La Chapelle-Caro

ancienne commune française du département du Morbihan

La Chapelle-Caro [la ʃapɛl kaʁo] est une ancienne commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Val d'Oust.

La Chapelle-Caro
La Chapelle-Caro
L'église Notre-Dame de La Chapelle-Caro.
Blason de La Chapelle-Caro
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Oust et de Lanvaux
Statut Commune déléguée
Maire délégué Michel Guégan
Code postal 56460
Code commune 56037
Démographie
Gentilé Chapellois, Chapelloises
Population 1 344 hab. (2013)
Densité 82 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 57″ nord, 2° 25′ 19″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 117 m
Superficie 16,49 km2
Élections
Départementales Moréac
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Val d'Oust
Localisation
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La Chapelle-Caro
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Géographie

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Situation

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Commune située sur l'axe PloërmelVannes, La Chapelle-Caro se situe à quelques kilomètres de Ploërmel, mais également de Malestroit et de Lizio, deux communes classées « petite cité de caractère ».

Relief et hydrographie

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L'Oust longe l'ouest de cette ancienne commune et la séparait, avant la création de la commune nouvelle du Val d'Oust, de l'ancienne commune de Roc-Saint-André.

Le ruisseau du Coudray, affluent du Ruisseau de Raimond, lui-même affluent de rive gauche de l'Oust, a sa source à l'est du bourg et traverse la partie orientale de La Chapelle-Caro.

Le relief de cette ancienne commune présente une pente générale vers l'ouest en direction de la vallée de l'Oust ; le dénivelé est notable entre le point le plus haut (116 mètres d'altitude) situé dans l'angle nord-est de son finage (au sud du lieu-dit La Boare) et la vallée de l'Oust (17 mètres d'altitude). Le bourg est vers 80 mètres d'altitude.

Transports

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La commune est longée, côté ouest, par le canal de Nantes à Brest.

La commune fut desservie par une ligne de chemin de fer (Ligne de Questembert à Ploërmel), ouverte en 1881 et fermée au trafic voyageur en 1946 et au trafic marchandises en 1991, et disposait d'une gare commune avec Roc-Saint-André. Son tracé a été reconverti en voie verte. Le Roc-Saint-André a disposé d'une gare, située en fait sur le territoire de la

La route nationale 166 (axe routier Vannes - Ploërmel), aménagée en voie expresse, traverse la commune, desservie par les deux échangeurs du Val d'Oust (D 464) au sud et du Vent (D 766a) au nord. Cet axe routier passe juste à l'est du bourg.

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous la forme La Chapelle en 1793[1] et devient La Chapelle-Caro en 1985. Elle est encore surnommée « La Basse-Chapelle » ou « La Chapelle-sous-Ploërmel »[2].

La paroisse de La Chapelle, érigée en 1802, a pris le nom de « La Chapelle-Caro » du fait de sa proximité avec la commune de Caro[2].

Ce toponyme composé provient de la famille La Chapelle[2].

Caro est donné pour avoir le sens de Karv, ar c'harv, substantif masculin prononcé « Karo » et signifiant le cerf. Caro pourrait aussi venir du mot Carrofum, qui équivaut au mot latin quadruvium (carrefour)[3].

Histoire

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Préhistoire

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L'ancienne commune de La Chapelle-Caro possède plusieurs monuments mégalithiques, notamment l'allée couverte du Bignon, le dolmen de la Maison Trouvée (ou Maison Trouée) ; A. Marteville et P. Varin décrivent en détail son état en 1843 et signalent aussi, à cette date, « sur la lande dite de Saint-Méen, huit ou dix peulvens isolés, dont les plus grands n'ont pas plus de 1 m 70 »[4].Le Pas de Gargantua est le seul menhir, désormais couché, subsistant d'un alignement qui en comptait encore 4 en 1909 selon Louis Marsille[5].

Moyen-Âge

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C’est un démembrement de la paroisse de Ploërmel. Elle est encore surnommée La Basse-Chapelle ou La Chapelle-sous-Ploërmel. Après avoir appartenu à la grande seigneurie de Porhoët, La Chapelle-Caro entre dans le domaine ducal en 1168. Le château de Creveix [Crévy], ancienne sergenterie féodée de Ploërmel, était la seigneurie de La Basse-Chapelle.

Temps modernes

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La Chapelle-Caro est érigée en vicomté en 1576, en comté au XVIIe siècle, et réunie à la seigneurie de Crévy en 1630.

 
Baptême de Joachim Descartes, premier fils de Pierre Descartes, frère aîné de René Descartes (Registre de baptême de La Chapelle-Caro), ).

Le fief de La Chapelle, paroisse de La Chapelle-sous-Ploërmel, fut tenu chronologiquement[6] :

 
Carte de Cassini de La Chapelle-sous-Ploërmel et de ses environs (1789).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi La Chapelle en 1778 :

« La Basse-Chapelle, ou La Chapelle : près Ploërmel, par la route de Vannes à Ploërmel ; à 20 lieues au Sud-Sud-Ouest de Saint-Malo, son évêché ; à 12 lieues trois quarts de Rennes ; et à 1 lieue et demie de Ploërmel, sa subdélégation et son ressort : c'est une trève amovible de Ploërmel. On y compte 900 communiants[Note 1]. Son territoire est mêlé de bonnes et de mauvaises terres ; les landes y font néanmoins peu étendues, et la récolte y est communément abondante. (..) Cette seigneurie appartient aujourd'hui à M. de Brilhac, conseiller au Parlement de Bretagne[8]. »

Révolution française

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En 1790, La Chapelle-Caro est détachée de Ploërmel et érigée en commune du canton de Caro pour être rattachée par la suite au canton de Malestroit.

Le XIXe siècle

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi la commune en 1843 :

« La Chapelle-sous-Ploërmel (nommée par Ogée La Basse-Chapelle): commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (..) Principaux villages : la Ville-au-Voyer, Tréviguet, Villeneuve, Crélan, la Coudraie, Trouslin, la Grande-Ville, la Clavelaie, le Val d'Oust, Crévy. Maison principale : le château de Grévy [Crévy]. Superficie totale : 1 657 hectares 5 ares 91 centiares, dont (..) terres labourables 652 ha, prés et pâturages 267 ha; bois 57 ha, vergers et jardins 33 ha, châtaigneraies 25 ha, landes et incultes 552 ha (..). La route royale n° 264, dite d'Angers à Brest, traverse cette commune, ainsi que la route départementale n° 3 du Morbihan, dite de Vannes à Josselin. Géologie : schiste argileux, schiste talqueux. On parle le français [en fait le gallo][4]. »

En 1873 « des habitants de La Chapellle, de Caro, de Lizio, de Quily, de Plumelec (Morbihan) demandent le rétablissement, dans le plus bref délai, de la royauté en la personne de Henri V, héritier légitime de la couronne de France »[9].

Le XXe siècle

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La Belle Époque

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Le eut lieu l'inventaire des biens d'église de Roc-Saint-André, La Chapelle et Sérent. « L'un des vicaires de Sérent et celui de Lizio ont été arrêtés et conduits, menottes aux mains, et sous escorte, au tribunal de Ploërmel pour y être jugés le soir même »[10].

La Première Guerre mondiale

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Le monument aux morts de La Chapelle-Caro porte les noms de 60 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux au moins sont morts en Belgique (Pierre Gru dès le à Rossignol et Pierre Le Gal le à Zonnebeke) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français, dont 4 ( Pierre Brogard, Auguste Daniel, Jean Guerrier et Louis Thétiot) décorés à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Joseph Noël a été décoré de la Médaille militaire[11].

L'Entre-deux-guerres

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Le devis pour la construction du monument aux morts est établie le et la réception du monument est acceptée par la municipalité le  ; le monument a la forme d'un pilier commémoratif orné de palmes ; d'une croix de guerre et d'une croix latine ; il est entouré de 4 bornes reliées par des chaînes ; les travaux furent effectués par Auguste Jouvance, entrepreneur à La Gacilly[12].

La Seconde Guerre mondiale

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Monument commémoratif en hommage aux résistants qui furent fusillés à cet endroit.

Le monument aux morts de La Chapelle-Caro porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale[11]. Parmi elles, Henri Le Gal[Note 2], résistant FFI, fusillé au fort de Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon le [13] ; André Pondard[Note 3], cultivateur, membre du groupe de résistants de La Chapelle-Quily, tué par les Allemands le , âgé de 24 ans[14].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Cette commune n'a pris le nom de La Chapelle-Caro qu'en 1985, du fait de sa proximité avec Caro et afin de mieux la différencier des autres lieux dénommés « La Chapelle ».

Le XXIe siècle

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La création de la commune nouvelle du Val d'Oust

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La Chapelle-Caro fusionne avec les communes de Le Roc-Saint-André et Quily au sein de la commune nouvelle de Val-d'Oust le [15]. Les trois conseils municipaux ont voté la fusion avec seulement deux abstentions et deux votes blancs sur 41 votants[16].

La commune nouvelle du Val d'Oust n'atteint à sa création que 2.693 habitants. Le maire de la Chapelle-Caro, Michel Guégan, qui fut le fondateur de la première communauté de communes en France, n'a pas dû se forcer pour chercher l'union des trois communes qui se sont regroupées. Un nom fédérateur a été trouvé pour la commune nouvelle[17].

Michel Guégan avait été à l'origine d'un premier projet de regroupement en 2013 qui concernait les trois communes de La Chapelle-Caro, Saint-Abraham et Le Roc-Saint-André (ces trois communes étaient déjà associées depuis 1999 dans le cadre d'un Sivu de l'école publique Pablo-Picasso, un regroupement pédagogique intercommunal), expliquant « qu'il n'y aurait plus besoin que d'un secrétaire de mairie au lieu de trois, et l'échelle des 2 500 habitants permettrait à la commune nouvelle de s'équiper d'un matériel d'une autre ampleur que celui utilisé par les trois petites entités ». Mais ce projet avait échoué en 2014[18].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1801 Yves Robert[Note 4]   Officier public.
1801 1806 Joseph Doudart[Note 5]   Officier d'état-civil. Adjoint au maire.
1806 1825 Mathurin Simon[Note 6]   Laboureur.
1826 1830 Jérôme Dubreuil de la Caunelaye[Note 7]   Habitait le château de Crévy. Ancien chef de bataillon des armées royales. Chevalier de la Légion d'honneur.
1830 1832 Doudart    
1832 1839 Jean Mathurin Avenier[Note 8]   Laboureur.
1840 1844 Mathurin Gougaud[Note 9]   Ingénieur des Ponts et Chaussées.
1844 1844 Jean Mathurin Avenier   Déjà maire entre 1832 et 1839.
1844 1848 Joseph Pellerin[Note 10]   Laboureur.
1848   Auguste Dubreuil de la Caunelaye[Note 11]   Habitait le château de Crévy. Fils de Jérôme Dubreuil de la Caunelaye, maire entre 1826 et 1830.
1853 1855 Jean François Bonno[Note 12]   Laboureur.
1855 1865 Mathurin Gougaud   Déjà maire entre 1840 et 1844.
1865 1876 Jean-Louis Chérel[Note 13]   Maréchal.
1876 1903 Antoine Chamaillard[Note 14]   Menuisier.
1903 1904 Jean Billy[Note 15]    
1904 après 1914 Pierre Gru[Note 16]    
         
         
         
mars 1983 31 décembre 2015 Michel Guégan MoDem Retraité.
Les données manquantes sont à compléter.

La création de la commune nouvelle de Val d'Oust entraîne la création d'une commune déléguée gérée par un maire délégué :

Liste des maires délégués
Période Identité Étiquette Qualité
1er janvier 2016 En cours Michel Guégan
par dérogation[19]
-  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21],[Note 17].

En 2013, la commune comptait 1 344 habitants, en évolution de +2,99 % par rapport à 2008 (Morbihan : +3,47 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
970752822875849848846879939
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
880882895851844854911871902
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
849851914882900886858996963
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
9428868781 0571 1431 2001 2591 3091 344
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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  • École publique Pablo Picasso (située à La Chapelle-Caro, mais dans le cadre d'un RPI regroupant Saint-Abraham, La Chapelle-Caro et Le Roc-Saint-André géré par un SIVU et désormais dénommé "Syndicat intercommunal à vocation unique pour l'école publique de Val d'Oust - Saint-Abraham".
  • École privée Sainte-Thérèse, située à La Chapelle-Caro (regroupement pédagogique avec l'école privée Notre-Dame de Lourdes de Saint-Abraham) ; 87 élèves en 2022.

Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Château de Crévy, XIVe siècle. Le Crévy (ou Créveix) est une ancienne sergenterie féodée de Ploërmel. Il s'agit d'un ancien oppidum romain. Propriété successive des familles Bonabes (vers 1149), Derval, Rougé (au XIVe siècle), Châteaugiron, alias de Malestroit (au XVe siècle), Chastel, Montejean, Tournemine, Quelenec (en 1563), Rogier (en 1602), Descartes (en 1644), Brilhac (en 1741), Humbert, Brilhac (en 1809), Poulpiquet du Halgouët (en 1812), Breil de Pontbriand de La Caunelaye (en 1816). La seigneurie est érigée en comté, en 1697, au profit de François Rogier. Le château est au cœur du conflit (durant les guerres de religion) qui oppose la famille Malestroit qui est catholique à la famille Rohan de Josselin qui est protestante. Le duc de Mercœur y avait garnison ; le parti du roi tenta vainement de s'en emparer. Le château a été très remanié au XVIIIe siècle par la famille de Brilhac et en 1855 par l'architecte Jacques Mellet (ajout d'un corps de logis à l'ouest, encadré de deux tours). L'ensemble, restauré en 1966 par Monique Dunan (déjà créatrice de costumes pour Sacha Guitry, Marcel Carné, Jean Renoir, Claude Autant-Lara, et pour la série télévisée (version 1972) Les Rois maudits), a abrité un musée du Costume, aujourd'hui disparu à la suite du décès des propriétaires ;
  • La chapelle Saint-Méen XVIIe siècle. Cette chapelle est remaniée en 1753 et en 1843. Le chœur et la croix datent du XVIIe siècle. Le clocher est de forme carrée. La chapelle abrite deux statues en bois polychrome de saint Méen : l'une est datée de 1618, et l'autre est datée du XVIIIe siècle ;
  • L'église Notre-Dame (1868), édifiée en remplacement d'une ancienne église tréviale puis paroissiale du XVIIe siècle, remaniée en 1711. L'église actuelle est en forme de croix latine. Une tour carrée se trouve au bas de la nef. Les vitraux sont postérieurs à 1870. L'église abrite une statue de saint Fiacre (XVIe siècle). Une belle croix processionnelle du XVIe siècle (1500-1550), en argent plaqué sur âme de bois, est conservée à la sacristie ; la façade de l'église a été restaurée durant l'année 2007 ainsi que ses vitraux.
  • Le manoir de la Villeneuve date du XVIIe siècle. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Mauléon (en 1426), Houx, seigneurs du Bodel (en 1513) et Rogier. Le fief est réuni à la seigneurie du Crévy. Le château possédait autrefois une chapelle privée bénite le . Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[23] ;
  • Le manoir du Bignon XVe et XVIe siècles. On y trouve un pigeonnier. Le plus ancien bâtiment date du XVe siècle et le second bâtiment date du XVIe siècle. Le revers de ce dernier est percé de larges baies et d'une porte en plein cintre. Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel en 1967[24] ;
  • L'allée couverte du Bignon, le tumulus avec dolmen de la Maison Trouvée ((datant de l'époque néolithique et situé à La Ville-au-Voyer, il se compose d'une chambre de 4,30 mètres de long sur 2 mètres de large et d'un vestibule), le Pas de Gargantua et les rochers de Saint-Méen.

Héraldique

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Les armoiries de La Chapelle-Caro se blasonnent ainsi :

Écartelé d’hermine plain et d’argent à deux fasces de gueules.
(Armes identiques à celles de Derval
Conc. B. Frelaut.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Personnes en âge de communier.
  2. Henri Le Gal, né le au Coudraye en La Chapelle.
  3. André Pondardx né le à Pleucadeuc.
  4. Yves Robert, né le à Tréviguet en La Chapelle, inhumé le à La Chapelle.
  5. Joseph Doudart, né le à La Chapelle, décédé le au bourg de La Chapelle.
  6. Mathurin Simon, né le à Concoret, décédé le à La Ville au Voyer en La Chapelle.
  7. Jérôme Dubreuil de la Caunelaye de Pont-Briand, né vers 1779, décédé le au château de Crévy en La Chapelle.
  8. Jean Mathurin Avenier, né le à La Chapelle, décédé le à La Chapelle.
  9. Mathurin Gougaud, né le à Quily, décédé le à La Chapelle.
  10. Joseph Pellerin, né le au bourg de Le Roc-Saint-André, décédé le à la métairie de Villeneuve en La Chapelle.
  11. Auguste Dubreuil de la Caunelaye, né le à Nantes, décédé le à La Chapelle.
  12. Jean-François Bonno, né le à La Ville au Voyer en La Chapelle, décédé le à la Grée en La Chapelle.
  13. Jean-Louis Chérel, né le à La Chapelle, décédé le à La Chapelle.
  14. Antoine Chamaillard, né le à Monterrein, décédé le à La Chapelle.
  15. Probablement Jean Billy, né le à La Chapelle.
  16. Pierre Gru, décédé en mars 1920.
  17. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a b et c « Étymologie et HIistoire de La Chapelle-Caro », sur infobretagne.com (consulté le ).
  3. « Étymologie et HIistoire de Caro », sur infobretagne.com (consulté le ).
  4. a et b A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), p. 406.
  5. « Alignement Pas de Gargantua, commune de La Chapelle Caro », sur megalithes-breton.fr (consulté le ).
  6. Yeurc'h 2002, p. La Chapelle.
  7. « Le Comté de La Chapelle », sur infobretagne.com (consulté le ).
  8. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), p. 273-274.
  9. France. Assemblée nationale (1871-1875), « 6087 », Feuilleton / Assemblée nationale,‎ , p. 10 (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Les inventaires des biens d'église », L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. a et b « Val d'Oust (commune nouvelle). Monument aux Morts [La Chapelle-Caro] (Relevé n° 44969) », sur memorialgenweb.org, (consulté le ).
  12. « Val-d'Oust 56460 Morbihan Commune ancienne La Chapelle-Caro », sur monument-aux-morts.fr (consulté le ).
  13. « LE GAL Henri, Louis, Marie », sur maitron.fr (consulté le ).
  14. Florence Stollesteiner, « Ces Ploërmelais devenus martyrs de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « Le Roc-Saint-André. Le projet d’une fusion de communes refait surface », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. Yves Abhervé, « Communes nouvelles en décembre : des avancées, des reculs », Alternatives économiques,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Fusions. Trois communes nouvelles dans le Morbihan », Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. Olivier Cléro, « Une fusion de La Chapelle-Caro, Saint-Abraham et Le Roc ? », 0uest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Val d'Oust », sur Préfecture du Morbihan, (consulté le )
  20. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  23. « Manoir de la Villeneuve », notice no IA00010103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. Notice no IA00010101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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