Yeni Akit
Yeni Akit est un journal turc. Fondé en 1993, il se distingue par une ligne éditoriale très conservatrice, parfois considérée comme islamiste. Il est réputé proche du Parti de la justice et du développement (AKP).
Yeni Akit | |
Pays | Turquie |
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Langue | Turc |
Périodicité | quotidien |
Format | berlinois |
Ville d’édition | Küçükçekmece, Istanbul |
Site web | (tr) Site officiel |
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Histoire
modifierLe journal Yeni Akit est créé en 1993.
Le , alors que la tension sociale est à son comble dans le pays, le siège de la holding Akit Media, éditrice du journal Yeni Akit, est victime d'une attaque aux cocktails Molotov, prise pour cible pour son penchant pro-gouvernement, un acte condamné le jour-même par Reporters sans frontières[1].
Lors de la crise du Golfe entre pays du Moyen-orient, le journal Yeni Akit prend part à la guerre de communication : dans son édition du , le journal publie que l'Arabie saoudite est une « marionnette » des États-Unis[2]. Quelques jours plus tard, le journal Yeni Akit affirme que la liste de demandes formulées au Qatar a été rédigée par les autorités israéliennes[3].
Le journal soutient l'offensive de l'armée turque en contre les régions kurdes de Syrie. Après l’exécution de Hevrin Khalaf, une femme politique libérale kurde, Yeni Akit titre : « L’organisation terroriste en état de choc : une de leurs responsables exécutés ». La voiture de la femme politique avait été arrêtée sur une autoroute syrienne par des membres des milices pro-turques, qui l’ont tuée ainsi que son chauffeur[4].
Description
modifierLe journal Yeni Akit appartient au holding turc Akit Media[1].
Références
modifier- « Deux rédactions prises pour cibles à Istanbul : RSF condamne une “violence injustifiable” et appelle au calme », sur Rsf.org,
- « Journal turc : « Riyad est une marionnette de Washington » », sur Presstv.ir,
- « Israël et la liste des présumés terroristes soutenus par le Qatar », sur Presstv.com,
- « Vu de Turquie. Offensive contre les Kurdes : des médias turcs se félicitent de l’exécution de civils », sur Courrier international,