LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton

groupe français d’entreprises de luxe

LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SE est un groupe français d'entreprises, fondé en 1987 par Alain Chevalier et Henry Racamier, qui est aujourd'hui numéro un mondial de l'industrie du luxe quant au chiffre d'affaires.

LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SE
logo de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
Logotype de LVMH
illustration de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton
La Samaritaine à Paris, boutique du groupe LVMH.

Création
Fondateurs Alain Chevalier et Henry Racamier
Forme juridique Société européenne à conseil d'administration[1]
Action Euronext : MC
Slogan « Le futur de la tradition »
Siège social 22, avenue Montaigne
Paris
Drapeau de la France France
Direction Bernard Arnault
Actionnaires Voir le tableau détaillé
Activité Luxe, Culture, Média, Hôtellerie
Produits vins, spiritueux, mode, maroquinerie, parfums, cosmétiques, montres, joaillerie, distribution sélective, médias
Société mère Christian Dior SE
Filiales LVMH Hotel Management
Effectif 173 492 (2022)[2]
SIREN 775670417
TVA européenne FR81775670417Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.lvmh.com
www.lvmh.fr

Capitalisation 423,6 milliards d'euros ()[3]
Chiffre d'affaires en augmentation 86,2 milliards d'euros (2023)[4]
+9 %
Résultat net en augmentation 15,2 milliards d'euros (2023)[4]
+8 %

Issu du rapprochement, en 1987, des entreprises Moët Hennessy — elle-même née de la fusion entre le producteur de champagne Moët et Chandon et le fabricant de cognac Hennessy — et Louis Vuitton, il a depuis 1989 pour actionnaire majoritaire la société Agache SCA, par le biais de la holding Christian Dior SE. Il est actuellement dirigé par l'homme d'affaires Bernard Arnault.

La firme est numéro un mondial du luxe avec un portefeuille de plus de soixante-dix marques de prestige dans le domaine des vins et spiritueux avec notamment Château d'Yquem, Moët & Chandon, Dom Pérignon, Veuve Clicquot, Krug, Hennessy et Glenmorangie, ainsi que dans le domaine de la mode et joaillerie avec Louis Vuitton, Dior, Givenchy, Celine, Kenzo, Fendi, Guerlain, Marc Jacobs, Chaumet, Thomas Pink, Tiffany & Co. et Bulgari. Il est également présent dans le domaine des médias, avec notamment Les Échos, Le Parisien et Radio Classique, dans la distribution avec Sephora et Le Bon Marché, et dans l’hôtellerie de luxe avec notamment le palace Cheval Blanc Courchevel et le rachat du groupe d'hôtellerie Belmond.

Historique

modifier
 
Siège social outre-mer de LVMH à New York

Le à l'hôtel Plaza-Athénée, Alain Chevalier et Henry Racamier, alors respectivement patrons de Moët Hennessy et de Louis Vuitton, annoncent la création de LVMH, union de leurs groupes respectifs[5]. Pourtant, les deux hommes ne s'entendent pas, les tensions personnelles sont nombreuses et récurrentes : l'avenir de cette union est terne selon les analystes[6]. Mais cette nouvelle entité est composée, entre autres, des Parfums Christian Dior, ce qui attise la convoitise de Bernard Arnault qui espère regrouper les parfums avec la couture qu'il possède depuis le rachat suivi du démantèlement de Boussac[7]. De plus, propriétaire de Celine et Christian Lacroix depuis peu[8], un tel groupe serait une parfaite structure pour ses acquisitions récentes. Jouant sur les divergences des deux fondateurs, Bernard Arnault présente une offre à Alain Chevalier qui refuse tout net[6].

En s'associant avec le brasseur Guinness, Bernard Arnault créé une nouvelle société avec l'aval d'Henry Racamier[9], coquille vide destinée à racheter des actions LVMH : c'est chose faite en quelques mois, où après le krach d'octobre 1987, la nouvelle entreprise possède plus de 40 % des actions du groupe de luxe, achetées pour un prix modique[10]. Il ne reste plus à Bernard Arnault qu'à se séparer de Guinness puis des deux fondateurs Chevalier et Racamier[11] : après maintes péripéties juridiques, Bernard Arnault devient officiellement patron de LVMH en [10]. En 1994, il achète la maison Guerlain et en 1999, l'horloger suisse TAG Heuer[12].

Le , LVMH règle son litige avec PPR (devenu Kering le ), cédant les 20 % de sa participation dans le Gucci Group[13]. En 2002, LVMH revend les champagnes Pommery au groupe Vranken Monopole[14]. En , LVMH lance, avec succès, une OPA sur Glenmorangie. En 2008, il acquiert Hublot, un autre horloger suisse[15]. Le , LVMH détient 14 % du capital d'Hermès[16], participation qui est vendue quatre ans plus tard[17].

En 2011, l'horloger italien Bulgari et le maroquinier français Berluti entrent dans le giron de LVMH[18]. En , l'italien Loro Piana spécialisé dans le vêtement en cachemire rejoint LVMH[19]. Le , LVMH détient 23,2 % du capital d'Hermès[20] dont LVMH cherche à prendre le contrôle malgré l'opposition de la direction. En septembre, LVMH et Hermès règlent leur litige. Le premier sort du capital du second en distribuant ses actions Hermès à ses actionnaires[21].

À l'exception notable de Christian Lacroix, propriété personnelle de Bernard Arnault lors de sa création, le but de ce groupe est clairement d'acheter des marques plutôt que d'en fonder, puis de multiplier les synergies entre elles[22]. En 2014 ouvre la fondation d'entreprise Louis-Vuitton[23]. La même année, LVMH lance l’Institut des Métiers d’Excellence, un programme de formation professionnelle débouchant sur différents métiers du secteur du luxe (artisanat, vente…)[24].

En , LVMH acquiert, à travers L Capital Asia, un fonds d'investissement contrôlé par LVMH, M1 Fashion et Pepe Jeans[25], puis en , il rachète, en propre, 5 % de la société des bains de mer de Monaco[26]. En , LVMH acquiert Le Parisien pour environ 50 millions d'euros, renforçant ainsi son pôle presse qui possède déjà Les Échos[27]. En , LVMH vend les marques Donna Karan et DKNY (« Donna Karan New York ») pour 650 millions de dollars à G-III Apparel[28].

En , LVMH annonce l'acquisition pour 640 millions de dollars de 80 % Rimowa, une entreprise allemande spécialisée dans les bagages[29],[30].

En , LVMH acquiert une participation majoritaire dans la Maison Francis Kurkdjian, entreprise de parfumerie haut-de-gamme créée en 2009, pour un montant inconnu[31]. Le même mois De Beers annonce le rachat, à LVMH, de leur coentreprise « De Beers Diamond Jewellers », comprenant trente-deux boutiques, pour un montant non dévoilé[32].

En , LVMH annonce l'acquisition de la maison de couture Christian Dior, détenue par Christian Dior S.A., la holding de tête, pour 6,5 milliards d'euros[33]. Dans le même temps, Bernard Arnault, via le Groupe Familial Arnault, va passer sa participation dans Christian Dior S.A. de 74,1 % à 100 %, Christian Dior S.A. détenant elle-même une participation de 41 % dans LVMH. Ceci permet de regrouper les marques Christian Dior (couture) avec Parfums Christian Dior au sein du groupe LVMH. Enfin toujours en parallèle, le Groupe Familial Arnault annonce vendre sa participation de 8 % dans Hermès[34].

En , LVMH annonce acquérir le groupe hôtelier de luxe Belmond, pour 3,2 milliards de dollars[35]. L'opération est officiellement terminée en [36].

En , le groupe annonce soutenir la création de l'entreprise Fenty, développée par la chanteuse Rihanna[37].

En , LVMH noue un partenariat avec la créatrice britannique Stella McCartney, fille de Paul McCartney[38] et anciennement faisant partie du groupe concurrent Kering. Elle devient « conseillère spéciale de Bernard Arnault et des membres du comité exécutif sur le développement durable »[39]. La fille de l'ex-Beatles conserve son statut de directrice et reste majoritaire au sein du capital de son entreprise créée en 2001[40].

En , LVMH annonce le rachat du joaillier américain Tiffany & Co. pour un montant de 16,2 milliards de dollars, soit la plus grosse acquisition de l'histoire du groupe. En , LVMH annonce l'abandon de cette acquisition à la suite de la crise économique liée au Covid[41]. En , après de nombreuses négociations, l'opération n'est finalement pas abandonnée, mais son montant est renégocié de 425 millions de dollars de moins[42].

Fin , en pleine épidémie de Covid-19, LVMH annonce une baisse des ventes de 10 à 20 % au premier trimestre[43],[44]. Bernard Arnault estime alors que la crise sanitaire ne devrait pas avoir de graves conséquences sur l'activité du groupe si elle dure moins de trois mois, mais il se montre plus pessimiste si elle devait durer deux ans[45]. En , le groupe annonce proposer une réduction de 30 % du dividende au titre de l'année 2019 lors de l'assemblée générale des actionnaires qui doit avoir lieu en juin[46].

Les effectifs du groupe diminuent de 8 % en 2020 passant de 163 300 salariés fin 2019 à 150 500 fin 2020[47]. LVMH réalise pourtant un bénéfice net de 4,7 milliards d'euros sur l'année 2020, dont plus de trois milliards sont reversés aux actionnaires sous forme de dividendes[48].

En , le groupe annonce vouloir recruter vingt-cinq mille personnes de moins de 30 ans d'ici à la fin de l'année 2022[49]. Le groupe reste, au début des années 2020, un employeur primordial dans certaines régions telles la Champagne où il occupe 5 000 personnes, mais encore l'Allier où il représente 3 % des emplois[50]. Le même mois, LVMH oblige une jeune créatrice à ne pas utiliser le nom de la marque L’Instinct Paris[51].

Début , LVMH annonce l'acquisition de l'Officine universelle Buly, créée en 1803 et spécialisée dans les parfums et cosmétiques[52],[53].

En , le groupe annonce l'acquisition et l'intégration de la joint-venture « Thélios » créée en 2017, avec Marcolin, une entreprise italienne spécialisée dans l'industrie de la lunetterie[54].

Au mois d'août 2022, LVMH a injecté 65 millions d'euros dans le groupe de presse Le Parisien, qu'elle contrôle, pour compenser ses pertes[55].

En avril 2023, LVMH annonce l'acquisition d'une participation majoritaire dans le groupe Platinum Invest, qui comprend les sociétés Orest et Abysse, « principaux producteurs de bijoux basés en France »[56].

Le 10 octobre 2023, LVMH annonce avoir réalisé 19,96 milliards d'euros de ventes au 3e trimestre 2023, soit une hausse de 1 % par rapport en 2022[57]. Ce chiffre, plus bas que les prévisions, entraine le lendemain une baisse près de 7 % de l'action de LVMH à la bourse de Paris[58].

Début novembre 2023, LVMH annonce avoir trouvé un accord pour racheter le lunettier américain Barton Pereira pour un montant estimé à 75 millions d'euros[59].

En juin 2024, LVMH annonce préparer la succession de son directeur financier, Jean-Jacques Guiony, avec le recrutement d'une directrice financière adjointe, Cécile Cabanis, qui va vivre une période de transition avec son futur prédécesseur.

Secteurs d'activités

modifier

Le groupe est organisé autour de sept pôles d'activités[60] :

Vins et spiritueux

modifier

Cette activité représente, en 2022, moins de 10 % du chiffre d'affaires du groupe avec un chiffre d'affaires de sept milliards d'euros, mais plus de deux milliards de bénéfices[61] ; elle profite des synergies avec la branche hôtellerie ainsi que la distribution avec DFS (en)[62]. LVMH est associé au groupe Diageo depuis les années 1990 (à la suite de la fusion entre Guinness et GrandMet), avec Moët Hennessy-Diageo (MHD) une entreprise de distribution qui fait l'intermédiaire entre producteurs et revendeurs (Horeca ou grande distribution) ; Diageo possède aussi 34 % de la branche « Vins et spiritueux » de LVMH[61].

Ce pôle regroupe des marques d'alcools comme :

  • Hennessy dans le cognac créé en 1765 ;
  • la vodka Belvedere créée en 1993 ;
  • le whisky Ardbeg créé en 1815 ;
  • le whisky Glenmorangie créé en 1843 ;
  • le whisky Woodinville créé en 2010 ;
  • la tequila Volcan de mi Tierra créée en 2017 ;
  • les alcools blancs chinois Wenjun créés en 2017 ;
  • le rhum Eminente créé en 2020.

Il est très présent dans le vin de Champagne et représente environ 60 % du marché[62], avec :

Il a vendu en revanche la maison Pommery en 2002 et la maison Montaudon (mais pas les vignobles qui servaient à sa production).

La production viticole couvre aussi d'autres vignobles avec

  • le château Cheval Blanc à Saint-Émilion créé en 1832 ;
  • le château d'Yquem créé en 1593 ;
  • le domaine du Clos des Lambrays en Bourgogne créé en 1365[63] ;
  • le château Galoupet créé en 1955 ; cru classé[64]
  • le château d'Esclan créé en 2006 ; domaine commercialise le vin rosé le plus cher du monde en 2015, le Garrus ainsi que le plus vendu, le Whispering Angel, pour un total de dix millions de bouteilles[64] ;
  • le Clos 19 créé en 2017 ;
  • le domaine Cloudy Bay en Nouvelle-Zélande créé en 1985 ;
  • Cape Mentelle en Australie créé en 1970 ;
  • Chandon Australia en Australie créé en 1980 ;
  • Chandon Argentina en Argentine créé en 1959 ;
  • Terrazas de los Andes en Argentine créé en 1999 ;
  • Cheval des Andes en Argentine créé en 1999 ;
  • Chandon Brazil au Brésil créé en 1973 ;
  • Chandon California en Californie créé en 1973 ;
  • Newton Vineyard en Californie créé en 1977 ;
  • Colgin Cellars (en) en Californie créé en 1992 ;
  • Chandon China en Chine créé en 2013 ;
  • Ao Yun en Chine créé en 2013 ;
  • Bodega Numanthia en Espagne créé en 1998 ;
  • Chandon India en Inde créé en 2014 ;
  • Château Minuty ; cru classé.

Mode et maroquinerie

modifier

Dans le secteur de la mode, le groupe LVMH possède les marques :

Louis Vuitton, avec sept milliards d'euros pour 2012, représente les trois quarts du chiffre d'affaires de la division « Mode et maroquinerie »[66] et la moitié des profits du groupe LVMH[67].

En 2009, le groupe prend 49 % des parts dans la marque Edun (créée vers 2004/2005) et ce jusqu'en 2018 où le groupe français se retire alors que la marque perd chroniquement de l'argent[68],[69]. Entre-temps le , le groupe rachète 80 % de la maison italienne, spécialisée dans le cachemire, Loro Piana pour deux milliards d'euros, le solde de l'actionnariat restant dans les mains de la famille fondatrice. Le le groupe annonce son entrée au capital de la marque italienne Marco de Vincenzo à hauteur de 45 %[70]. En , LVMH, déjà propriétaire des parfums Christian Dior rachète la marque Christian Dior Couture pour la somme de 6,5 milliards d'euros[71]. La même année, LVMH fonde avec l'italien Marcolin (it) la filiale Thélios, dédiée à la lunette[72],[73] ; l'année suivante cette entité ouvre une usine de production à Longarone afin de produire plusieurs millions de paires par an[74]. Fin 2021, LVMH prend la totalité des parts de Thélios[74]. Toutes les marques de mode du groupe français profitent de la création et la fabrication de Thélios[74].

Parfums et cosmétiques

modifier

LVMH possède les marques suivantes :

En 2010, LVMH souhaite vendre La Brosse et Dupont[75].

Les marques Bliss, Hard Candy, Urban Decay, acquises au début des années 2000, ont été revendues depuis.

Recherche et développement

modifier

LVMH Recherche est la division recherche et développement du groupe LVMH pour les parfums et les cosmétiques. Elle est spécialisée en biologie et histochimie, matériaux et technologies, galénique et vectorisation[76],[77],[78]. La division oriente ses recherches sur les cellules souches, un axe prioritaire pour retarder les effets du vieillissement de la peau. Une coopération avec l'Institute for Stem Cell Biology and Regenerative Medicine de l'université Stanford (États-Unis)[79] et de la faculté de biotechnologie de l'Université de Modène et de Reggio d'Émilie (Italie)[80], a été entreprise depuis près de 10 ans pour isoler et développer un dérivé phosphaté de la vitamine E, qui agit sur la protection des cellules souches de la peau[81].

LVMH Recherche a pour principal partenaire industriel en recherche et développement du pôle de compétitivité de la Cosmetic Valley basé à Chartres, où il s'appuie sur les compétences des laboratoires de l'université d'Orléans, et des 550 entreprises, à 80 % des PME-PMI, partenaires[82].

LVMH Recherche a été installé dans un nouveau centre, Hélios, un bâtiment de type HQE, réalisé par Arte Charpentier et construit par Eiffage pour abriter les laboratoires de recherche, et un incubateur sur le site de Saint-Jean-de-Braye[82]Orléans).

Montres et joaillerie

modifier

Le groupe est présent dans l'horlogerie et la joaillerie avec les marques :

  • Bulgari, créé en 1884, rachetée en pour quatre milliards d'euros ;
  • Chaumet, créé en 1780 ;
  • Fred, créé en 1936 ;
  • Hublot, créé en 1980 ;
  • TAG Heuer, créé en 1860, marque la plus rentable du pôle « Montres et joaillerie »[83] ;
  • Zenith, créé en 1865.

La marque Omas a été revendue en 2007[84].

En 2015, le chiffre d'affaires du pôle « montres et joaillerie » s'est élevé à plus de 3,3 milliards d'euros, réalisé notamment dans les 395 magasins de ses différentes marques[85].

Fin , LVMH indique avoir pris une participation minoritaire dans le joaillier italien Repossi[86] ; celle-ci devient majoritaire quelques années après.

Fin , le groupe LVMH achète le géant américain de la joaillerie Tiffany & Co. pour la somme de 16,2 milliards de dollars[87],[88].

En janvier 2024, le fils de Bernard Arnault, Frédéric Arnault, polytechnicien de 29 ans, prend la tête du secteur des montres[89].

Distribution sélective

modifier

Principales enseignes de distribution sélective :

En 2015, le pôle « distribution sélective » enregistré un chiffre d'affaires de plus de 11,2 milliards d'euros, réparti dans 1 679 magasins dans le monde[85].

Hôtellerie et autres activités

modifier

En , le groupe créé la filiale LVMH Hotel Management destinée à gérer les hôtels de luxe de l'entreprise[90]. Fin 2011, alors que LVMH commence à développer sa marque Cheval Blanc, le conglomérat indien Delhi Land & Finance met en vente sa participation majoritaire dans Aman Resorts une enseigne hôtelière de luxe ; le groupe français est intéressé, mais plusieurs entreprises sont également en course[91],[92]. Finalement, un consortium monté par Omar Amanat (en) et Vladislav Doronine sera préféré à LVMH.

Le premier hôtel de luxe a ouvert bien avant dans la station de sports d'hiver de Courchevel sous le nom de Cheval Blanc. Cet établissement classé plus tard « palace » est suivi d'un autre aux Maldives, un à Saint-Barthélemy puis des projets Paris et Saint-Tropez. Ces hôtels sont tous uniques et ne sont donc pas construits sur le même modèle[93]. Cela fait partie de la volonté commerciale du groupe de créer des synergies avec les cosmétiques, les vins… ces lieux sont des vitrines pour les marques du groupe. Ainsi à Courchevel, l'hôtel dispose d'une boutique Vuitton, une boutique Dior, un espace pour Berluti et le spa est sous l'enseigne Guerlain[94].

Pour exploiter ses hôtels, la société d'exploitation des hôtels Cheval Blanc est créée en 2006 ; les hôtels ouverts sont :

LVMH achète fin 2018 le groupe Belmond (trente-quatre établissements de luxe et palaces dont l'hôtel Cipriani à Venise, sept trains, deux croisières fluviales) qui réalise annuellement un chiffre d'affaires de cinq cents millions d'euros[97].

Le groupe est aussi actif dans le domaine des loisirs avec :

Médias

modifier

Le groupe est également présent dans les médias et de l'édition via le véhicule financier Ufipar qui possède, entre autres, le groupe Les Échos-Le Parisien[100]. En 2020, cette activité présentait un déficit de 220 millions d'euros[101].

Direction de l'entreprise

modifier

Conseil d'administration

modifier

En 2021, le conseil d'administration de LVMH est composé des personnalités suivantes[107] :

Principaux actionnaires

modifier

Au [108] :

Groupe familial Arnault[109] (famille Arnault et Christian Dior SE) 48,25 %
Capital Research & Management (World Investors) 1,82 %
The Vanguard Group 1,70 %
Banque centrale de Norvège 1,15 %
Fidelity Management & Research 0,83 %
Blackrock 0,51 %

Données financières

modifier
Données financières en millions d'euros[110]
Année Chiffre d'affaires Résultat net
part du groupe
Capitaux propres Dettes financières
à long terme
2023 86 153 15 174 62 701 10 746
2022[2] 79 184 14 084 56 604 9 201
2021 64 215 12 036 48 909 9 607
2020[47] 44 651 4 702 38 829 4 241
2019 53 670 7 171 38 365 6 206
2018 46 826 6 354 33 957 5 761
2017[111] 42 636 5 129 30 260 7 153
2016[112] 37 600 3 981 27 903 3 265
2015 35 664 3 573 25 799 4 235
2014[113] 30 638 2 950 23 003 4 805
2013 29 149 3 436 27 907 3 145
2012 28 103 3 424 25 666 4 363
2011 23 659 3 065 23 512 4 702
2010 20 320 3 032 18 204 2 730
2009 17 053 1 755 14 785 4 077
2008 17 193 2 026 13 793 3 738
2007 16 481 2 025 11 590 2 477
2006 15 306 1 879 10 603 3 235
2005 13 962 1 440 9 459 3 747
2004 12 623 1 194 7 782 4 188
2003 11 962 723 7 034 4 207
2002 12 693 556 7 070 5 800

En 2012, le groupe LVMH a payé un total de 1 820 millions d’euros d’impôts sur les sociétés[114]. Son PDG affirme que le groupe paye plus d’un milliard d’euros sur les sociétés en France[115]. En 2019, le groupe LVMH a payé un total de 1,2 milliard d’euros d’impôts sur les sociétés en France[116].

En 2022 les recettes fiscales liées à l'activité de LVMH en France s’élèvent à 5,4 milliards d'euros, dont 2,7 milliards de TVA et 1,7 milliard d’impôt sur les sociétés[117].

Le groupe LVMH est l'entreprise française qui détient le plus de filiales dans les paradis fiscaux devant BNP Paribas[118].

Dividendes en euros par action[119],[120] (nombre d'actions en circulation : environ 500 millions[121])
Année dividende (solde + acompte)
2023 13
2022 12
2021 10
2020 6
2019 4,8
2018 6
2017 5
2016 4
2015 3,55
2014 3,2
2013 3,1
2012 2,9
2011 2,6
2010 2,1
2009 1,65
2008 1,6
2007 1,6
2006 1,4
2005 1,15
2004 0,95

Communication

modifier

Mécénat

modifier
 
La fondation Louis-Vuitton au bois de Boulogne.

Le groupe LVMH procède chaque année à des actions de mécénat[réf. nécessaire][122],[123].

En 2014, le groupe inaugure la fondation d'entreprise Louis-Vuitton, un bâtiment ultra moderne et controversé construit au bois de Boulogne, à l'ouest de Paris, pour promouvoir l'art et la culture et pérenniser les actions de mécénat du groupe[réf. nécessaire][124]. En choisissant de faire une fondation, LVMH s’interdit d’y commercialiser aussi bien des œuvres d’art que des produits de luxe du groupe, mais selon le magazine Challenges, cela ne l’empêche pas d’exposer des mallettes Vuitton dans le hall d’entrée « afin de bien souligner la proximité du lieu avec ses marques »[125].

En 2018, un rapport de la Cour des comptes constate que la construction du bâtiment « a constitué la principale activité de la Fondation » et estime que « la véritable retombée est l'apport en termes d'image au groupe LVMH »[125].

En 2018, il a financé à 80 % environ l'acquisition par le musée du Louvre du Livre d'heures de François Ier.

En 2019, le groupe est partenaire du Secours populaire français dans le cadre de l’opération « Une journée pour soi », destinée à des femmes en situation de précarité[126].

Activité de lobbying auprès des institutions de l'Union européenne

modifier

LVMH Publica SA est inscrit depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2015 pour cette activité des dépenses d'un montant compris entre 1 500 000 et 1 750 000 euros[127].

Engagements sociétaux

modifier

Lutte contre la pandémie de Covid-19

modifier

Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, le groupe a mobilisé quatre de ses usines françaises, habituellement consacrées à la fabrication de parfum, pour produire, avec des salariés volontaires, du gel hydroalcoolique livré aux hôpitaux de Paris[128].

En , le groupe procède à un don de 5 millions d’euros à l’Institut Pasteur de Lille, lui permettant de lancer un essai clinique afin de « vérifier l'efficacité » d’une molécule contre la Covid-19[129].

Jeux olympiques et paralympiques de Paris

modifier

En juillet 2023, le COJOP annonce que LVMH devient sponsor « premium » des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Antoine Arnault, directeur de l'image et de l'environnement du groupe, est présenté comme l'architecte de ce partenariat qui inclut une contribution de 150 millions d'euros, assortie de 50 millions d'euros supplémentaires d'« activation »[130],[131]. Selon Le Figaro, cet investissement fait de LVMH l’un des plus grands contributeurs des Jeux de 2024[132]. Plusieurs médias, en France et à l'international, ont présenté le groupe comme le “grand vainqueur des Jeux olympiques en termes d'image”, ce qui a aussi suscité des critiques sur la place trop importante prise par LVMH durant ces jeux[133],[134].

Controverses

modifier

Subventions de la politique agricole commune

modifier

En , une polémique éclate lorsqu’il apparaît que le groupe LVMH fait partie, grâce à son secteur cognac, des 24 principaux bénéficiaires français. Le groupe perçoit une subvention de plus de cinq millions d'euros de la Politique agricole commune (PAC)[135],[136].

Hypocrisie sur l'origine française des produits

modifier

En , alors que LVMH fait de l'origine française de ses produits un argument commercial, le documentaire satirique Merci Patron ! critique la gestion sociale de Bernard Arnault, révélant que de très nombreux produits sont en réalité confectionnés en Pologne, à Madagascar ou en Asie, pendant que les usines françaises ferment. Alors que la presse[137], les critiques[138] et les spectateurs[139] soulignent ce film, Bernard Arnault fait pression sur les médias dépendants de son groupe pour ne pas médiatiser l'affaire[140].

En également, LVMH est accusé de condamner l’entreprise Logo de Morez (172 personnes) à la fermeture en refusant de renouveler les licences des marques Fred et TAG Heuer[141],[142],[143].

Indépendance journalistique des Échos

modifier

En , les journalistes des Échos font grève pour la première fois depuis 2007. La société des journalistes (SDJ) exprime des inquiétudes sur l'indépendance du titre à la suite d'interventions de LVMH dans la gouvernance[144].

Après « l’éviction brutale » de son directeur de la rédaction, la société des journalistes du titre accuse la direction du groupe Les Échos-Le Parisien de vouloir « vider de sa substance » le droit de veto des journalistes sur la nomination du futur direction de la rédaction[145].

Fronde des étudiants de Polytechnique

modifier

À l'été 2022 LVMH annonçait vouloir installer un centre de recherche sur le plateau de Saclay à proximité de l'École polytechnique[146]. À la suite de l'opposition de plusieurs élèves, le groupe renonce à ce projet. Dans une tribune sur Le Monde, 73 anciens élèves reprochaient à ce « projet délétère [de] travailler sur des problèmes techniques éloignés des thématiques de recherche de l'école : remplacement des plastiques par des alternatives plus écologiques dans des emballages de parfum, développement d'algorithmes de recommandation plus performants pour accroître la quantité de produits vendus, etc. »[147].

Affaires judiciaires

modifier

Entrée dissimulée au capital d'Hermès

modifier

En , LVMH entre, de manière dissimulée, au capital d’Hermès, et est condamné en 2013 par l'Autorité des marchés financiers à 8 millions d'euros d'amende[148] pour dissimulation d'informations au marché.

Espionnage de François Ruffin et Fakir

modifier

Selon Mediapart, LVMH espionne pendant au moins un an, entre 2015 et 2016, François Ruffin et les journalistes de Fakir[149]. Cette opération serait diligentée par Bernard Squarcini, ancien employé de la Direction générale de la Sécurité intérieure reconverti dans le privé, durant le tournage de Merci Patron !, un documentaire satirique sur le géant du luxe. Une enquête judiciaire vise l'ex-patron du renseignement français[150] reconverti dans le privé, au service du groupe LVMH notamment[151]. En , le juriste et directeur de la protection des actifs et des personnes de la multinationale, Laurent Marcadier, est mis en cause dans l'affaire, avec neuf mises en examen (atteinte à la vie privée, trafic d’influence, violation du secret professionnel…) ; il nie l'ensemble des faits qui lui sont reprochés[152].

En , le groupe LVMH verse dix millions d'euros d'amende en échange de l'abandon des poursuites, grâce à une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), contre l'avis de François Ruffin[153].

Accusation de fraude fiscale

modifier

En , un rapport de la Cour des comptes dénonce les dérives de cette optimisation et épingle LVMH pour la construction de sa fondation[154]. Initialement évaluée à 100 millions d'euros au total[155], sa construction aura finalement coûté huit fois plus[156], LVMH refusant de son côté de communiquer le moindre chiffre[154]. Ceci a ensuite permis à LVMH de réduire ses impôts sur les sociétés de 518 millions d'euros[156].

Le même mois, l'ONG anti-corruption Front républicain d'intervention contre la corruption (FRICC) dépose une plainte de fraude fiscale contre la fondation Louis-Vuitton, le groupe LVMH et son PDG Bernard Arnault, en lien avec la construction de la fondation qui aurait été surfacturée pour profiter d'une niche fiscale[157],[158],[159].

La Cour relève que ce montant représente plus de 8 % du coût total de cette niche fiscale pour l’Etat, et indique que le groupe de luxe a ainsi largement contribué à la « dérive générale de ce dispositif »[156]. Elle précise également que la construction d'un bâtiment « a constitué la principale activité de la Fondation [et estime que] la véritable retombée est l'apport en termes d'image au groupe LVMH »[156].

En , la plainte est classée sans suite par le parquet de Paris en raison d'une « absence d'infraction »[160].

Nuisance sonore du siège

modifier

En 2018, 90 riverains de la rue des Bourdonnais, situé à l’arrière du siège social de Louis Vuitton, se plaignent auprès de la mairie du 1er arrondissement de Paris, du bruit occasionné par les livraisons des camions et des transpalettes.

En 2021, l'inspection du bureau d’actions contre les nuisances professionnelles de la ville constate que le bruit généré est au dessus des normes réglementaires. Malgré une injonction faite au siège de se conformer à la loi, une riveraine porté plainte en .

En , LVMH obtient une certification Certibruit, attestant de bonnes pratiques en matière de nuisances sonores. Un argument sur lequel se base le parquet de Paris pour classer la plainte en .

Cependant, il apparait que pour obtenir cette certification, Louis Vuitton a omis de déclarer certaines plaintes à l'organisme certificateur. En conséquence, en , la labélisation Certibruit du siège social est suspendue[161]

Notes et références

modifier
  1. LVMH (aussi) va devenir une société européenne, La Tribune, 18 février 2014
  2. a et b « LVMH : le résultat opérationnel courant 2022 dépasse les 21 milliards d’euros », sur Capital.fr, (consulté le )
  3. « LVMH Cours Action MC, Cotation Bourse Euronext Paris », sur boursorama.com (consulté le )
  4. a et b « LVMH : Bernard Arnault se dit « très confiant » pour 2024 », sur investir.lesechos.fr, (consulté le )
  5. Airy Routier, L'ange exterminateur : la vraie vie de Bernard Arnault, Éditions Albin Michel, , p. 134.
  6. a et b Marchand 2001, Le patron qui venait du Nord, p. 81.
  7. Thomas Chenel, « Voici comment Bernard Arnault a construit sa fortune et investit son argent », sur capital.fr,
  8. Marchand 2001, Le patron qui venait du Nord, p. 80.
  9. « Bernard Arnault : le luxe à l'arraché », sur LE monde,
  10. a et b Marchand 2001, Le patron qui venait du Nord, p. 82.
  11. « Bernard Arnault : le luxe à l'arraché », sur lemonde.fr,
  12. « Dix choses à savoir absolument sur TAG Heuer », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. VERONIQUE LORELLE, « Accord définitif entre PPR et LVMH sur Gucci », sur le monde,
  14. Laurent Flallo, « Champagne : LVMH cède Pommery à Vranken Monopole », sur les echos,
  15. « LVMH s'offre les montres suisses Hublot », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  16. « Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé son entrée à hauteur de 14,2% dans le capital du groupe Hermès », sur francetvinfo.fr,
  17. Y.D., « LVMH QUITTE LE CAPITAL D’HERMÈS ET REMPORTE LE JACKPOT », sur bfmtv.com,
  18. « LVMH s'offre Bulgari », sur Les Échos,
  19. « LVMH s'offre les cachemires de Loro Piana », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. Y.D., « LVMH QUITTE LE CAPITAL D’HERMÈS ET REMPORTE LE JACKPOT », sur bfmtv.com,
  21. Laurence Boisseau, « LVMH et Hermès enterrent la hache de guerre », sur Les Échos,
  22. Paquita Paquin et Cédric Saint-Andre Perrin, « OPA sur la mode et l'art », Culture, sur liberation.fr, .
  23. Valérie Duponchelle, « Soirée prestigieuse à la Fondation Louis Vuitton », sur lefigaro.fr,
  24. Aliette de Crozet, « Comment LVMH forme ses vendeurs d’excellence », Capital, (consulté le ).
  25. « LVMH: Bruxelles autorise l'opération Pepe Jeans », sur abcbourse.com.
  26. « LVMH: prend 5 % du capital des Bains de Mer de Monaco », sur abcbourse.com.
  27. Alexis Delcambre, « Le rachat du « Parisien » par LVMH est définitif », sur Le Monde,
  28. Nicole Vulser, « LVMH cède la marque de prêt-à-porter Donna Karan », sur Le Monde, .
  29. « LVMH acquiert le malletier allemand Rimowa », sur Le Monde, .
  30. Nicole Vulser, « Le fabricant de valises Rimowa se fait la malle chez LVMH », sur Le Monde, .
  31. (en) Dominique Vidalon et Pascale Denis, « LVMH buys Maison Francis Kurkdjian stake in luxury perfume push », sur Reuters, .
  32. (en) « Diamond group De Beers buys out retail partner LVMH », sur Reuters, .
  33. « Luxe: LVMH absorbe la prestigieuse maison Dior », sur lepoint.fr,
  34. Juliette Garnier, « LVMH compte racheter Christian Dior couture », Le Monde, .
  35. (en) Dominique Vidalon et Inti Landauro, « LVMH splashes out on luxury hotels with $3.2 billion Belmond deal », sur Reuters, .
  36. « LVMH finalise le rachat de Belmond pour 3,2 milliards de dollars », Le Figaro, (consulté le ).
  37. « Les premières images de la marque Fenty lancée par Rihanna et LVMH sont arrivées », sur Madame Figaro, (consulté le ).
  38. Olivier Guyot, « LVMH et Stella McCartney tissent un accord de partenariat », sur fr.fashionnetwork.com (consulté le ).
  39. Anne-Marie Rocco, « Stella McCartney orchestre l'éco-révolution du luxe », Challenges, no 629,‎ , p. 104-105 (ISSN 0751-4417).
  40. « La styliste Stella McCartney s'allie à LVMH », Les Échos, (consulté le ).
  41. (en) Sarah White et Melissa Fares, « LVMH drops $16 billion Tiffany takeover, battle lines drawn », sur Reuters, .
  42. Sarah White, Gwénaëlle Barzic, Pamela Barbaglia et Silvia Aloisi, « Penny-pincher ou deal king? Arnault obtient sa réduction dans le rachat de Tiffany », sur Reuters, .
  43. « Coronavirus : LVMH anticipe une baisse de 10 à 20 % de ses ventes au premier trimestre », Les Échos, (consulté le ).
  44. « Coronavirus : LVMH s'attend à une baisse des ventes de 10 à 20 % au premier trimestre », sur investir.lesechos.fr (consulté le ).
  45. « Coronavirus : LVMH anticipe une baisse des ventes de 10 à 20 % au premier trimestre », Le Figaro, (consulté le ).
  46. « Coronavirus : Bernard Arnault rogne sur son salaire de PDG de LVMH », Challenges (consulté le ).
  47. a et b « Document d’enregistrement universel 2020 » [PDF], sur lvmh-static.com (consulté le )
  48. « Lvmh : En contenant le déclin de ses ventes en 2020, LVMH affiche un bénéfice meilleur qu'attendu », sur tradingsat.com, (consulté le ).
  49. « LVMH va recruter 25.000 jeunes d'ici un an : "c'est une question de survie" », sur La Tribune (consulté le ).
  50. Anne-Marie Rocco, « Un défilé de luxe et de beauté », Challenges, no 794,‎ , p. 80-88 (ISSN 0751-4417)
  51. « LVMH abandonne sa cabale contre une petite créatrice de cosmétiques », sur Mediapart, (consulté le )
  52. Sarah Ahssen, « L’Officine Universelle Buly renforce son réseau retail », sur fr.fashionnetwork.com, .
  53. Officine Universelle Buly 1803 rejoint le groupe LVMH.
  54. Dominique Muret, « LVMH monte à 100% dans sa société de lunettes Thélios », sur fr.fashionnetwork.com,
  55. « LVMH injecte 65 millions d'euros dans Le Parisien pour éponger ses pertes »  , sur lalettrea.fr, (consulté le ).
  56. « LVMH rachète Platinum Invest, fabricant français de bijoux de luxe », sur Capital, (consulté le ).
  57. « LVMH : la progression des ventes ralentit au troisième trimestre », sur Le Figaro, (consulté le )
  58. « LVMH chute de près 7% à la Bourse de Paris au lendemain de ses résultats », sur Le Figaro, (consulté le )
  59. « LVMH s'offre le lunettier de James Bond et Ryan Gosling », sur Le Figaro, (consulté le )
  60. « Exercice 2015 Document de référence » [PDF], sur lvmh-static.com.
  61. a et b Jean-François Arnaud, « Diageo et LVMH brisent une alliance inégale », Challenges, no 802,‎ , p. 64-65 (ISSN 0751-4417)
  62. a et b Jean-François Arnaud, « Un duel entre géants à l'heure de l'apéro », Challenges, no 796,‎ , p. 68 (ISSN 0751-4417)
  63. « Vins : LVMH s'empare d'un grand cru en Bourgogne », sur Challenges, .
  64. a et b Caroline Brun, « Les marques s'emparent de la Provence », Challenges, no 792,‎ , p. 74-75 (ISSN 0751-4417)
  65. Olivier Wicker, « Grandes manœuvres dans la mode masculine », Le Nouvel Observateur, no 2485,‎ , p. 30 (ISSN 0029-4713).
  66. « Inquiétudes autour de Vuitton », sur BFM TV, (consulté le ).
  67. Thiébault Dromard, « Vuitton dit adieu à ses années folles », Challenges, no 323,‎ , p. 42 (ISSN 0751-4417).
  68. Godfrey Deeny, « LVMH met fin à son alliance avec Edun », sur fashionnetwork.com, (consulté le )
  69. « LVMH tire un trait sur Edun, la marque fondée par Bono, le chanteur de U2 », sur capital.fr, (consulté le )
  70. « COR-LVMH investit dans la marque Marco de Vincenzo », Challenges, .
  71. « La maison de couture Dior entre dans le giron de LVMH », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  72. (it) Chiara Bottoni, « Marcolin-Lvmh, nasce Thelios », sur mffashion.com, (consulté le )
  73. Anne-Marie Rocco, « Kering impose sa vision dans la lunetterie », Challenges, no 740,‎ , p. 50-51 (ISSN 0751-4417)
  74. a b et c Anne-Marie Rocco, « LVMH se focalise sur les lunettes », Challenges, no 760,‎ , p. 74 (ISSN 0751-4417).
  75. « LVMH souhaite vendre la brosse et dupont », sur Capital.
  76. Page officielle de LVMH Recherche
  77. Institut de chimie organique et analytique
  78. Cosmetic Valley
  79. http://sprint.mc.mlogic.mobi/beautyart/41579/full/
  80. (en) « Home Page : Journal of Investigative Dermatology », sur nature.com (consulté le ).
  81. Adrien Cahuzac, « Les secrets de beauté de LVMH - Investissements industriels », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  82. a et b Catherine Moal, « LVMH : de la R&D au cœur de la Cosmetic Valley », L'Usine nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  83. Thiébault Dromard, « Tag Heuer s'émancipe sans dommage », Challenges, no 325,‎ , p. 36 (ISSN 0751-4417).
  84. « LVMH va vendre ses stylos à un chinois », Le Figaro, (consulté le ).
  85. a et b « Activité de LVMH », sur lvmh.fr.
  86. « LVMH prend une participation minoritaire dans le joaillier italien Repossi », sur investir.lesechos.fr.
  87. « LVMH rachète le joaillier américain Tiffany pour près de 15 milliards d’euros », sur Le Parisien,
  88. « Le géant du luxe LVMH s'offre le joaillier Tiffany », sur Le Point,
  89. « Le fils de Bernard Arnault prend la tête de la division Montres de LVMH », sur bfmtv.com (consulté le )
  90. Francine Rivaud, « LVMH invente la chaîne d'hôtels ultraluxe », Challenges, no 372,‎ , p. 58 à 59 (ISSN 0751-4417)
  91. TH, « LVMH tenté par Aman Resorts », sur tendancehotellerie.fr, (consulté le )
  92. Bruno Gomes, « LVMH candidat au rachat des hôtels Aman Resorts », sur tourhebdo.com, (consulté le )
  93. « LVMH invente la chaîne d'hôtels ultraluxe », sur challenges.fr, (consulté le )
  94. Francine Rivaud, « Les palaces de Courchevel. Étoiles des neiges », Challenges, no 335,‎ , p. 126-128 (ISSN 0751-4417).
  95. « Le Cheval Blanc du groupe LVMH ouvrira en 2018 à Paris », sur corporate-odyssey.com.
  96. « L’Hôtel Cheval Blanc devrait ouvrir fin 2018 », sur foodandsens.com.
  97. J-F. A., « LVMH s'installe dans les palaces », Challenges, no 591,‎ , p. 38 (ISSN 0751-4417).
  98. Les Echos .
  99. « LVMH acquiert le café historique Cova à Milan », sur Les Echos,
  100. « Le clan des milliardaires accapare les aides à la presse », sur Acrimed,
  101. « LVMH : la holding médias et immobilier en déficit de 220 millions d'euros », sur lalettrea.fr,
  102. « Est-il vrai que «90% des grands médias appartiennent à neuf milliardaires» ? », sur liberation.fr,
  103. Alexis Delcambre, « Le rachat du « Parisien » par LVMH est définitif », sur Le Monde, .
  104. « LVMH rachète la maison d'édition Citadelles & Mazenod », sur lefigaro.fr (consulté le )
  105. « Les projets de LVMH pour Paris Match », sur lalettre.fr, (consulté le ).
  106. « LVMH prend le contrôle de « Paris Match », après des années de convoitise », sur Le Monde, (consulté le ).
  107. « Rapport financier semestriel », sur lvmh-static.com.
  108. « LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton SE : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur zonebourse.com (consulté le ).
  109. « Christian Dior : Actionnaires », sur zonebourse.com (consulté le ).
  110. « Rapports Financiers LVMH ».
  111. « Documents financiers 2017 » [PDF], sur LVMH (consulté le )
  112. « Moët Hennessy Louis Vuitton. Documents financiers 2016 » [PDF], sur LVMH.
  113. « LVMH en 2014: un record de 30 mds d'euros de ventes et un bénéfice gonflé grâce à Hermès », sur fashionunited.fr, (consulté le ).
  114. « Le Cac 40 paie beaucoup d'impôt sur les sociétés… mais combien en France ? », L'Express, .
  115. « Arnault renonce à la nationalité belge », Le Journal du dimanche, .
  116. Anne-Marie Rocco, « Les chiffres choc de Bernard Arnault », Challenges, .
  117. « Assemblée générale LVMH : une contribution de 37 milliards à l'économie française », sur investir.lesechos.fr, (consulté le ).
  118. « LVMH et BNP Paribas champions des paradis fiscaux dans la catégorie filiales », La Tribune.
  119. « LVHMH-dividendes », sur lvmh.fr
  120. « LVMH-dividendes sur tradingsat »
  121. « LVMH-nombre d'actions en circulation », sur lvmh.fr
  122. Frédérique Perrotin, « Les multiples visages juridiques du mécénat : l’exemple du château de Versailles », sur actu-juridique.fr,
  123. « Jean-Paul Claverie, Conseiller de Mécénat du Groupe LVMH », sur fashionnetwork,
  124. Cecilia Delporte, « La Fondation Louis Vuitton inaugurée le 20 octobre », sur lesechos.fr,
  125. a et b David Bensoussan, « La Cour des comptes épingle la Fondation Louis Vuitton », Challenges, (consulté le ).
  126. Eloïse Goix, « «Une journée pour soi» : le Secours populaire met du baume au cœur des femmes précaires », Le Parisien, (consulté le ).
  127. « Registre de transparence », sur Commission européenne (consulté le ).
  128. Stéphane Frachet, « Coronavirus : LVMH livre du gel hydroalcoolique aux hôpitaux de Paris », Le Parisien, , lire en ligne, consulté le
  129. « Covid-19 : l'Institut Pasteur de Lille lance un essai clinique financé par LVMH », Le Figaro, (consulté le ).
  130. « Jeux olympiques : comment Louis Vuitton a trouvé une « astuce » pour inviter sa marque aux remises des médailles », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  131. « Pourquoi Antoine Arnault est-il le grand vainqueur des JO ? », sur origin.journalduluxe.fr, (consulté le )
  132. « JO Paris 2024 : des plateaux de médailles au champagne et aux tenues, LVMH omniprésent pour les Jeux », sur Le Figaro, (consulté le )
  133. « LVMH omniprésent aux JO 2024 : quelles règles encadrent le placement de produit ? », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  134. (en) Adam Sage Paris, « Check-mate! Louis Vuitton is the real winner in Paris Olympics », sur thetimes.com, (consulté le )
  135. « Agriculture. Les surprises de la PAC », Le Télégramme,
  136. Henry Samuel, « Qui récolte le blé de la PAC ? », Voxeurop,
  137. « Critiques Presse », sur Allociné,
  138. Damien Leblanc, « Merci Patron ! », sur Première, .
  139. « Critiques Spectateurs », sur Allociné,
  140. Jean-Michel Thénard, « Merci poltrons ! », Le Canard enchaîné,‎ , p. 5
  141. « Entreprise Logo », sur Francetvinfo, .
  142. « Sans LVMH, le lunetier Logo menacé de fermeture », Le Monde,
  143. « Logo, nouveau symbole du déclin de l'industrie », sur lexpansion.lexpress,
  144. « La rédaction du quotidien "Les Échos" en grève pour défendre son "indépendance" vis-à-vis de son actionnaire LVMH », sur Franceinfo, (consulté le )
  145. « Après la grève aux « Échos », un troisième administrateur indépendant devrait être nommé », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  146. « LVMH veut s’implanter sans vagues sur le campus de Polytechnique », Le Monde, (consulté le )
  147. « LVMH renonce à installer son centre de recherche à proximité de Polytechnique », Challenges, (consulté le )
  148. « Hermès : LVMH condamné à 8 millions d'euros d'amende », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  149. « LVMH aurait espionné François Ruffin avec l'aide de Bernard Squarcini », Le Huffington Post,
  150. « Affaire Squarcini : la justice a élargi son enquête après une plainte de François Ruffin », Le Parisien,
  151. Caroline Michel-Aguirre, « Affaire LVMH : François Ruffin, Bernard Squarcini et les barbouzes », Nouvelobs,
  152. Fabrice Arfi, « Le « Monsieur sécurité » du groupe LVMH écope de neuf mises en examen », sur Mediapart (consulté le )
  153. « Espionnage de François Ruffin : LVMH paie 10 millions d’euros d’amende et évite des poursuites », Le Monde (consulté le )
  154. a et b Renaud Lecadre, « Les fondations douteuses du très cher musée de Bernard Arnault », Libération (consulté le )
  155. « Fondation Louis-Vuitton. L'incroyable musée inauguré aujourd'hui », Ouest-France, (consulté le )
  156. a b c et d David Bensoussan, « La Cour des comptes épingle la Fondation Louis Vuitton », Challenges, (consulté le )
  157. « La fondation Louis-Vuitton visée par une plainte pour escroquerie et fraude fiscale », Le Figaro, (consulté le )
  158. « La fondation Louis-Vuitton soupçonnée de fraude fiscale », L'Express, (consulté le )
  159. « La fondation Louis-Vuitton visée par une plainte pour escroquerie et fraude fiscale », sur BFM TV, (consulté le )
  160. « Fondation Vuitton : une plainte classée, l'affaire se retourne contre une ONG anticorruption », sur BFM TV, (consulté le )
  161. Dan Israel, Martine Orange, Khedidja Zerouali et Florence Loève, « Louvre, Champs-Élysées, Pont-Neuf : comment l’homme le plus riche du monde s’est offert Paris »  , Mediapart (consulté le )

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

 
Une catégorie est consacrée à ce sujet : LVMH.

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier