Bataille du bois du Détroit

La bataille du bois du Détroit a lieu le lors de la guerre de Vendée.

Bataille du bois du Détroit

Informations générales
Date
Lieu Saint-Martin-des-Noyers
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
François Athanase Charette de La Contrie
Forces en présence
Inconnues 1 500 à 3 000 hommes[1],[2]
Pertes
Inconnues Inconnues

Guerre de Vendée

Batailles

Coordonnées 46° 43′ 21″ nord, 1° 10′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
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Bataille du bois du Détroit
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Bataille du bois du Détroit
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Bataille du bois du Détroit

Déroulement

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Le lendemain de la bataille des Quatre Chemins de l'Oie, les troupes vendéennes de Charette tentent une embuscade à une colonne républicaine dans les bois du Détroit entre Saint-Martin-des-Noyers et La Ferrière[3]. Mais l'attaque est trop précipitée et les Vendéens sont repoussés, abandonnant tout leur butin pris la veille à L'Oie[3]. D'après Lucas de La Championnière, les Vendéens délivrent cependant deux femmes le même jour[3],[A 1]. Selon René Bittard des Portes, il pourrait s'agir de Madame de Montsorbier et de sa sœur, Mademoiselle de Voyneau[5]. Le lendemain du combat, Charette regagne Saligny[3].

  1. « Nos soldats ne jouirent pas longtemps des nombreuses prises faites dans le camp ; une colonne ambulante, que nous attaquâmes imprudemment le lendemain, dans les bois du Détroit, les leur fit totalement restituer, et gagna de plus une grande quantité de sabots durant l'espace des deux lieues de poursuite.

    Nous avions pris dans le combat de la veille plusieurs femmes hollandaises dont quelques-unes étaient fort belles ; on avait décidé le matin, qu'on les reconduirait vers leur camp pour qu'elles puissent rejoindre leurs maris ; nous rendîmes aussi la liberté à deux dames de notre connaissance que nous trouvâmes dans le bois du Détroit aux prises avec plusieurs républicains ; notre arrivée les sauva en partie de la brutalité du vainqueur[4]. »

    — Mémoires de Pierre-Suzanne Lucas de La Championnière.

Références

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  1. Dumarcet 1998, p. 533.
  2. Chassin, t. II, 1899, p. 208-209.
  3. a b c et d Dumarcet 1998, p. 488.
  4. Lucas de La Championnière 1994, p. 135.
  5. Dumarcet 1998, p. 490.

Bibliographie

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