Royaume de Dali

royaume du XIe/XIIe siècle correspondant à peu près à la province du Yunnan, en Chine et dont la capitale était Dali

Le royaume de Dali (bai : Dablit Guaif ; chinois simplifié : 大理国 ; pinyin : dàlǐguo, 937 — 1253) est un royaume bai correspondant approximativement à l'actuelle province chinoise du Yunnan. Fondé en 937 par Duan Siping, il fut gouverné par la dynastie Duan. Sa capitale était Dali, située au bord du lac Erhai, sur les contreforts du plateau tibétain. Il fut dirigé par 5 rois dont les règnes sont divisés en 22 ères royales.

Royaume de Dali
(zh) 大理国
bai Dablit Guaif

9371095
10961253

Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du royaume de Dali à la fin du XIIe siècle
Informations générales
Capitale Dali
Religion Bouddhisme
Histoire et événements
937 Fondation du royaume de Dali par Duan Siping
1095 Coup d'État de Gao Shengtai : le royaume est renommé Dazhong
1096 rétablissement du royaume de Dali
1253 Conquête par les Mongols et intégration à leur empire comme territoire semi-autonome
1381 Conquête du Yunnan par la dynastie Ming
Rois
(1er) 937944 Duan Siping
(2e) 10811094 Duan Zhengming (en)
(3e) 10961108 Duan Zhengchun (en)
(4e) 11721200 Duan Zhixing (en)
(5e) 12511254 Duan Xingzhi

Entités précédentes :

Entités suivantes :

Royaume de Dali

Nom chinois
Chinois traditionnel 大理 國
Chinois simplifié 大理 国

Le royaume est conquis par les Mongols en 1253. Les rois de Dali continuèrent de gouverner la région en tant que vassaux des Mongols et ce jusqu'en 1382, date de la conquête du Yunnan par la dynastie Ming[1].

Histoire

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Origines

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Auparavant, la région avait été dominée par le royaume de Nanzhao, qui fut renversé en 902. Trois courtes dynasties ont régné entre 902 et 937, date à laquelle Duan Siping prend le pouvoir et fonde le royaume de Dali[2]. Les membres du clan royal Duan prétendent avoir des ancêtres Han[3]. Les archives de la dynastie Yuan indiquent que la famille Duan est originaire de Wuwei dans le Gansu[4].

Relations avec la Chine de la dynastie Song

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Les relations du royaume de Dali avec la dynastie Song ont été cordiale tout au long de son existence. Les relations entre les deux pays débutent lorsque le Dali félicite la dynastie Song pour la conquête du Shu postérieur en 965, puis lorsque le royaume commence à verser volontairement un tribut aux Chinois en 982. Cependant, le versement de ce tribut ne remet nullement en cause l'indépendance du royaume et il arrive à certaines occasions que les Song déclinent les offres de tribut du Dali[2]. Song Taizu, le fondateur de la dynastie Song, déclare que toutes les terres situées au sud de la rivière Dadu sont des territoires du royaume de Dali et abandonne toute forme de revendications sur ces terres. Il agit ainsi pour éviter de reproduire les erreurs des derniers empereurs de la dynastie Tang, qui avaient lancé des campagnes militaires aux résultats désastreux contre le royaume de Nanzhao[5].

La ressource du Dali qui intéresse le plus les Song, c'est ses chevaux, qui sont très prisés et recherchés pour équiper l'armée chinoise, surtout après le repli des Song dans le Sud de la Chine à la suite de leur défaite face à la dynastie Jin. Ils sont décrits de la manière suivante par un responsable Song :

Ces chevaux possèdent un aspect [qui est] assez magnifique. Ils ont une posture basse avec un front musclé, très semblable à la forme d'un poulet. Leur diaphragme est large, leurs épaules épaisses, leur taille plate et leur dos rond. Ils sont entraînés à s'accroupir sur leur postérieur comme un chien. Ils escaladent facilement les terrains escarpés quand on leur ordonne et sont à la fois rapides et agiles dans la poursuite. Ils sont élevés avec du sarrasin amer [comme nourriture], ils ont donc besoin de peu d'entretien. Comment un tel cheval pourrait-il ne pas être considéré comme un bon cheval[6]?

Royaume de Dazhong (1094-1096)

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En 1094, l'ancien premier ministre Gao Shengtai force le roi Duan Zhengming à lui céder le trône et renomme le royaume de Dali « royaume de Dazhong ». Gao Shengtai règne peu de temps, car il meurt en 1096. Après son décès, le clan royal Duan reprend le pouvoir. Le frère cadet de Duan Zhengming, Duan Zhengchun, devient le nouveau souverain et rétablit l'ancien nom du royaume[7].

En 1253 le Khan Möngke envoie son frère Kubilai [8], le futur empereur de la dynastie Yuan, conquérir le royaume de Dali, afin de pouvoir prendre de flanc le territoire de la dynastie Song. À cette date c'est le clan Gao qui domine la cour du royaume. Ces derniers refusent de se soumettre et font assassiner les envoyés mongols. Kubilai riposte à cette provocation en organisant l'invasion du royaume. Les troupes mongoles sont divisées en trois armées distinctes :

  • La première attaque par l'est en passant par le bassin du Sichuan[9].
  • La deuxième est dirigée par Uryankhadai, le fils de Subötaï. Cette armée prend un chemin difficile en passant par les montagnes de l'ouest du Sichuan[9].
  • La troisième est dirigée par Kubilai lui-même et se dirige vers le sud en passant par les prairies, avant de retrouver la première armée.

Alors qu'Uryankhadai contourne le lac Erhai par le nord, Kubilai prend Dali, la capitale du royaume, et épargne ses habitants malgré le massacre des ambassadeurs. Duan Xingzhi (段興智), le roi de Dali, fait lui-même défection au profit des Mongols, qui utilisent ses soldats pour conquérir le reste du Yunnan. Après leur victoire, les Mongols donnent au roi Duan Xingzhi le titre de Maharajah[10] et nomment un commissaire à la pacification pour achever la mise au pas du pays[11]. Après le départ de Kubilai, des troubles éclatent chez les Black Jang, l'un des principaux groupes ethniques du royaume de Dali. Ces troubles durent trois ans et il faut attendre 1256 pour qu'Uryankhadai achève la pacification complète du Yunnan.

Après la victoire de Kubilai, le clan Duan continue donc de régner sur Dali en tant que Maharajah, mais sous le contrôle des princes impériaux mongols et des gouverneurs musulmans. Les Duan règnent depuis Dali, tandis que les gouverneurs sont en poste à Kunming.

Le Yunnan sous les Mongols

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Peinture à motif religieux provenant de Dali

En 1274, la province du Yunnan est créée par le pouvoir central Yuan. Depuis cette époque, la région a toujours fait partie de la Chine.

La famille Duan a gouverné le Yunnan pendant onze générations, soit jusqu'à la fin de la domination mongole. Ils ont volontairement fourni des soldats aux Mongols pour les assister dans leur campagne contre la dynastie Song. En 1271, ils aident les Yuan à réprimer une rébellion mongole dans le Yunnan[12].

En 1274, Ajall Shams al-Din Omar est chargé par Kubilai de stabiliser le Yunnan. Pour y arriver, il institue un système de chefferie autochtone, connu sous le nom de tusi et inspiré du système Jimi (chinois : 羁縻制 contrôle jimi ou chinois : 羁縻府州 gouvernement jimi) de la dynastie Tang. Le système tusi consiste à attribuer des grades et des postes aux chefs autochtones. Avec cette « Loi basée sur les coutumes indigènes », les peuplades locales conservent une grande partie de leur autonomie, mais doivent respecter trois obligations :

  • Ils doivent envoyer les troupes qui se sont rendues au gouvernement Yuan[12].
  • Les chefs locaux doivent verser un tribut à la cour des Yuan[12].
  • Ils doivent suivre les règles de nomination, de succession, de promotion, de dégradation, de récompense et de punition des chefs indigènes fixées par la cour impériale Yuan[12].

Les Yuan créent le Tusi du Yunnan (zh), ainsi que le tusi de Lijiang (1253 — 1723) pour les Naxi. Ce système est repris par les Ming qui créent le poste de Tusi de Yongning (1381 — 1953), pour les Moso.

La domination des Yuan a également introduit une importante influence musulmane dans le Yunnan[12].

Le roi de Dali, Duan Gong, c'est marié avec la princesse mongole Agai du clan Borjigin, fille de Basalawarmi, le prince de Liang de la dynastie Yuan. Ils ont un fils et une fille : Duan Sengnu[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21],[22], également appelé Duan Qiangna, et Duan Bao[23]. Par la suite, Duan Sengnu élève Duan Bao pour se venger de Basalawarmi, qui est le responsable du meurtre de Duan Gong[24],[25]. Cette vengeance est passée à la postérité et a même inspiré une pièce de théâtre[26],[27].

Selon des documents officiels de la dynastie Yuan, les membres du clan Duan sont à l'origine des Chinois Han de la commanderie de Wuwei, Gansu[28],[29],[30]. D'autres familles Duan sont également originaires de Wuwei[31],[32].

Conquête par les Ming

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Pagode du temple Chongsheng, le temple royal du Dali.
 
Statue de Ganruda en argent doré, incrustée de perles de cristal. Trouvé dans la pagode Qianxun du temple Chonegsheng, actuellement exposée au musée provincial du Yunnan.

En 1381, la dynastie Ming envoie une armée de 300,000 hommes pour écraser les derniers fidèles des Yuan dans le Yunnan.

Dès le début de la révolte des Turbans rouges, le clan Duan choisit le camp des Mongols et aide ces derniers à repousser une attaque lancée par les Turbans Rouges depuis le Sichuan. Aussi, lorsque les Ming lancent leur attaque, ils aident également les Yuan à combattre l'armée chinoise. Duan Gong, le dernier dirigeant du Dali, refuse de se rendre en écrivant à Fu Youde que le Dali ne peut être qu'un vassal des Ming et non une province chinoise. Fu Youdei réagit en attaquant et écrasant le royaume de Duan Gong, après des combats féroces. Les frères Duan sont faits prisonniers et escortés jusqu'à la capitale des Ming[33].

Après avoir achevé la conquête du Yunnan[34], l'empereur Hongwu donne l'ordre de disperser les membres de la famille royale Duan dans diverses régions de la Chine, très éloignées de Dali[12].

Administration

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Sous l'influence des fonctionnaires chinois présents dès les premiers temps[35], l'élite de Dali utilise l'écriture chinoise, complétée par les caractères Bai, qui ont été créés à partir des caractères chinois[36].

La cour de Dali a accordé des fiefs héréditaires aux chefs des différents clans (clans plus anciens que le royaume) pour gagner leur soutien, ainsi que des renforts militaires autonomes. Tout comme l'armée du Nanzhao, l'armée du royaume de Dali se compose d'une armée permanente, de paysans-soldats des villes et de milices indigènes[37].

Religion

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Les deux principales religions de l'État sont le confucianisme et le bouddhisme.

Le bouddhisme a commencé à prospérer dans la région à partir de la fin du royaume de Nanzhao, pour atteindre son apogée pendant le royaume de Dali. Il y est pratiqué le bouddhisme Ari (ou Ari Gaing) du vajrayāna où le régime est végétarien. Durant les 22 périodes royales du royaume de Dali, sept comprennent l'intronisation de bhikshus. Dix des 22 rois de Dali se sont retirés de la vie publique pour devenir moines[38].

En 1976 a été découverte dans un temple de ce royaume une représentation identique au style du VIIIe siècle, sous la Dynastie Tang. L'influence du bouddhisme semble donc être très profonde et ancienne dans le royaume de Dali.

Arbre généalogique des rois de Dali

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Duàn Bǎolóng
段寶龍
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Siping 段思平
b. c. 894 – d. c. 944
Taizu 太祖 r. 937–9441
 
 
 
 
 
 
 
Duan Siliang 段思胄 (d.951)
Taizong 太宗 (r. 945–951)3
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Siying 段思英
Wénjīng huángdì 文経皇帝
r. 944–9452
 
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Duan Sicong 段思聰 d.968
Zhìdàoguǎngcí huángdì
至道广慈皇帝 r. 952–9684
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Duan Sushun 段素順 d.985
Yīngdào huángdì 应道皇帝
r. 968–9855
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Zhisi 段智思
 
 
 
 
 
Duan Suying 段素英
Zhāomíng huángdì 昭明皇帝
r. 985–10096
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Silian 段思廉
Xìngzōng 兴宗
r. 1044–107511
 
 
 
 
 
Duan Sulian 段素廉 d.1022
Xuānsù huángdì 宣肃皇帝
r. 1009–10227
 
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Duan Lianyi 段廉義 d.1080
Xìngzōng 兴宗
r. 1075–108012
 
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Duan Suzhen 段素真
Shèngdé huángdì 圣德皇帝
r. 1026–10419
 
Duan Sulong 段素隆
Bǐngyì huángdì 秉义皇帝
r. 1022–10268
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Shouhui 段壽輝
Shàngmíng huángdì
上明皇帝 r. 1080–108113
 
Duan Zhengming 段正明
Bǎodìng huángdì 保定皇帝
r.1081–109414
 
Duan Zhengchun 段正淳
Zhongzong 中宗
r. 1096–110815
 
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Duan Yu 段和譽
Xianzong 憲宗
r.1108–114716
 
Duan Suxing 段素興
Tiānmíng huángdì 天明皇帝
r. 1041–104410
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Zhengxing 段正興
r. 1147–117117
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Zhixing 段智興
Xuanzong 宣宗
r. 1171–120018
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Zhixiang 段智祥
r. 1204–123820
 
Duan Zhilian 段智廉
r. 1200–120419
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duàn Ziangxing 段祥興
Xiàoyì huángdì 孝義皇帝
r. 1238–125121
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Duan Xingzhi 段興智
r.1251–1254;
1257–126022
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Galerie

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Peintures bouddhistes du royaume de Dali de Zhang Shengwen. Peinture à l'encre en couleur sur rouleau. Il mesure 30.4 cm × 1636.5 cm,est en trois parties et a été achevé en 1176, Musée national du Palais, Taipei

Notes et références

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  1. Ulrich Theobald, « China Knowledge », .
  2. a et b Yang 2008a.
  3. Frederick W. Mote, Imperial China 900-1800, Harvard University Press, , 1106 p. (ISBN 978-0-674-01212-7, lire en ligne), p. 710–
  4. Megan Bryson, Goddess on the Frontier : Religion, Ethnicity, and Gender in Southwest China, Stanford University Press, , 264 p. (ISBN 978-1-5036-0045-4 et 1-5036-0045-9, lire en ligne), p. 41
  5. Ann Heirman, Carmen Meinert et Christoph Anderl, Buddhist Encounters and Identities Across East Asia, BRILL, , 454 p. (ISBN 978-90-04-36615-2 et 90-04-36615-6, lire en ligne), p. 97
  6. Herman 2007, p. 40.
  7. Bryson 2016, p. 38.
  8. Du & Chen 1989
  9. a et b John Man Kublai Khan, p. 79
  10. Yang 2008c.
  11. C. P. Atwood Encyclopedia of Mongolia and the Mongols, p. 613
  12. a b c d e et f Yang 2008b.
  13. Lily Xiao Hong Lee et Sue Wiles, Biographical Dictionary of Chinese Women, Volume II : Tang Through Ming 618 - 1644, Routledge, , 716 p. (ISBN 978-1-317-51562-3 et 1-317-51562-5, lire en ligne), p. 5
  14. Biographical Dictionary of Chinese Women : Tang Through Ming, 618-1644, M.E. Sharpe, , 716 p. (ISBN 978-0-7656-4316-2 et 0-7656-4316-2, lire en ligne), p. 5
  15. Imperial China and Its Southern Neighbours, Flipside Digital Content Company Inc., (ISBN 978-981-4620-55-0 et 981-4620-55-6, lire en ligne), p. 269
  16. Victor H Mair et Liam Kelley, Imperial China and Its Southern Neighbours, Institute of Southeast Asian Studies, coll. « CHINA SOUTHEAST ASIA History », , illustrated, reprint éd., 391 p. (ISBN 978-981-4620-53-6 et 981-4620-53-X, lire en ligne), p. 269
  17. Lufan 吕范 Chen 陈, 泰族起源问题研究, 国际文化出版公司,‎ (lire en ligne), p. 271, 285
  18. Mao yi yu lü you : Trade and tours, (lire en ligne), p. 19
  19. Istituto italiano per il Medio ed Estremo Oriente, Istituto italiano per l'Africa e l'Oriente, Cina, Volumes 23-25, Istituto italiano per il medio ed estremo oriente., (lire en ligne), p. 157, 159
  20. Cina, Volumes 15-16 (Istituto italiano per il Medio ed Estremo Oriente, Istituto italiano per l'Africa e l'Oriente), Istituto italiano per il medio ed estremo oriente., (lire en ligne), p. 295
  21. Cina, Volumes 15-16 (Istituto italiano per il Medio ed Estremo Oriente, Istituto italiano per l'Africa e l'Oriente), Istituto italiano per il medio ed estremo oriente., (lire en ligne), p. 295
  22. David M. Robinson, In the Shadow of the Mongol Empire, Cambridge University Press (lire en ligne), « Part III - A Tough Crowd », p. 187-270
  23. Megan Bryson, Goddess on the Frontier : Religion, Ethnicity, and Gender in Southwest China, Stanford University Press, , 264 p. (ISBN 978-1-5036-0045-4 et 1-5036-0045-9, lire en ligne), p. 212
  24. Lily Xiao Hong Lee et Sue Wiles, Biographical Dictionary of Chinese Women, Volume II : Tang Through Ming 618 - 1644, Routledge, , 716 p. (ISBN 978-1-317-51562-3 et 1-317-51562-5, lire en ligne), p. 55
  25. Biographical Dictionary of Chinese Women : Tang Through Ming, 618-1644, M.E. Sharpe, , 716 p. (ISBN 978-0-7656-4316-2 et 0-7656-4316-2, lire en ligne), p. 55
  26. (en) A Selective Guide to Chinese Literature 1900-1949 : The Drama (European Science Foundation), vol. Volume 4 of Selected Guide to Chinese Literature 1900-1949 , Vol 4, Leiden, Netherlands/New York/København, BRILL, , illustrated éd. (ISBN 90-04-09098-3, lire en ligne), p. 126
  27. (en) Almut-Barbara Renger et Xin Fan, Receptions of Greek and Roman Antiquity in East Asia, Leiden, BRILL, (ISBN 978-90-04-37071-5 et 90-04-37071-4, lire en ligne), p. 316
  28. Megan Bryson, Goddess on the Frontier : Religion, Ethnicity, and Gender in Southwest China, Stanford University Press, , 264 p. (ISBN 978-1-5036-0045-4 et 1-5036-0045-9, lire en ligne), p. 41
  29. Frederick W. Mote, Imperial China 900-1800, vol. Volume 0 of Titolo collana, Harvard University Press, , illustrated éd., 1106 p. (ISBN 0-674-01212-7, lire en ligne), p. 710
  30. (en) Frederick W. Mote, Imperial China 900-1800, vol. Volume 0 of Titolo collana, Cambridge (Mass.)/London, Harvard University Press, , 2, illustrated éd., 1106 p. (ISBN 0-674-44515-5, lire en ligne), p. 710
  31. (en) Carrie Elizabeth Reed, A Tang Miscellany : An Introduction to Youyang Zazu, vol. Volume 57 of Asian thought and culture, New York (N.Y.)/Washington (Wash.)/Baltimore (Md.), Peter Lang, , 154 p. (ISBN 0-8204-6747-2, ISSN 0893-6870, lire en ligne), p. 11, 121
  32. Huping Shang, The Belt and Road Initiative : Key Concepts, Springer, , 169 p. (ISBN 978-981-13-9201-6 et 981-13-9201-3, lire en ligne), p. 81
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  34. Frederick W. Mote et Denis Twitchett, The Cambridge History of China : Volume 7, The Ming Dynasty, 1368-1644, Cambridge University Press, , 976 p. (ISBN 978-0-521-24332-2, lire en ligne), p. 144–
  35. Ann Heirman, Carmen Meinert et Christoph Anderl, Buddhist Encounters and Identities Across East Asia, BRILL, , 454 p. (ISBN 978-90-04-36615-2 et 90-04-36615-6, lire en ligne), p. 105
  36. Craig Alan Volker et Fred E. Anderson, Education in Languages of Lesser Power : Asia-Pacific Perspectives, John Benjamins Publishing Company, , 300 p. (ISBN 978-90-272-6958-4 et 90-272-6958-0, lire en ligne), p. 54-55
  37. James A. Anderson et John K. Whitmore, China's Encounters on the South and Southwest : Reforging the Fiery Frontier Over Two Millennia, BRILL, , 442 p. (ISBN 978-90-04-28248-3 et 90-04-28248-3, lire en ligne), p. 109-110
  38. « Nanzhao State and Dali State » [archive du ], City of Dali

Bibliographie

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  • (en) Du Yuting et Chen Lufan, « Did Kublai Han's conquest of the Dali Kingdom give rise to the mass migration of the Thai people to the south? », Journal of the Siam Society, Bangkok,‎ (lire en ligne)
  • (en) Chen Lufan, « A Preliminary analysis of Important Cultural Relics of the Nanzhao-Dali Kingdom », Journal of the Siam Society, Bangkok, Institute for Southeast Asian Studies, Kunming,‎ (lire en ligne)
  • (en) Megan Bryson, Goddess on the Frontier : Religion, Ethnicity, and Gender in Southwest China, Stanford University Press,
  • (en) John E. Herman, Amid the Clouds and Mist China's Colonization of Guizhou, 1200–1700, Cambridge, Mass./London, Harvard University Asia Center, , 344 p. (ISBN 978-0-674-02591-2)
  • (en) Bin Yang, Between Winds and Clouds : The Making of Yunnan (Second Century BCE to Twentieth Century CE), Columbia University Press, 2008a (lire en ligne), « Chapter 3: Military Campaigns against Yunnan: A Cross-Regional Analysis »
  • (en) Bin Yang, Between Winds and Clouds : The Making of Yunnan (Second Century BCE to Twentieth Century CE), Columbia University Press, 2008b (lire en ligne), « Chapter 4: Rule Based on Native Customs »
  • (en) Bin Yang, Between Winds and Clouds : The Making of Yunnan (Second Century BCE to Twentieth Century CE), Columbia University Press, 2008c (lire en ligne), « Chapter 5: Sinicization and Indigenization: The Emergence of the Yunnanese »

Voir aussi

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Liens externes

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