Portail:Astronautique/Le saviez-vous
Portail de l'astronautique : Le saviez-vous … ? |
Cette page alimente la section Le saviez-vous ? du portail Astronautique. Une des rubriques ci-après est tirée aléatoirement par son numéro et affichée à chaque accès au portail astronautique.
Pour ajouter une rubrique cliquez sur un lien rouge et insérez le texte : celui-ci peut-être être constitué d'une série d'informations brèves et traitant de sujets homogènes ou un seul texte de taille plus importante. La taille du texte et de l'illustration doit être limitée pour ne pas déséquilibrer la présentation du portail et être compatible avec les écrans à faible résolution. L'image sera ainsi dimensionnée en largeur à 150 pixels et placée à droite pour contrebalancer la rubrique au-dessus dont l'image est placée à gauche. Après avoir ajouté un texte, modifiez le code wiki de la page d'accueil du portail (portail:astronautique) en incrémentant le nombre de rubriques maximum X dans l'instruction {{Portail:Astronautique/Le saviez-vous/{{rand|1|X}}}}. |
Le saviez-vous ? N° 1 |
---|
|
Le saviez-vous ? N° 2 |
… Le satellite artificiel Prospero (photo) est le seul satellite britannique mis en orbite avec succès par un lanceur national. Prospero fut lancé de la base australienne de Woomera le 28 octobre 1971 par un lanceur Black Arrow, faisant du Royaume-Uni la 6e nation à mettre en orbite un satellite avec un lanceur domestique, après l'Union soviétique, les États-Unis, la France, le Japon et la Chine. À l'origine le satellite devait s'appeler Puck mais il fut rebaptisé Prospero, autre personnage de Shakespeare, par les scientifiques qui l'avaient construit lorsqu'il leur fut annoncé que ce serait le dernier lancement d'un satellite par une fusée britannique. Prospero dans la pièce de théâtre « la Tempête » est un duc déchu, magicien doté de grands pouvoirs qui renonce à ceux-ci au dernier acte lorsqu'il recouvre son rang. |
Le saviez-vous ? N° 3 |
|
Le saviez-vous ? N° 4 |
|
Le saviez-vous ? N° 5 |
|
Le saviez-vous ? N° 6 |
Orbiter (simulateur) est un simulateur de vol spatial réaliste, diffusé sous forme de graticiel (mais non open source), pour le système d’exploitation Windows, créé par le Dr Martin Schweiger, professeur à la University College London. L’objectif d’Orbiter est d’être un simulateur réaliste plutôt qu’un jeu d'arcade. Le mouvement des planètes, les effets de la gravitation, le vol dans l'espace et dans l’atmosphère sont modélisés avec précision. La physique de l'espace et la mécanique orbitale peuvent rendre le pilotage des engins spatiaux simulés passablement compliqué. L'apprentissage d'Orbiter demande un réel effort, même pour les personnes ayant l’expérience de simulateurs de vols. Heureusement des documentations et didacticiels en français ont été réalisés par des fans et facilitent grandement la prise en main, moyennant une bonne lecture. |
Le saviez-vous ? N° 7 |
|
Le saviez-vous ? N° 8 |
|
Le saviez-vous ? N° 9 |
… Le vaisseau spatial soviétique Soyouz 23 (1976) n'arrive pas à s'amarrer à la station spatiale Saliout 5, un incident qui s'était déjà produit lors d'un vol précédent. Deux jours plus tard, le vaisseau, ayant renoncé à sa mission, déclenche sa rentrée dans l'atmosphère pour atterrir dans les steppes du Kazakhstan comme tous les vaisseaux soviétiques. Sa trajectoire l'amène malheureusement directement dans le lac Tengiz (Kazakhstan) à moitié gelé, à 2 km de la rive. Il fait nuit et une tempête de neige est en cours. Des courts-circuits déclenchent l'éjection du parachute de secours qui vient s'emmêler avec le parachute principal et plaque le vaisseau avec l'écoutille de sortie immergée. L'antenne radio, sous l'eau, est inopérante. Les cloisons internes se couvrent de givre. Les secours tentent à plusieurs reprises d'atteindre la capsule avec des véhicules amphibies mais sans succès ; 11 heures après l'atterrissage, un hélicoptère arrive enfin à traîner le vaisseau jusqu'à la rive après que des plongeurs ont cisaillé les suspentes des parachutes. Là, les secours, persuadés que l'équipage est décédé, attendent l'arrivée des croque-morts. L'équipage prend l'initiative d'ouvrir l'écoutille et émerge sain et sauf au grand étonnement de ses sauveteurs. Valeri Rojdestvenski, un des deux équipiers, était un des rares cosmonautes soviétiques à ne pas être pilote : c'était un ancien commandant d'une unité de … plongeurs militaires. |
Le saviez-vous ? N° 10 |
|
Le saviez-vous ? N° 11 |
Le début des vols spatiaux américains, qui doivent à l'époque rattraper l'avance prise par l'astronautique soviétique, sont difficiles. Le lancement de la fusée Mercury-Redstone 1, vol d'essai suborbital sans passager, en témoigne. Après sa mise à feu, la fusée commence à se soulever de quelques centimètres lorsque soudain, de manière inexplicable, le moteur s'éteint : le lanceur retombe lourdement sur ses ailerons en vacillant puis s’immobilise dans un nuage de fumée. La tour de sauvetage, placée au sommet de la capsule spatiale, qui doit l'écarter de tout danger dans ce cas de figure (la fusée peut exploser), s'élève alors dans un panache de fumée … en laissant la capsule au sommet de la fusée. Peu après, conformément à sa programmation, la coiffe qui protège les parachutes de la capsule est éjectée comme un bouchon de champagne et redescend gentiment au bout d'un petit parachute le long de la fusée. Les grands parachutes de la capsule sortent alors de leur logement, toujours conformément à la séquence programmée (la capsule devrait commencer à retomber vers le sol) et se déroulent lascivement le long des flancs de la fusée sous les yeux de témoins partagés entre la stupéfaction et l'hilarité devant ce scénario digne d'un film de Tex Avery. La situation est pourtant grave car le vent, en gonflant les parachutes, pourrait déstabiliser la fusée qui avec ses carburants est une véritable bombe potentielle. On envisage de tirer à la carabine pour déclencher l'explosion mais finalement, le lendemain, l'engin peut être vidé de son carburant et sera finalement lancé. |
Le saviez-vous ? N° 12 |
|
Le saviez-vous ? N° 13 |
La mise au point d'ordinateurs dans les années 1960 a profondément modifié les méthodes de travail des ingénieurs et techniciens de l'astronautique. Dans le domaine des tests ces changements sont intervenus durant le programme Apollo. Avant la révolution informatique, la longue séquence de tests d'un étage d'une fusée était entièrement exécutée « manuellement » : chaque « pas » de test étant déclenché en appuyant sur des boutons et les résultats des centaines de mesures étaient lues sur des cadrans. L'ordinateur prit en charge non seulement l'enchaînement et le déclenchement de chaque étape du test mais également l'enregistrement des mesures sur des bandes magnétiques. Le travail était désormais effectué avec une grande efficacité au grand dépit des professionnels qui avaient baptisé l'ordinateur « the grey puke » (le vomisseur gris) allusion aux tonnes de listing crachées par les imprimantes de l'ordinateur et à la couleur grise arborée à l'époque par ces machines. L'homme n'était toutefois pas complètement absent…
Ce jour-là le troisième étage de la fusée Saturn V devait subir un test de qualification comportant une mise à feu. C'était le moment de vérité après un nombre incalculable d'heures passées à préparer et vérifier l'engin. Plusieurs centaines de techniciens et d'ingénieurs se pressaient dans le blockhaus du centre de contrôle et à l'extérieur pour assister à la mise à feu. Après les ultimes contrôles le responsable des tests saisit sur son clavier l'ordre de déclencher la séquence de mise à feu. L'ordinateur après un délai de réflexion fit une étrange réponse sur le téléscripteur (à l'époque les écrans n'existaient pas) « Dites s'il vous plaît » (« Say please »). L'opérateur éberlué pensa avoir fait une erreur de frappe et saisit à nouveau la commande en frappant soigneusement sur les touches mais obtint la même réponse. Les techniciens présents dans le blockhaus commençaient à montrer des signes de nervosité : la fusée était remplie à ras bord d'hydrogène et d'oxygène liquide, un mélange instable et hautement explosif. Toujours persuadé d'avoir fait une faute de frappe, le conducteur décida de refaire une tentative plutôt que d'arrêter tout : il frappa à nouveau la commande de lancement du compte à rebours en ajoutant toutefois à la fin une humble requête « s'il vous plaît ». Cette fois la commande fut acceptée. « Ici votre programmeur », imprima la machine sur le téléscripteur, « je vous souhaite bonne chance », et la fusée s'alluma dans un énorme rugissement. |
Le saviez-vous ? N° 14 |
|
Le saviez-vous ? N° 15 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/15 |
Le saviez-vous ? N° 16 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/16 |
Le saviez-vous ? N° 17 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/17 |
Le saviez-vous ? N° 18 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/18 |
Le saviez-vous ? N° 19 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/19 |
Le saviez-vous ? N° 20 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/20 |
Le saviez-vous ? N° 21 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/21 |
Le saviez-vous ? N° 22 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/22 |
Le saviez-vous ? N° 23 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/23 |
Le saviez-vous ? N° 24 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/24 |
Le saviez-vous ? N° 25 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/25 |
Le saviez-vous ? N° 26 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/26 |
Le saviez-vous ? N° 27 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/27 |
Le saviez-vous ? N° 28 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/28 |
Le saviez-vous ? N° 29 |
Portail:Astronautique/Le saviez-vous/29 |