Jubainville
Jubainville est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Jubainville | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Lys Tulpin 2020-2026 |
Code postal | 88630 |
Code commune | 88255 |
Démographie | |
Gentilé | Jubainvilloises Jubainvillois |
Population municipale |
89 hab. (2022 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 39″ nord, 5° 44′ 37″ est |
Altitude | 320 m Min. 280 m Max. 420 m |
Superficie | 4,33 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâteau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Géographie
modifierLocalisation
modifierJubainville est une petite commune rurale appuyée à l'extrémité sud-est des côtes de Meuse.
- L'altitude minimum et maximum de Jubainville sont respectivement de 280 m et 420 m.
- La superficie de Jubainville est de 433 hectares.
- La latitude de Jubainville est de 48,459 degrés nord et la longitude de Jubainville est de 5,743 degrés est. Les coordonnées géographiques de Jubainville en Degré Minute Seconde calculées dans le système géodésique WGS84 sont 48° 27' 37 de latitude nord et 05° 44' 35 de longitude est. Les coordonnées géographiques de Jubainville en Lambert 93 du chef-lieu en hectomètres sont X = 9 027 hectomètres Y = 68 213 hectomètres.
Géologie et relief
modifierLa commune se compose de 297,34 hectares de territoires agricoles (68,35 %) et 137,56 hectares de forêts et milieux semi-naturels (31,62 %)[1].
Espaces naturels[2] :
- Une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique : Gîte à chiroptères de Jubainville, Bois brûlé et Bois de la Robe[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
modifierHydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau des Chaudrons[4],[Carte 1].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 971 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Jubainville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,7 %), forêts (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,2 %), terres arables (7,6 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
modifierVoies routières
modifier- A31 (aussi appelée autoroute de Lorraine-Bourgogne). Échangeurs Colombey-les-Belles, Toul-Valcourt, Châtenois.
Transports en commun
modifierLignes SNCF
modifierTransports aériens
modifier- L'Aéroport d'Épinal-Mirecourt « Vosges Aéroport ».
- À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt est devenu le "pélicandrome"[17] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau connus sous le nom de Dash 8.
Toponymie
modifierLe nom de “ Jubainville ” viendrait de “ Gelba ”, nom de femme germanique. On trouve écrit en 1272 “ Gilbenville ” et “ Gibenville ” en 1342[18].
Histoire
modifierSous l'Ancien Régime, le village faisait partie de la Prévôté de Gondreville, bailliage de Nancy, puis, à compter de 1751, du bailliage de Neufchâteau. On y distinguait la seigneurie de Malpierre et celle de Fontenoy[19].
Au spirituel, son église, dédiée à Saint Euchaire, était annexe de Ruppes. Elle dépendait du doyenné de Neufchâteau, archidiaconé de Vittel.
Politique et administration
modifierBudget et fiscalité 2023
modifierEn 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :
- total des produits de fonctionnement : 82 000 €, soit 876 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 67 000 €, soit 716 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 68 000 €, soit 721 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 16 000 €, soit 166 € par habitant ;
- endettement : 1 000 €, soit 11 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 10,06 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 31,65 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 8,39 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation[22].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2022, la commune comptait 89 habitants[Note 3], en évolution de −4,3 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
modifierÉtablissements d'enseignements[27] :
- Écoles maternelles et primaires à Martigny-les-Gerbonvaux, Maxey-sur-Meuse, Soulosse-sous-Saint-Élophe, Domrémy-la-Pucelle, Coussey, Vannes-le-Châtel.
- Collèges à Neufchâteau, Colombey-les-Belles, Vaucouleurs, Châtenois.
- Lycées à Neufchâteau.
Santé
modifierProfessionnels et établissements de santé[28] :
- Médecins à Sauvigny, Coussey, Allamps, Colombey-les-Belles, Neufchâteau.
- Pharmacies à Coussey, Colombey-les-Belles, Neufchâteau, Blénod-lès-Toul, Vaucouleurs, Gondrecourt-le-Château, Châtenois, Liffol-le-Grand.
- Hôpitaux à Neufchâteau, Dommartin-lès-Toul, Toul, Neuves-Maisons, Vittel.
Cultes
modifier- Culte catholique, Paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc-et-Saint-Elophe[29], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
modifierEntreprises et commerces
modifierAgriculture
modifierTourisme
modifierCommerces
modifier- Commerces et services de proximité[30].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier-
Église Saint-Euchaire. -
Monument aux morts.
- L'église Saint-Euchaire[31]. Les travaux de construction de la nouvelle église se sont déroulés de 1808 à 1854[32].
- Le château de la famille d'Arbois de Jubainville[38],[39], dont l'origine du château actuel remonterait au XVIIe siècle[40].
- Le monument aux morts en mémoire des morts des deux guerres 1914-1918[41] et 1939-1945 est situé près de l'église Saint-Euchaire[42].
Personnalités liées à la commune
modifier- Anne Robert, fille de Jean Robert, écuyer, sieur de Jubainville, lieutenant-général au bailliage de Toul, épouse à Toul en 1637 François de la Mothe-Choisy, écuyer, premier capitaine au régiment de Bellenave[43].
- Médaillés de Sainte-Hélène[44].
Héraldique
modifierBlasonnement :
Parti coupé de gueules à deux piles d'or et d'azur, et d'azur au sautoir cantonné de quatre anneaux du même chargé d'une étoile de gueules en abîme.
Commentaires : Ce blason reprend sous forme d'un parti les blasons Dupuy et Raucher tels qu'ils figurent sur une clef de porte de la mairie. En effet, Didier Dupuy et Claudette Raucher firent agrandir et fortifier le château en 1641[45].
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Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Archives communales de Jubainville
- Archives paroissiales de Jubainville (1804-1828)
- La noblesse à Toul en 1789
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Jubainville sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Jubainville » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Localisation de la commune, géographie et occupation des sols
- Biodiversité
- Znieff
- « Fiche communale de Jubainville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Jubainville et Rollainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rollainville », sur la commune de Rollainville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Jubainville ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Neufchâteau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Les pélicandromes
- Étymologie
- Archives municipales
- Mairie
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Établissements d'enseignements
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Sainte-Jeanne-d'Arc-et-Saint-Elophe
- Toutes les entreprises de la commune et celles proches
- L'église Saint-Euchaire
- Archives paroissiales
- Notice no PM88001540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture mécanisme d'horloge
- Notice no PM88000486, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture retable, bas-relief : le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, les Apôtres
- Notice no PM88000487, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture statue : Vierge de Pitié
- Notice no PM88000488, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture fonts baptismaux
- Notice no PM88000489, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture groupe sculpté : Vierge de Pitié
- Jubainville : le château (1900-1920)
- Les châteaux des Vosges : Jubainville, le château
- Famille d'Arbois de Jubainville
- Livres d'or 1914-1918
- Monument aux morts
- Recherches de Robert Depardieu sur les tables des mariages à Toul.
- Médaillés de Sainte-Hélène
- Armes de Jubainville