Jean-Baptiste Épalle
Jean-Baptiste Épalle (né le à Marlhes[1], mort le aux îles Salomon) est un missionnaire et évêque français.
Jean-Baptiste Épalle | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Marlhes (France) |
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Ordre religieux | Société de Marie (Maristes) | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 36 ans) Îles Salomon |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. Giacomo Filippo Fransoni | |||||||
Vicaire apostolique de Mélanésie et de Micronésie | ||||||||
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Évêque titulaire de Sion | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierOrdonné prêtre en 1837, il entre chez les maristes en 1838 et exerce durant quatre années son apostolat chez les Maoris de Nouvelle-Zélande. Jean-Baptiste Pompallier l'envoie en 1842 en France pour y défendre les intérêts de la mission.
Nommé vicaire du nouveau double vicariat apostolique de Mélanésie (it) et de Micronésie érigé le 16 juillet 1844 à partir du vicariat apostolique d'Océanie occidentale et évêque titulaire de Sion, il part de Londres le avec sept pères et six frères maristes pour évangéliser les îles Salomon. Il arrive à Sydney en juin et y affrète une goélette, la Marian Watson puis quitte Sydney fin octobre.
Le 1er décembre, il arrive à l'San Cristobal, ainsi dénommée par Álvaro de Mendaña, et, dans une anse bien abritée, le port de Saint-Jean Baptiste est fondé. Les habitants ne se montrent pas hostiles et montent à bord.
Le , Épalle mouille la Marian Watson à Santa Isabel dans la baie de l'Astrolabe. Les indigènes s'y montrent moins amicaux mais Épalle décide de débarquer malgré tout avec trois frères et quatre matelots. Sur la rive, les habitants sont armés de haches et de casse-tête. Les missionnaires sont sans armes. Un chef frappe Épalle d'un violent coup de hache. Les matelots interviennent à coups de fusil, ce qui permet aux autres missionnaires de se sauver et de récupérer le corps d'Épalle. Il meurt à bord de la goélette le .
Obtenant qu'aucunes représailles n'aient lieu, les missionnaires se replient à San Cristobal où ils fondent la mission de Port Saint-Marie près du village de Makira ().
Bibliographie
modifier- Brij V. Lal, Kate Fortune, The Pacific Islands: An Encyclopedia, vol.1, 2000, p. 191.
- Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.4, Océanie, CTHS, 2003, p. 163.
- Sur les pas d'un martyr - Monseigneur Épalle, 1808-1845, Christian Épalle, Atramenta, 2016, (ISBN 978-952-273-847-9).
Hommage
modifierNotes et références
modifier- Archives départementales Loire, Marlhes, 1809 - acte 129.