassk. Nazarov, ataman des cosaques du Don, est pris et fusillé[182]. Les cosaques du Don se replient (campagne de la steppe) et résistent à l’Armée rouge (fin le 18 mai).
- 3 mars : paix de Brest-Litovsk entre Lénine et les empires centraux la Russie perd 800 000 km2 et le quart de sa population[180]. À la suite du traité, les Alliés rompent leurs relations diplomatiques avec la Russie et imposent un blocus.
- 6 mars : des troupes britanniques débarquent à Mourmansk[36].
- 12 mars : le siège du gouvernement soviétique est transféré de Pétrograd à Moscou, qui devient capitale de la RSFSR[182].
- 12-22 avril : croisière de glace de la flotte de la Baltique. Les navires russes de Revel et Helsingfors sont évacués avec l’aide de brise-glaces vers les ports de Kronstadt et Petrograd[183].
- 13 mars : Trotski, nommé commissaire du peuple à la guerre, est chargé d’organiser l’Armée rouge[177].
- 25 mars : proclamation de la République populaire biélorusse[184].
- 26 mars : convention de Penza. Les Soviets autorisent les légions tchèques et slovaques, intégrées à l’armée française le 7 février, à rejoindre le front occidental par le transsibérien via Vladivostok[185].
- 4 avril : à la suite du meurtre d’un de leurs ressortissants, les 500 fusiliers marins japonais débarquent à Vladivostok, suivis par des marins britanniques le 7 avril[186].
- 9 avril ( du calendrier julien) : le Parlement de Bessarabie vote en faveur du rattachement à la Roumanie, qui n’est pas reconnu par la Russie soviétique[187].
- 10-13 avril : l’Armée des volontaires tente vainement de prendre la ville d’Ekaterinodar ; le général Kornilov est tué par un tir d’artillerie[188].
- 22 avril : décret du Sovnarkom instaurant un monopole d’État sur le commerce extérieur[180].
- 25 mai : sur ordre de Trotski, les Soviets décident de désarmer les 45 000 soldats de la légion tchèque ; les jeunes officiers tchèques, encouragés par les Alliés, dirigent alors la révolte contre les bolchéviques. Le 27 mai, la garnison rouge de Tchéliabinsk est capturée et désarmée. Puis la Légion tchécoslovaque occupe Penza (29 mai), Omsk (7 juin), Samara (8 juin), Oufa (5 juillet), Simbirsk (22 juillet) jusqu’à contrôler toute la ligne du transsibérien dans la vallée de la Volga[189]. Elle atteint Vladivostok le 31 août[190].
- 29 mai : décret rendant le service militaire obligatoire de 18 à 40 ans[191].
- 22-23 juin, Novotcherkassk : début de la seconde campagne du Kouban. L’armée des volontaires prend le contrôle de la région entre la mer Noire et la mer Caspienne. Elle reprend Stavropol le 15 novembre et bat l’Armée rouge du Caucase du nord le 20 novembre[192].
- 23 juin : de nouvelles troupes britanniques débarquent à Mourmansk[36].
- 28 juin : nationalisation de 900 grandes entreprises dans les secteurs minier, métallurgique et textile[180].
- 10 juillet : la première Constitution soviétique de la RSFSR est promulguée[180].
- 16 - 17 juillet : Nicolas II de Russie, dernier tsar de Russie et toute la famille impériale sont exécutés par les bolcheviks à Ekaterinbourg[180].
- 25 juillet : la Légion tchécoslovaque occupe Ekaterinbourg[180].
- 2 août : le ambassadeurs des pays de l’Entente quittent Petrograd pour Arkhangelsk où un gouvernement de la Russie du Nord est formé par Nikolaï Tchaïkovski[180].
- 2-3 août : les forces expéditionnaires alliées débarquent à Vladivostok[36]. Début de l’Intervention alliée en Sibérie.
- 15 août : prise d’Ekaterinodar par l’Armée des volontaires[188].
- 22 août : décret du Sovnarkom reconnaissant l’indépendance de la Pologne[180].
- 8-23 septembre : conférence des gouvernements « Blancs » réunie à Oufa. Institution d’un gouvernement provisoire « panrusse » établi à Omsk[180].
- 21 octobre : décret du Sovnarkom instaurant un monopole d’État sur le commerce intérieur[180].
- 25 octobre : note alliée aux États neutres organisant le blocus de la Russie[180].
- 13 novembre : un décret du Comité Exécutif central panrusse du Comité des Soviets annule le traité de Brest-Litovsk et décrète le droit à l’auto-détermination des peuples des territoires évacués par les austro-allemands[180].
- 18 novembre : coup d’état à Omsk. L’amiral Koltchak, soutenu par les Alliés, renverse le gouvernement provisoire « panrusse » et se proclame « régent suprême de Russie »[180].
- 19 décembre : un corps expéditionnaire français débarque à Odessa pour soutenir le Directoire nationaliste ukrainien présidé par Petlioura. Les Alliés passent des accords avec le général Dénikine, commandant de l’Armée des volontaires et l’ataman de la Grande armée du Don Piotr Krasnov[180].
Fondations en 1918
modifierNaissances en 1918
modifierDécès en 1918
modifier-
Composition XI, de Theo van Doesburg.
Notes et références
modifier- Joseph-Roger de Benoist, Église et pouvoir colonial au Soudan français : les relations entre les administrateurs et les missionnaires catholiques dans la Boucle du Niger, de 1885 à 1945, Karthala Éditions, , 539 p. (ISBN 978-2-86537-169-3, présentation en ligne).
- Jean-Paul Bado, Médecine coloniale et grandes endémies en Afrique 1900-1960 : lèpre, trypanosomiase humaine et onchocercose, Karthala, , 432 p. (ISBN 978-2-86537-653-7, présentation en ligne).
- Bakari Kamian, Des tranchées de Verdun à l'église Saint-Bernard : 80 000 combattants maliens au secours de la France, 1914-18 et 1939-45, Karthala, , 468 p. (ISBN 978-2-84586-138-1, présentation en ligne).
- D. du Toit, Capital & Labour In South Africa, Routledge, (ISBN 978-1-136-13506-4, présentation en ligne).
- David Harrison, The White Tribe of Africa, University of California Press, , 315 p. (ISBN 978-0-520-05066-2, présentation en ligne).
- François Cochet, La Grande Guerre : fin d'un monde, début d'un siècle, EDI8, , 477 p. (ISBN 978-2-262-04447-3, présentation en ligne).
- Albert Adu Boahen, Histoire générale de l'Afrique : L'Afrique sous domination coloniale 1880-1935, vol. 7, UNESCO, , 544 p. (ISBN 978-92-3-202499-2, présentation en ligne).
- Samia El Mechat, Coloniser, pacifier, administrer : XIXe : XXIe siècles, CNRS, , 382 p. (ISBN 978-2-271-08014-1, présentation en ligne).
- (en) Robert Gerwarth et Erez Manela, Empires at War : 1911-1923, Oxford, Oxford University Press, , 283 p. (ISBN 978-0-19-870251-1, présentation en ligne).
- Marc Michel, Les Africains et la Grande Guerre. L'appel à l'Afrique (1914-1918), Karthala, (ISBN 978-2-8111-1147-2, présentation en ligne).
- Alpha Oumar Konaré et Adam Ba Konaré, Grandes dates du Mali, Editions-Impr. du Mali, (présentation en ligne).
- Kenya Gazette, vol. Vol. 20, N° 629, (présentation en ligne).
- Malyn Newitt, A History of Mozambique, C. Hurst & Co. Publishers, , 679 p. (ISBN 978-1-85065-171-0, présentation en ligne).
- Bernardo Blair Gutiérrez, Don Marco Fidel Suárez : su vida y su obra, Universidad de Antioquia, Ediciones Fondo del libro, (présentation en ligne).
- Yvan Lamonde, Histoire sociale des idées au Québec : 1896-1929, vol. 2, Les Éditions Fides, , 895 p. (ISBN 978-2-7621-2529-0, présentation en ligne).
- (es) Mariano Barroetaveña, Ideas, política, economía y sociedad en la Argentina (1880-1955), Buenos Aires, Editorial Biblos, , 212 p. (ISBN 978-950-786-582-4, présentation en ligne).
- Arturo Andrés Roig, Hugo Edgardo Biagini, Carlos Alemián, El pensamiento alternativo en la Argentina del Siglo XX, vol. 2, Editorial Biblos, , 551 p. (ISBN 978-950-786-409-4, présentation en ligne).
- Luis Javier Garrido, El Partido de la Revolución Institucionalizada. Medio siglo de poder político en México : La formación del nuevo estado (1928-1945), Siglo XXI, , 380 p. (ISBN 978-968-23-1710-1, présentation en ligne).
- Robert Melvin Spector, W. Cameron Forbes and the Hoover Commissions to Haiti, 1930, University Press of America, , 258 p. (ISBN 978-0-8191-3975-7, présentation en ligne).
- Osvaldo Barsky et Graciela Giménez, La universidad privada argentina, Libros del Zorzal, , 478 p. (ISBN 978-987-599-038-8, présentation en ligne).
- Galo Gómez, La universidad a través del tiempo, Universidad Iberoamericana, , 278 p. (ISBN 978-968-859-298-4, présentation en ligne).
- Carlos Augusto Addor, A insurreição anarquista no Rio de Janeiro, Achiamé, (présentation en ligne).
- Michael L. Conniff, Frank D. McCann, Modern Brazil : Elites and Masses in Historical Perspective, U of Nebraska Press, , 305 p. (ISBN 978-0-8032-6348-2, présentation en ligne).
- Ignacio Rodriguez Terrazas, Protesta y Soberanía Popular : Las Marchas del Hambre en Santiago de Chile 1918-1919, Santiago, Centro de Estudios Miguel Enríquez, (présentation en ligne).
- Richard Pipes, The Formation of the Soviet Union : Communism and Nationalism, 1917-1923, Harvard University Press, , 365 p. (ISBN 978-0-674-30951-7, présentation en ligne).
- Laurent Vinatier, L'islamisme en Asie centrale, Armand Colin, , 256 p. (ISBN 978-2-200-35625-5, présentation en ligne).
- S. N. Sen, History Modern India, New Age International, , 244 p. (ISBN 978-81-224-1774-6, présentation en ligne).
- Philip Jowett, China's Wars : Rousing the Dragon 1894-1949General Military, Osprey Publishing, , 400 p. (ISBN 978-1-4728-0674-1, présentation en ligne).
- László Lőrincz, Histoire de la Mongolie : des origines à nos jours, Akadémiai Kiadó, , 292 p. (ISBN 978-963-05-3381-2, présentation en ligne).
- (en) Robert L. Willett, Russian Sideshow : America's Undeclared War, 1918-1920, Washington (D.C.), Potomac Books, Inc., , 327 p. (ISBN 978-1-57488-429-6, présentation en ligne).
- Harris M. Lentz, Heads of States and Governments Since 1945, Routledge, , 912 p. (ISBN 978-1-134-26490-2, présentation en ligne).
- Svetlana Gorshenina, Asie Centrale : L’invention des frontières et l’héritage russo-soviétique, CNRS, , 386 p. (ISBN 978-2-271-07410-2, présentation en ligne).
- Colin Mackerras et Amanda Yorke, The Cambridge Handbook of Contemporary China, Cambridge University Press, , 266 p. (ISBN 978-0-521-38755-2, présentation en ligne).
- Bernard Dorléans, L'Indonésie : les incertitudes du décollage économique, La Documentation française, (présentation en ligne).
- Michael Lawrence Lewis, Rioters and Citizens : Mass Protest in Imperial Japan, University of California Press, , 314 p. (ISBN 978-0-520-06642-7, présentation en ligne).
- John J. Mearsheimer, The Tragedy of Great Power Politics, W. W. Norton & Company, , 576 p. (ISBN 978-0-393-07624-0, présentation en ligne).
- Emmanuel Gonon, Marches et frontières dans les Himalayas, PUQ, , 360 p. (ISBN 978-2-7605-2704-1, présentation en ligne).
- Georges Ziegelmeyer, Les cycles romanesques de Jo Jong-Nae, œuvre-monde de Corée, Paris, Orizons, , 278 p. (ISBN 978-2-296-08718-7, présentation en ligne).
- Jean-Marie Thiébaud, La présence française au Japon : du XVIe siècle à nos jours, Paris, Éditions L'Harmattan, , 477 p. (ISBN 978-2-296-05142-3, présentation en ligne).
- Paul Val Griesy, The Dōshisha, 1875-1919 : the indigenization of an institution, vol. 2, Columbia University, (présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 52.
- Minassian 2006, p. 44.
- Tucker et Roberts 2005, p. 278.
- Ministère des Affaires étrangères, Documents diplomatiques français : 1946. (1er juillet - 31 décembre), Paris, Peter Lang, , 876 p. (ISBN 978-90-5201-177-6, présentation en ligne).
- Nadine Picaudou, La décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923, Éditions Complexe, , 236 p. (ISBN 978-2-87027-464-4, présentation en ligne).
- Anahide Ter Minassian, Pierre Vidal-Naquet, Histoires croisées : diaspora, Arménie, Transcaucasie, 1880-1990, Éditions Parenthèses, , 291 p. (ISBN 978-2-86364-076-0, présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 61.
- Martin Sicker, The Middle East in the Twentieth Century, Greenwood Publishing Group, , 293 p. (ISBN 978-0-275-96893-9, présentation en ligne).
- James Minahan, Miniature Empires : A Historical Dictionary of the Newly Independent States, Routledge, , 358 p. (ISBN 978-1-135-94010-2, présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 93.
- Arthur Beylerian, Les grandes puissances, l'Empire Ottoman et les Arméniens dans les archives françaises (1914-1918) : documents réunis et présentés par Arthur Beylerian, Université de Paris I--Panthéon-Sorbonne, (présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 78.
- Stephen F. Jones, The Making of Modern Georgia, 1918-2012 : The First Georgian Republic and Its SuccessorsRoutledge Contemporary Russia and Eastern Europe Series, Routledge, , 364 p. (ISBN 978-1-317-81593-8, présentation en ligne).
- Pierre Razoux, Histoire de la Géorgie : la clé du Caucase, Perrin, (présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 82.
- Anahide Ter Minassian, La République d'Arménie : 1918-1920, Éditions Complexe, , 323 p. (ISBN 978-2-8048-0092-5, présentation en ligne).
- Gábor Ágoston et Bruce Alan Masters, Encyclopedia of the Ottoman Empire, Infobase Publishing, , 689 p. (ISBN 978-1-4381-1025-7, présentation en ligne).
- David F. Burg, L. Edward Purcell, Almanac of World War I, University Press of Kentucky, , 336 p. (ISBN 978-0-8131-3771-1, présentation en ligne).
- Jacques Benoist-Méchin, Mustapha Kémal, Albin Michel, , 460 p. (ISBN 978-2-226-21304-4, présentation en ligne).
- Raymond H. Kévorkian, Le Génocide des Arméniens, Odile Jacob, , 1007 p. (ISBN 978-2-7381-1830-1, présentation en ligne).
- (en) Alexander Mikaberidze, Conflict and Conquest in the Islamic World : A Historical Encyclopedia, vol. 1, Santa Barbara (Calif.), ABC-CLIO, , 1042 p. (ISBN 978-1-59884-336-1, présentation en ligne).
- Catherine Nicault, La France et le sionisme 1897-1948 : Une rencontre manquée ?, Calmann-Lévy, , 322 p. (ISBN 978-2-7021-5079-5, présentation en ligne).
- Xavier Baron, Histoire de la Syrie. 1918 à nos jours, Tallandier, , 320 p. (ISBN 979-10-210-0870-0, présentation en ligne).
- Karim Atassi, Syrie, la force d'une idée : architectures constitutionnelles des régimes politiques, Paris, l'Harmattan, , 436 p. (ISBN 978-2-343-04778-2, présentation en ligne).
- Denise Ammoun, Histoire du Liban contemporain : 1860-1943, Fayard, , 530 p. (ISBN 978-2-213-64912-2, présentation en ligne).
- Pierre Dufour, La France au Levant, Pygmalion/Gérard Watelet, , 617 p. (ISBN 978-2-85704-688-2, présentation en ligne).
- Erik J. Zürcher, The Young Turk Legacy and Nation Building : From the Ottoman Empire to Atatürk's Turkey, I.B.Tauris, , 368 p. (ISBN 978-0-85771-807-5, présentation en ligne).
- Winter 2013, p. 109.
- Annette Becker, Hamit Bozarslan, Vincent Duclert, Raymond Kévorkian, Gaïdz Minassian, Claire Mouradian, Mikaël Nichanian, Yves Ternon, Le génocide des Arméniens : Un siècle de recherche 1915-2015 : Le génocide des Arméniens, Armand Colin, , 368 p. (ISBN 978-2-200-60304-5, présentation en ligne).
- Pierre Pinta, L'Irak, Karthala, , 290 p. (ISBN 978-2-84586-330-9, présentation en ligne).
- Pierre Brocheux, Les décolonisations au XXe siècle : La fin des empires européens et japonais, Armand Colin, , 336 p. (ISBN 978-2-200-28202-8, présentation en ligne).
- Minassian 2006, p. 172.
- Roger Ford, Eden To Armageddon : World War I The Middle East, Hachette UK, , 480 p. (ISBN 978-0-297-85784-6, présentation en ligne).
- R. B. Serjeant et R. L. Bidwell, Arabian Studies, Cambridge University Press, , 192 p. (ISBN 978-0-521-01729-9, présentation en ligne).
- Paul Dresch, A History of Modern Yemen, Cambridge University Press, , 285 p. (ISBN 978-0-521-79482-4, présentation en ligne).
- Jacques Derogy, Les vengeurs arméniens : Opération Némésis, Fayard/Pluriel, , 320 p. (ISBN 978-2-8185-0466-6, présentation en ligne).
- Jay Winter, La Première Guerre mondiale : Combats, vol. 1, Fayard, , 816 p. (ISBN 978-2-213-67039-3, présentation en ligne).
- Pietro Causarano, Le XXe siècle des guerres, Éditions de l'Atelier, , 606 p. (ISBN 978-2-7082-3762-9, présentation en ligne).
- Ian W. Hall, Achievement : The Righting of a Great Wrong, 1914 to 1918 : A monograph in too many words, Troubador Publishing Ltd, (ISBN 978-1-78306-863-0, présentation en ligne).
- Antoine Capet, Philippe Romanski, Aèissatou Sy-Wonyu, Pauvreté et inégalités en Grande-Bretagne, 1942-1990, Publication Univ Rouen Havre, 236 p. (ISBN 978-2-87775-812-3, présentation en ligne).
- André Damany, La Russie de mars 1917 à mars 1918 : Entre deux révolutions. De l’abdication du Tsar au Traité de Brest-Litovsk, Société des Ecrivains, (ISBN 978-2-342-02338-1, présentation en ligne).
- Ghislain de Castelbajac, Sébastien de Gasquet, Georges-Henri Soutou, Recherches sur la France et le problème des nationalités pendant la Première Guerre mondiale : Pologne, Ukraine, Lituanie, Presses Paris Sorbonne, , 230 p. (ISBN 978-2-84050-053-7, présentation en ligne).
- Alexandre Sumpf, La Grande Guerre oubliée : Russie, 1914-1918, EDI8, , 479 p. (ISBN 978-2-262-04959-1, présentation en ligne).
- Horia C. Matei et Constantin C. Giurescu, Histoire chronologique de la Roumanie, Editura științifică și enciclopedică, (présentation en ligne).
- Jean-Marie Thiébaud, Dictionnaire biographique des Pays baltes : Le personnel politique, diplomatique et militaire de 1918 à 2007, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-17825-0, présentation en ligne).
- Institut d'histoire des conflits contemporains, Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 221, Presses universitaires de France, (présentation en ligne).
- Jacques Le Groignec, Pétain et les Allemands, Nouvelles Éditions Latines, , 459 p. (ISBN 978-2-7233-1995-9, présentation en ligne).
- Fernand Feyler, Le Problème de la guerre : Problèmes de stratégie tirés de la guerre européenne, Collection XIX, (ISBN 978-2-346-07053-4, présentation en ligne).
- Julien Arbois, Histoires insolites de la Grande Guerre, City Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-8246-4996-2, présentation en ligne).
- Philippe Marchesin, La Biélorussie, Karthala, , 168 p. (ISBN 978-2-8111-4114-1, présentation en ligne).
- (en) Spencer Tucker et Priscilla Mary Roberts, World War One : Encyclopedia, vol. 1, Santa Barbara (Calif.), ABC-CLIO, , 1661 p. (ISBN 978-1-85109-420-2, présentation en ligne).
- Jacques Le Groignec, Pétain et les Américains, Nouvelles Éditions Latines, , 432 p. (ISBN 978-2-7233-0510-5, présentation en ligne).
- William Johnston, William G.P. Rawling, Richard H. Gimblett, John MacFarlane, Du littoral à la mer, vol. 1, Dundurn, , 1185 p. (ISBN 978-1-55488-910-5, présentation en ligne).
- Erich Feigl, Zita de Habsbourg : Mémoires d'un empire disparu, Fleurus, , 474 p. (ISBN 978-2-7413-0231-5, présentation en ligne).
- Fred Singleton, A Short History of Finland, Cambridge University Press, , 209 p. (ISBN 978-0-521-64701-4, présentation en ligne).
- Peter Simkins, From the Somme to Victory : The British Army's Experience on the Western Front 1916-1918, Pen and Sword, , 256 p. (ISBN 978-1-78159-312-7, présentation en ligne).
- (en) Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : P-Z, vol. 3, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, , 1354 p. (ISBN 978-0-313-33539-6 et 0-313-33536-2, présentation en ligne).
- Georges Castellan, Histoire des peuples d'Europe centrale, Fayard, , 528 p. (ISBN 978-2-213-63910-9, présentation en ligne).
- Marc Ferro, La Révolution de 1917, Albin Michel, , 1102 p. (ISBN 978-2-226-29676-4, présentation en ligne).
- Christian Rudel, Le Portugal, Paris, Karthala, , 209 p. (ISBN 978-2-86537-817-3, présentation en ligne).
- Richard C. Hall, The Modern Balkans : A History, Reaktion Books, , 208 p. (ISBN 978-1-78023-006-1, présentation en ligne).
- Laurent Bonnaud, France-Angleterre : un siècle d'entente cordiale 1904-2004 : Deux nations, un seul but ?, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2-296-35709-9, présentation en ligne).
- Major Holt et Mrs. Valmai Holt, Battlefield Guide to Ypres, Salient and Passchendaele, Pen and Sword, (ISBN 978-0-85052-551-9, présentation en ligne).
- Henry Corda, La guerre mondiale (1814-1918) : les grandes opérations sur terre et sur mer, Chapelot, (présentation en ligne).
- P. G. L. Dutil, Capitaine Dutil, Les chars d'assaut : leur création et leur rôle pendant la guerre 1915-1918, Berger-Levrault, (présentation en ligne).
- (pt) Jorge Fernandes Alves, A universidade na república : a república na universidade : a UP e a I República (1910-1926), Porto, Universidade do Porto, , 459 p. (ISBN 978-989-8265-90-6, présentation en ligne).
- Pierre Montagnon, Dictionnaire de la Grande Guerre, Éditions Flammarion, , 944 p. (ISBN 978-2-7564-1445-4, présentation en ligne).
- Pierre Gosa, Franchet d'Esperey : un maréchal méconnu : le vainqueur des Balkans, 1918, Nouvelles Éditions Latines, , 335 p. (ISBN 978-2-7233-2011-5, présentation en ligne).
- Jacques Le Groignec, Pétain et De Gaulle, Nouvelles Éditions Latines, , 399 p. (ISBN 978-2-7233-2009-2, présentation en ligne).
- Stanislav J. Kirschbaum, Slovaques et Tchèques : essai sur un nouvel aperçu de leur histoire politique, L'Âge d'homme, (ISBN 978-2-8251-2146-7, présentation en ligne).
- (en) Spencer C. Tucker, World War I : The Definitive Encyclopedia and Document Collection [5 volumes], ABC-CLIO, (ISBN 978-1-85109-965-8, présentation en ligne).
- Le Groignec 1997, p. 88-95.
- Leendert Jan Dorsman, Peter Jan Knegtmans, Onderzoek in opdracht : de publieke functie van het universitaire onderzoek in Nederland sedert 1876, vol. 3, Uitgeverij Verloren, , 163 p. (ISBN 978-90-8704-014-7, présentation en ligne).
- Jean Bérenger, Histoire de l'Empire des Habsbourg (1273-1918), Fayard, , 810 p. (ISBN 978-2-213-64801-9, présentation en ligne).
- Winter 2013, p. 152.
- Paul Wittreich, Forgotten First Flights, Xlibris Corporation, , 359 p. (ISBN 978-1-4628-3511-9, présentation en ligne).
- Winston Churchill, Mémoire de la Grande Guerre. 1915-1918, vol. 2, Tallandier (ISBN 979-10-210-0689-8, présentation en ligne).
- World Economic Outlook, April 2006 : Globalization and Inflation, International Monetary Fund, , 304 p. (ISBN 978-1-58906-551-2, présentation en ligne).
- Jos van Meeuwen, Lijden aan eenheid : katholieke arbeiders op zoek naar hun politiek recht (1897-1929), Uitgeverij Verloren, , 412 p. (ISBN 978-90-6550-605-4, présentation en ligne).
- Dusan-T Batakovic, Histoire du peuple serbe, Éditions L'Âge d'Homme, , 386 p. (ISBN 978-2-8251-1958-7, présentation en ligne).
- F. M. Cutlack, The Australian Flying Corps in the Western and Eastern Theatres of War 1914-1918, vol. 8, Andrews UK Limited, , 565 p. (ISBN 978-1-78149-017-4, présentation en ligne).
- The Nation, vol. 107, Joseph H. Richards, (présentation en ligne).
- Gosa 1999, p. 216.
- Tucker 2014, p. 341.
- Churchill, p. 596.
- Les Inventaires d'Universalis. La Grande Guerre, vol. 1, Encyclopædia Universalis, (ISBN 978-2-85229-132-4, présentation en ligne).
- Jean Bérenger, L'Empire austro-hongrois : 1815-1918, Armand Colin, , 240 p. (ISBN 978-2-200-27306-4, présentation en ligne).
- D.G. Lowes, Documents and statements relating to peace proposals & war aims, December 1916- November 1918, Londres, George Allen & Unwin ldt (présentation en ligne).
- Tobias R. Philbin, Admiral Von Hipper : The Inconvenient Hero, John Benjamins Publishing, , 231 p. (ISBN 978-90-6032-200-0, présentation en ligne).
- Alan Fogelquist, Politics and Economic Policy in Yugoslavia, 1918-1929, Lulu.com, , 448 p. (ISBN 978-1-257-94299-2, présentation en ligne).
- Olivier Delorme, La Grèce et les Balkans, vol. 2, Gallimard, , 800 p. (ISBN 978-2-07-248845-0, présentation en ligne).
- Churchill, p. 594.
- Jean-Marie Flonneau, Le Reich allemand : De Bismarck à Hitler - 1848-1945, Armand Colin, , 318 p. (ISBN 978-2-200-25629-6, présentation en ligne).
- Tamás Szende, La Hongrie au XXe siècle : regards sur une civilisation, L'Harmattan, , 342 p. (ISBN 978-2-7384-9249-4, présentation en ligne).
- R. A. Stradling, Carrefours d'histoires européennes : perspectives multiples sur cinq moments de l'histoire de l'Europe, Council of Europe, , 404 p. (ISBN 978-92-871-6077-5, présentation en ligne).
- Christian Baechler, L'Allemagne de Weimar : 1919-1933, Fayard, , 486 p. (ISBN 978-2-213-63927-7, présentation en ligne).
- Stéphanie Dalbin, Visions croisées franco-allemandes de la Première Guerre mondiale : étude de deux quotidiens : la Metzer Zeitung et L'Est Republicain, Peter Lang, , 396 p. (ISBN 978-3-03911-250-0, présentation en ligne).
- Serge Berstein et Pierre Milza, L'Allemagne de 1870 à nos jours, Armand Colin, , 384 p. (ISBN 978-2-200-29245-4, présentation en ligne).
- Nigel Thomas et Dusan Babac, Armies in the Balkans 1914-18, Osprey Publishing, (ISBN 978-1-78096-735-6, présentation en ligne).
- Ivan Katchanovski, Zenon E. Kohut, Bohdan Y. Nebesio et Myroslav Yur, Historical Dictionary of Ukraine, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7847-1, présentation en ligne).
- Catherine Horel, L'amiral Horthy, EDI8, , 473 p. (ISBN 978-2-262-04940-9, présentation en ligne).
- Eugene P. Ryan, Haig's Medical Officer : The papers of Colonel Eugene 'Micky' Ryan CMG DSO RAMC, Pen and Sword, , 222 p. (ISBN 978-1-4738-2993-0, présentation en ligne).
- Sebastian Haffner, Allemagne, 1918 : une révolution trahie, Éditions Complexe, , 213 p. (ISBN 978-2-87027-892-5, présentation en ligne).
- Miklós Molnár, Histoire de la Hongrie, Paris, Perrin, coll. « Tempus », , 469 p. (ISBN 2-262-02238-0), p. 329.
- Spencer C. Tucker, The European Powers in the First World War : An Encyclopedia, Routledge, , 816 p. (ISBN 978-1-135-50701-5, présentation en ligne).
- Peter Stachura, Poland, 1918-1945 : An Interpretive and Documentary History of the Second Republic, Routledge, , 240 p. (ISBN 978-1-134-28949-3, présentation en ligne).
- Paul Pasteur, Histoire de l'Autriche : De l'empire multinational à la nation autrichienne (18e-20e s.), Armand Colin, , 304 p. (ISBN 978-2-200-27558-7, présentation en ligne).
- (en) Blanca Rodriguez Ruiz, Ruth Rubio-Marín, The Struggle for Female Suffrage in Europe : Voting to Become Citizens, Leiden/Boston, BRILL, , 500 p. (ISBN 978-90-04-22425-4, présentation en ligne).
- Toivo Miljan, Historical Dictionary of Estonia, Scarecrow Press, , 624 p. (ISBN 978-0-8108-6571-6, présentation en ligne).
- Hans A. Schmitt, Neutral Europe between war and revolution, 1917-23, University of Virginia Press, , 257 p. (ISBN 978-0-8139-1153-3, présentation en ligne).
- Pierre de Senarclens, Le nationalisme, Armand Colin, , 304 p. (ISBN 978-2-200-25796-5, présentation en ligne).
- Jaroslav Hroch, David Hollan, George F. McLean, National, Cultural, and Ethnic Identities : Harmony Beyond Conflict, CRVP, , 331 p. (ISBN 978-1-56518-113-7, présentation en ligne).
- Donald F. Busky, Communism in History and Theory : the European experience, Greenwood Publishing Group, , 171 p. (ISBN 978-0-275-97734-4, présentation en ligne).
- Gilbert Bosetti, De Trieste à Dubrovnik : une ligne de fracture de l'Europe, ELLUG, , 422 p. (ISBN 978-2-84310-080-2, présentation en ligne).
- Guy Amsellem, L'imaginaire polonais : société, culture, art, littérature, Harmattan, , 264 p. (ISBN 978-2-296-00808-3, présentation en ligne).
- Montagnon 2013, p. 1812.
- Arno Barth, Stresemanns Erfolg in der Ruhrkrise und dessen Bedeutung, BoD – Books on Demand, , 72 p. (ISBN 978-3-638-94109-9, présentation en ligne).
- Michael H. Bernhard, Institutions and the Fate of Democracy : Germany and Poland in the Twentieth Century, University of Pittsburgh Pre, , 328 p. (ISBN 978-0-8229-7275-4, présentation en ligne).
- Académie de droit international de La Haye, Création et disparition de l'État (à la lumière du démembrement de trois fédérations multiethniques en Europe), Martinus Nijhoff Publishers, (ISBN 978-90-411-1397-9, présentation en ligne).
- Alain Ruzé, Ukrainiens et roumains : IXe – XXe siècle : rivalités carpatho-pontiques, Éditions L'Harmattan, , 300 p. (ISBN 978-2-7384-8423-9, présentation en ligne).
- Gudmundur Halfdanarson, Historical Dictionary of Iceland, Scarecrow Press, , 344 p. (ISBN 978-0-8108-6274-6, présentation en ligne).
- Marc Ferro, 11 novembre 1918, Paris, Librairie Académique Perrin, , 159 p. (ISBN 978-2-262-02728-5, présentation en ligne).
- René Bustan, Les relations roumano-hongroises dans la perspective de la construction européenne, Éditions Publibook, , 829 p. (ISBN 978-2-7483-3570-5, présentation en ligne).
- Albert Métral, Deux conceptions économiques. Europe ou États-Unis, vol. 1, Paris, Nouvelles Éditions Latines, (présentation en ligne).
- Maurice Pearton, Oil and the Romanian state, Clarendon Press, (présentation en ligne).
- Robert Pearce et Graham Goodla, British Prime Ministers From Balfour to Brown, Routledge, (ISBN 978-1-135-04539-5, présentation en ligne).
- Frank A. Biletz, Historical Dictionary of Ireland, Scarecrow Press, , 640 p. (ISBN 978-0-8108-7091-8, présentation en ligne).
- Saulius A. Suziedelis, Historical Dictionary of Lithuania, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-7536-4, présentation en ligne).
- Christian Baechler, L'Allemagne de Weimar (1919-1933) Fayard 2007 pp. 73.
- Stéphane Audoin-Rouzeau, Christophe Prochasson, Sortir de la grande guerre : le monde et l'après-1918, Tallandier, (présentation en ligne).
- Henry Rollet, La Pologne au XXe siècle, Éditions A. Pedone, , 603 p. (ISBN 978-2-233-00147-4, présentation en ligne).
- James Bunyan et Harold Henry Fisher, The Bolshevik Revolution, 1917-1918 : Documents and Materials, Stanford University Press, , 735 p. (ISBN 978-0-8047-0344-4, présentation en ligne).
- Tramor Quemeneur, 100 fiches d'histoire du XXe siècle, Éditions Bréal, , 350 p. (ISBN 978-2-7495-0341-7, présentation en ligne).
- Léon Poliakov, La Causalité diabolique : Essai sur l'origine des persécutions : Du joug mongol à la victoire de Lénine, Calmann-Lévy, , 640 p. (ISBN 978-2-7021-4872-3, présentation en ligne).
- Robert Conquest, The Harvest of Sorrow : Soviet Collectivization and the Terror-famine, Oxford University Press, , 412 p. (ISBN 978-0-19-505180-3, présentation en ligne).
- Karen Knop, Sylvia Ostry, Richard Simeon et Katherine Swinton, Rethinking Federalism : Citizens, Markets, and Governments in a Changing World, UBC Press, , 364 p. (ISBN 978-0-7748-0500-1, présentation en ligne).
- (en) David R. Stone, A military history of Russia : from Ivan the Terrible to the war in Chechnya, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, , 259 p. (ISBN 978-0-275-98502-8, présentation en ligne).
- Bernd Zielinski et Brigitte Krulic, Vingt ans d'unification allemande : histoire, mémoire et usages politiques du passé, Bern/Berlin/Bruxelles, Peter Lang, , 258 p. (ISBN 978-3-0343-0555-6, présentation en ligne).
- Damany 2014, p. 820.
- Georges Sokoloff, La Puissance pauvre : Une histoire de la Russie de 1815 à nos jours, Fayard, , 948 p. (ISBN 978-2-213-64767-8, présentation en ligne).
- Direction de la documentation, Chroniques étrangères : U.R.S.S., France, Ministère des affaires étrangères, (présentation en ligne).
- David R. Woodward, World War I Almanac, Infobase Publishing, , 561 p. (ISBN 978-1-4381-1896-3, présentation en ligne).
- http://www.rusnavy.ru/d03/150.htm Histoire de la marine soviétique
- Jean-Charles Lallemand, Les confins de l'OTAN : l'espace mer Baltique : mer Noire, Éditions L'Inventaire, , 303 p. (ISBN 978-2-910490-19-5, présentation en ligne).
- Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l'armée allemande, vol. 5, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-21329-7, présentation en ligne).
- Matthieu Séguéla, Clemenceau, ou la tentation du Japon, Paris, CNRS, (ISBN 978-2-271-08028-8, présentation en ligne).
- Collectif, Communisme 91-92 : Roumanie Un Totalitarisme Ordinaire, L'âge d'Homme, (ISBN 978-2-8251-3807-6, présentation en ligne).
- (en) Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : F-O, vol. 2, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, , 1354 p. (ISBN 978-0-313-33536-5 et 0-313-33536-2, présentation en ligne).
- Stephen Kotkin, Stalin : Volume I : Paradoxes of Power, 1878-1928, vol. 1, Penguin, , 976 p. (ISBN 978-0-698-17010-0, présentation en ligne).
- Céline Gervais-Francelle, Russes, Slaves et Soviétiques : pages d'histoire offertes à Roger Portal, Publications de la Sorbonne, , 462 p. (ISBN 978-2-7204-0280-7, présentation en ligne).
- Montagnon 2013, p. 119.
- L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. 607 à 617, (présentation en ligne).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier- Première Guerre mondiale
- Chronologie de la Première Guerre mondiale : Janvier 1918 - Février 1918 - Mars 1918 - Avril 1918 - Mai 1918 - Juin 1918 - Juillet 1918 - Août 1918 - Septembre 1918 - Octobre 1918 - Novembre 1918 - Décembre 1918
- Entre-deux-guerres
Liens externes
modifier- L’année 1918 sur le site de la Bibliothèque nationale de France