Yébleron
Yébleron est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Yébleron | |||||
Mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CA Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Lemesle 2020-2026 |
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Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76751 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yébleronnais, Yébleronnaises | ||||
Population municipale |
1 278 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 123 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 38′ 01″ nord, 0° 32′ 16″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 150 m |
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Superficie | 10,39 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierDescription
modifierCommune du pays de Caux.
Communes limitrophes
modifierClimat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 978 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Yébleron est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,9 %), prairies (16,1 %), zones urbanisées (4,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Eblelont vers 1210, Ibelont en 1226, Hybelunt vers 1240[13].
Le premier élément Yèble- représente le vieux norrois epli « pomme(s), pommier(s) » cf. islandais epli « pomme(s) », norvégien eple, danois æble. Le second -lon est écrit -lont ou -lunt dans les formes les plus anciennes (le t final était encore articulé en langue d'oïl au début du XIIe siècle). -lunt remonte à l'ancien norrois lundr « verger, bois, bosquet »[13] (continué par le danois, norvégien et le suédois lund « bois »). Le norvégien eplelund signifie « verger de pommier, plantation de pommier ». Il a parfois évolué en -ron[13], [l] et [r] étant des articulations proches, comme en témoigne également Varengron (Manche, Warengelon en 1274).
Le sens global serait donc « verger de pommiers, pommeraie », ce qui indique l'ancienneté de la culture de la pomme en Normandie.
Le mot yèble ou hièble désigne en français le sambucus ebulus « genre de petit sureau à baies noires », dont ebulus a régulièrement abouti à yèble, (h)ièble. Il est possible que ce mot ait influencé phonétiquement l'évolution de ce toponyme.
Homonymie possible avec Ablon (Calvados) désignée Eblelont (sans date).
Voir également la Londe et les communes d'Épégard (Eure) et Auppegard (Seine-Maritime) qui contiennent le vieil anglais æppel (pomme) et scandinave garðr (jardin).
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifier- Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement du Havre du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fauville-en-Caux[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Valery-en-Caux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité
modifierYébleron était membre de la petite Communauté de communes Cœur de Caux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999, et qui succédait au Syndicat Intercommunal de Ramassage Scolaire de la région de Fauville-en-Caux (SIRS) auquel la commune avait adhéré en 1965.
Dans le cadre des prescriptions de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du qui prévoit que les intercommunalités devront, sauf exception, regrouper au moins 15 000 habitants, Cœur de Caux a été supprimée et ses communes réparties entre trois autres intercommunalités.
C'est ainsi que Yébleron est membre, depuis le , de la communauté d'agglomération dénommée Caux Seine Agglo.
Liste des maires
modifierJumelages
modifierYébleron est jumelée à une commune des Vosges : Bellefontaine.
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 1 278 habitants[Note 2], en évolution de −3,91 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
modifierAutres équipements
modifierYébleron dispose d'une bibliothèque municipale comprenant ainsi un espace réservé à l’informatique et gérée par des bénévoles. L'équipe bénéficie du soutien de la centrale départementale de prêt et est implanté, depuis 2019, dans de nouveaux locaux au sein de la mairie[23].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Léger de Yébleron. De la construction primitive du XIIe siècle, il ne reste que la tour-clocher romane, remaniée et la chapelle du XVIe siècle. En 1878, la foudre endommage gravement l'église. La nef est entièrement rebâtie en 1889 (architecte : E. Barthélémy). La tour et la chapelle sont restaurées en 1892. La foudre frappe à nouveau l'église en 1912. Statue de saint Marcouf qui était objet d'un pèlerinage dont le souvenir se perpétue dans la foire de la Saint-Marcou, chaque année.
- Monument aux morts.
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Église Saint-Léger.
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Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
modifier- Félix Aroux (1802-1875) est né à Yébleron. Il fut industriel, fabricant innovateur de drap à Elbeuf avant de devenir horticulteur et journaliste positiviste français.
- Eugène Richard (1867-1935), professeur à l'école de médecine et de pharmacie de Rouen, fugacement maire de Rouen en 1935, est né à Yébleron.
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Yébleron sur le site de l'Institut géographique
- « Dossier complet : Commune de (76751) », Recensement général de la population de 2017, INSEE, (consulté le ).
- « Yébleron »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
modifierNotes
modifier- La place de la mairie porte le nom de ce maire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Yébleron et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Yébleron ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 166.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Yébleron », Les communes seinomarines, sur seine76.fr (consulté le ).
- « Dix-huit années en tant que maire : Yébleron. L'ancien maire Gérard Grieu est décédé à l'âge de 76 ans », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Gérard Grieu s'est présenté pour la première fois aux élections en mars 1971 et a été élu conseiller municipal ».
- « Yébleron. Derniers vœux pour le maire et son premier adjoint : L'édile et son premier adjoint ne seront pas candidats aux prochaines élections municipales. », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020 : Nathalie Lemesle élue maire de Yébleron au 1er tour : Nathalie Lemesle, 1re adjointe sortante, prend la succession de Georges Courraëy », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Nathalie Lemesle, 1re adjointe sortante, prend la succession de Georges Courraëy à la mairie. Avec 56,71 % des suffrages (283 voix), sa liste « Agissons ensemble pour l’avenir de Yébleron » est sortie vainqueur au soir du 1er tour, dimanche 15 mars. Face à elle se présentait une autre liste, « Ensemble pour un nouvel élan » menée par Marcel Quesnel qui a obtenu 43,28 % des suffrages (216 voix) ».
- « Yébleron. Nathalie Lemesle élue maire de la commune : Le conseil municipal s'est réuni le mercredi 28 mai pour élire son maire et ses adjoints. », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Yébleron : la bibliothèque municipale a été inaugurée », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).