Yodo-gawa
Le fleuve Yodo (淀川, Yodo-gawa ), également appelé Seta-gawa (瀬田川|) et Uji-gawa (宇治川), sur certaines portions de son cours, est le principal fleuve de la préfecture d'Osaka dans l'île de Honshū, au Japon. Sa source se trouve au lac Biwa, dans la préfecture de Shiga.
Yodo-gawa Seta-gawa, Uji-gawa, japonais : 淀川 | |
Le fleuve Yodo dans la partie nord d'Osaka. | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 75 km |
Bassin | 8 240 km2 |
Bassin collecteur | Yodo |
Débit moyen | 163 m3/s |
Cours | |
Source | source |
· Coordonnées | 34° 58′ 55″ N, 135° 54′ 22″ E |
Embouchure | la Baie d'Osaka |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 34° 40′ 59″ N, 135° 25′ 11″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Japon |
Régions traversées | Osaka, Shiga, Kyoto |
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Elle est désignée Japan Heritage en 2015.
Uji-gawa
modifierLe fleuve Uji, ou fleuve Yodo dans la préfecture de Kyoto, est un lieu de pêche populaire au cours de l'été et en automne.
L'Uji-gawa occupe une place importante dans ce qui est appelé les « chapitres Uji » du Dit du Genji, roman écrit par Murasaki Shikibu, une femme de la noblesse japonaise, au début du XIe siècle.
Transport fluvial
modifierLe choix du site de Kyoto, à l'époque de Heian comme capitale (Heian-kyo), a été en partie retenu en raison de la présence de la rivière Yodo tournée vers Osaka, et de son débouché sur la mer intérieure de Seto[réf. nécessaire].
Le fleuve a joué un rôle très important pour les déplacements et le transport de marchandises entre Osaka et Kyoto, jusqu’à l’arrivée des premiers trains dans les années 1870. Ainsi, en 1858, on estime que 50 bateaux de tous types, par jour, transportaient environ 1 500 personnes d'Osaka à Fushimi. Au XIXe siècle, un voyage en bateau à vapeur entre Osaka et Fushimi pouvait prendre 12 heures[1].
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Yodo River » (voir la liste des auteurs).
- E. Johnston, « For foreign nationals over 150 years ago, Kyoto’s Fushimi was end of the line », sur japantimes.co.jp, The Japan Times, (consulté le ).