Bazas

commune française du département de la Gironde
(Redirigé depuis Union sportive Bazas)

Bazas (prononcé [bazas]), en gascon Vasats (prononcé [bazats]) est une commune française située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bazas
Bazas
Place de la Cathédrale.
Blason de Bazas
Blason
Bazas
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Bazadais
(siège)
Maire
Mandat
Isabelle Dexpert
2020-2026
Code postal 33430
Code commune 33036
Démographie
Gentilé Bazadais
Population
municipale
4 799 hab. (2021 en évolution de +1,37 % par rapport à 2015)
Densité 129 hab./km2
Population
agglomération
5 131 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 58″ nord, 0° 12′ 38″ ouest
Altitude 79 m
Min. 34 m
Max. 123 m
Superficie 37,29 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bazas
(ville-centre)
Aire d'attraction Bazas
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton du Sud-Gironde
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bazas
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bazas
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Bazas
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bazas
Liens
Site web www.ville-bazas.fr

Capitale du Bazadais, siège épiscopal jusqu'à la Révolution française, elle conserve une importante parure monumentale en partie héritée du Moyen Âge, dont le principal élément est la cathédrale Saint-Jean-Baptiste.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Bazas en Gironde.

La commune de Bazas se situe dans le sud-est du département, à 59 km au sud-est du chef-lieu, Bordeaux, et à 16 km au sud de Langon, chef-lieu d'arrondissement[1]. Elle se trouve aussi à 75 km au nord de Mont-de-Marsan, chef-lieu du département des Landes.

Communes limitrophes

modifier

Les communes limitrophes en sont Cazats au nord, Brouqueyran au nord-nord-est, Lados et Gans au nord-est, Gajac à l'est-nord-est, Saint-Côme à l'est (avec laquelle elle forme une unité urbaine[2]), Sauviac au sud-est, Cudos au sud, Marimbault au sud-ouest, Lignan-de-Bazas à l'ouest, Le Nizan au nord-ouest et Aubiac au nord-nord-ouest.

Communes limitrophes de Bazas
                       Aubiac
Le Nizan
                    Brouqueyran
Cazats
Lados
      Gans
          Gajac
Lignan-de-Bazas   Saint-Côme
Marimbault Cudos Sauviac

Relief et hydrographie

modifier

La commune se trouve sur de légers reliefs à l'entrée de la forêt des Landes de Gascogne.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Bazas est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bazas[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est la commune-centre[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

modifier
 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), forêts (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), zones urbanisées (8,1 %), prairies (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), eaux continentales[Note 4] (1 %), cultures permanentes (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

modifier

La commune est traversée par l'autoroute A65 (Langon-Pau). L'accès le plus proche est le diffuseur no 1 (couramment dit « de Bazas »), situé à 3 km du centre-ville. Cette autoroute rejoint l'A62 (Bordeaux-Toulouse) à Langon.

Elle est aussi traversée par plusieurs routes :

Aucune ligne de chemin de fer ne dessert la commune. La gare la plus proche, distante de 16 km par la route, est la gare de Langon, située sur la ligne de Bordeaux à Sète, desservie par les trains du TER Nouvelle-Aquitaine (Bordeaux-Langon et Bordeaux-Agen), mais pas par les trains grandes lignes (Bordeaux-Toulouse-Marseille).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Bazas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1993, 1999 et 2013[18],[16].

Bazas est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[19]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[20],[21].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[22].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bazas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 917 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 917 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2002, 2003, 2009, 2011, 2015 et 2017, par des mouvements de terrain en 1993 et par des éboulements et/ou chutes de blocs en 1997[16].

Toponymie

modifier

Son nom à l'époque de l'Empire romain est Cossium, latinisation de l'aquitanique *koiz (en gascon coç, « tertre »).

Le nom de « Bazas » vient du nom du peuple dont elle est le chef-lieu de cité (civitas), les Vasates (en latin Vasates). Comme dans la plupart des chefs-lieux des cités de la Gaule romaine, le nom antique de la ville est abandonné au début du Moyen Âge et remplacé par celui du peuple[25].

En gascon, le nom de la commune est Vasats ou Bazats.

L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne Bazas sous le nom de civitas Vasatas[26].

Histoire

modifier

Protohistoire

modifier

À partir du premier âge du fer, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest de la Gaule en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie.[réf. nécessaire]

Époque de la Gaule romaine

modifier

Après la conquête de la Gaule chevelue par Jules César (-58/-52), les Vasates font partie de la soixantaine de peuples reconnus par Rome. Cossium devient donc le chef-lieu de la cité des Vasates, dont l'administration est confiée au collège des décurions, notables locaux ayant la confiance des Romains (mais, sur le plan administratif, il n'y a de représentants de Rome qu'au niveau du chef-lieu de province, c'est-à-dire, dans un premier temps, à Lyon, par la suite à Saintes, puis à Bordeaux).

La ville antique est située à l'est du plateau rocheux[pas clair], autour de l'actuelle cathédrale.

D'après un poème de Paulin de Pella, la ville échappe en 414 à la destruction par les Wisigoths[27] en 414, à l'époque où ceux-ci sont en conflit avec l'Empire romain d'Occident (ils ont pris et pillé Rome en 410), avant d'établir le royaume de Toulouse (418), entité fédérée de l'Empire d'Occident.

Haut Moyen Âge

modifier

Lorsque la région se christianise, Cossium devient un siège épiscopal, mais la première mention d'un évêque (non nommé) se trouve dans Grégoire de Tours pour l'année 406. Le premier évêque nommé, Sextilius, en mentionné pour les années 506 et 511, après la fin de l'Empire d'Occident (476). Le diocèse de Bazas perdurera jusqu'à la Révolution française.

Une première cathédrale (c'est-à-dire église épiscopale) de Bazas est mentionnée par Grégoire de Tours (vers 540-593), qui écrit au VIe siècle.

Moyen Âge

modifier

Un bourg marchand se forme au Moyen Âge à l'ouest de la ville antique.

La jonction des deux bourgs est réalisée au XIIIe siècle par la construction d'une enceinte commune, mais l'espace séparant les deux ensembles reste non construit, formant une vaste place centrale idéale pour servir de marché à cette ville carrefour, située au croisement des routes de Bordeaux, Bayonne et La Réole[28].

Siège du présidial, Bazas détient des fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme une ville d'envergure[réf. nécessaire]. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites de personnages importants tels Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine.

Elle est disputée entre les Français et les Anglais durant la guerre de Cent Ans : assiégée en 1347 par les Anglais, elle l'est en 1370 par les Français, mais sans succès. Elle est conquise par les troupes du roi de France en 1441[29], douze ans avant la fin de la guerre de Cent Ans (prise de Bordeaux en 1453, qui met fin à trois siècles de présence anglaise en Aquitaine).

En février 1483, peu avant sa mort, le roi Louis XI confirme sa protection royale par lettres patentes[30].

Classée monument historique dès 1840, l'actuelle cathédrale gothique est le plus important monument de la cité. Elle est édifiée du XIe au XIVe siècle (elle a été rebâtie[pas clair] entre 1583 et 1655).

Époque moderne

modifier

En 1530, Bazas reçoit la visite de François Ier et de Charles Quint, à l'occasion du mariage du roi de France avec Éléonore de Habsbourg, sœur de l'empereur, roi de Castille et d'Aragon, prince des Pays-Bas et chef de la maison de Habsbourg. Selon certaines sources, ce mariage aurait eu lieu dans la cathédrale de Bazas[31], mais d'autres le localisent à Captieux (actuelle Gironde) ou au Frêche, près de Mont-de-Marsan[32].

, Bazas subit une attaque de huguenots, prélude aux guerres de religion (1562-1598) : les huguenots pénètrent dans la ville et dévastent la cathédrale. L'évêque Arnaud de Pontac sauve le triple portail d'une destruction totale et la restaure.

En , le huguenot Symphorien de Durfort prend la ville : il y coupe les lèvres des prêtres[pas clair][33].

Louis XIV y loge à son retour de Saint-Jean-de-Luz après avoir épousé Marie-Thérèse d'Autriche[34].

Sous l'Ancien Régime, Bazas est composée des paroisses Saint-Jean (cathédrale), Saint-Vincent de Cabouzits et son annexe Saint-Hippolyte, Saint-Martin et son annexe Notre-Dame-de-Conques, Saint-Romain de Poussignac, Notre-Dame du Mercadil et son annexe Saint-Romain de Tontoulon, Saint-Christophe de Guiron, Saint-Michel de Laprade et de la chapelle Saint-Antoine de l'hôpital[35].

Époque contemporaine

modifier

Devenue en 1790 une commune du département de la Gironde, elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795 (les districts disparaissent dans la constitution de 1795).

En 1800, elle devient chef-lieu d'arrondissement (sous-préfecture) et le reste jusqu'en 1926, étant alors remplacée par Langon, qui récupère aussi le territoire de l'arrondissement de La Réole.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
 
L'hôtel de ville de Bazas.
Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
12 juin 1811 9 juin 1815 Jacques de Montfort-Delpech    
9 juin 1815 9 oct. 1815 Charles Mullot    
9 oct. 1815 23 fév. 1826 Jacques de Montfort-Delpech    
...        
1876 1892 Théophile Servière Républicain Conseiller général du Canton de Bazas (1880-1892)
1892 1895 Théophile Peyri   Médecin
1895 1925 Marcel Courrégelongue RG Enseignant et propriétaire
Conseiller général du canton de Bazas (1898-1925) - Sénateur (1904-1924)
1925 1929 Alfred Seguinard   Médecin
1929 1944 Jean Peyri RG Médecin, conseiller général du canton de Bazas (1925-1940)
1944 1971 Marcel Martin DVG puis DVD Médecin, conseiller général du canton de Bazas (1945-1970)
1971 1977 Jean Gourgues   Banquier
1977 1989 Henri Martin   Médecin
1989 2008 Paul Marquette[37] DVD Médecin
mars 2008 mai 2020 Bernard Bosset[38] DVD puis NC-UDI Retraité de l'enseignement
mai 2020 En cours Isabelle Dexpert PS Conseillère départementale du canton du Sud-Gironde depuis 2015, ancienne maire de Pompéjac, ancienne conseillère générale du canton de Villandraut
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

modifier

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[39].

Jumelages

modifier

  Salvatierra/Agurain (Espagne) depuis 1996[40] située dans la Province d'Alava.

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants sont appelés les Bazadais[41].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 4 799 habitants[Note 5], en évolution de +1,37 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 5404 2154 2444 0194 2554 4464 5154 5934 627
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 6284 4714 7665 0235 0735 1145 0344 9484 806
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 6954 6844 7044 3724 4104 3564 4504 2904 239
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 4534 5674 7484 7044 3794 3574 5854 6074 731
2018 2021 - - - - - - -
4 7984 799-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services publics

modifier
 
Lycée des Terres de Gascogne, enseignement général technologique agricole et forestier, avenue de la République.

Poste, gendarmerie, pompiers, écoles, collège, lycée, lycée professionnel et lycée agricole, hôpital, perception, DDE.

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

modifier

Bazas se situe sur l'itinéraire des chemins de Compostelle appelé Via Lemovicensis (« route limousine »), qui part de Vézelay.

 
Fronton de pelote basque, avenue de la République.

Économie

modifier
  • Berceau de la race bovine bazadaise. Polyculture et élevage, forêt des Landes dans la partie sud et ouest de son territoire.
  • Industrie métallique : RD Productions (fabrication de portails), Lucas Robotic System, Sotomeca, Malambic.
  • Industrie agro-alimentaire : LDC Aquitaine (groupe LDC), Laurial, abattoir municipal, NPA (conserverie).
  • Industries diverses : compteurs paragel (Persohn SA).
  • Commerces et artisanat, banques, tourisme.

Culture et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine naturel

modifier
 
Lac de la Prade.

Le lac de la Prade est une retenue d'eau artificielle (un lac de barrage) créée dans les années 1980 pour l'irrigation des terres agricoles. À cette vocation première, d'autres usages se sont ajoutés au fil des années (pêche ou promenade) et le lac est aujourd'hui géré et entretenu dans une optique plus écologique, orientée notamment vers l'accueil de l'avifaune. Le site est géré par le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[56] en partenariat avec la communauté de communes du Bazadais. Les modes de gestion appliqués favorisent une importante diversité végétale où se côtoient, depuis les zones humides jusqu'aux coteaux secs, toute une série de milieux intermédiaires abritant une flore caractéristique à chacun d'eux. Plus de 300 espèces végétales ont été recensées sur ce site, et cela, sans compter les mousses, les champignons, les lichens et les fougères. Un itinéraire de découverte est proposé au public, agrémenté de panneaux et panonceaux explicatifs. Un livret-guide est également disponible.

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier

Les armes de Bazas se blasonnent ainsi :

De gueules à la tour maçonnée de sable, donjonnée de deux pièces, mouvant du flanc senestre, adextrée de saint Jean Baptiste à genoux devant son bourreau contourné brandissant une épée, le tout d'or, sur une terrasse de même, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[58].

« Les armoiries de Bazas étaient, de tout temps, de gueules à une décollation de saint Jean-Baptiste, représenté à genoux devant la porte d'une prison, tendant le cou au bourreau contourné, qui a le bras levé pour le décoller avec son coutelas ; le tout d'or et surmonté d'une couronne ducale. »[59]

« En 1814, le duc d'Angoulême arriva incognito à Bazas et y fut reçu par le comte Pierre-Henry de Brocas de La Nauze et reconnu le 11 mars. Louis XVIII conserva toujours un souvenir de l'accueil bienveillant fait par les Bazadais à un prince du sang de leurs rois, et en témoignage de sa reconnaissance, autorisa la ville de Bazas, à la demande de M. D'Escure, sous-préfet, et de M. de Montfort, maire, d'ajouter à ses armoiries antiques un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, posées en face, avec la devise : Bazas, 11 mars 1814. »[59]

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier
  • Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas : depuis la conquête des Romains dans la Novempopulanie, jusqu'à la fin du 18e siècle, Bazas, Imprimerie de Labarrière, (lire en ligne)
  • « Bazas », Compte-rendu des travaux de la Commission des monuments historiques du département de la Gironde 1845-46,‎ , p. 44-48 (lire en ligne)
  • Philippe Tamizey de Larroque, « Notes pour servir à l'Histoire de la ville de Bazas, recueillies par Baluze », Revue d'Agenais, t. XI,‎ , p. 365-373, 432-438 (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Capdeville, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Bazas, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1992, (ISBN 2-7159-1876-3) (lire en ligne)

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bazas, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 53,7 km pour Bordeaux et 13,3 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.
  2. Insee, Unité urbaine 2020 de Bazas
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Bazas et Cazats », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Bazas », sur insee.fr (consulté le ).
  12. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bazas ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bazas », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bazas », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bazas », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. Même phénomène à Nantes, Poitiers, Saintes, Sens, Metz, etc., dont le nom vient du nom des peuples namnète, picton, santon, sénone, mediomatrice, etc. Quelques exceptions : Bordeaux (Burdigala), Rouen (Rotomagus), Dax (Aquae Tarbellicae), et quelques autres, conservent plus ou moins leur nom antique.
  26. Selon la page Anonyme de Bordeaux. Le mot Vasatas est pour le moins curieux. On s'attendrait plutôt à civitas Vasatum, « cité des Vasates ».
  27. Perevalov S. M., Lebedynsky Iaroslav, « Bazas 414 : la rupture de l'alliance alano-gothique », Dialogues d'histoire ancienne, volume 26, no 1, 2000, p. 175-193.
  28. Jean Bernard Marquette, Bazas, Atlas historique des villes de France.
  29. Léo Drouyn, La Guyenne militaire.
  30. Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, février 1483 (1482 avant Pâques)
  31. « Ancienne cathédrale » sur le site du ministère de la Culture.
  32. Références sur la page François Ier (roi de France), section « Mariages ».
  33. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 234.
  34. Une plaque apposée sur la maison où le roi a été hébergé.
  35. "content":["FRAD033_IR_4E_B_tt1-13",false,"sdx_q11"]} Gironde Archives en ligne sur les Archives départementales de Gironde.
  36. Maires de Bazas sur le site officiel de la commune.
  37. « Paul Marquette mis à l’honneur », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  38. Commune de Bazas sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 5 juillet 2011.
  39. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bazas, consultée le 26 octobre 2017
  40. « Jumelage(s) de Bazas », sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  41. Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le 5 juillet 2011.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. « Notice MH des vestiges de l'enceinte », notice no PA00132528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 26 août 2011.
  47. « Notice MH de l'hôtel de ville », notice no PA00083133, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 26 août 2011.
  48. « Notice MH de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083131, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 16 août 2010.
  49. « Notice MH de la maison de l'Astronome », notice no PA00132528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 26 août 2011.
  50. Jacques Gardelles - Aquitaine gothique - pp. 151-152 - Picard - Paris - 1992 - (ISBN 2-7084-0421-0).
  51. « Notice MH de l'église Notre-Dame dou Mercadilh », notice no PA00083132, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 16 août 2010.
  52. « Notice MH de l'hospice », notice no PA33000072, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 26 août 2011.
  53. En très mauvais état, il est racheté et restauré en partie par la famille du Broca entre 1999 et 2004.
  54. La médiathèque de Bazas
  55. Bazas inaugure le Polyèdre
  56. Le site du CEN Aquitaine
  57. Diocèse de Perpignan, « Mgr André Marceau a choisi notre diocèse et Saillagouse pour sa retraite », (consulté le ).
  58. Blason dessiné d'après un blason en pierre et celui d'une plaque de rue
  59. a et b Source : Patrice-John O'Reilly, Essai sur l'histoire de la ville et de l'arrondissement de Bazas, , 478 p. (lire en ligne), p. 15 & 16.