Bataille des Iffs
La bataille des Iffs se déroula le lors de la Chouannerie.
Date | |
---|---|
Lieu | Les Iffs |
Issue | Victoire des républicains |
République française | Chouans |
« Victoria » du Rocher du Quengo † |
Inconnues | Inconnues |
Inconnues | 125 morts[1] (selon les républicains) |
Batailles
- La Chène
- 1re Argentré
- Pont de Cantache
- Paintourteau
- Les Iffs
- Louvigné-du-Désert
- La Poterie
- 1er Rocher de La Piochais
- Saint-Jean-sur-Vilaine
- Ducey
- La Ribassais
- La Bataillère
- 1er La Croix-Avranchin
- Laignelet
- 1er Saint-James
- Carnet
- La Bazouge-du-Désert
- Blanche-Lande
- 1er Fleurigné
- Pocé
- 2eLa Gravelle
- Dourdain
- 1er Saint M'Hervé
- Saint-Marc-le-Blanc
- Tremblay
- Fougères
- La Vieuville
- Bois-Rouland
- Boucéel
- 2e Saint-James
- Mecé
- Pont de Quincampoix
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Lande d'Izé
- Romagné
- 1er La Pellerine
- 2d Saint M'Hervé
- Bréal
- Bais
- Cornillé
- Romazy-Rimou
- La Maison-Neuve
- Juvigné
- Piré
- La Valette
- Saint-Hilaire-des-Landes
- 2e La Pellerine
- Valennes
- Toucheneau
- 1er Saint-Aubin-du-Cormier
Coordonnées | 48° 17′ 19″ nord, 1° 51′ 56″ ouest | |
---|---|---|
Déroulement
modifierEn juillet 1795, à la suite de l'attaque d'un convoi de farine sorti de Bécherel, une troupe républicaine se porte à la rencontre des chouans[1],[2]. La rencontre se produit aux Iffs, à cinq kilomètres à l'est de Bécherel[2]. Les chouans sont menés par Mademoiselle du Rocher du Quengo, dite « Victoria » ou « capitaine Victor », qui est tuée lors du combat[2]. Selon le rapport au Comité de salut public du procureur-général-syndic du District de Saint-Brieuc[A 1], 25 chouans sont tués dans un premier combat et une centaine d'autres périssent ensuite dans une embuscade[1].
Notes et références
modifierNotes
modifier« Deux affaires ont eu lieu dans le district de Dinan. Un convoi, sorti de Becherel avec escorte, avait été enlevé; la troupe a joint les Chouans; vingt-cinq ont été tués; le reste est tombé dans une embuscade, et cent y ont péri. Une femme nommée Victor ou Victoria était à leur tête : quelques papiers trouvés sur elle prouvent qu'elle était incroyablement féroce[1]. »
— Rapport au Comité de salut public du procureur-général-syndic du District de Saint-Brieuc, le .
Références
modifier- Savary, t. V, 1827, p. 248-249.
- Dupuy 1997, p. 201.
Bibliographie
modifier- Roger Dupuy, Les Chouans, Paris, Hachette Littérature, coll. « La Vie Quotidienne », , 287 p.
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, Paris, Baudoin Frères, Libraires-éditeurs, , 508 p. (lire en ligne).