Diocèse de Saint-Dié

diocèse catholique en France

Le diocèse de Saint-Dié est une circonscription de l'Église catholique en France. C'est un diocèse érigé en 1777 après que le duché de Lorraine est devenu français. Sa juridiction s'étend sur une partie de l'antique diocèse de Toul, démembré pour l'occasion. Sa juridiction coïncide aujourd'hui avec le département des Vosges. Au , le nombre de paroisses est amené à 57. Elles sont à partir du au nombre de 48 paroisses réparties en 14 communautés de paroisses. Le siège épiscopal est vacant depuis le décès de Didier Berthet le 8 septembre 2023[1].

Diocèse de Saint-Dié
Image illustrative de l’article Diocèse de Saint-Dié
Logo du diocèse de Saint-Dié.
Informations générales
Pays Drapeau de la France France
Rite liturgique romain
Type de juridiction diocèse
Création 1777
Affiliation Église catholique en France
Province ecclésiastique Besançon
Siège Épinal
Titulaire actuel vacant
Langue(s) liturgique(s) français
Calendrier grégorien
Territoire Vosges
Population totale 381 000
Site web site officiel
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Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Histoire

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En 1552, les trois évêchés de l'espace lorrain, jusque-là rattachés au Saint-Empire romain germanique, sont « mis sous la protection du roi de France » Henri II, et deviennent un territoire annexe de la France. Les Trois-Évêchés ont alors une juridiction spirituelle qui s'étend entre-autres sur le duché de Lorraine et le duché de Bar.

À la suite de cette avancée française en terre impériale, les ducs de Lorraine, afin de s'affranchir de toute dépendance vis-à-vis de la France, promeuvent dès le concile de Trente l'idée de créer de nouveaux évêchés au sein du duché de Lorraine, et en particulier dans leur capitale Nancy. Les ducs Charles III, puis Charles IV et Léopold Ier, ne ménagèrent pas leurs efforts dans ce sens.

En 1717, le duc Léopold Ier de Lorraine souhaite profiter de ses bonnes relations avec la France (le Régent Philippe d'Orléans est son beau-frère), pour proposer diplomatiquement la création d'un évêché non à Nancy mais en la ville de Saint-Dié.

Le chapitre collégial de Saint-Dié avait en effet su gagner une certaine indépendance de son diocèse d'origine, Toul, jusqu'à se prétendre nullius dioecesis (sans diocèse). Un évêché lorrain aurait donné au duc plus d'indépendance face à la France. Il aurait fallu cependant démembrer le diocèse de Toul. Or la ville de Toul était possession du royaume de France et son évêque, nommé par le roi de France agissait en fonction des intérêts du royaume.

En dépit de l'appui de Rome, le projet lorrain se heurte à la très ferme opposition du Régent qui oblige le pape à s'incliner.

L'érection de l'évêché aboutit cependant soixante ans plus tard, en 1777[2], après l'intégration du duché de Lorraine au royaume de France (1766). Le symbole est fort, le roi de France crée pour la première fois un évêché dans un territoire nouvellement annexé.

 
Grand séminaire de Saint-Dié confisqué en 1905.

L'évêché de Saint-Dié, également appelé "Quatrième évêché", se voit attribuer les domaines de l'ancien chapitre, augmentés de ceux de grandes abbayes vosgiennes (Étival, Senones, Moyenmoutier) ainsi que de territoires pris sur l'important diocèse de Toul[3] ; il est alors, comme les trois autres évêchés lorrains, suffragant de Trèves (en Allemagne).

L'évêché de Saint-Dié est cependant supprimé en 1802, et réuni avec Verdun à un vaste évêché de Nancy-Toul. Les quatre évêchés lorrains sont de nouveau séparés sous la Restauration (Saint-Dié en 1823), et sont désormais suffragants de Besançon en France[4].

 
Direction diocésaine des Œuvres et Offices diocésains à Épinal.

L'administration du diocèse est actuellement à Épinal, ville plus centrale et chef-lieu du département des Vosges, sans que cela affecte le siège du diocèse[5] qui reste à Saint-Dié-des-Vosges, où se trouve la cathédrale.

Organisation du diocèse

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Par ordonnance du , Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a réorganisé le diocèse en 14 communautés de paroisses. Au cours de l'année 2013, quelques paroisses fusionnent à la suite de cette ordonnance[6].

  • Saint-Dié-des-Vosges
    1. Paroisse Saint-Dié
    2. Paroisse Sainte-Marguerite
    3. Paroisse de La Trinité
    4. Paroisse Notre-Dame du-Val-de-Meurthe
  • Raon-l’Etape
    1. Paroisse Saint-Luc
    2. Paroisse Saint-Odile
    3. Paroisse Saint-Maurice-du-Rabodeau
  • Epinal
    1. Paroisse Saint-Goëry
    2. Paroisse Saint-Auger
    3. Paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-l’Avière
    4. Paroisse Saint-Brice
  • Bruyères
    1. Paroisse Notre-Dame-du-Pays-de-l’Avison
    2. Paroisse Saint-Antoine-en-Vologne
    3. Paroisse Notre-Dame-de-la Corbeline
    4. Paroisse Notre-Dame-de-Corcieux
  • Rambervillers
    1. Paroisse Sainte-Libaire
    2. Paroisse Notre-Dame-de-la-Mortagne
    3. Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de Jeanménil
    4. Paroisse Sainte-Thérèse-du-Durbion
  • Xertigny
    1. Paroisse Saint-Paul-en-Vôge
    2. Paroisse Saint-Colomban-en-Vôge
  • Charmes
    1. Paroisse Saint-Nicolas-du-Haut-du-Mont
    2. Paroisse Bienheureux-Jean-Martin-Moye
    3. Paroisse Saint-Laurent-des-Trois-Rivières
  • Remiremont
    1. Paroisse du Saint-Mont
    2. Paroisse Notre-Dame-des-Chênes
    3. Paroisse Notre-Dame-des-Sources
    4. Paroisse Notre-Dame-de-la-Combeauté
    5. Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
    6. Paroisse Saint-Gérard-de-la-Vallée-des-Lacs
  • Le Thillot
    1. Paroisse Bienheureux-Frédéric-Ozanam
    2. Paroisse Saint-Étienne des Rupts
    3. Paroisse Notre-Dame- des-Neiges
  • La Moselotte
    1. Paroisse Saint-Laurent
    2. Paroisse du Ban-de-Vagney
    3. Paroisse Sainte-Croix du Haut du Roc
    4. Paroisse Notre-Dame-des-Gouttes
  • Neufchâteau
    1. Paroisse de La croisée-Saint-Nicolas
    2. Paroisse Saint-Jean-Baptiste
    3. Paroisse Saint-Pierre-et-Paul-au-seuil-de-la-Lorraine
    4. Paroisse Sainte-Jeanne-d’Arc-et-Saint-Elophe
  • Vittel
    1. Paroisse Saint-Basle-de-la-Plaine
  • Darney
    1. Paroisse Saint-Martin-de-la-Forêt
    2. Paroisse Bienheureux-Jean-Baptiste-Ménestrel
    3. Paroisse Notre-Dame-de-la-Saône
  • Mirecourt
    1. Paroisse Saint-Pierre-Fourier
    2. Paroisse de La-Croix-de-Virine

Statistiques

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  • En 1950, selon l'Annuaire pontifical, le diocèse comptait 479 prêtres pour 338 900 baptisés (99 % du total) ; en 1970, 493 prêtres pour 380 000 baptisés (97,9 %) ; en 1990, 303 prêtres pour 387 000 baptisés (97,5 %). La chute s'est gravement accélérée au XXIe siècle avec seulement 208 prêtres en 2004 (97,1 %) et brusquement en 2010, 143 prêtres pour 289 000 baptisés (75 %), dont 6 réguliers. La chute est aussi spectaculaire en ce qui concerne le nombre de religieuses 990 en 1970, 455 en l'an 2000 et 206 en 2014[7].
  • En septembre 2016, le diocèse ne compte plus que 95 prêtres, dont seulement 3 de moins de 50 ans[8]. Jean-Paul Mathieu, à la tête du diocèse de 2005 à 2016, avait ainsi décidé dès 2013 de confier la charge curiale à des équipes paroissiales, comme le permet l’article 517-2 du code de droit canonique en cas de « pénurie de prêtres »[9]. En 2017, le diocèse compte 69 prêtres, tous diocésains, 29 diacres permanents, 5 religieux et 174 religieuses dans 46 paroisses[7], pour 311 400 baptisés (83% de la population totale).
  • En juin 2019, le diocèse enregistre une ordination sacerdotale[10], après plusieurs années sans ordination de prêtre[11], et deux ordinations diaconales.

Les évêques de Saint-Dié

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Évêques originaires du diocèse de Saint-Dié

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Abbaye Saint-Hydulphe de Moyenmoutier.

Pèlerinages du diocèse

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Sanctuaires du diocèse de Nancy-Toul en lien avec le diocèse de Saint-Dié :

Saints[12] et bienheureux du diocèse

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Sainte Jeanne d'Arc, née à Domrémy

Prêtres et religieux célèbres liés au diocèse

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Congrégations religieuses et sociétés de vie apostoliques présentes dans le diocèse

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  • Sœurs Bernadette (O.S.B.) de Thaon : congrégation diocésaine fondée à Thaon-les-Vosges par le Chanoine Émile Bogard pour l'éducation des jeunes filles.
  • Sœurs de la doctrine chrétienne de Nancy : congrégation romaine fondée en 1716 par Jean-Baptiste Vatelot pour l'éducation des filles. La maison-mère est à Nancy. Communauté à Gérardmer.
  • Sœurs Dominicaines Missionnaires des Campagnes : congrégation fondée en 1932 par Bernadette Beauté pour la rencontre des pauvres et l'annonce de l’Évangile. La maison-mère est à Luzarches (Val d'Oise). Communauté à Neufchâteau-Rouceux.
  • Sœurs dominicaines du Saint-Esprit de Pontcalec : Société de vie apostolique de droit pontifical (1990) fondée en 1943 par le chanoine Berto pour l'éducation des jeunes. La maison-mère est à Pontcalec (Plouay dans le Morbihan). Communauté à La Baffe (Institution Saint-Dominique).
  • Chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame : congrégation romaine fondée en 1597 par Saint Pierre Fourier et la bienheureuse Alix Le Clerc pour l'éducation des filles. La maison générale est à Fontenay-sous-Bois.
  • Sœurs du Pauvre Enfant Jésus : congrégation diocésaine fondée en 1857 par Justine de Bonnay pour le service des pauvres. La maison-mère est à Charmois-l'Orgueilleux. Communautés à Charmois-l'Orgueilleux (maison de retraite Saint-Jean) et à Saint-Genest (maison de retraite Saint-Genest).
  • Sœurs de la Providence de Peltre (Saint-André) : congrégation romaine fondée en 1806 par l'abbé Antoine Gapp pour le service des enfants, des jeunes et des malades. La maison-mère est à Peltre (Moselle). Communautés à Bruyères et au Val d'Ajol.
  • Sœurs de la Providence de Portieux : congrégation romaine fondée par le bienheureux Jean-Martin Moyë. La maison généralice est à Paris. Communautés à Portieux maison provinciale, centre de formation missionnaire et maison de retraite Saint-Jean), Épinal, Essegney (maison de retraite Jean-Martin Moyë), Neufchâteau, Rochesson, Saint-Dié-des-Vosges, Senones, Thaon-les-Vosges.
  • Sœurs de la Charité de Saint-Charles de Nancy ou Borroméennes ou Sœurs de la Miséricorde de Saint Charles Borromée : congrégation romaine ayant pour origine une "maison de charité" dite maison Saint-Charles, fondée à Nancy en 1652 par Joseph Chauvenel et par sœur Barbe Godefroy pour soigner les pauvres malades et abandonnés. Érigée en congrégation en 1679, les sœurs font vœu de charité et deviendront par la vox populi "Sœurs de Saint Charles". La maison-mère est à Nancy. Communauté à Remiremont.
  • Sœurs hospitalières du Saint-Esprit de Rouceux : congrégation diocésaine érigée à Neufchâteau dans la succession de l'Ordre du Saint-Esprit fondé en 1172 par Gui de Lusignan, pour révéler la miséricorde et la tendresse de Dieu aux plus pauvres. La maison-mère est à Rouceux. Communautés à Neufchâteau et à Ville-sur-Illon (maison de retraite Saint-Joseph).
  • Sœurs du Très Saint Sauveur ou Sœurs de Niederbronn : congrégation de droit pontifical fondée en 1849 par Mère Alphonse Marie Eppinger. La maison-mère est à Oberbronn. Communautés à Saint-Dié-des-Vosges et à Thaon-les-Vosges.
  • Société de Marie (Marianistes) : congrégation religieuse catholique masculine fondée en 1817 à Bordeaux par entre autres Guillaume-Joseph Chaminade. Cette congrégation a pour but l'enseignement de la foi. Communauté à Saint-Dié-des-Vosges (Institution Sainte-Marie).
 
L'abbaye Notre-Dame d'Autrey occupée par la communauté des Béatitudes.
  • Communauté des Béatitudes : communauté fondée en 1973, située dans la mouvance du renouveau charismatique. Communauté à l'abbaye Notre-Dame d'Autrey. En 1982, la communauté des Béatitudes répond à l’appel de l'évêque de Saint-Dié et vient occuper l'abbaye Notre-Dame d'Autrey. Elle ouvre en 1988 l'école du Cours Agnès de Langeac qui accueille des jeunes garçons désireux de discerner une éventuelle vocation sacerdotale ou religieuse. L'école est fermée en 2007. En janvier 2023, le quotidien La Croix publie un reportage sur des abus sexuels allégués au sein de l'école. Dix anciens élèves auraient été victimes d'agressions de la part des pères Dominique Savio et Henri Suso [N 1], prêtres de l’internat. Plusieurs victimes alléguées se sont suicidées [14], [15], [16].
  • Fraternité sacerdotale Saint-Pierre: société de vie apostolique catholique traditionaliste de prêtres et de séminaristes en communion avec le Saint-Siège. Elle a été fondée en 1988. Prêtres présents à Épinal (église et presbytère Saint-Laurent), ils assurent l'aumônerie de l'Institution Saint-Dominique de La Baffe et du Collège Bienheureux Frassati à Mandres-sur-Vair.

Cathédrale et basiliques du diocèse

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Basilique Saint-Maurice d'Épinal.

Institutions associées ou annexes

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  • Évêché : initialement installé à Saint-Dié-des-Vosges, il est transféré en 1953 à Épinal. La résidence épiscopale est située 7 rue de la Préfecture.
  • La Maison diocésaine propose des services et héberge les mouvements diocésains au 29, rue François-de-Neufchâteau à Épinal.
  • La bibliothèque diocésaine de Saint-Dié, spécialisée en sciences religieuses, dispose de deux antennes : l'une à Saint-Dié-des-Vosges et l'autre à Épinal.
  • Le grand séminaire, initialement installé à Saint-Dié-des-Vosges, est actuellement celui d'Issy-les-Moulineaux.

Notes et références

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  1. Ces deux prêtres ont décidé, quand ils sont rentrés aux Béatitudes, de porter les noms de deux personnages historiques de l'Église (Dominique Savio et Henri Suso). Dominique Savio porte aussi les noms de Georges Silva ou Martin de Tours voire Martin Silva. Henri Suso est aussi connu sous le nom de Marie-Bernard d’Alès [14].

Références

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  1. Christophe Henning, « Évêque des Vosges, Mgr Didier Berthet est décédé », sur le site du quotidien La Croix, (consulté le ).
  2. Lettres patentes du Roi, confirmatives de la bulle d'érection de l'évêché de Saint-Diez en Lorraine, données à Versailles au mois d'août, registrées en Parlement le 5 septembre 1777, P. G. Simon, Paris, 1777 [1]
  3. Diocèse de Saint-Dié, Repères historiques.
  4. Histoire du diocèse de Nancy et de Toul.
  5. Le transfert de l'administration du diocèse est décidé par Henri Brault, évêque de Saint-Dié en 1953 (La Vie diocésaine de Saint-Dié)
  6. Église catholique des Vosges, revue diocésaine, 2013.
  7. a et b Annuaire pontifical
  8. « Le diocèse de Saint-Dié prêt pour une nouvelle étape », La Croix,‎ (lire en ligne). ]
  9. Code de Droit Canonique
  10. Ordinations 2019
  11. Vosges Matin, article du 16 décembre 2018
  12. Chanoine André LAURENT, Ils sont nos aïeux... Les Saints chez nous, Broché – 1979.
  13. Damien Parmentier, « Les prêtres historiens du diocèse de Saint-Dié (1860-1920) », sur arciel88.fr (consulté le )
  14. a et b Mikael Corre, « « Sous emprise » : enquête exclusive sur des abus sexuels présumés dans un internat catholique », sur La Croix, (consulté le )
  15. « Un prêtre des Béatitudes en garde à vue », sur Le Parisien, (consulté le )
  16. « Enquête sur une série de suicides dans une communauté religieuse », sur Le Parisien, (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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