Pierre Mortier
Pierre Maurice Mortier né Mortjé le rue Victor-Massé, dans le 9e arrondissement de Paris[1], ville où il est mort en son domicile le dans le 16e arrondissement[2], est un homme politique, journaliste, romancier et dramaturge français.
Pierre Mortier | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 8 mai 1932 |
Circonscription | Seine-et-Marne |
Législature | XVe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Ernest Dessaint |
Successeur | René Arbeltier |
Maire de Coulommiers | |
– (16 ans) |
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Prédécesseur | Ernest Dessaint |
Successeur | Gaston Bertier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | 9e arrondissement de Paris |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Parti politique | RRRS |
Résidence | Seine-et-Marne |
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Par son père, il est le neveu du dramaturge et librettiste Arnold Mortier et, par sa mère, le neveu de l'acteur et auteur dramatique Armand Numès. Il est également le cousin de l'écrivain et journaliste Alfred Mortier.
Biographie
modifierInterne au collège de Coulommiers, il y a eu comme professeurs le poète Sylvain Pitt et Henri Vaugeois.
Pierre Mortier est directeur du quotidien Gil Blas de 1911 à 1917. Lié aux Desfossés, financiers et patrons de presse, il devient directeur de l'hebdomadaire Le Monde illustré durant les années 1930.
En 1922, il épouse Hélène Dutrieu, pionnière de l'aviation[3].
Il est maire de Coulommiers de 1925 à 1941, conseiller général et député de Seine-et-Marne de 1932 à 1936, inscrit au groupe radical-socialiste. Il a été président de la Société des gens de lettres jusqu'en 1936.
Révoqué de son poste de maire par le gouvernement de Vichy, il quitte la France pour les États-Unis où il remplit des missions pour la France libre.[réf. nécessaire]
Publications
modifier- Alfred Capus aux champs, 1907
- C'est l'amour..., Fasquelle, 1919
- Le Cœur sur la main, Flammarion,, 1921
- Le Verbe aimer, comédie en 3 actes, Théâtre des Mathurins, ; Fayard, 1923
- L'Inconstant, R. Davis, 1927
- Le Chasseur, comédie, Théâtre Michel, ; Les Œuvres libres, 1932
- Benjamin Constant. L'Homme et l'Œuvre, Fasquelle, 1930
- Le Général Boulanger, pièce en deux parties et dix tableaux en vers et en prose, écrite avec Maurice Rostand, L'Illustration, 1931 dont la narratrice n'est autre que La Mère Quinton ( Marie Quinton 1854-1933) qui fut dans sa jeunesse la légendaire Belle Meunière ( Marie Quinton 1854-1933)
- Cinq Cents Ans de littérature française, Hachette, 1935
Sources
modifier- « Pierre Mortier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Qui êtes-vous? : Annuaire des contemporains; notices biographiques, Volume 3, C. Delagrave, (lire en ligne)
Notes et références
modifier- Archives de Paris 9e, acte de naissance no 95, année 1882 (page 17/34)
- Archives de Paris 16e, acte de décès no 1641, année 1946 (page 25/31)
- Suzanne van Rockeghem, Jeanne Verchival-Vevoort, Jacqueline Aubenas, Des femmes dans l'histoire en Belgique, depuis 1830, Bruxelles, Luc Pire, , 302 p. (ISBN 2874155233, lire en ligne), p. 76-77
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative au spectacle :