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Shinzō Abe

Shinzō Abe en 2012
Shinzō Abe en 2012

Shinzō Abe (安倍 晋三, Abe Shinzō?, /abe ɕin(d)zoː/), né le à Shinjuku (préfecture de Tokyo) et mort assassiné le à Kashihara (préfecture de Nara), est un homme d'État japonais. Il est Premier ministre du Japon du au et du au .

Issu de l'une des plus influentes familles politiques du pays, il est cadre d'entreprise et conseiller politique de profession. Il succède à Jun'ichirō Koizumi, dont il est proche, comme Premier ministre en 2006 après avoir été élu à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD). Il est alors le plus jeune chef du gouvernement japonais depuis Fumimaro Konoe, en 1937. À la suite de la défaite de son parti aux élections sénatoriales de 2007 et en raison de problèmes de santé, il doit céder la tête du gouvernement à Yasuo Fukuda.

En 2012, après cinq ans de retrait de la vie politique, il retrouve la présidence du PLD. Devenu chef de l'opposition parlementaire, il obtient du Premier ministre Yoshihiko Noda la convocation d'élections législatives en . À l'issue du scrutin, son parti l'emporte largement, ce qui lui permet de retrouver la fonction de Premier ministre. Fort d'une réelle popularité et profitant d'une opposition disparate et affaiblie, il provoque en 2014 des élections législatives à l'issue desquelles il conserve, avec son allié Kōmeitō, la majorité des deux tiers à la chambre basse de la Diète du Japon. Son parti obtient à nouveau la majorité des deux tiers après les élections législatives anticipées de 2017.

À la fin de l’année 2019, Shinzō Abe devient le Premier ministre à la longévité la plus importante de l'histoire du Japon. L'année suivante, alors que son autorité est relativement affaiblie par sa gestion de la pandémie de Covid-19 et par des affaires de corruption touchant son entourage, il annonce se retirer du pouvoir à cause d'un retour de sa maladie. Un de ses proches, Yoshihide Suga, lui succède le .

Le , Shinzō Abe est assassiné par balles dans la ville de Nara, alors qu'il prononçait un discours dans le cadre des élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2022.

Tarō Asō

Tarō Asō en 2010
Tarō Asō en 2010

Tarō Asō (麻生 太郎, Asō Tarō?) est un homme d'État japonais né le . Il est le 59e Premier ministre du Japon, à la tête du 92e Cabinet nippon, du au .

Il est le 24e président du Parti libéral-démocrate (PLD) du au , et est élu à la Chambre des représentantschambre basse de la Diète, le parlement japonais — depuis le , pour l'ancien 2e district électoral de la préfecture de Fukuoka de 1979 à 1983 puis de 1986 à 1996 et finalement, à la suite de la réforme du système électoral de 1994, pour le 8e district de Fukuoka depuis 1996.

Plusieurs fois ministre, il est surtout ministre des Affaires intérieures et des Communications dans les trois gouvernements de Jun'ichirō Koizumi du au , ainsi que ministre des Affaires étrangères dans le 3e et dernier Cabinet Koizumi et dans celui de Shinzō Abe du au .

Figure importante au sein du PLD depuis le début des années 2000, à la tête de sa propre faction qu'il a créée en 2006 (l'une des plus petites du parti, elle regroupe surtout des partisans d'une réforme interne du mouvement afin d'y rendre le processus de décision moins dépendant des jeux d'influence entre grosses factions) et connu pour ses prises de position populistes et nationalistes, il a longtemps eu la réputation d'un « éternel second ». Il est également affilié au mouvement révisionniste Nippon Kaigi, favorable au retour du militarisme au Japon et à l'abandon du pacifisme d'après-guerre.

Secrétaire général du PLD (et donc no 2 du parti) à deux reprises, du 27 août au et du 1er août au , et considéré avec Shinzō Abe et Yasuo Fukuda comme l'un des « dauphins » potentiels de Jun'ichirō Koizumi après le retrait de celui-ci en 2006, il a dû essuyer trois échecs dans ses candidatures à la présidence du PLD (en contre Jun'ichirō Koizumi, en face à Shinzō Abe et en contre Yasuo Fukuda), avant de réussir à se faire élire le , lui permettant enfin d'accéder à la fonction suprême de Premier ministre.

En , à la suite de la victoire importante du PLD, qui marque son retour aux affaires, Tarō Asō, réélu à la Chambre des représentants, retrouve un rôle politique de premier plan, de par sa nomination au titre de vice-Premier ministre et ministre des Finances. Il conserve ces fonctions sous les trois gouvernements de Shinzō Abe puis dans l'exécutif de Yoshihide Suga. Le successeur de ce dernier, Fumio Kishida, le nomme vice-président du PLD en , ce qui conduit à sa sortie du cabinet.

Yukio Hatoyama

Yukio Hatoyama en 2009
Yukio Hatoyama en 2009

Yukio Hatoyama (鳩山 由紀夫, Hatoyama Yukio?), né le , est un homme d'État japonais. Longtemps dirigeant du Parti démocrate du Japon (PDJ), il est le 60e Premier ministre du Japon du au .

Il est élu à la Chambre des représentants du Japon de à , pour le 9e district électoral de Hokkaidō de à  ; avant cela, il est l'un des représentants de l'ancien 4e district de cette île.

Le PDJ ayant remporté une victoire historique aux élections législatives du , en obtenant à lui seul 308 députés sur 480, Yukio Hatoyama est nommé Premier ministre le suivant. Il forme ensuite un gouvernement de coalition avec le Parti social-démocrate et le Nouveau parti du peuple, deux petites formations centristes également membres jusque-là de l'opposition. Il est alors le premier représentant de l'île d'Hokkaidō à devenir le chef du gouvernement nippon.

Rapidement devenu impopulaire à la suite d'un scandale financier touchant certains de ses collaborateurs et de l'abandon de certaines promesses de campagne, il annonce sa démission le , après huit mois passés au pouvoir et cinq semaines avant le renouvellement de la Chambre des conseillers. Il reste toutefois en place jusqu'à l'élection de Naoto Kan quelques jours plus tard pour lui succéder à la tête du PDJ, puis du gouvernement.

Naoto Kan

Naoto Kan en 2011
Naoto Kan en 2011

Naoto Kan (菅 直人, Kan Naoto?), né le à Ube (préfecture de Yamaguchi), est un homme d'État japonais. Il est le 61e Premier ministre du Japon du au , en tant que président du Parti démocrate du Japon (PDJ, longtemps principal parti d'opposition à la Diète jusqu'à son arrivée au pouvoir aux élections législatives de 2009) depuis le 4 juin de la même année. Il a déjà dirigé ce parti du au et du au .

Membre de la Chambre des représentants, la chambre basse du Parlement japonais, depuis 1980, d'abord pour l'ancien 7e district électoral de Tokyo de 1980 à 1996 puis pour sa nouvelle 18e circonscription de 1996 à 2012 et depuis 2017, ainsi que pour le bloc proportionnel englobant la totalité de la métropole de Tokyo de 2012 à 2017, il s'est fait connaître en tant que ministre de la Santé et des Affaires sociales dans le premier gouvernement de Ryūtarō Hashimoto du 11 janvier au , et est le vice-Premier ministre chargé de la Politique économique et fiscale du cabinet de Yukio Hatoyama du au . Il a cumulé ces fonctions avec celles de la Stratégie nationale et de la Politique scientifique et technologique jusqu'au puis, de cette date au 8 juin suivant, avec celle de ministre des Finances.

Élu président du PDJ le , il est le même jour choisi par la Diète pour devenir Premier ministre mais doit attendre le 8 juin pour être officiellement investi par l'empereur. Il a été réélu à la tête du PDJ le pour un mandat de deux ans. En poste le , il doit alors gérer la situation de crise qui fait suite au séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku et à l'accident nucléaire de Fukushima. Devenu en quelques mois très impopulaire, il annonce le sa démission de la direction du parti et donc du poste de Premier ministre. Il reste en place jusqu'à l'investiture de son successeur Yoshihiko Noda, le suivant.

Yuriko Koike

Yuriko Koike en 2023
Yuriko Koike en 2023

Yuriko Koike (小池 百合子, Koike Yuriko?), née le à Ashiya, est une femme politique japonaise, proche de la droite conservatrice. Elle est gouverneure de la préfecture de Tokyo depuis 2016.

Yuriko Koike est membre successivement de plusieurs formations de droite conservatrice, dont le Parti libéral-démocrate (PLD), de 2002 à 2016. Elle appartient à un parti libéral-conservateur qu'elle a co-fondé en depuis 2017, le Parti de l'espoir.

Elle est ministre de l'Environnement de 2003 à 2006 dans le gouvernement Koizumi II, puis de la Défense dans le gouvernement Abe I du au . Le , elle est la première femme élue gouverneur de Tokyo. Elle est réélue au même poste en 2020 puis en 2024.

Yuriko Koike est membre du Nippon Kaigi, un lobby nationaliste et révisionniste, qui rassemble la plupart des ministres du Parti libéral-démocrate (PLD).

Jun'ichirō Koizumi

Jun'ichirō Koizumi en 2001
Jun'ichirō Koizumi en 2001

Jun'ichirō Koizumi (小泉 純一郎, Koizumi Jun'ichirō?), né le à Yokosuka, est un homme d'État japonais, Premier ministre du Japon du au .

En 2001, il devient président du Parti libéral-démocrate (PLD) et, dans la foulée, Premier ministre.

Il axe sa politique sur des réformes visant à réduire la dette du pays et conduisant à la privatisation d'organismes publics comme le service postal. Il met à mal les relations diplomatiques du Japon avec la république populaire de Chine et la Corée du Sud en raison de ses visites au sanctuaire Yasukuni, controversées mais conformes à son affiliation à la mouvance Nippon Kaigi.

Après avoir remporté les élections législatives de 2003 avec le Kōmeitō, il mène en 2005 le PLD à une des plus larges majorités parlementaires de l'histoire moderne du Japon. Ayant promis dès 2001 qu'il ne briguerait pas plus de deux mandats à la tête du PLD, il abandonne le pouvoir à Shinzō Abe en 2006.

Yoshihiko Noda

Yoshihiko Noda en 2011
Yoshihiko Noda en 2011

Yoshihiko Noda (野田 佳彦, Noda Yoshihiko?, né le dans la ville de Funabashi, dans la préfecture de Chiba) est un homme d'État japonais, Premier ministre du Japon de à .

Membre de Chambre des représentants de à pour l'ancien 1er district électoral de sa préfecture natale, puis pour sa nouvelle 4e circonscription dès , il est notamment ministre des Finances de à dans le gouvernement dirigé par Naoto Kan.

Le , il est désigné président du PDJ, majoritaire à la Chambre des représentants ; il dirige, au sein de ce même parti, une faction hostile à Ichirō Ozawa, connue pour ses positions réformatrices et libérales, tout en étant conservatrices dans le domaine fiscal. Élu Premier ministre le lendemain par la Diète, il est investi par l'empereur Akihito le suivant.

À l'issue des élections législatives anticipées de 2012, sa formation subit une importante défaite face au PLD. Il présente la démission de son gouvernement dans la foulée de ce scrutin.

En , il est élu président du Parti démocrate constitutionnel et devient alors le chef de l'opposition parlementaire.

Ichirō Ozawa

Ichirō Ozawa en 2013
Ichirō Ozawa en 2013

Ichirō Ozawa (小沢 一郎, Ozawa Ichirō?), né le 24 mai ou le dans l'arrondissement de Shitaya (Tokyo), est un homme politique japonais.

Il est élu en à la Chambre des représentants en remplacement de son père, et entreprend de progresser dans les instances du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir, dont il est secrétaire général entre et .

Il le quitte en pour devenir l'un de ses principaux opposants. Il appartient ensuite à de nombreux partis politiques, occupant la présidence ou le secrétariat général de plusieurs d'entre eux. Il fonde et dirige notamment le Parti de la nouvelle frontière (Shinshintō), qui forme la principale force d'opposition pendant ses trois ans d'existence. Il est également président du Parti démocrate du Japon (PDJ), premier parti de l'opposition, entre et , puis secrétaire général jusqu'en . Ayant présidé à la dissolution de nombreuses formations politiques, il reçoit le surnom de « Destroyer ».

En raison de ses importantes responsabilités partisanes, il a détenu une influence particulière sur plusieurs gouvernements. Il a ainsi été la cheville ouvrière des coalitions ayant permis la formation des gouvernements de Morihiro Hosokawa et Tsutomu Hata entre et au sein du Parti de la renaissance (Shinseitō). Sous le mandat de Yukio Hatoyama, de à , il est numéro deux du PDJ au pouvoir. Chef de la principale faction du Parti démocrate et opposant aux successeurs de Hatoyama, il finit par quitter le PDJ en . Il évolue entre plusieurs partis avant de se rapprocher en du Parti démocrate constitutionnel (PDC).

Il souffre d'une image controversée, liée à son influence supposée occulte à l'origine de son surnom de « Shōgun de l'Ombre » et à plusieurs affaires de financement politique. Il est mis en examen à ce sujet puis acquitté en .

Renhō

Renhō en 2013
Renhō en 2013

Renhō (蓮舫?), née le à Tokyo, est une femme politique, ancienne mannequin et animatrice de télévision japonaise d'origine taïwanaise par son père et japonaise par sa mère, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ) puis du Parti démocrate progressiste (PDP) qu'elle préside du au , occupant de ce fait la position de chef de l'opposition parlementaire, et enfin du Parti démocrate constitutionnel (PDC).

Membre de la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, pour sa préfecture natale depuis 2004, elle a été plusieurs fois ministre d'État, notamment chargée de la Revitalisation du gouvernement du au , puis du au dans les 94e et 95e cabinets du Japon dirigés successivement par Naoto Kan puis Yoshihiko Noda, dont elle est une proche et membre de sa faction au sein du PDJ puis du PDP.

Yoshihide Suga

Yoshihide Suga en 2020
Yoshihide Suga en 2020

Yoshihide Suga (菅 義偉, Suga Yoshihide?), né le à Ogachi (préfecture d'Akita), est un homme d'État japonais membre du Parti libéral-démocrate (PLD).

N'appartenant à aucune dynastie politique, il est élu à la Chambre des représentants en . Il siège deux fois au gouvernement, chaque fois sous l'autorité de Shinzō Abe, comme ministre des Affaires intérieures et des Communications entre et , puis en tant que secrétaire général du cabinet à partir de .

En , il est élu président du Parti libéral-démocrate et devient donc Premier ministre du Japon. Devenu rapidement impopulaire, il ne se représente pas à l'issue de son mandat en , et est remplacé par Fumio Kishida à ces deux postes.

Junko Mihara

Junko Mihara en 2018
Junko Mihara en 2018

Junko Mihara (三原 じゅん子, Mihara Junko?), née le à Tokyo, est une actrice, chanteuse, pilote de course et femme politique japonaise, représentant la préfecture de Kanagawa pour le Parti libéral-démocrate. Mihara commence sa carrière dans le divertissement très jeune, tout d'abord avec une carrière d'enfant actrice, puis de chanteuse, puis de pilote automobile.

Elle rejoint le monde politique en 2010, avant de devenir vice-ministre de la Santé, du Travail et du Bien-être social dans le gouvernement Suga en 2020. Elle est par la suite nommée au gouvernement Ishiba en 2024, au poste de Ministre chargée de la Politique de l'enfance et de l'égalité des sexes. Sensible aux questions de santé féminine depuis un dépistage de cancer de col de l'utérus en 2008, elle spécialise son activité parlementaire dans les problématiques liées à la santé des femmes, notamment dans un contexte de baisse de la natalité au Japon.

Michiko Shōda

L'impératrice Michiko en 2014
L'impératrice Michiko en 2014

L'impératrice Michiko (上皇后美智子, Jōkōgō Michiko?), née Michiko Shōda (正田 美智子, Shōda Michiko?) le à l'hôpital de l'université de Tokyo, dans l'arrondissement de Hongō (aujourd'hui partie de celui de Bunkyō) à Tōkyō, est l'impératrice consort (皇后, Kōgō?) du Japon, en tant qu'épouse de l'empereur Akihito, régnant à partir du et intronisé le , jusqu'à son abdication le . Elle a succédé à sa belle-mère, l'impératrice Nagako, consort du défunt empereur Shōwa, connue depuis sa mort le sous le titre posthume de Kōjun. Depuis l'abdication de son époux, elle porte le titre d'impératrice émérite (上皇后, Jōkōgō?).

Elle fut, de son mariage le à la mort de l'empereur Hirohito le , princesse héritière consort du Japon. Elle est la première épouse d'un membre de la famille impériale du Japon à ne pas être issue de l'ancienne aristocratie. Elle a eu avec son époux trois enfants dont l'actuel occupant du trône du Chrysanthème, Naruhito.

Fumio Kishida

Fumio Kishida en 2021
Fumio Kishida en 2021

Fumio Kishida (岸田 文雄, Kishida Fumio?), né le à Tokyo, est un homme d'État japonais, membre du Parti libéral-démocrate (PLD).

Il est élu à la Chambre des représentants pour le 1er district électoral de Hiroshima depuis . Il est ministre d'État dans le premier gouvernement de Shinzō Abe puis de son successeur Yasuo Fukuda entre et , étant à 50 ans le benjamin de l'équipe exécutive. Il assume initialement la délégation à Okinawa et aux Territoires du Nord, à la Politique scientifique et technologique, à la Politique de qualité de la vie et à la Réforme réglementaire. Il y ajoute les Consommateurs en , puis la Politique spatiale en suivant.

Il fait son retour au gouvernement lorsque Shinzō Abe revient au pouvoir en et le nomme ministre des Affaires étrangères. Il est reconduit sous le troisième mandat du Premier ministre, en , avant d'être relevé de ses fonctions en .

Il est élu le président du PLD en remplacement de Yoshihide Suga, qui ne se représentait pas, et lui succède donc peu après comme Premier ministre du Japon. Ayant lui-même décidé de ne pas se représenter à l'issue de son mandat de trois ans, il est remplacé par Shigeru Ishiba à la présidence du PLD et à la direction du gouvernement japonais.

Shintarō Ishihara

Shintarō Ishihara en 2006
Shintarō Ishihara en 2006

Shintarō Ishihara (石原 慎太郎, Ishihara Shintarō?), né le à Kobe et mort à Tokyo le , est un écrivain et homme politique japonais. Il est gouverneur de la préfecture de Tokyo du au , ayant annoncé sa démission le précédent afin de former son nouveau parti politique et de participer aux élections législatives suivantes. Il s'associe alors avec des parlementaires du Parti de l'aube du Japon, situé à la droite de l'échiquier politique, avant de rejoindre l'Association pour la restauration du Japon (ARJ) d'une autre personnalité locale, le maire d'Osaka Tōru Hashimoto, et en prend la présidence. Il a également eu une carrière parlementaire sous les couleurs du Parti libéral-démocrate (PLD) : d'abord membre de la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, pour la préfecture nationale de 1968 à 1972, puis est député à la Chambre des représentants, la chambre basse, pour l'ancien 2e district de Tokyo de 1972 à 1995. Il est de nouveau député, élu à la proportionnelle dans un bloc législatif correspondant à Tokyo, pour l'ARJ depuis 2012.

Il reçut en 1955, à l'âge de vingt-trois ans, le prix Akutagawa, le prix littéraire le plus prestigieux du Japon, pour son roman La Saison du soleil. Il est également président du club de soutien de la Totsuka Yacht School et membre de la Société japonaise pour la réforme des manuels d'histoire.

Yūjirō Ishihara, l'un des plus célèbres acteurs japonais, mort en 1987, était son frère cadet. Le ministre Nobuteru Ishihara est son fils aîné, l'acteur et animateur de télévision Yoshizumi Ishihara son deuxième fils, le député Hirotaka Ishihara son troisième fils et l'artiste-peintre Nobuhiro Ishihara son quatrième. La famille Ishihara est une des familles les plus en vue de la politique japonaise.

Katsuya Okada

Katsuya Okada en 2010
Katsuya Okada en 2010

Katsuya Okada (岡田 克也, Okada Katsuya?), né le à Yokkaichi dans la préfecture de Mie, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ) qu'il préside du au et du au , puis du Parti démocrate progressiste (PDP) dont il est le premier président à partir de sa création le jusqu'au , faisant de lui le chef de l'opposition parlementaire pendant ces périodes, et enfin du Parti démocrate constitutionnel (PDC). Il est également le secrétaire général et numéro deux du PDJ du au puis du 17 mai au et du au .

Il est élu à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète (ou parlement), depuis 1990 successivement pour l'ancien 1er district (de 1990 à 1996) puis pour la nouvelle 3e circonscription (depuis 1996) de sa préfecture natale. Il a été ministre des Affaires étrangères du au , successivement dans les 93e puis 94e Cabinets du Japon dirigés respectivement par Yukio Hatoyama et Naoto Kan, et est le vice-Premier ministre du 95e Cabinet remanié de Yoshihiko Noda du 13 janvier au , avec un large éventail de portefeuilles à sa charge (la Réforme administrative et de la Fonction publique, la Réforme totale de la fiscalité et de la sécurité sociale, la Revitalisation du gouvernement, le Nouveau concept du Service public, la Dénatalité et l'Égalité sociale et des sexes).

Kazuhiro Haraguchi

Kazuhiro Haraguchi en 2009
Kazuhiro Haraguchi en 2009

Kazuhiro Haraguchi (原口 一博, Haraguchi Kazuhiro?), né à Saga dans la préfecture du même nom le , est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il est élu depuis 1996 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, alternativement au scrutin majoritaire pour le 1er district de la préfecture de Saga (de 1996 à 2000, de 2003 à 2005 et de 2009 à 2012) et à la proportionnelle dans le bloc législatif de Kyūshū (de 2000 à 2003, de 2005 à 2009 et de 2009 à 2012). Il est également ministre des Affaires intérieures et des Communications ainsi que ministre d'État à la Promotion de la Souveraineté régionale dans les 93e et 94e Cabinets du Japon dirigés successivement par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan, du au . Après son retrait du gouvernement, il a pris la présidence de la Commission des Affaires intérieures et des Communications de la Chambre des représentants le .

Chambre des représentants (Japon)

La Chambre des représentants en 2006
La Chambre des représentants en 2006

La Chambre des représentants (en japonais 衆議院, Shūgi-in) est la chambre basse de la Diète du Japon.

Elle détient le pouvoir législatif concurremment avec la Chambre des conseillers, bien qu'en cas de désaccord, elle a le dernier mot sur cette dernière si elle confirme son premier choix à la majorité des deux tiers de ses membres pour tout projet ou proposition de loi ou à la majorité simple pour l'adoption du budget ou la ratification d'un traité. En revanche, toute modification de la Constitution du Japon doit être ratifiée par les deux chambres de la Diète. Elle est la seule à pouvoir renverser le Cabinet du Japon en votant une motion de censure. Elle peut être dissoute par l'empereur du Japon, sur proposition du Premier ministre.

Elle a été créée par la Constitution japonaise de 1889, et constitue alors avec la Chambre des pairs (ancêtre de la Chambre des conseillers) la Diète impériale. La Constitution de 1947 lui donne considérablement plus de pouvoir.

En vertu de l'article 45 de la Constitution du 3 mai 1947, le mandat des membres de la Chambre des représentants est de quatre ans, alors qu'il est de six ans pour la Chambre des conseillers ; mais ce mandat prend fin avant terme en cas de dissolution par l'empereur.

Chambre des conseillers (Japon)

La Chambre des conseillers
La Chambre des conseillers

La Chambre des conseillers (en japonais 参議院, Sangi-in) est la chambre haute de la Diète du Japon.

Elle détient le pouvoir législatif concurremment avec la Chambre des représentants, bien que, en cas de désaccord, cette dernière ait le dernier mot si elle confirme son premier choix à la majorité des deux tiers de ses membres pour tout projet ou proposition de loi ou à la majorité simple pour l'adoption du budget ou la ratification d'un traité.

Elle a été créée par la constitution japonaise de 1947, remplaçant alors la Chambre des pairs, chambre haute de la Diète de l'empire du Japon sous la constitution Meiji de 1889.

Elle est composée de 248 membres, appelés « conseillers » (参議員, Sangi-in?) ou parfois « sénateurs », élus pour six ans, renouvelables par moitié tous les trois ans, au suffrage universel direct selon deux modes de scrutin. 148 conseillers — environ trois cinquièmes de l'assemblée — sont élus au vote unique non transférable dans le cadre des 47 préfectures du Japon, les 100 restants étant élus au scrutin proportionnel de listes nationales.

Parti libéral-démocrate (Japon)

Symbole électoral du Parti libéral-démocrate
Symbole électoral du Parti libéral-démocrate

Le Parti libéral-démocrate (自由民主党, Jiyūminshutō?), souvent abrégé en Jimintō (自民党?) au Japon et PLD en français, est le plus important parti politique japonais, et la principale force de droite et conservatrice du pays. Il a pratiquement toujours gouverné le pays depuis sa création en 1955, sauf pendant un intermède de dix mois entre 1993 et 1994, et pendant trois ans après sa défaite aux élections législatives du . Le parti ne doit pas être confondu avec le Parti libéral de 1998, aujourd'hui disparu et qui a fusionné avec le Parti démocrate du Japon pour devenir le Parti démocrate progressiste, principal parti d'opposition jusqu'en 2017 ; ni avec le Parti libéral de 2016, un ancien petit parti social-libéral.

Le PLD se compose de factions de différentes sensibilités idéologiques, allant du libéralisme jusqu'à l'extrême droite, constituées autour d’une figure puissante du parti ralliant autour d’elle des élus. Le parti détient de solides connivences avec la haute administration et les grandes entreprises, ce qui, conjugué à un fort taux d'abstention, lui permet de dominer la vie politique japonaise depuis des décennies.

Le parti subit une défaite majeure aux élections de 2007 à la chambre haute, et n'a plus la majorité au sein de la Chambre des conseillers, puis perd le contrôle de la Chambre des représentants à la suite de la nette victoire de son principal rival, le Parti démocrate du Japon (PDJ) du centre gauche, aux élections législatives du .

Le , l'ancien Premier ministre Shinzō Abe retrouve la présidence du parti cinq ans après l'avoir quittée. Connu pour être un « faucon » sur les questions de sécurité et en matière de relations avec les voisins asiatiques du Japon, il a été élu après avoir mené une campagne résolument nationaliste. Il remplace à ce poste, et à celui de chef de l'opposition, Sadakazu Tanigaki, qui avait été élu à la suite de la défaite le pour un mandat de trois ans, et qui a choisi de ne pas se représenter une fois celui-ci arrivé à son terme. Lors des élections législatives du , le PLD retrouve la majorité absolue à la Chambre des représentants. Puis, aux élections du , le parti regagne également, avec ses alliés du Nouveau Kōmeitō, la majorité à la Chambre des conseillers.

Parti démocrate du Japon

Logotype officiel
Logotype officiel

Le Parti démocrate du Japon (民主党, Minshutō?, PDJ), a été l'un des deux principaux partis politiques du Japon de la fin des années 1990 à la première moitié des années 2010, créé en 1996 et refondé en 1998, il formait la principale force d'opposition au gouvernement dominé par le Parti libéral-démocrate jusqu'en 2009, date de sa victoire aux élections législatives, avant de retourner dans l'opposition trois ans plus tard. Généralement placé au centre gauche de l'échiquier politique japonais, ses différentes factions défendaient des idéologies allant du libéralisme économique à la social-démocratie. Il était lié à la Confédération syndicale japonaise, ou Rengō, premier syndicat du Japon.

Le parti a remporté sa première réelle victoire aux élections de 2007 à la chambre haute, et détient alors, avec ses alliés du Parti social-démocrate, la majorité à la Chambre des conseillers, ce qui lui permet de rendre la tâche relativement difficile à la majorité de centre droit du PLD-Kōmeitō. L'ancien président du PDJ et chef de l'opposition parlementaire, Ichirō Ozawa, ancien chef du Parti libéral qui a fusionné avec le PDJ en 2003, a été élu le mais, à la suite d'un scandale politico-financier touchant l'un de ses principaux collaborateurs, il annonce sa démission le . Par un vote des représentants et des conseillers du PDJ, Yukio Hatoyama, son secrétaire général, le remplace le . Le parti remporte une victoire historique après les élections législatives japonaises de 2009, et Yukio Hatoyama est nommé Premier ministre le . Il annonce toutefois sa démission le , et Naoto Kan est élu deux jours plus tard pour le remplacer à la tête du parti. Il quitte sa fonction à son tour le , et Yoshihiko Noda lui succède trois jours après. Il subit une importante défaite électorale lors des élections législatives du et retourne alors dans l'opposition, après trois années difficiles au pouvoir.

Le , après des mois de négociations, le PDJ accepte de fusionner avec le Parti de la restauration pour former la nouvelle force principale de l'opposition parlementaire japonaise, le Parti démocrate progressiste. Ce nouveau parti est officiellement créé le .

Hiroshi Nakai

Hiroshi Nakai en 2009
Hiroshi Nakai en 2009

Hiroshi Nakai (中井 洽, Nakai Hiroshi?), né le à Xinjing (actuelle Changchun dans la province du Jilin en république populaire de Chine), à l'époque capitale de l'État fantoche du Mandchoukouo et mort le à Tokyo, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ).

Il est élu de 1976 à 2012 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, avec une interruption entre 1986 et 1990. Il a représenté successivement l'ancien 1er district de la préfecture de Mie (de 1976 à 1986 et de 1990 à 1993), puis la nouvelle 1re circonscription de cette dernière (de 1996 à 2000 et de 2009 à 2012), ainsi que le bloc proportionnel de Tōkai (de 2000 à 2009). Il a été l'éphémère ministre de la Justice du 80e cabinet du Japon dirigé par Tsutomu Hata du 8 mai au . Il a ensuite été ministre d'État, président de la Commission nationale de sécurité publique et chargé de la Question des enlèvements de Japonais par la Corée du Nord du au dans les 93e et 94e cabinets du Japon dirigés successivement par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan, portefeuilles qu'il a cumulés avec celui de la Gestion des catastrophes à partir du . À partir du et jusqu'à la fin de la 45e législature le , il est le président de la commission du Budget de la Chambre des représentants.

Parti démocrate constitutionnel (Japon)

Logotype officiel
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Le Parti démocrate constitutionnel (立憲民主党, Rikken Minshutō?, PDC), officiellement traduit en anglais par The Constitutional Democratic Party of Japan (CDP) et abrégé en japonais par Ritsumin (立民?) ou Ritsumintō (立民党?), est un parti politique japonais de centre gauche social-libéral, créé le par des membres de l'aile gauche du Parti démocrate progressiste (PDP) en vue des élections législatives d', emmenés par Yukio Edano. Ceux-ci s'opposent à l'appel lancé le par la direction du PDP de dissoudre ce mouvement et de se rallier au Parti de l'espoir de Yuriko Koike, plus conservateur sur les questions de sécurité et concernant le nationalisme japonais. Défendant une vision allant du social-libéralisme à la social-démocratie, ses membres partagent la critique de la haute administration d'État, la défense d'une sortie progressive du nucléaire civil, un certain progressisme social, la promotion du multiculturalisme, la défense de la dimension pacifiste de la constitution du Japon et la promotion d'une démocratie plus participative et directe. Il a un lien assez fort, comme avant lui le Parti démocrate du Japon puis le Parti démocrate progressiste, avec la Confédération syndicale japonaise, ou Rengō, premier syndicat du Japon. Il ne doit pas être confondu avec le Rikken Minseitō ou Parti démocratique constitutionnel qui fut l'un des deux principaux partis de la vie politique japonaise durant l'entre-deux-guerres.

Le Parti démocrate du peuple (PDP), issu de la fusion du Parti démocrate progressiste et du Parti de l'espoir, approuve le l'accord de fusion conclu avec le Parti démocrate constitutionnel, permettant l'unification de la plupart des factions de l'ancien Parti démocrate progressiste sous la coupe du Parti démocrate constitutionnel. Une minorité des militants du Parti démocrate du peuple a cependant refusé cette fusion, et a recréé le parti.

Parti démocrate progressiste (Japon)

Logotype officiel
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Le Parti démocrate progressiste (民進党, Minshintō?, PDP), officiellement traduit en anglais par The Democratic Party (DP) et abrégé en japonais en Minshin (民進?), a été l'un des deux principaux partis politiques du Japon, créé le pour être la principale force d'opposition au gouvernement dominé par le Parti libéral-démocrate, et marginalisé à partir de septembre 2017 en raison de divisions quant à la stratégie à adopter pour les élections législatives d'.

Il est issu de la fusion de l'ancien premier parti d'opposition, le Parti démocrate du Japon — fondé en 1996 avant de s'élargir en 1998 et 2003, il n'a été au pouvoir que de 2009 à 2012 — et du plus petit Parti de l'innovation fondé en 2014 par la réunion de l'Association pour la restauration du Japon et du Parti de l'unité, eux-mêmes de créations récentes.

Généralement placé au centre ou au centre gauche de l'échiquier politique japonais, ses différentes tendances défendent des idéologies allant du libéralisme économique à la social-démocratie, mais partagent une vision commune concernant la critique de la haute administration d'État, la défense d'une sortie progressive du nucléaire civil, un certain progressisme social et la promotion du multiculturalisme. Il est lié, comme l'était avant lui le Parti démocrate du Japon, à la Confédération syndicale japonaise, ou Rengō, premier syndicat du Japon.

Une majorité de ses membres (de l'aile droite) ont rejoint le Parti de l'espoir, tandis que l'aile gauche a formé le Parti démocrate constitutionnel, qui a cependant obtenu un peu plus de députés que son rival lors des législatives. Le Parti démocrate progressiste réussit tout de même à remporter 14 sièges. La fusion entre le PDP et le Parti national (scission de la majorité du Parti de l'espoir) a lieu le , pour former le Parti démocrate du peuple. La majorité de ce dernier rallie en le Parti démocrate constitutionnel, permettant la réunification de la plupart des factions de l'ancien Parti démocrate progressiste.

Parti communiste japonais

Logotype officiel
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Le Parti communiste japonais (日本共産党, Nihon kyōsantō?) est un parti politique japonais. Fondé le , il est demeuré interdit jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Ses dirigeants historiques, qui luttèrent contre le régime militaire, passèrent près de trois décennies en prison ou en exil. Libérés après la capitulation de l'Empire japonais en 1945, ils optèrent pour une « transition dans la paix » vers le socialisme.

Influent dans le monde syndical et parmi les intellectuels, le Parti communiste est dans l'après-guerre une force montante, ce qui inquiète l’occupant américain et le nouveau gouvernement japonais. En 1949 commencent les « purges rouges » visant les membres et sympathisants du PCJ dans les administrations. Il se tourne alors temporairement vers l’action violente, tandis que la répression s'accentue. Il opère à la fin des années 1950 une transition idéologique comparable à l'eurocommunisme qui prendra forme plus tard en Europe de l'Ouest.

Sans toutefois jamais renoncer officiellement au marxisme-léninisme, le PCJ prend ses distances avec l'Union soviétique à partir des années 1960. Se présentant comme un parti réformiste, son objectif est toujours l'édification d'une société pacifiste et égalitaire.

Le Parti communiste japonais, bien qu'en déclin, est aujourd'hui l'un des plus grands partis communistes d'opposition au monde. Il compte environ 270 000 membres répartis dans 25 000 sections. Il est le plus ancien parti politique du Japon.

Kuniko Tanioka

Kuniko Tanioka en 2008
Kuniko Tanioka en 2008

Kuniko Tanioka (谷岡郁子, Tanioka Kuniko?), née le , est une femme politique et militante écologiste et féministe japonaise, représentant la préfecture d'Aichi pour le Parti démocrate du Japon à la Chambre des conseillers du Japon de 2007 à 2013.

Fervente opposante au nucléaire après la catastrophe de Fukushima, elle cofonde et préside en 2012 le Parti du Vent vert (en), un parti d'opposition axé autour de positions progressistes, d'écologie politique, de l'opposition au nucléaire, de l'opposition à l'accord de partenariat transpacifique et une réforme du système politique japonais en général.

Après l'échec de son parti aux élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2013, elle quitte la vie politique pour se consacrer à sa carrière universitaire.

Tomomi Inada

Tomomi Inada en 2017
Tomomi Inada en 2017

Tomomi Inada (稲田 朋美, Inada Tomomi?), née à Echizen le , est une avocate et femme politique japonaise, membre du Parti libéral-démocrate et représentant la première circonscription de la préfecture de Fukui à la Chambre des représentants. Elle est nommée à plusieurs postes au sein de différents gouvernements, notamment ministre de la Défense dans le gouvernement Abe III. Elle conserve après son passage au gouvernement plusieurs postes clés au sein de l'organigramme du PLD.

Considérée comme conservatrice et affiliée au lobby révisionniste Nippon Kaigi, Inada nie l’implication de l’armée japonaise dans l'exploitation des femmes de réconfort, remet en question le consensus international autour du nombre de victimes du massacre de Nankin et est favorable à la visite par les membres du gouvernement du sanctuaire Yasukuni, sanctuaire shinto, considéré par certains comme l'un des symboles nationalistes du Japon, qu'elle visite régulièrement. Parallèlement, elle défend ouvertement les droits des personnes LGBT+, une posture peu partagée au sein de sa famille politique, et milite pour une meilleure inclusion des femmes dans la politique japonaise.

Élections législatives japonaises de 2009

Carte des résultats
Carte des résultats

Les 45e élections à la Chambre des représentants (第45回衆議院議員総選挙, Dai-yonjūgo-kai Shūgiin-giin sōsenkyo?) ont eu lieu au Japon le , un mois avant la fin officielle de la législature issue des précédentes élections de 2005, pour renouveler les 480 élus de la chambre basse de la Diète nationale japonaise.

Le , l'empereur Akihito dissout la Chambre des représentants, sur proposition du premier ministre d'alors, Tarō Asō. Ce dernier a ainsi décidé de ne plus faire reculer la tenue de ces élections à la suite notamment de mauvais résultats obtenus par son parti lors du renouvellement de l'assemblée préfectorale de Tōkyō le .

Ces élections ont vu une victoire historique de la principale formation politique d'opposition, le Parti démocrate du Japon (PDJ), sur le Parti libéral-démocrate (PLD) qui était au pouvoir presque sans discontinuer depuis 54 ans, à l'exception d'une période de 10 mois entre 1993 et 1994. Le taux de participation fut de 69,29 %, contre 67,51 % en 2005.

Élections législatives japonaises de 2012

Carte des résultats
Carte des résultats

Les 46e élections à la Chambre des représentants (第46回衆議院議員総選挙, Dai-yonjūrokkai Shūgiin-giin sōsenkyo?) ont eu lieu au Japon le , neuf mois avant la fin officielle de la législature.

Ces élections parlementaires sont intervenues dans un contexte politique difficile, le pays ayant connu six Premiers ministres en seulement six ans, depuis 2006, tandis que les deux principaux partis, le Parti démocrate du Japon (PDJ) au pouvoir depuis 2009 et le Parti libéral-démocrate (PLD) qui a presque toujours gouverné auparavant, ont connu de nombreuses défections et dissidences aboutissant à un éclatement du paysage politique.

La Chambre des représentants fut dissoute le , par l'empereur Akihito, et ce, sur la proposition du Premier ministre Yoshihiko Noda.

Le scrutin est marqué par une forte sanction à l'égard du PDJ, qui divise sa représentation par quatre à la chambre basse, et la mise en avant de discours conservateurs et nationalistes en matière de politique étrangère qui ont fait le succès, dans une certaine mesure, du PLD de Shinzō Abe et d'une « troisième force » incarnée par l'Association pour la restauration du Japon de Shintarō Ishihara.

Élections législatives japonaises de 2021

Carte des résultats
Carte des résultats

Les 49es élections à la Chambre des représentants (第49回衆議院議員総選挙, dai-yonjūkyūkai Shūgiin giin sōsenkyo?) du Japon ont lieu le afin de renouveler ses 465 membres pour un mandat de quatre ans.

Bien que fortement attendues en raison de la domination du Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir dans les sondages d'opinions, des élections anticipées ne sont finalement pas organisées en raison de l'impact de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19.

Largement favori, le PLD, mené par le récemment élu Premier ministre Fumio Kishida remporte le scrutin en conservant la majorité absolue des sièges, malgré un léger recul. Kishida est reconduit au poste de Premier ministre le .

Hirohito

Portrait officiel (1934)
Portrait officiel (1934)

Hirohito ou Hiro-Hito (裕仁?), né le à Tokyo et mort le dans la même ville, est empereur du Japon du à sa mort. Bien que le nom de « Hirohito » soit usuel en Occident, au Japon on le désigne, depuis sa mort, par son nom de règne posthume, Shōwa Tennō (昭和天皇?, « empereur Shōwa »).

Fils de l'empereur Taishō et de l'impératrice Teimei, frère des princes Yasuhito Chichibu, Nobuhito Takamatsu et Takahito Mikasa, il est le 124e empereur selon la tradition shinto. Son règne, le plus long de l'histoire japonaise (62 ans), définit l'ère Shōwa (昭和?) d'où il tire son nom posthume.

L'empereur Shōwa est un des personnages majeurs de la Seconde Guerre mondiale ; il est, avec Adolf Hitler et Benito Mussolini, l'un des trois grands dirigeants de l'Axe. La question de sa responsabilité personnelle dans les activités militaires et les crimes de guerre du Japon en Asie avant puis durant la Seconde Guerre mondiale a eu une grande importance politique et fait l'objet de nombreux travaux historiques. Sa pleine responsabilité est démontrée concernant les crimes de guerres commis en Asie durant la Seconde Guerre mondiale. Les Américains, alors qu'ils occupent provisoirement le Japon au sortir de la guerre, décident malgré tout de le maintenir à la tête d'un empire au sein duquel il n'a plus qu'un rôle symbolique. Il restera ainsi empereur près de quarante-cinq ans après la fin du conflit, sans jamais être inquiété.

Akihito

Akihito en 2016
Akihito en 2016

Akihito (明仁?), né le au palais impérial de Tokyo, est empereur du Japon, du à son abdication, le . La Constitution japonaise de 1947 limite son rôle à celui de « symbole de l'État et de l’unité du peuple japonais ». Avant son accession au trône du chrysanthème, qui marque la fin de l'ère Shōwa et le début de l'ère Heisei, il est prince héritier pendant 37 ans de 1952 à 1989.

Il est le cinquième enfant, fils aîné et successeur de l'empereur Shōwa, dit Hirohito, et de l'impératrice Kōjun, dite Nagako. Par sa mère, il est également le cousin de la princesse coréenne Yi Bangja.

Officiellement intronisé le , il est, selon la tradition officielle shinto, le 125e empereur du Japon, issu de la lignée Yamato qui régnerait sur le Japon depuis 660 av. J.-C., ce qui en ferait la plus ancienne dynastie régnante en exercice. Toutefois, les historiens s'accordent généralement pour dire que les quinze premiers empereurs de cette lignée seraient légendaires.

L'empereur Akihito abdique le , décision qu'il avait annoncée plusieurs mois auparavant. À partir de cette date, il prend le titre d'empereur émérite. Avant lui, 62 souverains japonais ont porté ce titre après leur abdication.

Naruhito

Portrait officiel (2019)
Portrait officiel (2019)

Naruhito (徳仁?, /naɾɯꜜçi̥to/), né à l'hôpital de la maison impériale, situé dans le jardin est du Kōkyo dans l'arrondissement de Chiyoda à Tokyo, le , est le 126e empereur du Japon depuis le . Fils aîné de l'empereur Akihito et de son épouse, l'impératrice Michiko, il succède à son père au lendemain de l'abdication de celui-ci.

Titré à sa naissance « Son Altesse Impériale le prince impérial Naruhito de Hiro » (浩宮徳仁親王, Hiro-no-miya Naruhito shinnō?), il devient l'héritier du trône du chrysanthème à la mort de son grand-père, l'empereur Hirohito, le , et prend alors le titre de « Son Altesse Impériale le prince héritier Naruhito » (皇太子徳仁親王, Kōtaishi Naruhito Shinnō?). Devenu empereur du Japon après l'abdication de son père Akihito, son avènement au trône marque le début de l'ère Reiwa et il n'est plus connu au Japon que comme « Sa Majesté l'Empereur » (天皇 陛下, Tennō Heika?) ou encore comme « Sa Majesté présente » (今上 陛下, Kinjō Heika?). Si en Occident s'est répandu l'usage de nommer l'empereur par son simple prénom, Naruhito, à l'instar des monarques européens, cette pratique est considérée au Japon comme un manque de respect à l'empereur.

Seiji Maehara

Seiji Maehara en 2011
Seiji Maehara en 2011

Seiji Maehara (前原 誠司, Maehara Seiji?), né le dans l'arrondissement de Sakyō de la ville de Kyoto, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ) puis du Parti démocrate progressiste (PDP), partis qu'il a successivement présidés du au et du 1er septembre au , faisant de lui le chef de l'opposition parlementaire pendant ces périodes. Le , il quitte le PDP afin d'engager les démarches pour adhérer au Parti de l'espoir fondé un mois plus tôt par le gouverneur de Tokyo Yuriko Koike.

Membre du lobby ouvertement révisionniste Nippon Kaigi, il est connu pour ses positions plutôt pro-américaines et dures à l'égard de la république populaire de Chine en politique étrangère, sa volonté de réformer la Constitution pacifique du Japon afin de reconnaître au pays le droit à l'auto-défense collective et son réformisme administratif porté essentiellement vers la lutte contre la multiplication des grands travaux publics. Il est l'interlocuteur de plusieurs personnalités réformatrices du Parti libéral-démocrate, dont surtout Shinzō Abe, Shigeru Ishiba ou Yuriko Koike, et a été un opposant au sein de son propre camp à Ichirō Ozawa jusqu'à la dissidence de celui-ci en 2012. Il dit admirer Ryōma Sakamoto, un des précurseurs de la révolution Meiji, et cite comme devises personnelles : « remplis la mission de ta vie » et « la sincérité fait se mouvoir les cieux ».

Il est élu à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète (ou parlement), depuis 1993, d'abord pour l'ancien 1er district (de 1993 à 1996) puis pour la nouvelle 2e circonscription (depuis 2000) de sa préfecture natale, et entre-temps à la proportionnelle pour le bloc législatif de Kinki (de 1996 à 2000). Il est ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme et ministre d'État pour Okinawa et les Territoires du Nord du au , ainsi que pour la Gestion des catastrophes du au , dans les 93e et 94e Cabinets du Japon dirigés successivement par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan. Le , à l'occasion du premier remaniement du gouvernement Kan, il est devenu ministre des Affaires étrangères, et le reste jusqu'au . Plus tard, le , il réintègre le Cabinet du Japon, désormais dirigé par Yoshihiko Noda, en tant que ministre d'État chargé des Politiques nationales, océaniques, économiques et fiscales, scientifiques et technologiques, nucléaires et spatiales.

Shigeru Ishiba

Shigeru Ishiba en 2024
Shigeru Ishiba en 2024

Shigeru Ishiba (石破 茂, Ishiba Shigeru?), né le à Kōge (préfecture de Tottori), est un homme politique japonais, membre du Parti libéral-démocrate (PLD). Il est Premier ministre depuis le .

Il est membre de la Chambre des représentants depuis , où il représente sa préfecture natale. Entre et , il participe à divers partis opposés au PLD, puis il réintègre le parti dominant de la vie politique japonaise.

Considéré comme un spécialiste des questions militaires et de sécurité nationale, il est nommé en directeur de l'Agence de défense par le Premier ministre Jun'ichirō Koizumi, avec rang et titre de ministre d'État, fonction dont il est relevé en . Il est rappelé au gouvernement en par Yasuo Fukuda, qui lui confie le ministère de la Défense. Tarō Asō, qui succède à Fukuda un an plus tard, le nomme ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche.

Il tente sans succès de se faire élire président du Parti libéral-démocrate en , puis le vainqueur du scrutin, Shinzō Abe, le désigne après son élection au poste de secrétaire général. Il l'abandonne au bout de deux ans, pour réintégrer le gouvernement, dirigé par Shinzō Abe, en qualité de ministre d'État délégué aux Zones spéciales de stratégie nationale. Il n'est cependant pas reconduit dans le cabinet mis en place après les élections de 2017. Il se présente l'année suivante à la présidence du PLD, mais se voit défait par Shinzō Abe. Il en va de même en , où il finit troisième derrière le vainqueur Yoshihide Suga et Fumio Kishida.

En , il brigue une nouvelle fois la présidence du PLD et parvient à remporter l'élection face à huit concurrents.

Kaoru Yosano

Kaoru Yosano en 2009
Kaoru Yosano en 2009

Kaoru Yosano (与謝野 馨, Yosano Kaoru?), né le à Tōkyō, dans l'ancien arrondissement spécial de Kōjimachi (qui s'est fondu en 1947 dans celui de Chiyoda), et mort le à Tōkyō, est un homme politique japonais.

Il est le coprésident fondateur de 2010 à 2011 du parti Tachiagare Nippon après avoir milité pendant près de 40 ans (de 1972 à 2010) au Parti libéral-démocrate (PLD), il siège à la fin de sa carrière, de 2011 à 2012, comme sans étiquette rattaché au groupe du PDJ et Indépendants. Ainsi, bien que situé dans l'opposition à la nouvelle majorité démocrate de 2009 à 2011, il se rallie à cette dernière le . Il est député à la Chambre des représentants, la chambre basse, successivement d'abord pour le 1er district de Tōkyō de 1976 à 2000 et de 2005 à 2009 (au vote unique non transférable jusqu'en 1996, au scrutin uninominal majoritaire à un tour ensuite) puis à la proportionnelle pour le bloc de Tōkyō de 2003 à 2005 et de 2009 à 2012.

Il a occupé de nombreux portefeuilles ministériels au cours des années 1990, 2000 et 2010, généralement en rapport avec les questions économiques et financières. Conservateur fiscal, il est connu pour défendre ardemment le contrôle des dépenses et l'augmentation de la taxe sur la consommation. Il a ainsi été ministre de l'Éducation et de la Culture de 1994 à 1995 du gouvernement de Grande coalition du socialiste Tomiichi Murayama, du Commerce extérieur et de l'Industrie de 1998 à 1999 dans le Cabinet de Keizō Obuchi et enfin des Finances du 27 février au dans l'administration de Tarō Asō. Il a également été ministre d'État chargé des Services financiers de 2005 à 2006 et de février à septembre 2009, de la Politique économique et fiscale de 2005 à 2006 et d'août 2008 à juillet 2009 et de la Réforme de la réglementation d'août à septembre 2009, et est Secrétaire général du Cabinet de Shinzō Abe pendant quelques semaines du 27 août au . Du 14 janvier au , il a retrouvé, cette fois-ci dans une administration démocrate, celle de Naoto Kan, le portefeuille de la Politique économique et fiscale qu'il cumule avec celui de l'Égalité sociale et des sexes.

Tatsuo Kawabata

Tatsuo Kawabata en 2012
Tatsuo Kawabata en 2012

Tatsuo Kawabata (川端 達夫, Kawabata Tatsuo?), né dans le district rural de Gamō et future ville d'Ōmihachiman, dans la préfecture de Shiga, le , est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ).

Il est élu de 1986 à 2012 et de 2014 à 2017 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, d'abord au vote unique non transférable pour l'ancien district correspondant à l'ensemble de sa préfecture natale de 1986 à 1996, puis au scrutin majoritaire pour la nouvelle 1re circonscription de Shiga de 1996 à 2005 et de 2009 à 2012, et à la proportionnelle dans le bloc législatif de Kinki de 2005 à 2009 et depuis 2014.

Il est également ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie du au ainsi que ministre d'État de la Politique scientifique et technologique à partir du dans les 93e puis 94e Cabinets du Japon dirigés successivement par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan.

Après son retrait de ce gouvernement, il a pris la présidence de la Commission des Règles et de l'Administration de la Chambre des représentants le , avant de retrouver un portefeuille du au en tant que ministre des Affaires intérieures et des Communications ainsi que ministre d'État pour Okinawa et les Territoires du Nord, à la Promotion de la Souveraineté locale et à la Revitalisation régionale dans le 95e cabinet mené par Yoshihiko Noda.

Akira Nagatsuma

Akira Nagatsuma en 2009
Akira Nagatsuma en 2009

Akira Nagatsuma (長妻 昭, Nagatsuma Akira?), né dans l'arrondissement spécial de Nerima à Tokyo le , est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il est élu depuis 2000 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, au scrutin majoritaire pour le 7e district de Tokyo de 2000 à 2005 et depuis 2009, et à la proportionnelle dans le bloc législatif de Tokyo de 2005 à 2009.

Il est également ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales et Ministre d'État chargé de la Réforme des Retraites du au dans les 93e et 94e Cabinets du Japon dirigés successivement par Yukio Hatoyama puis Naoto Kan.

Hirotaka Akamatsu

Hirotaka Akamatsu en 2009
Hirotaka Akamatsu en 2009

Hirotaka Akamatsu (赤松 広隆, Akamatsu Hirotaka?), né à Nagoya dans la préfecture d'Aichi le , est un homme politique japonais, vice-président de la Chambre des représentants depuis 2017 et membre du Parti démocrate du Japon (PDJ).

Il est élu depuis 1990 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, d'abord au vote unique non transférable pour l'ancien 6e district d'Aichi de 1990 à 1996, puis au scrutin majoritaire pour la nouvelle 5e circonscription de cette même préfecture de 1996 à 2005 et de 2009 à 2012, et à la proportionnelle dans le bloc législatif de Tōkai de 2005 à 2009 et depuis 2012. Il est également ministre de l'Agriculture, des Forêts et de la Pêche dans le 93e Cabinet du Japon dirigé par Yukio Hatoyama du au .

Hirofumi Hirano

Hirofumi Hirano en 2010
Hirofumi Hirano en 2010

Hirofumi Hirano (平野 博文, Hirano Hirofumi?), né dans le bourg de Katsuragi (district d'Ito) dans la préfecture de Wakayama le , est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il est élu de 1996 à 2012 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, pour le 11e district de la préfecture d'Osaka. Un des principaux fidèles de Yukio Hatoyama, il est Secrétaire général du 93e Cabinet du Japon dirigé par ce dernier du au , et est ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie dans le 95e Cabinet mené par Yoshihiko Noda depuis le . Il a également présidé la Commission de la Sécurité de la Chambre des représentants du au , puis celle du Comité des Affaires de la Diète du PDJ du au .

Yoshihiro Katayama

Yoshihiro Katayama en 2006
Yoshihiro Katayama en 2006

Yoshihiro Katayama (片山 善博, Katayama Yoshihiro?) est un homme politique japonais, né le dans le bourg de Seto (district rural d'Akaiwa, aujourd'hui inclus dans l'arrondissement de Higashi de la ville d'Okayama) et la préfecture d'Okayama. Il s'est fait connaître nationalement pour sa politique réformatrice en tant que gouverneur de la préfecture de Tottori pendant deux mandats de 1999 à 2007. Bien que membre d'aucun parti, il est proche du Parti démocrate du Japon (PDJ) et est ministre des Affaires intérieures et des Communications ainsi que ministre d'État chargé de la Promotion de la Souveraineté locale et de la Revitalisation régionale du au , dans le 94e cabinet du Japon dirigé par Naoto Kan.

Kōichirō Genba

Kōichirō Genba en 2011
Kōichirō Genba en 2011

Kōichirō Genba (玄葉 光一郎, Genba Kōichirō?, né le dans l'ancien bourg de Funehiki, composante de l'ancien district rural devenu ville de Tamura, dans la préfecture de Fukushima) est un homme politique japonais membre du parti démocrate du Japon (PDJ) puis du Parti démocrate progressiste (PDP) et député à la Chambre des représentants depuis 1993, pour l'ancien 2e district de sa préfecture natale de 1993 à 1996, puis pour le bloc proportionnel du Tōhoku de 1996 à 2000 et enfin pour la 3e circonscription de Fukushima depuis 2000. Membre de la jeune garde hostile à Ichirō Ozawa au sein de son parti, il a pendant longtemps été un cadre de la faction menée par Seiji Maehara, Yukio Edano et Yoshito Sengoku, avant de former en 2011 son propre groupe de pression, qui prend le nom de Comité de recherche « Grand dessein du Japon » (『日本のグランド・デザイン』研究会, "Nihon no gurando-dezain" kenkyūkai?). Il est ministre des Affaires étrangères dans le 95e Cabinet du Japon dirigé par Yoshihiko Noda de 2011 à 2012.

Hideo Hiraoka

Hideo Hiraoka en 2011
Hideo Hiraoka en 2011

Hideo Hiraoka (平岡 秀夫, Hiraoka Hideo?), né le à Iwakuni, une ville de la préfecture de Yamaguchi, est un homme politique japonais, membre du Parti démocrate du Japon (PDJ). Il est élu de 2000 à 2012 à la Chambre des représentants, la chambre basse de la Diète du Japon, au scrutin majoritaire pour le 2e district de Yamaguchi de 2000 à 2005 et de 2008 à 2012, et à la proportionnelle dans le bloc législatif de Chūgoku de 2005 à 2008. Il est, du au , ministre de la Justice dans le 95e Cabinet mené par Yoshihiko Noda.

Proche au sein du PDJ de l'ancien Premier ministre Naoto Kan, dont il est membre du groupe de pression, il dirige également depuis 2005, avec Shōichi Kondō, une petite faction interne au parti attachée à l'aspect pacifiste de la Constitution japonaise.

Kiyoko Ono

Kiyoko Ono en 2003
Kiyoko Ono en 2003

Kiyoko Ono (小野 清子, Ono Kiyoko?), née le à Iwanuma et morte le à Tokyo, est une gymnaste artistique et femme politique japonaise. Médaillée de bronze aux jeux olympiques de Tokyo en 1964, elle rejoint ensuite le Parti libéral-démocrate, qu'elle représente à la Chambre des conseillers du Japon jusqu'en 2007, après avoir été nommée au gouvernement Koizumi I en 2003.

Ono débute la gymnastique dès le lycée, elle progresse jusqu'au championnat du monde de 1962 et les jeux olympiques de 1964, où elle devient la première médaillée olympique de l'histoire de la gymnastique artistique féminine japonaise. Après sa retraite sportive en 1964, elle reste très impliquée avec son mari Takashi Ono dans la promotion du sport à la jeunesse japonaise. Elle débute sa carrière politique par la suite en 1986.

Pionnière en politique, elle devient la première athlète médaillée à siéger à la Diète du Japon, mais devient également la première femme à diriger la Commission nationale de sécurité publique. Ono continue à s'impliquer dans le domaine sportif, et devient également la vice-présidente du Comité olympique japonais.

Masako Owada

Masako Owada en 2019
Masako Owada en 2019

Masako (皇后雅子, Kōgō Masako?), née Masako Owada (小和田 雅子, Owada Masako?) le dans l'arrondissement de Minato à Tokyo, est l'impératrice consort du Japon, en tant qu'épouse de l'empereur Naruhito, régnant à partir du et intronisée le . Elle a succédé à sa belle-mère, l'impératrice Michiko, consort du précédent empereur Akihito ayant abdiqué le .

Diplomate de carrière, elle est entrée dans la maison impériale du Japon le par son mariage avec Naruhito, alors Prince héritier du Japon. Elle est la cinquième épouse d'un membre de la famille impériale du Japon, et la deuxième impératrice, à ne pas être issue de l'ancienne aristocratie. Elle a eu avec son époux une fille unique, la princesse Aiko de Toshi.

Mayumi Moriyama

Mayumi Moriyama
Mayumi Moriyama

Mayumi Moriyama (森山 眞弓, Moriyama Mayumi?), née le à Tōkyō, et morte le à Tokyo, est une femme politique japonaise.

Membre du Parti libéral-démocrate, elle est d'abord membre de la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, pour la préfecture de Tochigi de 1980 à 1996, puis députée à la Chambre des représentants pour le bloc proportionnel du Nord Kantō de 1996 à 2003 et enfin pour le 2e district électoral de Tochigi de 2003 à 2009.

Pionnière en politique, elle a exercé plusieurs fonctions gouvernementales, et est notamment la première femme à avoir été nommée au poste de secrétaire générale du Cabinet, de ministre de l'Éducation et de ministre de la Justice, respectivement dans le gouvernement Kaifu de 1989 à 1990, dans le gouvernement Miyazawa de 1992 à 1993 et dans le gouvernement Koizumi I de 2001 à 2003.

Harumi Takahashi

Harumi Takahashi en 2021
Harumi Takahashi en 2021

Harumi Takahashi (高橋 はるみ, Takahashi Harumi?), née le à Toyama, est une femme politique japonaise, gouverneure de la préfecture d'Hokkaidō de 2003 à 2019 et première femme à obtenir ce poste. Elle est la quatrième femme à avoir été élue gouverneure au Japon, ainsi que la seule gouverneure ayant été élue à quatre reprises. Elle représente également Hokkaidō à la Chambre des représentants du Japon pour le Parti libéral-démocrate.

Elle fait son entrée au gouvernement Kishida I en 2019, en tant que secrétaire parlementaire chargée de de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie.

Très impliquée dans les différentes mesures de revitalisation régionale, notamment dans la région d'Hokkaidō, elle concentre son activité parlementaire autour des questions d'attractivité et de reconstruction liées aux sinistres.

Tamayo Marukawa

Tamayo Marukawa en 2021
Tamayo Marukawa en 2021

Tamayo Marukawa (丸川 珠代, Marukawa Tamayo?), née le à Kobe, est une femme politique japonaise, représentant Tokyo à la Chambre des conseillers du Japon pour le Parti libéral-démocrate japonais.

Marukawa commence sa carrière en tant que présentatrice pour la station TV Asahi en 1993, se spécialisant dans les émissions politiques. Suite à une rencontre avec Shinzō Abe en 2007, elle rejoint le PLD, parti au pouvoir, et fait son entrée à la Diète du Japon.

Elle rejoint le gouvernement Abe III en 2015, au poste de ministre de l'Environnement, puis au poste de ministre chargée de l'organisation des jeux olympiques et paralympiques de Tokyo de 2020, dans les gouvernements Abe III et Suga. Son mandat est notamment marqué par la difficulté d'organiser les jeux en période de pandémie de Covid-19 au Japon.

Éclaboussée par plusieurs scandales de détournements de fonds, elle perd en grâce et quitte la Diète du Japon à la suite de son échec aux élections législatives japonaises de 2024.

Tomiko Okazaki

Tomiko Okazaki en 2010
Tomiko Okazaki en 2010

Tomiko Okazaki (岡崎 トミ子, Okazaki Tomiko?), née le à Fukushima et morte le à Sendai, est une femme politique japonaise, représentant la préfecture de Miyagi à la Chambre des conseillers du Japon.

Okazaki débute sa carrière politique en 1990 au Parti socialiste japonais, et rejoint le gouvernement de coalition Murayama en 1994. Par la suite, elle devient avec Naoto Kan et Yukio Hatoyama un des membres fondateurs du Parti démocrate japonais, principal parti d'opposition. Elle est nommée ministre d'État chargée des Affaires sociales, de l'Égalité de genre, de la Consommation et de la Sécurité alimentaire et présidente de la Commission nationale de sécurité publique en 2010 dans le gouvernement Kan.

Yukio Aoshima

Yukio Aoshima en 1963
Yukio Aoshima en 1963

Yukio Aoshima (青島幸男, Aoshima Yukio?), né le dans l'ancien arrondissement spécial de Nihonbashi (qui fait partie depuis 1947 de celui de Chūō) à Tokyo et mort le dans l'arrondissement de Kōtō (Tokyo), est un homme politique, romancier, réalisateur et acteur de télévision japonais.

Aoshima est gouverneur de Tokyo du au . Il a également été élu à la Chambre des conseillers, la chambre haute de la Diète du Japon, du au .

Il est fondateur du Club Dainiin (en), un petit parti politique centriste uniquement présent à la Chambre des conseillers (son nom signifie d'ailleurs littéralement le « Club de la seconde chambre », désignant ici la chambre haute). Il préside ce mouvement entre 1983 et 1995, puis entre 2001 et 2006.

Masa Nakayama

Masa Nakayama en 1952
Masa Nakayama en 1952

Masa Nakayama (中山 マサ, Nakayama Masa?), née le à Nagasaki et morte le à Osaka, est une femme politique japonaise, représentant la préfecture d'Osaka pour le Parti libéral-démocrate à la Chambre des représentants du Japon.

Pionnière en politique japonaise, elle est l'une des première femmes à entrer à la Diète du Japon, et elle est la première femme à être membre d'un Cabinet du Japon, nommée ministre de la Santé, du Travail et des Affaires sociales dans le premier gouvernement de Hayato Ikeda. Si elle ne reste ministre que cinq mois, Nakayama œuvre néanmoins pour la mise en place d'allocations alimentaires pour les familles monoparentales lors de son passage au Cabinet.

Akiko Santō

Akiko Santō en 2020
Akiko Santō en 2020

Akiko Santō (山東 昭子, Santō Akiko?), née le à Tokyo, est une actrice et femme politique japonaise, représentant le Parti libéral-démocrate à la Chambre des conseillers du Japon, qu'elle préside de 2019 à 2022.

Santō commence sa carrière dans le divertissement en tant qu'enfant actrice dès ses treize ans, avant de se diversifier en devenant présentatrice d'émissions sportives ou de divertissement, comédienne de doublage et animatrice de jeux télévisés. En 1974, le Premier ministre Kakuei Tanaka la sollicite directement pour qu'elle rejoigne le PLD, parti au pouvoir. Elle accepte, et fait son entrée à la même année à la Chambre des conseillers. Élue quasiment sans interruption depuis, elle occupe plusieurs postes clés dans l'organigramme de son parti, dans différents gouvernements ou à la Diète du Japon.

Pionnière de la politique japonaise, elle est notamment la plus jeune personne à être élue à la Diète lors de son élection en 1974, la plus jeune femme ministre à entrer dans un cabinet du Japon, lors de sa nomination au gouvernement Kaifu au poste de directrice de l'Agence des Sciences et Technologies en 1990, ainsi que la première femme à devenir respectivement présidente d'une faction du PLD et vice-présidente de la Chambre des conseillers. Elle détient également le record de longévité parmi tous les conseillers du Japon.

Chikage Ōgi

Chikage Ōgi en 2001
Chikage Ōgi en 2001

Chikage Ōgi (扇 千景, Ōgi Chikage?), de son vrai nom Hiroko Hayashi (林 寛子, Hayashi Hiroko?), née le à Kobe et morte le à Tokyo, est une actrice et femme politique japonaise, représentant le Parti libéral-démocrate à la Chambre des conseillers du Japon.

Elle commence sa carrière d'actrice en 1953, d'abord au théâtre, puis dans différents films et séries. Approchée par le Premier ministre Kakuei Tanaka, elle rejoint le monde politique en 1977, année où elle fait son entrée à la Diète du Japon.

Pionnière de la politique japonaise, elle est notamment la première femme présidente de la Chambre des conseillers, la chambre haute du parlement japonais, la première actrice à rejoindre la Diète du Japon, ainsi que la première femme ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme, poste qu'elle inaugure en 2001 dans le gouvernement Mori II. Elle est également la première femme à être décorée de l'ordre des fleurs de Paulownia, plus haute distinction honorifique japonaise.

Makiko Tanaka

Makiko Tanaka en 2012
Makiko Tanaka en 2012

Makiko Tanaka (田中 眞紀子, Tanaka Makiko?), née le à Bunkyō, est une femme politique japonaise. Fille du Premier ministre Kakuei Tanaka, elle prend la place de son père à sa mort à la Chambre des représentants du Japon. Elle y représente la préfecture de Niigata tout d'abord pour le Parti libéral-démocrate, puis pour le Parti démocrate du Japon.

Tanaka est nommée au sein de plusieurs gouvernements depuis 1994, devenant notamment la première femme à être nommée ministre des Affaires étrangères du Japon en 2001, dans le gouvernement Koizumi I, mais également la ministre de l'Éducation, de la Culture, des Sports, des Sciences et de la Technologie dans le gouvernement Noda en 2012.

Figure reconnue de la politique japonaise, Tanaka est remarquée pour son style de parole décontracté, informel et franc et ses prises de position réformistes et anti-corruption. Elle s'éloigne parfois de la ligne du gouvernement, ce qui lui vaut d'être évincée de plusieurs postes du Cabinet.

Yoriko Kawaguchi

Yoriko Kawaguchi en 2002
Yoriko Kawaguchi en 2002

Yoriko Kawaguchi (川口 順子, Kawaguchi Yoriko?), née le à Tokyo, est une femme politique japonaise, représentant le Parti libéral-démocrate à la Chambre des conseillers.

Diplômée de l'université de Tokyo en relations internationales et de l'université Yale en économie, Kawaguchi débute une carrière de femme d'affaires. Bien qu'issue du secteur privé, elle est nommée par Yoshirō Mori au poste nouvellement formé du ministère de l'Environnement entre 2001 et 2002, qui succède à l'Agence gouvernementale pour l'environnement. En 2002, elle devient ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Koizumi I, avant d'entrer à la Chambre des conseillers en 2005, représentant la préfecture de Kanagawa pour le PLD.

Après sa retraite politique en 2013, elle continue son travail universitaire dans plusieurs instituts nippons.

Seiko Noda

Seiko Noda en 2017
Seiko Noda en 2017

Seiko Noda (野田 聖子, Noda Seiko?), née le à Kitakyūshū, est une femme politique japonaise, représentant la préfecture de Gifu à la chambre des représentants du Japon pour le Parti libéral-démocrate.

Noda commence sa carrière politique en 1987, d'abord au niveau local, puis national dès 1993. Elle est nommée au sein de plusieurs gouvernements depuis 1998, notamment au poste de ministre des Affaires intérieures et des Communications au sein du gouvernement Abe III en 2017, ou Ministre chargée de la revitalisation régionale, des mesures contre le déclin de natalité et de l'Égalité des sexes dans les différents gouvernements Kishida.

Représentante de la frange plus progressiste du PLD, Noda est candidate à la présidence de son parti en 2021, devenant ainsi l'une des premières femmes à candidater au poste de Premier Ministre au Japon.

Yōko Kamikawa

Yōko Kamikawa en 2024
Yōko Kamikawa en 2024

Yōko Kamikawa (上川 陽子, Kamikawa Yōko?), née le à Shizuoka dans la préfecture du même nom, est une femme politique japonaise, membre du Parti libéral-démocrate.

Elle est élue à la Chambre des représentants du Japon pour le 1er district électoral de Shizuoka depuis 2000, et fut ministre d'État pour l'Égalité des sexes et les Affaires sociales des Cabinets Abe et Fukuda du au , également chargé de la Gestion des rapports publics et des Archives nationales à compter de février 2008.

En octobre 2014, elle est nommée ministre de la Justice, et le reste jusqu'au remaniement du . Elle retrouve ce poste le , jusqu'au . Elle est nommée une nouvelle fois à ce poste le et le reste jusqu'au .

Elle devient ministre des Affaires étrangères le 13 septembre 2023 dans le gouvernement de Fumio Kishida.