Montceau-les-Mines

commune française du département de Saône-et-Loire

Montceau-les-Mines est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Montceau-les-Mines
Montceau-les-Mines
L'hôtel de ville.
Blason de Montceau-les-Mines
Blason
Montceau-les-Mines
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines
Maire
Mandat
Marie-Claude Jarrot (Horizons)
2020-2026
Code postal 71300
Code commune 71306
Démographie
Gentilé Montcelliens, Montcelliennes
Population
municipale
16 831 hab. (2021 en évolution de −10,34 % par rapport à 2015)
Densité 1 013 hab./km2
Population
agglomération
38 419 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 04″ nord, 4° 22′ 11″ est
Altitude Min. 274 m
Max. 326 m
Superficie 16,62 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Montceau-les-Mines
(ville-centre)
Aire d'attraction Montceau-les-Mines
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montceau-les-Mines
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Montceau-les-Mines
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Montceau-les-Mines
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Montceau-les-Mines
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Montceau-les-Mines
Liens
Site web montceaulesmines.fr

C'est une ancienne ville minière du bassin minier de Saône-et-Loire, bassin exploité dès le Moyen Âge, mais de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.

Il s'agit de la 13e commune de Bourgogne-Franche-Comté en nombre d'habitants.

Géographie

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Localisation

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  Saint-Berain-sous-Sanvignes Blanzy  
N
O    Montceau-les-Mines    E
S
Sanvignes-les-Mines Saint-Vallier

Géologie et relief

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La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est traversé par la Bourbince.

Transports

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La ligne Montchanin – Paray-le-Monial dispose une gare ferroviaire au centre-ville de Montceau, à laquelle desservie par la liaison TER Montchanin – Moulins.

Pour le transport local, la commune est desservie par 5 lignes d'autobus, dont une permet de rejoindre la gare TGV du Creusot-Montchanin-Montceau-les-Mines.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 860 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records MT-ST-VINCENT (71) - alt : 601m, lat : 46°37'39"N, lon : 4°28'37"E
Records établis sur la période du 01-03-1943 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,3 0,1 2,9 5,5 9,1 12,5 14,6 14,7 11,2 7,9 3,3 0,7 6,9
Température moyenne (°C) 2 2,9 6,5 9,6 13,4 17,1 19,3 19,3 15,2 11 5,8 2,9 10,4
Température maximale moyenne (°C) 4,3 5,6 10 13,8 17,7 21,6 24 23,9 19,2 14 8,3 5,2 14
Record de froid (°C)
date du record
−18,1
09.01.1985
−21,1
10.02.1956
−13,2
06.03.1971
−5,9
12.04.1986
−2,3
06.05.1957
2
02.06.1962
5,2
10.07.1948
4,7
30.08.1986
1,7
26.09.1972
−4,2
29.10.1997
−9,6
22.11.1998
−16,2
25.12.1962
−21,1
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
01.01.22
21,3
28.02.1960
22,3
28.03.1989
26,2
22.04.1968
30
18.05.1945
34,7
22.06.03
37,2
31.07.20
37,6
12.08.03
31,8
07.09.23
27,3
01.10.1985
21,3
07.11.1955
17,2
10.12.1978
37,6
2003
Ensoleillement (h) 734 1 001 1 619 190 2 083 2 438 2 645 239 1 872 1 299 827 692 19 499
Précipitations (mm) 69,5 56,3 61,6 66,8 87,7 71,6 81 71,4 71 85,1 91,8 77,4 891,2
Source : « Fiche 71320001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,3
−0,3
69,5
 
 
 
5,6
0,1
56,3
 
 
 
10
2,9
61,6
 
 
 
13,8
5,5
66,8
 
 
 
17,7
9,1
87,7
 
 
 
21,6
12,5
71,6
 
 
 
24
14,6
81
 
 
 
23,9
14,7
71,4
 
 
 
19,2
11,2
71
 
 
 
14
7,9
85,1
 
 
 
8,3
3,3
91,8
 
 
 
5,2
0,7
77,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Montceau-les-Mines est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montceau-les-Mines[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est la commune-centre[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (75,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,5 %), prairies (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), eaux continentales[Note 5] (3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le terme de Montceau apparaît pour la première fois en 1266 sur un titre des archives de la Côte-d'Or.

La mention des mines apparait avec l'intensification de l'activité houillère au XIXe siècle.

Histoire

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En 1475, Montceau compte environ 25 âmes et il faut attendre 1645 pour trouver trace du nom actuel : Le bar. Les siècles passant, les communes voisines se développent. Au départ, une auberge et quelques fermes forment un hameau. L'un de ces domaines s'appelant Le Montceau ; le nom de la future commune est trouvé. La construction du canal du centre entre 1783 et 1791 puis l'installation de la Compagnie des mines de houille de Blanzy en 1833, sont les deux principaux événements qui ont entraîné naissance de la ville[15]. A l'initiative de Jules Chagot, dirigeant de la Compagnie, le , une loi instaure la commune de Montceau-les-Mines, communauté de 1300 habitants, sur un territoire ponctionné sur les communes de Blanzy, Saint-Vallier, Saint-Berain-sous-Sanvignes, et Sanvignes-les-Mines. En 1857, Léonce Chagot, premier maire de la ville et gérant des Mines de Blanzy, fait construire une église et réaliser un cimetière. Un bureau de poste est mis en place en 1869, un nouvel hôpital en 1871 et l'hôtel de ville est achevé en 1876, mais la devise de la République ne viendra s'y ajouter qu'en 1996. C'est donc l'exploitation du charbon à Blanzy qui fait prospérer la ville. Véritable laboratoire social du paternalisme, Montceau voit une fin de XIXe siècle et un début du XXe particulièrement agités par des mouvements sociaux (voir Grèves ci-dessous).

Par son expansion économique et industrielle, la commune connaît une croissance exceptionnelle de sa population, atteignant un maximum de près de 29 000 habitants en 1901, contre moins de 20 000 depuis 2005. Vingt maires se succèdent en 144 ans à la tête de la commune, depuis Léonce Chagot en 1856 jusqu'à Marie-Claude Jarrot en 2020.

La ville fait partie des 17 villes françaises décorées, par décret du 24 avril 1946, de la médaille de la Résistance[16]. La citation précise "dès 1943, malgré de nombreuses et cruelles déportations, la torture, les exécutions capitales, Montceau-les-Mines devient un centre très actif de sabotage et de renseignements. Le "Centre Noir" redouté des allemands s'affirme comme la capitale résistante de la Région... Montceau fournit au département un tiers de ses maquisards. Les "gueules noires" reconnues et recherchées forcent l'admiration par l'audace de leurs innombrables sabotages et embuscades..."[17].

Grèves

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En , les Montcelliens élisent un républicain à la tête de la commune, le Dr Jeannin, battant Léonce Chagot le dirigeant de la Compagnie. Quinze mineurs de tendance républicaine sont licenciés. Une grève éclate le 27 février, à la grande surprise des autorités. Les gendarmes interviennent quelques jours plus tard. Les bases d'un syndicat de mineurs sont jetées et leurs membres tenant leurs réunions en plein air et de nuit sont surnommés la bande noire. Les troubles et attentats anarchistes qui émaillent les années 1882-1884 à Montceau leur sont imputés. Début 1899, des mouvements de grêve commencent avec succès au Creusot, à la faïencerie de Digoin, aux forges de Gueugnon et aux chantiers de Chalon-sur-Saône. Le , un groupe de grévistes se rend au puits Saint-François et réussit à débaucher ses camarades. L'opération est réitérée avec succès au puits Sainte-Eugénie, puis Saint-Pierre et la Maugrand. Une grève générale est en cours. Un comité de grève s'érige en bureau syndical et rallie 8 000 adhérents. Le 1er juillet, les grévistes obtenaient gain de cause, renvoi de la police de la mine, dite Bande à Patin, et reconnaissance du syndicat. Plus tard le patronat aida à la constitution de syndicats dissidents, constitués d'ouvriers acquis à leur cause. Ces syndicats jaunes virent le jour en 1899 au Creusot puis à Montceau où le premier fut officiellement fondé le par un petit groupe de mineurs[18]. Outre la création de ce syndicat jaune pour réduire la force du mouvement ouvrier, la lutte contre la grève de 1899 s'appuie sur l'envoi de 3000 soldats[19].

En 1900, la dynastie Chagot cède la place à la Compagnie des mines de houille de Blanzy, société anonyme. Un polytechnicien, M. Coste, est nommé directeur de la mine. Jean Bouveri est élu maire le . C'est le premier maire issu d'une liste socialiste élu en France. Un certain réveil libertaire voit le jour parmi les ouvriers. Le directeur avait décidé de réduire les effectifs afin d'augmenter production et productivité. Les ouvriers étaient payés selon la valeur du charbon extrait. Un travail identique ne rapportait pas, malheureusement, un salaire identique. Le , le syndicat, qui avait entrepris des négociations le 19, est débordé par sa base. La grève est déclenchée. Des députés viennent soutenir les mineurs grévistes. La Soupe Populaire est mise en place le . La collecte des vivres et des victuailles s'organisait dans l'arrière-pays. De janvier à , une troupe qui compte jusqu'à 25 000 hommes est déployée à Montceau-les-Mines. Le discours du à l'Assemblée nationale n'eut pas le retentissement escompté par les Montcelliens. La grève de 1901 a été une des plus longues du mouvement ouvrier : 108 jours. Elle se termina le .

Bande noire

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Le nom de Bandes noires fut associé aux bandes anarchistes qui commirent des attaques entre 1882 et 1885. Les premières actions spectaculaires furent dirigées contre différents symboles de la religion chrétienne, comme les croix. Le clergé local était alors accusé de beaucoup de zèle envers les ouvriers peu habitués à fréquenter l'église[20].

En 1883, leurs attaques prennent une tournure différente, et sont majoritairement dirigées contre ceux considérés comme bourgeois, ou informateurs, on peut par exemple citer l'ingénieur Michalowski qui voit sa chambre à coucher dynamitée à trois reprises entre le et le mais qui y échappe à chaque fois[21].

Le , un piège monté par la gendarmerie et un informateur nommé Claude Brenin, mais l’exécutant (et cible) nommé Jean Gueslaff, censé poser une bombe, tire alors sur deux gendarmes et sur un maréchal des logis qui sont tous les trois grièvement blessés[22],[23]. Gueslaff est arrêté et dénonce de nombreux membres de la bande noire.

À la suite de cet attentat raté et des arrestations qui suivirent, le procès a lieu en . Durant celui-ci, trente-deux accusés sont jugés : Jean Gueslaff le tireur est condamné à dix ans de travaux forcés, Brenin l'informateur à cinq ans et huit autres membres sont condamnés à des peines allant de quatre ans de prison à vingt ans de travaux forcés. Douze accusés sont finalement acquittés. À la suite de ces lourdes condamnations, les Bandes noires font beaucoup moins parler d'elles[24].

C'est en 1885 qu'on assiste aux derniers attentats des Bandes noires dans le bassin minier et ses alentours.

Mine de Montceau

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Les premiers travaux d'exploitation débutent à Blanzy en 1813 et se propagent ensuite à Montceau en 1820. Depuis 1833, le charbon a toujours été extrait en sous-sol. En 1884, on dénombre 6 500 mineurs pour une population de 24 000 individus. Une part importante de cette population dépend donc directement de la Compagnie, compte tenu que les enfants en fréquentent les écoles. L'emploi des enfants est réglementé. L'entrée à la mine se fait à 12 ans. Une loi du interdit le travail de nuit aux enfants de moins de 16 ans de 9 heures du soir à 5 heures du matin. Le travail souterrain est interdit aux femmes et aux filles. Quant aux jeunes gens, certaines exceptions les amènent à travailler dans les galeries, où les conditions de travail sont particulièrement pénibles. La journée est de 10 heures. Dans l'eau, la chaleur, la poussière, l'angoisse, l'obscurité, les cris. La maladie les guette tous, La Compagnie est très hiérarchisée. Les femmes travaillent aussi mais pas au fond. Les différentes explosions et accidents ont causé près de 400 décès du début de l'exploitation jusqu'à 1882 (voir Coup de grisou). La Grande Guerre permet à la SA des Mines de Blanzy de battre des records de production (2 786 500 tonnes) en 1918. Les puits Darcy et Plichon voient le jour après la guerre.

L'agglomération de Montceau-les-Mines compte une importante communauté polonaise qui, 70 ans après l'arrivée des mineurs polonais, est toujours très active. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, en 1946, on trouve encore 8 puits, et 10 000 ouvriers y travaillent. Maurice Thorez, vice-président du Conseil, vient prononcer un discours encourageant la production[25]. Vers 1960, ce seront plus de 100 puits pour une production annuelle atteignant 2,5 millions de tonnes[26]. Mais de plus en plus concurrencées par les productions étrangères, particulièrement par le charbon des pays de l'Europe de l'Est et d'autres sources d'énergie, la production passe sous les 2 millions de tonnes en 1965 puis sous le million en 1985. Le procédé d'exploitation en découverte apparaît dans les années 1980 comme le moyen de sauvegarder des emplois et de maintenir l'extraction du charbon dans la région. Le site d'exploitation de Darcy cesse toute activité le , après 159 ans d'activité. Il n'y a dès lors plus d'exploitation du fond. Le vendredi , l'extraction du charbon dans le bassin minier montcellien se termine avec la fin de l'exploitation en découverte de Saint-Amédée à Sanvignes.

Catastrophes minières

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  • Cinq Sous
    • 6 morts le .
    • 13 morts le .
    • 89 morts le (coup de grisou).
  • Ravez
    • 10 morts le .
    • 29 morts le .
  • Sainte-Eugénie
    • 41 morts le .
    • Le dimanche , un incendie se déclare dans une galerie du puits Sainte-Eugénie. Une formidable explosion le lendemain matin balaie le barrage mis en place pour étouffer l'incendie et tue tous ceux qui s'y trouvaient. 21 morts, 7 disparus, portant à 28 le nombre de victimes de la catastrophe. Deux ans plus tard, un autre accident dans ce même puits coûte la vie à 4 mineurs. À chaque catastrophe, la Compagnie recherche un coupable. En l'espèce, elle désigne le mineur ayant voulu rallumer sa lampe, alors qu'un délégué mineur alertait l'attention des responsables depuis plus de six mois sur l'absence de sécurité et les risques du grisou.
  • Plichon
    • Le , un coup de poussière ébranle le puits Plichon. Ce que beaucoup redoutaient s'est malheureusement produit. Il s'agit certainement de la catastrophe minière la plus marquante du xxe siècle pour la région (20 morts).

Depuis la fermeture des mines

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Depuis la fermeture de la dernière mine à Montceau en 2000, la ville a su se transformer : la zone minière entre le centre-ville et la route express est, en partie, devenue un ensemble de deux parcs, le parc Maugrand, au sud, et le parc Saint-Louis, au nord. De nombreux quartiers ont été réhabilités, et la vie culturelle a été entretenue, notamment à travers le centre culturel créé en 1979 baptisé « Centre d'animation et de rencontres », puis renommé en 2003 « l'Embarcadère »[27].

La ville maintient donc une dynamique de modernisation et continue sa transformation. Parmi les grands projets en cours de réalisation on trouve :

  • la transformation en des logements écologiques d'ensembles sociaux des années 1960.
  • la poursuite de la mise à 2×2 voies de la route express qui dessert la ville et qui fait partie d'un axe qui traverse la France, la Route Centre-Europe Atlantique (ou RCEA).

En 2010, Montceau-les-mines est la 18e ville de plus de 20 000 habitants la plus pauvre de France et celle possédant le taux de chômage le plus élevé en Bourgogne[28].

L'ancienne tour de refroidissement (100 m de haut) et la cheminée (140 m) de la centrale thermique de Lucy ont été détruites par explosif le 8 novembre 2023. Mais une partie du site produit depuis 2022 de l'électricité, cette fois à partir de 30 000 panneaux photovoltaïques (alimentant l'équivalent de 7 000 foyers) et la commune envisage aussi une production d'hydrogène in situ[29].

Elle est en déclin démographique (- 20 % de population en 20 ans).

Quelques chiffres significatifs de l'évolution des effectifs des houillères
  • 1850 - 975 mineurs
  • 1914 - 6 700 mineurs
  • 1918 - 12 700 mineurs
  • 1939 - 8 300 mineurs
  • 1948 - 12 000 mineurs
  • 1991 - 651 mineurs
  • 2000 - Fin de l'exploitation des découvertes[30].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Jumelages

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[32],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 16 831 habitants[Note 7], en évolution de −10,34 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2063 3375 3778 28711 01113 10815 31319 61222 467
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
28 77926 30526 83024 62926 60628 17326 90226 72628 308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
29 36427 42128 17726 92522 99920 63419 53819 12418 722
2021 - - - - - - - -
16 831--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Depuis 1997, à l'initiative du député-maire Didier Mathus, Montceau-les-Mines organise le festival « TSB » (Tango, Swing et Bretelles) qui accueille durant quelques semaines divers artistes, tels que Louise Attaque, Renan Luce, Adrienne Pauly, Benabar, Cali, Bernard Lavilliers, Patrick Bruel, Yves Jamait, La Grande Sophie, Alain Bashung, La Ruda, Anaïs Croze, Olivia Ruiz. Ce festival a attiré en 2007 un public venu de toute la Bourgogne pour assister à ces spectacles[réf. nécessaire].

L'Orchestre symphonique de la communauté Le Creusot-Montceau né en 1976, avec une cinquantaine de musiciens recrutés dans la communauté urbaine et au-delà, popularise la musique classique et symphonique. Constitué d'un mélange d'amateurs et de professionnels, il travaille en liaison avec les professeurs des conservatoires du département et se produit sur les scènes de la région.http://orchestreccm.monsite.orange.fr

En 2024 le festivals TSB est remplacer par le festivals "BAM" soit Bienvenue à Montceau. Avec des artiste comme DAVE, SHEILA, VALERIA CHIEN NOIR ,MAËLLE, LYNDA ,et IMEN ES

Le rugby, sport majeur dans les années 1960 et 1970, a vu le Rugby club montcellien (RCM) évoluer en 1re division nationale et 2e division nationale.

Champion de Bourgogne en 2009, le club refuse néanmoins de monter en Fédérale 3 faute de moyens. Alors qu'il évolue en Promotion d'Honneur pour la saison 2011-2012, le RCMB devient premier de sa poule et obtient la remontée en Honneur pour la saison 2012-2013, puis gagne le bouclier de Champion de Bourgogne. Après une activité en sommeil l'équipe fanion est relancée pour la saison 2017-2018 et le RCMB devient champion de Bourgogne Franche Comté 2e série. Promu en 1re série, il remporte un nouveau bouclier de champion de Bourgogne Franche-Comté en 2019 et accède à la promotion d'honneur régionale.

En 2020, le RCMB accède au niveau honneur. Puis en 2023, après une très belle saison conclue par un titre de champion, le RCMB monte en Fédérale 3.

Football

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Le football est une activité sportive majeure à Montceau-les-Mines. L'Entente de Montceau, devenue le FC Montceau Bourgogne, a évolué pendant sept saisons en Division 2 dans les années 1980, dont cinq de professionnalisme. Son meilleur résultat fut la 4e place du groupe A en 1987-1988[35].

En 2007, le FC Montceau Bourgogne, évoluant en bas de la quatrième division (CFA), a accédé aux demi-finales de la coupe de France de football après avoir éliminé les Girondins de Bordeaux aux tirs au but en huitièmes de finale. En quart de finale, ils éliminèrent le deuxième du championnat de France de Ligue 1, le RC Lens (1-0). Ce fut une grande surprise et l'équipe fut considérée de ce fait comme le « Petit Poucet » de la compétition. Son parcours s'arrêta en demi-finale face au FC Sochaux (0-2 après prolongations).

Depuis, le FCMB a connu des temps plus sombres, ponctués notamment par une descente en Régional 1 à la fin de la saison 2022/2023.

L'équipe féminine de Basket de la Gerbe Montceau-les-Mines fut championne de France deux années de suite en 1966 et 1967. Le club a disparu en 1982.

Médias

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La ville est citée dans l'épisode 6 de la série télévisée parodique La flamme.

Églises :

  • paroisse Saint-Jean plus communément appelée église Notre-Dame ;
  • église du Sacré-Cœur de Bellevue, construite par la Compagnie des Mines de Blanzy avec son presbytère en 1889, entre les deux écoles de la mine construites en 1880 (la construction de l'église s'acheva en 1891 par la réalisation du clocher et du portail). Son clocher, qui se dresse au-dessus de la croisée du transept antérieur, abrite trois cloches. L'église de Bellevue, néo-romane, se compose d'une nef et de deux collatéraux, d'un transept antérieur au niveau de la première travée et d'un transept postérieur. L’église est voûtée d’arêtes[36].
  • Chapelle de la Saule ;
  • Chapelle du Bois de Verne ;
  • Église protestante évangélique.

Mosquées :

  • mosquée du Bois du Verne ;
  • mosquée turque de Montceau ;
  • mosquée du Plessis.

Économie

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Tourisme

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'hôtel de ville.
  • Le Musée des « fossiles », au no 74 du quai Jules-Chagot, spécialisé dans la conservation des archives de la terre du bassin houiller de Blanzy (créé à l'initiative de La Physiophile, société d'études des sciences naturelles et historiques de Montceau-les-Mines fondée en 1888 par Dupont de Dinechin)[37].
  • La « Maison d'école », musée fondé en 1977[38] et installé à l'École du Centre (au no 37 de la rue Jean-Jaurès), musée dépendant depuis 1981 de l'écomusée du Creusot. Musée représentatif de l'école publique sous la IIIe République[39].
  • Le lavoir des Chavannes, inscrit aux monuments historiques entre 2000 et 2020[40].
  • L'Embarcadère[41].
  • Le port de plaisance et la capitainerie.
  • Le monument aux morts de la mine, œuvre du sculpteur Antoine Bourdelle classée au titre des monuments historiques par arrêté du 30 septembre 2020, représenté sur le timbre poste de 12 francs « Commune de Montceau-les-Mines » émis en 1956 (no 1065 du catalogue Yvert et Tellier)[42].

Parcs et espaces verts

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Patrimoine géologique

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  • Fossile de Myxineidus gononorum trouvé dans le puits Saint-Louis en 2001[44].

Personnalités liées à la commune

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  • Christophe Alévêque (1963-), humoriste, chanteur, chroniqueur, originaire de Montceau-les-Mines.
  • Ginette Baudin (1921-1971), actrice née à Montceau-les-Mines. Épouse de l'acteur Andrex.
  • Henry Boério (1952-), gymnaste montcellien médaille de bronze aux Jeux olympiques de Montréal en 1976 à la barre fixe, 6 fois champion de France de 1972 à 1977, médaille d'or du concours général des Jeux Méditerranéens 1975, médaille de bronze aux barres parallèles aux championnats d'Europe 1979.
  • Richard Bonnot, né en 1957 à Montceau-les-Mines : chanteur, musicien, acteur membre du groupe Les Charlots.
  • Jean Bouveri (1865-1927), maire de Montceau-les-Mines de 1900 à 1927, député et sénateur de Saône-et-Loire, 1er maire issu d'une liste socialiste en France.
  • Étienne Camus (1867-1955), sculpteur connu pour son Poilu au repos qui orne plusieurs centaines de monuments aux morts ; né à Montceau-les-Mines.
  • Bernard de Gaulle (1923-2019), résistant et neveu du général de Gaulle, né à Montceau-les-Mines.[réf. nécessaire]
  • Roger Denux (1899-1992), écrivain.
  • André Frénaud (1907-1993), poète né à Montceau-les-Mines.
  • Bernard Giroux (1950-1987), journaliste né Montceau-les-Mines et décédé accidentellement en compagnie du pilote automobile Didier Pironi en disputant une course de bateaux off-shore. Il fut le compagnon de la chanteuse Jeane Manson. Vainqueur des Paris-Dakar 1981 (avec René Metge) et 1987 (avec Ari Vatanen).
  • André Jarrot (1909-2000), maire de 1965 à 1987, ministre de la qualité de la vie (1974-1976), Compagnon de la Libération.
  • Christian Larièpe né le 2 aout 1959 à Montceau les Mines, joueur, entraineur et dirigeant de football notamment à Lille, Bordeaux, Nantes, Marseille, Saint Etienne et au Dynamo de Moscou
  • Joseph Léger (1895-1950), secrétaire général de mairie durant la Seconde Guerre mondiale, chargé du Ravitaillement.
  • Charles Leroux, (1851-1926) compositeur de la célèbre marche militaire japonaise Battōtai, fini le reste de sa vie à Montceau-les-Mines.
  • Lise London (1916-2012), résistante née Ricol à Montceau-les-Mines. Son rôle dans le film de Costa-Gavras L'Aveu est tenu par Simone Signoret, et Jean Ferrat l'évoque dans Le Bilan.
  • Éliane Monceau (1926-1985), actrice née à Montceau-les-Mines.
  • Patrick Parizon, footballeur international.
  • Henri Parriat (1910-1975), archéologue.
  • Jéromine Pasteur (1954), exploratrice, née à Montceau-les-Mines.
  • Henri Perruchot (1917-1967), né à Montceau-les-Mines, écrivain, critique d'art, membre fondateur de l'Académie du Morvan et du Prix littéraire du Morvan qui porte son nom.
  • « La Josette Fuet » ou Josette Schepens, reine de Beauté de Montceau-les-Mines dans les années 1930, s'illustra aussi sous le chapiteau de Roger Lanzac où elle chantait d'une voix cristalline les succès de son temps, comme « Les roses blanches » ou « Mon légionnaire ». Elle participa aussi à de nombreuses émissions radiodiffusées d'après-guerre.
  • Julien Stopyra (1933-2015), ancien footballeur international français né à Montceau-les-Mines. Il était attaquant, avant-centre, ailier gauche. Son fils Yannick Stopyra eut également une carrière de footballeur.
  • Bernard Thévenet, coureur cycliste licencié au Moto Vélo Club Montceau, deux fois vainqueur du Tour de France, notamment.
  • Clément Turpin (1982-), arbitre montcellien. Arbitre international FIFA de football, le plus jeune à exercer cette fonction.
  • Marie-Alice Yahé, montcellienne, capitaine du XV de France de rugby, commentatrice sur Canal +, mariée au joueur international du LOU Rugby Lionel Beauxis.

Héraldique

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  Blason
Écartelé au 1) de gueules à la lampe de mineur ancienne d’argent, au 2) d'argent à la masse de sable et à la hache du même passées en sautoir, au 3) d’argent au marteau de sable et au pic du même passés en sautoir, au 4) de gueules à la lampe de mineur de sûreté d’argent ; au caducée de mercure d’or brochant en pal sur la partition ; le tout sommé d’un chef d’azur de trois étoiles d’argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Jean-Pierre Valabrègue, Le Montcellien. Dictionnaire du français régional parlé et écrit dans le bassin minier de Montceau-les-Mines, Génelard, Le Caractère en Marche, 1997.
  • G. Descus, Frédéric Lagrange, Montceau-les-Mines, une mine, une ville, revue « Images de Saône-et-Loire » no 62 (été 1985), p. 9–11.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montceau-les-Mines comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montceau-les-Mines et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montceau-les-Mines ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Frédéric Lagrange,, Chagot-ville ou la naissance de Montceau-les-Mines 1851-1856-1881,, Blanzy, Association la mine et les hommes,, 175 p..
  16. « Les collectivités médaillées », sur ordredelaliberation.fr (consulté le ).
  17. Léon Laroche et al., Montceau à 100 ans, Montceau-les-Mines, Brochure, , 124 p., p. 100.
  18. Jean-Yves Mollier, Jocelyne George, La Plus longue des Républiques : 1870-1940, Fayard, , p. 351.
  19. Diana Cooper-Richet, La foule en colère : les mineurs et la grève au XIXe siècle, Revue d'histoire du XIXe siècle, Tome 17, 1998/2. Les foules au XIXe siècle, p. 65.
  20. R.Beaubernard, Montceau-les-Mines : Un "laboratoire social" du XIXe siècle, p. 114-115.
  21. Emmanuel Germain, « La Bande Noire : société secrète, mouvement ouvrier et anarchisme en Saône-et-Loire (1878-1887) », Dissidences, no 3,‎ (ISSN 2118-6057, lire en ligne, consulté le ).
  22. « Le Conservateur 16 novembre 1884 », sur RetroNews - Le site de presse de la BnF (consulté le ).
  23. « Ames d'un monde sans coeur », sur Ames d'un monde sans coeur (consulté le ).
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  26. Jean-François Bazin, Aimer la Bourgogne, Rennes, Éditions Ouest-France, , p. 120
  27. « L'Embarcadère », sur Les Archives du Spectacle (consulté le ).
  28. « 18e : Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) », sur journaldunet.com (consulté le ).
  29. « VIDÉO. Voici les images de la destruction de la centrale Lucy de Montceau-les-Mines », sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le ).
  30. « Histoire de Montceau et des Mines de Blanzy », sur Office de Tourisme Creusot Montceau, (consulté le ).
  31. a b et c « Montceau. La Ville est jumelée avec les trois communes Italiennes de Calabre : Acquaformosa, Lungro et Firmo », sur lejsl.com (consulté le ).
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Classement du championnat de France de football de D2 1987-1988
  36. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église du Sacré-Cœur »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le ).
  37. « Le centre géologique de La Physiophile », article de Gérard Descus paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 60 de Noël 1984, pages 6 et 7.
  38. Avec l'accord et le soutien de la municipalité, de l'inspection de l’Éducation nationale et de Marcel Evrard, alors directeur de l’Écomusée de la communauté Le creusot-Motceau.
  39. « La Maison d'École à Montceau-les-Mines : le seul musée français de l'école primaire », article de Suzanne Régnier paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 66 (été 1986), pages 3 à 6.
  40. Notice no PA71000013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  41. officiel.
  42. Ce monument a ainsi rejoint en 2020 le monument aux morts de Montauban, ville natale du sculpteur, inscrit quant à lui le 29 avril 2005. Source : Michaël Vottero, « Les monuments aux morts de la Grande Guerre protégés en Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, n° 210, juin 2022, pp. 18-21.
  43. Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de Saône-et-Loire)
  44. Poplin C., Sotty D. & Janvier P., 2001. Un Myxinoïde (Craniata, Hyperotreti) dans le Konservat-Lagerstätte Carbonifère supérieur de Montceau-les-Mines (Allier, France). C. R. Acad. Sci. Paris Sciences de la Terre et des planètes 332, pages 345-350.