Aspres-sur-Buëch

commune française du département des Hautes-Alpes
(Redirigé depuis Aspres-lès-Veynes)

Aspres-sur-Buëch [aspʁ syʁ bɥɛʃ] est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Aspres-sur-Buëch
Aspres-sur-Buëch
Tour dominant le village.
Blason de Aspres-sur-Buëch
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Françoise Pinet
2020-2026
Code postal 05140
Code commune 05010
Démographie
Gentilé Aspriens
Population
municipale
806 hab. (2021 en évolution de −3,12 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 28″ nord, 5° 45′ 01″ est
Altitude Min. 727 m
Max. 2 063 m
Superficie 42,65 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
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Aspres-sur-Buëch
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Aspres-sur-Buëch

Géographie

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Entourée par les communes d'Aspremont, La Faurie, et Veynes, Aspres-sur-Buëch est située à 26 km au sud-ouest de Gap. Elle est située à 750 mètres d'altitude. La commune culmine à 1 492 mètres, sur les crêtes dominant le bois de Saint-Apôtre. Le Buëch, dans sa branche du Grand Buëch, affluent de la Durance et sous-affluent du Rhône, traverse le village.

Communications et transports

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La commune est située à l'intersection de la départementale 1075 (ancienne route nationale 75) reliant Grenoble à Sisteron par le col de la Croix-Haute et de l'axe constitué par les D 993 et 994A puis 994 reliant Valence à Gap et Briançon.

La commune est dotée d'une gare ferroviaire desservie par les trains express régionaux reliant Grenoble à Gap (TER Rhône-Alpes)[Note 1] et sur la ligne Paris - Briançon (par Valence).

Hydrographie

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La commune est arrosée par le Buëch, ainsi que par le canal des Patègues. Elle fait intégralement partie du bassin versant du Rhône.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Faurie », sur la commune de La Faurie à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 9,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 950,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,4 °C, atteinte le [Note 2],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Aspres-sur-Buëch est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), terres arables (5,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous la forme de Asperis en 1171[13].

Cette commune s'appelait autrefois Aspres-lès-Veynes.

Aspres-sus-Buëch en occitan.

L'adjectif occitan aspre, directement dérivé du latin asper, désigne, comme le français âpre, ce qui est dur, rude, rêche, raboteux, au sens propre ou figuré. Un « aspre mont » est une montagne d'aspect rude. Il est également admis que le terme aspres signifie « terrasses ». Les toponymes qui en dérivent sont généralement des « hauteurs escarpées »[13].

L’appellation sur-Buëch fait référence à la rivière qui traverse la commune.

Histoire

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Le site est occupé depuis le néolithique (grottes des gorges d’Agnielles). Oppidum gaulois (Serres-la-Croix), puis camp romain (montagne des Eygaux). Le bourg, propriété des comtes de Die, fut rétrocédé au XIIe siècle aux Aix-Artaud de Montauban.

Au XIe siècle, le monastère de Saint-Géraud d’Aurillac y créa un prieuré sous le patronage de saint Géraud. Le retable provient de l’ancienne chartreuse de Durbon (biens dispersés à la Révolution).

En 1939-1940, des Républicains fuyant la guerre d'Espagne ont été regroupés sous surveillance à « Pont la Dame »[Note 4], qui est depuis un centre de formation de jeunes à la conduite de véhicules de travaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy y installa un centre de rassemblement.

Pour préparer le débarquement de Provence, deux équipes Jedburgh sont parachutées les 8 et 9 août afin d’agir sur les arrières allemandes, et notamment sur les voies de communication. Disposant de 3 000 FFI, elles prennent le contrôle de la RN 96 qui permet de remonter la vallée de la Durance de Manosque à Veynes[14]. Au cours des opérations suivant le débarquement, les forces alliées franchissent très tôt les premières défenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de débordement, afin de couper les voies de retraite à la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 août de Vidauban[15], libère Sisteron le 19 août[16] et continue en direction de Gap d’un côté[17], et vers Crest de l’autre, en passant vers Aspres-sur-Buech. Un groupe allemand y mène un combat de retardement, mais ne résiste qu’une journée : le bilan est de 6 tués et 11 blessés du côté allié et au moins 21 tués du côté allemand[18].

Aspres-sur-Buëch est donc libérée le 20 août. Pendant quelques mois, un centre logistique américain y est installé[17].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 mars 2001 Alain Didier    
mars 2001 mars 2008 Michel Reynaud    
mars 2008 2010[20] Jean-Pierre Boivin    
2010 En cours Françoise Pinet[21],[22]   Ancienne cadre

Intercommunalité

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Après avoir été le siège de la communauté de communes du Haut Buëch, Aspres-sur-Buëch fait partie depuis le de la communauté de communes Buëch Dévoluy[23].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 806 habitants[Note 5], en évolution de −3,12 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
768707766702744750800801830
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7967457316728087321 201838750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
659677691607560569603719673
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
703750696773743762725722804
2014 2019 2021 - - - - - -
830803806------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Porche de l'église du XIIe siècle.
 
Tour-horloge.

Économie

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Agriculture

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Tourisme

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Commerces et artisanat

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • La mairie arbore un cadran solaire contemporain réalisé par des moines orthodoxes.

Personnalités liées à la commune

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  • Pierre Lachau, ancien député des Hautes-Alpes, membre du Conseil des Cinq-Cents, né à Aspres en 1746.
  • Antoine Aubanel (1720-1804), grand-père du poète Théodore Aubanel.
  • Dr Pierre Poujol, ancien médecin de la ville
  • Françoise Poujol, ancienne pharmacienne et ancienne élue.

Héraldique

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  Blason
Écartelé : au 1er et au 4e d'or au sautoir de gueules, au 2e et au 3e de gueules à quatre coquilles d'or ordonnées en losange[28].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Martine L. Jacquot, Il était une fois Agnielles, Les Presses du Midi, .
  • Jean-Pierre Mouton, Aspres-sur-Buëch. Un témoignage en images, Édition communale, .

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les TER reliant Valence à Gap et Briançon transitent sans arrêt en gare d'Aspres.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un complément informatif, des réfugiés espagnols furent internés (ils ne pouvaient sortir) jusqu'en juin 1942.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Aspres-sur-Buëch et La Faurie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Faurie », sur la commune de La Faurie - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Faurie », sur la commune de La Faurie - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gap », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Stéphane Gendron, Les noms de lieux en France : essai de toponymie, , p. 198.
  14. Henri Julien (dir.), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, (ISBN 2-909800-68-7), p. 250.
  15. Henri Julien, op. cit., p. 80.
  16. Henri Julien, op. cit., p. 251.
  17. a et b Henri Julien, op. cit., p. 252.
  18. Guy Reymond, Ça sentait la liberté et l’espérance, Les Petites affiches, , p. 138.
  19. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
  20. « Démission du maire Jean-Pierre Boivin », sur le site du quotidien Le Dauphiné libéré, 19 décembre 2009.
  21. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  22. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  23. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de communauté de communes du Buëch - Dévoluy par fusion des communautés de communes du Buëch-Dévoluy et du Haut-Buëch »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-008, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. Jean-Charles d'Amat, Armorial des communes des Hautes-Alpes, Société d'étude des Hautes-Alpes, , 46 p.