Champniers-et-Reilhac

commune française du département de la Dordogne
(Redirigé depuis Champniers-Reilhac)

Champniers-et-Reilhac (nom officiel), ou Champniers-Reilhac (nom local), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Elle jouxte la Haute-Vienne.

Champniers-et-Reilhac
Champniers-et-Reilhac
Le village de Champniers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Daniel Védrenne
2020-2026
Code postal 24360
Code commune 24100
Démographie
Gentilé Champniérois
Population
municipale
482 hab. (2021 en évolution de +0,84 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 21″ nord, 0° 43′ 50″ est
Altitude Min. 185 m
Max. 360 m
Superficie 20,40 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Champniers-et-Reilhac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Champniers-et-Reilhac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Champniers-et-Reilhac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Champniers-et-Reilhac
Liens
Site web Site officiel

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie

modifier

Généralités

modifier

La commune de Champniers-et-Reilhac est située en Nontronnais, tout au nord du département de la Dordogne. En distances orthodromiques, elle se trouve 45 km à l'est d'Angoulême et autant au sud-ouest de Limoges. Elle est arrosée par le Trieux et son affluent le Nauzon.

Le bourg de Champniers, à la jonction des routes départementales (RD) 90, 110, 111 et 675, est situé, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est de Piégut et dix-huit kilomètres à l'est de Montbron en Charente. Le village de Reilhac est situé trois kilomètres au nord-ouest de Champniers.

Communes limitrophes

modifier

La commune est limitrophe de cinq communes, dont deux dans le département de la Haute-Vienne. À l'est, la commune de Marval, également située en Haute-Vienne, est distante du territoire communal d'environ 200 mètres.


Géologie et relief

modifier

Géologie

modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Champniers-et-Reilhac est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 710 - Montbron » et « no 711 - Châlus » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

 
Carte géologique de Champniers-et-Reilhac.

Relief et paysages

modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 185 m[6] au nord-ouest, en amont du Moulin de Leymeronie, là où le Trieux et le Nauzon confluent en limite de Busserolles et de Maisonnais-sur-Tardoire, et 360 m[6] à l'extrême-est, en limite de Saint-Mathieu et de Saint-Barthélemy-de-Bussière[7].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[10],[11].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,40 km2[6],[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,13 km2[3].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Trieux, le Nauzon, le ruisseau de l'Étang Grolhier, le ruisseau de la Francherie, le ruisseau de l'Étang Neuf et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 69 km de longueur totale[16],[Carte 1].

Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[17],[18]. Il traverse la commune du sud au nord-ouest sur près de sept kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle sur trois kilomètres et demi, en deux tronçons, face à Piégut-Pluviers et Busserolles.

Son affluent de rive droite la Francherie prend sa source dans le sud du territoire communal qu'il arrose sur près de trois kilomètres.

Le Nauzon, d'une longueur totale de 11,62 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Saint-Mathieu et se jette dans le Trieux en rive droite, en limite de Champniers-et-Reilhac et de Maisonnais-sur-Tardoire, face à Busserolles[19],[20]. Il borde la commune au nord sur plus de huit kilomètres, face à Saint-Mathieu et Maisonnais-sur-Tardoire.

Son affluent de rive gauche le ruisseau de l'Étang Neuf sert de limite territoriale au nord-est sur près de deux kilomètres face à Saint-Mathieu.

Le ruisseau de l'Étang Grolhier, affluent de rive gauche du Trieux, borde la commune au sud-ouest sur plus d'un kilomètre. Il forme la retenue de l'étang Grolhier, réserve ornithologique d'une superficie d'environ 27 hectares[21] qui se situe, pour sa partie sud-est, sur la commune.

Gestion et qualité des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[24]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Poitou-Charentes » et « Aquitaine, Gascogne »[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[26]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Champagnac-la-Rivière à 14,79 km à vol d'oiseau[27], est de 0,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 0,0 mm[28],[29]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[30].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Champniers-et-Reilhac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle est située hors unité urbaine[32] et hors attraction des villes[33],[34].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (41,6 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 4] (0,3 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Villages, hameaux et lieux-dits

modifier

Outre les bourgs de Champniers et de Reilhac proprement dits, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[36] :

  • Belair
  • Beyranne
  • le Bost
  • les Brousses
  • le Calvaire
  • la Chabanne
  • la Chabroulie
  • Chante Louve
  • la Chapaudie
  • Chèvre Morte
  • chez Gonneau
  • chez Tendeau
  • le Cluzeau
  • la Coudenie
  • les Fougères
  • la Francherie
  • le Grafeuil
  • le Grand Bost
  • Gué du Bost
  • les Juries
  • Laubergie
  • les Maisonnettes
  • Maisonneuve
  • Maison Seule
  • Marcillac
  • les Métairies
  • le Moulin de la Chabroulie
  • Papey
  • la Parentie
  • la Petite Chabane
  • les Petites Brousses
  • les Petits Moulins
  • les Prades
  • le Puy
  • Puyfaud
  • les Simonies
  • les Tamouzies
  • la Trémoulie.

Prévention des risques

modifier

Le territoire de la commune de Champniers-et-Reilhac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].

Risques naturels

modifier

Champniers-et-Reilhac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[39]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[40],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[37].

Risque particulier

modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Champniers-et-Reilhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

Toponymie

modifier
 
Panneau d'entrée à Champniers-et-Reilhac.

Champniers-et-Reilhac est le nom officiel de la commune[43], mais localement, elle est parfois nommée Champniers-Reilhac[44].

« Champniers » signifie « champs noirs », alors que « Reilhac » correspond au « domaine de Regulius », nom d'un personnage gallo-roman auquel a été ajouté le suffixe -acum[45].

En occitan, la commune porte le nom de Champs Niers e Relhac[46].

Histoire

modifier

La voie antique de Périgueux à Poitiers passe près de Reilhac. Une villa gallo-romaine a été découverte en 1922 près de l'étang des Petits Moulins[47] alimenté par le Trieux, en bordure sud de la commune.

Si les premières mentions connues des lieux remontent au XIVe siècle sous les formes « Champnier » et Relhacum, les églises des deux sites ont été bâties deux siècles auparavant[45],[47]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village de Reilhac est identifié sous le nom de Reilliat[48].

En 1805, les communes de Champniers et de Reilhac fusionnent sous le nom de Reilhac-et-Champniers[49]. À la suite du transfert du chef-lieu de la commune de Reilhac vers Champniers en 1847, Reilhac-et-Champniers prend le nom de Champniers-et-Reilhac[49].

Politique et administration

modifier

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

Dès 1790, la commune de Champniers a été rattachée au canton de Bussière qui dépendait du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton devient le canton de Bussière-Badil, dépendant de l'arrondissement de Nontron[6]. En 1805, la commune est intégrée à celle de Reilhac-et-Champniers puis, à la suite du transfert du chef-lieu de Reilhac vers Champniers, la commune devient Champniers-et-Reilhac en 1847[6].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, le canton de Nontron disparaît aux élections départementales de mars 2015[50]. La commune est alors rattachée au canton du Périgord vert nontronnais, dont le bureau centralisateur reste fixé à Nontron.

Intercommunalité

modifier

Fin 2000, Champniers-et-Reilhac intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale

modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[51],[52].

Liste des maires

modifier
 
L'étage du bâtiment de la mairie.
Liste des maires successifs[53]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1882 ou avant) mars 1890 Numa du Plantier[Note 5]    
avril 1890 juin 1890 Aimé Jardry[Note 5]    
août 1890 1896 Raymond Barbe    
1896 mai 1901 Charles Dubouché[Note 6]    
mai 1901 septembre 1910 Albert Grandchamp    
septembre 1910 1917 Pierre Marcillaud   Négociant
1917 1918 Antoine Martial    
1918 mai 1925 Jean Lavaure    
mai 1925 mars 1959 Henri Bourdeau (dit Lavoix)    
mars 1959 mars 1971 Artur de La Rochefoucauld    
mars 1971 mars 1977 Germain Lhomme    
mars 1977 mars 1983 Jean Giraud    
mars 1983 mars 2008 Marc Robert    
mars 2008[54]
(réélu en juillet 2020)
En cours Daniel Védrenne DVD[55] Artisan charpentier couvreur

Équipements et services publics

modifier

Enseignement

modifier

En 2013, Champniers-et-Reilhac est organisée en regroupement pédagogique intercommunal[56] (RPI) avec la commune de Piégut-Pluviers au niveau des classes de primaire. La commune se charge des classes de cours élémentaire, le cours préparatoire et les classes de cours moyen s'effectuant à Piégut-Pluviers.

Justice

modifier

Dans le domaine judiciaire, Champniers-et-Reilhac relève[57] :

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Les habitants de Champniers-et-Reilhac se nomment les Champniérois[58]

La commune de Champniers a existé jusqu'en 1805, date à laquelle elle a fusionné avec celle de Reilhac sous le nom de Reilhac-et-Champniers, jusqu'en 1847, année lors de laquelle la commune prend le nom de Champniers-et-Reilhac.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

En 2021, la commune comptait 482 habitants[Note 7], en évolution de +0,84 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
8108161 1161 1361 0851 1401 0261 1361 136
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 1261 1821 1471 1301 1191 060991986918
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
859788750694661554548544533
2006 2007 2012 2017 2021 - - - -
511508500455482----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

modifier

En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 178 personnes, soit 37,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-six) a légèrement diminué par rapport à 2010 (vingt-sept) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,4 %.

Établissements

modifier

Au , la commune compte 60 établissements[63], dont 31 au niveau des commerces, transports ou services, treize dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, six dans l'industrie, et quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[64].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine naturel

modifier
 
L'étang des Petits Moulins, alimenté par le Trieux.

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[68] depuis la création de celui-ci en 1998[69], adhésion renouvelée en 2011[70].

Sur le territoire communal, les vallées du Trieux et de trois de ses affluents, le Nauzon, le ruisseau de la Francherie et le ruisseau de l'Étang Grolhier, sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux » dont la flore est constituée de près d'une quarantaine d'espèces de plantes, dont quatre sont considérées comme déterminantes : l'adoxe musquée, ou moscatelline, ou muscatelle (Adoxa moschatellina), la corydale à bulbe plein (Corydalis solida), l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[71],[72].

Au sud-ouest du territoire communal, l'étang Grolhier est partagé entre les communes de Busserolles (10,7 hectares), Champniers-et-Reilhac (4,2 hectares) et Piégut-Pluviers (7,5 hectares). L'étang est au centre d'un site inscrit pittoresque de 233 hectares depuis 1979[73].

Personnalités liées à la commune

modifier

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13],[14]
  3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, la Samaritaine, affluent de rive droite du Nauzon, n'arrose pas la commune de Champniers-et-Reilhac située entièrement en rive gauche.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. a et b Décédé en fonctions.
  6. Démissionnaire.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Champniers-et-Reilhac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Champniers-et-Reilhac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Champniers-et-Reilhac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 710 - Montbron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  6. a b c d e et f Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Champniers-et-Reilhac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  16. « Fiche communale de Champniers-et-Reilhac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  17. « Confluence Trieux-Tardoire près du Moulin de Vergnas » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2022)..
  18. Sandre, « le Trieux »
  19. « Confluence Nauzon-Trieux à l'est du Moulin de Leymeronie » sur Géoportail (consulté le 26 juillet 2022)..
  20. Sandre, « le Nauzon »
  21. Étang Grolhier, Comité départemental du Tourisme de la Dordogne, consulté le .
  22. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  23. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  25. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  26. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  27. « Orthodromie entre Champniers-et-Reilhac et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  28. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Champagnac-la-Rivière) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  29. « Station Météo-France « Deauville » (commune de Champagnac-la-Rivière) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  30. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  31. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  32. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  33. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  36. « Champniers-et-Reilhac » sur Géoportail (consulté le 28 mai 2015)..
  37. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Champniers-et-Reilhac », sur Géorisques (consulté le ).
  38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  39. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  40. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  41. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  42. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  43. Code officiel géographique de Champniers-et-Reilhac sur le site de l'Insee, consulté le 22 juillet 2013.
  44. Champniers Reilhac sur le site de l'Office de tourisme intercommunal du Haut-Périgord à Piégut, consulté le 24 mai 2015.
  45. a et b Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 96.
  46. Le nom occitan des communes du Périgord - Champs Niers e Relhac sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 19 septembre 2021.
  47. a b et c L'histoire sur le site officiel de Champniers-et-Reilhac, consulté le 5 février 2013.
  48. « Reilliat » sur Géoportail (consulté le 24 mai 2015)..
  49. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Reilhac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  50. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  51. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 30 août 2020.
  52. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
  53. Registres de délibérations communales (période 1882-1983) de la mairie de Champniers-et-Reilhac, vus le 25 juillet 2013.
  54. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 16 août 2014.
  55. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 6.
  56. École élémentaire publique à Champniers-et-Reilhac sur le site de l'académie de Bordeaux, consulté le 25 juillet 2013.
  57. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  58. Fiche de Champniers-et-Reilhac sur le site de l'Union des maires de la Dordogne, consulté le 28 mai 2015.
  59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  60. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  61. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  62. Dossier complet - Commune de Champniers-et-Reilhac (24100) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 4 septembre 2018.
  63. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
  64. Dossier complet - Commune de Champniers-et-Reilhac (24100) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 4 septembre 2018.
  65. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 72.
  66. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 233.
  67. « Église Saint-Paul de Reilhac », notice no PA00082469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 février 2013.
  68. Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 5 mai 2019.
  69. Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  70. Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 mai 2019.
  71. [PDF] Vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux, INPN, consulté le 5 mai 2019.
  72. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012831, INPN, consulté le 5 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
  73. [PDF] Étang de Grolhier sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 5 mai 2019.
  74. « Décès de Fernand Dupuy », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).