Émile Verhaeren
Émile Verhaeren, né à Saint-Amand dans la province d'Anvers (Belgique) le et mort à Rouen le , est un poète belge flamand, d'expression française.
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Tomb of Emile Verhaeren and Marthe Verhaeren (d) |
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Émile Adolphe Gustave Verhaeren |
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Rédacteur à |
La Revue mosane (d) |
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Cercle Artistique et Littéraire (d) |
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Distinction |
Dans ses poèmes influencés par le symbolisme, où il pratique le vers libre, sa conscience sociale proche de l'anarchisme lui fait évoquer les grandes villes dont il parle avec lyrisme[1] sur un ton d'une grande musicalité. Il a su traduire dans son œuvre la beauté de l'effort humain.
Biographie
modifierJeunesse et formation
modifierÉmile Adolphe Gustave Verhaeren naît à Saint-Amand (en néerlandais : Sint-Amands) en Belgique, au bord de l'Escaut, dans une famille d'origine bruxelloise et aisée où l'on parle le français, tandis qu'au village et à l'école régnait le flamand. Il fréquente d'abord l'internat francophone Sainte-Barbe, tenu par des jésuites à Gand, puis il étudie le droit à l'université catholique de Louvain. C'est là qu'il rencontre le cercle des écrivains qui animent la revue La Jeune Belgique ; il publie en 1879 les premiers articles de son cru dans des revues d'étudiants.
Chaque semaine, l'écrivain socialiste Edmond Picard tient à Bruxelles un salon où le jeune Verhaeren peut rencontrer des écrivains et des artistes d'avant-garde. C'est alors qu'il décide de renoncer à une carrière juridique et de devenir écrivain. Il publie des poèmes et des articles critiques dans les revues belges et étrangères, entre autres L'Art moderne et La Jeune Belgique. Comme critique d'art, il soutient de jeunes artistes tels que James Ensor.
Carrière littéraire
modifierEn 1883, il publie son premier recueil de poèmes réalistes-naturalistes, Les Flamandes, consacré à son pays natal. Accueilli avec enthousiasme par l'avant-garde, l'ouvrage fait scandale au pays natal. Ses parents essayent même avec l'aide du curé du village d'acheter la totalité du tirage et de le détruire. Le scandale avait été un but inavoué du poète, afin de devenir connu plus rapidement. Il n'en continue pas moins par la suite à publier d'autres livres de poésies. Des poèmes symbolistes au ton lugubre caractérisent ces recueils, Les Moines, Les Soirs, Les Débâcles et Les Flambeaux noirs.
En 1891, il épouse Marthe Massin, peintre connue pour ses aquarelles, dont il avait fait la connaissance deux ans plus tôt, et s’installe à Bruxelles. Son amour pour elle s'exprime dans trois recueils de poèmes d'amour : Les Heures claires, Les Heures d'après-midi et Les Heures du soir.
Dans les années 1890, Verhaeren s'intéresse aux questions sociales et se lance dans la « révolte anarchiste ». Son implication sociale apparaît clairement dans des articles et des poèmes parus dans la presse libertaire[2] (L’En-dehors[3], Le Libertaire[4], La Revue blanche[5], etc.) et surtout dans des manuscrits inachevés et demeurés inédits, comme la pièce La Grand-Route et le roman Désiré Menuiset et son cousin Oxyde Placard[6],[7].
Il travaille à rendre dans ses poèmes l'atmosphère de la grande ville et son opposé, la vie à la campagne. Il exprime ses visions d'un temps nouveau dans des recueils comme Les Campagnes hallucinées, Les Villes tentaculaires, Les Villages illusoires et dans sa pièce de théâtre Les Aubes. Ces poèmes le rendent célèbre, et son œuvre est traduite et commentée dans le monde entier. Il voyage pour faire des lectures et des conférences dans une grande partie de l'Europe. Beaucoup d'artistes, de poètes et d'écrivains comme Antonio de La Gandara[8], Georges Seurat, Paul Signac, Auguste Rodin, Edgar Degas, August Vermeylen, Léon Bazalgette, Henry van de Velde, Max Elskamp, Maurice Maeterlinck, Stéphane Mallarmé, André Gide, Rainer Maria Rilke, Gostan Zarian et Stefan Zweig[N 1] l'admirent, correspondent avec lui, cherchent à le fréquenter et le traduisent. Les artistes liés au futurisme subissent son influence. Émile Verhaeren est aussi un ami personnel du roi Albert et de la reine Élisabeth ; il fréquente régulièrement toutes les demeures de la famille royale.
La Première Guerre mondiale éclate en 1914 et, malgré sa neutralité, la Belgique est occupée presque entièrement par les troupes allemandes. Verhaeren se réfugie en Angleterre[9]. Il écrit des poèmes pacifistes et lutte contre la folie de la guerre dans les anthologies lyriques: La Belgique sanglante, Parmi les Cendres et Les Ailes rouges de la Guerre. Sa foi en un avenir meilleur se teinte pendant le conflit d'une résignation croissante. Il n'en publie pas moins dans des revues de propagande anti-allemande et tente dans ses conférences de renforcer l'amitié entre la France, la Belgique et le Royaume-Uni.
Décès et funérailles
modifierLe , Verhaeren visite les ruines de l'abbaye de Jumièges. Le soir, après avoir donné une nouvelle conférence à Rouen plus tôt dans la matinée, il meurt accidentellement, ayant été poussé par la foule, nombreuse, sous les roues d'un train qui partait. Il était accompagné de son ami Victor Gilsoul[10],[11].
La famille le fait inhumer au cimetière militaire d'Adinkerque. En raison du danger que représentait l'avancée des troupes, ses restes ont encore été transférés pendant la guerre à Wulveringem en 1917.
Hommages et postérité
modifierEn 1927, une tombe monumentale accueille sa sépulture dans son village natal de Saint-Amand[12]. Depuis 1955, un musée, le musée provincial Émile Verhaeren, rappelle son souvenir. La même année, à l'occasion de son centenaire, la dépouille de Marthe Massin est également transférée dans la tombe, au bord de l'Escaut[12].
- La poste de Belgique a émis un timbre pour son centenaire en 1955.
- La poste française a quant à elle émis un timbre à son effigie en 1963, timbre faisant partie d'une série en hommage à des personnalités de la Communauté économique européenne (CEE).
- En 2015-2016, à l'approche du centenaire de sa mort, le musée des Avelines de Saint-Cloud, en région parisienne, lui consacre une exposition monographique intitulée Émile Verhaeren (1855-1916), poète et passeur d'Art.
Dans un champ d'orge
modifierPoème autographe paru dans La Plume en .
Œuvres
modifierPrincipaux recueils
modifier- Les Flamandes, 1883.
- Les Moines, 1886.
- Les Soirs, 1887.
- Les Débâcles, 1888.
- Les Flambeaux noirs, 1891.
- Les Apparus dans mes chemins, 1892.
- Les Campagnes hallucinées, 1893.
- Les Bords de la route, 1895.
- Les Villes tentaculaires, 1895.
- Les Villages illusoires, 1895.
- Les Heures claires, 1896.
- Les Visages de la vie, 1899.
- Petites Légendes, 1900.
- Les Forces tumultueuses, 1902.
- Toute la Flandre, 1904-1911.
- Les Heures d'après-midi, 1905.
- La Multiple Splendeur, 1906.
- Les Rythmes souverains, 1910.
- Les Heures du soir, 1911.
- Les Blés mouvants, 1912.
- Les Ailes rouges de la guerre, 1916.
- Les Flammes hautes, 1917.
- À la vie qui s'éloigne, 1923.
- Quelques chansons de village, (posthume), 1924.
Œuvre critique
modifier- James Ensor
- Rembrandt
- Monet
- Impressions (3 volumes) recueils de textes et d'articles critiques sur des écrivains.
- Pages belges 1926, recueils de textes sur des écrivains belges.
Théâtre
modifier- Le Cloître (drame en quatre actes, en vers mêlés de prose), 1900.
- Philippe II (tragédie en trois actes, en vers mêlés de prose), 1900.
- Hélène de Sparte (tragédie lyrique en 4 actes), 1912.
- Les Aubes, 1898.
Prose
modifier- Le travailleur étrange, recueil de nouvelles.
- Contes de minuit, 1885.
- Villes meurtries de Belgique. Anvers, Malines et Lierre.
- Impressions d'Espagne Ed. Casimiro, (ISBN 9788416868858), 2017. Il y raconte son voyage de 1888 avec Dario de Regoyos.
Éditions bibliophiliques posthumes
modifier- Belle chair, poèmes d'Émile Verhaeren, lithographies originales de Philippe Cara Costea, Éditions Les Francs Bibliophiles, 1967.
- Belle Chair, poèmes suivi de chants dialogués ; petites légendes ; feuilles éparses, Mercure de France, 3° edition (1939) (ASIN B003X1CO6G)
- Les villes à pignons, le texte du poète s’accompagne de 35 eaux-fortes originales du peintre et aquafortiste Julien Célos, Éditions Victor Dancette, 1946.
- Le Vent, livre d'artiste sur le poème d'Émile Verhaeren, conçu sous forme d'une œuvre d'art au sein du Laboratoire du livre d’artiste, en 2014[13].
Correspondance
modifier- Émile Verhaeren - Stefan Zweig, 1996
- À Marthe Verhaeren, Mercure de France, 1937
- Verhaeren-Rilke / Verhaeren-Dehmel. Correspondance. Archives et Musée de la littérature - AML.
Distinctions
modifierLe roi Albert Ier de Belgique a donné le titre honorifique de Poète national à Émile Verhaeren en 1899[14].
Il a également reçu le prix Roland Bonaparte en .
Iconographie
modifier- Portrait d'Émile Verhaeren par Pierre Hodé, reproduit dans La Revue du foyer, .
- Portait peint par Théo van Rysselberghe, 1915, Bruxelles, musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.
- Buste en bronze du poète dû à Henri Lagriffoul dans les jardins de l'hôtel de ville de Rouen (1948).
- Buste par Louis Mascré au parc Josaphat à Bruxelles[15].
- Buste en bronze par Charles Van der Stappen en 1900, à Roisin au lieu-dit Le caillou-qui-bique où il a séjourné, ce petit domaine dans le bois d'Angre parcouru par la Grande Honnelle est un lieu de détente agréable et bien connu. Des pierres sculptées où sont gravés certains de ces poèmes sont placés tout au long du parcours « Circuit des pierres Verhaeren ».
- Monument à Émile Verhaeren, buste en bronze par César Schroevens en 1927, square André-Lefèvre, jouxtant l'église Saint-Séverin à Paris[16].
-
Félix Vallotton, Portrait d'Émile Verhaeren, paru dans Le Livre des masques de Rémy de Gourmont (1898).
-
Charles Van der Stappen, Émile Verhaeren, 1900, Roisin.
-
Portrait de Verhaeren dessiné par Aristide Delannoy, Les Hommes du jour, no 82, .
-
Émile Verhaeren photographié par Charles Bernier en 1914.
Expositions
modifier- Émile Verhaeren. Poète et Passeur d’art, Saint-Cloud, musée des Avelines, du au [17].
- Le regard de Verhaeren. L'écrivain-critique et l'art de son temps, Gand, musée des Beaux-Arts de Gand, du au .
Publications
modifier- Émile Verhaeren et Roger Berthole (commentaires), Le Travailleur étrange et autres récits, Ombres, coll. « Petite Bibliothèque Ombres », (ISBN 978-2-84142-196-1)
- Émile Verhaeren, À la vie qui s'éloigne, poèmes, suivis de Trois épîtres lyriques, Sept épitaphes, Au-delà, Feuilles tombées, Mercure de France, (ASIN B001BMXID2)
- Vladimir Ronin, « [Émile Verhaeren] et les Russes : que reste-t-il de nos amours ? », 96-4, Bruxelles, Revue belge de philologie et d'histoire. Année 96 , , p. 1211—1220 (ISSN 0035-0818, DOI 10.3406/rbph.2018.9239, lire en ligne)
Œuvre traduite
modifierLes poèmes d'Émile Verhaeren ont été traduits en plusieurs langues par de grands auteurs et notamment :
- en allemand :
- - Stefan George : Gesamtausgabe. Band 15. Zeitgenössische Dichter. 1929, Nachdruck 1969 (Übertragungen). Édition complète. Volume 15. Poètes contemporains. 1929, réimpression 1969 (traductions).
- - Stefan Zweig : Rhythmen. Nachdichtungen ausgewählter Lyrik von Emile Verhaeren, Charles Baudelaire und Paul Verlaine. Fischer, Frankfurt am Main 1983 (ISBN 3-10-097062-4) Rythmes. Réécritures d'une sélection de poésie d'Emile Verhaeren, Charles Baudelaire et Paul Verlaine. Fischer, Francfort-sur-le-Main 1983.
- en anglais[18] :
- - Alma Strettell, Poems of Emile Verhaeren selected & rendered into English by Alma Strettell (Poèmes d'Emile Verhaeren), 1899.
- - Michael Sadleir (en), Émile Verhaeren, Belgium’s Agony (La Belgique sanglante). Translation and Introduction by M. T. H. Sadleir, Londres, Constable, 1915.
- en italien :
- - Gerolamo Lazzeri, Il Belgio sanguinante (La Belgique sanglante), Lanciano, 1917; Le rosse ali della guerra (Les ailes rouges de la guerre), ibid. 1918; Il chiostro (Le cloître), ibid. 1918.
- en mandarin :
- en néerlandais :
- - Martien Beversluis (nl), Gedichten, nagedicht door Martien Beversluis. Hilversum, Boekenvrienden Solidariteit, 1935,
- - Willem Gijssels (nl), Het klooster, toneel, naar Emile Verhaeren, Le Cloître, 1900. Antwerpen, Uitgeverij Jos Janssens, 1936,
- - Stefaan Van den Bremt, De zwarte trilogie. Avonden, Aftochten, Zwarte fakkels (Les Soirs, Les Débâcles, Flambeaux noirs). Leuven, Uitgeverij P, 2017. (ISBN 978-94-92339-32-4) ; Dorpen van zinsbedrog (Les Villages illusoires). Leuven, Uitgeverij P, 2016. (ISBN 978-94-91455-99-5) ; Getijdenboek (Les Heures claires, Les Heures d'Après-midi, Les Heures du Soir). Leuven, Uitgeverij P, 2015. (ISBN 978 94 91455 71 1) ; Hallucinerend platteland & Tentakelsteden (Les Campagnes hallucinées et Les Villes tentaculaires). Leuven, Uitgeverij P, 2013. (ISBN 978-94-91455-23-0).
Notes et références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Émile Verhaeren » (voir la liste des auteurs).
Notes
modifier- « Durant ces trois heures, j'appris à aimer cet homme, comme je l'ai ensuite aimé toute ma vie. Il y avait dans tout son être une sécurité qui ne donnait pas un instant l'impression de la suffisance. Il restait indépendant à l'égard des biens de fortune, il préférait mener une existence campagnarde plutôt que d'écrire une ligne qui n'eût eu d'actualité que celle du jour et de l'heure. Il demeurait indépendant à l'égard du succès, ne s'appliquait pas à l'augmenter par des concessions, des complaisances ou des camaraderies […] Il demeura ouvert dans tous les sens du terme, n'étant gêné par aucune entrave, égaré par aucune vanité, un homme libre et heureux, facile à tous les enthousiasmes ; quand on était avec lui, on se sentait animé par sa propre volonté de vivre ». Le monde d'hier, Stefan Zweig.
Références
modifier- C. Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Éditions Gallimard, , 266 p. (ISBN 978-2-07-046794-5), chap. 1 (« Premier automne »)
- René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : Émile Verhaeren (1855-1916).
- Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Albin Michel, 1990, page 82.
- René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : Le Libertaire.
- René Bianco, 100 ans de presse anarchiste : La Revue blanche.
- Émilien Sermier, « D. Gullentops, Émile Verhaeren inédit », Fabula, (lire en ligne).
- Éric Clémens, « Émile Verhaeren, la pensée anarchiste d’un poète », Le Carnet et les Instants, (lire en ligne).
- Cité dans Écrits sur l'art 1881-1916.
- Jacques Marx, Verhaeren. Biographie d’une œuvre, Bruxelles, Académie royale de langue et de littérature françaises, 1996, p. 501-509.
- Jérôme Dupuis, « Les morts les plus stupides de l'Histoire », sur lexpress.fr, (consulté le ).
- « Mort tragique du poète Verhaeren », Journal de Rouen, Rouen, vol. 155, no 333, , p. 2 (ISSN 2430-8242, lire en ligne).
- « Emile Verhaeren Museum - biografie », sur www.emileverhaeren.be (consulté le )
- Pour l'interprétation du poème Le Vent a été utilisée la version prononcée par le poète le dans son enregistrement sonore. Le livre contient deux linogravures originales par Anne Arc, et huit compositions plastiques (découpages sous forme de disques noirs sur papier Himalaya 90g/m²) par Serge Chamchinov. Fait à douze variantes uniques à Granville et à Saint-Aubin (Jersey). Exposé à Bruxelles en 2014 et en 2017, à Mons et en Aix-en-Provence en 2015. Trois exemplaires se trouvent en Belgique (Archives et Musée de la Littérature de Belgique, Réserve précieuse de la Bibliothèque royale de Belgique, Musée des Arts du Livre et de la Reliure). En France, quatre exemplaires sont consultables auprès des réserves précieuses des médiathèques de Niort, Caen, Valenciennes et Nice, par ailleurs, une variante accompagnée par les documents génétiques (épreuves et maquettes) est conservée à la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet à Paris.
- « La Belgique s'enrichit d'un Poète national », La Libre Belgique, .
- Photographie du buste dû à Louis Mascré, parc Josaphat, Bruxelles.
- « Monument à Émile Verhaeren – Paris 75005 » sur e-monumen.net.
- « Émile Verhaeren. Poète et Passeur d’art (1855-1916) », sur latribunedelart.com (consulté le ).
- Jacques Marx, Verhaeren et ses traducteurs anglais, dans Revue de littérature comparée, 2001/3 (n° 299), pages 443 à 454. Sous le lien [1]. Clément Dessy, Les vies britanniques de Verhaeren (1889-1916), dans Textyles, 2017, n° 50- 51, pages 119 à 137. Sous le lien [2].
- Journal Le Soir, 13 et 14 mai 2023, Week-End, page 3, Racines élémentaires, Ai Weiwei y dit : Emile Verhaeren (un des plus grands poètes belges) est le seul auteur que mon père ait traduit ! Il comprenait, à travers la vision de Verhaeren, comment les campagnes étaient devenues des villes capitalistes industrialisées. Merci ! J'avais oublié que j'avais cette connexion avec la Belgique. Mon père n'aurait jamais pensé que je suivrais ses pas, et qu'un jour je visiterais la maison de Verhaeren.
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Roger Bodart, Émile Verhaeren, hier et aujourd'hui, Paris, Éd. Pierre Seghers, collection « Poètes d'aujourd'hui », 1966.
- Charles Baudouin, Le Symbole chez Verhaeren, Genève : Mongenet, 1924.
- Léon Legavre, Verhaeren et le Peuple, Bruxelles, Édition de l'Églantine, in-8o, 94 p.
- Danielle Bajomée, « Pornocratès ou Verheggen pris au mot », Textyles, no 14, 1997, p. 27-38 (en ligne sur journals.openedition.org).
- José Domingues de Almeida, « La (vio)langue de Jean-Pierre Verheggen. Style, identité et génétique », Carnets, no 7, p. 103-111 (en ligne sur journals.openedition.org).
- André Mabille de Poncheville, Vie de Verhaeren, Paris, Mercure de France, 1953.
- Jean-Marie Culot, Bibliographie de Émile Verhaeren, Duculot, 1954.
- Marie-Anne Dolez, « Il y a cinquante ans mourait Émile Verhaeren. Esquisse généalogique », L'Intermédiaire des Généalogistes, no 127, , p. 29 à 31.
- Gilles Van Grasdorff et Alain Antoine-Plisnier, Dites-nous Émile Verhaeren, Bruxelles : Chabassol, 1986.
- Béatrice Worthing, Émile Verhaeren (1855-1916), Paris : Mercure de France, 1992.
- Marcel Wardavoir, Les Heures sombres d'Émile Verhaeren, Le Livre, 1995.
- Jacques Marx, Verhaeren, biographie d'une œuvre, Académie royale de langue et de littérature françaises, 1996, 676 p. (ISBN 2-8032-0020-1).
- David Gullentops, L'inventaire de la bibliothèque d'Émile Verhaeren, Paris, 1996.
- David Gullentops, Poétique de la lecture. Figurativisations et espace tensionnel dans la poésie d'Émile Verhaeren, VUB-University Press, 2001.
- Kilien Stengel, Les poètes de la bonne chère, Anthologie de poésie gastronomique, Éditions de la Table ronde (groupe Gallimard), Collection « Petite Vermillon », 2008 (ISBN 2710330733).
- Stefan Zweig, Émile Verhaeren : Sa vie : son œuvre, CreateSpace Independent Publishing Platform, (ISBN 978-1-5116-9265-6).
- Flax, Émile Verhaeren, illustration par Aristide Delannoy, Les Hommes du jour, no 82, (en ligne sur gallica.bnf.fr.
- (en) Danielle Derrey-Capon, « Verhaeren, Emile (1855-1916), writer, critic », in : Grove Art Online (ISBN 9781884446054) (en ligne sur oxfordindex.oup.com).
- James Kearns, « Verhaeren, Émile (1855–1916) », in : The New Oxford Companion to Literature in French (ISBN 9780191735004) (en ligne sur oxfordindex.oup.com)
- (en) « Verhaeren, Emil (1855-1916) », in : Who Was Who (ISBN 9780199540891) (en ligne sur oxfordindex.oup.com).
- David Gullentops, Émile Verhaeren inédit, Bruxelles, Éditions VUB-Press, 2015 (ISBN 978 90 5718 462 8).
- (it) Flavio Venanzi, « Verhaeren : poeta della vita », in : Scritti politici e letterarii, raccolti ed ordinati da Giovanni Di Gregorio, New York, Venanzi Memorial Commitee, 1921, p. 57-61 (en ligne sur archive.org).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- emileverhaeren.com.
- Choix de poèmes.
- Espace Émile Verhaeren à Roisin.
- Musée provincial Émile Verhaeren à Saint-Amand.
- Fonds Émile Verhaeren, déposé par la Bibliothèque royale de Belgique aux Archives et Musée de la Littérature (AML).
- « Émile Verhaeren », mises en scène des pièces et dramaturgies d’Émile Verhaeren sur Aspasia - l'Annuaire du spectacle.
- Le Passeur d'eau dit par Émile Verhaeren.
- Léon Somville, « Émile Verhaeren », sur Service du Livre Luxembourgeois.