Amélie Oudéa-Castéra

haute fonctionnaire, femme politique et joueuse de tennis française

Amélie Oudéa-Castéra (/ameli udeakasteʁa/[a] Écouter), née Castéra le à Paris 14e (France), est une haute fonctionnaire, administratrice de société et femme politique française.

Amélie Oudéa-Castéra
Illustration.
Amélie Oudéa-Castéra en 2024.
Fonctions
Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques

(2 ans, 4 mois et 1 jour)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gabriel Attal
Gouvernement Borne
Attal
Prédécesseur Roxana Maracineanu (ministre déléguée)
Successeur Gil Avérous
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

(28 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Gouvernement Attal
Prédécesseur Gabriel Attal
Successeur Nicole Belloubet
Biographie
Nom de naissance Amélie Claire Castéra
Date de naissance (46 ans)
Lieu de naissance 14e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique RE
Conjoint Frédéric Oudéa (depuis 2006)
Famille Patrice Duhamel (oncle)
Alain Duhamel (oncle)
Nathalie Saint-Cricq (tante par alliance)
Benjamin Duhamel (cousin germain)
Diplômée de Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Paris
ESSEC
ENA
Profession Haute fonctionnaire
Ministres français des Sports et des Jeux Olympiques

Joueuse de tennis de haut niveau entre ses 14 et 18 ans, elle est ensuite magistrate à la Cour des comptes.

Elle effectue ensuite une carrière à la direction de deux entreprises du CAC 40 : Axa et Carrefour, puis est directrice générale de la Fédération française de tennis de 2021 à 2022.

Le , elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques dans le gouvernement Élisabeth Borne.

Le , tout en conservant ce portefeuille, elle est nommée aussi ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, dans le gouvernement Gabriel Attal. Elle crée la polémique dès sa nomination, notamment à cause de ses propos concernant l'école publique, ainsi qu'en raison de différents conflits d'intérêts. Elle est remplacée à ce poste par Nicole Belloubet moins d'un mois plus tard, le et reste ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques jusqu'au 21 septembre 2024.

Biographie

modifier

Origine et famille

modifier

Amélie Claire Castéra naît le dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Richard Castéra, directeur de Publicis et haut fonctionnaire, et de Dominique Duhamel, directrice des ressources humaines[1],[2]. Elle est la nièce du médecin Jean-François Duhamel, des journalistes politiques Alain Duhamel et Patrice Duhamel[3] et, donc, nièce par alliance de Nathalie Saint-Cricq (épouse de Patrice)[4] et cousine du journaliste de BFM TV Benjamin Duhamel[3].

Le , elle épouse Frédéric Oudéa, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget[5], directeur général de la Société générale de 2008 à 2023 (PDG entre 2009 et 2015)[6] et président du conseil d'administration du laboratoire pharmaceutique Sanofi depuis [7]. De ce mariage sont nés trois fils[2],[8]. Selon Mediapart, elle forme avec son mari un couple « parangon des élites françaises »[7] et « qui raconte beaucoup de l’entre-soi des élites » selon Le Nouvel Obs[9], « engagé dans la vie publique »[10], y compris dans la polémique liée à la scolarisation de leurs enfants dans le privé[10],[11].

Parcours sportif

modifier

Amélie Castéra joue au tennis à haut niveau dès sa prime adolescence[12]. À 10 ans, elle est repérée par François Jauffret, directeur technique national, qui lance un système de formation sur-mesure confié à Jean-Luc Cotard, au stade Roland-Garros[12], avec scolarité aménagée, au lycée Victor-Duruy puis au lycée Jean-de-La-Fontaine. Son père, énarque, était capable d'« annuler un déjeuner pour venir la voir à l'entraînement à Roland-Garros »[3]. Elle s'illustre dans la catégorie des moins de quatorze ans en gagnant l'Orange Bowl en 1992. Chez les juniors, elle est demi-finaliste lors de l'US Open 1993, puis en 1994 à Roland-Garros et à Wimbledon. Elle détient également trois titres de championne de France dans les catégories jeunes[13].

Battue au troisième tour des qualifications de Roland-Garros en 1993, elle reçoit une invitation pour le tableau principal de l'édition suivante, s'inclinant au 1er tour face à la Belge Sabine Appelmans, 17e mondiale[12]. En , elle atteint son meilleur classement en simple en se hissant à la 251e place mondiale[3]. Elle met prématurément un terme à sa carrière sportive en , après avoir perdu un match de double en junior à Roland-Garros, avec Amélie Mauresmo comme partenaire[14].

Formation

modifier

Bachelière au lycée Jean-de-La-Fontaine (Paris 16e), Amélie Castera obtient ensuite une maîtrise en droit à l'université Panthéon-Sorbonne puis le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris, intégré en 1996 et de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)[2].

À 26 ans, elle sort diplômée en 2004 de l'École nationale d'administration dans la promotion Léopold-Sédar-Senghor, la même qu'Emmanuel Macron[15],[16],[17],[12].

Carrière

modifier

Cour des comptes de 2004 à 2007

modifier

À sa sortie en 2004 de l'École nationale d'administration, Amélie Castéra est nommée à la Cour des comptes[18],[19],[20], où elle exerce notamment les fonctions de rapporteur près la Cour de discipline budgétaire et financière (CDBF)[source secondaire nécessaire][21].

AXA de 2008 à 2018

modifier
 
Amélie Oudéa-Castéra en 2017

Au milieu des années 2000, elle est repérée par Daniel Bouton, PDG de la Société générale (auquel son mari succédera en 2009)[22]. Par la suite : elle quitte alors la Cour des comptes pour rejoindre Henri de Castries, baron du capitalisme français des années 2000 et patron emblématique du groupe Axa[20],[23]. Elle est directrice marketing puis digital d'Axa France à partir de 2008[20],[2], tout en ayant été nommée en 2009 au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport[24],[20].

À la direction d'AXA, elle est aussi membre du conseil d'administration de Plastic Omnium à partir de 2014 et de la société d'investissement Eurazeo en 2018[25],[26],[27]. Elle est rémunérée 50 000 euros par Plastic Omnium en 2021 pour sa présence à huit réunions, puis 20 000 euros en 2022 pour trois réunions, parallèlement aux 500 000 euros perçus annuellement de la FFT[28].

Parallèlement, elle restera fonctionnaire en disponibilité, membre du corps des magistrats de la Cour des comptes, jusqu’à sa démission le [29][source secondaire nécessaire].

Carrefour de 2018 à 2021

modifier

En 2018, elle cofonde[30] l'association « Rénovons le sport français »[31] et le futur premier ministre Jean Castex lui propose la direction de l'Agence nationale du sport, qu'il préside[20], mais elle décline[32],[33], préférant devenir administratrice et directrice e-commerce, data et transformation digitale du groupe d'hypermarchés Carrefour[34]. Sa rémunération y est de 1,4 million d'euros par an[35]. Elle y est recrutée par Alexandre Bompard[23], « le chouchou de l'establishment »[23], qui vante sa « culture du haut niveau, où la passion se vit avec l'exigence du résultat »[23].

Fédération française de tennis de 2021 à 2022

modifier

Début 2021, elle décide de former un ticket avec l'ex-joueur professionnel Gilles Moretton pour présenter une liste d'opposition aux élections à la Fédération française de tennis (FFT)[3], en dénonçant dans le quotidien Les Échos[3] les « apparatchiks de la balle jaune, Bernard Giudicelli et Jean Gachassin » et en souhaitant faire vivre le stade Roland-Garros toute l'année[3] ou encore remettre « le tennis dans la rue »[3].

Élu président en , Gilles Moretton la nomme le mois suivant directrice générale, en remplacement de Jean-François Vilotte[1],[36] même si elle a refusé cinq fois[3]. Il l'autorise à relever la rémunération de ce poste, à 35 000 euros nets par mois[37].

Elle quitte cette fonction quatorze mois après, en , après avoir été nommée ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques[38].

Parcours politique

modifier

Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques

modifier

En , son nom circule pour entrer au gouvernement, comme ministre des Sports[39],[40] puis de nouveau en 2018, en remplacement de Laura Flessel[41]. Il réapparaît en 2022 après la réélection d'Emmanuel Macron[42],[43].

Le , elle est nommée ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques au sein du gouvernement Élisabeth Borne[44].

Son mandat de ministre est marqué par d'importantes polémiques et de nombreuses affaires qui touchent les hautes sphères du sport français, avec la Fédération française de football (les affaires Noël Le Graët), la Fédération française de rugby (l'affaire Laporte-Altrad) et le Comité d'organisation de la Coupe du monde de rugby France 2023 (les affaires Claude Atcher), ainsi que les Jeux olympiques avec le Comité national olympique et sportif français (diverses polémiques autour de la présidence occupée par Brigitte Henriques)[45] et surtout, la Fédération française de tennis qu'elle dirigeait, marquée par 210 départs de salariés et des accusations de harcèlement, conflit d'intérêts et rémunérations disproportionnées. La ministre incite au départ des dirigeants du rugby et du football[46], qui ont lieu le pour Bernard Laporte (FFR), ancien ministre de Nicolas Sarkozy[47], et le pour Noël Le Graët (FFF), patron de longue date du football français[48]. En , Le Monde révèle que la ministre des Sports a rencontré secrètement la directrice générale de la Fédération française de football, le 9 janvier 2023, en pleine mission de l'inspection générale à la FFF[49].

Ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques

modifier

Le , elle devient ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse au sein du gouvernement Gabriel Attal, tout en conservant son portefeuille de ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques[50].

Les syndicats dénoncent le cumul de portefeuilles ministériels très importants, nécessitant, selon eux, chacun un ministre à temps plein[51].

Les polémiques autour de ses propos sur l’école publique et son conflit d'intérêts vis-à-vis du collège Stanislas la font chuter à la dernière place des personnalités politiques dans le baromètre mensuel Ipsos, avec seulement 6 % d'opinions favorables dans un sondage ayant eu lieu peu après sa nomination, du au [52]. Le , sous le feu de nombreuses critiques depuis sa nomination, elle accuse ses détracteurs de faire d'elle « le symbole d'une caste privilégiée à abattre »[53].

Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques

modifier

Lors du remaniement ministériel du , elle perd le ministère de l'Éducation nationale mais conserve son portefeuille précédent[54] aux sports. Elle se fait remarquer en pour avoir envoyé une lettre à des sénateurs en les félicitant de leurs réélections, les confondant avec les députés[55].

Polémiques et controverses

modifier

Finale de la Ligue des champions au Stade de France

modifier

En 2022, après les incidents et nombreux heurts au Stade de France en marge de la finale de la Ligue des champions, la gestion de l’événement par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra est mise en cause. La ministre des Sports attribue alors le problème à un très grand nombre de supporters venus sans billet, 30 000 à 40 000 selon elle[56], puis s'excuse pour ce chiffre disproportionné[57]. Le club de Liverpool demande notamment des explications aux autorités françaises[58],[59]. La presse anglaise voit dans cette thèse d'une fraude massive, une tentative maladroite « d'exonérer les autorités françaises d'une quelconque responsabilité dans le fiasco »[59]. Les ministres sont notamment visés par des banderoles des supporters de Liverpool pendant des matchs les traitant de « menteurs » pour une succession de commentaires sur ces derniers, après le fiasco[60],[61]. Le Liverpool Echo relève qu'Amélie Oudéa-Castera continue de « colporter le récit » d'un chaos provoqué par « les fans des Reds munis de faux tickets »[58]. Un an après, elle répond qu'elle n'a « jamais menti » au sens où elle ne s'est « jamais écartée des informations » dont elle disposait[62].

Rémunération et dysfonctionnements à la Fédération française de tennis

modifier

Élu président de la Fédération française de tennis (FFT) le , Gilles Moretton nomme dans la foulée, Amélie Oudéa-Castera au poste de directrice générale. Celle-ci avait appuyé sa candidature, et se sert de ce poste comme « tremplin » pour être nommée ministre un an après[63]. Le , Mediapart révèle qu'elle a perçu plus de 35 000 euros nets par mois à ce poste, ce qui apparait alors comme un montant excessif au regard des capacités de l’organisation[64]. Un décret du [65] la prive de tutelle sur la FFT, désormais placée sous l’autorité directe d'Élisabeth Borne[63].

Le , devant une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements dans le sport, Gilles Moretton, par ailleurs visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier pour « corruption » et « détournement de biens publics », a faussement indiqué devant les parlementaires qu'Amélie Oudéa-Castera a touché une rémunération « pas très éloignée » de celle de son prédécesseur Jean-François Vilotte[66]. Dans cette même audition, lorsqu’il est question de son salaire annuel de 500 000 euros, en tant que directrice générale de la Fédération française de tennis, elle déclare : « si je rapporte ma rémunération actuelle au volume d’heures que chaque semaine je m’enfourne, en bossant jour, nuit, week-ends, je ne suis pas bien payée »[67].

Interrogée le , la ministre explique à la même commission d'enquête avoir divisé par trois son salaire en passant de Carrefour à la FFT[68] et qu'« il n’y a pas d'argent du contribuable derrière [ma] rémunération », avant de reconnaître quelques heures plus tard, dans un courrier correctif adressé à la même commission que la FFT touchait bien des subventions publiques[69]. Le Monde souligne qu'elle venait de « tordre les faits » lors de son audition[69] et rappelle que son prédécesseur, Jean-François Vilotte (2018-2021), recevait 86 000E de moins par an, un salaire déjà estimé excessif[69],[70],[66]

Le comité d'éthique de la FFT « retient des griefs graves contre » sa direction[71] et de « nombreux conflits d'intérêts »[71]. Le comité social et économique (CSE) a lui lancé une alerte après deux signalements pour harcèlement moral visant la directrice générale[71]. Une dizaine de témoignages de salariés et d’élus de la FFT « décrivent une crise sociale majeure » depuis l’arrivée du duo Moretton-Oudéa, avec 110 départs, plus du quart des effectifs, en peu de temps[71],[63]. « Tout le monde a peur » et certains « font semblant d’aller bien pour ne pas risquer de perdre leur poste, car ils savent qu’ils peuvent être mis dehors en dix minutes », résume un cadre dans Le Monde[63].

Collège Stanislas

modifier

Le , au lendemain de sa nomination à l'Éducation nationale, L'Obs et Mediapart relèvent que les trois enfants d'Amélie Oudéa-Castéra sont scolarisés dans un établissement privé catholique huppé et réputé conservateur dont les pratiques éducatives ont été qualifiées de sexistes et homophobes, le collège Stanislas[72],[73],[74],[75], sur lequel une autre enquête de Mediapart avait déclenché une enquête administrative en [76]. La ministre est chargée de ce dossier, d'où un possible conflit d'intérêts qui l'amènera une semaine après à s'en dessaisir comme le préconise la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique[77].

Le , alors qu'Emmanuel Macron a pris la veille sa défense en conférence de presse[78], elle plaide la « bonne foi »[79], que Libération analyse comme une minimisation des faits[80]. Mediapart l'accuse même d'y avoir menti[81], car elle affirme que le rapport d'inspection sur Stanislas mentionne un seul cas d'homophobie[73]. Le rapport recense plusieurs cas de discours homophobes et sexistes de catéchistes[76] auxquels se sont ajoutées des humiliations visant une victime d'une agression sexuelle commise en dehors de l'établissement[76], ou encore des livrets de catéchèse écrivant que « l'avortement signifie […] toujours tuer volontairement une personne humaine innocente »[76]. De son côté, le chef d'établissement menace de « réagir devant la justice face à des accusations mensongères et diffamatoires »[82]. La Mairie de Paris suspend le son financement « obligatoire » de 1,3 million d'euros à Stanislas[83]. Des documents de 2011 attestant de cours homophobes sur l’homosexualité devant des classes de 1re, « disponibles sur le site de l’école jusqu’en 2013 » sont par la suite publiés dans la presse[b],[80].

Le , Mediapart dévoile qu'un certain nombre d'élèves de Stanislas, dont le fils aîné d'Amélie Oudéa-Castéra, ont bénéficié d'un système de cooptation leur permettant d'intégrer la classe préparatoire économique et commerciale de Stanislas en contournant le dispositif national public de Parcoursup[84] puis que la ministre a fait le choix de classes non mixtes[85], devenues très rares en France, existant seulement dans 0,07 % des 59 000 écoles[86],[87], alors que le Code de l’éducation donne mission à tous les établissements, publics comme privés, de « favoriser la mixité et l’égalité hommes-femmes »[85]. La ministre s'en défend, par la voix de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot, en expliquant qu'il s'agit d'un souhait de ses enfants[88].

Propos controversés sur l'école publique

modifier

Le , Amélie Oudéa-Castéra justifie le choix de la scolarisation de ses trois fils dans l'école privée Stanislas en évoquant l'expérience de son aîné à l'école publique Littré où elle aurait observé des absences notables de professeurs[89],[90],[91], déclenchant une polémique nationale sur la concurrence entre enseignement public et privé, et le manque de mixité sociale à l'école[92],[93]. Libération révèle par la suite que l'aîné de la ministre n'a été que six mois à l'école Littré, en petite section de maternelle, son institutrice affirme par ailleurs n'y avoir jamais été absente[91] et plusieurs parents d'élèves de l'époque, sans lien avec la ministre, dont le reporter Nicolas Poincaré[94], confirment qu'il n'y a jamais eu d'absences non remplacées dans cette école[91]. Le motif réel du passage au privé se révèle être le refus de l'établissement de lui faire sauter une classe[95],[96],[91],[97]. La ministre maintient d'abord sa version[98] tout en regrettant ses propos, puis reconnaît que les statistiques du rectorat et la parole de cette enseignante lui « donnent tort »[79]. Elle visite alors cette école Littré, où elle présente ses excuses aux enseignants mais est « copieusement sifflée »[99],[100].

Estimant ses propos provocateurs[101], les syndicats d'enseignants dénoncent « une déstabilisation » et un « mépris » de l'école publique[102] et l'un d'eux, le Syndicat national des agents publics de l'Éducation nationale (SNAPEN)[103], porte plainte en diffamation « pour ses propos sur l'enseignement public »[104], mais celle-ci est classée sans suite[105]. Les oppositions l'accusent de mentir, et réclament sa démission[106],[107],[108],[109],[110],[111]. En réponse, plusieurs membres du gouvernement Attal prennent sa défense[112],[113] et une cinquantaine de dirigeants du monde sportif lui apportent également leur soutien dans une lettre ouverte publiée sur le site de La Tribune[114],[115].

Le , dans une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, interrogée sur les fermetures de classes en zone rurale, Amélie Oudéa-Castéra intègre dans son argumentation que « si le nombre d'enfants est trop réduit pour une classe donnée c'est toute l'émulation qui est remise en cause »[116].

Amie d'enfance membre du conseil d'administration de la Société générale

modifier

En 2024, il est révélé qu'une amie d'enfance d'Amélie Oudéa-Castéra, Lubomira Rochet a été administratrice indépendante de la Société générale pendant plusieurs années, ce qui relève d'un potentiel conflit d'intérêts vis-à-vis de son mari, alors directeur général de la banque[117].

Démarches en faveur de l'école privée Diagonale

modifier

Selon Mediapart, lorsqu'elle était ministre des Sports, elle s'est impliquée activement pour appuyer l'école privée Diagonale, qui accueille parmi ses élèves des jeunes sportifs (de la primaire à la classe préparatoire) avec des frais de scolarité allant de 4 900 à 6 900 euros l'année. Contre l'avis des services spécialisés de l'Éducation nationale, elle a soutenu de façon répétée en 2023 les démarches de passage de cette école au statut sous contrat[118].

Affaire judiciaire

modifier

Diffamation envers Noël Le Graët

modifier

Le 14 mars 2024, Amélie Oudéa-Castera est mise en examen dans l'enquête de la Cour de justice de la République (CJR) après la plainte en diffamation de Noël Le Graët en raison de propos tenus en sur sa gestion de la Fédération française de football alors qu’elle était ministre des Sports[119]. Le 25 novembre 2024, Noël Le Graët retire finalement sa plainte contre Amélie Oudéa-Castera, qui ne sera donc pas jugée en diffamation par la CJR[120].

Distinctions

modifier

Décorations françaises

modifier

Amélie Oudéa-Castéra est ex officio commandeur de l'ordre des Palmes académiques en tant que ministre de l'Éducation nationale (2024)[121].

Décoration internationale

modifier

Le 12 août 2024, elle est titulaire de l'ordre olympique, échelon argent, par le Comité international olympique[122].

Pour approfondir

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Bases de données et dictionnaires

modifier

Autres liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. On y entend par exemple que « le désir homosexuel est le désir de viol », « les cercles lesbiens, c’est des harpies » ou « 80 % des personnes homos, c’est pas très profond, c’est plutôt une mode ».

Références

modifier
  1. a et b Robin Richardot, « Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la directrice générale du tennis français », sur Le Monde, (consulté le ).
  2. a b c et d Who's Who in France, édition 2015, p. 1707.
  3. a b c d e f g h et i Philippe Bertrand, « Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet », sur Les Échos, (consulté le ).
  4. Camille Sánchez, « Nathalie Saint-Cricq : son étonnant lien de parenté avec une ministre d’Élisabeth Borne », sur aufeminin.com, (consulté le ).
  5. Anne Michel, « Frédéric Oudéa, le lauréat », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Eric Benhamou, « Société Générale : départ surprise de Frédéric Oudéa », sur latribune.fr, (consulté le ).
  7. a et b Dan Israel, Martine Orange, Anton Rouget et Mathias Thépot, « Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises », Mediapart, 15 janvier 2024.
  8. Éric Collier et Nicolas Lepeltier, « Amélie Oudéa-Castéra, une ministre des sports très affairée », sur Le Monde, (consulté le ).
  9. « Les Oudéa-Castéra, splendeurs et misères d’un couple au cœur du pouvoir », sur L'Obs, (consulté le ).
  10. a et b « Tout savoir sur : Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l'Éducation nationale et des Sports », Ouest-France, 27 janvier 2024.
  11. « Les Oudéa-Castéra, un couple de menteurs ? », sur humanite.fr, (consulté le ).
  12. a b c et d « « Elle voulait être une grande championne ou rien » : les années tennis d’Amélie Oudéa-Castéra », sur Ouest-France, .
  13. « Elle aurait pu jouer Roland-Garros : Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle ministre des Sports », sur radiofrance.fr, .
  14. Sophie Dorgan, « Portrait d'Amélie Oudéa-Castéra, « AOC » dans son domaine comme directrice générale de la FFT », L'Équipe,‎ , p. 31 (lire en ligne).
  15. « Tout savoir sur Amélie Oudéa-Castéra », sur CNews, (consulté le ).
  16. Mathieu Larnaudie, Les Jeunes Gens, Éditions Grasset, (ISBN 978-2-24681-509-9, présentation en ligne)
    Enquête sur la promotion Senghor de l'ENA.
  17. Fabrice Abgrall, « Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques ? », sur France Inter, (consulté le ).
  18. Arrêté du 9 avril 2004 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 2002-2004 « Léopold Sédar Senghor » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2004, élèves issus des concours externe, interne et troisième concours.
  19. Décret du 14 mai 2004 portant nomination (Cour des comptes).
  20. a b c d et e Nicolas Lepeltier, « Amélie Oudéa-Castéra, une proche de Macron au ministère des sports et des Jeux olympiques et paralympiques », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. Décret du 19 août 2004 portant nomination de rapporteurs près la Cour de discipline budgétaire et financière.
  22. Capital, « Les petits secrets de Frédéric Oudéa, le nouveau patron de la Société générale », sur Capital.fr, (consulté le )
  23. a b c et d « Roland-Garros 2021 : Amélie Oudéa-Castera monte au filet », sur Les Échos, (consulté le ).
  24. Arrêté du 7 octobre 2009 portant nomination au conseil d'administration du Centre national pour le développement du sport.
  25. Dan Israel, Martine Orange, Mathias Thépot et Antton Rouget, « Le couple Oudéa-Castéra, parangon des élites françaises », Mediapart,‎ (ISSN 2100-0735, OCLC 793457011, lire en ligne). 
  26. « Gouvernance », sur Plastic Omnium (consulté le ).
  27. « Amélie Oudéa-Castera, Membre indépendant du Conseil de Surveillance d'Eurazeo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur eurazeo.com (consulté le ).
  28. « 53 000 euros pour 8 réunions : quand Amélie Oudéa-Castéra arrondissait ses fins de mois à Lyon », Tribune de Lyon,‎ (lire en ligne)
  29. Décret du 25 juin 2018 portant réintégration et radiation des cadres (Cour des comptes) - Mme OUDÉA-CASTÉRA (Amélie).
  30. Sophie Dorgan, « Amélie Castera prône une fusion des circuits ATP et WTA », sur L'Équipe, (consulté le ).
  31. Julien Reboullet, « Amélie Castera : « Qu'on ait une culture du numéro 1 » », sur L'Équipe, (consulté le ).
  32. R. P., « Amélie Oudéa-Castera ne sera pas la directrice générale de l'agence nationale du sport », sur L'Équipe, (consulté le ).
  33. Simon Virot, « Permettre aux jeunes qui ont une passion de la vivre », sur Le Bien public, (consulté le ).
  34. Carole Bellemare, « Amélie Oudéa-Castera (Groupe Carrefour) », sur Le Figaro, (consulté le ).
  35. « 500 000 euros : Amélie Oudéa-Castéra justifie son salaire à la tête de la Fédération française de tennis », sur Capital, .
  36. « Amélie Oudéa-Castéra nommée Directrice Générale de la FFT », sur Fédération française de tennis (FFT), (consulté le ).
  37. Laurent Mauduit, « L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis », sur Mediapart, .
  38. « La ministre Amélie Oudéa-Castéra a détaillé ses salaires devant la commission parlementaire », sur L'Équipe (consulté le ).
  39. Sandrine Lefèvre, « Et si le futur ministre des Sports était l'un d'eux ? », sur Le Parisien, (consulté le ).
  40. Sophie Dorgan, « Amélie Castera-Oudéa candidate pour être ministre des Sports », sur L'Équipe, (consulté le ).
  41. Yannick Vely, « Qui pour remplacer Laura Flessel au ministère des Sports ? », sur Paris Match, (consulté le ).
  42. « Tony Parker et Amélie Oudéa-Castéra parmi les noms cités pour remplacer Roxana Maracineanu au poste de ministre des Sports », sur L'Équipe, (consulté le ).
  43. « Les Français favorables à un ancien sportif au ministère des Sports », sur Le Point, (consulté le ).
  44. Félix Gabory, « Qui est Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre des Sports ? », sur RMC Sport, (consulté le ).
  45. Romain Métairie, « Dans le sillage de la FFF, ces autres instances du sport français dans la tourmente », sur Libération (consulté le ).
  46. « Affaire Le Graët : Amélie Oudéa-Castéra, la ministre qui s’impose à la tête des Sports », sur Europe 1 (consulté le ).
  47. « Bernard Laporte démissionne de la présidence de la Fédération française de rugby », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Noël Le Graët démissionne de son poste de président de la Fédération française de football », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  49. « Comment Amélie Oudéa-Castéra s’est immiscée dans une inspection indépendante à la Fédération française de football », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne  , consulté le )
  50. « Remaniement : un hyperministère avec l’Éducation et les sports pour Amélie Oudéa-Castéra », sur Les Échos, (consulté le ).
  51. « "L'éducation va passer au second plan" : le super ministère d'Amélie Oudéa-Castéra inquiète les syndicats », sur France Bleu, .
  52. Agence France-Presse, « Sondage : Gabriel Attal convainc 37 % des Français, Amélie Oudéa-Castéra au plus bas », sur 20 Minutes, (ISSN 2270-6658, consulté le ).
  53. « Polémique Oudéa-Castéra : la ministre accuse ses détracteurs de faire d'elle "le symbole d'une caste privilégiée à abattre" », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  54. « DIRECT. Remaniement : Amélie Oudéa-Castéra conserve le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et paralympiques, Frédéric Valletoux nommé à la Santé », sur Franceinfo, (consulté le )
  55. Jean-Baptiste Chabran, « JO de Paris 2024 : Amélie Oudéa-Castéra écrit à des sénateurs… et les prend pour des députés », sur Libération, (consulté le )
  56. « Ligue des champions : la ministre des Sports accuse Liverpool d'avoir "laissé ses supporters dans la nature" », sur France Info, (ISSN 2609-3073, consulté le ).
  57. « Chaos au Stade de France: les excuses de la ministre des Sports Oudéa-Castéra aux supporters de Liverpool », sur RMC SPORT, (consulté le ).
  58. a et b « Fiasco au Stade de France : "C'est des conneries", les explications de Darmanin n'ont pas convaincu les Anglais », sur midilibre.fr, (consulté le ).
  59. a et b « Incidents du Stade de France : la colère ne retombe pas, Liverpool veut des excuses », sur Europe 1, (consulté le ).
  60. « Ligue des champions : Gérald Darmanin et Amélie Oudéa-Castéra visés par une banderole des supporters de Liverpool après le fiasco du Stade de France », sur France Info, (ISSN 2609-3073, consulté le ).
  61. « Incidents au Stade de France: qui est Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports ? », (consulté le )« Incidents au Stade de France : un jeune raconte comment il est entré sans billet », (consulté le ).
  62. « Chaos au Stade de France: Oudéa-Castera défend Darmanin et la communication du gouvernement », sur RMC SPORT, (consulté le ).
  63. a b c et d Élisabeth Pineau et Rémi Dupré, « A la Fédération française de tennis, un malaise social de grande ampleur »  , Le Monde, (ISSN 0395-2037, consulté le ).
  64. « L’indécente rémunération versée à la ministre des sports par la Fédération française de tennis », sur Mediapart, (consulté le ).
  65. Décret no 2022-1123 du pris en application de l'article 2-1 du décret no 59-178 du relatif aux attributions des ministres.
  66. a et b Rémi Dupré et Nicolas Lepeltier, « Le président de la Fédération française de tennis visé par une enquête préliminaire pour parjure, après des déclarations sur le salaire d’Amélie Oudéa-Castéra »  , sur Le Monde, (consulté le ).
  67. « Nouveau revers Mise en cause par une commission d’enquête sur les fédérations sportives, Oudéa-Castéra dénonce un rapport «militant» et «instrumentalisé à des fins politiques» », sur Libération (consulté le ).
  68. « Tennis : Amélie Oudéa-Castéra détaille son salaire quand elle était directrice générale de la Fédération » par Le Figaro avec AFP le 16/11/2023 [1]
  69. a b et c Rémi Dupré et Nicolas Lepeltier, « Amélie Oudéa-Castéra admet une erreur après son audition par une commission d’enquête parlementaire », sur Le Monde, (consulté le ).
  70. « Près d’un jeune de 15 ans sur cinq a déjà été ivre au moins deux fois », sur dx.doi.org, (consulté le )
  71. a b c et d Laurent Mauduit, « Les graves manquements éthiques de la Fédération française de tennis" », sur Mediapart, (consulté le ).
  72. Mathilde Goanec, David Perrotin et Ilyes Ramdani, « La ministre de l’Éducation a choisi un établissement privé ultra réac pour ses enfants », sur Mediapart, (consulté le ).
  73. a et b Agence France-Presse, « Dérives à l'école Stanislas: Oudéa-Castéra évoque un plan d'action », sur Europe 1, (ISSN 2491-1283, consulté le ).
  74. « Une promotion surprise à l’Éducation nationale : la « wild card » d’Amélie Oudéa-Castéra », sur L'Obs, (consulté le ).
  75. Laurent Fargues, « Derrière la polémique Oudéa-Castéra, l'absence alarmante de mixité sociale dans l'enseignement privé », sur Challenges, (consulté le ).
  76. a b c et d David Perrotin, « Affaire Oudéa-Castéra : Mediapart publie le rapport sur Stanislas caché par les ministres », sur Mediapart, (consulté le ).
  77. « Polémique Oudéa-Castéra : La ministre de l’Éducation se dessaisit du dossier Stanislas », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  78. Nathan Joubioux, « Emmanuel Macron au secours d’Amélie Oudéa-Castéra après ses propos sur les enseignants », sur Le Point, (consulté le ).
  79. a et b « Accusée de mensonges sur l'école Littré, Amélie Oudéa-Castéra plaide "totalement" la bonne foi" », sur Francetvinfo, (consulté le ).
  80. a et b « École Stanislas : la culture homophobe sévit de longue date, contrairement à ce qu’affirme Amélie Oudéa-Castéra », sur Libération, (consulté le ).
  81. David Perrotin, « Un « seul cas d’homophobie » à Stanislas : le nouveau mensonge d’Amélie Oudéa-Castéra », sur Mediapart, (consulté le ).
  82. « École Stanislas de Paris : le directeur se défend après la sortie d’un rapport « caché » dévoilé par « Mediapart » », sur Huffington Post, (consulté le ).
  83. Alixan Lavorel, « Paris suspend son financement à l'établissement privé Stanislas, où Oudéa-Castéra scolarise ses enfants », sur BFM Paris Île-de-France, (consulté le ).
  84. Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin et Antton Rouget, « Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas », sur Mediapart, (consulté le ).
  85. a et b Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin, Ilyes Ramdani, « Amélie Oudéa-Castéra a fait le choix des classes non mixtes pour ses fils à Stanislas »  , sur Mediapart, (consulté le ).
  86. Article le 24 janvier 2024 sur France Info [2]
  87. Article le 24 janvier 2024 dans Midi libre "Affaire Oudéa-Castéra : combien de classes non mixtes existe-t-il aujourd'hui en France ?" [3]
  88. « Classes non mixtes pour les fils d'Oudéa-Castera, Parcoursup… Le gouvernement se justifie sur Stanislas », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  89. « Oudéa-Castéra s’explique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  90. « Un paquet d'heures non remplacées": pourquoi la ministre Oudéa-Castéra scolarise ses enfants dans le privé », sur BFM TV, (consulté le ).
  91. a b c et d Cécile Bourgneuf et Pauline Moullot, « La défense d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants fragilisée par l’ancienne institutrice de son fils », sur Libération, (consulté le ).
  92. « Débat public-privé, mixité sociale, dérives de Stanislas : merci Amélie Oudéa-Castéra ! », sur Libération, (consulté le ).
  93. « Polémique Oudéa-Castéra : comment sont financées les écoles privées en France ? », sur Les Échos, (consulté le ).
  94. « Propos d’Amélie Oudéa-Castera: "Mon fils n'a jamais eu d’absences non remplacées à l’école Littré" assure Nicolas Poincaré », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le ).
  95. Damien Renoulet, « Oudéa-Castéra : selon "Libération", la ministre aurait menti sur la scolarisation de ses enfants dans le privé », sur RTL, (consulté le ).
  96. Guillaume Descours et Caroline Philippe, « "On souhaite des excuses": la rencontre entre les syndicats et Amélie Oudéa-Castéra s'annonce tendue », sur rmc.bfmtv.com, (consulté le ).
  97. « Amélie Oudéa-Castéra : la version d’une ancienne prof de son fils qui dément celle de la ministre », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  98. « Amélie Oudéa-Castéra : l'ancienne institutrice de son fils affirme n'avoir jamais été absente, la ministre maintient sa version », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  99. « Polémique Oudéa-Castera : Copieusement sifflée à son arrivée devant l'ancienne école de son fils, la ministre a présenté ses "excuses" aux enseignants », sur lindependant.fr, (consulté le ).
  100. Photo Denis Allard et Cécile Bourgneuf, « «On ne peut plus lui faire confiance après son mensonge» : à l’école publique Littré, une visite d’Amélie Oudéa-Castéra sous les huées »  , sur Libération, (consulté le ).
  101. « Indignation des syndicats après les propos d’Amélie Oudéa-Castéra sur la scolarisation de ses enfants dans le privé », sur TF1 Info, (consulté le ).
  102. « Propos d'Amélie Oudéa-Castéra sur l'école publique : "nous sommes encore dans du mépris", dénonce SE-UNSA », sur France Bleu, (consulté le ).
  103. « Une plainte en diffamation déposée contre Amélie Oudéa-Castera après ses propos sur l’école publique », sur BFM TV, (consulté le ).
  104. « Amélie Oudéa-Castéra : une plainte en diffamation déposée contre la ministre », sur RTL, (consulté le ).
  105. « «Des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées» : la plainte pour diffamation contre Amélie Oudéa-Castéra classée sans suite », sur Libération, (consulté le )
  106. « Accusée d’avoir menti sur la scolarisation de ses enfants, Amélie Oudéa-Castéra demande de «clore» le «chapitre des attaques personnelles» », sur Le Figaro, (consulté le ).
  107. Yves-Marie Robin, « Accusée de « mensonge », la ministre de l’Éducation, Amélie Oudéa-Castéra, reste sous pression », sur Ouest-France, (consulté le ).
  108. « Appelée à la démission, Amélie Oudéa-Castéra demande la fin des « attaques personnelles » », sur Le Monde, (consulté le ).
  109. « Les oppositions accusent Amélie Oudéa-Castéra de "mensonges" sur le choix du privé pour ses enfants », sur France 24, (consulté le ).
  110. « Polémique Oudéa-Castéra : témoignage d’une institutrice, appel à la démission… La ministre demande d’arrêter les « attaques » », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  111. « Appelée à la démission, la ministre de l'Éducation veut éteindre la polémique », sur lematin.ch, (consulté le ).
  112. « Enfants d’Amélie Oudéa-Castéra dans le privé : le gouvernement tente de défendre la ministre de l’Éducation », sur Libération, (consulté le ).
  113. « Du tennis à la politique, l’ascension désormais contrariée de « l’ultra-exigeante » Amélie Oudéa-Castéra », sur 20 Minutes, (consulté le ).
  114. « Lettre ouverte à la communauté éducative », sur latribune.fr, (consulté le ).
  115. « Polémiques Amélie Oudéa-Castéra : une cinquantaine de dirigeants du monde sportif apportent leur soutien », sur Libération, (consulté le ).
  116. Isabelle Missiaen, « Amélie Oudéa-Castéra encore moquée pour ses propos sur "l'émulation" en classe », sur linternaute.com, (consulté le )
  117. Luc Peillon, « Entre-soi : une amie proche d’Oudéa-Castéra, «administratrice indépendante» de la Société générale, alors dirigée par le mari de la ministre »  , sur Libération, (consulté le )
  118. Mathilde Goanec, Mathilde Mathieu, David Perrotin, Ilyes Ramdani, Antton Rouget, « Quand Amélie Oudéa-Castéra s’activait au service d’une école privée hors contrat », sur Mediapart, (consulté le )
  119. « Sports La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera mise en examen pour diffamation envers Noël Le Graët », sur RFI, (consulté le )
  120. « Noël Le Graët retire sa plainte contre Amélie Oudéa-Castéra qui ne sera pas jugée pour diffamation par la CJR », sur Europe 1, (consulté le )
  121. « Article D911-72 - Code de l'éducation », sur le site Légifrance (consulté le ).
  122. « Le CIO exprime sa gratitude à la France et au comité d'organisation de Paris 2024 pour des Jeux Olympiques d'une nouvelle ère », sur le site du Comité international olympique (consulté le ).