7e régiment de dragons (France)

Le 7e régiment de dragons (ou 7e RD), est une unité de cavalerie de l'armée française, créé sous la Révolution à partir du régiment du Dauphin dragons, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime et qui est actuellement dissoute.

7e régiment de dragons
Image illustrative de l’article 7e régiment de dragons (France)
Dragons du 7e régiment en 1805.

Création 1673
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment de Dragons
Rôle Cavalerie
Devise "Jusqu’à la mort"
Inscriptions
sur l’emblème
Wagram 1809
Moskowa 1812
Dresde 1813
kanghil 1855
L'Yser 1914
L'Ailette 1918
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Création et différentes dénominations

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L'uniforme du régiment de 1762 à 1763.

Chefs de corps

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Historique des garnisons, combats et batailles

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Ancien Régime

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Guerres de la Révolution et de l’Empire

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De 1815 à 1849

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Le 2°prince de la Moskowa, Napoléon Joseph NEY (1803-1857), fils aîné du Maréchal Michel NEY (+ 1815) en est colonel le .

 
Uniforme du 7e dragons en 1858.

De 1870 à 1914

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Le 26 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu le combat de Lorcy ou fut engagé 1 escadron du 7e dragons.

En , le dépôt du 7e régiment de dragons stationné à Lille prit le nom de Dragons du Nord et forma la cavalerie de armée du Nord avec 2 escadrons de la légion départementale de la gendarmerie montée.

Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.

 
Un officier du officier du 7e dragons en 1907, le lieutenant Courtois, primé lors du raid hippique militaire de Fontainebleau.

Première Guerre mondiale

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En 1921, le régiment est dissous dans le cadre des mesures de réorganisation de l'Armée.

Seconde Guerre mondiale - 1940

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Monument au 7e RDP en mémoire des combattants tués à Moyenneville le pendant la bataille d'Abbeville.

Recréé en 1940 sous le nom de 7e régiment de dragons portés (7e RDP) il est destiné à former à la mobilisation des groupes de reconnaissance. Aussi des escadrons du 7e RDP doivent donner naissance à trois GRDI, chacun affecté à une division cuirassée (DCr)[1],[2] :

  • 131e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (131e GRDI, pour la 1re DCR
  • 132e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (132e GRDI, 2e DCR)
  • 133e groupe de reconnaissance de division d’infanterie (133e GRDI, 3e DCR)

Ces GRDI n'ont jamais été créés. Le 7e dragons est également prévu pour entrer dans la composition de la 4e division légère mécanique. Cette dernière n'est jamais créée à cause de l'attaque allemande[3] et le 7e RDP est incorporé à la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle le [4]. Il est alors formé, en plus de l'état-major régimentaire, de deux bataillons à deux escadrons de fusiliers, un escadron de mitrailleuses et d'engins et un escadron motocycliste. Le tout regroupe 1400 hommes, les fusiliers sont transportés dans des camions tout terrain Laffly et les motocyclistes dans des side-cars Gnome-Rhône. Le 1er bataillon (I/7e RDP) est commandé par le commandant de Torquat, le 2e (II/7e RDP) par le commandant Antech[5].

  •  : Le 1er bataillon rejoint la 4e division cuirassée du colonel de Gaulle.
  •  : idem pour le 2e bataillon.
  • 28 au - Combats au sud d'Abbeville. Attaque du bois de Fréchancourt avec le 3e cuirassiers, arrêt d'une contre-attaque allemande avec le 10e cuirassiers dans le bois de Villers.
  • 8 au  : Combats du nord de la Seine
  • 12 au  : Combats de la Loire (défense des ponts de Blois)
  • 19 au  : de la Loire à la Charente
  •  : dissous à Bourdeilles (Dordogne)

Étendard

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Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[6] :

Décorations

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Traditions et uniformes

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Insigne

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Le régiment ne possède pas d'insigne pendant ses campagnes. Un insigne est produit en 1970 à partir d'un croquis paru dans l'historique du 7e dragons en 1942[7].

"Jusqu’à la mort"[7]

Personnages célèbres ayant servi au 7e Régiment de Dragons

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Source et bibliographie

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Notes et références

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  1. François Vauvillier, « La division cuirassée en France en 1940 et ses perspectives 1 », Histoire de guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 79,‎ , p. 44
  2. Jacques Belle, « Près de 2 800 blindés perdus en 26 jours », Guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 133,‎ , p. 39
  3. de Wailly 1990, p. 176.
  4. de Wailly 1990, p. 179.
  5. de Wailly 1990, p. 180.
  6. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  7. a et b « Les Dragons : 7e Régiment de Dragons (Dragons du Dauphin) », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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