Michel-Augustin de Goyon

haut fonctionnaire français (1764-1851)

Michel-Augustin de Goyon, né le [3] à Nantes[4] et mort le à Chantenay-sur-Loire près de Nantes, est un haut fonctionnaire français du XIXe siècle.

Michel-Augustin de Goyon
Fonctions
Préfet de Seine-et-Marne
-
Préfet de l'Eure
-
Préfet de l'Yonne
-
Préfet des Côtes-d'Armor
-
Préfet de Méditerranée
-
Préfet de l'Aveyron
-
Sous-préfet de Montaigu
à partir de
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Château de l'Abbaye (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Haut fonctionnaire, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Augustin Joseph de Goyon
Conjoint
Antoinette Hippolyte Pauline de La Roche Aymon (1773-1825)
Enfant
Autres informations
Arme
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/161/16)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason
Vue de la sépulture.

Biographie

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Origines familiales

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Michel-Augustin est le fils d'Augustin Joseph de Goyon (1730-1793), seigneur de l'Abbaye (dans la paroisse Saint-Martin de Chantenay), chevalier, lieutenant aux gardes françaises, chevalier de l'ordre de Saint-Louis.

Il s'agit d'une famille d'ancienne noblesse de la région de Condom[5], dont les armes étaient : D'azur à trois goujons d'argent, l'un au-dessus de l'autre.[6]

Sa mère est Louise Amable Foucault (1744-1770), fille de Michel Foucault (1703-1776), sieur de La Brosse, (négociant et armateur nantais, conseiller du roi).

Avant la Révolution

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Le jeune Goyon entre au régiment des Gardes-Françaises. Mais en 1788, pour exprimer leur solidarité avec la noblesse bretonne, plusieurs officiers des gardes-françaises, dont Michel-Augustin, envoient leur démission.

Sous la Révolution, il est nommé officier de la Garde constitutionnelle de Louis XVI.

En 1792, il émigre à Hambourg où on le retrouve comme associé dans la maison de commerce fondée par Caspar Zeller (de).

Il profite de l'amnistie pour rentrer en France en 1801 et, la même année, épouse à Paris, Antoinette de La Roche-Aymon (nièce du duc Charles-Paul-François de Beauvilliers).

Premier Empire

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Il est nommé auditeur au conseil d'État en 1804, et rempli plusieurs missions comme attaché à la personne de Napoléon Ier[7]. Il est attaché au ministre et à la section de la Guerre le 5 vendémiaire an XIII (1805). De 1806 à 1808, il acquiert le statut d'auditeur hors du Conseil, conservant ses titres et prérogatives, il exerce les fonctions de sous-préfet à Montaigu (Vendée).

En 1809 et 1810, il passe en service extraordinaire et exerce les fonctions de préfet du département de l'Aveyron.

Il exerce ensuite celles de préfet de la Méditerranée de 1811 à 1813. Baron de l'Empire en 1810, il est fait légionnaire en 1811 puis officier de la Légion d'honneur en 1812. Il accède à l'auditorat de 1re classe cette année-là.

Restauration

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Nommé préfet des Côtes-du-Nord au moment de la première Restauration, il est fait gentilhomme honoraire de la chambre du roi et chevalier de Saint-Louis. Il donne sa démission pendant les Cent-Jours.

Appelé à la préfecture de l'Yonne au second retour des Bourbons, il est nommé à celle de l'Eure en 1817 où il ne reste que trois années.

En effet, dès 1820, il est muté à Melun comme préfet de Seine-et-Marne. Il y restera jusqu'aux Journées de Juillet 1830, date à laquelle il se retrouva sans emploi.

Il meurt au château de l'Abbaye (désormais dans la commune de Chantenay) en 1851, mais est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse.

Mariage et postérité

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En 1801, Michel-Augustin de Goyon épouse Antoinette Hippolyte Pauline de La Roche-Aymon (1773-1825), dame de compagnie de la dauphine Marie Thérèse de Bourbon, fille d'Antoine-Charles-Guillaume (1751-1831), marquis de La Roche-Aymon, menin du Dauphin, le futur Louis XVI.

De leur mariage, naîtront deux fils :

Honneurs

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Décorations

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Figure Blasonnement
  Armes de la famille Goujon (Condomois)

D'azur à trois goujons d'argent, l'un au-dessus de l'autre.[13]

  Armes parlantes (Goujon (poisson)Goujon  ).


  Armes des Goyon de L'Abbaye

De gueules, au lion d'argent, couronné d'or.[5]

Armes du baron de Goyon et de l'Empire

Parti au premier de gueules au lion d'or ; au deuxième de sable semé d'étoiles d'or, au lion en abyme du même, armé et lampassé de gueules (de La Roche-Aymon), brochant sur le tout : franc-quartier des barons de notre Conseil d'État.[9],[13]

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. J. P. Le Gal La Salle, Vieilles demeures et vieilles gens: châtellenie de Lamballe, d'après des illustrations anciennes et des documents inédits, D. de La Motte-Rouge, , 636 p. (lire en ligne)
  2. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_564 » (consulté le )
  3. Acte de baptême de Michel-Augustin de Goyon (25 décembre 1764, il est "né d'hier") : Saint-Nicolas, vue 280, cf. AMN Registres paroissiaux.
  4. L'acte de baptême indique que les parents demeurent "en haut de la Fosse", donc dans la paroisse Saint-Nicolas. Le dictionnaire nobiliaire indique le château de l'Abbaye (paroisse Saint-Martin de Chantenay) comme lieu de naissance. A cette date, de toute façon, Saint-Martin est une des paroisses de Nantes, Chantenay ne devient une entité différente de Nantes qu'avec la création des communes.
  5. a et b Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 16, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne)
  6. Albert Révérend, Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier,
  7. Vicomte Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel : ou, Recueil général des généalogies historiques et veridiques des maisons nobles de l'Europe, vol. 9, Institut Heraldique, (lire en ligne)
  8. « Cote LH/1918/60 », base Léonore, ministère français de la Culture
  9. a b et c « BB/29/967 page 113. », Titre de baron accordé par décret du 15 août 1809, à Michel, Auguste de Goyon. Compiègne (25 mars 1810)., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, PLEADE CHAN : Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  10. Bulletin des lois du royaume de France, vol. 18, Imprimerie royale, (lire en ligne)
  11. « Cote LH/1183/79 », base Léonore, ministère français de la Culture
  12. Alexandre Mazas et terminée par Théodore Anne, Histoire de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis depuis son institution en 1693 jusqu'en 1830, vol. 3, Didot, Dentu, (lire en ligne)
  13. a et b Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)