16e division d'infanterie coloniale
La 16e division d'infanterie coloniale a été une division d'infanterie de l'armée de terre française. Constituée en , elle fut dissoute en à la fin de ses opérations au sein de l'Armée d'Orient.
16e Division d'Infanterie Coloniale | |
Création | 1er juillet 1915 |
---|---|
Dissolution | 4 juin 1919 |
Pays | France |
Branche | Armée de Terre |
Type | Division d'Infanterie Coloniale |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1915 - 2e Bataille de Champagne 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille de la boucle de la Tcherna 1918 - Bataille de Skra-di-Legen |
modifier |
Création et différentes dénominations
modifier- : Constitution de la 16e division d'infanterie coloniale
- : dissolution de la 16e D.I.C.
Les chefs de la 16e division d'infanterie coloniale
modifier- - : général Bonnier
- - : Général Dessort
Historique des garnisons, combats et batailles
modifierLa Première Guerre mondiale
modifierComposition
modifier- 34e régiment d'infanterie coloniale de à
- 35e régiment d'infanterie coloniale de à
- 36e régiment d'infanterie coloniale de à (dissolution)
- 37e régiment d'infanterie coloniale de à
- 38e régiment d'infanterie coloniale de à (dissolution)
- 44e régiment d'infanterie coloniale de à
- 4e régiment d'infanterie coloniale de à
- 8e régiment d'infanterie coloniale de à
- 85e bataillon de tirailleurs sénégalais d' à
1915
modifier- 1er juillet – : occupation d'un secteur vers Fey-en-Haye et le bois le Prêtre. À partir du , la 31e brigade coloniale (16e D.I.C.) est mise à disposition de la 73e D.I. dans le sous-secteur du bois le Prêtre.
- : exécution de Camille Chemin et Édouard Pillet, soldats fusillés pour l'exemple.
- - : les 2 brigades de la 16e D.I.C. alternent entre elles dans ce sous secteur ; la brigade en secteur est aux ordres de la 73e D.I., l'autre brigade est au repos vers Liverdun. À partir du : la 16e D.I.C. occupe vers Fey-en-Haye et le bois le Prêtre, avec ses 2 brigades, la totalité du secteur de la 73e D.I. retirée du front.
- 1er - : attaques allemandes et contre-attaques françaises au Quart en Réserve.
- 20 – : retrait du front et mouvement par étapes, par Toul, vers Void. À partir du 25 : transport par V.F., dans la région de Sainte-Menehould, puis par camions, dans celle de Perthes-lès-Hurlus.
- – : engagée dans la 2e bataille de Champagne, vers la cote 193 et la butte de Souain : les et , attaques françaises vers la cote 193, puis occupation et organisation du terrain conquis.
- 7 – : retrait du front et repos vers Saint-Remy-sur-Bussy. À partir du 16 : transport par camions dans la région de Verrières.
- – : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ville-sur-Tourbe et l'Aisne. À partir du : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers la Main de Massiges et Maisons de Champagne.
- – : retrait du front ; à partir du , transport par V.F., de Givry-en-Argonne, vers la région de Gournay-sur-Aronde ; repos.
1916
modifier- – : transport par camions au camp de Crèvecœur ; instruction. À partir du : mouvement vers la région d'Ailly-sur-Noye, puis vers celle de Moreuil.
- – 1er juin : relève de la 2e D.I.C. et occupation d'un secteur vers Foucaucourt et Maucourt.
- : attaque allemande par gaz.
- 1er – : retrait du front et repos vers Conty.
- – : mouvement vers la région de Villers-Bretonneux. À partir du : occupation d'un secteur vers Dompierre et la Somme. À partir du : en réserve.
- – : engagée dans la Bataille de la Somme à l'est de Flaucourt :
- 10 et : attaques françaises sur Barleux et la Maisonnette.
- - : en réserve, puis occupation d'un secteur vers la Maisonnette et Barleux.
- – : retrait du front. Mouvement vers la région de Clermont ; repos.
- – : mouvement vers Villers-Cotterêts ; travaux.
- – : mouvement vers la région de Crèvecœur-le-Grand ; instruction.
- – : transport par V.F. au camp de la Valbonne puis à Marseille et à Toulon. Transport par mer à Salonique.
- – : entre le 9 et le , débarquement à Salonique. À partir du : mouvement par étapes vers Ekchisou ; concentration dans cette région ; instruction (éléments en couverture vers Kojani et Grévéna).
1917
modifier- – : mouvement vers le front; à partir du , occupation d'un secteur au nord et au nord-ouest de Monastir (cote 1248). Éléments engagés, avec la 57e D.I. et la 11e D.I.C, dans la bataille de Monastir (1917).
- 3 – : retrait du front, puis mouvement vers Slivitsa et Sakoulévo.
- – : mouvement vers le front ; puis relève d'éléments italiens et occupation d'un secteur vers le piton Rocheux et le ravin d'Orlé.
- : engagée dans la bataille de la boucle de la Tcherna : Attaque du piton Rocheux et du piton Jaune ; puis organisation d'un secteur dans cette région.
- : nouveaux combats.
1918
modifier- – : retrait du front ; repos vers Vérria.
- – : transport de Vérria vers le Serka di Légén ; occupation d'un secteur et engagements dans cette région. À partir du : éléments retirés du front, remis en secteur vers Kapiniani, et engagés dans les combats de Nonté et de Zborsko ; puis conquête du massif de la Dzéna et poursuite en direction de Stroumitsa (rupture du front de Macédoine).
- – : mouvement par étapes vers Radomir et vers Sofia. À partir du , transport par V.F. vers Sistova ; franchissement du Danube et repos vers Zimnitsa.
Rattachements
modifier- Affectation organique :
- : Isolée
- : 1er corps d'armée colonial
- : Armée d'Orient
- –
- –
- –
- -
- –
- –
- –
- 18 –
- –
- –
- –
- -
L'entre-deux-guerres
modifierEn , mouvement sur Bucarest, Rouchtchouk et Galatz ; repos (éléments portés en Bessarabie).
En avril, transport par V.F. vers Bender (Bessarabie) : organisation d'un secteur dans cette région jusqu'à la dissolution de la D.I.C., le .
Monument de la 16e division d'infanterie coloniale (1919)
modifierUn monument aux morts de la 16e division d'infanterie coloniale a été érigé à Svishtov (anciennement Sistovo) en Bulgarie en 1919. Les noms des soldats, de cette division, morts pour la France sont gravés sur ce monument. Il était placé en face du carré militaire français contenant principalement des soldats (plus de 200) de cette division.
Cependant le cimetière étant en complète déshérence, en 2005, l’ambassade de France décida de transférer les dépouilles de ces soldats dans le carré militaire Français du cimetière de Sofia. Aucun plan de Svishtov n’existant plus, et des sépultures n’étant plus identifiables, les corps ont été rassemblés dans une tombe de regroupement. Le monument est toujours présent à Svishtov, il est situé sur la route de Veliko Tarnovo, Rue Patriarch Evtimij.
Liste des noms gravés sur le monument : relevé
La Seconde Guerre mondiale
modifierL'après Seconde Guerre mondiale
modifierNotes et références
modifierVoir aussi
modifierBibliographie
modifier- AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- musée des troupes de marine Fréjus.