Cuves (Manche)
Cuves est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 271 habitants[Note 1].
Cuves | |
Église Saint-Denis. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat |
Francis Turpin 2020-2026 |
Code postal | 50670 |
Code commune | 50158 |
Démographie | |
Population municipale |
271 hab. (2021 ) |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 10″ nord, 1° 06′ 15″ ouest |
Altitude | 67 m Min. 32 m Max. 128 m |
Superficie | 9,69 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Isigny-le-Buat |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Géographie
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 939 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët à 16 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Cuves est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,9 %), prairies (36,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), forêts (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes [gén.] Cuvarum 1082, Jordan[us] de Cuvis 1156/1158 (?), Robertus de Cuvis 1198, [abl.] Cupis s.d. [c. XIIIe siècle], Cuves 1253 et 1333, decanatus de Cupis 1369-1370, 1371-1372, [abl.] Sancto Dyonisio de Cupis 1369-1370, decanatus de Cuppis 1412, ecclesia de Sancto Dionisio de Cuppis 1412, decanatus de Cupis c. 1480, ecclesia Sancti Dyonisii de Cuppis c. 1480, Cuves 1552 et 1554, Cuuer 1585, Cuver 1594 et c. 1630, Cuves 1631, Cunes 1635, Cuves 1612-1636, Ceve 1650, Cuves 1661, 1677, 1694, Caves 1694, Caues 1695, Cavas c. 1700, Cuves 1706, 1713, 1716, 1719, 1719, Cavas 1720, Cuves 1720, 1742, 1758, 1768, 1771, 1777, 1780, 1753-1785, Saint Denis de Cuves 1793, Cuves 1801, Cuves ou Saint-Denis-de-Cuves 1804, Cuves-sur-Sées 1828, Cuves 1829, 1830, 1837, 1839, 1854, 1825-1866, Saint-Denis-de-Cuves 1878, Cuves 1880, 1903, 1962, 1972, 1978, 1993, 2007.
Du XIVe au XIXe siècle, Cuves a été également désignée sous le nom alternatif de Saint-Denis-de-Cuves, d'après la dédicace de son église, à la suite du partage au Moyen Âge du territoire initial de Cuves en deux paroisses, Saint-Denis et Saint-Laurent-de-Cuves. On notera par ailleurs le nom de Cuves-sur-Sée, proposé en 1828 par Louis Du Bois d'après la rivière qui longe la commune, mais cette appellation ne s'imposa pas[13].
Probablement de l'oïl « cuve », d'abord au pluriel, pour désigner des terrains en forme de cuvette[14]. Il s'agit d'un dérivé du latin cupa, « vase, tonneau », et qui a pu avoir en toponymie le sens de « citerne, réserve d'eau »[15].
Le gentilé est Cuvois.
Histoire
modifierLa source la plus ancienne citant la paroisse de Cuves est conservée aux archives de la Manche. C’est un vidimus de 1333 de la charte de fondation de l’église collégiale de Mortain. Ce document rappelle qu’en l’année 1082, le seigneur Robert de Cuves et son fils Raoul, concédèrent l’ensemble des droits banals de la seigneurie de Cuves à l’église collégiale de Mortain ; et ce, dans le but de créer en l’église de Cuves une charge de grand chantre.
Le doyenné de Saint-Denis-de-Cuves
modifierUn manuscrit du XIVe siècle rapporte que le doyenné de Saint-Denis-de-Cuves regroupait alors les paroisses de : Saint-Pois, Saint-Denis-de-Cuves (Cuves actuel), Le Mesnil-Gilbert, Saint-Michel-de-Montjoie, Le Mesnil-Adelée, Saint-Pierre-de-Cresnay, Notre-Dame-de-Cresnay, La Mancellière, Montgothier, Le Mesnil-Ozenne, La Chapelle-Urée, Saint-Marc-du-Grand-Celland, Brécey, Les Loges, Saint-Laurent-de-Cuves, Coulouvray, Lingeard, Chasseguey, Boisyvon, Montigny, Reffuveille.
Ce n’est qu’au début du XIXe siècle, à la suite de la Constitution de l'an VIII et du Concordat de 1801, que Cuves rompit ses liens avec l’église collégiale de Mortain en perdant sa qualité de doyenné et en étant rattaché à Avranches.
La vicomté de Saint-Denis-de-Cuves
modifierJusqu’en 1749, Saint-Denis-de-Cuves était le lieu d’une juridiction administrée par le vicomte de Mortain. En tant que lieutenant de justice, le vicomte jugeait directement ou par délégation en son absence. C’est d’ailleurs à cet effet qu’était érigée une potence au lieu-dit de la Ponterie, sur l’actuelle route de Brécey.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 2], en évolution de −5,24 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
modifierLe moulin Déreaux
modifierConstruit en 1854 sur un bief de la Sée, le moulin est encore doté de trois roues à aubes de plus de quatre mètres de diamètre, des mécanismes et des meules destinées à moudre blé, orge et sarrasin[21].
L’église paroissiale
modifierExtérieur
modifierL’église Saint-Denis de Cuves fut achevée en 1713. Le clocher en bâtière fut élevée de 1745 à 1749 et la chapelle, dédiée à la Vierge, fut construite en 1749. Sur le mur d’enceinte de l’église se trouve une croix devant laquelle les fidèles priaient pour guérir de la peste comme le suggèrent les bubons sculptés à sa base. Les vitraux modernes du XXe siècle sont d'A. Pessac[22].
Intérieur
modifierL'autel et le grand retable furent placés en 1714. Le tableau du maître-autel (La Présentation au Temple) est attribué à Vincent de La Vente (1680-1741)[23].
- La Présentation au Temple par Vincent de la Vente
L’artiste sépare sa composition en deux registres : un registre céleste où prennent place les anges parmi les nuées assistant à la scène du registre terrestre, la présentation de l’enfant Jésus devant le grand prêtre du Temple de Jérusalem. Cette mise en scène d’un registre céleste étroitement lié au registre terrestre est un canon courant dans la peinture religieuse de la Réforme catholique initiée par le Concile de Trente.
Le peintre utilise une composition pyramidale matérialisée par l’escalier qui mène au grand prêtre, ce qui dynamise la scène en créant un rythme ascensionnel. L’enfant Jésus est le centre de la composition. Les personnages autour de lui sont en adoration. La Vierge Marie est vêtue du blanc symbole de pureté et de son manteau bleu. Elle adopte une posture d’orante pleine de sérénité : c’est la Vierge sans pêchés, rien ne peut la perturber, sa pureté semble déjà la mettre hors du monde terrestre. Le grand prêtre dont la vieillesse et la barbe reflètent la sagesse lève les yeux au ciel et fait le lien avec les anges du registre céleste. En bas de l’escalier à droite, une mère attend son tour avec son enfant. Cette dernière, avec les deux servants du prêtre, fait partie des personnages du premier plan qui créent une profondeur au tableau. L’un des servants, vu de dos en action, sert de personnage repoussoir pour accentuer cet effet de profondeur, en complément du pavage. L’autre à gauche, monté sur un banc, allume un candélabre, ce qui accroît la verticalité de la scène. L’architecture antique à l’arrière-plan souligne la majesté de l’évènement. Même si le peintre a accordé de l’importance au candélabre, lui ajoutant des volutes, ce n’est pas de lui que la lumière vient, mais bien de l’enfant Jésus.
Très probablement contemporaines de la construction de l’église voire antérieures (limite XVIIe – XVIIIe siècles), deux statues prennent les traits de saint Denis portant sa tête coupée (céphalophore) et de saint Gorgon[24],[25].
- Premier évêque de Lutèce (Paris actuel), saint Denis fait l’objet d’une dévotion très populaire au Moyen Âge où il est représenté portant sa tête ; en rappel de sa décapitation. Il est un des saints auxquels on fait appel pour lutter contre la rage, les céphalées et les possessions sataniques.
- Officier de l’empereur romain Dioclétien (244-311 apr. J.-C.) comme le rappellent sa cuirasse et sa toge, saint Gorgon fut victime des persécutions anti-chrétiennes de l’empereur. Il était particulièrement prié pour favoriser la guérison des rhumatismes.
L'église abrite également une chaire à prêcher datée de l'année 1698 ; remarquable par ses angelots sculptés[26].
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Détail du tableau du maître-autel.
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Chœur de l'église.
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Détail de la chaire à prêcher.
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Intérieur de l'église (septembre 1926).
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Vue extérieure de l'église.
Les bulles pontificales de Saint-Denis-de-Cuves
modifierLa bulle pontificale est un acte juridique émanant de la chancellerie du Saint-Siège. Ce document, source historique de grande valeur pour les chercheurs, pose les différentes décisions de la papauté au sujet de la vie des chrétiens de par le monde.
Par ces bulles, les papes Sixte Quint (1587) et Alexandre VII (1664) octroyèrent à la confrérie de Saint-Denis-de-Cuves des indulgences. En d’autres termes, sous réserve d’assister à différentes célébrations religieuses, les membres de la confrérie pouvaient bénéficier de la rémission partielle ou totale de leurs péchés.
La bulle de Sixte V (1587)
modifierCette pratique de l’octroi d’indulgences, généralisée avec le mouvement de la Contre-Réforme, accompagne une dynamique catholique de renouveau spirituel et de réorganisation des paroisses.
À ce mouvement contre-réformiste s’ajoute le contexte politique français instable des guerres de Religion où un parti de catholiques (la Ligue catholique) cherche à affirmer son pouvoir sur la foi protestante.
On peut le noter, la bulle de Sixte V[27] a été scellée durant les guerres de Religion. Or, les évêques d’Avranches, Georges de Péricard (1583-1587) et François de Péricard (1588-1639), grâce à qui cette bulle a été promulguée, étaient ultra-catholiques et proches de la papauté. Ils refusaient de reconnaître Henri de Navarre (futur Henri IV) comme héritier du trône de France en raison de ses origines protestantes. En obtenant du pape une bulle, fût-elle destinée à un doyenné très éloigné de Rome, l'épiscopat avranchinais envoya un message subtil mais clair au roi de France : affirmer la prééminence du Saint-Siège face au protestantisme dans un royaume encore divisé.
Larges extraits de la bulle traduits par M. le chanoine Vautier, ancien supérieur de l'École Germain, curé-doyen de Cerisy-la-Salle : « Le Pontife Romain a reçu du Seigneur, en la personne de Saint Pierre, chef des Apôtres, le pouvoir de lier et de délier les âmes sur la terre. Aussi, pour exciter la piété de tous les fidèles confiés à sa charge, il les invite de temps à autre avec bonté et en vue de leur procurer l'expiation de leurs péchés, à visiter pieusement les églises dédiées à la gloire et à l'honneur de Dieu. De plus, il enrichit ces églises d'indulgences afin que, grâce à ce don, les fidèles qui font de bonnes œuvres méritent d'obtenir ce qu'ils ne pourraient acquérir par leur propre mérite dans le Royaume des Cieux.
Nous avons appris qu'une pieuse Confrérie a été canoniquement fondée sous le patronage de Saint Denys, dans l'église paroissiale de Saint-Denys au Diocèse d'Avranches, non pas seulement pour les hommes d'un métier déterminé, que les fils de cette Confrérie se dévouent à toutes les bonnes œuvres pour la louange de Dieu et le salut des âmes.
Aussi, pour les encourager, ... confiants dans la miséricorde de Dieu et dans celle des bienheureux Apôtres Pierre et Paul et dans leur autorité, nous leurs accordons:
(Aux nouveaux adhérents) au premier jour de leur entrée et réception, pourvu qu'ils aient reçu le Très Saint Sacrement du Corps du Christ, une indulgence plénière; (à l'heure de la mort et dans les mêmes conditions) l'indulgence plénière et la rémission de tous leurs péchés; (le jour de la fête de l'Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie) à tous ceux qui réellement contrits et confessés visiteront la susdite église à partir des premières vêpres jusqu'au coucher du soleil et qui prieront Dieu en ce lieu pour la Sainte Eglise Romaine, la conversation et le développement de la loi catholique...le maintien de la paix, la concorde et l'union entre les peuples chrétiens, l'extirpation des hérésies, la conversion des païens, nous accordons une indulgence de sept ans et sept quarantaines[28] ».
Sont également conservées les bulles d'Alexandre VII[29], et de Benoît XIV[30].
Cimetière
modifierDeux croix du XVIIe sur le mur qui entourait le cimetière, près de l'église. D'ancienne pierres tombales datées notamment de 1664, 1689 et 1692, sont scellées dans le mur.
Maison Arsène Garnier
modifierSur l'actuelle route de Brécey, au lieu-dit de la Noblerie, se trouve la grande maison construite par Arsène Garnier à son retour de Guernesey[31].
Autres lieux et monuments
modifier- If et ancien presbytère.
- Moulin à trois roues, rénové.
- Maisons aux linteaux de granit datés de 1785, 1812 et 1831.
Cuves dans la littérature
modifierDans son roman épistolaire, Pêcheuse de Truites, publié en 1913, Jean Vaudon situe une partie de la vie quotidienne de la narratrice, Marie-Marthe, dans le village de Cuves et dans celui des Cresnays. Il offre aux lecteurs une description des pratiques rurales et dresse un portrait des villageois locaux à la fin du XIXe siècle[32].
Personnalités liées à la commune
modifier- Jacques Le Royer (XVIIe siècle), né à Cuves, avocat et scientifique. En 1678, il fut l'auteur d'une pétition adressé à Louis XIV afin de dénoncer les exactions dont étaient souvent victimes les habitants de Cuves, faisant notamment référence à celles des toupes du roi pendant la Fronde du au [22].
- Arsène Garnier (1822, Saint-Pierre-de-Cresnay - 1900, Cuves)[22], artiste-peintre et photographe, ami de Victor Hugo.
- François de Péricard (évêque d'Avranches de 1588 à 1639), organisa des synodes en l'église de Cuves à la suite des destructions de l'évêché d'Avranches par les troupes royales durant le siège de l'hiver 1590[28].
- Jean Vaudon (1849, Cuves -1927, Tours), abbé, chanoine de la cathédrale de Bourges. Deux fois lauréats de l'Académie française[33], il fut critique littéraire et auteur[34]. Il a été un membre très actif de la Société d'archéologie d'Avranches et Mortain.
-
La rue principale de Cuves vers 1910.
-
La gare de Cuves vers 1910
-
Le pont de Cuves menant à Reffuveille vers 1910.
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Un des bureaux de tabac de Cuves.
-
Le moulin de Cuves vers 1910.
-
L'église de Cuves décorée pour Noël vers 1910.
-
L'église de Cuves vers 1910.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 72.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 179.
- Léon Blouet, Les bulles pontificales de Saint-Denys-de-Cuves, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Imprimerie Lechaplais, 1961, 40 p.
- Jean Vaudon, Pêcheuse de Truites : une vallée normande sur Gallica, Tours, 1913, 35 p.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Cuves sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Cuves et Saint-Hilaire-du-Harcouët », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Hilaire-du-H » (commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Hilaire-du-H » (commune de Saint-Hilaire-du-Harcouët) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cuves ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Cuves », sur wikimanche.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1148 - (ISBN 2600001336).
- François de Beaurepaire - 1986 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche - Page 109.
- Réélection 2014 : « Cuves (50670) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 179.
- Gautier 2014, p. 179.
- « Maître-autel, tabernacle, exposition, retable, tableau : La Présentation au Temple, entablement, 4 sculptures, portes », notice no PM50000341.
- « Statue : Saint Denys céphalophore », notice no PM50000342.
- « Statue : Saint Gorgon », notice no PM50000343.
- « Chaire à prêcher », notice no PM50000347.
- « Manuscrit dit Bulle pontificale de Sixte Quint pour la confrérie de Saint Denys et Saint Gorgon de l'église de Cuves », notice no PM50000344.
- Léon Blouet, Les bulles pontificales de Saint-Denys-de-Cuves, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Imprimerie Lechaplais, , 40 p..
- « manuscrit dit Bulle pontificale d'Alexandre VII pour la confrérie de Saint Denys et Saint Gorgon de l'église de Cuves », notice no PM50000346.
- « Manuscrit dit Bref pontifical de Benoît XIV favorisant d'indulgences les Quarantes-Heures de Saint-Denys de Cuves », notice no PM50000345.
- Cyprien, ... Gesbert, Arsène Garnier : d'un village de la Manche au salon de Victor Hugo, Les Éditions Calame, dl 2017 (ISBN 979-10-699-1057-7, OCLC 1030607161, lire en ligne).
- Jean Vaudon, Pêcheuse de truites: une vallée normande, Tours, , 35 p. (lire en ligne).
- Site de l'Académie française - Jean Vaudon.
- « Jean Vaudon - Auteur », sur BNF.