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Sammyday (discuter) 1 novembre 2017 à 17:44 (CET)
Terrasson-Lavilledieu
modifierBonjour. Merci d'ajouter des informations à l'article Terrasson-Lavilledieu. Cependant, avant de continuer vos modifications, prenez le temps de regarder ce que d'autres ont fait entre-temps, de façon à ne pas supprimer toutes les bonnes modifications intervenues entre deux de vos interventions. Pour cela, il suffit de consulter l'onglet « historique » et de faire une comparaison entre votre dernière intervention et la modification la plus récente de l'article. Ainsi, si à 12:28, vous aviez regardé quelles étaient mes modifications, vous m'auriez évité d'avoir à refaire une deuxième fois les mêmes corrections :
- en français, les guillemets ne s'écrivent pas "X" mais « X » ;
- dans une dynastie, 1er s'écrit {{Ier}}, ce qui donne comme rendu Ier ;
- les siècles s'écrivent avec le modèle:s, le modèle:s2 et le modèle:sp, et leurs versions sans lien interne (modèle:s-, modèle:s2- et modèle:sp-) ;
- les prénoms, les régions et les noms de peuples prennent une majuscule (Jean, Périgord, Anglais) ;
- les liens internes que j'ai créés cartulaire, Abbaye Saint-Pierre du Vigeois, Carcassonne, Montpellier sont à conserver ;
- si une lettre est habituellement accentuée et qu'elle est la première d'une phrase, c'est une majuscule qui doit, sur wikipédia, conserver l'accent d'origine : À, É,
È, Î, etc.
Donc, j'espère que vous prendrez le temps de lire ce message et que vous regarderez ce que j'ai modifié depuis votre dernier passage à 14:44, avant votre nouvelle intervention.
Je reste à votre disposition pour de plus amples informations si vous le souhaitez. Cordialement. Père Igor (discuter) 3 novembre 2017 à 16:58 (CET)
Bonjour Benoît de Terrasson de Montleau
Vous avez, sans doute, remarqué que vos récents ajouts sur votre famille ont été supprimés. N'y voyez, s'il vous plait, aucun ostracisme de notre part ! Pour votre ancêtre, page du roi Louis XVI, le lien bleu initial suffisait largement, sans insister en répétant l'information par un deuxième lien bleu ! Et pour l'origine chevaleresque, il est nécessaire de mentionner des sources secondaires fiables. En l'état actuel, la famille de Terrasson de Montleau tient sa noblesse de la charge d'échevin de la ville d'Angoulême au XVI° et au XVII° siècle. C'est déjà très honorable sans avoir besoin d'en rajouter par des légendes surannées.
Merci. cordialement. Entremont (discuter) 24 mai 2018 à 19:00 (CEST)
Famille de Terrasson de Montleau
modifierBonjour Entremont,
Je comprends très bien que Wikipédia utilise des gardes fous afin d'éviter tout abus ou affabulation sur les informations que l'on peut y apporter.
Ceci étant dit, j'ai entamé de longue recherche sur les origines de notre famille et j'ai pu rassembler à ce jour une multitude d'informations historiques avérées. Mon objectif n'est pas de congratuler notre nom ou lui donner plus de prestige.. c'est l'histoire qui m'intéresse et je ne souhaites bien évidement pas la galvauder, cela aurait pour moi aucun sens et risquerait de tomber dans le ridicule. La mention sur notre famille est incomplète, Mathurin Terrasson a été élu pair à la maison de ville d’Angoulême en 1496. Au 15ème siècle, il fallait des origines nobles pour y accéder et c'est à partir du 16ème siècle que les pairies ont commencé à s'ouvrir à la bourgeoisie et au notable.
D'autre part les Terrasson de Senevas ainsi que notre branche prennent leur origine dans le Pays du Forez, nous avons retrouvés tous les fiefs en particulier et dans un sens chronologie : La Terrasse, Terrassone, Châtelus, Sénevas ... dont les terrasson étaient seigneurs au 13ème et 14ème siècles au moins pour les 3 premiers lieux se trouvant tous soit sur Saint-Etienne ou dans ses environs. A ce jour nous avons deux branches familiales qui persistent, la branche lyonnaise et la branche Angoumoise; la nôtre est la branche cadette qui a fait souche sur la région d'Angoulême au 15ème siècle. Un livre extrêmement intéressant à lire c'est : Senevas, son château et ses maîtres. Ancienne baronnie du pays de Jarez de l'abbé Pagon.
D'autre part l'abbé Tricoire (sur Angoulême) dans "le château d"Ardenne" et des notices généalogiques (Alfred de Froidefont de Boulazac) avait établi toute la filiation depuis Mathurin Terrasson (un des 75 pairs de la maison de ville, élu à la mézée du 17 mars 1496, et réélu les années suivantes)et cela jusqu'au XIXème siècle. Mathurin est originaire du Pays du Forez et, après avoir fait des études de médecine, est venu avec un ami d'enfance s'installer à proximité d’Angoulême.
Les Terrassons du Lyonnais (de Châtelus) et la branche Angoumoise possèdent des armoiries avec des similitudes de couleur (fond azur au motif or), les étoiles et les lunes font état d'une participation aux croisades et la croix pattée pour la branche Angoumoise est issue des templiers. Nous retrouvons (recherche très facile sur internet) un Pierre de Terrasson arrêté en 1310 à Carcassonne pour être jugé à Paris et, à la demande du Pape, il rejoint l'ordre des hospitaliers suite à la dissolution des templiers souhaitée par le roi de France. Voilà je vais en rester là car j'aurai des pages entières avec des références et l'origine des sources.
Une recherche a été effectué durant la période féodale du lieu dit Terrasson-lavilledieu et je vous invite à y jeter un œil. Pour revenir au sujet de la description sur "Familles subsistantes de la noblesse française", et pour être précis, la mention exacte serait: La noblesse de cette famille est constatée par la maintenue de d'Aguesseau, en 1666 et 1667, et par le vote en 1789 à Angoulême, de plusieurs de ses membres.
Enfin je ne comprends pas la référence à la famille de Villemont que vous avez mis en parenthèse à savoir : (branche de Villemont éteinte en 1887), où avez-vous trouvé cela ? Vous pouvez être rassuré car je ne suis nullement froissé et je n'ai aucune envie d'imposer quoi que ce soit seulement de partager le fruit de mes investigations qui ont débuté depuis une dizaine d'année. C'est une véritable aventure qui me permet de découvrir l'histoire de France à travers une recherche généalogique, c'est pour moi d'ailleurs la partie la plus plaisante et enrichissante. Enfin voilà je reste toutefois à disposition de Wikipédia si vous le voulez bien en vous souhaitant tout le meilleur..
De Montleau Benoît (discuter) 24 mai 2018 à 22:16 (CEST)
- Bonjour De Montleau Benoît,
- Il faudrait que vos recherches aient été publiées par un auteur indépendant pour qu'elles puissent être prises en compte sur Wikipédia. La règle de Wikipédia interdit de reporter dans les articles des recherches non publiées.
- Il y a peut-être dans ce que vous donnez ci-dessus des éléments exploitables si vous pouvez les appuyer sur des sources récentes. Pouvez-vous avancer des ouvrages ou des articles publiés au XXe siècle ou au XXIe siècle à l'appui de certaines de vos données ?
- Cordialement, Keranplein (discuter) 24 mai 2018 à 23:18 (CEST)
Merci de votre exposé. Il est très possible qu'à votre exemple contemporain, cette honorable famille soit passée depuis le Moyen-Âge d'une région à une autre pour se fixer en Angoumois au XVIe siècle: un de vos ancêtres, médecin de la ville d'Angoulême, fut, en effet, nommé échevin de la ville, en succédant à son père, qui fut anobli par fonction. Descendait-il d'un chevalier du Moyen-Âge? Pour cela, il faut prouver une filiation au moyen de sources secondaires incontestables et non sur une généalogie familiale à caractère légendaire...En passant, vous pouvez prendre connaissance ci-dessus, de la saga belge à laquelle j'ai été associé sans le vouloir et qui concerne indirectement une de vos alliances: c'est l'exemple même d'une légende dénoncée par des auteurs belges contemporains, sous la haute autorité de l'Académie de Bruxelles, qui a été démontée sous les grossiers quolibets de l'auteur de l'article Wikipédia! Grâce à Dieu, notre entretien se déroule entre gens de bonne compagnie et je vous en remercie.
Bien cordialement. Entremont (discuter) 25 mai 2018 à 08:45 (CEST)
En complément : La branche de Villemont, distincte de la branche subsistante de Montleau, est dite éteinte depuis 1887 (la référence Valette est mentionnée dans l'article des FSNF).
Entremont (discuter) 25 mai 2018 à 22:56 (CEST)
- Bonjour Entremont, malgré la référence à l'ouvrage de Régis Valette je ne comprends toujours pas ce que font les Villemont dans la description familiale. Aucun nom se référant au Villemont n'apparaît dans notre ascendance et cela jusqu'au XVème pour la branche Angoumoise des Terrasson. Il en est de même pour notre deuxième patronyme Montleau arrivé au Terrasson au début du XVIIIème siècle par la puissante famille des Mehée dont une descendante, ayant épousé Jean-Louis de Terrasson, apporta un fief dit "la Motte-Montleau". Ce fief est issu par mariage des Méhée avec Marguerite, fille cadette de Bertrand de Mendosse, seigneur de Montleau (XVIème siècle) près de Moulon (Gironde).
- Concernant les Villemont, il existe une famille éteinte mais il s'agit des Malet de Vandègre, marquis de Villemont. Pour ce qui nous concerne Jeanne-Elisabeth, fille aînée de Jean-louis de Terrasson, épousa effectivement un Malet, dit Baron de Malet que je retrouve dans nos archives de famille, il n'est ni de Vandègre, ni marquis. Je puis certifier que les Malet ou Mallet n'ont strictement aucun rapport avec la filiation de nos patronymes, le Baron de Malet s'est retrouvé veuf et dans l'indivision du fief Montleau avec son neveu Alexandre-René-Gabriel de Terrasson de Montleau, ce fief a été vendu par ces deux protagonistes en 1786.
- Par acquis de conscience, je viens de commander l'ouvrage 2007 de Régis Valette pour étudier l'origine sur cette curieuse référence au Villemont.
- Enfin la filiation de notre famille jusqu'à Mathurin Terrasson (né vers +/- 1460) est avérée depuis les recherches de l'Abbé Tricoire, généalogiste sur Angoulême, sur la branche des Terrasson d'Ardenne (branche aînée Angoumoise des Terrasson, éteinte aujourd'hui). Mathurin, le père de François Terrasson (médecin et bourgmestre d’Angoulême) serait né à Saint-Symphorien-sur-Coise (anciennement St-Symphorien-le-Château) ou bien à La Terrasse (devenue un quartier de Saint Etienne). Je suis d'ailleurs en quête de son acte de naissance depuis que j'ai retrouvé dans certains ouvrages son lien avec le Pays-du-Forez notamment sur ces deux lieux cités en particulier, cela ne sera pas facile car plus on remonte dans le temps plus les archives se raréfient.
- Merci pour votre retour, bien cordialement. Benoît de Montleau De Montleau Benoît (discuter) 28 mai 2018 à 18:27 (CEST)
Quelques précisions
modifierBien qu'éloigné de Wikipédia pour le moment, je me permets d'apporter dans cette discussion les précisions suivantes :
Selon les sources secondaires de référence, il existe deux familles homonymes Terrasson : L'une que l'on trouve à Lyon dès 1590 et l'autre que l'on trouve dès 1496 à Angoulême. Ces deux familles furent respectivement anoblies par charges en 1728 et 1580 et aucune source secondaire ne les relie entre-elles :
- Terrasson puis Terrasson de Barrolière et de Senevas : famille originaire du Lyonnais dont la filiation suivie remonte selon les source secondaires à Georges Terrasson, habitant de Lyon, né vers 1590, marié avant 1624 à Denyse Cornier : Ludovic de Magny, Le Nobiliaire Universel, 1894, page 12). Cette famille qui porte pour armes : d'azur au chevron d'argent, accompagné en pointe d'un soleil d'or fut anoblie comme échevin de Lyon en 1728 et créée baron de l'Empire en 1813 (Cf : Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1977, page 944 et Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007 page 181).
Selon le Grand Armorial de France d'Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, cette famille est « vraisemblablement issue d'un puîné des Terrasson de Chatelus », famille du Lyonnais anoblie par charge au XVIIe siècle, mais qui se désistèrent de leur noblesse ( Cf : Grand Armorial de France, tome VI, pages 278-179).
- Terrasson puis de Terrasson de Montleau : famille d'Angoulême, qui tient sa noblesse de la charge de maire et d'échevin de cette ville, qu'exercèrent plusieurs de ses membres au XVIe siècle et XVIIe siècle[1] dont le premier connu est Mathelin ou Mathurin Terrasson, un des 75 pairs de la Maison-de-Ville d'Angoulême, élu en la mézée (assemblée) du 17 mars 1496, et réélu les années suivantes. Il avait pour femme Jacquette Masson. Il fut le père de François Terrasson, sieur de Cheneuzac, paroisse de Linars, docteur en médecine en 1532 et maire d'Angoulême en 1553[2].
Cette famille qui porte pour armes : d'azur au globe d'or croisé du même cintré de sable accompagné en pointe de 2 étoiles d'or, fut anoblie par la charge d'échevin d'Angoulême en 1580 et maintenue noble en 1668 (Cf : Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, 1977, page 944 et Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007 page 181).
Les archives départementales de la Charente conserve le partage du 24 décembre 1535 entre « maître François Terrasson, docteur en médecine, et maître Jacques Terrasson, apothicaire, son frère, demeurant tous les deux en la ville d'Angoulême, d'une et d'autre part, des biens dépendant de la succession de feu maître Mathelin Terrasson, leur père, conformément à l'acte intervenu précédemment entre eux et Jacquette Masson, veuve dudit Mathelin, leur mère... » Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790: Charente : archives civiles, 1887, page 231, il n'y là selon les actes authentique aucune qualification de noblesse ni d'origine chevaleresque, mais la preuve qu'à cette date la famille Terrasson faisait déjà partie honorablement de la bourgeoisie d'Angoulême (docteur en médecine, apothicaire, qualification de "maître" etc.).
Cyprien-Gabriel de Terrasson, chevalier, seigneur du Maine-Michaud, Les Courades, Ardenne, etc., entra en 1747 dans la compagnie des chevau-Légers après avoir fournit ses preuves de noblesse, et montré par titres authentiques, qu'il descendait de Pierre Terrasson, écuyer, sieur de Cheneuzac, maire et capitaine de la ville d'Angoulême en 1580[3].
Il n'y a jamais eu de branche dite "de Terrasson de Villemort" éteinte en 1887. C'est une erreur de Régis Valette qui a mal lu l'ouvrage de Gabriel Tricoire qui écrit page 304 : « La branche ainée, descendue de Cyprien-Gabriel de Terrasson, s'est éteinte par le décès de M. Charles-Marie-Cyprien-Gabriel de Terrasson, de Moulidars, en 1884, et par celui de M. René de Terrasson, de Villemort, en 1887. La branche cadette faite par Jean de Terrasson, seigneur de Monleau, subsiste »[4]. (Régis Valette n'a pas tenu compte des virgules avant "de Moulidars" et avant "de Villemort", qui indiquent le lieu de résidence et non une partie du nom).
Amédée-Joseph de Terrasson (né en 1810) avait pou mère Marie-Charlotte du Bouex de Villemort. « Le marquis de Villemort, son oncle maternel, le constitua son héritier, et lui donna cette terre »[5].
Enfin : cette famille n'est pas titrée mais porte depuis le début du 19e un titre de "marquis" (de courtoisie ou de fantaisie comme on veut) "emprunté" selon la définition de Charondas dans A quel titre?»[6].
Une généalogie très complété et un travail de recherche qui semble assez exhaustif et sérieux se retrouve dans l'ouvrage : Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, 1890, pages 289-304.
Au 18e siècle La Chesnaye-Desbois cite un Pierre-Comtot de Terrasson trouvé en 1074 et écrit « Tout cela ne prouve pas que les deux familles de Terrasson subsistantes tant à Lyon qu'à Angoulême viennent de là,viennent de là, il y a seulement lieu de présumer qu'elles sont parentes entres elles. Ce qui appuye cette présomption c'est qu'elles portent toutes deux les mêmes armes, à peu de chose près. »[7]. Cette hypothèse n'est pas reprise par les auteurs contemporains et aucune source secondaire ne vient donner l'information d'un lien prouvé entre ces deux familles, une origine plus ancienne ni un principe de noblesse autre que leurs anoblissements par charges (en 1580 pour les Terrasson que l'on trouve à Angoulême, en 1728 pour les Terrasson du Lyonnais).
En ce qui concerne l'origine de la famille Terrasson du Lyonnais, on peut lire dans l'ouvrage Chartes du Forez antérieures au XIVe siècle (1942) : « Un autre Terrasson, près de la Terrasse, sur Coise, au nord de Châtelus où les Terrasson, laboureurs, étaient nombreux, dont une branche anoblie en 1763 ; et une en 1729, qui subsiste (Pagon, Sénevas, 1935). Le nom est si répandu dans la région que les familles se distinguent mal...»
- Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, N Texier, (lire en ligne), p. 289.
- Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, N Texier, (lire en ligne), p. 289.
- Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, N Texier, (lire en ligne), p. 295.
- Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, N Texier, (lire en ligne), p. 304.
- Gabriel Tricoire, Le Château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars en Angoumois, N Texier, (lire en ligne), p. 302.
- Charondas, À quel titre, Les Cahiers nobles, (lire en ligne).
- François-Alexandre Aubert de la Chesnaye des Bois, Dictionnaire de la noblesse, t. XII, (lire en ligne), p. 601.
Articleandrault (discuter) 30 mai 2018 à 08:16 (CEST)
- Un grand merci, Articleandrault, pour votre aide historique et votre étude sur cette famille angoumoise, depuis votre exil provisoire de Wikipédia... (tel Victor Hugo sur son rocher !)...et aussi pour la correction de l'erreur du Valette sur la famille de Villemort (et non de Villemont !). La famille de Terrasson de Montleau peut donc être rassurée: il semble patent qu' elle n'a aucun rapport avec les Terrasson de Lyon, quelles que soient les légendes développées par ailleurs. Ses origines restent très honorables, sans chercher à tout prix une filiation extérieure légendaire.
- Bien cordialement. Entremont (discuter) 30 mai 2018 à 08:40 (CEST)
- Complément : Valette mentionne la branche cadette de Villemort éteinte en 1887 ( simple erreur d'impression : Villemont mentionné au lieu de Villemort): Il s'agit de la filiation suivante :
- Marie-charlotte de Bouex de Villemort (châtelaine d'Ardenne, dans la seigneurie de Moulidars de 1823 à 1831), épouse en 1806, René Cyprien Gabriel de Terrasson de Montleau (1770-1828).
- Leur fils, Charles de Terrasson de Montleau (1808-1884), épouse Adélaïde de Borros de Gamanson (1816-1887), qui lui donne 3 filles.
- Cette branche, dite de Villemort, est éteinte en 1887 comme l'indique Valette. Ceci n'empêche pas la branche de son frère cadet, Jean, de subsister, mais pas sous la nomination secondaire de Villemort (Ref: Abbé Tricoire, Le château d'Ardenne et la seigneurie de Moulidars, 1890).
- Entremont (discuter) 30 mai 2018 à 10:05 (CEST)
Branche des Terrasson d'Ardenne
modifierJe dois rectifier sur ce que Entremont a écrit ci-dessus et j'en profite pour remercier tous les intervenants ayant apporté une contribution constructive.
Sur l'origine des patronymes Montleau, Ardenne, Villmort, Jean Louis de Terrasson a eu deux fils :
- Cyprien-Gabriel de Terrasson d'Ardenne (branche ainé) puis vient ensuite son fils Charles de Terrasson d'Ardenne (et non avec le patronyme Montleau) qui a eu cinq filles, cette branche s'éteint donc après 4 générations.
- Jean de Terrasson de Montleau (La Motte-Montleau faisait parti d'un marquisat, le titre de marquis de Montleau est effectivement de courtoisie et ne s'applique que sur ce patronyme. L'usage est de dire: Monsieur de Terrasson, marquis de Montleau. Ce titre de courtoisie est advenu avec Jean de Terrasson de Montleau à la période où son fils va accéder en 1783 à la cour de Versailles comme page à la chambre de roi).
Il y a effectivement une branche des Terrasson de Villemort (issu des Terrasson d'Ardenne qui devient ainsi la branche cadette) sur deux générations avec Amédée-Joseph, deuxième fils de Cyprien-Gabriel de Terrasson d'Ardenne, qui a repris un des patronyme de sa mère. Cette branche n'a strictement aucun lien avec le patronyme Montleau.
Enfin les fiefs de Montleau et d'Ardenne proviennent de la famille Méhée, puissante famille du Pays de Saintonge, par Mariage d'Anne Rose Méhée avec Jean-Louis de Terrasson. Ces fiefs ont été repris par les fils qui en ont repris le nom dans un deuxième patronyme. Nos origines sont peut-être très honorables, comme le dit Entremont, mais ce n'est pas une raison de rester les bras ballants et ne pas pousser plus loin les recherches d'autant plus qu'avec plusieurs cousins nous avons des pistes sérieuses selon certains ouvrages honorables sur les origines de Mathurin au Pays du Forez. Il faut désormais retrouver son acte de naissance vers 1460, et après investigation, sur deux lieux bien précis. La généalogie des terrasson de la branche Angoumoise s'arrête à Mathurin tout simplement en raison de l'absence d'acte de naissance sur la région d'Angoulème, notamment à la paroisse de Saint Cybard (lieu d'ancrage initial des Terrasson d’Angoulême). Tous les ouvrages récents ou anciens ne restent pas exempte d'erreur et je pense qu'il faut rester humble et prudent dès lors que seul les archives authentiques font foi et atteste la véracité des informations, tout généalogiste même de renom ne reste pas infaillible dans ses investigations.
Je demanderai donc une certaine retenu éthique et ne pas classer à brûle-pourpoint de légende tout ce qui ne conviendrait pas à certain estimant arbitrairement que la messe est dite. Enfin j'ai en ma possession toutes les archives de la branche Angoumoise, celle-ci me permettent de bénéficier d'une base sûr et incontestable. Nous bénéficions aussi du travail d'un de mes cousins ayant répertorié toutes les branches depuis le XVème siècle et il est très facile de nous y retrouver.
Bien cordialement. Benoît de Montleau --De Montleau Benoît (discuter) 31 mai 2018 à 00:24 (CEST)
- Bonjour Benoît de Montleau,
- Je me permets de rectifier vos propos sur un point : La seigneurie de Montleau olim La Mothe-Malmigarde, possédée dès le 16e siècle par la famille Méhée (voir Actes de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 1880, page 675-678) et dont un tiers est passé par héritage en 1769 à la famille de Terrasson n'a jamais fait "partie d'un marquisat" ou été érigée en marquisat.
- Le titre de "marquis" porté par la famille de Terrasson de Montleau n'est en aucun cas au sens historique un "titre de courtoisie" (titre pris lors de la présentation aux honneurs de la cour) mais un titre que s'est attribué proprio motu Alexandre René Gabriel de Terrasson de Montleau (1773-1842). L'usage voudrait plutôt que dans ce cas on écrive de Terrasson "dit le marquis de Montleau" ou peut-être que l'on évite à notre époque de continuer à attribuer ce qui n'est somme toute qu'un faux titre de noblesse ("emprunté" comme l'écrit plus poliment Charondas).
- C'est pour éviter les erreurs et approximations que Wikipédia repose sur des sources secondaires de qualité et indépendantes du sujet qui sont le fruit du travail d'auteurs reconnus fiables dans leur domaine et non sur les travaux inédits et personnels de généalogistes amateurs, qui malgré leur bonne volonté et leur enthousiasme n'ont pas une expertise reconnue et manquent parfois de neutralité.
- Cdlt, Articleandrault (discuter) 31 mai 2018 à 06:55 (CEST)
- Merci Benoît de Montleau et à tous les intervenants de toutes ces précisions qui sont bien utiles pour comprendre l'évolution de cette famille subsistante. Je ne peux que vous encourager à poursuivre votre étude sur les origines du fondateur de la famille de Terrasson , médecin d'Angoulême et de son frère, apothicaire, répertoriés historiquement au XVIe siècle. Je vous serais obligé de poursuivre, autant que faire se peut, cette discussion sur votre propre PDD dès que vous aurez abouti.
- Cordialement. Entremont (discuter) 31 mai 2018 à 11:29 (CEST)
- Cher Monsieur Articleandrault (d · c · b),
- Certes le titre d'amateur me convient parfaitement bien mais cela n'empêche pas qu'il peut être aussi bien éclairé, la vérité n'étant heureusement pas le privilège d'une élite.
- Pour revenir à la Mothe-Montleau sur votre référence à la Motte-Malmigarde, cela ne reste qu'une hypothèse si vous prenez bien le temps de lire les annotations du-dit ouvrage, il est écrit : Montleau pourrait avoir été donné à.. il ne s'agit donc pas d'une affirmation, ceci dit cette information reste intéressante pour investiguer de ce coté.
- Au sujet d'un marquisat, il s'agit de celui de Civrac en Bazadois institué en décembre 1647 issue de la puissante famille des Dufort-Duras. Ce marquisat était composé de Civrac-sur-Dordogne et qui allait par delà Pujols, la Mothe-Montleau se situant géographiquement au centre de ces deux lieux. Je dois dire que la Mothe-Montleau n'a rien de grandiose, il s'agissait d'un fief qui dépendait au XVème siècle de Montlau à Moulon, et au vu de sa situation géographique (en partie basse et à flan de coteaux), le terme de Mothe me semble un peu excessif mais permettait de différencier certainement les fiefs entre eux. Pour ce qui concerne la Mothe-Malmigarde, ce lieu devrait plutôt se situer sur un point haut, peut-être à 70 mètre d'altitude à proximité de l'église de ST Pey, il existe là une vue imprenable sur toute la vallée. En investiguant ce vendredi sur la commune de St Pey, des documents récents (notamment le Plan Local d'Urbanisme de 2014) répertorient effectivement une motte féodale du nom de Malmigarde qui ne serait pas du tout localisé au lieu-dit Montleau, l'hypothèse avancé par l'ouvrage que vous référenciez ne se confirmerait donc pas sur le terrain.
- Concernant le titre de marquis, vous faites erreur car Alexandre-René-Gabriel est le deuxième du nom à porter ce titre car Jean, son père, a été le tout premier du nom à le porter. Dans mes archives familiales, je dispose de correspondances destinées au marquis de Montleau (Jean de Terrasson) à la période où son fils était page à la chambre du roi. Pour cette introduction à la cour de Versailles, la famille devait bien évidemment prouver des origines de noblesse très ancienne... nul besoin d'avoir une preuve des honneurs de la cour me semble-t-il. C'était un honneur certes.. mais à la charge financière de la famille pour ce qui concernait tous les frais de logement et d'habillement.
- Effectivement vous avez raison de souligner le danger d'être juge et partie, cela peut poser évidemment un problème de neutralité et c'est effectivement un combat personnel que je dois mener sinon je cours un risque d'être décrédibilisé ce que je ne souhaite évidemment pas. Je suis prêt à reconnaître des erreurs sans aucun problème, n'étant pas infaillible et de plus amateur comme vous dites si bien !
- Enfin merci Entremont pour votre dernier message, il s'agit de François Terrasson (médecin et échevin) et de son père Mathurin (apothicaire, ciergier de la ville d'Angoulesme et élu en 1496 à la Mézée du corps de ville d'Angoulême, à ce sujet je vous invite à découvrir l'histoire de la Mézée et de ces privilèges accordés par Louis XII en 1509).
- Bien cordialement à tous, De Montleau Benoît (discuter) 1 juin 2018 à 15:44 (CEST)