Colonne Vendôme

monument parisien situé au centre de la place du même nom érigé sur ordre de Napoléon Ier

La colonne Vendôme est un monument parisien situé au centre de la place du même nom dans le 1er arrondissement de Paris. Elle est érigée sur ordre de Napoléon Ier de 1806 à 1810 pour commémorer la bataille d'Austerlitz, puis détruite lors de la Commune de Paris en 1871, avant d'être reconstruite sous sa forme actuelle. Au fil des années, elle reçoit les noms de colonne d'Austerlitz, puis colonne de la Victoire avant de devenir colonne de la Grande Armée. Elle est communément appelée colonne Vendôme. Elle est distincte de la colonne de la Grande Armée, qui se trouve près de Boulogne-sur-Mer. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis le [1].

Colonne Vendôme
La colonne Vendôme en 2022.
Présentation
Type
Destination initiale
Commémoration de la campagne d'Allemagne (1805) jusqu'à la bataille d'Austerlitz
Dédicataires
Architectes
Matériau
Construction
Reconstruction
Démolition
1871
Reconstruction en 1873-1875
Patrimonialité
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Carte

Description

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Colonne

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La colonne Vendôme culmine à 44,3 mètres et mesure environ 3,60 mètres de diamètre moyen ; réalisée en pierres parées de bronze, elle est posée sur un piédestal et surmontée par une statue de Napoléon Ier. Elle a été inspirée par la colonne Trajane située dans le forum de Trajan à Rome qui est, quant à elle, entièrement en marbre. La colonne de Juillet de la place de la Bastille est d'une inspiration similaire.

 
Détail de la frise.

Son fût est constitué de 98 tambours de pierre, un escalier de 180 marches[2], large de 93 cm, en occupe le centre. Il est recouvert d'un parement coulé avec le bronze de, dit-on, 1 200 canons pris aux armées russe et autrichienne (nombre manifestement exagéré par la propagande, les historiens dénombrant environ 130 canons pris à Austerlitz et le bronze utilisé correspondant à 400 canons environ) et décoré, à la manière antique, de bas-reliefs représentant des trophées et des scènes de batailles. S'enroulant en une spirale continue (22 révolutions) jusqu'au sommet, ce décor long de 280 mètres est composé de 425 plaques de bronze constituant 76 bas-reliefs.

Les dessins des frises en bas-relief sont commandés en à Pierre-Nolasque Bergeret, François Mazois et Benjamin Zix. Dominique Vivant Denon a distribué la réalisation des bas-reliefs à des sculpteurs confirmés et à de jeunes talents[3] :

L'escalier intérieur permet d'accéder à une plate-forme située sous la statue sommitale. La statue actuelle date du Second Empire. Elle est due au sculpteur Auguste Dumont et représente Napoléon Ier, en Caesar imperator, drapé dans un manteau court et portant pour attributs de sa gloire le glaive, la victoire ailée et la couronne impériale de lauriers.

La base de la colonne Vendôme est en granite porphyroïde provenant de la carrière d'Algajola en Corse[4]. L'inscription dédicatoire, rédigée à la manière antique, est la suivante :

NEAPOLIO IMP AVG
MONVMENTVM BELLI GERMANICI
ANNO MDCCCV
TRIMESTRI SPATIO DVCTV SVO PROFLIGATI
EX AERE CAPTO
GLORIAE EXERCITVS MAXIMI DICAVIT

qui peut se lire : « Napoléon Empereur Auguste a consacré à la gloire de la Grande Armée cette colonne formée de l'airain conquis sur l'ennemi pendant la guerre d'Allemagne, remportée sous son commandement en en l'espace de trois mois[5] ».

Trois statues de Napoléon

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Napoléon en César, statue réalisée par Auguste Dumont en (réplique de la statue de Chaudet).

La première statue de Napoléon en César fut réalisée par le sculpteur Antoine Denis Chaudet. Cette commande est la plus importante passée par l'État au sculpteur ; il y consacra ses dernières années avant de mourir d'épuisement. La statue fut coulée en et placée au sommet de la colonne le , quelques jours avant l'inauguration du monument le 15 août. Descendue en elle est fondue en . Seul le globe de la victoire fut préservé et fut plus tard installé sur la réplique de Dumont de .

Sous la monarchie de Juillet une nouvelle statue de l'empereur, en redingote de petit caporal, par Charles Émile Seurre est placée au sommet de la colonne le en présence de Louis-Philippe. L'effigie mesure 3,50 mètres de haut et pèse 4,5 tonnes. Après avoir été exposée de à au carrefour de Courbevoie, actuelle place de la Défense, elle est depuis le dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides.

Napoléon III la fait remplacer par une copie de la première statue en empereur romain de Chaudet, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. L'inauguration a lieu le . C'est cette statue, restaurée et inaugurée le , qui est visible aujourd'hui. Tandis que Chaudet avait représenté l'Empereur tenant dans sa main gauche le globe de la victoire et son épée dans sa main droite, Dumont a montré Napoléon tenant son épée de la main gauche et le globe de la victoire, provenant de l'ancienne statue de Chaudet, dans sa main droite.

Histoire de la colonne

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Construction sous Napoléon

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Le Napoléon de Charles Émile Seurre, aujourd'hui aux Invalides, surmonta la colonne sous la Monarchie de Juillet et la Deuxième République.

La place Vendôme, voulue par Louis XIV, est dessinée par Jules Hardouin-Mansart et comportait en son centre une statue équestre du Roi-Soleil. La place était baptisée place Louis le Grand. En , les révolutionnaires détruisirent la statue, symbole du pouvoir royal.

C'est en qu'un arrêté prévoit la construction d'une colonne, au chef-lieu de chaque département, dédiée « aux braves du département ». À Paris, une colonne nationale sur la place de la Concorde, dédiée à la Nation, et une colonne départementale sur la place Vendôme furent décidées le (29 ventôse de l'an VIII), par Bonaparte, Premier consul. La colonne nationale ne vit jamais le jour, celle projetée sur la place des Piques (actuelle place Vendôme) eut un début d'existence : Lucien, frère de Napoléon Bonaparte et ministre de l'Intérieur, posa la première pierre du monument le (25 messidor de l'an VIII).

Sans aboutir, l'idée fut reprise en par le Premier consul, qui confirma la construction d'une colonne place Vendôme « à l'instar de celle élevée à Rome, en l'honneur de Trajan », ornée de 108 figures des départements montées en spirale et surmontée de la statue de Charlemagne ». D'abord dédiée à la « Gloire du Peuple Français », la colonne sera rapidement dédiée « à la gloire de Napoléon Ier ». Sa construction fut lente et il fallut attendre et la fonte des canons pris à l'ennemi, principalement russes et autrichiens (au total 180 tonnes), pour que le projet avance, relancé par Vivant Denon. C'est le fondeur Jean-Baptiste Launay qui l'a réalisée. Achevée en et dédiée à la gloire des armées victorieuses, la colonne fut baptisée « colonne de la Grande Armée ». Une statue de Napoléon en César par le sculpteur Antoine Denis Chaudet fut placée au sommet.

Changements de statue

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« Ah ! qu'on est fier d'être Français, quand on regarde la Colonne. » Des officiers français et un enfant de troupe admirent la colonne durant le règne de Louis XVIII (un militaire à droite tient le drapeau blanc de la Restauration), caricature de Caroline Naudet ().

Au printemps , lors de l'occupation de Paris par les troupes alliées, la statue fut enlevée à l'initiative du comte de Maubreuil et de Sosthènes de La Rochefoucauld et remplacée par un drapeau blanc fleurdelisé pendant la Restauration. Selon un contemporain, elle fut fondue pour réaliser le Monument à Louis XIV de la place des Victoires de [6], toutefois, selon le musée d'Orsay, le métal a été utilisé pour fondre la statue équestre d'Henri IV de sur le pont Neuf[7].

La même année, le goguettier Émile Debraux composa une chanson : La Colonne, à la gloire de la colonne et de Napoléon Ier. Elle eut immédiatement un très grand succès. Cette chanson lança son auteur et connut durant longtemps la célébrité[8]. Elle est à présent tout à fait oubliée par le public.

 
Carlo Canella, Louis-Philippe inaugurant la statue de Napoléon sur la colonne Vendôme, Paris, musée Carnavalet.

Sous la monarchie de Juillet, une nouvelle statue de l'empereur, en « petit caporal », par Charles Émile Seurre — aujourd'hui aux Invalides — est placée au sommet de la colonne le , en présence de Louis-Philippe, soucieux de capter à son profit un peu de la gloire de l'Empire.

Napoléon III, estimant que cette précieuse statue était en péril au sommet de la colonne, la fit déposer et remplacer en 1863 par une copie de la première statue en empereur romain de Chaudet, réalisée par le sculpteur Auguste Dumont. La statue fut exposée sur un piédestal au rond-point de Courbevoie jusqu'au siège de Paris en puis déboulonnée et mise en sécurité[9],[10],[11].

Destruction pendant la Commune

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Renversement par les Communards de la colonne Vendôme portant la statue de l'empereur Napoléon Ier, le .

Karl Marx a deviné l'effondrement de la colonne Vendôme. Cette prédiction a été donnée par lui dans le pamphlet politique Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte de  : cette brochure, fortement critique de la figure politique de Napoléon III, se termine par les mots : « Mais si le manteau impérial tombe finalement sur les épaules de Louis Bonaparte, la statue de bronze de Napoléon tombera de la hauteur de la colonne Vendôme »[12]. En , Karl Marx a salué l'accomplissement de sa prophétie historique.

Après la proclamation le de la Troisième République, le peintre Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le demandant « à déboulonner la colonne, ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». Il a l'intention de la faire reconstruire aux Invalides, pour y édifier un monument surmonté d'un bonnet phrygien et dédié à la République universelle[13]. Cette demande reste sans effet.

Lors de l'insurrection de la Commune de Paris, les motivations deviennent plus radicales. Un décret du est publié dans le Journal officiel de la République française édité par la Commune[14] :

« La Commune de Paris, considérant que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire, une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes de la République française, la fraternité, décrète :

Article unique. La colonne Vendôme sera démolie[15]. »

La démolition avait été prévue pour le , jour anniversaire de la mort de Napoléon[16] ; la situation militaire a empêché de tenir ce délai. Plusieurs fois repoussée, la cérémonie a lieu le  : la colonne est abattue, avec difficultés, à 17 h 30, sous les acclamations des Parisiens présents[17]. Les plaques de bronze sont récupérées. Le globe de la victoire original de est perdu. Le photographe Bruno Braquehais réalise une série de clichés intitulée La Chute de la colonne Vendôme. L'épisode est évoqué avec désolation par Victor Hugo dans L'Année terrible de [note 1].

Reconstruction en 1873

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Reconstruction de la colonne, en .

Après la chute de la Commune, le nouveau président de la République, le maréchal de Mac Mahon, décide en de faire reconstruire la colonne Vendôme aux frais de Gustave Courbet (soit 323 091,68 francs selon le devis établi). Gustave Courbet obtient de payer près de 10 000 francs par an pendant 33 ans. Il meurt le , la veille de recevoir la première traite à payer, d'une maladie de foie aggravée par son intempérance[18]. La reconstruction de la colonne est entreprise en et terminée en par l'architecte Alfred-Nicolas Normand[19]. L'entreprise Gaget Gauthier et Cie, sise 25, rue de Chazelles, est chargée du chantier[20].

Le , une chronique de Chrysale (Albert Blanquet) dans La Liberté[21] critique le fait que cette reconstruction n'ait pas pris en compte les plans originaux de Lepère et Gondouin. Une copie de ceux-ci avait pourtant été proposée par l'architecte Dusillion, qui, en contrepartie, aurait souhaité diriger les travaux à titre gracieux[22].

Restauration

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La colonne sous les échafaudages en pendant sa restauration.

En -, la colonne Vendôme est l'objet d'une campagne de restauration dirigée par Christophe Bottineau, architecte en chef des monuments historiques, intégralement financée par l'hôtel Ritz. L'objet de la conservation-restauration était de redonner sa lisibilité à l'ouvrage, par le retrait des encroûtements et des empoussièrements et par l'équilibrage des nuances par un nettoyage sélectif et par l'application de patines ponctuelles. La restauration de la colonne Vendôme a compris la restauration des bronzes ainsi que celle des ouvrages de serrurerie et de ferronnerie, des couvertures et des maçonneries[23],[24].

Notes et références

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  1. Dans L'Année terrible, Victor Hugo exprime de la façon suivante son effarement et son affliction devant la mise à bas de la colonne Vendôme, laquelle, certes élevée sur ordre de Louis-Philippe, était aussi et surtout, en particulier par ses sculptures, le témoin et le dépositaire de l'épopée et de la gloire du peuple français, au-delà de l'exploitation qui a pu en être faite par les « Césars » (N.B. l'autre des deux monuments ici évoqués est l'Arc de Triomphe) :

    « MAI. LES DEUX TROPHÉES
    De là deux monuments élevés à ta gloire,
    Le pilier de puissance et l'arche de victoire,
    Qui tous deux sont toi-même, ô peuple souverain,
    L'un étant de granit et l'autre étant d'airain.
    [...]
    La grande France est là ! Qu'importe Bonaparte !
    Est-ce qu'on voit un roi quand on regarde Sparte ?
    Ôtez Napoléon, le peuple reparaît.
    Abattez l'arbre, mais respectez la forêt.
    Tous ces grands combattants, tournant sur ces spirales,
    Peuplant les champs, les tours, les barques amirales,
    Franchissant murs et ponts, fossés, fleuves, marais,
    C'est la France montant à l'assaut du progrès.
    Justice ! ôtez de là César, mettez-y Rome.
    Qu'on voie à cette cime un peuple et non un homme ;
    [...]
    Respect à nos soldats, rien n'égalait leurs tailles ;
    La révolution gronde en leurs cent batailles ;
    La Marseillaise, effroi du vieux monde obscurci,
    S'est faite pierre là, s'est faite bronze ici ;
    De ces deux monuments sort un cri : Délivrance !
    [...]
    Quoi ! de nos propres mains nous achevons la France !
    Quoi ! c'est nous qui faisons cela ! nous nous jetons
    Sur ce double trophée envié des Teutons,
    Torche et massue aux poings, tous à la fois, en foule !
    C'est sous nos propres coups que notre gloire croule !
    Nous la brisons, d'en haut, d'en bas, de près, de loin,
    Toujours, partout, avec la Prusse pour témoin !
    etc. »

    L'Année terrible (Mai. I. Les Deux Trophées), éd. Michel Lévy frères, Paris , p. 155-160. Gravures de Daniel Vierge et de Léopold Flameng.
    N.B. : l'édition princeps est de , également parue chez Lévy Frères, mais avec d'autres illustrations.

Références

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  1. « Colonne Vendôme », notice no PA00085790, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. 176 à 185 suivant les sources.
  3. Jean-Marie Darnis, « Autour de la colonne de la Grande armée », sur napoleon.org, Fondation Napoléon.
  4. Amédée Burat, Géologie appliquée ou Traité de la recherche et de l'exploitation des minéraux utiles, 1843, (Livre numérique Google)
  5. Traduction contestée avec un humour ravageur par Alexandre Dumas dans l'une de ses causeries : Causeries - Chapitre X : «  Ah ! qu'on est fier d'être français ».
  6. Mémoires relatifs à la Révolution française. Mémoires de Lombard de Langres, ancien ambassadeur en Hollande. Ladvocat, libraire, 1823, Tome II, p. 70.
  7. France Debuisson / Musée d'Orsay, « Colonne Vendôme, ou Colonne de la Grande Armée, ou Monument à Napoléon Ier », sur À nos grands hommes, (consulté le ).
  8. Gaetano Manfredonia, La chanson anarchiste en France des origines à  : “Dansons la Ravachole !”, Paris, L'Harmattan, , 445 p. (ISBN 2-7384-6080-1), p. 32 [lire en ligne].
  9. Carte postale montrant la statue surmontant autrefois la colonne Vendôme dressé sur un piédestal au rond-point de Courbevoie.
  10. Histoire de La Défense.
  11. 1958 – Histoire de la Défense.
  12. Marx, K., et Engels, F. collection complète de compositions. De Moscou. 2e ed., vol. 8, p. 217.
  13. Charles Fegdal, Dans notre vieux Paris, Paris, Librairie Stock, Delamain, Boutelleau & Cie, , page 68.
  14. Décret du , JORF, no 103, , p. 275, sur Gallica.
  15. Caroline Doridot, « Le drapeau rouge au XIXe siècle : Focus sur la Révolution de 1848 et la Commune », sur classes.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France, Action pédagogique (version du sur Internet Archive), p. 5.
  16. Charles Chassé, Napoléon par les écrivains, Paris, Hachette, , 264 p., p. 174 [lire en ligne].
  17. « Destruction de la colonne Vendôme », sur RaspouTeam.org, (consulté le ).
  18. Lucien Descaves, « Chroniques Historiques : Gustave Courbet et la Colonne Vendôme », sur luciendescaves.fr, (consulté le ).
  19. Musée Carnavalet, « Reconstruction de la Colonne Vendôme », sur carnavalet.paris.fr (version du sur Internet Archive).
  20. Denis Cosnard, « La Liberté éclairant la rue de Chazelles », sur lafabriquedeparis.blogspot.fr, (consulté le ).
  21. Chrysale (Albert Blanquet), « Hommes et Choses », La Liberté,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  22. Georges Mayrant, « Revue du jour », Le Gaulois, vol. 6, no 1894,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  23. Valérie Bougault, « Du haut de la colonne Vendôme », Connaissance des arts, no 681 « Le patrimoine en France en  »,‎ , p. 86–87 (lire en ligne).
  24. Sophie Humann, « Une épopée de bronze », Figaro Histoire, no 24,‎ , p. 126–129.

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • David Bordes, Jean-Paul Nerrière, Laurent Baridon, Claire Maingon et Antoine de Meaux (préf. Jean Tulard, photogr. David Bordes), La Colonne Vendôme : La Grande Armée de bronze, Paris, Norma, , 279 p. (ISBN 978-2-37666-046-0).
  • Alfred Normand et Charles Normand, « La colonne Vendôme », Bulletin de la Société des amis des monuments parisiens, t. 11,‎ , p. 128–149 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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